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    Kamélia Landark
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  • Ven 3 Jan - 22:34
    La porte de ma chambre ouvre, comme toujours sans avertissement. Les yeux de mon père se glissent
    sur moi avec la même haine et lassitude qu’à chaque jour de mon existence. «Tu n’es pas encore habillé»
    Me craches-t-il au visage en ouvrant mon armoire sans demander la permission. Mon nez plisse
    doucement et mes détournes le regard sur mes vêtements. «Eh bien oui, je porte des vêtements père…
    »Ma constatation lui fait cracher des mots remplis de haine et il me lance une robe à la tête, une robe de
    couleur rose plutôt légère qui dévoile les épaules et du dos. «Change toi, tu viens avec moi, place tes
    cheveux également et sort un beau collier»
    Je le regarde quitter ma chambre, il y avait une malice dans
    son regard, quelque chose qui m’indiquait que je devais l’écouter sans poser de question. Chose que je
    fis rapidement, la robe sur la peau, les cheveux libres d’entrave et un collier discret de la même couleur
    que mes yeux, je sortie de ma chambre cherchent l’homme qui égaillait mes jours… Je pense que je n’ai
    pas besoin de vous dire que c’est du sarcasme.

    On prit donc la route, seulement moi et mon père, la longue route se fit en silence, il observait dehors et
    pour ma part je regardais partout. Il était si rare qu’il m’emportait avec lui pour une mission ou une
    sortie, en fais j’ignorais complètement pourquoi j’étais là sans mes frères. «Écoute-moi »Dit-il d’une voix
    claire qui me fit sursauter. Mon regard se plongea sur ses traits calmes. «Je vais rendre visite à une
    branche de la famille Goldheart afin de parler d’affaire, donc tu vas m’accompagner, tu ne dis rien, tu
    restes silencieuse et tu attends. »
    Il avait un sourire en coin, le type de sourire qui ne met pas les gens
    très alaise et pour vous dire en ce moment je tremblais de l’intérieur. Mon père ne faisait rien pour rien
    et chaque geste étaient calculé. Ma présence était donc, dans un but précis, lequel ? Je pense que vous
    et moi on va devoir attendre pour le savoir.

    Son sourire devient alors démoniaque, son visage était déformer comme s’il avait lit un moi et il prit ma
    mâchoire entre ses doigts, cette fois il était étrangement délicat, comme s’il ne voulait pas marquer mon
    visage, il s’approcha «Tu attendras dehors, si une personne s’approche pour te parler et qu’il porte le
    nom de la famille soit belle, gentille et laisse ton sale caractère de coter, fait l’idiote, fait toi aimé, tu es
    belle alors utilise tes atouts»
    Crue, comme toujours il voulait m’utiliser, habituellement il ne souhaitait
    pas que les gens me regarde, mais cette fois, il voulait que je sois l’œuvre qui brille, une œuvre muette
    qui fait la belle pour lui attirer des points!? Il me dégoutait encore plus, j’hochais silencieusement la tête
    et il laissa mon menton tranquille avant de pousser son petit rire habituellement et se replongea dans le
    silence. Silence qui habita l’espace jusqu’à l’arriver au Domaine des Goldheart. La porte de la calèche
    s’ouvrit et je suivi mon père. On fut escorter par des gens qui ne m’accordait aucun regard, ce que j’avais
    l’habitude. Mon père fut emporter dans une pièce, lorsque je fis le mouvement de le suivre, je fus
    arrêter par l’un domestique «Vous ne pouvez pas entrée, veuillez entendre dans le jardin» On me guida
    en direction du dit, jardin. Un endroit remplis de couleur et d’odeur si délicate que je souris doucement.
    Ici, je n’avais aucune chance de croiser une personne je pouvais donc me détendre.

    Marchant un moment entre les fleurs j’observais les alentours. Non mais, pourquoi je n’avais pas eu
    l’idée de faire un tel jardin à la maison, moi qui n’avait rien à faire que regarder le temps passé. Le vent
    doucement tournait autour de moi et je sentais mon cœur un peu plus léger. Prenant place sur un banc
    je levai les yeux en direction du ciel. Mais quel idée, de m’apporter ici et au finale je me retrouve seule dans un coin.
    Un large sourire vue le jour sur mes lèvres imaginant les plans de mon père se détruire dela sorte, il ne pouvait
    pas prévoir que je n’avais aucun droit d’être présente lors de leur conversation.

    Un petit rire s’échappa d’entre mes lèvres et mes un large sourire victorieux vue le jour sur mes lèvres. Juste
    le fais d’imaginer qu’il avait planifié cela pour rien me créait une chaleur au cœur. J’avais eu le droit de
    sortir et de visiter un magnifique jardin et lorsqu’il allait terminer, nous allions simplement rentrée et je
    n’aurais croisé personne. Je me mis à murmurer doucement des paroles d’une chanson laissant ma voix
    doucement se mélanger au vent. «Je veux juste être vivante, sans me perdre dans la foule, peux-tu sentir
    le vent qui te caresse… Voir le soleil se lever, se réfléchir dans nos vie, s’illuminer entre nous deux…»

    J’étais étrangement bien, et je peux vous dire que ses moments de calme était rare. Ma voix était
    chaude, presque heureuse, j’étais loin de ma famille j’ignorais tout de cette famille de ces goldheart et
    personnellement j’en avais rien à faire, si mon père voulait avoir plus d’allier c’était une bonne chose.
    Pour ma part, je profitais du calme.
    Noble de La République
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    Elias Goldheart
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  • Ven 3 Jan - 23:44
    Première confrontation
    Kamélia Landark

    « Sénateur ? »

    Elias préserva l’attention qu’il possédait sur la paperasse éparse qui maculait le bois verni de son bureau. Sans lever l’œil, il leva une main légère en direction de la porte afin de permettre au majordome de pénétrer dans la pièce sans tarder davantage. Ce dernier s’exécuta docilement, les mains croisées devant lui, le port altier, sa position au sein de la maisonnée sécurisée par un professionnalisme soigné.

    « Sénateur Goldheart. » enchaîna-t-il d’un ton neutre. « Il y a un messire pour vous. Un certain membre de la famille Landark. »

    Elias exhala par le nez plus bruyamment qu’à l’habitude. Chassant la plume avec laquelle il paraphait ses derniers documents administratifs d’un roulement du poignet afin qu’elle se déplace d’elle-même jusqu’à l’encrier, il se releva lentement sa chaise. « Landark. » répéta-t-il, laconique, laissant la dernière syllabe s’extraire de sa bouche comme un vieux filet sirupeux et âcre. Ces derniers temps, et surtout depuis l’immigration majeure des Shoumeiens en la Nation Bleue, certaines familles de la République s’efforçaient de se hisser suffisamment haut pour éviter la noyade. Compréhensible, de son point de vue personnel, puisqu’il aurait lui-même honni l’éventualité de voir son noble patronyme ombragé par la venue d’étrangers.

    « Fais-le entrer. »

    Le majordome inclina la tête avant de se retirer, laissant un instant à son employeur afin qu’il se prépare tout aussi bien mentalement que physiquement à l’intrusion de cette sangsue du pouvoir dans son antre. Qu’importe les desseins de ce Landark, il était toujours plus prudent d’écouter ce qu’il avait à dire que de lever le nez sur un Républicain de souche.


    ------------------------------------------------------------------------------------------


    Une perte de temps. Du moins, en partie.

    Elias raccompagna le père de famille jusqu’aux portes d’entrée de l’imposante demeure, en bon hôte d’apparence seulement, et lui accorda un sourire affable avant de saluer son départ. « Je vous écrirai, Messire. » acheva-t-il dans le profond désir de couper court à cet entretien qui n’en avait plus fini. Lorsqu’enfin l’homme disparut derrière le large portail de l’allée principale, Elias laissa son sourire factice se faner sur son visage parfait, retrouvant cet air stoïque quasi absent qui venait peindre au quotidien son faciès.

    Le Goldheart refit le chemin inverse, dans l’intention de rejoindre ses appartements, les talons de ses bottes lui renvoyant chaque écho que ses pas légers produisaient dans les vastes pièces aux décorations fastueuses. Il s’apprêtait à quitter le salon qu’il était en train de traverser lorsque son regard félin capta un éclat rosé dans l’univers blanc de ses jardins. Tournant le chef vers la fenêtre, son expression faciale prise dans un glacis d’indifférence, il observa la frêle silhouette qui errait entre les arbustes en fleurs.  « Qui est-ce ? » demanda simplement le Sénateur, ses bras derrière le dos.

    Jasper, le majordome, accouru auprès de lui pour coller son nez à la fenêtre. « C’est la cadette des Landark, monsieur le Sénateur. Elle accompagnait son père. » Elias préserva son regard aux éclats de rubis sur la jeune femme, cligna lentement des paupières une fois, puis deux, avant de claquer sa langue contre son palais, exprimant un léger signe de contrariété qui ne passa pas inaperçu. Jasper grimaça avant de se confondre en excuses maladroites. « J’ignorais que son père l’abandonnerait ici… C’est… c’est… particulier ? »

    « Cela est peu dire. »

    La majordome s’éclaircit la gorge. « Je vais la faire raccompagner, monsi… »

    « Nul besoin. » trancha Elias en se détournant de la fenêtre dans l’optique de réorienter son parcours en direction des portes arrière. « Je m’en chargerai. » Le Sénateur pénétra le jardin, les rayons tièdes d’un soleil encore timide venant agresser ses joues d’une pâleur presque opaline. Il remonta l’allée parallèle à la principale, la démarche souple, le port-de-tête régalien, se guidant à l’aide des notes d’une chanson qui caressait ses tympans, à la fois rêveuse et mélancolique. Deux sentiments étrangers pour lui, mais qui avaient toujours eu ce don de fasciner son pragmatisme d’acier.

    Son regard en braise s’harponna alors au dos de la jeune femme tandis qu’il la découvrait au détour d’un buisson fleuri, assise sur un banc, les yeux clos, sa mélodie en suspens contre ses lèvres roses. Il s’arrêta derrière elle, à distance tout juste respectable, peut-être pour éviter de l’effrayer, ou simplement pour éviter quelconque guet-apens. Après tout, quel père sensé laissait son enfant – une femme, de surcroit - en plan dans les jardins d’un parfait inconnu ? Sans être paranoïaque, Elias était le genre d’homme qui prônait la prudence.

    « Aucune quête de lumière ni de chaleur, seulement l’écho d’un passage sans trace. Le soleil se lève, mais le monde reste étranger. »

    À la différence de la chanteuse, le ton d’Elias ne comportait ni mélodie ni espoir. Plates, ternes, presque fatalistes, ses paroles improvisées contraient l’espérance d’une vie meilleure à laquelle semblait aspirer son invitée fortuite.

    « Êtes-vous ici pour le simple plaisir de composer, Mademoiselle Landark ? Que me vaut le loisir de découvrir une fleur supplémentaire au fond de mes jardins ? » demanda-t-il, courtois sans être nécessairement invitant.

    Il contourna le petit banc où elle se tenait afin de se planter devant elle, le visage baissé dans sa direction et l’air impérieux. « Kamélia, me tromperais-je ? »

    Bien sûr que non, il ne faisait aucune erreur. Du moins, aucune qu’il ne désirait avouer.

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  • Ven 3 Jan - 23:51
    J'étais curieuse de savoir pourquoi mon père avait besoin de venir ici. Je sais qu'il cherchait souvent des influences extérieur, pour du travail, des alliances et autre. Il était avare de ressource, avare de pouvoir. Landark, une famille qu'il y a peu de génération, était pauvre et démunie. C'eux avant on travaillé fort afin d'avoir la forutne présente. Pour ma part, j'ai le droit de toucher à l'argent pour mon bien être, sans plus. Même si parfois j'ai des idées, on ne prend pas le temps de m'écouter.

    Bref, j'ai l'habitude de faire figure basse à la maison. J'ignore également l'utilité de ma présence ici, mais je n'irais pas me plaindre. Mon père a probablement sa petite idée bien claire en tête, et étrangement autre que de garder le silence je n'ai pas vraiment de consigne stric, chose inhabituelle.

    Au moins, il fait soleil, soleil qui réchauffe doucement ma peau, je me souviens d'une fois, que j'avais du passer des heures sous la pluie à attendre en silence le temps avait été interminable. L'idée de cette soirée fit naitre un frisson dans mon dos.

    Continuant doucement la mélodie, inspiré par ma vie, un sourire flottais sur mes lèvres. Sourire qui se dissipas lorsqu'une voix masculine se fit entendre. Cette voix ne me dissait rien, cette voix n'avait rien en commun avec mon père, ce qui créa dans mon esprit un affolement. Je ne devais parler à personne... Quand on y repense, mais quel consigne idiote! Comment faire si une personne me demande ce que je fais ici, ma présence n'a probablement pas été crié sur toute les toits et le temps passe et la réunion semble interminable. Mon cœur s'embâle. Comment savoir si j'ai parler à une personne, mon père n'a pas le nez dans la fenêtre... A-t-il parler de sa consigne aux gens d'ici? Cette idée est plutôt farfelue, mon père ne semble pas avoir un grand influences en ses lieux, ici l'odeur de noblesse est imprégnier dans chaque recoin, odeur qui m'envie terriblement. Vous ne pouvez pas comprendre, mais dans ce monde, les nobles ont beaucoup de pouvoir et ce pouvoir se nomme la politique, chose que j'aimerais tant pourquoi contrôler, toutefois je suis encore loin de pouvoir avoir de l'influence, du moins comme mon père qui depuis plusieurs années avait le pied dans le mécainsme.

    Donc, retournons à cette voix qui me fit ouvrir les yeux, une lumière de panique y brillait doucement et mon regard se plongea rapidement dans les yeux rubis de celui qui me regardait de haut. Sa posture cachait les rayons du soleil et de le voir devant moi, me fit sentir légèrement faible. Bon je vous attends, c'est pas nouveau je le sais bien que je ne suis pas la personne la plus forte, mais je me sentais étrangement petite. Me redressant doucement sous ses questions, j'observa un moment autour de moi. Aucun signe de mon père. « Vous avez vue juste » D'un mouvement rapide je retira la poussière de sur le tissus fin qui composait le bas de ma robe et replaça une mèche de cheveux. «Pardonnez ma présence en ses lieux, mais c'est l'endroit qui m'a été indiquer afin d'attendre mon père» Je parole... Encore... Mais faiblement afin que ma voix ne porte pas dans l'echos de lieu. Il était grand, plutôt grand et c'est cette taille qui m'intimidait, je devais lever la tête en direciton du ciel pour l'observer. Son regard n'avait rien de connu, la couleur de ses yeux étaient sublime et le soleil reflétait dans ses cheveux lui donnant l'impression qu'ils étaient blanc.

    Je l'observais doucement, sans la moindre crainte, mais plus je l'observais et plus mon sourire disparue une instant. Une petite voix dans mon esprit me disait, que le hasard n'avait certes pas de nom, mais si on pouvait lui en donner un, il porterait le nom de mon père. Les vêtements de l'homme dévoilait qu'il n'était probablement pas un servant des lieux, sa noblesse de parole également. «Il.. dite moi qu'il est encore en réunion» Dis-je avec un petit soupire dans la voix. Il devait encore être réunion, il ne m'avait tout de même pas emporter simplement pour me laisser marcher le chemin du retour, pourquoi m'avoir demander de me faire belle et de mettre une robe...


    Vous pouvez le dire, mon père est un vrai connard, mais rien n'est fait pour rien, je devais simplement comprendre le déplacement de ses pions sur le jeu d'échec afin de prévoir son prochain coup. Mais je ne suis pas très doué et malheureusement j'étais bien loin d'être en position de force dans cette histoire.

    Mon regard ne quittait pas le visage de l'homme et je redoutais la réponse, je redoutais qu'il se présente, j'espèrais silencieusement qu'il était un messagé envoyé pour me conduir à mon père qui m'attendait près de la porte, que j'avais simplement eut le droit de venir ici pour profiter du jardin, si beau jardin!

    La détresse du moment pouvait presque ce lire dans mon regard, un détresse mélanger de colère par l'idée d'une joie brisée. Et même si j'étais en colère contre lui, je ne pouvais rien faire, sauf avance un pion sur mon coter de la table d'échec.
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  • Sam 4 Jan - 1:31
    Première confrontation
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    Son regard observateur glissa sur la silhouette assise devant lui, ses yeux scrutant chaque détail de son visage, de sa robe, chevelure et expressions, comme s’il tentait de repérer l’anguille sous la roche. Grand bien leur fasse à tous d’eux ; il ne détecta pas la moindre menace. Du moins, aucune qui ne soit évidente. Inquisiteur jusqu’aux bouts des ongles, Elias laissa couler son attention jusqu’au bas légèrement élimé et sale de sa tenue, jugeant que malgré la beauté du tissus, l’accoutrement avait certainement connue plusieurs petites aventures de la sorte.

    « Votre père est parti. » annonça-t-il sans détour, délivrant la nouvelle d’une franchise presque cruelle. Ses iris remontèrent pour se darder dans le regard azuré de la jeune femme oubliée. « Notre réunion s’est terminée il y a un moment. Semble-t-il que Monsieur Landark ait oublié de ramener avec lui un précieux colis. » Le terme pouvait évidemment laisser supposer plusieurs choses derrière l’écrin amusé de la moquerie. Elias prit une seconde pour lever les yeux sur la position de l’astre diurne avant de porter de nouveau son attention sur son invitée surprise. « Mais est-ce vraiment un oubli ? »

    Sur les traits délicats de Kamélia, il y lu sans peine une détresse avec la colère en épousailles, et il eut un brin de compassion à son égard sans pour autant le partager. Les femmes avaient toujours eu un certain rôle en politique et ce malgré la parité de leur civilisation, et Elias remerciait trop peu souvent la bonne fortune de l’avoir fait naître homme. Les plus ravissantes créatures étaient trop couramment utilisées à tort et à travers dans des desseins malsains et insidieux, et le Sénateur regrettait presque son hypothèse naissante au sujet de la petite Landark.

    « Marchez avec moi. » ordonna-t-il plus qu’il ne proposât, pivotant déjà pour s’avancer dans l’allée voisine. Grâce aux haies épaisses et élevées, le son de la ville par-delà les clôtures de la demeure était agréablement étouffé, laissant l’endroit bercé par un agréable amalgame de chants d’oiseaux et de bourdonnements d’abeilles pollinisant les nombreuses fleurs de couleurs claires. Pas de rouge, pas de violet, et certainement pas de jaune. L’endroit en entier semblait avoir été architecturé pour ne contenir que des teintes de bleu et de blanc.

    D’ailleurs, Elias stoppa sa marche sous l’ombre d’un imposant magnolia denudata fleuri. À l’abri du soleil grâce aux branches bien garnies se trouvait une table de jardin accompagnée de deux chaises se faisant face. D’un geste élégant du bras, le noble indiqua le meuble à Kamélia afin qu’elle y prenne place. Lorsqu’il fut posé à son tour, lissant précautionneusement les plis de son veston immaculé, il s’adossa, l’air presque désinvolte.

    « Votre père vous oublie-t-il souvent ainsi, mademoiselle Landark ? Est-ce chose commune dans votre famille d’abandonner ses enfants comme des chats errants chez plus fortuné dans l’espoir incertain qu’on s’en préoccupe ? » Son ton restait égal, voire neutre, sans malice, mais teinté d’une suspicion peu à peu grandissante. « J’ai ma petite idée d’un tel étourdissement de sa part, mais d’abord… » Il pencha lentement la tête sur le côté, la dévisageant comme s’il désirait lire jusque dans le fond de ses prunelles bleutées. « Je suis curieux de connaître votre propre idée sur le sujet. Pourquoi croyez-vous être toujours ici, mademoiselle Landark ? Qu’avait en tête votre père ? » Son géniteur était peut-être drapé d’une fière arrogance, mais il ne l’aurait pas estimé stupide pour autant. « Rassurez-vous, il n’y a pas de mauvaise réponse… »

    Seulement de mauvais joueurs.

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  • Sam 4 Jan - 2:15
    Est-ce que j’étais surprise, une partie de moi oui, une partie de moi était triste de voir que mon père avait pris la direction de la maison, en calèche, je vous rappelle, sans moi. J’allais donc devoir marcher je dirais entre 2 jours si je suis rapide et 3 si je suis lâche. Je le détestais de plus en plus, et la haine qui était dans mon regard semblait très visible pour l’homme qui se tenait devant moi.

    Mon coeur était de plus en plus comprimé dans ma poitrine, les idées dansaient les unes après les autres dans mon esprit et je devais me faire violence pour ne pas hurler de rage. Ou simplement pour ne pas sombré dans la tristesse du moment et m’effondrer en larme. Un drôle de mélange d’émotion venait de naitre dans mon coeur.

    J’écoutais les paroles de l’homme devant moi avec un petit sourire en coin, je pouvais bien imager que la situation présente devait être hilarante de son point de vue. Car je ne pouvais lire aucune pitié dans son regard, en fais aucune émotion n’était visible dans la couleur sanglante de ses yeux. Je voulu répondre quelque chose me je glissai simplement une main dans mes cheveux afin de venir glisser mes doigts sur ma nuque pour garder le contrôle de mes paroles et me rappeler que je représentais en tout temps les Landark. Je devais rester polie, courtoise et faire fi des paroles qu’il me lançait agilement, mais le fais de me comparer à un colis, un objet immobile me fit naitre une rancoeur. Il ressemblait un peu trop à mon frère sur ses paroles et je du retenir ma main qui voulait lui en mettre une bonne sur la joue. Toutefois, sa demande de le suivre me fit changer d’idée.

    «Je vous suis avec plaisir» Dis-je un petit sourire sur les lèvres, suivant alors l’homme qui avait un dos plutôt large, ses épaules semblaient solides et je secouai doucement la tête. Ce n’était pas le temps de profiter du moment, je devais trouver une solution pour retourner chez moi et une motivation pour les 2 jours de marches qui allait m’attendre.

    J’observais désormais le jardin, la végétation était merveilleuse, les couleurs sélectionnés avec soin semblaient souligner les armoiries de la famille, du moins c’est ce que je pensais car je n’avais pas pris le temps de regarder vraiment…. Ne me lancer pas de pierre, disons que lorsque je panique je ne prends pas le temps de regarder. Mais je dois me faire violence, je dois prendre sur moi, je suis une Landark et je dois me sortir de cette situation….
    La marche fut courte, s’arrêtant sous un arbre d’une beauté à couper le souffle, mon regard se perdit sur les fleurs, un nouveau sourire vu le jour sur mes lèvres et je pris place sur la chaise, le remerciant d’un mouvement de tête et d’une merci soufflé dans un murmure.

    J’observais toujours les lieux, m’assurant qu’on était vraiment seul, puis sa question me fit tourner la tête dans sa direction, plongeant de nouveau mon regard dans ses yeux. Nous étions désormais assit, il était donc plus facile pour moi de le regarder. J’écoutais chaque parole avec un petit sourire, ne voulant l’interrompe dans ses questionnements. «Et bien, je ne vous cacherais pas que c’est la première fois que mon père me laisse aussi loin. Vous comprendrez que dans ma famille, on mérite nos avantages et on subit nos échecs» j’eu un petit rire en détournant le regard en direction des branches, l’odeur des fleurs inondait l’air ambiante et je devais faire attention à chaque paroles, chaque mots pour ne pas mettre mon père dans l’embarrât. «Donc, j’imagine que de marcher jusqu’à la maison est pour moi le résultat d’un échec» Et je savais clairement lequel, mais il me le faisait payé grandement depuis un moment.

    Mais… Cela ne pouvait être la seule raison. Je replongeai doucement mon regard dans les yeux de l’homme qui se trouvait devant moi, celui qui avait tenu mon père en entretient, car il avait dit au tout début que ‘’leur’’ réunion avait pris fin, donc c’était lui le personnage important de ce lieu. «Pour ce que mon père a en tête..» dis-je glissant le dessus de ma main droite sous mon menton afin de prendre appuis, laissant mon autre main sur la table, je semblais calme en apparence, mais mon coeur tremblait «Je l’ignore, mais chaque action est dans un but précis, j’imagine que ma présence va en conséquence de votre discussion, car il m’a simplement dit de ne parler à personne et d’attendre dans un coin » Je venais clairement de lui faire comprendre, que je n’avais pas écouter les consignes de mon père, mais je voulais être franche avec lui, un morceau de vérité sur la table en guise de bonne foi.
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  • Sam 4 Jan - 5:08
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    Kamélia Landark



    Elias plissa légèrement les yeux d’intérêt lorsqu’elle mentionna le mérite que tous et chacun devait acquérir. « Je n’argumenterai pas là-dessus. » se contenta-t-il de commenter sur le sujet. La femme devant lui semblait être le sujet de bien des échecs, à l’entendre parler. Souffrait-elle de ses propres méfaits, ou bien était-elle simplement victime d’un père à la discipline inégale ? « Vous ne semblez pas vous tenir vous-même en haute estime, je me trompe ? » La République était un monde d’apparence agréable et laissait rêver les nouveaux venus, mais ce qui se déroulait parfois derrière le rideau de la liberté pouvait en faire hurler plus d’un…ou plus d’une, dans le cas présent.

    « Je ne crois pas aux hasards, mademoiselle Landark. Encore moins au destin. » D’un geste fluide de la main, il balaya distraitement quelques pétales d’un blanc pur hors de la surface de la table. « Je crois que votre père sait exactement ce qu’il fait. » Il prit un nouveau moment pour l’observer dans son ensemble, la couleur délicate de sa robe, sa chevelure peignée avec un soin tout harmonieux. C’était une belle jeune femme, n’importe quel individu de bon goût pouvait l’admettre, et Elias n’était lui-même jamais totalement insensible aux charmes du beau sexe – ou bien même du sexe fort. – mais les habitudes étant ce qu’elles étaient, il se méfiait toujours des plus belles fleurs. Lorsqu’il ramena ses yeux sanguins sur elle, son air paisible s’était quelque peu refermé derrière l’expression sévère d’un politicien.

    « Je crois que votre père avait pour intention très précise que vous vous retrouviez dans mes pattes. Pourquoi vous avoir amenée avec lui si ce n’était que pour vous abandonner ici par la suite, mh ? » Du coin de l’œil, il repéra, Jasper à demi caché derrière un saule, et les coins de ses lèvres pâles se tirèrent légèrement vers le bas, rare expression négative qu’il se permit d’afficher aujourd’hui. Utile, vif, obéissant, le majordome avait cependant mauvaise tendance à fouiner – à bons desseins – autour du Sénateur. Un élan protecteur souvent malvenu, jugeait ce dernier.

    Ses yeux retrouvèrent Kamélia, ignorant la présence plus ou moins lointaine de son valet, et il se pencha légèrement vers l’avant, comme s’il désirait lui parler en confidence. « Je crois que vous êtes supposée tenter de me charmer, maintenant ? » avoua-t-il, mi-figue mi-raisin en haussant légèrement les sourcils. Il la toisa un moment pour noter sa réaction, désireux de repérer la surprise, car nettement, elle était ignare des projets insidieux d’un paternel probablement tout aussi manipulateur qu’il pouvait l’être lui-même.

    Il battit des paupières deux fois avant de se redresser, son dos de nouveau contre le dossier de sa chaise. « Vous ne seriez pas le premier cadeau empoisonné que l’on m’offre, mademoiselle Landark. Vous ne serez sans doute pas le dernier, également. » Il leva un index, à la fois pour couper court à une éventuelle réplique et pour donner la leçon. « Je ne crois pas que ce rôle vous intéresse, cependant. Je peux aisément voir que les actions de votre père vous horripilent, les paternels exigeants ont mauvaises tendances à ensevelir les désirs de leurs progénitures sous les cendres de leur égo démesuré. Je… » Il se tut d’un coup sec, tournant sa tête pour découvrir un Jasper mal caché derrière le buisson le plus près. « Puis-je t’aider ? » demanda Elias au majordome, donnant l’étrange mais coquace image que les rôles s’inversaient malgré le sarcasme dans sa voix.

    Le jeune majordome s’empourpra violement avant de lancer un regard à Kamélia, puis vers le maître des lieux. « Je…heu… Thé, monsieur ? Limonade ? » Elias le dévisagea durant une éternité de plusieurs secondes, son énervement bien caché derrière une paire de lèvres légèrement pincées. « Thé. » Le Sénateur tourna la tête vers Kamélia, la désignant de la main. « Limonade, mademoiselle Landark ? »

    Qu’importait la réponse, Jasper s’éclipsa aussi peu subtilement qu’il s’était rapproché. Lorsqu’il fut enfin hors de vue, Elias ferma les yeux pour se rasséréner un court instant. « Navré pour l’interruption… Comme je le disais, vous semblez avoir votre propres envies. Vous êtes adulte, du moins d’apparence, pourquoi ne quittez-vous pas l’ombre de votre paternel ? Êtes-vous docile au point de vous écraser devant chaque coup dur qu’il vous porte ? » Il s’immisçait toujours ainsi dans la vie privée des gens, décortiquant, découpant, étudiant, récoltant les faiblesses et les points forts pour les collectionner précieusement en mémoire. « Ne soyez pas timide, dites-moi ce qui vous passe par la tête lorsque je vous demande : Que voulez-vous faire de votre vie, mademoiselle Landark ? »

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  • Sam 4 Jan - 16:28
    Écarlate, plus je regarde l’iris de cet homme, homme que j’ignore encore le nom. Plus je sens la présence
    d’une menace émaner de lui. Il est noble, il a l’argent, le pouvoir et probablement bien plus que mon
    père. Moi, autre que le nom je n’ai rien, mais je souhaite que cela change, j’aimerais être comme lui,
    avoir de l’influence dans ce monde et je compte bien y arriver.

    L’amalgame d’émotions qui tournait dans mon cœur semblait doucement laisser place à un calme, un
    calme inspiré par le jeu qui semblait s’installer entre nous. Vous ne pouvez pas le voir, mais il tient
    plusieurs carte entre ses mains, des cartes importantes que je dois récupérer, que je dois prendre en
    suivant ses règles, règles qui doucement glisses de ses lèvres plus qu’il parle, plus qui pose des questions.

    plus je comprends les termes de notre jeu. Mon père était celui qui a placé les pions, pions que je suis.
    Je me voile souvent le visage, je préfère voir le bon coter des gens, mais il avait raison, le fait que mon
    père me laisse derrière lui, était certainement un avancement de pion de sa part. Je n’avais pas le droit
    de parler à personne, il devait s’en douter que je n’allais pas suivre une simple consigne surtout si le
    maitre des lieux allait lui-même venir me confronté dans le jardin. J’écoutais les paroles, chaque son de
    sa voix, il parlait beaucoup sur cela il avait un point commun avec mon plus jeune frère, ce qui fit naitre
    un petit sourire sur le coin de mes lèvres.

    Mes ses paroles tournaient dans mon esprit, il avait raison et je pense que c’est cela qui créait dans mon
    cœur une colère mitigé. J’aimerais être la personne qui bouge des pions mais je doutais d’être capable
    de manipuler les gens à ma guise.

    Soudain il s’approcha du centre de la table, mon regard ne quittait pas le moindre de ses mouvements et
    les paroles créant de nouveau en moi une surprise, mais surprise suivit d’un petit rire ne coin. Moi devoir
    le charmer, c’était probablement la raison de ma venue, la raison de ma présente seule dans ce jardin,
    mon père m’avait fait en offrande au loup et j’avais bien l’intention de lui rendre la tâche impossible.
    L’alliance semblait importante pour mon père mais j’avais bien l’intention de lui raser l’herbe sous les
    pieds. Je gardai le silence, laissant la scène prendre vie. Son valet venait pointer son nez ce qui sembla
    déplaire au démon assit en face de moi. Toutefois mes yeux ne quittèrent pas le visage de mon hôte,
    n’accordant aucun regard pour le nouveau personnage qui venait d’entrée dans l’histoire. Pesant les
    lourdes paroles un mot à a fois, prenant le temps d’analyser chaque propos et de mettre de l’ordre dans
    mes pensées. De toute façon, le monologue de l’homme semblait ne pas vouloir prendre fin, il leva
    même le doigt afin de me faire signe qu’il ne voulait pas que je parle et que j’écoute, chose que je fis,
    chose que j’avais l’habitude de faire, mais mes lèvres affichaient un sourire amusés par la situation
    malgré mon cœur qui battait rapidement.

    Le valet demanda alors à son maitre s’il voulait boire, les choix étaient limité et mon regard soutenait les
    yeux rouges de l’homme devant moi «Je prendrais une coupe de vin, prenez la première bouteille, pas la
    plus cher je ne voudrais pas profiter de votre noblesse»
    Dis-je doucement, il avait mentionné plutôt que
    mon père m’avait laissé chez plus fortuné, je ne voulais pas lui donner raison. Et de plus, je n’étais pas
    d’humeur à prendre le thé, qui selon se prenait avec des gens qui appréciait et une limonade était le
    breuvage préférer des jeunes filles de bonne famille et en ce moment je ne voulais pas avoir l’étiquette
    de ce rôle prétentieux. «Ce que je veux faire de ma vie »un petit rire vie de nouveau le jour sur mes
    lèvres et je pris appui sur la table, les coudes bien encrée, les mains glissant doucement dans mes
    cheveux afin de retirer quelques pétales des fleurs qui venait de tomber délicatement sur ma chevelure.
    «Contrairement à ce que vous pensez, je ne m’écrase pas, comme vous dite. Il y a un temps pour agir et
    j’attends simplement le bon moment. La patience est quelque chose d’important et si je dois prendre
    des coups de la part de mon père et bien je prendrais des coups, mais cela ne signifie pas que je reste
    docile et que j’attends que le temps passe»
    Je marquai une pose, car le valet avait rapidement fait son
    œuvre, ma fois il avait peut-être des dons de téléportation mais il arriva avec les breuvages et déposa
    devant moi une coupe de vin rouge, rouge comme les yeux de son maitre.

    Je repris doucement «L’une des principales lacune de mon père, c’est de penser que de le fait d’être
    intimidant rend sa famille à sa botte, il n’a donc aucune peur d’avoir de la révolte dans ses rejetons. »

    Mes doigts glissèrent délicatement autour de la coupe de vin et mon nez sentie doucement les notes du
    liquide que je porta doucement à mes lèvres avant de déposé la coupe délicatement sur la table et de
    m’avancer pour l’observer de nouveau «Donc, vous pensez comme mon père que je suis ici pour vous
    charmez afin que ce qu’il vous à demander, probablement une alliance, soit accepté plus facilement, le
    pourquoi il ne voulait pas que je parle »
    Un sourire flottait sur mes lèvres, mais mon cœur se débattait
    terriblement. Je devais faire attention, car si son idée d’alliance était déjà approuver dans son esprit et
    que je dévoilais mes cartes trop rapidement j’allais probablement me faire traiter de traitresse envers les
    Landark, si je voulais faire pencher l’alliance vers mon coter et non vers mon père, je devais jouer mes
    cartes avec patience.
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  • Sam 4 Jan - 18:18
    Première confrontation
    Kamélia Landark



    Exiger du vin plutôt que l’un des choix proposés aurait pu faire sourciller le commun des hôtes, mais Elias trouva dans ce soupçon de rébellion un plaisir inavoué. Un léger sourire ourla ses lèvres avant qu’il ne devienne totalement attentif aux propos débités par la cadette des Landark. Il ne l’interrompit pas une seule fois, se contentant de se frayer un chemin entre chaque silence pensif pour approuver ce qu’elle disait. « Patience est effectivement mère de toutes les vertus, mademoiselle. » Jamais l’homme ne s’obstinerait sur ce détail, car tout venait à point à qui savait attendre.

    Entre temps, Jasper réapparut pour disposer sur la table ce qu’il tenait bien en équilibre sur un plateau d’argent. Il déposa la coupe remplie d’un liquide à la robe d’un rouge somptueux devant la blondinette, ainsi que la bouteille au cas où elle désirerait se resservir, et s’occupa ensuite de son maître, glissant devant lui la tasse où fumait un thé parfumé de jasmin. Un simple regard vers son employeur pour s’enquérir d’éventuels désirs supplémentaires suffit seulement à lui faire tourner les talons, le Sénateur visiblement satisfait de la commande.

    « Je vois… » L’homme tendit la main pour saisir une petite pince et glisser un morceau de sucre dans son thé avant de remuer la boisson à l’aide d’une cuiller argentée.  « Si, de toutes évidences, vous n’êtes pas en harmonie avec son plan, c’est que vous avez autre chose en tête, n’est-ce pas ? » Il porta la tasse à ses lèvres traversées d’une cicatrice blanchâtre, les pinça sous la chaleur presque magmatique du liquide en fronçant les sourcils, puis reposa la tasse prestement, préférant attendre. « J’ai trouvé cavalier de la part de votre père de se présenter ici avec l’assurance que je l’aiderai dans ses démarches. Soyons honnêtes, votre famille admire la mienne alors que nous tolérons la vôtre. » Il éleva ses mains, paumes vers le haut, afin de mimer une balance devant lui, la gauche bien plus basse que sa jumelle. « Les avantages apportés d’un côté pour l’autre sont nettement déséquilibrés, n’êtes-vous pas d’accord ? » Il rabaissa ses mains gantées de blanc contre la table et releva légèrement le menton pour une nouvelle étude de la jeune femme, le regard circonspect.

    « Votre discours me laisse supposer que votre allégeance envers votre propre famille ne tient qu’à un fil, et que la moindre perche tendue vous permettrait de vous émanciper d’un paternel désobligeant. Encore une fois, il n’y a pas de mauvaise réponse, mademoiselle Landark. Tout ce qui s’avoue dans ce jardin peut rester entre nous impunément. » Il vint profiter d’une véritable gorgée de son thé, finalement satisfait de sa température, et équilibra les saveurs avec un nuage de lait avant d’en tester le goût à nouveau. « Mh. »

    La tasse émit un petit cliquetis lorsque la porcelaine heurta la soucoupe en douceur et Elias releva ses mires écarlates sur la petite femme. « Je n’aime pas m’attarder dans d’interminables détours, alors je vais vous poser la même question qu’à votre père. Que pouvez-vous m’apporter que je ne possède pas déjà ? » Les Goldheart avait un certain monopole sur les gros projets immobiliers et, en conséquence, une fortune non négligeable. L’on pouvait rajouter à cela la renommée d’un nom bien connu, admiré pour certain, méprisé par d’autres, crains parfois par ceux qui se mettait un Goldheart à dos. « Peut-être vous en sortirez-vous mieux que lui dans vos réponses, mademoiselle. » En effet, il n’avait pas été largement convaincu par les arguments du chef de famille, et malgré l’insistance de ce dernier, Elias avait préféré ne rien promettre et remettre ultérieurement une ultime décision concernant son côté de la famille. Car bien sûr, l’homme aux cheveux clairs ne contrôlait pas les Goldheart en entier mais pouvait jouir du fait d’être le fils unique de l’une de ses branches.

    « Et en retour, que voudriez-vous que je fasse pour vous, Kamélia ? » Il prononça son prénom avec une familiarité presque arrogante, ne s’embourbant pas de sa permission pour s’adresser à elle ainsi. « Je sais ce que désire votre père… mais vous ? » Il laissa la question en suspens, ses lèvres figées dans la dernière syllabe, formant un petit O avec sa bouche, un sourcil bien arqué. Il voyait rarement les dissensions au sein des nobilités mineures, et la possibilité d’être au premier rang de la discorde Landark l’amusait jusqu’à une certaine limite.

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    Kamélia Landark
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  • Sam 4 Jan - 20:35
    Le vin était charnue, quelques notes fruités accompagnait bien sa robe truilé. Il était légèrement supérieur au vin que j'avais eu la chance de prendre dans la cuisine du domaine, ce qui malgré les circonstances présente, faisait grandement ma journée. Il y a très peu de temps que j'avais réalisé ma place dans la famille, une place qui n'avait lieu d'être. Je n'étais rien et encore une fois mon père venait de me le démontrer. Une petite partie de moi espérait encore en silence qu'il réalise mon importance, mais personne ne voyait encore, personne ne voyait encore l'importance que je pouvais avoir. Peut-être est-ce moi qui fantasmait sur un rôle dans cette histoire, un rôle d'important dans ce monde, mais pour le moment ma vie n'avait aucune impacte, si je mourrais a cet instant, personne ne pleurait ma disparution et le monde continuerait son cycle.

    Je voulais avoir un impacte autour de moi, je voulais que lorsque j'entre dans une pièce mon nom se glisse sur les lèvres des gens, qu'on évite mon regard et qu'on admire ma présence. C'est un but complètement égoiste, mais vous devez comprendre que je suis dans le noir, dans les ténèbres depuis si longtemps, que je ne peux plus supporter cette solitude.

    J'écoutais doucement les paroles de mon hôte, portant de nouveau la coupe a mes lèvres, je profitais calmement du liquide servie a la bonne température, mon regard ne quittait pas chaque geste et chaque action de l'interlocuteur, la table du jardin était devenu un centre de jeu, tel une partie d'échec qui se jouait a trois, car mon père qui n'était pas présent avait déjà bouger ces pions, lui qui avait fait de moi l'un d'entre eu, je devais lui démontrer que je n'étais pas qu'un pion sacrificiel, non que j'étais une reine qui était libre de bouger a sa guise sur les cases de la vie. «Les méthodes de mon père sont brutale parfois et le fais de s'inviter chez vous n'était que provocation dans le but de vous ébranler» dis-je a réponse a ses propos avat de prendre de nouveau une gorgée de mon vin, puis délicatement je déposa cette dernière rendu a moitier pleine, avancant doucement sur la table pour venir plonger mon regard dans le sien, son thé semblait encore chaud, mais ce dernier en pris doucement une gorgée et un petit sourire nacquis sur mes lèvres.

    Étrangement, je trouvais cette échange agréable malgrer mon cœur qui battait toujours rapidement. En fait, je n'avais pas peur de lui, j'avais peur qu'il soit déjà l'allier de mon paternel et que je me plante solidement un couteau dans le dos en dévoilant mes cartes devant lui. Au moins j'avais la chance de connaître mon père dans les moindes détailes ces métodes n'avaient plus de surprise pour moi et ce n'était pas sa première tentative d'alliance avec une famille noble, cette fois juste il m'avait inclus sur le jeu. Un moyen encore de me punir mon échec d'une mission passé, il espérait de même que je tourne l'alliance difficle dans son avantage, avantage que je voulais lui prendre. «J'imagine que mon père vous a offert de faire le ménage, si des gens devaient a disparaître, il vous a probablement offert de s'en occuper, en plus de vous donnez des informations aux besoins sur des gens en particulier. Mais comprenez il offre cela a chaque famille qu'il souhaite prendre alliance» Mes doigts glissèrent un moment sur la coupe de vin suivant une petite perle du liquide retombant a l'intérieur. «Ce n'est pas lui qui travail pour les informations, mais moi. Il me serait facile de décider qui a la priorité sur les informations » Je marqua un nouveau silence je devais faire attention a mes paroles, car il savait clairement, du moins je me doutais qu'il savait que je voulais renverser ma famille. «Les Landark on un grand résaut d'informateur, plusieurs personnes y travaille, nous ne somme pas noble de sang mais nous ne somme pas a plaindre pour nos fiances. Toutefois, laisser ce pouvoir entre les mains d'un homme avec une si petite vision serait très dommage, donc vous voulez que je sois directe monsieur, je veux que vous m'aidez a prendre le contrôle de la famille»

    Le vent soufflait légèrement créant un mouvement dans mes cheveux, portant des pétales autour de nous, ma main pris doucement l'une de mes mèches blondes pour venir la cacher derrière mon oreille, mon regard toujours dans le sien «En échange, dite vous que les Landark seront tout a vous, ne souhaitez vous pas avoir des guerrier de l'ombre a votre bottes?» Les paroles étaient tombés je ne pouvais plus revenir en arrière, je lui offrais la famille Landark en échange de son aide, j'allais avoir besoin d'allier puissant et quelque chose me disait qu'il en était un. Le laisser a mon père n'était pas une solution. Je repris doucement ma coupe de vin et la termina, avant de la glisser au centre de la table, signe que j'en avais terminé, j'attendais sa réaction observant son visage.
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  • Mer 8 Jan - 16:02
    Première confrontation
    Kamélia


    Cette fille avait de l’ambition, il n’aurait su le nier. Cependant, dans toute sa glorieuse jeunesse, Kamélia semblait vouloir voler trop près du Soleil, quitte à s’en bruler les ailes. Le Sénateur l’écouta patiemment, ses doigts de la main gauche pianotant distraitement contre la table élégante alors qu’il pesait chaque propos de la jeune femme. Plus elle parlait, plus il découvrait le bourbier dans lequel elle s’enfonçait, et plus elle mettait à jour des points qui faisait reculer Elias sur son hypothétique décision de faire affaire avec son paternel.

    « Votre père m’a promis bien des choses. » trancha-t-il en balayant l’air d’un mouvement du poignet. « En politique, la majorité des coups de poignards se font métaphoriquement, vous savez. » Il eut une pensée pour sa tante, la chassa, puis secoua légèrement la tête. « Je ne suis pas suffisamment avachi au sol pour vouloir me reposer sur des méthodes si…extrêmes. Je crois d’ailleurs l’avoir fait comprendre à votre père. Quant au service d’informations… »

    Il fit une pause, juste suffisamment longue pour reprendre une gorgée de son thé et en savourer les arômes. Lorsqu’il reposa la tasse, son expression faciale laissa apparaître un certain scepticisme confus. « Vous êtes maladroite en termes de négociations. » dit-il enfin, sans pincettes aucune. « Pourquoi voudrais-je faire affaire avec quelqu’un pour qui je ne suis pas la priorité ? Si votre père vend des informations à d’autres familles, comme vous semblez le présumer, rien ne me garantie qu’il ne vendra pas les miennes en retour. Ah, l’appât du gain… » Il leva ses mires rougeoyantes vers le soleil qui peinait toujours à chauffer le jardin, puis repoussa d’un doigt la soucoupe à thé presque vide.

    « Vous êtes désespérée à prendre le contrôle de votre vie, n’est-ce pas ? Certainement, j’ose croire que vous avez un plan pour arriver à vos fins, oui ? Comment comptez-vous vous arroger le droit de diriger votre famille ? » Toutes machinations se devaient d’être orchestrées avec soin, et si Kamélia se jetait tête première dans la confrontation contre son paternel, elle y perdrait plus que sa fierté. Il pouvait effectivement l’aider, mais le ferait-il ? « J’ai besoin de plus que d’un joli minois pour mettre à risque mes intérêts pour les vôtres, vous comprendrez. » Il la scruta une énième fois, plus critique qu’auparavant. Il avait l’ascendant sur elle, par son titre, par son sang, par ses moyens, et il aurait pu simplement la faire raccompagner chez elle pour en finir avec cette histoire, mais il n’en fit rien. Certainement, elle saurait être utile quelque part, un jour ou l’autre. « Je vais vous mettre au défi, Kamélia. Voyez ça comme un test de votre bonne volonté, mh ? »

    Il écarta légèrement les mains, comme s’il affichait la scène. « Je veux que vous me rapportiez quelque chose d’utile sur l’un des membres de l’une des Grandes Familles. Un objet précieux, une information sensible, ce qui vous plaira, tant que cela m’est utile. Vous pouvez prendre le temps qu'il vous faut. Un jour, une semaine, un mois, peu m'importe. Si vous me montrez que vous avez suffisamment de talents pour satisfaire ma curiosité, je m’assurerai que vous disposiez de mon soutien dans vos démarches familiales. »[/b]

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