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    La Perfectionniste
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    qui suis-je ?:
    https://www.rp-cendres.com/t3979-la-perfectionniste-lumiere-immemoriale-terminee#37807https://www.rp-cendres.com/t4471-la-perfectionniste-chronologie#42401
  • Mar 7 Jan - 17:10
    Plume à la main, la Perfectionniste observait les rayons du soleil couchant colorer le sol de son bureau. Les belles journées d’hiver comme celles-ci lui plaisaient particulièrement : son jardin immaculé, derrière les vitres, offrait une vision paisible de la province de Liberty tandis que le ciel se teintait des douces nuances du crépuscule naissant. Ses paupières se faisaient particulièrement lourdes, elle qui travaillait sans relâche depuis des mois, elle qui volait à Courage deux à trois fois par mois, elle qui ne prenait jamais, au grand jamais, de repos sur ses terres des îles paradisiaques.

    La Pléiade chassa la fatigue qui collait à ses paupières en frottant ses yeux épuisés. Elle souffla, posa sa plume, tenta de se relire, échoua car elle voyait flou, et partit dans un long grognement frustré. Son esprit lui envoya malgré elle des images de sa petite maisonnée sur l’Île Jardin – ses cerisiers en fleurs, ses cascades d’eau cristalline, et sa plage privée accessible grâce au petit sentier de cailloux blancs qu’elle avait aménagé… Elle n’arrivait plus à garder les yeux ouverts… Elle entendit la rivière couler, juste à coté d’elle, et se pencha pour sentir le contact frais du liquide sur ses doigts… Soit. Elle fermerait les yeux seulement quelques secondes, le temps de profiter de cette sensation si agréable…

    L’ange ne se rendit pas compte qu’elle s’endormait sur son fauteuil de cuir, sa tête tombant progressivement sur le côté de son dossier. Sa respiration se fit plus lente et son corps se relâcha. La voilà qui rêvait maintenant…


    Les mains jointes avec ferveur, je prie sur le petit autel de marbre blanc devenu lisse par les innombrables passages des croyants. Les bougies de miel éclairent le Temple plongé dans une nuit sans étoiles – seule la Lune est visible à travers les grands vitraux à l’éclat terni par le temps. Je ne sais plus depuis quand je suis là, depuis quand je pleure ma solitude, et pourquoi personne ne vient plus me rendre visite en ces lieux. Je me sens vide ; asséchée ; d’une tranquille mélancolie, presque déconcertante ; alors que je sais qu’une catastrophe arrive. Elle est là.

    Je tourne la tête vers l’astre nocturne. Ses faibles rayons percent difficilement la surface polie des fenêtres, et bientôt, je vois des feux s’allumer au loin, repeuplant le monde d’une lumière… mauvaise et destructrice. J’observe sans un mot les arbres s’embraser, les maisons s’écrouler, comme soufflées par la tempête ; des jets de feu et des projectiles enténébrés s’écrasent sur la ville, provocant des ondes de choc poussiéreuses qui atteignent bientôt le sanctuaire, faisant trembler ses fondations. Les flammes des bougies vacillent – mais ici, tout est immobile ; tout est déjà mort ; nous sommes en sécurité. Tant que la porte reste fermée. Tant que nous restons dans le silence des ombres, loin des vivants, loin des mortels.

    Je sens le froid s’immiscer en moi. Je baisse les yeux et me relève : ma robe est trempée. Le sol de l’église est inondé. L’eau clapote doucement, brisant le mutisme que je m’efforçais de maintenir dans mon refuge sacré, ce qui m’assourdis, et je vacille, bougie presque éteinte, et je trébuche, lorsque je tente de protéger les délicates flammes des cierges, et l’eau monte, m’emporte dans ses vagues éternelles, jusqu’au double ventail de l’entrée, où je le remarque.

    Le galbe d’un ange, peut-être. Son ombre immense s’étire et s’étiole lorsqu’il apparaît à l’embrasure de la porte, appelant par son mouvement d’ouverture les larmes qui se sont déversées dans mon antre. Une lumière aveuglante m’empêche de discerner ses traits ; mais emportée par le flot, je m’approche malgré moi, et je vois son corps étrange, énorme, méconnaissable. J’en ai peur tout d’un coup : ce n’est pas l’un des miens.

    Je plonge alors, je fuis. Je me retrouve dans les ténèbres rassurantes de l’océan où je suis seule lumière, je nage dans mes abysses – la tiédeur rassurante de mon chagrin. Une agréable sensation de flottement m’énivre. Je vole et je danse, puis je chasse l’eau, devenant brouillard, enfin ciel nocturne ; les nuages gris cachent le cataclysme : j’aperçois seulement les étoiles qui m’illuminent de leur douce lueur. Apparaissent devant moi les ruines d’un palais de brume, fait pour que je vienne m’y reposer ; m’asseyant sur une colonne vaporeuse, j’observe le cosmos, libérée d’un poids dont je n’avais pas conscience, et du coin de l’œil – sur ma droite – je le discerne à nouveau, cet être impossible au plumage iridescent. Refoulant la peur qui ternit mon domaine céleste, je l’apostrophe d'une voix grave amplifiée par le vent :

    – On dirait que je ne peux pas te fuir, alors, viens me dire ce que tu veux !

    Message n°1




                   
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    @Simon Chognot


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    Feu P2 – Lumière P2 – Feu Divin P1 – Soins élémentaires (Feu) P2 – Vol P1 – Contrôle Mental P1 – Télépathie P1

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  • Mar 14 Jan - 5:34


    Deux voix s'élèvent, apaisantes et curieusement audibles même par-dessus les bourrasques :

    "On peut me fuir, un temps tout du moins... mais je suis probablement un peu trop... inéluctable pour que l'on m'échappe réellement."

    La silhouette éthérée, belle au point qu'on la méprenne pour celle d'un Ange, se manifeste dans l'encadrement d'une arche vaporeuse. Dénuée de trait discernable, elle semble taillée dans une toile lunaire sur laquelle dansent lueurs cosmiques ainsi qu'étoiles naissantes. Immense, elle possède des proportions chimériques, une longue queue ainsi que trois paires d'ailes qu'elle arbore dignement. Ses mystiques apparitions ont le don de faire ployer les impressionnables mortels mais sa proie n'est pas de ceux-là et c'est d'ailleurs avec audace que l'accueille aujourd'hui celle dont il a choisi de parasiter les rêves. Sa voix est grave comme le grondement de l'orage, son impétuosité est foudroyante mais c'est avec la douceur des abysses imperturbables que lui rajoute son interlocuteur :

    "Ton domaine onirique est intrigant. Il diffère de celui des Hommes."

    S'y sentant vraisemblablement invitée, la créature dépasse l'arche dans laquelle elle s'est maintenue avec une curieuse politesse. C'est lorsqu'elle foule véritablement le sol de la pièce imaginaire qu'elle prend forme, se dévoilant sous une apparence nouvelle. Aujourd'hui, le Diable a le visage d'une demoiselle à la mine rieuse, aux yeux noirs, grands comme ceux d'une chouette et dont le nez est taillé en jolie trompette. Ses cheveux bruns se mêlent à une gigantesque couronne de plumes dont les teintes et formes changent et s'adaptent au gré des pensées de leur unique observatrice. Son corps rétrécit à mesure qu'elle progresse, se figeant sur des dimensions vaguement humaines tandis que le plumage qui orne son corps cède place à une robe richement décorée qui recouvre une peau de porcelaine. En même temps qu'elle se transforme, le paysage l'accompagne et vient lui aussi revêtir des atours plaisants. Des timides notes de couleur d'abord, des formes luminescentes ensuite. L'espace, grandiose et infini, se révèle dans toute sa splendeur.

    Avec une élégance trop féline pour qu'elle puisse sembler humaine, l'étrange entité passe l'une de ses mains contre la colonne sur laquelle prend appui son hôte et révèle ainsi l'imperfection de sa métamorphose : au bout de ses doigts demeurent des extrémités charbonneuses se terminant en serres terriblement longues. Souriante, paisible et avenante, la Bête ne s'angoisse nullement à l'idée d'être éventuellement chassée de ce songe dans lequel elle n'a rien à faire et elle vient tout naturellement poser une épaule contre la pierre fantasmée, se joignant sans honte à son vis-à-vis dans l'observation du nébuleux paysage qui s'offre à elles. Un silence propice à la réflexion s'impose, quelques instants dilatés durant, puis l'étrangère relance :

    "Tu n'as pas à me craindre, tu sais ?"

    Sachant d'instant qu'une telle affirmation peut susciter une réaction contraire à celle que l'on attend, la chimère laisse un éclat de rire cristallin lui échapper puis pointe son index griffu en direction d'une masse de brouillard cosmique qui s'étend à quelques millions de mètres de là :

    "Ces nuages... ils sont tes plus jeunes angoisses. Je les vois enfler."

    Un nouveau ricanement, moins mesquin et plus taquin, se fait entendre. Pressentant que l'heure est désormais aux introductions, l'intruse penche sa tête sur le côté, en direction cette fois-ci de celle à laquelle elle rend visite, ce tout en portant délicatement une main à son torse :

    "Je suis le Rêve, très chère. L'une de ses représentations, en tout cas..."

    Le Démon jette un dernier regard enthousiaste au fantastique spectacle qui entoure le palais aux contours indéfinis, puis enchaîne :

    "Je m'intéresse à toi, à ce que tu deviens et à ce que tu offres aux Hommes. C'est la raison de ma venue."
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