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Citoyen du monde
Kamélia Landark
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La nuit était tombée depuis peu, un faible vent soufflait tranquillement entre les branches des arbres, créant un faible sifflement à peine perceptible. Je sentais mon cœur battre à tout rompe, mais je devais continuer d'avancer. Suivant un sentier imaginaire entre les branches et les arbres tombés. Je cherchais l’homme qui avait fuis des mains de mes frères, qui trop occupé avec la suite de leur mission, m’avaient donnés comme but de le suivre jusqu’à leur retours. Les traces étaient pour la plupart à peine visible dans la terre et cela devait faire quelques heures que je cherchais encore et encore.
Quelques branches semblaient avoir été brisé dans la fuite, parfois je trouvais une emprunte de terre retourné jusqu’à l’arrivé d’un ruisseau. J’étais fatiguée par cette marche difficile, moi qui avait espérer pouvoir profiter de la forêt pour m’entrainer, j’avais été obligé de participer à la traque, au moins je ne pouvais être fâché d’avoir enfin le droit de collaborer avec une mission, mais encore on me donnait le boulot le plus pénible.
Heureusement cette fois, j’avais les vêtements approprié pour la situation, vêtement sobre qui disparaissait dans les nuances de la forêt, une cape tout aussi chaude qu’utile en cette nuit fraiche.
Arrêtant ma recherche, j’observe le ruisseau qui s’écoule tranquillement. Ici le temps semble au ralentie, la forêt est plongée dans un drôle de silence, silence qui m’inquiète de plus en plus, tel une pression qui entoure mon cœur. Une étrange impression d’être observé me caresse la nuque depuis un moment, mais malgré mon effort pour découvrir la provenance de ce sentiment, je suis toujours seule dans les ténèbres de ses lieux qui n’ont rien d’accueillant. Ici vive des monstres, des bêtes et des gens qui n’ont que faire de la vie des autres, ici derrière un arbre peu se trouver un meurtrier qui fuit pour sa vie, dague en main et qui attend simplement que je tourne le dos pour me poignarder.
Je réalise soudainement, qu’une fois passé le ruisseau, je serais en terre inconnu, moi qui n’avais jamais été plus loin, moi qui ne voulais pas aller plus loin. Mais, mes yeux observaient de l’autre coter du ruisseau ou une emprunte de pied boueuse se trouvait. Il avait traversé, je n’avais donc pas le choix que tu trahir ma limite de protection mentale et d’aller de l’autre coter.
Mon cœur battait rapidement, si je ne le retrouvais pas mon père allait me faire comprendre mon erreur par la force, mais les chances de ne pas revenir de cette mission étaient de plus en plus grandes. Toutefois j’étais curieuse de voir, curieuse de voir si je pouvais être plus forte que ma peur plus forte que je ne l’étais et je traversais, l’eau s’infiltra dans mes bottes, ce qui me créa un petit frisson. Puis je poursuivie silencieusement le chemin invisible laissé par l’homme. J’ignore si c’était moi, mais l’endroit semblait de plus en plus sombre, comme si les arbres cachaient les rayons de la lune rendant la visibilité de moins en moins facile.
Peut-être que de laisser la nuit passé serait une meilleure solution, peut-être que de reprendre la recherche au premier rayon du soleil était une meilleure idée. Car après un moment, les traces semblaient avoir complètement disparue. Arrivant dans une petite clairière, j’observais le ciel qui était enfin visible. Devais-je prendre place ici à attendre ? Ce fut un bruit, qui me fit tourné le corps, évitant un coup qui venait de derrière. La chance ? Heureusement qu’elle était présente, car si je n’avais pas entendu le glissement du pied sur l’herbe humide j’aurais reçu le coup directement derrière la tête. Mon regard croisa le visage de l’homme, un homme dans la 50ene qui avait le regard meurtrier. C’était lui, la cible, mais pour le moment c’était devenue moi la proie.
D’un mouvement rapide, il fit tourner sa dague dans ma direction effleurant ma joue, je sentis la lame frôler ma peau créant un petit filet de sang sur sa trace, reculant rapidement je l’observais, il recula également avec un petit sourire. «Une fille…. Tu fais partie de quel groupe qui veut ma tête?» Dit-il un sourire amusé aux lèvres. Il était vrai que le contrat de sa tête avait été donné à plusieurs assassins, et le premier à apporter sa tête touchait la prime. Ce qui me fit frissonner de nouveau, je n’étais probablement pas de taille contre lui.
Quelques branches semblaient avoir été brisé dans la fuite, parfois je trouvais une emprunte de terre retourné jusqu’à l’arrivé d’un ruisseau. J’étais fatiguée par cette marche difficile, moi qui avait espérer pouvoir profiter de la forêt pour m’entrainer, j’avais été obligé de participer à la traque, au moins je ne pouvais être fâché d’avoir enfin le droit de collaborer avec une mission, mais encore on me donnait le boulot le plus pénible.
Heureusement cette fois, j’avais les vêtements approprié pour la situation, vêtement sobre qui disparaissait dans les nuances de la forêt, une cape tout aussi chaude qu’utile en cette nuit fraiche.
Arrêtant ma recherche, j’observe le ruisseau qui s’écoule tranquillement. Ici le temps semble au ralentie, la forêt est plongée dans un drôle de silence, silence qui m’inquiète de plus en plus, tel une pression qui entoure mon cœur. Une étrange impression d’être observé me caresse la nuque depuis un moment, mais malgré mon effort pour découvrir la provenance de ce sentiment, je suis toujours seule dans les ténèbres de ses lieux qui n’ont rien d’accueillant. Ici vive des monstres, des bêtes et des gens qui n’ont que faire de la vie des autres, ici derrière un arbre peu se trouver un meurtrier qui fuit pour sa vie, dague en main et qui attend simplement que je tourne le dos pour me poignarder.
Je réalise soudainement, qu’une fois passé le ruisseau, je serais en terre inconnu, moi qui n’avais jamais été plus loin, moi qui ne voulais pas aller plus loin. Mais, mes yeux observaient de l’autre coter du ruisseau ou une emprunte de pied boueuse se trouvait. Il avait traversé, je n’avais donc pas le choix que tu trahir ma limite de protection mentale et d’aller de l’autre coter.
Mon cœur battait rapidement, si je ne le retrouvais pas mon père allait me faire comprendre mon erreur par la force, mais les chances de ne pas revenir de cette mission étaient de plus en plus grandes. Toutefois j’étais curieuse de voir, curieuse de voir si je pouvais être plus forte que ma peur plus forte que je ne l’étais et je traversais, l’eau s’infiltra dans mes bottes, ce qui me créa un petit frisson. Puis je poursuivie silencieusement le chemin invisible laissé par l’homme. J’ignore si c’était moi, mais l’endroit semblait de plus en plus sombre, comme si les arbres cachaient les rayons de la lune rendant la visibilité de moins en moins facile.
Peut-être que de laisser la nuit passé serait une meilleure solution, peut-être que de reprendre la recherche au premier rayon du soleil était une meilleure idée. Car après un moment, les traces semblaient avoir complètement disparue. Arrivant dans une petite clairière, j’observais le ciel qui était enfin visible. Devais-je prendre place ici à attendre ? Ce fut un bruit, qui me fit tourné le corps, évitant un coup qui venait de derrière. La chance ? Heureusement qu’elle était présente, car si je n’avais pas entendu le glissement du pied sur l’herbe humide j’aurais reçu le coup directement derrière la tête. Mon regard croisa le visage de l’homme, un homme dans la 50ene qui avait le regard meurtrier. C’était lui, la cible, mais pour le moment c’était devenue moi la proie.
D’un mouvement rapide, il fit tourner sa dague dans ma direction effleurant ma joue, je sentis la lame frôler ma peau créant un petit filet de sang sur sa trace, reculant rapidement je l’observais, il recula également avec un petit sourire. «Une fille…. Tu fais partie de quel groupe qui veut ma tête?» Dit-il un sourire amusé aux lèvres. Il était vrai que le contrat de sa tête avait été donné à plusieurs assassins, et le premier à apporter sa tête touchait la prime. Ce qui me fit frissonner de nouveau, je n’étais probablement pas de taille contre lui.
Vent du Reike
Orion Yamveil
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Info personnage
Race: Lycanthrope
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyal neutre
Rang: C
Un simple Contrat
Feat. Kamélia Landark
Après son court séjour à Maël, Orion s’est installé dans la ville de Kyouji, afin de pouvoir continuer de faire tourner la forge de Cyradil, mais pas seulement. Il a également demandé à Zéphyr, son ami de toujours, s’il pouvait réintégrer les espions en tant qu’agent de l’eau, ce qui a été accepté par l’Oreille. De ce fait, le jeune homme à la crinière blanche n’est plus seulement un forgeron, mais il est également agent des services secrets opérant à l’étranger et, plus particulièrement, en République. Pratique, lorsque l’on vit à Kyouji.
Mais, ce n’est pas sa seule occupation. Il traîne également en ville le soir, afin d’écouter les dires des différents habitants, cherchant à capturer les criminels et assassins opérant dans le secteur. Et, un nom est revenu plusieurs fois à ses oreilles : Landark. Il ne sait pas grand-chose à propos de cette famille, si ce n’est qu’ils sont des assassins, tous sans la moindre exception. Enfin, c’est ce que l’on raconte.
« Landark… intéressant… »
Ce soir-là, Orion continue de déambuler dans les ruelles de la ville cosmopolite, à la recherche de quelque chose à faire pour passer cette nuit qui s’annonce bien longue. En descendant dans les souterrains, l’ancien chef de la Cellule du Vent tombe non loin d’une taverne bien connue dans le milieu de l’assassinat. Il n’y entre pas, mais se poste non loin, restant invisible, afin d’écouter ce qu’il s’y passe. C’est à ce moment précis qu’il entend de nouveau parler des Landark et, d’autres noms également, qu’il ne reconnaît pas, pour le coup. Tous seraient apparemment à la recherche d’un homme dont il n’a pas entendu le nom. Tout ce qu’il a compris, c’est que la prime sur sa tête est élevée. Et, il serait…
« … la Forêt, entre le Reike et la République ? Pourquoi pas. Je vais peut-être avoir l’occasion de croiser les frères Landark. »
Mais alors, pourquoi voulait-il tant voir ces hommes ? Il se disait qu’une famille telle que la leur avait certainement bon nombre d’informations que lui-même n’avait pas sur la République. Une aubaine pour son nouveau travail. Ils peuvent avoir des informations comme ils peuvent ne pas en avoir, ou ne pas vouloir en donner. À vrai dire, c’est à double tranchant. Mais, comme on dit, qui ne tente rien n’a rien.
Sans perdre une seule seconde, l’espion quitte Kyouji pour se rendre dans la forêt. Il ne lui faut pas bien longtemps pour l’atteindre.
Depuis que cette malédiction a envahi son corps, Orion prend non seulement une grande assurance lorsqu’il est sur le terrain, en dehors des villes, mais aussi une nonchalance qui ne lui est pas propre. C’est comme s’il n’avait absolument pas peur du danger, comme s’il se sentait invincible. Il pense simplement que sa transformation peut le protéger des menaces légères, comme le sont de simples brigands ou des groupes d’assassins.
Quoi qu’il en soit, l’ancien chef du Vent arrive enfin dans la forêt et, utilise ses sens aiguisés pour retrouver les traces qu’il cherche.
En premier lieu, son odorat lui indique des présences humaines non loin d’ici, à quelques lieux. Mais ce n’est pas tout. En se baissant légèrement, il remarque des traces de pas dans la boue, dont certaines semblent légèrement effacées. Du moins, il est certain qu’elles sont indiscernables à l’œil nu.
« Elles sont récentes… »
De nouveau, Orion utilise son odorat pour capter les odeurs. Les traces les plus profondes démontrent la présence d’une femme et, pour les autres, un homme. Il n’a plus qu’à les suivre. Il marche longuement, traverse une rivière et, après quelques minutes de marche, l’espion arrive à l’orée d’une clairière. En levant les yeux, il aperçoit la Lune, cet astre argenté, brillant de tout son éclat dans le ciel obscur.
« La pleine lune… c’est cocasse. Espérons que cela ne réveille pas cette chose. »
Soudain, alors qu’il est absorbé par l’éclat argenté, ses sens s’activent de nouveau. Son ouïe cette fois-ci. Il entend un homme parler… il entend ses paroles. Pas de doute, c’est l’homme recherché par les frères Landark. L’ancien Vent du Reike se rend donc invisible et court silencieusement en direction de la voix de l’homme. De nouveau, son odorat s’active… il sent l’odeur du sang, cette fois-ci. Une chose qui le met immédiatement en alerte. Soit il s’est blessé, soit il s’en est pris à la « fille ».
Orion s’active, ne prêtant plus d’allégeance à la discrétion et désactive son invisibilité en s’interposant entre une dague et une jeune blonde. L’arme semblait foncer droit sur cette dernière et, au lieu de l’atteindre, elle se fracasse contre le gantelet de métal d’Orion. Le plus embêtant, c’est que le jeune homme ne portait pas de masque, il se fichait royalement de l’anonymat, comme le voulait le code des espions.
« T’es qui toi ?! »
L’homme semble dans l’incompréhension la plus totale. L’espion plisse les yeux, ses prunelles écarlates rivées sur son interlocuteur. Il soupire longuement.
« Je cherche les frères Landark. Où sont-ils ? »
En attendant la réponse, le jeune homme fait deux choses. La première, il laisse glisser l’une de ses ombres sur le sol, en direction du dos de l’homme. La seconde, il se retourne pour observer plus attentivement la personne qu’il vient probablement de sauver. Une jeune femme. Que fait-elle perdue au milieu d’une clairière en pleine nuit ?
« Vous allez bien ? »
Il attend une éventuelle réponse, avant de se téléporter derrière l’homme et de passer son bras autour de son cou. Il n’était alors qu’à quelques mètres de sa position initiale.
« Parle. »
Sa lame sort de son gantelet. Apeuré, l’homme lui répond immédiatement.
« Je vous ai déjà répondu… je ne sais pas qui c’est ! »
« Ah, je n'avais pas entendu. Cela dit, ce n’est pas très galant de s’attaquer aux femmes en pleine nuit. Je devrais te tuer pour ça… »
Il marque une légère pause et le lâche immédiatement.
« Mais je ne le ferai pas. »
En quelques secondes, l’homme se retrouve à terre, les tendons tranchés. Puis, le regard de l’espion se porte dans celui de la jeune femme.
« Je vous le laisse. »
CENDRESMais, ce n’est pas sa seule occupation. Il traîne également en ville le soir, afin d’écouter les dires des différents habitants, cherchant à capturer les criminels et assassins opérant dans le secteur. Et, un nom est revenu plusieurs fois à ses oreilles : Landark. Il ne sait pas grand-chose à propos de cette famille, si ce n’est qu’ils sont des assassins, tous sans la moindre exception. Enfin, c’est ce que l’on raconte.
« Landark… intéressant… »
Ce soir-là, Orion continue de déambuler dans les ruelles de la ville cosmopolite, à la recherche de quelque chose à faire pour passer cette nuit qui s’annonce bien longue. En descendant dans les souterrains, l’ancien chef de la Cellule du Vent tombe non loin d’une taverne bien connue dans le milieu de l’assassinat. Il n’y entre pas, mais se poste non loin, restant invisible, afin d’écouter ce qu’il s’y passe. C’est à ce moment précis qu’il entend de nouveau parler des Landark et, d’autres noms également, qu’il ne reconnaît pas, pour le coup. Tous seraient apparemment à la recherche d’un homme dont il n’a pas entendu le nom. Tout ce qu’il a compris, c’est que la prime sur sa tête est élevée. Et, il serait…
« … la Forêt, entre le Reike et la République ? Pourquoi pas. Je vais peut-être avoir l’occasion de croiser les frères Landark. »
Mais alors, pourquoi voulait-il tant voir ces hommes ? Il se disait qu’une famille telle que la leur avait certainement bon nombre d’informations que lui-même n’avait pas sur la République. Une aubaine pour son nouveau travail. Ils peuvent avoir des informations comme ils peuvent ne pas en avoir, ou ne pas vouloir en donner. À vrai dire, c’est à double tranchant. Mais, comme on dit, qui ne tente rien n’a rien.
Sans perdre une seule seconde, l’espion quitte Kyouji pour se rendre dans la forêt. Il ne lui faut pas bien longtemps pour l’atteindre.
Depuis que cette malédiction a envahi son corps, Orion prend non seulement une grande assurance lorsqu’il est sur le terrain, en dehors des villes, mais aussi une nonchalance qui ne lui est pas propre. C’est comme s’il n’avait absolument pas peur du danger, comme s’il se sentait invincible. Il pense simplement que sa transformation peut le protéger des menaces légères, comme le sont de simples brigands ou des groupes d’assassins.
Quoi qu’il en soit, l’ancien chef du Vent arrive enfin dans la forêt et, utilise ses sens aiguisés pour retrouver les traces qu’il cherche.
En premier lieu, son odorat lui indique des présences humaines non loin d’ici, à quelques lieux. Mais ce n’est pas tout. En se baissant légèrement, il remarque des traces de pas dans la boue, dont certaines semblent légèrement effacées. Du moins, il est certain qu’elles sont indiscernables à l’œil nu.
« Elles sont récentes… »
De nouveau, Orion utilise son odorat pour capter les odeurs. Les traces les plus profondes démontrent la présence d’une femme et, pour les autres, un homme. Il n’a plus qu’à les suivre. Il marche longuement, traverse une rivière et, après quelques minutes de marche, l’espion arrive à l’orée d’une clairière. En levant les yeux, il aperçoit la Lune, cet astre argenté, brillant de tout son éclat dans le ciel obscur.
« La pleine lune… c’est cocasse. Espérons que cela ne réveille pas cette chose. »
Soudain, alors qu’il est absorbé par l’éclat argenté, ses sens s’activent de nouveau. Son ouïe cette fois-ci. Il entend un homme parler… il entend ses paroles. Pas de doute, c’est l’homme recherché par les frères Landark. L’ancien Vent du Reike se rend donc invisible et court silencieusement en direction de la voix de l’homme. De nouveau, son odorat s’active… il sent l’odeur du sang, cette fois-ci. Une chose qui le met immédiatement en alerte. Soit il s’est blessé, soit il s’en est pris à la « fille ».
Orion s’active, ne prêtant plus d’allégeance à la discrétion et désactive son invisibilité en s’interposant entre une dague et une jeune blonde. L’arme semblait foncer droit sur cette dernière et, au lieu de l’atteindre, elle se fracasse contre le gantelet de métal d’Orion. Le plus embêtant, c’est que le jeune homme ne portait pas de masque, il se fichait royalement de l’anonymat, comme le voulait le code des espions.
« T’es qui toi ?! »
L’homme semble dans l’incompréhension la plus totale. L’espion plisse les yeux, ses prunelles écarlates rivées sur son interlocuteur. Il soupire longuement.
« Je cherche les frères Landark. Où sont-ils ? »
En attendant la réponse, le jeune homme fait deux choses. La première, il laisse glisser l’une de ses ombres sur le sol, en direction du dos de l’homme. La seconde, il se retourne pour observer plus attentivement la personne qu’il vient probablement de sauver. Une jeune femme. Que fait-elle perdue au milieu d’une clairière en pleine nuit ?
« Vous allez bien ? »
Il attend une éventuelle réponse, avant de se téléporter derrière l’homme et de passer son bras autour de son cou. Il n’était alors qu’à quelques mètres de sa position initiale.
« Parle. »
Sa lame sort de son gantelet. Apeuré, l’homme lui répond immédiatement.
« Je vous ai déjà répondu… je ne sais pas qui c’est ! »
« Ah, je n'avais pas entendu. Cela dit, ce n’est pas très galant de s’attaquer aux femmes en pleine nuit. Je devrais te tuer pour ça… »
Il marque une légère pause et le lâche immédiatement.
« Mais je ne le ferai pas. »
En quelques secondes, l’homme se retrouve à terre, les tendons tranchés. Puis, le regard de l’espion se porte dans celui de la jeune femme.
« Je vous le laisse. »
Citoyen du monde
Kamélia Landark
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On dit, qu’un homme sur le point de mourir change involontairement de regard, la lueur qui brille dans regard s’estompe doucement, comme si son destin était gravé dans l’espace qui l’entoure. En ce moment, mon regard ne quitte pas le visage de la cible. Il tient sa dague d’une façon étrange, sa technique de combat n’a rien de connu pour ma personne. Mon cœur bas rapidement, mais je garde le regard sur lui. Vous savez ce qui est plus ironique dans cette situation, c’est que je me retrouve souvent dans des situations dangereuses et c’est lors de ces moments que je réalise ne pas avoir d’armes sur moi. Et oui, encore une fois j’étais partie rapidement sur la trace de l’homme en oubliant que je pouvais rencontrer un obstacle dans cette traque. Je vous donne le droit de rire, pour ma part, mes mains glisse doucement à la recherche d’une dague qui est resté bien au chaud chez moi.
Mordant ma lèvre inférieure je refoule ma colère, ma main venant doucement retirer le petit filet de sang qui perlait sur ma joue, un sourire aux lèvres. Je garde le silence devant cette question, je ne tiens pas a dévoilé mes cartes, mais avant même que je ne recule de nouveau l’homme fonce agilement dans ma direction, donnant un mouvement rapide à sa frappe, pointant l’arme dans ma direction. Mon corps recula et mes bras pris place afin d’amortir le coup. Toutefois, un son métallique se fit entendre, mon regard se glissai alors sur le dos de l’homme qui venait de ce mettre entre moi et la cible. Sa silhouette était imposante ce qui me fit frissonner, plusieurs questions vue le jour dans mon esprit, est-t-il un allier de la cible ? Un autre Assassin sur la piste ? Je devais rester sur mes gardes, observant alors la suite des choses.
La présence de l’homme semblait mettre la cible en alerte, son visage était défiguré par la haine et par une vague de stresse. Pour ma part je ne l’avais jamais sentie arrivé, mon regard quitta son dos pour observer autour de nous. Avait-t-il d’autre personne tapis dans l’ombre? Comment je pouvais me mettre dans de telle situation et en sortir vivante….Du moins, pour le moment je l’étais encore et je devais tout faire pour garder ma tête sur les épaules.
La cible recula, crachant presque sur le sol sa haine. L’homme C’était placé entre lui et la proie, proie qui le regardait désormais avec un petit sourire amusé. La cible lui demanda alors qui il était, question que je demandais également, observant son dos… Sa réponse me fit sursauté, il cherchait mes frères, je sentis une chaleur m’envahir, est-ce qu’il était un ami de mes frères, un assassin envoyé pour les tués ? Il y avait tellement d’alternative que je sentie mes mains trembler un moment. La cible pour sa part eu simplement un rire devant cette affirmation, il observa un moment autour de lui haussant les épaules, signe qu’il n’en avait rien à faire avant de glisser son doigt sur la lame de sa dague, brûlant d’impatience.
Pour ma part, s’ils pouvaient s’entretué, cela me donnerait simplement la chance de prendre de l’avance et de partir loin de cette scène, scène qui toutefois venait d’allumer une grande curiosité, pourquoi il cherchait mes frères. Puis, il se tourna vers moi, ce qui me fit sursauter, mon regard se plongea dans ses yeux, «Oui..» dis-je d’une voix telle un murmure, ce qui fit rire la cible en question. Rire qui disparue lorsque l’homme disparue d’entre moi et lui pour prendre place derrière lui. Son corps se raidit de peur, laissant tomber sa dague contre le sol. Il ouvrit pour répondre, une voix tremblante presque. Pour ma part, j’observais la scène abasourdit par ce tour de passe-passe des ombres que l’homme venait de faire sous mes yeux, yeux qui brillait encore plus de curiosité !
Puis, soudain l’homme tomba sur le sol, ne pouvant plus se redresser, gémissant alors de douleur devant sa coupure de tendons. Mon regard croisa alors celui de l’homme, le soutenant un moment avant de regarder en direction de la cible. Il ne pouvait pas aller bien loin, je devais remplir ma mission avant toute chose pour ne pas avoir de problème, mais j’ignorais comment l’homme allait réagir. Je m’approchais doucement de l’arbre qui se trouvait non loin de la cible qui hurlait encore de douleur le regard remplis de regard, je sortis une poudre rouge et dessinât un cercle et un symbole sur l’arbre avant de me tourner en direction de l’homme en question. « Vous.. euh vous voulez quoi au Landark ?» dis-je en m’éloignant un peu prenant une branche et venant l’abattre derrière la tête de la cible afin de l’assommer. … Le silence tomba de nouveau dans la forêt et mon regard se glissai sur l’homme, l’homme qui semblait avoir une connexion avec les ombres, je me plaça donc dans la limite de la forêt et de la clairière afin de ne pas avoir d’ombre dans mon dos…. Du moins si c’était comme cela qu’il fonctionnait.
Vent du Reike
Orion Yamveil
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Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyal neutre
Rang: C
Un simple Contrat
Feat. Kamélia Landark
Orion ne lâche pas une seule seconde du regard la jeune femme qu’il vient de secourir. Après tout, il le sait, la confiance ne s’accorde à personne en ce monde. Il ne suffit que d’une simple métamorphose pour devenir qui l’on souhaite et tromper même le plus vigilant des espions. Malgré tout, son attention se porte rapidement sur le cercle et le symbole dessiné à la poudre rouge sur l’arbre. Bien entendu, détendu comme il est, l’ancien Vent du Reike ne se gêne pas pour essayer d’en savoir davantage, malgré les hurlements de douleur venant de l’homme à terre.
« Ce symbole, que signifie-t-il ? »
Une question qui n’est en rien anodine. Même si, en l’instant, cela ne l’intéresse pas tant que ça, Orion aime récolter un maximum d’informations. Ça vient certainement de sa nature ou, de sa formation. Chaque détail est bon à être analysé. Il laisse l’opportunité à son interlocutrice d’éventuellement répondre si elle le désirait et, la regarde assommer l’homme qui était à terre, d’un coup de branche bien placé. Elle a l’air d’en avoir dans les bras, malgré les apparences.
« Pourquoi ne pas le tuer et empocher la prime ? »
Mais son regard se concentre surtout sur le visage de la jeune femme. Il se concentre sur la fine larme de sang qui semble s’écouler le long de sa joue. Il l’avait blessé, malheureusement et lui, n’était pas arrivé à temps pour éviter cela. C’est certainement l’un de ses plus grand défaut comme l’une de ses plus grandes qualités, se préoccuper du sort de ceux qui sont en détresse.
« Votre joue… vous êtes blessée. Il serait judicieux de vous soigner et, au plus vite. Je peux vous raccompagner à Kyouji si vous le désirez et, une fois là-bas, je serai en mesure de vous apporter les soins nécessaires. Mais ici, au milieu de cette clairière, je ne vous serai d’aucune aide, si ce n’est pour me battre. »
Ah oui, elle avait également posé une question plus tôt. Il serait judicieux d’y répondre et, c’est exactement ce qu’Orion s’apprête à faire. Simplement, il se met en marche en direction de la jeune femme et, lui fait un signe de la tête, lui intimant de le suivre. Son regard croise à peine le sien, comme s’il n’y prêtait pas grande attention. Une fois qu’il l’a dépassé, l’ancien chef de la Cellule du Vent marque une légère pause et tourne légèrement la tête vers l’inconnue qui se trouve dans son dos.
« C’est bon, je ne vais pas vous manger. Venez. »
Il détourne son visage devant lui et soupire longuement. Son ouïe fine est activée, afin d’analyser tous les mouvements que pourrait faire cette inconnue. Si elle essaye de le tromper, il disparaîtra aussitôt.
« J’ai besoin de trouver les Landark pour leur poser des questions sur… une affaire que je mène. Je pense qu’ils ont des contacts qui pourraient m’intéresser. Pourquoi, vous les connaissez peut-être ? »
Il ne laisse pas vraiment l’opportunité à la demoiselle de répondre et se met de nouveau en marche, prêt à s’enfoncer dans la pénombre.
« Vous me répondrez en chemin. Ne perdez pas de temps ici, de ce que j’ai compris, ils sont plusieurs à rechercher l’homme que vous venez d’assommer. Vous n’êtes pas en sécurité, seule, en plein milieu de cette forêt. Surtout lorsque celle-ci grouille de malfrats et d'assassins en tout genre. »
CENDRES« Ce symbole, que signifie-t-il ? »
Une question qui n’est en rien anodine. Même si, en l’instant, cela ne l’intéresse pas tant que ça, Orion aime récolter un maximum d’informations. Ça vient certainement de sa nature ou, de sa formation. Chaque détail est bon à être analysé. Il laisse l’opportunité à son interlocutrice d’éventuellement répondre si elle le désirait et, la regarde assommer l’homme qui était à terre, d’un coup de branche bien placé. Elle a l’air d’en avoir dans les bras, malgré les apparences.
« Pourquoi ne pas le tuer et empocher la prime ? »
Mais son regard se concentre surtout sur le visage de la jeune femme. Il se concentre sur la fine larme de sang qui semble s’écouler le long de sa joue. Il l’avait blessé, malheureusement et lui, n’était pas arrivé à temps pour éviter cela. C’est certainement l’un de ses plus grand défaut comme l’une de ses plus grandes qualités, se préoccuper du sort de ceux qui sont en détresse.
« Votre joue… vous êtes blessée. Il serait judicieux de vous soigner et, au plus vite. Je peux vous raccompagner à Kyouji si vous le désirez et, une fois là-bas, je serai en mesure de vous apporter les soins nécessaires. Mais ici, au milieu de cette clairière, je ne vous serai d’aucune aide, si ce n’est pour me battre. »
Ah oui, elle avait également posé une question plus tôt. Il serait judicieux d’y répondre et, c’est exactement ce qu’Orion s’apprête à faire. Simplement, il se met en marche en direction de la jeune femme et, lui fait un signe de la tête, lui intimant de le suivre. Son regard croise à peine le sien, comme s’il n’y prêtait pas grande attention. Une fois qu’il l’a dépassé, l’ancien chef de la Cellule du Vent marque une légère pause et tourne légèrement la tête vers l’inconnue qui se trouve dans son dos.
« C’est bon, je ne vais pas vous manger. Venez. »
Il détourne son visage devant lui et soupire longuement. Son ouïe fine est activée, afin d’analyser tous les mouvements que pourrait faire cette inconnue. Si elle essaye de le tromper, il disparaîtra aussitôt.
« J’ai besoin de trouver les Landark pour leur poser des questions sur… une affaire que je mène. Je pense qu’ils ont des contacts qui pourraient m’intéresser. Pourquoi, vous les connaissez peut-être ? »
Il ne laisse pas vraiment l’opportunité à la demoiselle de répondre et se met de nouveau en marche, prêt à s’enfoncer dans la pénombre.
« Vous me répondrez en chemin. Ne perdez pas de temps ici, de ce que j’ai compris, ils sont plusieurs à rechercher l’homme que vous venez d’assommer. Vous n’êtes pas en sécurité, seule, en plein milieu de cette forêt. Surtout lorsque celle-ci grouille de malfrats et d'assassins en tout genre. »
Citoyen du monde
Kamélia Landark
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J’ai toujours pensé que mes frères étaient les plus fort, que j’allais avoir beaucoup de difficulté à devenir encore plus forte. Mais quelque chose en moi, hurle de faire attention. Mon corps tremble, mais mon esprit reste alerte. Il est calme, trop calme, comme s’il dominait la nuit, mon regard ne quitte rien, pourtant lui il ne semble pas prendre le temps de me regarder, son regard n’est ni fuyant, ni oppressant. Le même regard que mon frère pose parfois sur moi, il me voit sans me voir, me plongent dans une solitude. Mais en ce moment c’est complètement différent, je ressens cette solitude mais elle est moins forte moins présente.
Le coup derrière la nuque de la cible est directe, assez fort pour le plongé dans une nuit douloureuse et assez faible pour ne pas le tuer. Non je ne peux pas, j’ai interdiction de tuer, la mission aurait pris fin si j’avais simplement frappé un peu plus fort, j’aurais pris sa dague pour lui trancher la gorge et faute de pas réussir à lui couper la tête, je lui aurais enlevé la peau du visage comme preuve. Du moins c’est ce que mon frère aurait fait, cette idée me retourne un peu l’estomac, et me donne des frissons désagréable, mais je n’ai rien fait, simplement l’assommé, car c’est eux qui doivent mettre fin à sa vie. L’homme me question alors sur le symbole ce qui crée sur mes lèvres roses un petit sourire «Un petit rituel de famille» dis-je simplement d’un murmure avant de poser mes yeux dans les siens, ses yeux qui ne me regardent pas, qui me voit sans me voir. Pourrais-je vraiment lui dire ? Que ce symbole était le drapeau pour dire à mes frères la position du corps ? Non, ce secret devait le resté et je glissai un dernier regarde sur la poudre rouge avant de glisser mes yeux bleutés sur le corps endormie de la victime.
La voix de l’homme résonna alors dans le silence de la forêt. J’avais complètement oublié la marque que j’avais sur la joue, écoutant ses paroles mes doigts glissèrent sur la larme de sang et je poussai un petite plainte de douleur. Mais cette douleur n’était rien, j’avais déjà ressentie plus douloureux. «Ce n’est pas grave..»Dis-je d’un souffle, tel un murmure.
Mon dos est désormais dans l’ombre de la forêt, mon regard calme est sur l’homme, homme qui créer en moi un tourbillon d’émotion, mélange de peur, de curiosité, d’envie, car oui je l’envie d’avoir une telle technique! Et je suis si curieuse d’en apprendre plus. Il se questionna alors sur le fait qu’il était encore vivant «Chacun son rôle» Dis-je simplement avec une pointe de regret dans la voix, avant de l’observer s’approcher de moi, le mouvement de son corps fit automatiquement reculer le mien, mon cœur avait fait un bon dans ma poitrine, toutefois je continuais de sourire avec le calme qui semblait m’habiter, mais mon rythme cardiaque dévoila ma nervosité. Toutefois, la curiosité de le suivre était bien plus grande que la peur de sa silhouette. D’un petit signe de tête d’approbation, je pris donc le temps de la suivre, accordant un dernier regard en direction de la clairière, mes frères devaient arrivés rapidement, mes yeux observaient alors les alentours, aucun signe d’eux. Heureusement ou malheureusement pour eux.
La voix de l’homme qui répondait enfin à ma question, me fit plonger mon regard sur lui, un petit sourire aux lèvres en l’imaginant parlé avec mes frères… Chose qui était plutôt farfelue comme idée. Je restai tous de même silencieuse un moment, l’observant alors laissant planer un petit mystère. Je le suivant dans la forêt de nouveau sombre quittant les derniers rayons de la lune. Je ne connaissais pas le chemin qu’il suivait et j’ignorais ou il m’emportait, mais l’idée d’aller plus loin ne me déplaisait pas. Sachant que mes frères allaient être bientôt sur nos traces…. Ou allaient-ils encore me laisser seule avec mes problèmes? J’allais répondre, mais il reprit alors la discussion, ce qui me fit sourire. Il ignorait donc ma présence en ses lieux, j’avais la chance de jouer la jeune fille en détresse, mais mentir pouvait m’attirer bien des ennuis. Je poussais un petit rire cristallin qui résonnait dans le silence qui nous entourait. «En fait, je suis navré de vous annoncer que de parler avec les frères Landark est plutôt… euh… difficile ils ne sont pas très bavards surtout s’ils ne vous connaissent pas» Dis-je d’un ton amusé par la sitaution, avant de réaliser que je venais peut-être de me mettre encore dans une situation pas possible, je changeais drastiquement de sujet «Heureusement alors que vous êtes intervenue et que vous êtes la pour me guider loin… des assassins…. Et des malfrats… Dont j’imagine vous ne fait pas partie» dis-je glissant nerveusement une main sur ma nuque. Vous savez, je n’arrive pas à mentir, j’ai du mal à cacher ce que je pense et en ce moment je pense que je suis dans un pétrin, surtout s’il recherche ma famille, heureusement qu’il ne m’a pas demandé mon nom complet. Et heureusement pour moi, que rare sont les personnes qui savent que les Landark ont une fille dans leur rang.
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