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Citoyen de La République
Ashani

Messages : 48
crédits : 498
crédits : 498
Info personnage
Race: Drakyn
Vocation: Loyal Mauvais
Alignement: Guerrier Combattant
Rang: D

Ashani

Race : Drakyn
Sexe : Masculin
ge : 27 ans
Métier : Mercenaire
Taille & poids : 1m85 / 97kgs
Alignement : Loyal Mauvais
Faction : République
Rang : D
Religion : Athée
Avatar : Cassius de Altagrin
Pouvoirs et objets
Guerrier Combattant
Tête brûlée
Les drakyns sont naturellement très forts mentalement et ils ne se laissent pas berner ou manipuler par quiconque. Un drakyn est quasiment impossible à réduire en esclavage.
Un Arc et Une épée offerte suite au service militaire reikois
Immunité : Psychique
Faiblesse : Poison/venin
Ouïe augmentée (Palier 1) - 150 crédits
Vue Augmentée (Palier 1) - 150 crédits
Odorat Augmenté (Palier 1) - 150 crédits
Régénération (Palier 2) - 750 crédits
Méditation (Palier 1) - 250 crédits
Invocation d'objets (Palier 1) - 500 crédits
Force surhumaine (Palier 2) - 1500 crédits
Prouesse d'arme (palier 1) - 500 crédits
Invisibilité (palier 1)
Sur les 4000 crédits, il devrait me rester 50 crédits.
Potions : Métamorphose, Intangibilité
Tête brûlée
Les drakyns sont naturellement très forts mentalement et ils ne se laissent pas berner ou manipuler par quiconque. Un drakyn est quasiment impossible à réduire en esclavage.
Un Arc et Une épée offerte suite au service militaire reikois
Immunité : Psychique
Faiblesse : Poison/venin
Ouïe augmentée (Palier 1) - 150 crédits
Vue Augmentée (Palier 1) - 150 crédits
Odorat Augmenté (Palier 1) - 150 crédits
Régénération (Palier 2) - 750 crédits
Méditation (Palier 1) - 250 crédits
Invocation d'objets (Palier 1) - 500 crédits
Force surhumaine (Palier 2) - 1500 crédits
Prouesse d'arme (palier 1) - 500 crédits
Invisibilité (palier 1)
Sur les 4000 crédits, il devrait me rester 50 crédits.
Potions : Métamorphose, Intangibilité
Description physique et mentale
Un drakyn particulièrement pâle, ce corps blanchâtre aux traits fins et délicats dispose d’une belle musculature. Plutôt élancé, cet homme-dragon mesure un mètre quatre-vingt cinq et pèse quatre-vingt sept kilos, avec une queue ornée d’épines qui suit sa ligne dorsale d’une longueur de soixante-cinq centimètres. Doté de deux cornes qui juxtaposent ses tempes, aussi rigides que du marbre, celles-ci épousent les formes de son crâne avant de se recourber légèrement, très acérées. Deux oreilles pointues de taille moyenne, comparables aux oreilles elfiques, ouvertes vers l’arrière de sa tête. Son faciès est très renfermé, les sourcils arqués renforce son regard perçant. Oscillant entre le jaune et le vert clair, l’iris fendue, ses yeux reflètent une certaine sagesse mais également la froideur. Ses joues sont creusées, ce qui révèle une mâchoire rectangulaire et masculine, sans aucune pilosité. Son menton est petit et carré, ce qui allonge les traits de son visage qui est accentué par une certaine sévérité. Un nez droit sied son visage émacié, marquant sa racine futilement enfoncé. Sa voix rocailleuse est portée par ses lèvres blanches imperceptiblement pulpeuses.
Concernant ses atours, Ashani aime porter des beaux vêtements adaptés à sa morphologie. Il aime par dessus tout les costumes, les broderies, les dorures et le noir. Un homme aux goûts raffinés qui ose se démarquer de ses pairs. Il a son petit côté discret et secret où monsieur se vautre dans des habits frivoles, dénudés de part et d'autre, parfois vêtu d’une robe en dentelle. Le drakyn ne supporte pas les bijoux et n’en porte jamais, hormis des tours de cou et de quoi enjoliver ses cornes. Les vêtements lui collent à la peau, ne supportant pas quand les habits sont amples. Ashani est un homme qui a du style et qui le montre.
Au sujet de son caractère, il faut savoir qu’Ashani est un dominateur. D’un tempérament très calme, il analyse et réfléchit de façon à ce que les situations tournent en sa faveur. Aimant se mettre en valeur et être le centre du monde, celui-ci réclame de l’attention. Ne se souciant pas des autres hormis de lui-même, rempli de présomption, son égoïsme grandit de jour en jour. Il n’est pas dépourvu d’humour, ce qui adoucit son caractère exécrable. Plutôt aigri, notre homme parle avec ce ton désapprobateur, souvent hautain mais avec une certaine finesse dans le choix de ses mots. Il apprécie la lecture et a toujours aimé se plonger dans les livres de toute sorte. Ce qu’il préfère, ce sont les contes et les histoires, notamment celles portant sur l’amour et la guerre. Celui-ci ne montrera jamais ce petit côté coeur attendrit qui aime s’éprendre pour des personnages fictifs, s’amusant à jouer différents rôles. Un homme inventif avec ce côté sauvageon, apporté par sa nature draconique.
Ashani est un homme possessif, il adore tout ce qui luit dans le noir ou résonne comme du cristal. Personne ne doit toucher à ses possessions si précieuses, préférant les camoufler dans des cachettes : amulettes, bijoux et même des pierres. Éternel insatisfait, il aura toujours tendance à vouloir plus et désire posséder maints objets, mais aussi des âmes. S’il pouvait avoir hommes et femmes à ses pieds, ce serait le début d’une nouvelle carrière. Le drakyn aime s’entourer de personnes capable de lui apporter des idées et du pouvoir, des personnes avec qui ils pourraient partager ses passions. Il déteste se sentir comme un moins que rien, un dénigré et laisser pour compte alors qu’il se croit tout permis. Ne saisissant pas la véritable situation du moment, Ashani voit ses rêves se briser et voler en éclat.
L’homme-dragon n’est pas très ouvert d’esprit. Pour lui, la race des drakyns est au-dessus de tout. Il ne comprend pas comment des entités puissent avoir décimés une partie de la population durant la grande guerre. Les drakyns sont pourtant des créations, des hommes-dragons qui sont si beaux, si intelligents et si puissants. Ashani voue un véritable culte aux dragons du passé et ne se laissera jamais soumettre. Cette haine qu’il renferme en lui se transforme en un véritable racisme envers les êtres qu'ils considèrent comme inférieurs et tout ce qui n'est pas beau (selon son point de vue). S’il pouvait en massacrer un ou deux, les torturer dans un coin en jubilant d’extase après avoir arraché un ou deux membres, il le ferait néanmoins, il n'aime pas faire le sale boulot.
Concernant ses atours, Ashani aime porter des beaux vêtements adaptés à sa morphologie. Il aime par dessus tout les costumes, les broderies, les dorures et le noir. Un homme aux goûts raffinés qui ose se démarquer de ses pairs. Il a son petit côté discret et secret où monsieur se vautre dans des habits frivoles, dénudés de part et d'autre, parfois vêtu d’une robe en dentelle. Le drakyn ne supporte pas les bijoux et n’en porte jamais, hormis des tours de cou et de quoi enjoliver ses cornes. Les vêtements lui collent à la peau, ne supportant pas quand les habits sont amples. Ashani est un homme qui a du style et qui le montre.
Au sujet de son caractère, il faut savoir qu’Ashani est un dominateur. D’un tempérament très calme, il analyse et réfléchit de façon à ce que les situations tournent en sa faveur. Aimant se mettre en valeur et être le centre du monde, celui-ci réclame de l’attention. Ne se souciant pas des autres hormis de lui-même, rempli de présomption, son égoïsme grandit de jour en jour. Il n’est pas dépourvu d’humour, ce qui adoucit son caractère exécrable. Plutôt aigri, notre homme parle avec ce ton désapprobateur, souvent hautain mais avec une certaine finesse dans le choix de ses mots. Il apprécie la lecture et a toujours aimé se plonger dans les livres de toute sorte. Ce qu’il préfère, ce sont les contes et les histoires, notamment celles portant sur l’amour et la guerre. Celui-ci ne montrera jamais ce petit côté coeur attendrit qui aime s’éprendre pour des personnages fictifs, s’amusant à jouer différents rôles. Un homme inventif avec ce côté sauvageon, apporté par sa nature draconique.
Ashani est un homme possessif, il adore tout ce qui luit dans le noir ou résonne comme du cristal. Personne ne doit toucher à ses possessions si précieuses, préférant les camoufler dans des cachettes : amulettes, bijoux et même des pierres. Éternel insatisfait, il aura toujours tendance à vouloir plus et désire posséder maints objets, mais aussi des âmes. S’il pouvait avoir hommes et femmes à ses pieds, ce serait le début d’une nouvelle carrière. Le drakyn aime s’entourer de personnes capable de lui apporter des idées et du pouvoir, des personnes avec qui ils pourraient partager ses passions. Il déteste se sentir comme un moins que rien, un dénigré et laisser pour compte alors qu’il se croit tout permis. Ne saisissant pas la véritable situation du moment, Ashani voit ses rêves se briser et voler en éclat.
L’homme-dragon n’est pas très ouvert d’esprit. Pour lui, la race des drakyns est au-dessus de tout. Il ne comprend pas comment des entités puissent avoir décimés une partie de la population durant la grande guerre. Les drakyns sont pourtant des créations, des hommes-dragons qui sont si beaux, si intelligents et si puissants. Ashani voue un véritable culte aux dragons du passé et ne se laissera jamais soumettre. Cette haine qu’il renferme en lui se transforme en un véritable racisme envers les êtres qu'ils considèrent comme inférieurs et tout ce qui n'est pas beau (selon son point de vue). S’il pouvait en massacrer un ou deux, les torturer dans un coin en jubilant d’extase après avoir arraché un ou deux membres, il le ferait néanmoins, il n'aime pas faire le sale boulot.
Histoire ou test-rp
CAPTIF
— Quel couard !
S’exclame un drakyn avec de longues cornes. La couleur de sa peau est aussi sombre que celle d’une nuit étoilée, son faciès exprime la colère avec des yeux rouges fendus. Il montre ses canines et aboie comme un chien le prénom de son fils. Se saisissant d’un fouet, il frappe à côté du gamin avant de rire aux éclats.
— Tu devrais penser à te détendre, vaurien. Je me demande comment ta mère a pu me refiler un sale rat tel que toi.
L’enfant, plongé à quatre pattes, le front contre le marbre, tremble de peur et a les larmes qui lui montent aux yeux. Il n’assimile pas ce qui lui arrive, se creusant les méninges pour comprendre pourquoi il subit un tel châtiment. Relevant timidement sa tête, il tente désespérément de communiquer pourtant, seuls des hoquettements et des pleurs sortent de sa bouche. Traumatisé.
— Ashani ! beugla son père. Tu sais où devrait être ta place ? Au fond des caniveaux avec la merde et la crasse ! Tu es une crapule. Un parasite.
Il continua à rire aux éclats et d’un coup de fouet, frappa le petit drakyn, si petit, si chétif. Il se retrouve seul avec son bourreau, ne le considère nullement comme son géniteur. Il est un enfant prisonnier des griffes d’un monstre, comme ceux qu’on raconte dans les livres. Ces monstres qui vous guettent et se jettent sur vous, griffes en main pour vous dévorer lentement. Actuellement, le petit se sent désabusé et perdu. Il pleure tous les jours, chaque soir, chaque matin en se demandant pourquoi sa maman n’est pas là.
— Je te hais.
Lui chantait son père avant d’aller dormir. Une haine si profonde, si ancrée que le petit garçon se demande s' il a vraiment été désiré. Seulement, il n’a jamais su où sa mère s’en était allée car plus jamais elle n’avait remis les pieds. Aucune image dans son esprit, si ce n’est lorsqu’il entend son père crier son nom et se bercer contre le feu en remémorant des souvenirs. Puis, lorsqu’il s’aperçoit que le petit homme dragon écoute, le ton change immédiatement. L’homme dragon le prend par la main avec violence pour le frapper jusqu’à en être satisfait, laissant mourir son propre fils et partir dans sa chambre. Ashani se dit qu’il a dû faire quelque chose de méchant pour que son père réagisse ainsi, qu’il doit le mériter.
Il survit, recroquevillé sur le sol, affaibli et ankylosé. L’enfant regarde le sol en pleurant, son père lui crie de se taire derrière la porte de sa chambre. Alors le petit met ses deux petites mains devant sa bouche et reste collé contre le sol, la tête en sang et les hématomes présents. Ashani n’a personne d’autre que son père, il ne connaît rien à la vie ni même où il vit, car après tout, il erre uniquement dans cette petite maison en pierre sans jamais en sortir. Ashani se retrouve dans cette chambre, sans manger pendant trois jours. Son géniteur entrouvre la porte pour lui apporter un bol d’eau qu’il balance à travers la pièce, si vide, si triste, avant de l’enfermer à clé. Le garçon ne peut pas se lever car il a mal aux pieds, il va donc s’approcher de l’eau déversée sur le sol en rampant, puis le lèche.
Le temps est long. L’attente est mortelle. Il souffre de partout et désire mourir plus que tout. Il se demande si sa maman aurait pu l’aider, si elle l’aurait sauvée. A quoi bon. Dans un des coins de la pièce, il s’assoit et se dandine, chantant dans sa tête des petits refrains qu’il s’est inventés. Son esprit lui demande de se libérer de ses chaînes, imagine à quoi peut ressembler le monde. Il entend les oiseaux mais jamais ne les voit. Il entend le vent contre la paroi mais jamais ne la sent. Le troisième jour arrive et le petit Ashani dort vautré contre un pan du mur. Son père marche avec violence jusqu’à lui prendre le poignet et le relever avec force, une telle agitation le sort de sa torpeur. Une grande le traverse. Il n’ose dire quoi que ce soit tellement il est terrorisé. Il se fait soulever comme si ce n’était qu’une vulgaire chaussette et son père pose son front contre le sien, tout en maintenant le bras du gamin.
— Aujourd’hui, rat, tu vas récurer la crasse. Je te laisse jusqu’au lever du soleil.
Il lâche l’enfant et part de la maison en pierre, fermant derrière lui avec fracas. Ashani ne perd pas de temps, obéissant aux ordres de son bourreau, il prend une sorte de brosse et commence à nettoyer le sol. Il faut dire que sa pièce sentait fort le chacal, une odeur de pisse et de défécation. Le pauvre récure comme il peut, allant chercher un seau d’eau entreposé là. Car oui, ne pouvant sortir, son père a quand même eu la décence de penser à ramener de l’eau. Il nettoie et se sent souillé et sale, l’odeur le rend malade et il fait tout son possible pour ne pas vomir le peu de suc gastrique qu’il a dans l’estomac.
Une fois sa pièce nettoyée, il s’occupe de l’espace du salon et de la cuisine. Une petite voix dans sa tête l’intime d’arrêter, que ce n’est pas ce qu’il faut faire. Qu’il doit devenir libre comme les oiseaux qu’il entend derrière la fenêtre barricadée de sa chambre. L’enfant est pourtant soumis à l’autorité, il sait qu’il n’a aucun pouvoir sur son père et ne pourra l’affronter. Seulement, qui a dit que ce serait à lui de s’occuper de son géniteur ? Il arrête tout, se redresse même s’il a mal au poignet, encore bien rougit. Il étudie le salon et puis se rend compte qu’il n’a jamais été dans la chambre de son père. Ashani tente de l’ouvrir et puis, rien. Fermée à clé. Il n’abandonne pas et va jusqu’à tenter d’essayer d’ouvrir cette mystérieuse pièce avec une cuillère, une fourchette, n’importe quoi qui pourrait s’insérer dans la fente de cette maudite porte. Alors, comme il n’en a plus rien à faire et qu’il n’a qu’une seule obsession, découvrir ce qu’il s’y cache, il tente le tout pour le tout.
Ashani va chercher des sortes de breloques qui pèsent lourdes, ses bras morflent un coup mais ce n’est rien comparé à l’acharnement de violence qu’il subit. Il les balance contre la porte mais rien n’y fait, elle tient bon. Alors le gamin commence à crier et à baisser tête la première, ses modestes cornes en avant. Un premier jet, les cornes s’enfoncent dans la porte mais ne font pas plus de dommages. Il sort de là et retente le coup, ainsi de suite jusqu’à ce que la porte se craquèle au niveau des deux trous. Dans un dernier élan, la porte finit par céder et les deux bouts de ses cornes avec. Il n’y a pas de sang, juste deux morceaux d’ivoire plantés là. L’enfant tâte les bouts complètement déchiquetés, se rendant compte que plus jamais, elles ne pourront repousser. Il venait de perdre une partie de lui, ce qui fait de lui un Drakyn. Il détourne le regard et rentre dans la chambre.
Étonnamment, cette salle ne ressemble en rien au reste de la barraque. Des meubles polis dans un bois sombre, un grand lit à baldaquin en son centre avec des tissus rouges et une odeur écoeurante. L’endroit est d’une propreté impeccable et de nombreux bijoux sont entreposés ici et là. Le garçon distingue une espèce de socle juste à côté du lit, où est entreposée une main avec un magnifique anneau serti d’une pierre noire. Il s’approche, la regarde plus attentivement et s’aperçoit que la main sent la mort. Il écarquille les yeux de peur seulement, l’anneau est d’une telle beauté qu’il ne peut en détacher son regard. Alors, il prend son courage à deux mains et commence à extirper l’étrange anneau de l’annulaire en décomposition. L’annulaire craque et une odeur de putréfaction remplie la chambre. L’anneau glisse sous le lit et Ashani va la chercher. Il s’y aventure et récupère ce joli bijoux avant de se redresser de l’autre côté. Soudain, lorsqu’il lève les yeux, son visage pâlit et il n’ose plus bouger.
Son géniteur est revenu.
Il fait un pas, lourd, s’avançant comme un félin prêt à bondir sur sa proie. Les yeux encore plus rouges que toutes les autres fois, son regard de tueur et ses mains crispés, ses nerfs prêts à exploser. Le petit garçon recule d’un pas, il a peur et serre très fort l’anneau contre sa poitrine. Son père émet alors un râle :
— Lâche ça.
Ashani secoue la tête en signe de désapprobation. C’est la première fois qu’il fait face à son père et décide de suivre son cœur. Cet anneau semble si précieux, si beau.
— Il n’est pas à toi, avorton ! dit-il en montrant ses crocs.
— Il m’appartient désormais ! S’exprime l’enfant drakyn d’une voix forte. Il se surprit lui-même à crier de la sorte.
— Lâche. Cet. Anneau. Répéta son géniteur tout en s'avançant avec une aura malfaisante.
— Pourquoi il y a cette main à côté du lit qui pue la mort ? Pourquoi tu tiens tant à ce bijoux ?
Le père s’arrête brusquement, puis un silence s’installe. Un silence qui sembla durer une éternité avant d’être rompu par une voix rauque.
— C’est celle de ta mère.
Les yeux d’Ashani s’écarquillent, il est trop tard. Son père déboule et le frappe un coup de poing à l’estomac. Le jeune homme dragon dégobille tout ce qu’il a et se tord de douleur. Il garde l’anneau dans ses mains avec force. Son géniteur détient une telle rage, ses yeux sont révulsés et il soulève son gamin d’une seule main avant de le plaquer contre le mur. Du haut de ses deux-mètres, il secoue avec hargne, frappe avec son autre main les tempes du miséreux. Le petit drakyn saigne abondamment, ses forces diminuent mais il tient. Il commence à rire. Un rire nerveux.
— Qu’est-ce qui te fait rire gamin ?
— Tu es… misérable !
— Comment oses-tu ? Sans toi, ta mère serait encore vivante !
— Qu…Quoi ?
— Tu crois que c’est par bonheur et par passion que j’aurai dû t'éduquer ? Tu es celui qui m’a prit ma femme. Tu es le seul qui a détruit ma vie, mon existence ! Sans elle, je ne suis plus rien. Tu crois que j’aurai fait un bon père ? Pas sans elle. Tu es peut-être le fruit de ses entrailles, mais c’est par ta faute qu’elle est morte !
— Tu mens.
— Regarde la réalité en face.
— MENTEUR !
Ashani se débat et mord les doigts de son bourreau qui hurle de douleur. Les crocs du petit ont bien grandis, elles sont plus aiguisées qu’il y a plusieurs années. Bien sûr, ne s’en souciant pas, il n’a jamais fait attention aux détails. Il court, s'empare du seau rempli de crasse et le renverse sur le sol, espérant que ça retarde son père. En passant par la pièce principale, il récupère une des piques près de la cheminée, prêt à s’en servir comme une épée. La porte d’entrée est juste devant lui, il attrape la poignée et sort de là. Dehors, il y a un magnifique soleil et la petite maisonnette est entourée de terre, aucune plante n’y pousse, pas même un arbre. Aride. Sale. C’est donc ça, le monde ? Son père accourt pour le récupérer, Ashani continue sa trajectoire, essoufflé. Malheureusement pour lui, ses jambes sont bien trop courtes et il manque d’endurance. Alors, il s’arrête.
Son père est juste derrière lui. Il se baisse pour l’attraper et…
La pique plantée dans la gorge. Ashani s’était retourné à cet instant précis, son instinct de survie lui criant de soulever ses bras endoloris et d’utiliser l’outil. Son père, abasourdi, émet un râle d’agonie et le sang se déverse de par ses orifices. Il prend la pique entre ses mains, regarde Ashani et tombe sur le côté. Éteint.
Apeuré. Faible. Ashani serre l’anneau très fort contre lui et se détourne de son ravisseur, celui qui l’a maintenu en vie pour connaître uniquement douleur et souffrance. Il s’arrête encore une fois, mais pour regarder droit devant lui, sans se retourner. Il fait un pas, puis un autre jusqu’à se détacher de cet endroit maudit.
Voici que débute l’histoire du Drakyn.
DÉLIVRANCE
Ashani est recueilli par un groupe de nomades traversant le Reike, des humains principalement et une elfe prisonnière. Ils vont dans la direction de Taisen afin de s’y établir pendant un temps. Celui-ci va alors découvrir le climat désertique de ces contrées ainsi que la majestueuse cité du lion. Déposant l’enfant drakyn aux portes de la cité, n’ayant aucune éducation, aucun parent, il va être enrôlé au service militaire reikois pendant 5 ans. Ce sont les gardes à l’entrée qui l’auront amenés à prendre cette décision. On lui propose alors un foyer, une éducation et de la nourriture pour son implication au sein de ce service militaire.
Son éducation se fait sans encombre, il y fait la rencontre de personnalités exubérantes et certains avec des avis très tranchés sur la société dans laquelle ils vivent. Les ouïes-dires sur le couple royal vont bon train. Ashani ne se sent pas impliqué dans tout cela, préférant s’instruire et analyser. Les années passent et suite à cela, il ne voulut pas s’engager dans l’armée et retourner en tant qu’homme libre. On lui conféra un arc et une épée pour pouvoir défendre la nation ainsi que ses terres, si tant est qu’il en aura.
Ashani est un homme qui aime vivre la nuit, il s’associe avec un homme imposant l’ayant mis sur une piste intéressante. L’étranger cherche à récupérer des objets de valeur et les revendre sur le marché noir, la part des gains semble bien plus intéressante qu’un salaire de base. Beaucoup plus risqué certes, néanmoins le jeune drakyn se sent prêt à tenter le coup. Au fur et à mesure, l’homme dragon prend ses aises pour récupérer œuvres et bijoux d’une main de maître, auprès de la gente féminine. Il sera néanmoins pourchassé par les gardes maintes fois, ce qui déplu à la pègre car son visage devenait bien trop connu.
Ashani a des goûts distingués et en journée, il aime porter des atours en dentelles noirs et repérer les femmes les plus chétives et les plus distinguées afin de leur soutirer des objets de valeur, voire même quelques informations intéressantes. Seulement, le drakyn se met également à voler au sein de la Pègre elle-même, se mettant à dos plusieurs membres de cette communauté qui désirent le tuer. Ashani est un peu fou, mais pas assez pour rester au sein de Taisen. Il va alors s’échapper avec quelques effets personnels, enveloppé dans du cuir et du tissu, trouvant le moyen de payer grassement un marchand qui le cachera dans un des tonneaux qu’il transporte. La carriole devrait passer les frontières du Reike. Ashani a besoin de laisser passer le temps, histoire de ne pas se voir déchiqueter par quelques membres de la Pègre qui jalousent ses talents.
Il va pouvoir sortir de la frontière du Reike et s'apprêter à vivre une nouvelle vie en République, à Liberty. Il se considère comme un déserteur de sa nation et espère vivre une vie plus prospère et amusante.
Groupes d'intérêts
La Pègre - Chaque pays, chaque région de ce monde possède son propre réseau d'échanges illégaux plus ou moins développés (drogues, produits d'activités braconnières et de contrebande, trafic d'êtres vivants, esclavage illégal, prostitution et autres services à la moralité douteuse). Dans les ombres, les personnages de la pègre bâtissent un véritable petit empire du vice.


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Citoyen de La République
Ashani

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Citoyen du monde
Seagan

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Info personnage
Race: Lumina
Vocation: Mage - Soutien
Alignement: Chaotique Neutre
Rang: S
Ne trouve pas ça bizarre, mais j'ai beaucoup aimé lire ton histoire. Ta plume est belle dans l'horreur. Bienvenue en République et amuse-toi bien.
Validé
Validé

L'amour est éternel.
La mort est une porte séparant le Royaume des Gardiens,
à celui de nos Titans, le Sekai.
Puisse l'amour en notre foi guider notre peuple
dans le chemin de l'absolution de nos péchés.
Ainsi soit-il.
La mort est une porte séparant le Royaume des Gardiens,
à celui de nos Titans, le Sekai.
Puisse l'amour en notre foi guider notre peuple
dans le chemin de l'absolution de nos péchés.
Ainsi soit-il.
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