Physiquement Aryan à l'apparence d'un humain dans la trentaine, grand et assez athlétique. Il dispose de capacités physiques légèrement supérieur à la moyenne, et si il n'a jamais entraîné vraiment son corps et son esprit pour le combat physique, il n'est pas ridicule, arme à la main. Des cheveux noirs surplombes un visage gracieux, aux traits doux, surmontés de deux yeux gris tirant vers l'argenté. C'etait vraiment un bel homme.

Pas véritablement pudique, il apparaît souvent vêtu de tenue assez aéré, dévoilant sa silhouette longiligne.

C'est quelqu'un qui est souvent chaleureux et ouvert, pouvant être assez tactile en fonction de la situation, ou au contraire plus froid, selon l'interlocuteur, pour matcher au mieux avec qui il parle.

Aryan est quelqu'un d’extrêmement curieux. Un intellectuel affirmé, avide de nouvelles connaissances diverses et varier. De nature calme et réfléchit, c'est un stratège redoutable, qui ne faisait jamais rien sans que cela ne lui soit bénéfique, à court ou long terme. Il ne dispose que peu d'empathie en général, et n'est pas du genre à avoir le moindre sentiment pour gérer une situation, allant toujours au plus rationnel.

Il est extrêmement impliqué et motivé dans tout ce qu'il fait, et si il y à une chance pour qu'il obtienne quelque chose qu'il veut, il sera l'un de vos compagnons les plus utiles.
C'est quelqu'un d’extrêmement sociable, ayant des facilités claires pour se lier avec les gens, et se faufiler aussi bien parmi la plèbe que parmi les gens de haute naissance, sachant naturellement se mettre au niveau de son interlocuteur et s'attirer ses bonnes grâces.

Quelqu'un d'enjoué, aimant la fête et les bonnes choses de la vie. Un homme à femme avéré qui enchaîne les conquêtes un peu partout ou il va, sans jamais vraiment s'attacher pour une autre raison que les plaisirs de la chair.

Au fond, Aryan est une coquille assez vide. La plupart de ses émotions sont de façade, sans jamais être particulièrement sincère, et il tente tant bien que mal d'alimenter cette coquille, en accumulant les passions, les passes-temps, les plaisirs. Difficile de le décrire comme triste, pourtant. Il est simplement...assez creux.

Au final, Aryan est un caméléon émotionnel, utilisant cette capacité pour éviter de dévoiler le fait qu'il n'a pas grand chose de sincère en lui. Un vide béant qu'il essaye de combler, à travers ses activités, plutôt en vain pour le moment.

Le vent était sec, et le parfum légèrement acide. Le sol sous les muscles de son dos étaient acerbes, s'enfonçant sans gênes dans son corps, comme pour lui dire qu'il était temps de se redresser. Il ouvrit des yeux teintés d'argent, une pointe lui traversant l'esprit. Il se retrouva assit, le souffle calme, le cœur battant. Seul. Avec pour seul compagnon l'océan.

La plage se trouvant devant lui était vide, uniquement alimenté par la marée allant et venant au rythme de l'air. Il baissa les yeux sur son corps. Il était totalement nu, mais ne portait aucune stigmates d'un quelconque événements. Quel événement ? Il ne se souvenait de rien.

La guerre, oui. Quelque chose comme ça. Des combats. Du stresse. De la douleur. Et...un grand vide. Le trou noir. Une chute. La plage. Il se leva et s'étira. Il allait bien. Il souriait, passant la main dans ses cheveux sombres. Tout allait bien. Il était vivant.

Il voyagea dans sa tenue de naissance jusqu'à atteindre un petit village. Des cris. De stupeurs. De curiosité. Un attroupement. Il fut habillé, conduit devant le chef. Un petit banquet fut organisé. Remplit de danses. De chant. Il trouva cela admirable, et continua de sourire. Il s'essaya à la danse, au chant, il était doué. Il fut plus intrigué par le goût de la nourriture, que sur les effets sur son corps. Rien du tout. Il pouvait manger, mais sans ressentir de bienfaits particulier. Il nota cependant les différents goûts, les mariages. Tout ça était fascinant.

Il eu sa première femme, ce soir la. Et à la fin, il se sentit bien. Le plaisir et la curiosité renouvelé qu'il avait sentit l'avait stimulé. Alors il avait rejoint le bureau de la petite maison ou il séjournait, avait prit un bout de parchemin, et avait commencé à écrire. Ses impressions, ses envies futures, ses pensées sur toute cette journée, depuis la plage. Et un nom. Il serait Aryan.

Il avait reprit sa route, et voyagé. Il avait vite compris que toute les créatures qui l'entouraient et qui lui ressemblaient, les différentes races humanoïdes, avaient toute leur qualités et leurs défauts, mais, encore plus, découvrit qu'il avait une facilité déconcertante a les diriger dans la direction qu'il voulait. Il était beau, intelligent, extrêmement charismatique. Il était un manipulateur né.

Mais pour autant, il ne semait pas le chaos. La plupart du temps, il dirigeait les gens dans des directions qu'ils n'auraient pas eu en tête, afin d'améliorer leur quotidien, subtilement. Donnant un conseil par ci, une idée par la. C’était généralement pour augmenter son propre confort, mais tout le monde y gagnait. Il était bon dirigeant.

Il en profitait également pour découvrir le monde, et une curiosité scientifique naquis chez lui. Il commença à s'instruire de façon pousser aussi bien sur les sciences, sur la nature, que sur la magie. Il avait même espoir de commencer à découvrir des choses nouvelles, un jour, des secrets du monde que personnes n'aurait encore décelés.

Il découvrit qu'il avait besoin d'argent pour continuer. Alors il décida de créer un commerce. Mais il ne vendait pas des biens, plutôt des conseils. Il était tellement doué pour faire prospérer les autres, que très vite, il eu une multitude de demandes d'entreprises, petites comme grandes, et il s'enrichit rapidement.

Mais petit à petit, chaque activité qu'il faisait devenait fade. Et aucun de ses vieux souvenirs ne semblait vouloir revenir. En trois ans, il était devenu connu dans beaucoup de milieu aisé, notamment parmi les marchands, et extrêmement riche. Mais il se sentait toujours vide.

Comme sur la plage.

Il se souvint alors du premier soir. Il avait écrit. Et il s’était sentit bien. Alors il attrapa de quoi écrire, et se posa devant la petite table de la chambre de l'auberge ou il se trouvait ce soir la. Il laissa toute ce qu'il avait en tête se déverser. Ses découvertes, ses activités, ses projets. Puis quand il n'eut plus rien à écrire sur lui, il commença à parler des autres. Et découvrit enfin une activité qui le stimula. Recenser des histoires, passés, présentes. Il y passa des heures, parlant des entreprises qui l'avaient consultés récemment, des gens qu'il avait croisés...

Il passa un mois quasiment sans interruption enfermés à écrire. Et découvrit qu'il n'avait plus de place pour entreposer tout son matériel. Il lui fallait plus grand. Une carriole. Puis un petit wagon, tiré par deux pur sang qui le suivaient partout, sorte de maison sur roue.

Il passa tout le reste de l'an 1 à écrire ainsi, en continuant à coté son commerce de conseils. Puis augmenta son offre, offrant la possibilité au gens d'acheter ses services pour qu'il écrive des choses pour eux. Leurs histoires de familles, de commerces, ou n'importe quoi d'autres. C’était pour un public moins large, mais ses travaux furent très vite demandé et il voyagea encore un long moment, s'enrichissant encore plus.

Mais l'argent ne lui apportaient plus rien. Et il commença à en redonner. Dans les villages, à des gens, à des petits organismes, à tout et n'importe quoi. Un petit projet, dans un coin de sa tête, naquit. Pourquoi ne pas créer sa propre ville ? Les gens viendraient littéralement à lui, pour lui offrir des histoires, et il avait toujours aimé la gestion. Il avait très souvent aidé les villages dans lesquels il séjournait, réglant des petits problèmes, ici et la. Les gens l'aimaient, en général. Ça lui ferait une bonne promotion, en plus

Un jour, qu'il voyageait dans les terres du Shoumei, il découvrit un espace détruit, appauvrit, suite à la guerre. Et eut une idée. Cet endroit regorgeait d'histoires, de gens. Il voulait écrire sur ça. Et alors qu'il prenait sa plume, il songea que plus que sur eux, c’était sur le monde entier qu'il avait envie d’écrire.

La raison pour laquelle il écrivait, il ne s'en rendait même pas compte. Il avait peur. Peur d'oublier à nouveau. Si jamais, comme ses anciens souvenirs, les nouveaux disparaissaient également, que deviendrait il ? Une coquille vide, encore ? Alors il écrivait. Et le monde entier, et son histoire, serait sa cible.

Tout ça n’était que des projets. Créer sa ville, développer les chroniques du monde.  Une recherche pour combler un vide. Le vide de son esprit et de son cœur. Et au fond, pour y parvenir, tout les moyens seraient bons.

Ne trouvant rien en lui, il cherchait ailleurs, dans le monde. Il espérait au fond découvrir une passion, ou une personne, lui permettant, de se trouver lui même....

Aucun particuliez pour l'instant. Attrait pour la région de Shoumei.
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