Sauvage
Sans-Nom, voilà un sobriquet qui a de quoi surprendre. Pourtant rare son ceux qui l'utilisent. Elle n'est simplement... Personne. Habituée à vivre entouré des bêtes dans les endroits sauvages, la démone n'a absolument aucun code social. Ni honte, ni pudeur, ni retenue. Elle n'a aucune notion de bienséance ou d'inhibition autres que ceux que lui dictent sa survie. Elle aime les choses simples, la compagnie des bêtes, chanter ou danser sous la lune et a tendance à paniquer lorsqu'elle est tenue ou enfermée.

Empathique
Sans-Nom est particulièrement sensible à l'état des êtres qui l'entoure. Elle ressent réellement ce que les autres ressentent et fait de leurs émotions les siennes. Personne ne lui a jamais appris à se protéger de ses propres perceptions ou à les gérer. Être entouré de personnes tendues ou souffrantes est donc difficile pour elle. La profusions d'émotions contradictoires est également épuisante. Elle ne fait pas encore la différence entre la pulsion alléchante que provoque chez elle les désirs d'autrui et l'empathie émotionnelle dont elle ne sait pas bien se couper.

Craintive
Sans-Nom a conscience d'être diminuée et même quand elle ne l'est pas, elle n'est pas une démone de combat. Elle n'a jamais réussi à se défendre contre de réels dangers. Physiquement elle n'est pas très robuste. Elle pense comme un être millénaire mais considère les humains comme dangereux. Son empathie mal gérée et sa nature mal comprise par ceux qui l'entourent ne l'ont pas aider à faire confiance ou à s'affirmer. La foule est une épreuve.

Curieuse
Lorsque sa vie n'est pas en danger et qu'elle parvient à se concentré plus de deux minutes sans être happée par son don d'empathie, Sans-Nom est quelqu'un de curieux qui aime apprendre et comprendre ce qui l'entoure. Qu'il s'agisse de personnes, de choses, de mécanismes, l'ensemble du monde humain est impressionnant.

Obéissante
De par sa nature et son manque d'éducation comme de maîtrise, Sans-Nom essaie de donner aux autres ce qu'ils veulent. Elle a donc tendance à obéir tant qu'elle n'a rien à y perdre... mais elle peut aussi oublié aussi sec ou être attiré par autre chose.


Si vous avez la chance de la croiser sous sa forme humaine, vous verrez apparaitre une toute jeune femme à la peau tirant sur un rose poudré peu courant et aux longs cheveux d'un rose printanier. De prime abord, elle semble fragile... Et de second aussi. Petite, fluette, le visage fin, les yeux ourlés de longs cils violacés et de longues oreilles pointues. On la prendrait pour une fée ou une elfe s'il n'y avait pas ces deux petites cornes pour transpercer son front et ces deux grandes ailes de cuir au dégradé d'aurore dans son dos.

Mais revenons une seconde à ses yeux. Deux grandes mirettes à l'iris rose dont l'intensité semble fluctué selon ses émotions.

Mais si vous avez moins de chance, vous pourriez la croiser en pleine possession de ses pouvoirs et de sa forme démoniaque la plus pure. Lorsqu'elle se dévoile ou qu'elle ne gère plus les émotions qui l'entourent, son véritable visage se révèle. Le cuir brûlant de ses ailes est nimbé de lambeaux éthérés aux reflets lilas. Sa peau, virant au violet cendreux, laisse transparaitre un feu intérieur qui l'illumine d'une couleur fuchsia, s’échappant par sa gorge, ses yeux, ses ailes et parfois quelques dessins sur sa peau. Ce pouvoir fait flamber ses yeux et l'intérieur de sa bouche - qui peut se fendre d'ailleurs en un rictus d'une largeur terrifiante n'ayant rien à envier à un serpent. Ses ongles s'étirent en de courtes griffes, une queue s'étire depuis la base de son dos. Ses cornes deviennent plus imposantes, semblables à du diamant et leur extrémité luit de la même aura fuchsia que ses yeux, sa gorge.

Eveil

... J'ai vu... Moi...

J'ai vu dans la prunelle de tes yeux.

Jusque là, je n'étais que dégoût flottant. Désirs silencieux. Honte tue. Jalousies et Orgueil masqués de dévotion. Petits morceaux éparpillés par des pénitents terrifiés par leurs propre nature... mais ton cœur criait si fort, mon aimé... Mon Maître. Tu voulais si fort qu'il soit à toi. Tu voulais si fort être quelqu'un d'autre pour pouvoir rien qu'une fois effleurer sa peau. Tu n'avais pas peur, toi. Tu avais mal. Ton âme appelait, seule dans le confessionnal. Toi le dépositaire de tout ce dont les autres ne voulaient plus. Et comme toutes ces fois où tu était au bord du gouffre tu t'es réfugier dans le jardin du cloitre, près du vieux puits.

Tu es venu à moi, ébauche dépourvue de forme. Ton être consumé laissa tombé la dernière goutte qui fit déborder le vase. Ce qui n'était pas, fut.

" Nomme-moi... " ai-je murmuré alors, mes anneaux enroulés autour de la branche qui te surplombait. " Nomme-moi et à toi je serai. "

Au fond de ta pupille, j'ai vu mon visage pour la première fois. Au fond de ton cœur j'ai senti mon essence. Je me suis faite de ton Désir.

Prenez garde, humains. Faites attention à ce que vous souhaitez, car vous pourriez l'obtenir.

Paix

C'était il y a des siècles, peut-être des millénaires. Qu'est-ce que cela pourrait bien changer ?

Sais-tu qu'un homme assouvi n'est fidèle qu'à sa propre cause ? Je l'ai appris ce jour là. Je ne comprenais pas encore ce monde. Ils m'ont appelé Démon. Ils m'ont appelé Asmodée, Léviathan, Corruptrice. Mais aucun de ces noms n'est le mien.

Après l'assouvissement, la joie, l'exultation, j'ai connu la peur. Les humains sont changeants et étranges. Je me suis réfugier au fond des bois. Seule... Pas tout à fait seule. La lune caressait mes ailes d'une manière nouvelle. Le vent apportait milles odeurs. J'étais immobile, invisible à mes seuls yeux lorsqu'il est apparu, rampant dans l'humus. Une fine oscillation aux écailles douces. Lui aussi avait peur... De moi.

Je lui ai offert ma chaleur, il m'a offert sa compagnie.

Lui ne m'a pas trahit.

Les animaux, mon ami. Les animaux sont gorgés de demandes simples. Toutes ces choses que les humains repoussent, ils les accueillent. J'ai offert du sang au renard. J'ai trouver une compagne au loup solitaire. Et au serpent, j'offrais toujours cette chaleur dont il était si reconnaissant.

La nature sauvage était mon domaine. Quelque fois, des humains essayaient de couper, de tuer, de changer les choses. Je les ait offert à la faim du jaguar et des fourmis. Je ne voulais pas que les choses changes... Crois moi. J'étais si bien à voler avec l'aigle, courir avec les loups et danser avec les serpents. Parfois même, sous la lune ou au soleil de midi, je reprenais ma véritable forme sans que la peur ne me monte au nez.

---

Guerre

Mais le changement est inévitable. L’Indicible a surgit du néant. Les Titans.

J'ai défendu mon domaine pendant quelques temps, mais j'ai compris trop tard que les animaux n'étaient pas suffisant. Mon pouvoir, jadis si bon pour ceux que l'envie rongeait, était affaiblit, éteint, impuissant. Ma forme n'inspirait que l’indifférence aux êtres de Destruction qui me faisaient face. Des êtres creux.

Alors je me suis envolé, rassemblant mes dernières force dans une fuite qui me ramène aujourd'hui aux humains que je ne comprends toujours pas.

... A toi.

Dis-moi, toi le voyageur, toi le savant, toi le guerrier, toi l'imbécile...  Toi... Connais-tu mon nom ?

Le Nouvel Ordre. J'aimerai la faire interagir et surement accroché avec eux