2 participants

Page 2 sur 3 •
1, 2, 3 



Noble du Reike
Tagar Reys

Messages : 1592
crédits : 2225
crédits : 2225
Info personnage
Race: Humain
Vocation: Mage Elementiste
Alignement: Loyal Neutre
Rang: B - Coeur
La jeune guerrière s’assoit et j’en profite pour lui toucher l’épaule et diffuser ma magie en elle. Elle est sérieusement blessée et je fais de mon mieux pour la soigner. Cela me prend un peu de temps et j’apprends son prénom, qui est très moche, Zorya, pas de nom de famille apparemment. Cela doit être le surnom qu’elle a choisi, ce qui est dommage, elle aurait pu en choisir un plus jolie, plus moderne, comme Gertrude par exemple.
Mais je ne suis pas là pour juger son goût en matière d’appellation, mais pour lui sauver la vie, je me concentre et la laisse parler avec les gardes qui réponde à sa question :
Ils sont allés se coucher, il y a une grande pièce commune qui nous sert de dortoir à tous. Nous sommes une cinquantaine de personnes ici, en comptant votre petit groupe. C’est tout ce qui reste du village de cinq cents âmes.
L’homme à la lance le regarde avec de gros yeux et lui dit :
Ne dis pas cela, il y a forcément d’autres survivants.
L’arbalétrier qui avait pris en premier la parole, le détrompe :
Réveille-toi, je sais que vous avez séparé avec ta femme et ton fils, lors de l’attaque initiale il y a deux jours, mais c’est foutu maintenant. Ce ne sont pas nos maisons en bois qui arrêteront une bande de morts-vivants. Cette demeure est la seule en pierre et si Charles ne nous avait pas ouvert, nous serions tous morts à l’heure qu’il est.
Ayant fini d’entièrement soigner la mercenaire, je peux participer à la discussion et je demande :
Qui est ce Charles ?
On me répond :
C’est le maître des lieux, un gars bizarre, un savant d’après ces dires. On ne le connaît pas beaucoup au village. Il est venu vivre ici, il y a un mois, après avoir acheté les lieux et il passe la grande majorité de son temps au sous-sol, à faire je ne sais quoi.
Mais je ne suis pas là pour juger son goût en matière d’appellation, mais pour lui sauver la vie, je me concentre et la laisse parler avec les gardes qui réponde à sa question :
Ils sont allés se coucher, il y a une grande pièce commune qui nous sert de dortoir à tous. Nous sommes une cinquantaine de personnes ici, en comptant votre petit groupe. C’est tout ce qui reste du village de cinq cents âmes.
L’homme à la lance le regarde avec de gros yeux et lui dit :
Ne dis pas cela, il y a forcément d’autres survivants.
L’arbalétrier qui avait pris en premier la parole, le détrompe :
Réveille-toi, je sais que vous avez séparé avec ta femme et ton fils, lors de l’attaque initiale il y a deux jours, mais c’est foutu maintenant. Ce ne sont pas nos maisons en bois qui arrêteront une bande de morts-vivants. Cette demeure est la seule en pierre et si Charles ne nous avait pas ouvert, nous serions tous morts à l’heure qu’il est.
Ayant fini d’entièrement soigner la mercenaire, je peux participer à la discussion et je demande :
Qui est ce Charles ?
On me répond :
C’est le maître des lieux, un gars bizarre, un savant d’après ces dires. On ne le connaît pas beaucoup au village. Il est venu vivre ici, il y a un mois, après avoir acheté les lieux et il passe la grande majorité de son temps au sous-sol, à faire je ne sais quoi.

Citoyen du monde
Zorya

Messages : 58
crédits : 560
crédits : 560
La perte de sang qu'elle a subit est plus importante que ce qu'elle ne pense, et, l'élémentaire plane lorsque l'humain répond à sa question. Les yeux clos et partiellement révulsées, elle ne pense à rien, se mord légèrement la lèvre inférieure alors qu'elle ne peut que sentir la magie de l'autre à l'œuvre. Un flot d'énergie étrange, apaisante, alors qu'elle sent sa chair se referme, ses cellules se reformer. Elle en tremble presque, en vibre plutôt puisqu'elle se charge de cette énergie.
Quand le soin se termine, le retour à la réalité est brutal ; sa tête bascule en avant, sa respiration s'emballe légèrement alors que sa main va chercher à tâtons le contact le plus proche possible. Sans le réaliser, elle va s'agripper à Tagar et reprendre un peu ses esprits. Peu être un peu fort, d'ailleurs, enfonçant légèrement ses ongles à travers le tissu ; pas assez pour le blesser, mais sans doute suffisamment pour le marquer.
Après quelques instants, n'ayant pas vraiment suivi le cours de la discussion, fait simplement remarquer :
« épuisée. épuisée, je suis. Nous sommes. »
Après tout, ils sortaient d'une journée de voyage déjà éreintant, dans des conditions pas évidentes. Le combat a été intense, et, il lui manquait encore du sang ce qui la rendait un peu fébrile. Elle tourne la tête vers l'homme à la chevelure aussi blanche que la sienne, plonge son regard dans le sien et rajoute :
« Merci, messire Tagar Reys »
Quand le soin se termine, le retour à la réalité est brutal ; sa tête bascule en avant, sa respiration s'emballe légèrement alors que sa main va chercher à tâtons le contact le plus proche possible. Sans le réaliser, elle va s'agripper à Tagar et reprendre un peu ses esprits. Peu être un peu fort, d'ailleurs, enfonçant légèrement ses ongles à travers le tissu ; pas assez pour le blesser, mais sans doute suffisamment pour le marquer.
Après quelques instants, n'ayant pas vraiment suivi le cours de la discussion, fait simplement remarquer :
« épuisée. épuisée, je suis. Nous sommes. »
Après tout, ils sortaient d'une journée de voyage déjà éreintant, dans des conditions pas évidentes. Le combat a été intense, et, il lui manquait encore du sang ce qui la rendait un peu fébrile. Elle tourne la tête vers l'homme à la chevelure aussi blanche que la sienne, plonge son regard dans le sien et rajoute :
« Merci, messire Tagar Reys »

Noble du Reike
Tagar Reys

Messages : 1592
crédits : 2225
crédits : 2225
Info personnage
Race: Humain
Vocation: Mage Elementiste
Alignement: Loyal Neutre
Rang: B - Coeur
Je sens que la jeune femme va mieux, quand elle me serre fortement le bras. Puis elle m’indique qu’elle est épuisée, alors que pour moi, c’est plutôt un miracle qu’elle soit encore vivante. Elle me remercie et je lui tapote gentiment sur la tête, lui indiquant d’un ton paternaliste :
Ce n’est rien, nous allons pouvoir manger, puis passer une bonne nuit de sommeil. Demain est un autre jour.
Je suis donc un des gardes qui amènes dans de grandes cuisines. Il y a là une vieille femme, veillant malgré l’heure tardive sur de grandes marmites et elle nous dit d’une voix revêche :
Si vous êtes ici, c’est pour piller nos provisions, c’est bien cela ?
Un peu surpris par son accueil, j’ai à peine le temps d’ouvrir la bouche qu’elle continue :
De toute façon, personne ne m’écoute, je leur ai dit qu’il fallait rationner, mais ils persistant dans leur idée que des soldats vont débarquer ici dans quelques jours et qu’il ne sert à rien de se priver. C’est vraiment une bande d’idiots !
Encore une fois, j’essaye d’argumenter, mais elle m’interrompt avant que je ne puisse en placer une :
Puisque vous insistez, je vais vous servir, mais si demain, vous devez manger vos mains, ce sera de votre faute !
Elle nous sert donc deux assiettes de soupe bien chaude au potiron, puis reviens en bougonnant à sa place, continuant à se plaindre. Pour ma part, j’ai bien trop faim pour faire la fine bouche et je dévore littéralement mon plat. Pour le dessert, nous avons droit à une pomme et pour faire passer le tout, je présente ma flasque, que j’ai toujours dans la poche de veste, à Zohra, lui demandant :
C’est de l’alcool de cerise, vous en voulez ?
Rien ne vaut une boisson forte pour se remettre d’une fatigue extrême.
Ce n’est rien, nous allons pouvoir manger, puis passer une bonne nuit de sommeil. Demain est un autre jour.
Je suis donc un des gardes qui amènes dans de grandes cuisines. Il y a là une vieille femme, veillant malgré l’heure tardive sur de grandes marmites et elle nous dit d’une voix revêche :
Si vous êtes ici, c’est pour piller nos provisions, c’est bien cela ?
Un peu surpris par son accueil, j’ai à peine le temps d’ouvrir la bouche qu’elle continue :
De toute façon, personne ne m’écoute, je leur ai dit qu’il fallait rationner, mais ils persistant dans leur idée que des soldats vont débarquer ici dans quelques jours et qu’il ne sert à rien de se priver. C’est vraiment une bande d’idiots !
Encore une fois, j’essaye d’argumenter, mais elle m’interrompt avant que je ne puisse en placer une :
Puisque vous insistez, je vais vous servir, mais si demain, vous devez manger vos mains, ce sera de votre faute !
Elle nous sert donc deux assiettes de soupe bien chaude au potiron, puis reviens en bougonnant à sa place, continuant à se plaindre. Pour ma part, j’ai bien trop faim pour faire la fine bouche et je dévore littéralement mon plat. Pour le dessert, nous avons droit à une pomme et pour faire passer le tout, je présente ma flasque, que j’ai toujours dans la poche de veste, à Zohra, lui demandant :
C’est de l’alcool de cerise, vous en voulez ?
Rien ne vaut une boisson forte pour se remettre d’une fatigue extrême.

Citoyen du monde
Zorya

Messages : 58
crédits : 560
crédits : 560
Zorya ne bronche pas au contact de l'autre qui lui tapote sur la tête sans aucune forme de respect. Elle n'en pense que trop rien, n'a pas vraiment de concept de respect ou de dignité, et voit ça comme un geste de sympathie qu'elle se voit mal contester. Un peu comme un chiot perdu, quand elle voit son nouvel employeur n'ayant d'ailleurs pas terminé son paiement, elle le suit et ils se retrouvent dans les cuisines de l'endroit. Elle observe l'interaction, est gênée à l'idée de manger suite aux paroles de la dame, comptait manger le reste de ses rations mais ne va pas cracher dans la soupe maintenant qu'on lui tend.
Elle prend sa part timidement, commence à manger à son rythme plutôt lent. Elle reprend un peu de l'esprit et de l'énergie en consommant un peu de cette soupe, et semble un peu en meilleure forme à l'issue de ce bref repas. Quand Tagar lui tend son flacon, elle le saisit par défaut et goûte une petite gorgée.
Elle ne tarde pas à la recracher partiellement en toussant profusément, tirant une tête clairement écœurée. Deux siècles d'existence sans avoir touché à une goutte d'alcool ; son palais n'est pas habitué et ne le sera jamais. Mais elle ne cessera sans doute jamais d'essayer de goûter tout ce qu'on lui refile. Alors qu'elle toussote encore, produisant quelques petits arcs électriques qui sont heureusement captés par sa main, elle le remercie :
" Merci beaucoup, messire Tagar Reys. Ce n'est vraiment pas bon, mais j'apprécie le geste "
Elle se sèche le bord des yeux, avant de les faire cligner frénétiquement quelques instants, comme pour se réveiller, avant de demander :
" Qu'allez-vous faire du jeune humain que vous avez secouru ? Et qu'allons nous faire, maintenant ? Je ne suis pas experte, mais, je ne crois pas que les créatures de dehors dorment ou se fatiguent "
Elle lui demande d'une façon telle qu'on dirait qu'elle s'enquiert de l'état d'un animal ; un peu détachée, à cause d'années passées dans des terres qui ne pardonnent pas la faiblesse. Toujours posée en tailleur depuis son repas, l'observant en penchant la tête sur légèrement désaxée sur le côté à la manière d'un chat, elle est presque suspendue à ses lèvres.
Elle prend sa part timidement, commence à manger à son rythme plutôt lent. Elle reprend un peu de l'esprit et de l'énergie en consommant un peu de cette soupe, et semble un peu en meilleure forme à l'issue de ce bref repas. Quand Tagar lui tend son flacon, elle le saisit par défaut et goûte une petite gorgée.
Elle ne tarde pas à la recracher partiellement en toussant profusément, tirant une tête clairement écœurée. Deux siècles d'existence sans avoir touché à une goutte d'alcool ; son palais n'est pas habitué et ne le sera jamais. Mais elle ne cessera sans doute jamais d'essayer de goûter tout ce qu'on lui refile. Alors qu'elle toussote encore, produisant quelques petits arcs électriques qui sont heureusement captés par sa main, elle le remercie :
" Merci beaucoup, messire Tagar Reys. Ce n'est vraiment pas bon, mais j'apprécie le geste "
Elle se sèche le bord des yeux, avant de les faire cligner frénétiquement quelques instants, comme pour se réveiller, avant de demander :
" Qu'allez-vous faire du jeune humain que vous avez secouru ? Et qu'allons nous faire, maintenant ? Je ne suis pas experte, mais, je ne crois pas que les créatures de dehors dorment ou se fatiguent "
Elle lui demande d'une façon telle qu'on dirait qu'elle s'enquiert de l'état d'un animal ; un peu détachée, à cause d'années passées dans des terres qui ne pardonnent pas la faiblesse. Toujours posée en tailleur depuis son repas, l'observant en penchant la tête sur légèrement désaxée sur le côté à la manière d'un chat, elle est presque suspendue à ses lèvres.

Noble du Reike
Tagar Reys

Messages : 1592
crédits : 2225
crédits : 2225
Info personnage
Race: Humain
Vocation: Mage Elementiste
Alignement: Loyal Neutre
Rang: B - Coeur
Quel gâchis, c’est ce que je pense quand la jeune femme recrache ce que je viens de lui donner. Cet alcool est pourtant excellent. En-tout-cas, le reste, je le garde pour moi seul. Au moins, elle m’indique qu’elle apprécie le geste, c’est déjà cela. Elle me pose ensuite une question à laquelle je ne m’attendais pas et je lui réponds après avoir réfléchi quelques secondes :
Il y a deux possibilités, la première, c’est qu’une partie de sa famille est encore en vie ici, sa mère venant dans ce village pour une bonne raison. La seconde, c’est que ce n’est plus le cas, dans ce cas, je le ramènerai avec moi à la capitale, pour qu’il rejoigne des parents ou s’il est vraiment seul au monde, un orphelinat
Je ne peux pas m’occuper de toute la misère du monde, en plus, même si j’aime beaucoup les gosses, je me vois en adopter un. Je suis tout le temps sur les routes et je vois assez mal Mère s’occuper de gosse adopté venant du peuple. Je me lève ensuite, proposant à la mercenaire :
Je vais vous payer ce que je vous dois pour votre aide.
Je lui donne la somme qui était prévue avant de continuer :
Je n’ai pas eu le temps de vous remercier pour votre soutien, sans vous, je serais probablement mort dix fois. Votre façon de combattre est vraiment très impressionnante. J’avoue ne pas m’y connaître beaucoup en mort-vivant, mais je pense que nous verrons plus clair, quand il fera jour.
Je suis assez content de mon jeu de mots et je lui souris. Je reprends ensuite plus sérieusement :
Je vous propose d’aller nous coucher, demain est un autre jour.
Je suis vraiment très fatigué, que ce soit à cause de la perte de sang et l’utilisation de ma magie. Je lui ajoute d’ailleurs :
Il doit y avoir une salle d’eau pas loin, nous pourrons ainsi demander à nos hôtes des vêtements secs ou au moins des couvertures. Vous voulez y aller en première ou en deuxième ?
Il y a deux possibilités, la première, c’est qu’une partie de sa famille est encore en vie ici, sa mère venant dans ce village pour une bonne raison. La seconde, c’est que ce n’est plus le cas, dans ce cas, je le ramènerai avec moi à la capitale, pour qu’il rejoigne des parents ou s’il est vraiment seul au monde, un orphelinat
Je ne peux pas m’occuper de toute la misère du monde, en plus, même si j’aime beaucoup les gosses, je me vois en adopter un. Je suis tout le temps sur les routes et je vois assez mal Mère s’occuper de gosse adopté venant du peuple. Je me lève ensuite, proposant à la mercenaire :
Je vais vous payer ce que je vous dois pour votre aide.
Je lui donne la somme qui était prévue avant de continuer :
Je n’ai pas eu le temps de vous remercier pour votre soutien, sans vous, je serais probablement mort dix fois. Votre façon de combattre est vraiment très impressionnante. J’avoue ne pas m’y connaître beaucoup en mort-vivant, mais je pense que nous verrons plus clair, quand il fera jour.
Je suis assez content de mon jeu de mots et je lui souris. Je reprends ensuite plus sérieusement :
Je vous propose d’aller nous coucher, demain est un autre jour.
Je suis vraiment très fatigué, que ce soit à cause de la perte de sang et l’utilisation de ma magie. Je lui ajoute d’ailleurs :
Il doit y avoir une salle d’eau pas loin, nous pourrons ainsi demander à nos hôtes des vêtements secs ou au moins des couvertures. Vous voulez y aller en première ou en deuxième ?

Citoyen du monde
Zorya

Messages : 58
crédits : 560
crédits : 560
L'élémentaire écoute la réponse de Tagar en le dévisageant sans ciller, toujours la tête légèrement penchée. Tout ce qu'elle retient, c'est que ce n'est pas son problème. C'est triste, mais, ça ne l'affecte pas vraiment. Ayant grandi dans des terres qui ne pardonnent rien, elle a appris à être détachée de tout ; et considère la vie de tout être vivant de la même façon, qu'il soit doué de conscience ou non.
Quand la proposition de paiement vient, elle acquiesce presque frénétiquement ; mais prend son dû sans même vérifier sa nature. Elle est juste satisfaite de procéder à cet échange, signe qu'elle avait joué son rôle ; parce que, c'est un peu son truc, elle. De chercher un rôle, son rôle dans ce bas monde. C'est un long voyage, mais elle parvient parfaitement à en profiter.
Elle l'écoute un peu perplexe, hausse un sourcil et ne manque pas de lui rétorquer à l'instant même où il ferme la bouche :
« Votre argent m'a déjà remercié. Vous êtes bien plus impressionnant que moi »
Elle ne développe pas, cependant. La question suivante la laisse perplexe, et elle hausse les épaules en se levant et en se dirigeant vers la salle d'eau en question. Elle lui annonce au passage, alors qu'elle commence déjà se déshabiller sans aucune forme de pudeur :
« J'ai des changes dans mes besaces - elle entre dans la pièce, et continue - c'est assez spacieux pour deux, messire Tagar Reys »
Elle procède à une toilette sommaire en utilisant une bassine remplie d'eau qui ne tarde pas à être souillée par tout ce sang ; son reflet devenant trouble, à un tel point qu'à la fin, seuls ses yeux clairs, encore faiblement illuminés, s'y reflètent. Une fois relativement propre, elle se change effectivement ; ne mettant qu'une chemise de lin et un bas le temps que le reste sèche.
Pieds nus, dans une tenue plus que légère, ses affaires sous le bras, elle va dans la salle commune, les étend avant de s'asseoir et d'enfin fermer un peu les yeux. Les gens la dévisagent un peu alors qu'elle arrive, mais la peur et la fatigue font vite détourner leur attention. Elle ne se couche pas dans l'une des paillasses improvisées, cependant ; elle s'assoie en tailleur dessus, et commence à méditer pour que son corps et que son esprit se reposent.
Quand la proposition de paiement vient, elle acquiesce presque frénétiquement ; mais prend son dû sans même vérifier sa nature. Elle est juste satisfaite de procéder à cet échange, signe qu'elle avait joué son rôle ; parce que, c'est un peu son truc, elle. De chercher un rôle, son rôle dans ce bas monde. C'est un long voyage, mais elle parvient parfaitement à en profiter.
Elle l'écoute un peu perplexe, hausse un sourcil et ne manque pas de lui rétorquer à l'instant même où il ferme la bouche :
« Votre argent m'a déjà remercié. Vous êtes bien plus impressionnant que moi »
Elle ne développe pas, cependant. La question suivante la laisse perplexe, et elle hausse les épaules en se levant et en se dirigeant vers la salle d'eau en question. Elle lui annonce au passage, alors qu'elle commence déjà se déshabiller sans aucune forme de pudeur :
« J'ai des changes dans mes besaces - elle entre dans la pièce, et continue - c'est assez spacieux pour deux, messire Tagar Reys »
Elle procède à une toilette sommaire en utilisant une bassine remplie d'eau qui ne tarde pas à être souillée par tout ce sang ; son reflet devenant trouble, à un tel point qu'à la fin, seuls ses yeux clairs, encore faiblement illuminés, s'y reflètent. Une fois relativement propre, elle se change effectivement ; ne mettant qu'une chemise de lin et un bas le temps que le reste sèche.
Pieds nus, dans une tenue plus que légère, ses affaires sous le bras, elle va dans la salle commune, les étend avant de s'asseoir et d'enfin fermer un peu les yeux. Les gens la dévisagent un peu alors qu'elle arrive, mais la peur et la fatigue font vite détourner leur attention. Elle ne se couche pas dans l'une des paillasses improvisées, cependant ; elle s'assoie en tailleur dessus, et commence à méditer pour que son corps et que son esprit se reposent.

Noble du Reike
Tagar Reys

Messages : 1592
crédits : 2225
crédits : 2225
Info personnage
Race: Humain
Vocation: Mage Elementiste
Alignement: Loyal Neutre
Rang: B - Coeur
Mon interlocutrice est gentille, car elle indique que je suis meilleur au combat qu’elle, ce qui faux, je le sais pertinemment. Elle fait ensuite preuve d’assez peu de pudeur, comme si elle n’avait pas vraiment conscience de son corps et de ce que l’on peut faire avec. Mon intuition se confirme quand elle m’indique que l’on peut utiliser à deux la salle d’eau et je réponds, rougissant un petit peu :
Cela va aller, je vous laisse toute la place.
Une fois qu’elle est sortie, encore une fois bien peu vêtue, je prends la suite, me nettoyant comme il faut. C’est dommage, mais je n’ai pas de savon. Je prends donc du temps pour enlever toutes les substances poisseuses dont je suis recouvert et lorsque j’arrive dans la pièce commune, tout le monde est déjà couché et endormi, sauf la mercenaire, qui s’est assise, semblant méditer. Je pose une couverture sur ses épaules pour ne pas qu'elle prenne froid, ma propre tenue étant assez comique, car on m’a prêté un vieux manteau que j’ai fermé jusqu’en haut car je suis entièrement nu en-dessous.
J’attends qu’elle ouvre les yeux et je lui demande, sur un ton interrogatif à voix basse pour ne pas réveiller nos voisins:
Si je vous parle pudeur, cela vous évoque quoi pour vous ?
Je mettrai ma main à couper qu’elle ne sait pas de quoi je parle, une vraie sauvageonne ! À moins qu’elle ne fasse partie d’une colonie très ouverte sur le mode vestimentaire, mais cela m’étonnera. Je viens du Reike, où il fait très chaud, tout le temps et pourtant, tout le monde est couvert, justement pour protéger la peau. Une fois que j’ai entendu sa réponse, je lui explique patiemment :
Vous êtes une jeune femme et donc vous déclenchez certaines réactions physiques non désirées chez les hommes et de la jalousie chez les femmes plus âgées. Le mieux est de vous couvrir plus largement, cela évitera bien des problèmes. Je vous conseille, si vous hésitez pour quelque chose qui risque de choquer les gens, de m’en parler avant, ce sera mieux pour tout le monde, croyez-moi.
Cela va aller, je vous laisse toute la place.
Une fois qu’elle est sortie, encore une fois bien peu vêtue, je prends la suite, me nettoyant comme il faut. C’est dommage, mais je n’ai pas de savon. Je prends donc du temps pour enlever toutes les substances poisseuses dont je suis recouvert et lorsque j’arrive dans la pièce commune, tout le monde est déjà couché et endormi, sauf la mercenaire, qui s’est assise, semblant méditer. Je pose une couverture sur ses épaules pour ne pas qu'elle prenne froid, ma propre tenue étant assez comique, car on m’a prêté un vieux manteau que j’ai fermé jusqu’en haut car je suis entièrement nu en-dessous.
J’attends qu’elle ouvre les yeux et je lui demande, sur un ton interrogatif à voix basse pour ne pas réveiller nos voisins:
Si je vous parle pudeur, cela vous évoque quoi pour vous ?
Je mettrai ma main à couper qu’elle ne sait pas de quoi je parle, une vraie sauvageonne ! À moins qu’elle ne fasse partie d’une colonie très ouverte sur le mode vestimentaire, mais cela m’étonnera. Je viens du Reike, où il fait très chaud, tout le temps et pourtant, tout le monde est couvert, justement pour protéger la peau. Une fois que j’ai entendu sa réponse, je lui explique patiemment :
Vous êtes une jeune femme et donc vous déclenchez certaines réactions physiques non désirées chez les hommes et de la jalousie chez les femmes plus âgées. Le mieux est de vous couvrir plus largement, cela évitera bien des problèmes. Je vous conseille, si vous hésitez pour quelque chose qui risque de choquer les gens, de m’en parler avant, ce sera mieux pour tout le monde, croyez-moi.

Citoyen du monde
Zorya

Messages : 58
crédits : 560
crédits : 560
Le contact de quelque chose sur ses épaules lui fait brusquement ouvrir les yeux. Dérangée alors qu'elle était en train de retrouver l'équilibre entre son corps et son esprit, elle tourne brusquement la tête vers la source de sa gêne, penchant la tête sur le côté d'un air plus curieux qu'agacé. En même temps, il est quasiment impossible de troubler ce lac placide et tranquille qu'est Zorya. à sa question, elle hausse les épaules. Elle connaît le concept, le conçoit mais s'en moque éperdument.
Elle lui lance alors :
« Je me moque de provoquer des... réactions physiques non désirées ?... - elle a l'air perplexe, termine sa phrase - de la jalousie, ou de choquer les gens, messire Tagar Reys »
Elle est plus que sincère ; ce n'est pas de l'ignorance, c'est de l'indifférence. Si les gens ont envie de gâcher leur précieux temps pour s'occuper de ses affaires, c'est leur problème, pas le sien. De ce qu'on lui a expliqué, son âge actuel, est quasiment deux fois l'espérance de vie que celle d'un humain lambda. Et elle commence à se questionner sur comment ils sont capables d'accomplir autant dans leur courte vie quand ils passent leur temps à s'acharner sur des détails et des frivolités. Elle lui demande donc, très innocemment à cause de sa voix qu'elle tâche de rendre la plus basse possible :
« Perdez-vous toujours autant de temps à vous poser des questions aussi triviales ? Des cadavres marchent dehors, des gens sont morts, et c'est ma tenue qui vous tracasse ? »
Surtout qu'elle n'est pas nue ; juste une chemise et un bas, le temps que ses affaires, étendues rapidement derrière elle, sèchent un peu.
Elle lui lance alors :
« Je me moque de provoquer des... réactions physiques non désirées ?... - elle a l'air perplexe, termine sa phrase - de la jalousie, ou de choquer les gens, messire Tagar Reys »
Elle est plus que sincère ; ce n'est pas de l'ignorance, c'est de l'indifférence. Si les gens ont envie de gâcher leur précieux temps pour s'occuper de ses affaires, c'est leur problème, pas le sien. De ce qu'on lui a expliqué, son âge actuel, est quasiment deux fois l'espérance de vie que celle d'un humain lambda. Et elle commence à se questionner sur comment ils sont capables d'accomplir autant dans leur courte vie quand ils passent leur temps à s'acharner sur des détails et des frivolités. Elle lui demande donc, très innocemment à cause de sa voix qu'elle tâche de rendre la plus basse possible :
« Perdez-vous toujours autant de temps à vous poser des questions aussi triviales ? Des cadavres marchent dehors, des gens sont morts, et c'est ma tenue qui vous tracasse ? »
Surtout qu'elle n'est pas nue ; juste une chemise et un bas, le temps que ses affaires, étendues rapidement derrière elle, sèchent un peu.

Noble du Reike
Tagar Reys

Messages : 1592
crédits : 2225
crédits : 2225
Info personnage
Race: Humain
Vocation: Mage Elementiste
Alignement: Loyal Neutre
Rang: B - Coeur
Zorya est une vraie rebelle finalement, qui se moque de l’ordre établis et qui semble ne pas tenir compte de ma remarque, elle me pose ensuite une question qui me fait sourire et je lui dit tout simplement :
Dans la vie, vous avez deux choix, soit vivre en société, c’est-à-dire avec d’autres individus, soit vivre en solitaire sans interaction sociale, ce que l’on peut appeler un ermite. À partir du moment où vous intégrez un groupe, vous devez vous soumettre aux règles collectives, même si elles semblent triviales.
J’ai pas mal voyagé et je peux ainsi partager mon expérience avec la mercenaire :
Vous soulevez un sujet très intéressant, le groupe survit, même si des membres meurent, cela explique pourquoi nous ne sommes pas individualistes et que nous maintenant une certaine cohésion.
Je lui montre la bâtisse dans laquelle nous sommes actuellement et je continue :
Un homme seul n’aurait pas pu construire ce bâtiment. Il s’est associé à d’autres personnes et ont mis en place des règles, chacun acceptant de perdre un peu de sa liberté dans le cadre de ce projet. Comme a dis un célèbre philosophe de mon pays, parfois un plus un égal trois, et ça, c’est beau. Il voulait dire par là, qu’en manière de collaboration, nous sommes bien plus efficaces que seul.
Voilà, je pense lui avoir bien expliqué le pourquoi des règles et je peux donc conclure :
La règle de bien se vêtir est d’éviter la jalousie qui pourrait faire éclater le groupe. Certains hommes ne savent pas se tenir, ce n’est heureusement pas mon cas, et pourrait tenter de vous séduire. Concernant les morts-vivants, ils sont sont un problème que l’on pourra résoudre demain, ne vous en faites pas.
Je m’allonge à côté d’elle, sur une couverture et je lui indique :
Si vous n’avez pas d’autre remarque, je vais dormir quelques heures, n’hésitez pas à me réveiller en cas de danger.
Dans la vie, vous avez deux choix, soit vivre en société, c’est-à-dire avec d’autres individus, soit vivre en solitaire sans interaction sociale, ce que l’on peut appeler un ermite. À partir du moment où vous intégrez un groupe, vous devez vous soumettre aux règles collectives, même si elles semblent triviales.
J’ai pas mal voyagé et je peux ainsi partager mon expérience avec la mercenaire :
Vous soulevez un sujet très intéressant, le groupe survit, même si des membres meurent, cela explique pourquoi nous ne sommes pas individualistes et que nous maintenant une certaine cohésion.
Je lui montre la bâtisse dans laquelle nous sommes actuellement et je continue :
Un homme seul n’aurait pas pu construire ce bâtiment. Il s’est associé à d’autres personnes et ont mis en place des règles, chacun acceptant de perdre un peu de sa liberté dans le cadre de ce projet. Comme a dis un célèbre philosophe de mon pays, parfois un plus un égal trois, et ça, c’est beau. Il voulait dire par là, qu’en manière de collaboration, nous sommes bien plus efficaces que seul.
Voilà, je pense lui avoir bien expliqué le pourquoi des règles et je peux donc conclure :
La règle de bien se vêtir est d’éviter la jalousie qui pourrait faire éclater le groupe. Certains hommes ne savent pas se tenir, ce n’est heureusement pas mon cas, et pourrait tenter de vous séduire. Concernant les morts-vivants, ils sont sont un problème que l’on pourra résoudre demain, ne vous en faites pas.
Je m’allonge à côté d’elle, sur une couverture et je lui indique :
Si vous n’avez pas d’autre remarque, je vais dormir quelques heures, n’hésitez pas à me réveiller en cas de danger.

Citoyen du monde
Zorya

Messages : 58
crédits : 560
crédits : 560
Perplexe, Zorya le montre par une série d'expression qui souligne son incompréhension. Elle lâche presque directement au noble :
« Ce n'est parfois pas un choix. Vous soulignez que cette société n'est pas la mienne, je l'entends parfaitement »
Elle écoute sa petite histoire très attentivement, hochant la tête quand il explique son histoire. Mais elle ne sait déjà que trop bien ce qu'il essaie de lui faire comprendre. Camaendir, son maître, s'est finalement laissé convaincre de ne pas remettre l'élémentaire à une autre communauté, mais de la garder pour lui pour ne pas être seul justement. Un choix parfaitement égoïste, qui a fait de la jeune femme ce qu'elle est aujourd'hui ; un outil sans rôle, un électron en perdition, une âme en peine de contact et en quête d'un groupe.
Elle répond finalement simplement :
« Mes vêtements sont trempés. Je ne vais pas porter des vêtements trempés pour votre plaisir, ou celui d'un groupe qui n'est pas le mien. Je ne comprends pas pourquoi mes jambes et mes bras vont susciter un tel intérêt, de toute façon. Bonne nuit à vous, messire Tagar Reys »
Et elle reprend sa position et sa transe. Elle clos ses yeux, se laisse sciemment happer par le monde qui l'entoure pour ne faire plus qu'un avec. La respiration de tous ces gens, des discussions se voulant étouffées et inquiètes. Rien ne lui échappe, mais, elle ne saisit rien en particulier.
La notion de temps ne semble plus compter, et les heures défilent sans trop qu'elle le réalise. Le calme est absolu, la pluie s'est calmée dehors quand un bruit de craquement de bois à l'étage lui fait soudainement ouvrir les yeux. Elle ne dit rien, ne bouge pas et attend un instant.
Il y a quelque chose à l'étage.
Elle pose sa main sur Tagar pour le réveiller, et se lève avec une grâce féline en saisissant ses épées. Il fait quasiment noir dans la pièce, et n'y voit que trop rien ; elle va devoir suivre la lueur venant de dessous la porte de l'autre côté de la pièce, et compter sur ses autres sens pour ne pas écraser des gens dans leur sommeil. Quand elle capte du mouvement de la part de l'homme aux cheveux blancs, elle fait simplement signe en pointant son épée vers le haut ; message universel qu'une menace est peut-être parvenue au dessus.
Elle ne perd pas de temps et s'élance au milieu des corps endormis, et parvient sans difficulté au niveau de la porte. Elle l'entrouvre doucement, pour que l'humain puisse la suivre plus facilement. Toujours pas rhabillée complètement, et simplement vêtue de son bas et d'une chemise qui descend jusqu'au milieu de ses cuisses, les deux épées en main, la scène est cocasse.
« Ce n'est parfois pas un choix. Vous soulignez que cette société n'est pas la mienne, je l'entends parfaitement »
Elle écoute sa petite histoire très attentivement, hochant la tête quand il explique son histoire. Mais elle ne sait déjà que trop bien ce qu'il essaie de lui faire comprendre. Camaendir, son maître, s'est finalement laissé convaincre de ne pas remettre l'élémentaire à une autre communauté, mais de la garder pour lui pour ne pas être seul justement. Un choix parfaitement égoïste, qui a fait de la jeune femme ce qu'elle est aujourd'hui ; un outil sans rôle, un électron en perdition, une âme en peine de contact et en quête d'un groupe.
Elle répond finalement simplement :
« Mes vêtements sont trempés. Je ne vais pas porter des vêtements trempés pour votre plaisir, ou celui d'un groupe qui n'est pas le mien. Je ne comprends pas pourquoi mes jambes et mes bras vont susciter un tel intérêt, de toute façon. Bonne nuit à vous, messire Tagar Reys »
Et elle reprend sa position et sa transe. Elle clos ses yeux, se laisse sciemment happer par le monde qui l'entoure pour ne faire plus qu'un avec. La respiration de tous ces gens, des discussions se voulant étouffées et inquiètes. Rien ne lui échappe, mais, elle ne saisit rien en particulier.
La notion de temps ne semble plus compter, et les heures défilent sans trop qu'elle le réalise. Le calme est absolu, la pluie s'est calmée dehors quand un bruit de craquement de bois à l'étage lui fait soudainement ouvrir les yeux. Elle ne dit rien, ne bouge pas et attend un instant.
Il y a quelque chose à l'étage.
Elle pose sa main sur Tagar pour le réveiller, et se lève avec une grâce féline en saisissant ses épées. Il fait quasiment noir dans la pièce, et n'y voit que trop rien ; elle va devoir suivre la lueur venant de dessous la porte de l'autre côté de la pièce, et compter sur ses autres sens pour ne pas écraser des gens dans leur sommeil. Quand elle capte du mouvement de la part de l'homme aux cheveux blancs, elle fait simplement signe en pointant son épée vers le haut ; message universel qu'une menace est peut-être parvenue au dessus.
Elle ne perd pas de temps et s'élance au milieu des corps endormis, et parvient sans difficulté au niveau de la porte. Elle l'entrouvre doucement, pour que l'humain puisse la suivre plus facilement. Toujours pas rhabillée complètement, et simplement vêtue de son bas et d'une chemise qui descend jusqu'au milieu de ses cuisses, les deux épées en main, la scène est cocasse.

Noble du Reike
Tagar Reys

Messages : 1592
crédits : 2225
crédits : 2225
Info personnage
Race: Humain
Vocation: Mage Elementiste
Alignement: Loyal Neutre
Rang: B - Coeur
Je lève les yeux au ciel quand mon interlocutrice me répond simplement qu’elle ne voit pas le problème. Elle n’a rien compris de ce que je lui ai expliqué et fatigué comme je suis, je ne me sens pas l’énergie de répondre à sa remarque. Les bras et les jambes exposées d’une femme sont sources de problème et je compte bien lui faire comprendre, car je ne veux pas davantage de tensions dans cette bâtisse.
En-tout-cas, je m’endors comme une véritable souche, incapable de résister plus longtemps à l’appel du marchand de sable. Je rêve que je suis mort et que je suis plongée dans l’enfer de la gourmandise où je peux manger tout ce que je veux, jusqu’à ce que j’explose, un songe vraiment très bizarre, voire même étrange, j’espère juste qu’il n’est pas prémonitoire.
Je suis réveillé par une main qui me touche et je vois Zohra qui me secoue sans ménagement ! Alors que j’allais lui demander de me laisser tranquille, les autres étant encore en train de dormir, elle se lève et part avec ses épées, me montrant le plafond. Elle veut sûrement coucher avec moi, dans un coin discret, mais je ne suis pas un homme facile, alors je me lève, bien décidé à lui dire.
Elle quitte rapidement la pièce et je la suis de prêt, même si j’écrase quelques membres, heureusement, le sommeil des dormeurs est profond et aucun ne se réveillent, les veinards. J’arrive finalement à la rejoindre alors qu’elle arrivait en bas des escaliers et je lui dis d’une voix agacée, mais basse :
Écoutez, vous avez beau avoir un beau corps, je ne suis pas un vulgaire gigolo qui se couche là où vous en avez envie. Je vais aller me recoucher et je vous prierai de ne plus m’importuner. Si vous en avez vraiment envie, je suis certain qu’un des gardes qui nous a accueillis pourra vous rendre ce service.
Voilà, de temps en temps, dans la vie, il faut être ferme.
En-tout-cas, je m’endors comme une véritable souche, incapable de résister plus longtemps à l’appel du marchand de sable. Je rêve que je suis mort et que je suis plongée dans l’enfer de la gourmandise où je peux manger tout ce que je veux, jusqu’à ce que j’explose, un songe vraiment très bizarre, voire même étrange, j’espère juste qu’il n’est pas prémonitoire.
Je suis réveillé par une main qui me touche et je vois Zohra qui me secoue sans ménagement ! Alors que j’allais lui demander de me laisser tranquille, les autres étant encore en train de dormir, elle se lève et part avec ses épées, me montrant le plafond. Elle veut sûrement coucher avec moi, dans un coin discret, mais je ne suis pas un homme facile, alors je me lève, bien décidé à lui dire.
Elle quitte rapidement la pièce et je la suis de prêt, même si j’écrase quelques membres, heureusement, le sommeil des dormeurs est profond et aucun ne se réveillent, les veinards. J’arrive finalement à la rejoindre alors qu’elle arrivait en bas des escaliers et je lui dis d’une voix agacée, mais basse :
Écoutez, vous avez beau avoir un beau corps, je ne suis pas un vulgaire gigolo qui se couche là où vous en avez envie. Je vais aller me recoucher et je vous prierai de ne plus m’importuner. Si vous en avez vraiment envie, je suis certain qu’un des gardes qui nous a accueillis pourra vous rendre ce service.
Voilà, de temps en temps, dans la vie, il faut être ferme.

Citoyen du monde
Zorya

Messages : 58
crédits : 560
crédits : 560
La tirade de l'homme laisse la pauvre élémentaire sans voix. Elle reste figée là, quelques instants, comme une idiote avant d'hausser les épaules et de s'avancer avant de refermer la porte. Très bien... ? Elle s'aventure donc seule dans le couloir, retrouve deux des gardes au niveau de l'entrée pour appliquer ce que vient de lui dire le noble reikois. L'un la voit venir, pas l'autre :
« Tod, r'garde. La m'dame bleue semble perdue. ça va m'dame ?
— Oui. Mais je crois qu'il y a quelque chose à l'étage, vous voulez monter voir avec moi ?
— Tu vois qu'Rorik avait raison ?! L'est d'jà monté voir, y'a deux minutes même po ! »
Des bruits étouffés retentissent alors pour des oreilles normales. Mais les sens de Zorya lui font plus penser à des bruits de déchirement, de gargouillement et à un corps qui tombe. Elle annonce alors simplement :
« Je crois qu'il vient de mourir. Il y a quelque chose, là haut »
Le plus jeune, Tod, semble alors la croire et blanchit alors que le plus ancien a l'air blasé, et lui lance :
« T'fous pas d'ma gueule. Qu'est-ce qui t'fait dire ça ? »
D'autres bruits résonnent, provenant d'en haut des escaliers. Elle ne dit rien, lève ses épées et les infuse directement d'électricité. Son instinct lui crie que ce qu'il y a là haut est plus dangereux de ce qu'il y a dehors.
Pas à pas, elle monte les escaliers, et se retrouve vite en haut ; alors que les deux gardes derrière restent encore confus. Le vieux s'avance alors à la base de l'escalier, et voit l'élémentaire disparaître dans le couloir. Il ne voit plus que la lueur de ses épées électrifiées.
C'est les sens aiguisés de Zorya qui vont la sauver. L'odeur du sang lui monte directement au nez, et, elle passe en mode combat. Elle avance pas à pas, ses pieds nus ne produisant aucun son sur le parquet ciré. Elle entre dans une pièce à la porte ouverte, d'où provient la lueur d'une lanterne. Elle distingue, pas loin de cette dernière tombée par terre, une petite flaque de sang. C'est alors qu'un craquement au plafond la fait se baisser d'instinct, et riposter d'une avalanche de coup.
Quelque chose vient de lui sauter dessus, et l'aurait sans doute égorgé, voir décapité de son bras osseux si elle n'avait pas bougé. Et cette chose est un amalgame abject de cadavres, une affreuse goule. Elle se lance alors, silencieusement, dans une sinistre danse de la mort ; alors que la créature, sans un bruit, essaie de la tuer.
« Tod, r'garde. La m'dame bleue semble perdue. ça va m'dame ?
— Oui. Mais je crois qu'il y a quelque chose à l'étage, vous voulez monter voir avec moi ?
— Tu vois qu'Rorik avait raison ?! L'est d'jà monté voir, y'a deux minutes même po ! »
Des bruits étouffés retentissent alors pour des oreilles normales. Mais les sens de Zorya lui font plus penser à des bruits de déchirement, de gargouillement et à un corps qui tombe. Elle annonce alors simplement :
« Je crois qu'il vient de mourir. Il y a quelque chose, là haut »
Le plus jeune, Tod, semble alors la croire et blanchit alors que le plus ancien a l'air blasé, et lui lance :
« T'fous pas d'ma gueule. Qu'est-ce qui t'fait dire ça ? »
D'autres bruits résonnent, provenant d'en haut des escaliers. Elle ne dit rien, lève ses épées et les infuse directement d'électricité. Son instinct lui crie que ce qu'il y a là haut est plus dangereux de ce qu'il y a dehors.
Pas à pas, elle monte les escaliers, et se retrouve vite en haut ; alors que les deux gardes derrière restent encore confus. Le vieux s'avance alors à la base de l'escalier, et voit l'élémentaire disparaître dans le couloir. Il ne voit plus que la lueur de ses épées électrifiées.
C'est les sens aiguisés de Zorya qui vont la sauver. L'odeur du sang lui monte directement au nez, et, elle passe en mode combat. Elle avance pas à pas, ses pieds nus ne produisant aucun son sur le parquet ciré. Elle entre dans une pièce à la porte ouverte, d'où provient la lueur d'une lanterne. Elle distingue, pas loin de cette dernière tombée par terre, une petite flaque de sang. C'est alors qu'un craquement au plafond la fait se baisser d'instinct, et riposter d'une avalanche de coup.
Quelque chose vient de lui sauter dessus, et l'aurait sans doute égorgé, voir décapité de son bras osseux si elle n'avait pas bougé. Et cette chose est un amalgame abject de cadavres, une affreuse goule. Elle se lance alors, silencieusement, dans une sinistre danse de la mort ; alors que la créature, sans un bruit, essaie de la tuer.

Noble du Reike
Tagar Reys

Messages : 1592
crédits : 2225
crédits : 2225
Info personnage
Race: Humain
Vocation: Mage Elementiste
Alignement: Loyal Neutre
Rang: B - Coeur
Mon interlocutrice semble m’avoir compris, car elle part voir les gardes et moi, je retourne me coucher. Alors que je venais juste de trouver le sommeil, je suis réveillé une deuxième fois ! C’est un des gardes, un jeune qui me dit, visiblement effrayé :
Je suis Tod, votre petite copine est venue nous voir et maintenant, il y a des bruits de combat au premier étage, je ne sais pas quoi faire.
Et voilà, j’étais sûr qu’il y aurait des rumeurs sur notre compte, à force de se balader à moitié nue et de me proposer de nous doucher ensemble, c’était inéluctable. Je me lève donc de fort méchante humeur et je suis le milicien jusqu’au escalier où j’entends bien des bruits, mais cela ressemble plus à un couple en train de faire l’amour qu’autre chose. Je demande donc à mon interlocuteur :
Il y a déjà quelqu’un là-haut ?
Il hoche la tête et me répond :
Rorik.
Et voilà, il s’agit simplement de cela. Je monte donc au premier étage blasé et surtout fatigué, n’ayant pas eu le temps de me reposer convenablement. J’arrive donc sur le palier et vois une porte ouverte d’où sort une lumière, il y a de nombreuses ombres qui se dessinent et je frappe à la porte, pour manifester ma présence tout en disant à voix haute :
Attention, j’espère que vous n’êtes pas tout nue, j’entre.
Je passe le seuil et distingue deux silhouettes, c’est tout ce que je peux dire, car je prends un sacré coup d’une sorte d’entité qui sent très mauvais. Heureusement que j’ai pu activer ma magie du métal au dernier moment et me créer un bouclier, sinon j’aurai été coupé en deux. Je suis quand même projeté contre un mur. Je me relève avec difficulté et je demande à l’élémentaire :
Par tous les Astres, qu’est-ce que c’est que cette horreur ? Vous avez besoin d’aide ?
Si elle me répond que oui, je rendrais, à distance, ses armes plus coupantes, pour faciliter son combat, restant pour ma part, prudemment à distance.
Je suis Tod, votre petite copine est venue nous voir et maintenant, il y a des bruits de combat au premier étage, je ne sais pas quoi faire.
Et voilà, j’étais sûr qu’il y aurait des rumeurs sur notre compte, à force de se balader à moitié nue et de me proposer de nous doucher ensemble, c’était inéluctable. Je me lève donc de fort méchante humeur et je suis le milicien jusqu’au escalier où j’entends bien des bruits, mais cela ressemble plus à un couple en train de faire l’amour qu’autre chose. Je demande donc à mon interlocuteur :
Il y a déjà quelqu’un là-haut ?
Il hoche la tête et me répond :
Rorik.
Et voilà, il s’agit simplement de cela. Je monte donc au premier étage blasé et surtout fatigué, n’ayant pas eu le temps de me reposer convenablement. J’arrive donc sur le palier et vois une porte ouverte d’où sort une lumière, il y a de nombreuses ombres qui se dessinent et je frappe à la porte, pour manifester ma présence tout en disant à voix haute :
Attention, j’espère que vous n’êtes pas tout nue, j’entre.
Je passe le seuil et distingue deux silhouettes, c’est tout ce que je peux dire, car je prends un sacré coup d’une sorte d’entité qui sent très mauvais. Heureusement que j’ai pu activer ma magie du métal au dernier moment et me créer un bouclier, sinon j’aurai été coupé en deux. Je suis quand même projeté contre un mur. Je me relève avec difficulté et je demande à l’élémentaire :
Par tous les Astres, qu’est-ce que c’est que cette horreur ? Vous avez besoin d’aide ?
Si elle me répond que oui, je rendrais, à distance, ses armes plus coupantes, pour faciliter son combat, restant pour ma part, prudemment à distance.

Citoyen du monde
Zorya

Messages : 58
crédits : 560
crédits : 560
D'une lame, elle bloque et immobilise ce qu'elle pense être l'arme de la créature qui l'attaque. L'un des éclairs crépite alors, illumine la scène ; et elle réalise que ce n'est pas une arme, mais un membre, une excroissance du monstre qui l'attaque. Un os probablement aussi tranchant que sa lame. Elle essaie de retenir la lame, son bras commençant déjà à trembler sous la force de la créature. Un mouvement dans sa vision périphérique attire son regard, juste à temps pour qu'elle lève son autre lame et bloquer une autre attaque. Elle se retrouve, des deux côtés, dans le même statu quo qu'elle est peu à peu en train de perdre. Les membres osseux de la créature s'approchent de son visage perlant de sueur, ses cheveux commençant à être chargés en électricité statique et ses yeux s'illuminent.
Elle est en train de perdre. Et va définitivement le faire quand, elle voit quelque chose dans le dos de la créature affreuse qui lui fait face ; un amalgame de chair et d'os, au visage humain déformé et figé dans une expression de terreur dont les yeux blancs se figent dans les siens. Une autre lame osseuse, issue d'une excroissance similaire à une queue.
Elle lâche tout, se baisse, et cette dernière vient lui lacérer le bras plutôt que le cou. Elle est parvenue à dévier partiellement le coup qui l'aurait décapité ou amputé d'un bras si elle l'avait encaissé de pleine puissance. Elle laisse échapper un cri de douleur ; mais ne perd pas un instant. Elle roule sur le côté, lève sa lame pour arrête un énième assaut de la créature. Mais elle n'en a plus qu'une, ayant lâché l'autre suite à sa blessure.
Sur le dos, elle n'a pas le temps de se replacer. Elle évite un coup, puis, un autre, dévie un autre coup ; c'est alors que sa lame semble luire d'un tranchant nouveau. Alors que le monstre prépare un nouvel assaut, elle le voit venir ; et évite l'estoc tout en faisant basculer sa lame. Son coup fait mouche, et vient priver la goule d'un de ses membres. Mais ma sanction ne tarde pas.
L'une des lames osseuses vient se planter avec une vivacité surhumaine dans le ventre de la pauvre élémentaire qui pousse un cri de douleur terrible. La créature se penche sur elle de tout son poids ; ouvre sa grande gueule pleine de dents de façon à pouvoir arracher la tête de son adversaire et la terminer pour de bon. Mais elle n'en a pas le temps ; sous son poids, et ses assauts, le parquet cède. Elle chute de l'étage alors que la créature utilise ses membres démesurément longs pour s'empêcher de chuter.
La créature se retrouve en tête à tête avec Tagar, tandis que Zorya s'écrase lourdement et inconsciente dans la pièce où tous les réfugiés commençaient à se réveiller dans tout ce chahut.
Elle est en train de perdre. Et va définitivement le faire quand, elle voit quelque chose dans le dos de la créature affreuse qui lui fait face ; un amalgame de chair et d'os, au visage humain déformé et figé dans une expression de terreur dont les yeux blancs se figent dans les siens. Une autre lame osseuse, issue d'une excroissance similaire à une queue.
Elle lâche tout, se baisse, et cette dernière vient lui lacérer le bras plutôt que le cou. Elle est parvenue à dévier partiellement le coup qui l'aurait décapité ou amputé d'un bras si elle l'avait encaissé de pleine puissance. Elle laisse échapper un cri de douleur ; mais ne perd pas un instant. Elle roule sur le côté, lève sa lame pour arrête un énième assaut de la créature. Mais elle n'en a plus qu'une, ayant lâché l'autre suite à sa blessure.
Sur le dos, elle n'a pas le temps de se replacer. Elle évite un coup, puis, un autre, dévie un autre coup ; c'est alors que sa lame semble luire d'un tranchant nouveau. Alors que le monstre prépare un nouvel assaut, elle le voit venir ; et évite l'estoc tout en faisant basculer sa lame. Son coup fait mouche, et vient priver la goule d'un de ses membres. Mais ma sanction ne tarde pas.
L'une des lames osseuses vient se planter avec une vivacité surhumaine dans le ventre de la pauvre élémentaire qui pousse un cri de douleur terrible. La créature se penche sur elle de tout son poids ; ouvre sa grande gueule pleine de dents de façon à pouvoir arracher la tête de son adversaire et la terminer pour de bon. Mais elle n'en a pas le temps ; sous son poids, et ses assauts, le parquet cède. Elle chute de l'étage alors que la créature utilise ses membres démesurément longs pour s'empêcher de chuter.
La créature se retrouve en tête à tête avec Tagar, tandis que Zorya s'écrase lourdement et inconsciente dans la pièce où tous les réfugiés commençaient à se réveiller dans tout ce chahut.

Noble du Reike
Tagar Reys

Messages : 1592
crédits : 2225
crédits : 2225
Info personnage
Race: Humain
Vocation: Mage Elementiste
Alignement: Loyal Neutre
Rang: B - Coeur
Zorya ne me répond pas, mais comme elle est blessée, je n’hésite pas et j’utilise ma magie pour renforcer ses épées. Elle en perd d’ailleurs une dans la fureur du combat, mais la seconde est bien tranchante et manié avec virtuosité, elle sectionne un des membres.
Si je n’étais pas aussi horrifié par la chose qui l’attaque, j’aurais applaudi. Mais cet exploit n’est pas suivi d’une victoire, car elle se prend une des excroissances dans le ventre avant que le plancher ne s'écroule et que je la perde de vue. C’est maintenant vers moi que la créature tourne ses yeux torturés et je comprends qu’il s’agit d’une sorte de rassemblement de différents corps. D’un point de vue purement académicien, c’est un remarquable travail de nécromancie, d’un point de vue plus terre-à-terre, c’est un monstre horrible, probablement créer par un déséquilibré psychopathe.
Je fais donc un pas en arrière, puis deux et je me tourne pour m’enfuir, car c’est pour moi l’option la plus à même de me donner des chances de survie au dessus de zéro. Si mon associée n’a pas réussi à la vaincre, alors que c’est une combattante aguerrie, je n’ai aucune chance. Le problème, c’est la créature va plus vite que moi, beaucoup plus vite et je sens son haleine fétide souffler dans mon cou.
Je crois ma dernière heure arrivée, quand ce brave Tod arrive et plante sa lance en plein dans son abdomen ! C’est vraiment un beau geste et je vais sans aucun doute lui offrir une bière quand tout sera fini. Le monstre rugit, puis empale le pauvre guerrier contre un mur, me faisant économiser ainsi une pièce d’argent.
J’avoue que je ne me suis pas arrêté et je dévale à toute vitesse les escaliers, arrivant au niveau du rez-de-chaussée, en un temps record. Je croise les deux arbalétriers survivants et je leur crie :
Elle est derrière moi.
Précision inutile, vu que la bête est sur mes talons et elle se prends immédiatement deux carreaux dans le corps. Elle ne ralentit même pas et écrase un de nos protecteurs, tandis que l’autre dégaine son épée courte et l’enfonce dans ce qui lui sert de tête.
Elle rugit à nouveau et d’un seul coup de ses nombreux membres, le décapite. Il n’y a plus personne entre elle et moi et elle s’avance, perdant du sang de couleur noir par ses nombreuses plaies. Je suis collé au mur, et je la vois s’approcher petit à petit, levant une sorte de long bras équipé d’une lame aussi acéré qu’un rasoir puis d’un coup, il se fige, son membre à quelques centimètres de mon visage, ses blessures ayant eu raison d'elle.
Je fais quelques pas, les jambes flageolantes, avant de mettre à quatre pattes, préférant cette position. Dans le dortoir, c’est un peu la panique, mais je ne tente même pas de les calmer, avançant avec détermination vers mon objectif, le corps tout bleu allongé sur le sol. Une fois arrivé à destination, j’utilise mes dernières réserves de magie pour réaliser un sort de soin, me dépêchant, car j’ai devant moi la seule combattante survivante capable de manier une épée et je ne veux pas mourir ce soir.
Si je n’étais pas aussi horrifié par la chose qui l’attaque, j’aurais applaudi. Mais cet exploit n’est pas suivi d’une victoire, car elle se prend une des excroissances dans le ventre avant que le plancher ne s'écroule et que je la perde de vue. C’est maintenant vers moi que la créature tourne ses yeux torturés et je comprends qu’il s’agit d’une sorte de rassemblement de différents corps. D’un point de vue purement académicien, c’est un remarquable travail de nécromancie, d’un point de vue plus terre-à-terre, c’est un monstre horrible, probablement créer par un déséquilibré psychopathe.
Je fais donc un pas en arrière, puis deux et je me tourne pour m’enfuir, car c’est pour moi l’option la plus à même de me donner des chances de survie au dessus de zéro. Si mon associée n’a pas réussi à la vaincre, alors que c’est une combattante aguerrie, je n’ai aucune chance. Le problème, c’est la créature va plus vite que moi, beaucoup plus vite et je sens son haleine fétide souffler dans mon cou.
Je crois ma dernière heure arrivée, quand ce brave Tod arrive et plante sa lance en plein dans son abdomen ! C’est vraiment un beau geste et je vais sans aucun doute lui offrir une bière quand tout sera fini. Le monstre rugit, puis empale le pauvre guerrier contre un mur, me faisant économiser ainsi une pièce d’argent.
J’avoue que je ne me suis pas arrêté et je dévale à toute vitesse les escaliers, arrivant au niveau du rez-de-chaussée, en un temps record. Je croise les deux arbalétriers survivants et je leur crie :
Elle est derrière moi.
Précision inutile, vu que la bête est sur mes talons et elle se prends immédiatement deux carreaux dans le corps. Elle ne ralentit même pas et écrase un de nos protecteurs, tandis que l’autre dégaine son épée courte et l’enfonce dans ce qui lui sert de tête.
Elle rugit à nouveau et d’un seul coup de ses nombreux membres, le décapite. Il n’y a plus personne entre elle et moi et elle s’avance, perdant du sang de couleur noir par ses nombreuses plaies. Je suis collé au mur, et je la vois s’approcher petit à petit, levant une sorte de long bras équipé d’une lame aussi acéré qu’un rasoir puis d’un coup, il se fige, son membre à quelques centimètres de mon visage, ses blessures ayant eu raison d'elle.
Je fais quelques pas, les jambes flageolantes, avant de mettre à quatre pattes, préférant cette position. Dans le dortoir, c’est un peu la panique, mais je ne tente même pas de les calmer, avançant avec détermination vers mon objectif, le corps tout bleu allongé sur le sol. Une fois arrivé à destination, j’utilise mes dernières réserves de magie pour réaliser un sort de soin, me dépêchant, car j’ai devant moi la seule combattante survivante capable de manier une épée et je ne veux pas mourir ce soir.
Page 2 sur 3 •
1, 2, 3 


Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum