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  • Jeu 3 Nov - 3:58
    Quelque part au sud du Mont Kazan, dans les montagnes séparant le Reike et le Shoumeï

    Zorya n'a pas le temps de respirer que, pour une énième fois, elle se retrouve dans une situation qui n'est pas une situation d'avenir. Si elle est heureuse de retrouver les montagnes, cette traversée n'est pas de tout repos et elle était en train de faire demi-tour pour rentrer à Kyouji quand elle est tombée sur ce... léger contretemps.

    Qui pourrait être son dernier.

    Elle évite un énième coup de hache, riposte d'un plusieurs coups de lames. Malgré le véritable déluge, son adversaire bien protégé par son armure, s'en tire avec qu'une ou deux estafilades. Mais sa fulgurance lui permet au moins de souffler ; la douzaine d'adversaires qui l'entourent semblent hésiter avant de mener un énième assaut. Elle reste d'un calme de marbre, les tenant en respect en levant ses bras de chaque côté de son corps afin de donner se donner une amplitude maximum. Elle montre son allonge à ses adversaires, mais, ce n'est pas grave. Ils sont plus grands et forts qu'elle, mais elle est bien plus rapide. Ils sont plus nombreux, mais ils se gênent dans cette caverne dans laquelle elle avait monté le camp pour la nuit.

    Elle ne peut pas gagner ce combat, mais, elle ne peut qu'essayer de leur montrer que ces orcs ont plus à perdre qu'à gagner à essayer de la plumer. Les pauvres l'auraient dépouillé beaucoup plus simplement en se montrant sympathique et en abusant de sa crédulité excessive. Alors qu'elle se cabre dans l'anticipation d'un nouvel assaut, elle perd pied quand la terre tremble. Elle raffermit ses appuis, mais c'est inutile quand le sol sous elle décide tout bonnement de s'échapper en s'effondrant.

    Ses yeux s'écarquillent, et, tous chutent. Pas longtemps, visiblement, mais le choc est assez dur, et la jeune élémentaire tape sa tête.

    Quand elle rouvre les yeux, elle ne s'est pas si elle a été inconsciente ou non, et, si c'était le cas, combien de temps. Un peu confuse, elle est dans le noir complet, le silence absolu. Pas seule, visiblement. Elle entend des respirations tout autour d'elle. Elle grogne, cherche à tâtons quelque chose ; et retrouve par miracle ses deux épées non loin. Elle essaie de se relever, mais, réalise que des gravats, s'ils ne l'écrasent pas, bloquent sa jambe.

    Elle abandonne l'idée de s'extraire, pour l'instant, et décide d'essayer quelque chose pour y voir plus clair. Elle ferme les yeux, puise dans son énergie, et un craquement survient ; réveillant peut-être certains orcs. Ses lames commencent à être parcourues d'arcs électriques blancs dans un climat aussi sec, et permettent à Zorya de découvrir la scène. La caverne où ils étaient se situait au dessus d'une autre, visiblement, légèrement plus profonde. L'entrée est inaccessible et semble être bouchée. Pour le reste, le faible éclairage produit par son arme ne permet pas d'en dire plus ; si ce n'est qu'elle n'est pas seule et certains des orcs commencent à se réveiller.

    C'est alors que des bruits étranges commencent à résonner, qu'elle n'aurait pas perçu sans ses sens aiguisés. Elle essaie de se relever, mais est bloquée, et ne peux qu'au final annoncer de sa petite voix :

    " Réveillez vous, vite ! Elles arrivent ! "
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  • Jeu 3 Nov - 11:22

    D’abord il y eut l’affrontement dans la caverne. Les orcs du clan Main Blanche avaient prit l’élémentaire pour un des nombreux éclaireurs reikois qui suivaient la horde. Le combat avait été mémorable, Razaäl se souvenait avoir croiser le fer avec cette femme qui murmurait à la foudre.

    Puis il eut cette chute. Les orcs tombèrent dans les entrailles de la terre, là ou le mal primordial avait fait son nid. Leur chute avait réveillé quelque chose de grand, quelque chose qui depuis des temps immémoriaux dormait sous la montagne.

    Des cris stridents se firent entendre à mesure que la terre se remit à nouveau à trembler. Les orcs se levèrent en retrouvant peu à peu leur esprit et ceux qui en disposaient, allumèrent des torches. Tous perdirent leur sang froid lorsque les démons de la terre arrivèrent : d’immenses araignées. L’une d’elle transperça un orc avec ses crochets tandis qu’une autre se rua sur Zorya. La bête semblait frapper les plus démunis en premier.

    Alors qu’un crochet allait pour frapper l’élémentaire, une lame vint dévier la patte de l’araignée. C’était Razaäl avec son épée grossière. Deux orcs se pressèrent de libérer la magicienne de sa prison naturel.

    -Lèves toi, Rak’Lakal !

    L’orc pâle bloqua l’assaut suivant de l’araignée avec sa lame mais il était évident qu’il n’allait pas tenir bien longtemps au vu de l’écart de force. Il grogna avant de hurler à plein poumon. La peur n’avait pas sa place au sein du clan de la Main Blanche.

    -Les Anciens vous regardent, fils de la Main Blanche. Méritez leur respect ! Lok’tar Ogar !

    Les orcs grognèrent tandis que la peur les abandonnait peu à peu. Instinctivement, les guerriers encore valides se rapprochèrent de leur chef dans une formation serrée. Les araignées étaient monstrueusement grande mais la différence de taille était un frein dans cette caverne étroite. Elles ne pouvaient pas tous sauter sur le groupe en même temps. Comme pour se donner de la force eux même, les orcs hurlèrent comme un seul homme. Visiblement pour le moment, Zorya n’était plus une ennemie étant donner que les orcs l’englobèrent dans ce semblant de défense.

    -Pour le Mak’Lakal !

    -Pour la Horde !

    -Que Görm nous donne sa force !

    Résistant tant bien que mal, certains orcs purent néanmoins ouvrèrent des brèches, quant à la défense des araignées.
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  • Jeu 3 Nov - 11:49
    La jeune élémentaire parait presque surprise quand l'un des orcs bloque un premier assaut d'une araignée qui voulait visiblement profiter de sa position de faiblesse pour en faire son repas. Le gravât qui la bloquait se soulève alors, et elle glisse comme une anguille en dehors de cet étau. Elle n'est pas blessée, miraculeusement. Ou du moins, pour l'instant. Elle ne perd pas de temps, et d'un mouvement du bassin et des épaules, elle passe d'une position allongée à une position accroupie puis debout dans une agilité quasiment féline.

    Elle lève ses lames devant elle, rejoint la formation des orcs qui crient et lui agressent ses tympans sensibles sans aucune raison. Elle grimace, mais n'en dit rien. L'électricité qui crépite sur ses lames illumine occasionnellement son visage concentré, renforçant les angles de son visage triangulaire ; mettant encore plus en valeur son regard qui brille maintenant d'énergie, alors que des légers arcs électriques parcourent ses cheveux de soie. La surprise, le choc de la chute, l'utilisation d'urgence de sa magie l'ont poussé à, inconsciemment, se charger en énergie magique et donc électrique.

    Une araignée fait face à Zorya et un orc ; elle fait une première feinte, mimant un mouvement d'attaque pour jauger ses adversaires. Zorya, loin de se démonter, fait de même ;  et prend la créature à son propre jeu. Un pas en avant, elle temporise, puis elle se jette en avant d'un mouvement fulgurant. Plutôt que de se réceptionner sur ses appuis, elle s'allonge presque dans une glissade qui surprend la bête. Ses grands yeux bleutés s'écarquillent quand les mandibules de l'araignée claquent à quelques centimètres de son visage, mais elle réussit sa manœuvre. Elle écarte grand les bras, frappant simultanément les deux pattes avant opposées, coupant net la chitine et les articulations. Elle lève ensuite ses lames pour tenter de les plonger dans le corps de la bestiole déstabilisée, mais ses lames ripent contre la carapace trop épaisse.

    Elle ne se décourage pas, et, arrivée derrière se relève pour courir jusqu'à la paroi de la caverne. Elle saute, prend appui contre cette dernière pour bondir en changeant brusquement de direction alors qu'une autre araignée se ramasse contre le mur en tentant de la croquer. Elle commence à l'assaillir de coups, profitant du choc pour essayer de prendre l'ascendant. La créature est au moins aussi fulgurante qu'elle cependant, et, sans la surprise, elle est plus ou moins à armes égales. Quand l'une des pattes saute, une autre la repousse violemment et la projette vers le centre de la pièce ; la forçant à se retrouver à nouveau au milieu de la mêlée des orcs.
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  • Jeu 3 Nov - 14:32
    Le brouhaha du combat devait s’entendre à des kilomètres à la ronde. Le fer des orcs et leur bouclier venaient s’abattre sur les araignées tandis que cette dernière cherché également à passer la défense de la formation. Contrairement à Zorya qui semblait à l’aise, la petite troupe eut plus de mal à tenir tête à ces créatures.

    Puis vint le bruit. Il était difficile de dire concrètement ce que c’était. On aurait dit comme un grognement, ou peut être était-ce un ronflement ? Toujours est-il que cette nouvelle source sonore provoqua la panique chez les araignées. Profitant de l’occasion, Razaäl se lança en premier dans une charge pour les repousser suivit de près par le reste de la troupe. Une araignée tomba au sol et le chef de guerre lui sauta dessus avant de lui planter sa lame dans la tête. Aller savoir pourquoi, il écrasa ensuite son moignon à plusieurs reprises dans la tête coupée de la bête, la réduisant en bouillant. Nul doute qu’il avait du se faire plus mal qu’autre chose durant l’opération.

    Fier d’avoir réussit à repousser les bêtes, les orcs levèrent leur arme en criant, la victoire était à eux.  Mais l’orc pâle n’était pas dupe. Il savait pertinemment qu’ils n’étaient pas la raison du départ des araignées.
    Reniflant légèrement, le chef de guerre alla à la rencontre de Zorya. Il rengaina sa lame et posa sa main sur l’épaule de cette dernière.

    -Tu t’es battu avec vaillance, Rak’Lakal. Tu devrais souffler. De nouveaux combats nous attendent.

    L’orc coula ensuite un regard en direction du tunnel qu’avait prit les araignées puis vers la seconde issue présente à l’opposé. Il fallait rapidement choisir une voie avant que les créatures ne reviennent. Toutefois Razaäl n’était pas du tout sure quant à la marche à suivre. Ces araignées avaient-elles fui le bruit ou ce bruit les avait-elles appelées ?

    -As tu la moindre idée de l’endroit où nous sommes ? Doit on suivre la piste des araignées ou nous enfoncer plus profondément dans la montagne ?

    Regardant à nouveau à droite puis à gauche, Razaäl fut sorti de sa réflexion par le choc des lames sur les araignées mortes. Les orcs de la troupe étaient déjà en train de charcuter les corps des bêtes. Certains préparer déjà de quoi faire des trophées tandis que d’autres découper méthodiquement ce qui pouvait se manger sur ses créatures.

    Une fois la découpe terminé, les orcs s’attroupèrent autour de Zorya. Ils devaient sans doute penser qu’elle s’y connaissait mieux qu’eux quant à la géographie du lieu.
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  • Jeu 3 Nov - 17:01
    Alors qu'elle termine de rouler, Zorya profite de l'énergie du reste de son mouvement pour se relever. à nouveau debout, elle lève ses lames, prête à contrer un nouvel assaut qui ne vient jamais.

    Sa respiration courte, dont le rythme est donné par les mouvements rapides de son thorax, se calme peu à peu alors qu'elle scanne les environs. Elle ne rengaine pas encore, et essaie de comprendre ce qu'il vient de se passer. Le contact de la main de l'inconnue la fait sursauter ; mais, elle réprime le début de réflexe de se tourner pour le menacer de ses lames ; déjà qu'il a probablement subi une petite décharge en la touchant. Leur combat a souligné qu'ils allaient devoir coopérer s'ils souhaitaient rester en vie et sortir de ces cavernes qui peuvent  vite devenir leur tombeau.

    Ses dires la laissent perplexe. Elle souffle déjà, de façon évidente ?! Et elle ne comprend pas tout ce qu'il lui dit. Elle demande donc simplement dans un premier temps ?

    « Rak'Lakal ? Non, Zorya »

    Ses interrogations suivantes lui arrachent un grand non de sa petite tête, agitant ses cheveux tout fins et légers, rendus légèrement collant par un peu de transpiration.  Elle observe les guerriers, visiblement assez pragmatique, dépouiller les quelques cadavres d'araignées de tout ce qui pourrait être utile dessus ; soit pas grand chose, avant de porter à nouveau son regard vers son interlocuteur du moment et elle lui annonce simplement en pointant la direction de fuite des araignées :

    « Si elles vont par là, c'est que le danger vient de là. Nous devrions suivre l'instinct de ses créatures »

    Elle tourne brusquement vers la cavité à l'opposé de celle où leurs derniers adversaires ont fui. Ses sens aiguisés captent une série de sons qui font traverser un frisson dans son échine. Quelque chose semble... ramper alors qu'elle a l'impression d'entendre des échos de murmures terriblement distordus. Elle n'a pas tendance à être intimidée facilement, très loin de là, même. Mais son instinct lui hurle de partir, et de partir vite.

    Quelque chose de bien plus terrifiant que quelques petites araignées territoriales rôde, et, les traque maintenant.
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  • Jeu 3 Nov - 17:48

    La troupe se tenait prête à partir. Leur meneur continuait d’observer l’élémentaire et il finit par lui offrir un signe de la tête, la saluant.

    -Zorya Rak’Lakal. Celle qui fait danser la foudre. Je suis Razaäl Mak’Lakal, chef du clan de la Main Blanche.

    Nul doute que les deux sobriquets devaient avoir un élément en commun ce qui n’était pas pour déplaire à Razaäl. Envoyant que l’étrangère n’en était plus une, les autres têtes du clan gratifièrent la nouvelle venue d’un signe de la tête.

    Les orcs décidèrent de suivre les directives de leur nouvelle amie. La troupe alla donc dans le tunnel, suivant la piste des araignées. Le groupe s’engouffra dans un dédale de galeries. Avançant au hasard, les orcs comptaient sur leur chance pour pouvoir revoir un jour le soleil se lever. Razaäl passa sa main sur les parois. Quelque chose possédant des griffes étaient visiblement passer par là.

    -Çà doit bien mesurer plus de vingt mètres…

    Alors qu’il était encore un paria aux yeux des sociétés orques, Razaäl avait subvenu à ses besoins en chassant. Il avait passé un certain temps dans la nature sauvage et savait reconnaître ce genre de chose.

    A mesure qu’elle avançait, la troupe devait faire face à des toiles d’araignées ralentissant leur progression.
    Il n’y eut bientôt plus besoin de torches. Des champignons luminescents avaient poussé sur les parois du souterrain. Le chef de guerre bloqua dessus un instant avant de se retourner vers ses compagnons d’armes. Quelque chose le frappa aussi tôt : il manquait un orc. Préférant ne pas semer le chaos au sein du groupuscule, Razaäl prit soin de ne rien dire à ses hommes pour l’instant. Toutefois, il questionna Zorya du regard, espérant qu’elle ait remarqué la chose.

    Aucun bruit n’avait alerté le chef de guerre et il était très peu probable que son soldat ait décidé de partir dans une autre direction. Quelque chose l’avait emporté.

    -Restez sur vos gar….

    Et un nouveau grognement se fit entendre.
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    Invité
    Anonymous
  • Jeu 3 Nov - 20:02
    TW: Attention, passage un peu horrifique (mutilation, suicide)
    ___________________________________________________

    Celle qui fait danser la foudre. Elle esquisse un petit sourire satisfait, penche la tête sur le côté. L'expression lui plaît. Peut-être qu'elle devrait commencer à se présenter ainsi ?! Peut-être plus tard, parce que, pour l'instant, elle ne fait pas danser grand chose. Sa maîtrise est rudimentaire, et pour cause : elle est autodidacte, et son talent inné est majoritairement laissé en jachère pour l'instant. Elle aurait besoin d'un guide pour maîtriser son potentiel.

    Elle ne s'attarde pas non plus, et s'élance à la suite des orcs quand elle entend la chose-qui-rampe s'approcher. Elle entend la remarque de Razaäl, n'en dit que trop rien ; mais pense simplement que son estimation est sans doute excessive. Quelque chose de vingt mètres, ça lui semble trop, surtout dans ces tunnels. Mais quelque chose lui dit que ce n'est pas la taille qui compte.

    Ils arrivent vers un endroit luminescent, mais la joie de Zorya à l'idée de retrouver le soleil se dissipe très vite. Il ne s'agit que de champignons qui émettent une pâle lumière comparée à celle de l'astre suprême. Elle ne peut s'empêcher cependant de s'arrêter quelques instants et de se perdre dans une contemplation courte mais intense.

    Quand le chef des orcs prend la parole, elle entend déjà quelque chose derrière eux.

    Vive, elle se tourne, et voit une silhouette s'approcher en titubant. Puis, elle grogne. Elle arrive alors dans l'aura lumineuse des fungus, c'est alors que pour une fois, Zorya est absolument terrifiée. C'est l'un des orcs de Razaäl, mais son visage... Son visage n'est plus là. La chair et les muscles sont à vifs, ses globes oculaires absents. Il murmure quelque chose, mais, finalement, pose un genou à terre, sort une dague et s'égorge lui même.

    Comme du gibier surpris, l'élémentaire reste un instant figée, absolument terrifiée. Qu'est-ce qui a pu causer ça ?! Une certitude la traverse ; ils doivent fuir, et vite, parce qu'elle ne sait pas ce qu'est la chose-qui-rampe mais elle ne veut vraiment pas le savoir. Alors que l'odeur ferreuse du sang emplit l'air, elle a l'impression d'entendre une grande inspiration lointaine, suivie de ses bruits si glaçant de griffes raclant la pierre.

    La jeune bicentenaire se tourne alors, et annonce aux autres d'une voix qui se casse alors qu'elle se répète :

    « Courez. Courez ! »

    Et elle trace sans demander son reste, alors qu'ils s'aventurent dans un dédale de toiles, de champignons et de couloirs ; où un mauvais tournant pourrait signifier la fin de tout.
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  • Lun 7 Nov - 12:28
    L’orc pâle se figea en voyant un de ses hommes revenir. Qui avait bien pu faire ça ? Quelle engeance était à l’origine de pareil maléfice ? Tant de questions au quelle l’orc ne voulait pas avoir de réponse.
    Il fut sorti de sa torpeur par les cris de l’élémentaire. Ses hommes l’incitèrent grandement à suivre la recommandation de cette dernière en le poussant légèrement, il fallait fuir. La troupe avançait à la chance dans les souterrains, où plus exactement, à la malchance.

    Un orc se prit les pieds dans un petit trou et se vautra par terre. Razaäl alla pour faire machine arrière, voulant lui porter assistance mais…

    Mais les ténèbres s’emparèrent de la galerie derrière eux, littéralement. Des ombres recouvrèrent les parois luminescence de la galerie, la plongeant dans l’obscurité.

    -Chef de guerre ! Chef !!!!!

    Pour la seconde fois de sa vie, Razaäl avait peur. De grand yeux apparurent sur les murs assombris de la galerie. Leurs pupilles généraient une légère lueur. Ils fixaient l’orc à terre. Ce dernier poussa un hurlement qui se fit entendre dans tous le souterrain avant d’être entraîner dans les ténèbres.
    Les yeux se posèrent ensuite sur Razaäl et le reste de la troupe.

    Le Mak’Lakal  se mit alors à courir aussi vite qu’il pouvait. La troupe en fit de même. Leur pas les conduisirent dans une grotte sans issu apparente. Tacher de garder son calme était peine perdue. Aussi l’orc pâle s’agitait pour trouver une solution.

    -là, si on déplace ses pierres, on peut faire s’effondrer l’entrée de la cavité et être en sécurité !

    Cette idée était tout bonnement stupide. Personne savait si le fait de déplacer ces pierres n’allaient pas tout bonnement faire s’effondrer l’intégralité de la caverne. Mais la réflexion profonde n’était plus présente chez l’orc depuis qu’il avait vu ce qu’il avait vu.
    Aussi, avec l’aide des survivants de la troupe Razaäl entreprit de bouger les pierres pour provoquer le petit effondrement espéré.

    -aides nous, Rak’Lakal !

    Au bout d’un moment, la pierre bougea légèrement avant de glisser. Comme espérer, elle provoqua l’effondrement de l’entrée, obstruant ainsi le passage. Toutefois les survivants étaient maintenant coincés dans ce qui pouvait être leur dernière demeure.
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  • Mar 8 Nov - 13:37
    Les lancées légères et agiles de Zorya lui permettent d'ouvrir la voie, mais elle ne prête pas vraiment attention si ses compagnons d'infortunes sont capables de suivre le rythme. Les cris venant de derrière elle lui indique clairement que non ; alors, elle ne s'arrête juste pas. Elle arrive finalement à un cul de sac, ou du moins, c'est ce qu'elle pense après avoir entendu la voix de l'orc l'appeler à l'aide. Elle tourne la tête, voit la lueur de leurs torches et leurs efforts pour essayer de faire... effondrer des rochers ? Mais ils risquent d'être bloqués ?! Elle s'apprête à dire quelque chose, mais, une ombre plus marquée dans sa vision périphérique attire son regard. Les arcs électriques de ses lames éclairent faiblement la paroi, assez pour révéler une irrégularité dans cette dernière. La crevasse est toute petite, et elle peut à peine se faufiler à l'intérieur, alors, les orcs... Elle les regarde, regarde la crevasse, va se glisser dans cette dernière sans un mot. Elle disparaît dans les ombres, sans rien dire.

    Pas une once de culpabilité la traverse ; elle vit dans un monde de brute, n'est-ce pas ? Et elle se glisse pendant des dizaines de mètre dans cette galerie étroite, où, plaquée sur le côté, elle commence un peu à être tendue ; la claustrophobie n'étant pas loin. Surtout pour elle, qui, est un être de foudre. La foudre n'étant pas à sa place ici, mais sous le ciel bien trop loin d'elle.

    La lumière ses lames, presque plaquées contre ses jambes, faiblit. Sa respiration s'emballe, elle commence à sangloter alors que cette traversée semble interminable. Mais, un courant d'air agite son visage et passe à travers ses cheveux aussi tendus qu'elle. Enfin. Elle s'extrait dans une galerie qui a l'air d'être plus vaste, plus aérée ; mais, complètement plongée dans les ténèbres. Elle prend une direction au hasard, celle qui monte ; et ne tarde pas à entendre des éclats de voix. Les orcs ?! Elle tourne la tête, et une galerie plus vaste est à l'origine des bruits.

    Elle décide de la suivre, parce que si elle ne se sent pas coupable à l'idée de les abandonner, elle se sent au moins redevable de leur aide et va leur rendre éventuellement la pareille si elle a la possibilité de le faire. Elle avance dans ce tunnel qui semble avoir été creusé par quelque chose tant les parois rondes sont lisses, puis, elle arrive à un gouffre duquel une lueur filtre. Elle penche la tête, et, il s'agit de la caverne où elle a abandonné les orcs ! Elle leur annonce alors :

    « Hey ! Par ici, grimpez ! »

    C'est alors qu'elle réalise quelque chose d'étrange. La lueur de leurs torches faiblit, alors que la flamme ne vacille pas. Les ténèbres les guettent. Il faut faire vite. Et le chemin pour venir à elle semble difficile à escalader ; le trou est presque parallèle au sol, et la paroi la plus proche est quasiment lisse. Une corde aiderait bien, mais elle n'aurait nulle part où l'attacher ; et va devoir trouver une solution pour tracter au moins un orc.
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  • Jeu 10 Nov - 12:21
    Victoire ! Avec l’effondrement de l’entrée, les orcs eurent un instant de répit. La plupart ne remarquait même pas le petite manège de Zorya à l’exception de Razaäl. Le chef de guerre grogna légèrement en la voyant s’enfuir ainsi. Visiblement l’honneur était devenu une denrée rare.
    Il fallait se concentrer sur le plus important : survivre. Aussi, les orcs se rassemblèrent instinctivement en cercle pour faire le point sur leur possession. Ils avaient assez de nourriture pour tenir une journée tout au plus et les torches quant à elles ne tiendraient pas aussi longtemps. La situation n’était pas bien en faveur de la troupe.

    Razaäl passa son flambeau par le trou qu’avait emprunté la Rak’Lakal. Jamais ils ne pourraient passer là dedans. Aussi, en voyant que ses hommes semblaient peu à peu perdre le morale, il décida d’apaiser leur crainte.

    -Il est évident qu’un profond mal hante ces souterrains mais n’ayez crainte car nous avons déjà connu bien pire. Vous faites la fierté de notre clan et pour lui, je vous demande de tenir bon ! Seul, les orcs sont faibles. Ensemble, les orcs sont forts…

    Le chef de guerre reçut de léger signe de la tête en guise de réponse. Visiblement son discours n’avait pas porté ses fruits. Il fallait dire que l’orc pâle lui même ne semblait pas vraiment croire ce qu’il disait à cet instant précis.
    Un profond silence s’installa par la suite dans la grotte. Sans doute les orcs attendaient ils que la chose qui les poursuivait passe son chemin avant de sortir de leur tanière.

    Puis un bruit, où plus exactement une voix. Elle provenait du plafond. Zorya avait visiblement réussi à trouver une autre voie. Elle n’avait pas abandonné la troupe finalement. Razaäl là regarda avant d’aviser la paroi. L’ascension allait être délicate. Le chef de guerre alla pour l’entamer quant il vit le regard de l’élémentaire. Il avisa ensuite ce qui l’entourait et remarqua les ténèbres qui semblaient l’encercler.

    -Grimpez ! Grimpez pour vos vies !

    Le Mak’Lakal entama la montée avec difficulté au vu de son unique main. Il put toutefois compter sur certains orcs qui le poussèrent pour faciliter son attention. La panique s’installa rapidement lorsqu’un des orc chuta pour finir au sol. Il se mit soudain à hurler et à rire tandis que les ténèbres venaient le recouvrir. Quelque chose sur son visage le gênait puisqu’il se mit à se griffer avec acharnement, se lacérant le visage.
    Un autre orc, lui, fut attraper par quelques chose indivisible. Il s’accrocha à un de ses frères d’armes avant de l’entraîner dans sa chute. Les hurlements des peaux vertes résonnaient dans la caverne.

    Razaäl était presque au sommet quant il sentit quelque chose le retenir. Les orcs qui l’avaient jusque là aidaient se mirent à rire tandis qu’ils lui retenaient la jambe. La folie s’était emparée de leur esprit.

    -Quel est ce maléfice ?!

    En se retournant pour voir les siens, le chef de guerre constata que les orcs qui le retenaient pleuré en plus de rire. Leur visage était une bouillie d’émotions diverses et variés. Cet élément provoqua des sueurs froides à Razaäl qui n’eut d’autres choix que de jouer des jambes pour chasser ses infortunés camarade. Il parvint enfin à se hisser au sommet et ce fut à ce moment là qu’il put avoir une vision d’ensemble. L’intégralité de la troupe était condamnée.
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Jeu 10 Nov - 14:51
    Zorya ne peut être que le témoin de ces ombres qui guettent ces pauvres âmes. Elle ne peut pas ranger ses deux lames, sans quoi, elle se retrouverait dans l'obscurité ; alors, elle n'en range qu'une et essaie tant bien que mal d'aider l'orc quasi-manchot quand il arrive à sa hauteur à remonter au plus vite. Une fois hissé en haut, elle regarde, en même temps que lui, les autres devenus fous commencer à s'entretuer. De sa petite main, elle agrippe l'énorme poignet de Razaäl, produisant une décharge qui risque de le réveiller, et esquisse le mouvement de le tirer en arrière. Il n'y a plus que la lueur de sa lame qui les illumine ; et, elle a l'impression que les ombres les guettent aussi s'ils ne se dépêchent pas.

    Quelle est donc cette chose ? Un être, une entité, un monstre ? Elle n'en sait rien, ne veut pas le savoir ; elle veut juste retrouver les cieux qui comptent tant pour elle. Alors elle s'élance une nouvelle fois, mais si elle ne le tient pas, fait quand même un effort pour l'attendre. Ils courent, retournent dans une grande galerie où un courant d'air vient les vivifier. L'élémentaire prend une grande inspiration, et reprend sa course vers la surface.

    Au bout d'un moment, pas de lumière ; mais un bruit. L'écoulement de l'eau progressif de l'eau qui se glisse dans la caverne, le bruit caractéristique, qu'elle aime tant de la pluie. Puis, le tonnerre ; tonnerre qu'elle aime tant ! Son visage s'illumine, son épée qui leur sert de torche se vivifie instantanément d'une myriade d'éclairs. La surface est proche ; il fait probablement nuit, et, il pleut. Mais la surface est là.

    Sans attendre, elle se jette presque dehors, manque de tomber dans un ravin quelques mètres devant la caverne de laquelle ils émergent. Elle écarte les bras, ferme les yeux ; et laisse la pluie couler sur elle en prenant des grandes respirations encore saccadées par la pluie. Ils l'ont fait. Ils sont sortis de ces maudites entrailles de la terre. Elle ne dit rien pendant un moment, laissant éventuellement l'orc mettre fin à son moment. Elle ne bougera pas dans l'immédiat.
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  • Dim 13 Nov - 14:34
    Tout est fini. Ils étaient condamnés. Razaäl semblait ailleurs à mesure que la fin arrivait. Il était prêt, allez savoir pourquoi, à faire le chemin inverse. Sans savoir pourquoi, il se sentit attiré par ses ténèbres qu’il avait tenter de fuir.

    Approchant du rebord, il alla pour sauter quant un éclair traversa son corps. C’était l’élémentaire qui l’avait tiré de cet état de transe. Le duo courra ensuite à l’intérieur des souterrains. Ne connaissant pas leur destination, Razaäl se contenta de suivre les pas de la Rak’Lakal. Au fond de lui, il se disait qu’elle devait bien savoir où elle allait pour être aussi sûre d’elle.

    Puis vint ce bruit. Les dieux semblaient abattre leurs éclairs sur le monde… Non ce n’était pas ça. On aurait dit que le bruit du tonnerre agissait comme la lumière d’un phare guidant les navires en dehors des sinistres rivages. Cette foudre là, elle les guidait.
    Les gouttelettes d’eaux vinrent enfin tomber sur le visage des survivants. Ils étaient dehors et en vie. Razaäl ressentit le besoin de ne rien dire à cet instant précis. Plutôt que de parler, il préféra observer la foudre.

    Il le sut à cet instant précis. Certains de ces éclairs n’avaient rien de naturel et une forme assez peu rassurante semblait danser aux rythmes du tonnerres.

    Un grognement sortit le chef de guerre de sa contemplation. Cela venait de derrière eux. La chose qui rampe les avait elle suivit ? Ne préférant pas s’attarder pour le savoir, l’orc pâle attrapa l’un des cor présent à sa taille avant de souffler à plein poumons dedans.

    -Le démon arrive…

    La silhouette dans le ciel descendit à grande vitesse vers eux. Agrippant Zorya par son haut, Razaäl courut en direction du précipice, l’entraînant avec lui dans sa chute. Cette dernière ne fut pas bien longue puisqu’ils atterrirent sur le dos d’une wyverne. D’un pas agile, le chevaucheur vint se repositionner convenablement tout en aidant à Zorya à faire de même.
    Görm s’éleva ensuite dans le ciel en crachant des éclairs. La créature ailé retourna se réfugier en hauteur, en compagnie du tonnerres et des nuages.

    -Cette chose… Qu’est ce que c’était ?

    L’orc semblait se poser la question à lui même. Fallait vraiment chercher une réponse ou oublier purement ce cauchemar ?
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  • Sam 10 Déc - 22:26
    Elle sent l'eau couler sur son visage, suivre les chemins que dessinent ses cheveux fins collés à sa peau. Le froid est saisissant, mais l'énergie qui coule dans ses veines suite à toute cette adrénaline lui donne une sensation de chaleur. Des arcs électriques se forment occasionnellement quand des éclairs illuminent la scène, alors que les battements de son coeur se synchronisent presque avec les craquements du tonnerre.

    Elle est dans son élément, et, ça se voit.

    Mais son compagnon d'infortune vient l'interrompre dans sa quasi-transe. Il lui parle, mais elle ne l'entend ou plutôt ne l'écoute pas ; puis il souffle dans un cor qui lui arrache les tympans. Elle grogne et se met la main sur les oreilles, et n'a pas le temps de comprendre ce qui lui arrive qu'on la pousse visiblement à sa fin.

    Ce dernier doit se prendre une décharge mémorable, le cumul de toutes les émotions accumulées de la journée qui s'échappent brusquement alors que cette chute la fait instantanément paniquer ; il se peut même qu'elle l'ait brûlé, s'il n'a pas eut de chance en la saisissant. Elle n'a pas le temps de faire quoi que ce soit que quelque chose cesse brusquement sa chute. Comme un chat se rattrapant à n'importe quel rebord pour éviter de tomber, plante tout ce qu'elle peut sur le corps écailleux de ce qui vient de les empêcher de tomber.

    Un animal, clairement. Celui de Razaäl.

    Elle va l'entendre parler, mais ne l'entend pas avec le vent et le tonnerre. Ils prennent de l'altitude, et l'orc ne semble pas réaliser qu'il a un véritable paratonnerre sur sa monture. Zorya n'est pas vraiment inquiète pour elle ; elle espère simplement que la créature ne va pas mourir sous les décharges successives que des éclairs risquent de leur donner. Voler un jour d'orage n'est pas une bonne idée sans être immunisé à la foudre.

    Elle s'agrippe silencieusement, et de toute ses forces ; sans doute de façon inconfortable pour la wyverne ; à la créature le temps du vol, toujours paniquée et confuse de ce qui vient de lui arriver.
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