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  • Sam 17 Déc - 22:27
    Elia avait la mine un peu sombre, Son plan principal était tombé a l'eau moins d'une semaine plus tot. En une phrase, en une nuit, elle aurait pu obtenir une place de choix dans la pegre de Liberty, et obtenir un vivier d'information quasiment intarissable. Au lieu de ça, elle avait pensé au cœur d'une femme qu'elle connaissait a peine, ne parvenant pas a se convaincre de le lui briser. Elle avait ainsi quitté la ville un peu plus tard, pour se diriger vers le nord.

    On était tout début décembre, et elle allait bientôt rentrer a Ikusa, au moins pour faire son rapport. Elle imaginait déjà la tete qu'allait faire Aurilia en apprenant la possibilité qu'elle avait laissé s'échapper. Enfin, elle ne serait pas tant surprise que ça, aprés tout. Elle connaissait sa fille par cœur.

    Avant de rentrer, elle avait une dernière chose en tete. Une adresse a visiter. Celle d'un homme, dont le nom était revenue plusieurs fois a quelques soirées dans lesquelles elle avait reussit a se faire inviter. Un artiste, un manipulateur psychique, de ce qu'elle avait comprit, capable de prouesse dans un art qui lui etait propre.

    Ce n’était pas tant son activité qui l'avait attiré, plutôt le fait que tout ceux qui avaient parlés de lui était unanime pour louer son talent. Et c’était souvent des gens qui n’étaient pas tout en bas de l’échelle, au contraire. Des bourgeois très bien placé sur l’échelle des richesses Républicaine, étant prêt a mettre une fortune pour pouvoir assister, ou même être l'objet d'une des « présentations », ou bien « démonstration » de l'homme en question.

    Elle était donc arrivée dans la ville de la Justice la veille. Après avoir trouvé une auberge discrete mais également d'assez bonne qualité. Elle n'avait pas envie de vivre dans un bouge. Elle allait probablement rester juste quelques jours avant de rentrer a la capitale Reikoise rapidement.

    Elle s’était habillée de maniere plus féminine ce jour la, abandonnant le look masculin qu'elle avait utilisé dans les bas fonds, pour une tenue plus proche de ce qu'elle portait quand elle allait s’entraîner avec Neera. Ses cheveux tombaient en cascade sur sa tunique républicaine et elle avait opté ce jour pour une jupe longue dissimulant assez finalement ses courbes sans pour autant les gâcher.

    Elle n'eut pas vraiment de mal a trouver la demeure en question. Elle n'avait pas eu l'adresse exacte de base, mais avait trouvé en demandant a droite et a gauche, de manière peu discrète. De façon voulu, qu'on sache qu'elle etait la, afin de passer pour plus bete qu'elle ne l’était, c'est un classique de l'infiltration. On était toujours plus douteux des secrets. Et c'etait avec cette méthode qu'elle avait fini, en trois mois, par prendre un bain dans un hammam en tete a tete avec la reine des bas fonds de Liberty. Mais cette histoire etait déjà derriere elle.

    Elle fit le tour de la demeure, avant de se présenter devant l'entrée. Elle aurait préféré pouvoir aborder une femme, mais elle ne pouvait pas eviter la gente masculine toute sa vie, il fallait bien qu'elle se lance a un moment ou a un autre.

    Il avait la cinquantaine d’après ce qu'elle savait, alors elle ouvrit un bouton supplémentaire de sa tunique, se courba très subtilement en avant pour permettre un potentiel coup d’œil avisé, et laissa sa magie de séduction légèrement s'échapper, sans que ce ne soit vraiment détectable. Ca n'aurait pas vraiment d'effet autre que crée une atmosphère accueillante.

    Sans perdre d'avantage de temps, elle frappa a la porte en abordant son plus grand sourire, les mains liées dans le dos dans sa position légérement penchée en avant, l'oeil peut etre un brin trop scrupteur, mais avec l'air tout a faire charmant d'une jeune femme un peu perdue.
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  • Dim 18 Déc - 7:59
    Oh, comme j'aime les jours de Décembre ! Le froid qui incite les gens à plus se couvrir, à moins sortir, et le givre matinal qui recouvre tout d'une fine pellicule d'eau figée... Les reflets des rayons du soleil sur ces minces cristaux donnent une palette de couleurs exquise qu'il me fallait à tout prix essayer de capturer dans un tableau. Aussi, je m'adonnai ce matin à la peinture, comme souvent lorsque j'en ai le temps, et aujourd'hui justement, j'en avais le temps. Les personnes occupées à faire leurs préparatifs pour la nouvelle année étant moins disposées à aller profiter d'une séance d'art ésotérique. Cependant, comme bien souvent dans une pièce, un élément perturbateur viendrait bientôt troubler mon calme et ma quiétude, c'est certain.

    Ma demeure ne paye pas de mine, une maison de la haute-bourgeoisie à étage, bien loin du faste ridicule et tape-à-l'oeil des manoirs des nobles. J'ai cependant pris goût à la décorer avec soin, sans l'aide du moindre majordome, le dernier que j'avais engagé ayant eu la saugrenue idée de nettoyer le haut des tableaux, avant de les repositionner parfaitement droits. Non ! Quelle erreur ! On ne laisse jamais un tableau parfaitement dans l'alignement du sol, JAMAIS ! Enfin, tout ceci pour dire que mon salon, richement décoré, est paré d'un divan divinement confortable sur lequel mes clients s'allongeent, proches de la cheminée qui diffuse sa douce chaleur, pour se trouver en condition idéale pour profiter de mon art. Je vous passerai les détails sur ma cuisine, j'adore cuisiner, c'est après tout une forme d'art, cela aussi... A l'étage, ma chambre et mon atelier, où je me trouve lorsque, coup de tonnerre, on frappa à la porte.

    Je suis toujours tiré à quatre épingles, même lorsque je me trouve seul chez moi. Un costume trois pièces gris anthracite et pourpre, dont le veston est réhaussé de fines lignes de bronze verticales. Je place mon demi-masque sur mon visage, afin de masquer aux yeux de l'impromptu la laideur de mon visage balafré. Je pense que, si c'est encore ce fichu livreur de lait, je vais commencer à sérieusement m'agacer de son insistance crasse alors que je lui ai répété mille fois que je ne digère pas ce breuvage ! Mais alors que je descends les escaliers, prenant mon temps, pour traverser le couloir qui mène à la porte, je prends évidemment le temps d'adopter un air affable. J'ouvre et découvre une charmante créature, une femme, à peine la vingtaine qui me regarde un peu hébétée. Est-ce que je jette un regard à son scandaleux décolleté ? Pas le moins du monde, cela fait bien longtemps que j'ai compris que la vraie beauté est dans le tableau dans son ensemble, et non dans ces deux monts que les demoiselles de la république semblent désespérées de mettre en valeur. D'une voix posée et parfaitement polie, je m'adresse à elle en ces termes :

    " Toutes mes excuses, mademoiselle, mais je ne prends que sur rendez-vous... L'art ne s'improvise pas vous savez. "

    Cependant, il y a quelque chose dans son regard, dans son corps... Oui, elle pourrait faire une belle œuvre après tout. Je vous avoue, chers lecteurs, que j'ai un instant pensé à la congédier, mais finalement, il m'est impossible de résister à l'appel de l'art, c'est comme un chant de sirène. Cette femme, je ne l'ai jamais vue, il serait dommage qu'une potentielle cliente s'en retourne chez elle avec la désagréable impression de s'être fait expédier. Je finis par sourire, bien qu'elle ne puisse voir qu'une moitié de ma bouche, avant de lui faire signe d'entrer pour la conduire au salon.

    " Je vais faire une exception pour vous, très chère... Emiliano, artiste, illusioniste, psychomancien virtuose... Mais vous savez déjà cela n'est-ce pas, autrement vous ne seriez pas ici ? Cependant, savez-vous en quoi mon art consiste ? Vous l'a-t-on expliqué ? "

    Je lui indique le divan. En réalité, ce n'est pas une exception, je fais pareil avec chaque client impromptu. Bien que cela m'agace d'être interrompu, ma peinture va sécher sur ma palette dans mon atelier après tout, c'est une manière d'instaurer un climat de sécurité et de confiance, nécessaire pour que ma magie prenne sur mes clients. Quelle pièce vais-je bien pouvoir composer aujourd'hui ?
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  • Lun 19 Déc - 20:57
    Elle s’était attendue a quelque chose de plus riche a l’œil. Sans être un taudis, c’était une maison haute, qui lui donnait l'impression qu'elle était presque penchée vu sa hauteur. Chez elle, quand ca montait aussi haut, c’était des tours. Et quand elle s’était présenté sur le pas de la porte, elle s’était du coup presque attendue a tomber sur quelqu'un d'autres. Mais l'homme etait comme on le lui avait décrit.

    - Oh euh.

    Elle fut un peu décontenancé par son ton. Elle avait bien connaissance de ce qu'il faisait, mais l'idée était de feindre le contraire. Et le fait qu'il ne l'accueil même pas comme le faisait la plupart des nobles, ou de leurs serviteurs, était un peu surprenant. Il etait visiblement occupé et manqua presque de lui claquer la porte au nez.

    - Attendez je...

    Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'il avait a nouveau changé d'avis. Comme si sa présence n'avait littéralement aucun impact sur ses décisions. Un homme égocentrique, sans doute, qui n'écoutait que ses propres pensées. Soit, cela n'allait donc pas modifier la vision qu'elle avait de la gente masculine. Quel dommage qu'il faille un homme dans l'équation de la vie, en dehors de ça, elle ne voyait absolument pas l'utilité qu'ils pouvaient avoir.

    - A vrai dire j’étais plutôt perdue et...

    Mais pas le temps de vraiment en placer une que voilà qu'il lui faisait signe d'entrer. Elle fit une mine un peu indécise, pour ne pas avoir trop l'air d'etre la pour ça, mais fini par le suivre a l'intérieur. Intérieur qui avait une déco bien plus coûteuse, visiblement. Elle ne doutait pas que l'homme était un artiste, vis a vis de ses choix, mais ca faisait quand meme une déco très...picturale. Et surtout dans une disposition étrange.

    - C'est vous qui...

    Pas la peine, il n'écoutait pas, totalement plongé dans ce qu'il allait bientôt faire, visiblement. Si elle n'avait pas eu confiance en ses capacités, clairement, elle n'aurait pas mit un pied la dedans, et elle se demanda si il avait beaucoup de succés avec les femmes. Il pouvait peut etre faire un peu peur avec son attitude singuliere, malgré que ses paroles faisaient foi d'un certain savoir vivre lié a sa classe sociale, probablement.

    - Et bien...comme je vous l'ai dis précédemment, j'ai juste frappé a la première porte que j'ai croisé, et la votre m'a donné confiance. Je cherchais la rue des tavernes, pour m'installer.

    Elle posa les yeux sur le canapé, se demandant combien de personne avait du bien pouvoir s'allonger dessus, et espérant qu'il le nettoyait de temps en temps. Allongé, donc. Elle avait comprit que c’était une histoire mentale. Il avait des capacités psychiques. Il était peut etre un peu mage, aussi ? La vérité c'est qu'a la base, le plan n'avait pas du tout été de se laisser aller a etre un cobaye.

    - C'est dangereux, votre histoire ? Je n'ai pas spécialement envie de m'allonger comme ça, chez un inconnu...

    Elle fit une petite moue mignonne en esquivant son regard, frolant le dessus du sofa du doigt, avant de simplement s'appuyer contre pour commencer, ses yeux tournant autour de la piece pour revenir sur lui, avec son regard un peu aguicheur qui faisait fréquemment son effet a ses interlocuteurs. Voir sa réaction a lui allait déterminer la marche a suivre.
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  • Dim 25 Déc - 11:46
    Ô la delicieuse ironie qui vient me frapper ! La jeune femme venue sonner a ma porte s'avère être uniquement une petite brebis égarée et pas une amatrice d'art venue rechercher la vraie beauté dans mon monde illusoire. Quelle tragique déception ! Mais, est-ce donc là la fin de cet acte ? Le rideau va-t-il se fermer sur ce personnage, coupant court a toute decouverte, à tout ressort dramatique, et ce alors même que la destinée a mis cette personne sur mon chemin ? Non, je ne puis m'y résoudre, un tel ressort scenaristique ne peut arriver par le plus grand des hasards. Je fais un sourire poli à cette jeune femme, caché derrière mon demi-masque d'argent.

    " Oh, je vois. Hé bien, ma chère demoiselle au nom inconnu, si c'est une auberge que vous recherchez, vous n'en trouverez pas dans cette rue. Mais je vous en prie, maintenant que vous êtes ici, je me dois de vous offrir l'hospitalité. Préférez-vous du thé, ou un jus d'orange pressé ? "

    Toujours avec le raffinement et l'élégance qui me caractérisent, j'attends sa réponse pour lui servir un breuvage approprié. Oh, cette pièce aurait pu s'avérer bien morose, ennuyeuse, inintéressante pour nos chers lecteurs, mais la voix timide de la charmante demoiselle s'élève de nouveau pour exprimer sa curiosité vis-à-vis de mon art. Voilà donc l'occasion, la péripétie qui va rythmer cette rencontre ! Chaque expérience, chaque fois que je m'immisce dans l'esprit d'un de mes clients, est un nouveau périple à la recherche du beau. Evidemment je suis curieux de savoir ce que cette jeune femme, qui me regarde avec un air étrange que j'ai bien du mal à interpréter, peut avoir à me révéler pour faire naître sa beauté intérieure.

    " Bien sûr, je vous comprends ! Je vous assure, chère demoiselle, que tout est absolument sans danger. Mon but est d'aider mes clients à toucher du doigt la beauté que chacun a en lui. Pour cela, je vous plongerai dans une illusion qui vous permettra d'explorer tout ce que vous désirez, sans le moindre risque pour vous ou votre santé. Cela vous intéresse-t-il ? "

    J'espère évidemment que la demoiselle accepte de prendre part à cette expérience sensorielle unique. La beauté des émotions ne peut fleurir que dans les instants uniques, raison pour laquelle on ne peut revivre le beau d'un instant une fois vécu... Et d'où l'intérêt et l'addiction de nombre de nobles pour mes expériences illusoires, permettant d'explorer sans risque toutes les profondeurs de leurs émotions. Cette belle demoiselle serait-elle tentée ?

    " Oh, et n'ayez crainte de donner le fond de votre pensée, je ne dévoilerai jamais aucune envie que vous puissiez me révéler et que vous souhaiteriez expérimenter. "

    Évidemment, mon business serait fini si on apprenait que j'ebruitais les travers de mes clients, plus personne ne me ferait confiance. Cependant, ces experiences illusoires, plongeant mes clients dans un état de transe que je pouvais piloter à volonté, me permettait aussi d'en apprendre plus sur eux, de les faire révéler leurs secrets, à toutes fins utiles. Je ne suis pas stupide au point de croire qu'une charmante jeune fille, son chemisier déboutonné juste assez pour susciter l'envie chez un homme plus vulnérable que moi à ses charmes, ait pu toquer a ma porte par le plus grand des hasards. Je me demande ce que cette rencontre à la faveur de l'hiver peut dissimuler...

    " Alors, ma chère, est-ce que cela vous intéresse ? Pour vous, ce sera gratuit, je gage que vous aimerez suffisamment cela pour revenir à l'avenir. "
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    Invité
    Anonymous
  • Mer 28 Déc - 15:49
    - Et bien...un thé je suppose...mais un petit.

    Elle ne craignait pas vraiment l'empoisonnement ou un quelconque piege dans le breuvage. Il ne la connaissait pas après tout. A moins qu'elle soit tombé sur un serial killer notoire qui attirait des jeunes femmes pour les égorger artistiquement dans sa cave. C’était bien une possibilité pour un homme aussi étrange, après tout. Mais il fallait jouer le jeu.

    Il avait évoquer le fait qu'il gardait le secret professionnel. Son explication etait bien rodé, lancé a voix haute de manière habituelle, signe qu'il devait souvent le répéter, et donc, avoir une bonne clientèle. Ce qui n’était pas totalement une surprise puisque c’était bien en entendant parler de lui par d'autres clients qu'elle avait terminé ici.

    - Merci.

    Elle mima une timidité accentuée en prenant délicatement la tasse brûlante que le Republicain lui tendait. Sa présence etait assez imposante, il était clairement du type charismatique. Et il savait ce qu'il voulait et comment l'avoir. Il était en maîtrise.

    - Je..je dois m'allonger alors, c'est ça ?

    Elle prit une petite gorgée, se brûlant légèrement le bout de la langue, et posa la tasse poliment sur la petite table devant le canapé avant de s'y asseoir doucement, du bout des fesses, comme pour ne pas l’abîmer. Elle recula ensuite un tout petit peu pour ne pas avoir a contracter ses muscles afin de se stabiliser.

    - Je suppose que oui, je veux bien essayer. Mais...vous allez tout voir ? Je veux dire...je suis assez secrète comme personne...l'idée de voir toute ma vie privé étalé ainsi devant un inconnu...

    Elle gesticula les hanches d'un air fébrile en jetant des coups d'oeils a droite et a gauche en prenant son air le plus indécis. Puis finalement elle lui fit un petit sourire timide en reculant encore sur le sofa. Elle retira ses chaussures avec habileté et ramena ses genoux contre sa poitrine en regarde l'homme a moitié masqué.

    - Bon...puisque c'est gratuit...j'aurais des regrets quand au fait de ne pas m'essayer a pareille expérience...si vous me jurez que je ne crains rien...alors je suis partante. Bien partante.

    Elle s'étira les épaules et fit basculer ses jambes sur sa gauche pour s'allonger entièrement sur le sofa, comme indiqué. Elle lança un bref regard vers l'homme, avant de planter ses yeux vers le plafond, la gorge un peu sèche, malgré la gorgée de thé qu'elle venait de prendre. Foutu mâle, elle n’était vraiment pas sur d'elle, pour le coup.

    - Vous pouvez m'expliquer, mais je ne sais pas si je comprendrais tous, j'ai un peu de mal avec les concepts un peu compliqué, héhé...vous pouvez peut etre me montrer, plutot ?

    Elle s'etait mit dans une position ou la moindre petite étrangeté pouvait la faire bondir poignard a la main. Des yeux très expérimentés pouvaient peut etre deviner a sa façon de se poser que ce n'etait pas par hasard, mais c'etait vraiment infime, et ca pouvait tout aussi bien etre une simple coïncidence.

    - Je vous...je vous fais confiance pour m'épater.
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Mer 28 Déc - 18:43
    Ma jeune invité désirant un thé, je m'empresse de le lui préparer. Une infusion raffinée comme elle, aux senteurs de bergamote et de vanille, mélange typiquement républicain. La pauvre me semble toujours timide et mal à l'aise, contrairement à mes clients habituels qui s'en remettent à mes mains expertes assez facilement. Mais je peux la comprendre, si elle cherchait véritablement une simple auberge, se voir entrainée dans une telle expérience peut causer un certain trac... Je suis certain qu'une fois qu'elle aura goûté au fruit défendu que sont mes talents, elle ne pourra plus s'en détacher.

    " Non, bien entendu. Je ne saurai que ce que j'ai besoin de savoir, et je le saurai de votre bouche uniquement, c'est vous qui déciderez quoi me dire pour améliorer votre expérience. Pour être plus clair, je vais vous plonger dans un état à mi chemin entre le sommeil et l'éveil. Vous resterez ici allongée alors que je vous guiderai dans un rêve, duquel vous garderez tout souvenir. Pour mieux vous guider, il faudra donc que vous me donniez des éléments au fil de ce rêve... Est-ce plus clair, ma chère ? "

    Il y a ce petit quelque chose dans sa posture, dans sa manière de se comporter, que je ne saurais décrire, mais qui me laisse circonspect quant à la raison réelle de sa présence ici. Une fois soumise à mes pouvoirs, je finirai par tout apprendre. Je me suis bien évidemment gardé de lui mentionner qu'une fois dans cette transe, les mots couleront librement de sa bouche et donc qu'elle me révèlera tout ce que je voudrais savoir. Bien entendu, il existe des secrets si bien cachés que même sous l'effet de mon contrôle mental, je ne puis contraindre la personne à me les révéler sans risquer de la réveiller, mais ces cas sont rares et requièrent un entrainement poussé.

    Tout chez elle semble être fait pour attirer le regard, et par là j'entends le regard d'envie d'hommes bien moins éclairés que moi. Certes, je sais reconnaitre la beauté des corps, mais ce n'est guère qu'un ersatz de la vraie beauté, qui sommeille en chacun, aussi je ne puis dire être intéressé par sa gestuelle calculée, qui ne fait que réveiller un peu plus ma méfiance vis-à-vis d'elle. Elle n'est probablement pas tombée chez moi par hasard, mais elle ne s'attend surement pas à ce que mon art fonctionne aussi bien que je le prétends. Après-tout, qui pourrait s'imaginer pouvoir vivre des instants exaltants en restant confortablement assis, totalement à ma merci, dans un canapé ?

    " Je suis certain que vous aimerez l'expérience. Détendez-vous très chère... Concentrez-vous sur ma voix... Et fermez les yeux. "

    Assis juste derrière elle, au niveau de sa tête, je commence à l'abreuver de mots d'une voix douce et calculée. Peu à peu, le rythme de ma voix la berce et l'emporte, accompagnant ma magie qui enserre son esprit, la pousse à se détendre. Peut-être souhaiterait-elle bouger ? Parler ? Ouvrir les yeux ? Mais il est trop tard pour elle, qui devient une marionnette dont je tire les ficelles au son de ma voix. Et plus je l'enfonce profondément dans cette transe délicieuse, plus elle se sent bien, sereine et calme, en confiance. C'est important d'instaurer cette confiance dès le départ, autrement mon pouvoir pourrait ne pas prendre sur elle, pas de la manière souhaitée, je ne souhaite pas que son esprit se rebelle contre mon contrôle.

    " Bien... Nous avons tous des envies, des souhaits, des instants que l'on souhaiterait vivre par-dessus tout, des instants qui nous feraient nous sentir vivants, qui nous exalteraient. Je peux vous faire vivre ces instants... Allez chercher en vous cet instant, ce moment que vous souhaitez vivre plus que tout... Dites-moi quel est-il. "

    La partie intéressante. Si, après ces longues minutes d'induction, la jeune femme se trouvait bien sous le joug de mon pouvoir mental, ses lèvres devraient se mettre d'elle-même à boucher pour dévoiler ses souhaits, sans qu'elle puisse rien y faire, sans même qu'elle le réalise à vrai dire. Associé à ma capacité à contrôler les émotions d'autrui, afin d'accentuer les sensations qu'elle ressentirait, l'expérience s'avèrerait véritablement inimitable, même pour si elle la vivait réellement ensuite. Alors, une fois son envie exposée, je lui pose le cadre qu'elle souhaite. L'avantage, c'est que je n'ai aucunement besoin de connaître ce qu'elle me décrit, son esprit fait le travail pour moi. Les émotions sont subjectives, aussi, je préfère laisser mes clients façonner leur propre rêve exactement comme ils l'imaginent inconsciemment, quitte à ce que cela soit déviant de la réalité, souvent bien moins exaltante, voire décevante.

    " Et maintenant, ouvrez les yeux... "

    Mon instant préféré, celui où ma cliente ouvre ses yeux sur un regard embrumé, vide... Mais c'est aussi le signe que son rêve peut commencer, car si elle ne voit rien de ce qu'il se passe dans mon salon, elle vient en revanche d'ouvrir les yeux dans le lieu où se jouera la scène qu'elle désire le plus...
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Jeu 29 Déc - 18:46
    La question était tombée comme ça, et elle devait bien avouer que son cerveau était soudainement extrêmement vide. Elle n’était pas une experte en matière de magie psychique, mais elle se doutait que si c’était quelque chose en adéquation avec la volonté du patient, il fallait qu'il soit le plus amicale possible. Si il résistait, il n'allait pas se passer grand chose. Cependant, il fallait aussi comprendre qu'elle ne pouvait pas se permettre de dévoiler trop de chose.

    - Je vais essayer alors. Merci de m'offrir une telle expérience.

    Le tout était d'essayer d'imaginer quelque chose de cohérent avec son histoire. Elle était une marchande étant née a la frontière entre le Reike et la Republique, et elle s’était éloignée du désert pour découvrir la grande ville et pourquoi pas faire fortune. Elle avait passé du temps a imaginer ce scénario et a le mettre en forme dans sa tête, c’était le moment rêvé.

    Elle réprima un frisson en le sentant derrière elle, dans son angle mort, et se força a fermer les yeux.Elle le laissa travailler et elle sentit son corps naturellement se détendre. Plus elle s’était forcé a le faire, plus ça avait pu être dur, mais il avait visiblement des techniques, magique ou non, pour mettre tout ça en place.

    Elle se laissa donc un peu aller, et eu une petite impression de chute, comme s'enfonçant dans un petit édredon moelleux, réchauffé par une couette moelleuse. Elle avait presque la sensation que pouvait avoir son lit a elle, tout en haut de la grande tour de la maîtresse espionne qui lui servait de mère adoptive.

    Elle ouvrit soudainement les yeux, presque en sursautant. Elle était dans un lit identique au sien a Ikusa, mais pas dans la même chambre. C’était une chambre appartenant a une petite cabane de chasseur. Elle était seule a première vue. La cabane de son histoire. Elle venait d'une famille assez pauvre, et avait commencé par vendre les peaux et la viande que son père ramenait de la chasse. C'etait comme prévu.

    - ...Ca marche vraiment...

    Elle avait dit ça dans un murmure, assez étonnée de voir que c’était si réaliste. Mais elle réprima au maximum son émotion de satisfaction en voyant qu'elle avait réussit a altérer ses propres émotions avec une envie qu'elle avait volontairement mit en avant dans son esprit. Elle baissa les yeux sur elle même, constatant qu'elle portait une robe de nuit légère et pas grand chose en dessous. Elle soupira légèrement en le constatant, se demandant quand meme a quoi pouvait bien songer son esprit en la mettant dans cette situation.

    - Je suppose que je vais v...

    Elle sursauta presque en se rendant compte qu'elle n’était pas seule dans le lit. Elle sentait une chaleur, une présence. Une femme. Et pas n'importe laquelle.

    Gloups

    Elle tira légèrement la couverture pour bien voir. Tout aussi peu vêtue pour la nuit, de petite taille, musclée, assoupie, la protectrice de l'impératrice était la, profitant visiblement d'une nuit réparatrice. Elia poussa un couinement en tombant littéralement du lit, et recula sur les fesses jusqu'aux murs.

    - Qu'est ce que...

    Ca ca ne faisait pas du tout parti de son plan initial. Qu'est ce que Haz faisait la, dans son reve ? Elle n'avait pourtant pas du tout pensée a elle en fermant les yeux. Oh non, le bonhomme pouvait voir ça en plus ? La voir en petite tenue était une chose, mais pas Haz quand même ! Et puis est ce qu'elle ressemblait vraiment a ça en petite tenue, de base ? Elle ne l'avait vu qu'avec ses tenues d’entraînements après tout.

    « Pas de bruit, ne pas la reveiller...comment on sort de ce putain de reve ?! Je veux plus, temps mort ! »
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Jeu 29 Déc - 20:24
    Le virtuose que je suis a fait son oeuvre, tissant avec maestria sa toile autour de l'esprit de la jeune femme qui plonge bien docilement dans cette transe que mon contrôle mental lui offre. Je la sens se détendre sur mon sofa, alors qu'elle plonge de plus en plus dans l'oubli, qu'elle plonge de plus en plus profondément en elle-même. Et je la vois alors ouvrir ses yeux, mais il ne m'est pas bien difficile de réaliser qu'elle regarde sans voir tant son regard est fixe et vide. Elle est pleinement éveillée dans ma transe, la toile que je vais peindre pour elle grâce à ses talents afin qu'elle puisse s'y épanouir et y ressentir des sensations encore jamais observées. Entre ses lèvres, elle s'exclame d'une voix faible et monotone, et je sais alors que tout a parfaitement fonctionné. Elle semble pourtant encore assez hésitante dans ses paroles, signe qu'elle n'a pas encore totalement sombré dans se rêve en se coupant totalement de la réalité où je pourrais lui faire dire tout ce que je souhaite.

    " Tout va bien, cette vision vous appartient à vous seule, je ne fais que vous aider à la manifester comme vous le désirez... "

    Bien qu'elle n'entende pas ma voix, alors qu'elle est profondément en transe, son subconscient accepte mes paroles, et elle se met à débiter librement ce qu'elle voit, d'une voix toujours absente. Oh, bien sûr, les souvenirs d'enfance sont un classique, beaucoup de personnes aiment se figurer ces lieux auxquels ils se sentent intimement attachés, et elle me décrit cette demeure très pauvre dans laquelle elle a grandi avec son père. Oh, sans doute sent-elle déjà les émotions monter en elle en revoyant cet endroit, autrement elle ne l'aurait pas choisi. Cela m'apprend aussi des choses sur elle, la demoiselle ne rêve pas d'un palais ou d'un manoir, mais bien d'une vie simple, paisible et faite de travail... Je dois avouer que je respecte cela, moi qui l'avais prise au départ pour une douce tentatrice aux désirs de richesse, j'avoue bien volontiers m'être fourvoyé.

    Je l'enjoins à me donner plus de détails sur la pièce où elle se situe, afin de mieux l'aiguiller, et elle me décrit sans la moindre gêne la tenue qu'elle porte, non pas que cela m'intéresse vraiment, mais cela montre à quel point elle est ancrée dans son rêve, guidée par mes instructions et mon contrôle mental. Je lui dis alors que quelqu'un est dans la pièce avec elle, afin de voir si je puis tirer quelque information d'elle. Qu'il s'agisse d'un parent disparu, d'un ami dont elle aurait envie de revoir le visage, d'un amour de jeunesse, j'apprendrai nécessairement quelque chose de ce qui franchira ses lèvres. Elle me mentionne une femme, qu'elle dit être "celle qu'elle aime en secret", oh comme c'est doux à mon oreille d'apprendre que cette jeune femme est une romantique, une rêveuse qui pense au grand amour...

    *** Dans la transe ***

    Haz ouvre les yeux, tombant sur une Elia un peu paniquée. Elle lui sourit, un large sourire tendre et amoureux, rassurant comme Elia pouvait s'en rappeler. Elle se hisse contre elle, révélant ne porter que des sous-vêtements pour cacher son corps aussi parfait que l'humaine puisse en rêver, l'enlaçant alors qu'elle semble émerger de son sommeil. Doucement, elle pose ses lèvres sur sa joue, vient quémander celles de l'espionne pour un bref baiser. Elle passe une main dans ses cheveux défaits, pour les rejeter derrière sa tête.

    " Bien dormi ? "

    La demi-fae glisse ses mains sur le corps de Elia, exactement comme elle pouvait le vouloir, exactement comme elle pouvait le fantasmer, et se glisse sur elle. Elle est légère, mais forte, et glisse sa tête dans le cou de son amante pour venir lui murmurer à l'oreille.

    " On a encore au moins une heure avant que la reine me fasse appeler... "

    *** Dans le réel ***

    La jeune femme me décrit sans s'en inquiéter ce qu'elle ressent pour cette femme. J'ai bien senti un moment de panique, son corps s'est tendu, mais mon rôle que je joue a la perfection est de lui éviter ces périodes stressantes, et de quelques mots, je lui ai enjoint à ne pas avoir honte ni peur de se confier à moi, d'oser explorer ce fantasme qu'elle se créait. Je me demande ce qu'il se passe exactement, mais elle semble heureuse, elle sourit, sans vraiment le réaliser. Tout ceci se passe dans son esprit, je ne vois rien, mais je souhaite en savoir plus sur elle, et je sens bien que cela passe par cette femme qu'elle visualise.

    " Dis-moi en plus sur cette femme qui a volé ton cœur... "
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  • Jeu 29 Déc - 22:00
    Alors qu'une petite goutte de sueur roula sur son front plissé par le sommeil, elle sembla se détendre doucement, et surtout, inconsciemment, accepter ce qu'il venait de lui dire. Oui. Si il n'y avait qu'elle, pourquoi se retenir après tout...non ! Elle devait faire attention. Et si son subconscient baissa sa garde, sa raison, elle, dans le rêve, demeura normale. Elle ne devait pas se trahir, ou elle allait se réveillé attaché au fin fond des geôles du Razkaal.

    - C'est une professeur....celle qui m'a...enseignée a me défendre. C'est une femme forte...courageuse et déterminé...mais qui semble pourtant...si douce et gracieuse.

    Sa poitrine se souleva un peu plus a cette pensée, au rythme de son cœur qui avait manqué un battement. Oui. Si jusqu'à aujourd'hui, Elia avait pu avoir de vraies émois d'adolescentes, c’était définitivement sur Haz. Elle etait la perfection que pouvait incarner les désirs de la jeune Reikoise. La douceur, la gentillesse, la beauté, la force. Un fantasme et a la fois un objectif de vie.

    -C'est mon amie...et l'un de mes modèles.

    **

    Difficile de ne pas être rouge écarlate a l'intérieur du rêve, quand Haz glissa du lit lascivement, quasiment nue, approchant a quatre pattes jusqu'à la bloquer contre le mur pour l'embrasser dans le cou. La jeune femme écarta les bras, ne sachant absolument pas ou poser les mains, bredouillant des paroles sans parvenir a les exprimer clairement.

    - Professeur, je ne sais pas si c'est une...bonne idée....

    Le rêve. Oui. C’était un rêve. Elle avait faillit oublié pendant une seconde. La vraie Haz se trouvait actuellement a des centaine de kilomètres de la. Peut être a l’entraînement, ou plus probablement avec l'Impératrice et...oh, elle avait parlé de la reine ? Il avait pu entendre ça...pourvu que...olala...elle avait frôlé ses fesses. Étaient elles si ferment dans la réalité ?

    - Nous...faisons souvent ça ?

    Et en fait, dans ce monde imaginaire, venait elle de passer la soirée et une partie de la nuit a faire sauvagement et sensuellement l'amour comme deux amantes ? Comme deux amoureuses ? Son cœur accéléra. Peut être que Haz voudrait bien dans la réalité....parce qu'elle sentait quand même le petit hic de différence avec la vraie. Elle lui semblait bien...ouverte, alors qu'en réalité, elle aurait peut etre rougit d'avantage.

    Mais ce serait si chouette, si facile, si la semi fae lui sautait simplement dessus comme cela...

    **

    - Je ne sais pas si je l'aime...je ne connais pas trop tout ça, mais c'est la personne qui s'approche le plus de l'idéal amoureux que je me fais...pour l'instant.

    Ses yeux semblaient bouger sous ses paupières closes, signe de l'intense effort mental qu'elle était en train de fournir. Même pour une cliente, c’était peu banale. Elle semblait réfléchir a une multitude de choses a la fois, et surtout, il sentait une forme de retiens, qui, a ce stade, etait vraiment étonnant, surtout pour une jeune femme de son age, plongée dans un tel fantasme.

    Elle n'etait définitivement pas comme les autres.
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  • Jeu 29 Déc - 22:54
    Je ne fais que la démonstration de mes talents à cette personne, lui permettant de s'ouvrir l'espace d'un moment à des sensations si exquises qu'elles en deviennent addictives, et de toucher le beau du bout des doigts. Pour moi, la scène qu'elle se figure mentalement et qu'elle pense vivre, prisonnière de mon contrôle mental sur elle, n'a que peu d'importance, et je ne jugerai surement pas une personne désireuse d'expérimenter un amour interdit. Bien au contraire, c'est d'un romantisme qui touche mon cœur d'artiste, l'on dirait une pièce de théâtre, Romulus et Juliana si je ne m'abuse, l'amour interdit entre deux êtres... Seulement, il y a toujours cette ombre au tableau, cette chose qui me fait croire que cette demoiselle ne m'a pas tout dit sur elle, qu'elle me ment pour une raison que j'ignore encore. Elle commence déjà à me céder, alors que je lui en demande plus elle me révèle déjà que son fantasme est un professeur, somme toute un fantasme original mais pas inédit, mais ce n'est pas ce qui attire mon attention. Un professeur qui lui as appris à se défendre ? Cela signifie donc que cette femme sait se battre... De corps peut-être, mais d'esprit...

    Seulement, malgré cette petite fissure dans la glace qui m'indique que cette femme a probablement plus de moyens qu'elle ne veut bien l'admettre, pour s'être payée un professeur, il semble qu'elle me dise la vérité... Ou alors... Oui, je le reconnais, ce mouvement des paupières, ce petit tic alors qu'elle s'exprime. Elle dissimule quelque chose. Seulement, même si je pourrais insister pour qu'elle m'en révèle plus, essayer de forcer son esprit de la sorte risquait de la faire se réveiller sous la contrainte que je lui appliquerais. Comme un chirurgien, il me faut manier le scalpel pour exciser ce que je souhaite de son esprit. Et pour cela, il me faut encore plus l'inciter à se perdre dans sa transe, couper un peu plus son conscient de son inconscient... Je me penche à son oreille pour lui donner les prochaines instructions de son voyage...

    *** Dans la transe ***

    En voyant la réticence de Elia, son amie la plus proche, Haz semble hésiter. Elle rougit, détourne le regard de manière désarmante, comme si elle s'en voulait soudain d'être ici et de mettre la demoiselle mal à l'aise. Ses mains se figèrent sur le corps de l'espionne, rompirent le contact, et elle se contente de se blottir contre elle, lui faisant profiter de la chaleur douce de son corps de fée. Haz joue timidement avec une mèche de son amante, se cambre doucement quand celle-ci frôle son fessier, sourit de nouveau.

    " Chaque fois qu'on en a envie... Ou que notre travail nous le permet ! J'ai tellement attendu que tu reviennes de République pour te revoir... Tu m'as manqué, tu sais ? "

    Elle lui sourit, son regard se fait plus malicieux, plus tendre et amoureux aussi, une lueur que Elia n'aurait pu que rêver voir un jour dans les prunelles de sa mentor. Oui, elles avaient fait l'amour toute la nuit, et Haz en était probablement accro au vu de ses réactions. Elle semblait plus radieuse que jamais, comme si elle n'aurait pas pu être plus heureuse qu'ici, dans la chambre de cette petite cabane avec son espionne préférée. Elle glisse une main sur le visage de la brune, contre sa joue, la fait tourner les yeux vers elle avec une mine un peu soucieuse.

    " On dirait que quelque chose te passe par la tête... Tu penses encore à tes missions ? "

    Ekha avait beau tout ignorer de la profession de Elia, la jeune femme, au fond d'elle, savait que Haz était au courant et donc pouvait se l'imaginer parler de leur travail. C'était toute la maestria du contrôle mental du virtuose, retourner le subconscient contre le conscient, tantôt pour permettre d'accéder à une palette d'émotions inattégnable autrement, tantôt pour faire plonger ses clients encore plus dans leur fantasme. Haz pressa ses lèvres contre celles de Elia, un baiser exactement comme la brune avait pu se l'imaginer venant d'elle, timide certes, mais passionné. Elle glissa ses mains dans son dos, dégrafant son propre soutien-gorge pour le jeter de côté.

    " Laisse un peu ça de côté... Tant qu'on a encore le temps d'être ensemble... "

    *** Dans la réalité ***

    Ainsi donc la jeune femme n'avait jamais eu d'amour auparavant ? Il n'était donc pas surprenant que cela fasse partie de ses envies les plus profondément enfouies en elle, et les sensations qui allaient en découler seraient à n'en pas douter exquises pour elle. Aussi, je lui avais soufflé de se figurer sa relation avec cette femme, leur amour... Sans doute de quoi faire flancher sa volonté. Je le vois bien, cette femme est bien plus intéressante que son simple physique avantageux, il y a autre chose chez elle qui m'intrigue et me donne envie de pousser encore plus cette expérience. Peut-être parviendrais-je à faire éclore en elle une certaine beauté de la sorte ?

    " Qui êtes-vous donc, ma chère..? "
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  • Jeu 29 Déc - 23:45
    Elle respirait de plus en plus difficilement a mesure que ses joues brûlaient de plus en plus fort. Elle avait vraiment l'impression que tout etait un rêve...mais plus le songe avançait, plus elle avait le souhait grandissant que ce soit simplement la réalité.

    Haz avait un peu changé d'attitude, et les quelques détails qui s’étaient modifiés avait achevé de la rendre incroyablement crédible, réaliste. On aurait dit la vraie. Était ce la vraie ? Était elle déjà rentré a Ikusa, chez elle ? Non...elle ne pouvait pas perdre son calme aussi aisément, elle etait une professionnelle ! C’était toujours le rêve, Haz, une illusion, certes sacrément mignonne, de son esprit, et rien d'autres. Il suffisait de...rester...en contrôle...oui.

    - Non je...je me disais juste que...la reine ne serait peut être pas contente que tu sois avec moi ?

    Le subconscient revenait au galop. Elle s’était souvent imaginé qu'Haz était forcément l'amante de l'impératrice, peut importe ce qu'elle pouvait bien dire. Haz était tout ce que pouvait espérer une autre femme non ? Et en plus elles étaient infiniment proche.

    **

    - Je suis Elia.

    Elle avait dit ça naturellement. Sans laisser penser au premier abord qu'il y avait autre chose. Mais c’était peut être le fait qu'elle ne dise rien d'autres qui était au final le plus suspect ? Chaque personne était une infinité de chose, et cette adolescente se prétendant sans défense se retrouvait a rien n'avoir a dire sur elle ? Seul un murmure suivi son prénom.

    - L’impératrice...ne doit pas savoir...

    **

    Elle manqua d'étouffer, bloqué par les lèvres de Haz, ses sens submergés par son parfum familié, qui était revenu la hanté durant chaque séance d’entraînement qu'elles avaient pu avoir en commun depuis son adolescence. Elle sentait une odeur qui la faisait littéralement chaviré.

    - Mmmmh...Haz....

    Elle ouvrit des yeux grands comme des billes en voyant la poitrine dénudée de la maîtresse d'arme retombé souplement après avoir été libérés de son carcan de tissu. Elle loucha légérement, comme intimidé de regarder, mais ne pu s’empêcher de passer les mains dans le dos de sa mentor pour se serrer, enfin, contre elle, en soufflant.

    - Est ce que...c'est ça l'amour... ?

    Elle avait dit ça a voix haute, et au final, si Haz lui répondait, ca ne serait qu'un écho de son propre point de vu. C'etait difficile a décrire comme sensation, au final. Mais elle se sentait...bien. A l'aise. Heureuse. Elle n'avait qu'une envie...rentrer chez elle pour retrouver cette femme.

    Elle se demanda si la vraie Haz aimait bien le sexe ? Parce que celle ci avait l'air a la limite de la nymphomanie. Mais du coup, c’était elle qui voulait ça ? Ah ! Est ce qu'elle était nymphomane alors ? C’était troublant. Encore une question bizarre. Ou alors c’était un de ses fantasmes cachés, d'avoir pour compagne une femme qui n'en avait jamais assez ? Enfin, c’était plutôt flatteur d'avoir quelqu'un ayant autant envie d'elle...

    - Vous êtes vraiment belle en tout cas.

    Timidement, elle ramena une main devant Haz pour lui caresser un sein, ou plutôt, pour l'étudier de plus prêt. Elle songea qu'au final, elle ne devait pas trop l'utiliser comme base, car ce n’était absolument pas la vraie.

    Elle songea, avant de remplacer sa main par ses lèvres, presque avidement, qu'elle proposerait une douche en commun a Haz, aprés leur prochain entrainement...
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  • Sam 7 Jan - 12:08
    *** Dans la transe ***

    Haz se blottit contre l'espionne, ses bras entourant tendrement son corps alors qu'elle venait nicher sa tête au creux de son cou. Tout dans cette illusion semblait si réel, de la chaleur du corps de la demi-fée au son de sa voix, du contact de sa peau qui devait faire frissonner l'humaine à l'odeur de ses parfums. Et pourtant, rien n'était vrai, tout n'était qu'une fantasme que Elia s'était elle-même crée grâce aux pouvoirs du virtuose. Ce genre d'expérience, il en avait l'habitude, il savait les effets que cela pouvait causer, et les sensations générées. Oh comme il pouvait être addictif de vivre un rêve l'espace d'un instant, peu importe sa nature, savoir que quoi qu'il arrive on ne risque rien... C'était la raison principale pour laquelle ses clients faisaient appel à ses services, après tout. Haz ouvrit ses yeux, glissa contre l'espionne plus grande qu'elle pour venir chercher ses lèvres. En entendant le ton de sa question, la garde de la reine sembla s'inquiéter, non pas pour cette relation qu'elles partageaient, mais plutôt pour le fait que Elia semble éprouver des réticences. Elle semblait si sincèrement inquiête, et même profondément attristée, l'espace d'un moment, avant de passer sa main douce sur la joue de l'humaine pour la rassurer. Les mots qu'elle prononça n'avaient aucune valeur de vérité, mais ils étaient exactement ceux que Elia voulait entendre au fond d'elle.

    " Sa majesté est ma plus proche amie... Elle sera sans doute ravie pour nous tu sais. Je te la présenterai, tu verras... "

    Elle sourit, et repartit à l'assaut des lèvres de sa belle.

    *** Dans la réalité ***

    Je peux le sentir, il y a quelque chose en elle qui cloche dans sa manière de profiter de cette expérience, comme dans sa manière de répondre à mes interrogations. Habituellement, les paroles coulent sans discontinuer des lèvres de mes clients, ils me livrent tout leur rêve afin que je puisse mieux orienter la transe dans laquelle ils se trouvent plongés sans la moindre honte ni la moindre retenue. Cette femme qui dit s'appeler Elia me résiste, je le sens, et je trouve cela aussi prodigieux que désagréable. Rares sont ceux qui une fois plongés en transe parviennent encore à résister à mon contrôle mental, mais elle est différente. Elle bute sur les mots alors qu'elle me décrit les scènes, sa voix est chevrotante, et elle semble même parvenir à me cacher des choses qu'elle ne voudrait pas que je sache. Et cela n'est pas dû uniquement au fait qu'elle soit une inconnue et donc n'ose pas plonger pleinement dans mes suggestions, non, j'ai déjà réussi à combler des personnes qui m'arrivaient pleines d'appréhensions, elle semble bénéficier d'une volonté de fer atypique pour une républicaine. A bien y songer, sa voix bien que monotone porte des accents étrangers, non pas que cela me choque bien entendu, car la République accueille tous ceux qui veulent profiter de ses bienfaits.

    Mais, alors que je guide sa transe, la poussant à l'explorer encore plus avant, elle finit enfin par me lâcher quelques mots qui piquent ma curiosité. Je me demande de qui ma jeune invitée peut bien parler, car ce nom qu'elle prononce ressemble fort à un code ou un titre. Oui, bien sûr, je ne suis pas ignorant au point de ne pas connaître l'impératrice du Reike, une femme dont on dit que la beauté n'a d'égal que la perspicacité, et que j'aurais souhaité pouvoir un jour rencontrer pour voir de mes yeux cette femme que l'on représente comme l'allégorie du beau, dans sa chair comme dans sa personnalité, et pouvoir réaliser si les rumeurs sont exagérées, ce que je crois. Cependant, je ne pense pas qu'elle parle de cette impératrice, cela me semble trop incongru, et cela impliquerait que cette petite demoiselle qui s'est présentée à ma porte aurait un lien quelconque avec une telle personnalité. Cela n'aurait que peu de sens, et si éventuellement la reine du Reike avait entendu parler de mes talents, elle pouvait très bien me faire parvenir une lettre pour m'inviter à sa cour... Non, je trouve bien plus probable que ce nom d'impératrice soit une mention à un réseau clandestin, dont beaucoup prennent des sobriquets divers et variés.

    " Qui est cette impératrice dont vous parlez, Elia ? "

    *** Dans la transe ***

    De nouveau tout contre son élève, Haz semblait profiter pleinement de l'instant. Ses jambes jouaient avec celles de l'humaine alors qu'une de ses mains dessinait la courbe de son menton avec délicatesse. L'embrassant doucement dans le cou, elle rougit en entendant les mots de Elia et détourna le regard, peut-être exactement comme la vraie Haz aurait pu le faire. Mais cela, Elia ne pouvait le savoir avec cette femme crée uniquement par son esprit pour elle. Et puis, toujours rouge comme une pivoine, la garde royale remonta un tout petit peu le long du corps de sa belle, posant sa tête juste à côté de la sienne. Elle sembla hésiter un moment, ses mains aussi hésitèrent dans leur parcours... Et puis elle ouvrit la bouche.

    " Oui... Je... Je pense... Que je t'aime, Elia... "

    Haz se mordit la lèvre, frémissante alors qu'elle retenait un soupir de plaisir quand la main de son amante se ferma sur sa poitrine. Elle se redressa, se laissant faire en laissant ses mains courir exactement où Elia le désirait au plus profond d'elle-même. Tout serait exactement comme Elia le souhaitait, un instant parfait, causé par les pouvoirs du virtuose, et aussi loin que la jeune femme souhaite aller, Haz l'accompagnerait pour que l'expérience reste inoubliable à jamais...
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  • Sam 7 Jan - 21:43
    - L'impératrice...

    Elle avait murmuré, au milieu de sa stase, et son corps avait eu un bref spasme, infime, mais comme en réaction a plusieurs mécaniques mentales qui se mettaient en place pour accepter que la question de l'homme se fraye un chemin dans la tête de la Reikoise. Il lui demandait des informations, une question qui aurait pu être banale, sur l'identité d'une personne. Mais pour elle, c’était bien plus.

    Elle l'idéalisait tellement, et c'etait sans doute parce qu'elle ne la connaissait justement pas, qu'elle pouvait etre autant attirée. Elle devait avoir des défauts, comme tout le monde, mais Elia aimait autant ne rien savoir d'autre que ce qu'elle avait déjà comme information. En avoir plus pourrait changer la vision de perfection qu'elle avait de cette personne. Elle préférait continuer de réver, plutot qu'etre brutalement ramené sur terre.

    - Elle est...

    **

    - Huh ?

    Elle avait sursauté, quand Haz avait prononcé ces derniers mots, surprise. Elle était forte mentalement, et avait réussit, durant toute la séquence, a se souvenir que tout ça n’était qu'une illusion. Malgré le réalisme de tout ce qui l'entourait, les odeurs, les mouvements, les gestes, les sons, les odeurs. La perle de sueur qui roula sur le sein de la guerrière, ses pupilles légèrement dilatés par l'excitation, le mouvement infime de ses lèvres, se débattant avec l'envie.

    C'etait vraiment ce qu'elle avait envie d'entendre ? Qu'Haz etait amoureuse d'elle ? L'inverse était juste, alors ? Elia n'avait jamais vraiment imaginé ça comme ça. Pas amoureuse, juste charmée. Comment être éperdument lié émotionnellement a une personne qui vivait toujours avec quelqu'un d'autre et qui n'avait que peu de temps pour elle ? Haz était un fantasme, au final. Comme l'impératrice. Simplement, elle était un peu plus réelle physiquement parlant. Mais peut être que si elles pouvaient passer un peu plus de temps ensemble...

    Elle eu un violent mal de tête, un bref instant. Elle cligna des yeux, ses mains sur les hanches de Haz, s’arrêtant totalement de bouger. Elle ferma finalement les paupières. C’était difficile mais...pouvait elle vraiment faire ça ? Plus l'action continuait, et plus son esprit essayait d'aller a l'encontre de ce que son corps hurlait. Elle serra légèrement les cuisses, presque gênée, et vint simplement poser son front contre l'épaule d'Haz.

    - Ca ne marchera pas...

    **

    Au moment ou elle avait voulue parler, elle s’était soudainement mordu violemment la lèvre inférieur, une ligne de sang brûlante s'écoulant le long de son menton, et chutant au creux de sa poitrine. Elle luttait instinctivement contre le fait de dévoiler des choses qui aurait pu mettre sa couverture, et surtout, l'impératrice elle même, en grand danger.

    - Une belle femme...gentille....

    Sa bouche parlait a nouveau, mais elle sembla mesurer, dorénavant, ce qu'elle disait. Instinctivement. Son esprit était ailleurs, dans l'illusion. Il n'y avait absolument aucun doute. Elle avait subit des entraînements vis a vis du contrôle mental. Elle avait sans doute déjà expérimente des assauts sur sa personne, pour apprendre a les contrer, ou au mieux a résister au maximum.

    - Miséricordieuse...qui offre un futur.

    Le sang coulait toujours, en bonne quantité. C’était sans doute cette morsure qui, dans le rêve, avait provoqué le mal de tête a l'espionne. Elle n’était pas totalement résistante, cependant, et avec des questions plus précises, il pouvait sans doute obtenir plus. Mais c’était déjà un bel effort de la part de la jeune femme.
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