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Imoogi avait passé une douce nuit. Accompagné. La veille avait été malheureuse. Peu de clients s’étaient pressés au petit étal de raviolis, il pleuvait. Il avait compté les pièces et quand le ciel s’était fait clair, l’heure était venue de s’enfuir vers l’auberge où il proposerait une nouvelle fois un spectacle de danse. Il avait enfilé sa plus belle tenue, avait retenu les pans du hanfu pour qu’ils ne glissent pas contre la terre humide et finissent noirs de crasse ; ses pas l’avaient mené dans la ville, serpentant entre les rares passants, soufflant du nez sous l’effort d’ainsi se protéger. Les sourcils se soulevaient à son passage, homme aux longs cheveux d’un bleu clair et tendre, androgyne et drôlement vêtu. Soulagé d’arriver à la porte, salutation de la main, signe de tête, on lui avait aménagé dans un coin un endroit où se trémousser.
L’argent s’était enfin montré. Et un beau jeune homme également. Imoogi ne connaît toujours pas son prénom, mais l’importance est inexistante. Ils se sont aimés dans des draps frais jusqu’au petit matin, étreintes échangées qui réchauffent le palpitant embêté par la perte de toutes ces piécettes. Clin d’œil complice, il s’était enfui sur le sol encore humide, perdu dans des quartiers qu’il connaissait moins, contraint de demander son chemin. Son appartement, refuge infortuné, hanfu libéré et Imoogi qui se plonge dans son lit pour quelques malheureuses heures. Il dort bien, presque heureux, au moins satisfait d’avoir connu un corps nouveau qu’il ne recroisera probablement jamais.
Il avait rendez-vous avec son fournisseur vers midi. Dans une tenue bien moins coquette, il s’était présenté et avait échangé ce qu’il lui devait contre la viande et les légumes. On le retrouverait plus tard à son échoppe, les doigts vifs sur les différentes matières, les lèvres tordues par un sifflement qu’il voudrait gai. Les premiers raviolis prennent forme, les curieux approchent. Regard bleuté relevé, les commandes affluent et l’homme s’active. Il est midi, les gens ont faim, lui aussi. De temps en temps, il avale un ravioli salé aux saveurs marines ; en prépare tout de suite d’autres. Le soleil brille haut, la terre a séché, il y a du pognon à rattraper.
Imoogi a bien travaillé. Il ne les a pas comptés, mais il est certain d’avoir vendu au moins deux-cents raviolis, et rencontré plus de trente clients. Enfin, il ne sait plus, parce qu’il y a eu une grosse commande, une dame tout à fait charmante venue quérir une portion immense de ses douceurs. Allons, peut-être deux-cent-cinquante raviolis. Imoogi n’est pas vraiment allé à l’école, il s’est échappé tôt des obligations scolaires, a oublié comment lire, ignore comment calculer. Pourtant, il le devra ce soir : il range les pièces par tailles, parfois les amène à la banque. Il sait souffler s’il a beaucoup d’argent ou peu d’argent en sa possession. C’est le principal, pense-t-il. Mais un jour, il se le promet, on ne l’arnaquera plus.
Les clients se font rares et le ciel devient rouge. L’un d’eux vient de le quitter avec deux portions de six raviolis pour son épouse qui attend un peu plus loin, échappée d’une boutique où un vendeur bien déterminé à l’embêter la poursuivait inlassablement. Un sourire éclaire le visage du triton. Quelle situation cocasse ! Allons, voilà qui est terminé. Lentement, les mains s’activent sur le plan de travail, les cheveux lui tombent devant les yeux. Manger les restes, tout nettoyer à la perfection, se libérer des obligations et poser son fessier sur un siège. Bientôt.
L’argent s’était enfin montré. Et un beau jeune homme également. Imoogi ne connaît toujours pas son prénom, mais l’importance est inexistante. Ils se sont aimés dans des draps frais jusqu’au petit matin, étreintes échangées qui réchauffent le palpitant embêté par la perte de toutes ces piécettes. Clin d’œil complice, il s’était enfui sur le sol encore humide, perdu dans des quartiers qu’il connaissait moins, contraint de demander son chemin. Son appartement, refuge infortuné, hanfu libéré et Imoogi qui se plonge dans son lit pour quelques malheureuses heures. Il dort bien, presque heureux, au moins satisfait d’avoir connu un corps nouveau qu’il ne recroisera probablement jamais.
Il avait rendez-vous avec son fournisseur vers midi. Dans une tenue bien moins coquette, il s’était présenté et avait échangé ce qu’il lui devait contre la viande et les légumes. On le retrouverait plus tard à son échoppe, les doigts vifs sur les différentes matières, les lèvres tordues par un sifflement qu’il voudrait gai. Les premiers raviolis prennent forme, les curieux approchent. Regard bleuté relevé, les commandes affluent et l’homme s’active. Il est midi, les gens ont faim, lui aussi. De temps en temps, il avale un ravioli salé aux saveurs marines ; en prépare tout de suite d’autres. Le soleil brille haut, la terre a séché, il y a du pognon à rattraper.
Imoogi a bien travaillé. Il ne les a pas comptés, mais il est certain d’avoir vendu au moins deux-cents raviolis, et rencontré plus de trente clients. Enfin, il ne sait plus, parce qu’il y a eu une grosse commande, une dame tout à fait charmante venue quérir une portion immense de ses douceurs. Allons, peut-être deux-cent-cinquante raviolis. Imoogi n’est pas vraiment allé à l’école, il s’est échappé tôt des obligations scolaires, a oublié comment lire, ignore comment calculer. Pourtant, il le devra ce soir : il range les pièces par tailles, parfois les amène à la banque. Il sait souffler s’il a beaucoup d’argent ou peu d’argent en sa possession. C’est le principal, pense-t-il. Mais un jour, il se le promet, on ne l’arnaquera plus.
Les clients se font rares et le ciel devient rouge. L’un d’eux vient de le quitter avec deux portions de six raviolis pour son épouse qui attend un peu plus loin, échappée d’une boutique où un vendeur bien déterminé à l’embêter la poursuivait inlassablement. Un sourire éclaire le visage du triton. Quelle situation cocasse ! Allons, voilà qui est terminé. Lentement, les mains s’activent sur le plan de travail, les cheveux lui tombent devant les yeux. Manger les restes, tout nettoyer à la perfection, se libérer des obligations et poser son fessier sur un siège. Bientôt.
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*plus tot dans la journée, dans la cuisine de la demeure Sampiero*
Jasmine... Pourquoi apporte tu autant de raviolis?
S'indigne la Tailleuse, les mains sur les hanches devant une elfe blonde aux bras carréments remplis de barquettes empilées tellement hautes qu'on lui voyait à peine les yeux.
Pour vous faire plaisir, Halewyn est là pour la semaine au moins... Nous devrions en profiter pour le gâter. Tu a vu comment iel est fatigué? Iel s'est couxhé directement en arrivant hier. En plus, il y en a au fruit de mer pour le chat.
L'humaine tape du pied, autoritaire.
C'est normal, notre tendre est rentré à cinq heures du matin.... Mais ne dévie pas le sujet. Nous sommes trois Jasmine. Comment allons nous avaler cents raviolis?!?
Jasmine a un regard malicieux par dessus les plats d'ou s'exhalent une magnifique odeur.
-En fait j'en ai déjà mangé vingt.
Une voix de soupir s'élève derrière l'elfe tandis qu'une main vagabonde s'immisce sur sa nuque en une voluptueuse caresse la distrayant le temps que l'autre malicieux ppendice s'empare d'un contenant fumant
-Mesdames... Qu'est ce qui me vaut un tel tohu bohu de si bon matin?
Jasmine éclate de rire devant la mine grognonne de la Tailleuse qui assiste, impuissante, à la prise de parti implicite de leur époux dans cette confrontation ménagère. S'immiscant entre les deux femmes, iel farfouille, curieux, les appétissantes friandises. Donnant le signal implicite à la belle blonde de déposer son butin.
-Jasmine a encore gaspillé. Se plaint la Tailleuse.
-Quel argent as tu utilisé pour ces gâteries? .Prend le temps d'interroger le démon en déposant le plat pour passer derrière l'artisane, la plaquant brutalement entre le comptoir et ce qu'elle était en train de préparer pour le déjeuner.. A voir la bouillie informe que l'humaine préparait, le démon remerciait les Abysses d'avoir une seconde épouse douée pour tenir une maison. Le nez dans les cheveux soyeux, iel mordillait la nuque de sa première épouse tout en cherchant le couteau de cuisine quil abattit violemment sur le comptoir, empalant un malheureux poulet et faisant vibrer la belle de plaisir.
Le mien... Plaida la belle elfe. La voir si remontée , Tagar ne la reconnaitrait même pas. Comme quoi avoir une vie sexuelle épanouie aide à l'accroissement personnel.
La belle grande main du démon lâcha la poignée du couteau pour remonter le long d'un bras de miel.
Méchante fille... Pour ta peine ma chère et impulsive femme, je veux que tu serve d'assiette pour le repas. Jasmine, je veux que tu dresse le tout de fort appétissante facon. NØus mangerons ces raviolis sans les mains et nous te les donneront à manger. Je suis certain que sur toi, ils feront les plus délicieux ornements .
Retirons nous, cher lecteur, et laissons ces trois personnes à leur dépravations.
**********
Halewyn était encore sur sa faim. Sur les 70 raviolis restants 50 avaient été mangé par eux, 5 par le chat et 15 mystérieusements disparus dans l'opération. Les caloris ingurgités ayant été largement dépensées, ses femmes dormaient et iel parcourait Justice à la recherche du cuisinier en or. Curieux? Assurément. Affamé plus qu'autre chose, mais les mortels ne dormaient pas encore. Alors le démon devait se nourrir physiquement pour tuer e temps.
Et c'est vrai qu'ils étaient délicieux en plus. Alors quand iel vit l'échoppe encore ouverte, Halewyn fut littéralement ravi.
Un inconnu se présenta à l'échoppe. Vêtu d'un hanfu noir tout simple, cheveux rouge dénoués lui arrivant à la taille, .l'oeil noir de velours délicatement ourlé de Khôl, il sse mouvait avec une grâce infinie. Homme ou femme? Le regard qu'il posa sur le beau triton cependant laissait parfaitement deviner toute l'appréciation qu'il avait du corp de ce dernier. Parce qu'il était beau. ŀes cheveux d'un bleu clair, fin et délié mais musclé. Androgyne... Un autre hermaphrodite? Délicieuse friandise pour l'oeil, peu importe ce qu'il y a , ou non, caché à son regard.
-Bonsoir, dit une voix de soupir aussi douce et ingenrable que l'individu qui se présentait. -Je sais que vous devez être sur le point de fermer, mais je me demandais si vous aviez d'autres raviolis?
Jasmine... Pourquoi apporte tu autant de raviolis?
S'indigne la Tailleuse, les mains sur les hanches devant une elfe blonde aux bras carréments remplis de barquettes empilées tellement hautes qu'on lui voyait à peine les yeux.
Pour vous faire plaisir, Halewyn est là pour la semaine au moins... Nous devrions en profiter pour le gâter. Tu a vu comment iel est fatigué? Iel s'est couxhé directement en arrivant hier. En plus, il y en a au fruit de mer pour le chat.
L'humaine tape du pied, autoritaire.
C'est normal, notre tendre est rentré à cinq heures du matin.... Mais ne dévie pas le sujet. Nous sommes trois Jasmine. Comment allons nous avaler cents raviolis?!?
Jasmine a un regard malicieux par dessus les plats d'ou s'exhalent une magnifique odeur.
-En fait j'en ai déjà mangé vingt.
Une voix de soupir s'élève derrière l'elfe tandis qu'une main vagabonde s'immisce sur sa nuque en une voluptueuse caresse la distrayant le temps que l'autre malicieux ppendice s'empare d'un contenant fumant
-Mesdames... Qu'est ce qui me vaut un tel tohu bohu de si bon matin?
Jasmine éclate de rire devant la mine grognonne de la Tailleuse qui assiste, impuissante, à la prise de parti implicite de leur époux dans cette confrontation ménagère. S'immiscant entre les deux femmes, iel farfouille, curieux, les appétissantes friandises. Donnant le signal implicite à la belle blonde de déposer son butin.
-Jasmine a encore gaspillé. Se plaint la Tailleuse.
-Quel argent as tu utilisé pour ces gâteries? .Prend le temps d'interroger le démon en déposant le plat pour passer derrière l'artisane, la plaquant brutalement entre le comptoir et ce qu'elle était en train de préparer pour le déjeuner.. A voir la bouillie informe que l'humaine préparait, le démon remerciait les Abysses d'avoir une seconde épouse douée pour tenir une maison. Le nez dans les cheveux soyeux, iel mordillait la nuque de sa première épouse tout en cherchant le couteau de cuisine quil abattit violemment sur le comptoir, empalant un malheureux poulet et faisant vibrer la belle de plaisir.
Le mien... Plaida la belle elfe. La voir si remontée , Tagar ne la reconnaitrait même pas. Comme quoi avoir une vie sexuelle épanouie aide à l'accroissement personnel.
La belle grande main du démon lâcha la poignée du couteau pour remonter le long d'un bras de miel.
Méchante fille... Pour ta peine ma chère et impulsive femme, je veux que tu serve d'assiette pour le repas. Jasmine, je veux que tu dresse le tout de fort appétissante facon. NØus mangerons ces raviolis sans les mains et nous te les donneront à manger. Je suis certain que sur toi, ils feront les plus délicieux ornements .
Retirons nous, cher lecteur, et laissons ces trois personnes à leur dépravations.
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Halewyn était encore sur sa faim. Sur les 70 raviolis restants 50 avaient été mangé par eux, 5 par le chat et 15 mystérieusements disparus dans l'opération. Les caloris ingurgités ayant été largement dépensées, ses femmes dormaient et iel parcourait Justice à la recherche du cuisinier en or. Curieux? Assurément. Affamé plus qu'autre chose, mais les mortels ne dormaient pas encore. Alors le démon devait se nourrir physiquement pour tuer e temps.
Et c'est vrai qu'ils étaient délicieux en plus. Alors quand iel vit l'échoppe encore ouverte, Halewyn fut littéralement ravi.
Un inconnu se présenta à l'échoppe. Vêtu d'un hanfu noir tout simple, cheveux rouge dénoués lui arrivant à la taille, .l'oeil noir de velours délicatement ourlé de Khôl, il sse mouvait avec une grâce infinie. Homme ou femme? Le regard qu'il posa sur le beau triton cependant laissait parfaitement deviner toute l'appréciation qu'il avait du corp de ce dernier. Parce qu'il était beau. ŀes cheveux d'un bleu clair, fin et délié mais musclé. Androgyne... Un autre hermaphrodite? Délicieuse friandise pour l'oeil, peu importe ce qu'il y a , ou non, caché à son regard.
-Bonsoir, dit une voix de soupir aussi douce et ingenrable que l'individu qui se présentait. -Je sais que vous devez être sur le point de fermer, mais je me demandais si vous aviez d'autres raviolis?
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Imoogi regarde le ciel, l’air rêveur. Il fixe le soleil rouge qui ne va pas tarder à disparaître au loin, les laissant tous dans une obscurité qu’ils peuvent craindre. Toutefois, Imoogi n’a pas peur. C’est le moment de la journée qu’il préfère. Les rues sont encore animées, les âmes papotent ou se pressent vers leur domicile. Lui n’est pas impatient de retrouver ses pénates. Il n’a jamais aimé son logement, quoique satisfait d’avoir un toit lorsqu’il pleut, pour éviter de disparaître sous les mers pour y dormir – événement qui arrive pourtant encore régulièrement. Toutefois, l’obscurité de son logement n’est pas celle des rues en fin de journée. Il ne s’y sent pas à sa place, il étouffe. Il préférerait dormir à l’hôtel, si seulement il gagnait plus. Toutefois, l’homme dépense sans compter pour des vêtements qui mettent son corps en valeur lors de ses danse ou spectacles musicaux, il dépense sans compter pour s’enfuir de République sans se retourner, parcourant les chemins les moins dangereux, s’enlisant dans de folles aventures, rencontrant et vivant. Car elle est là la véritable vie du poisson. Sous les flots, auprès de sa mère – lieu qu’il ne saurait retrouver même avec toute la bonne volonté du monde – il ne vivait pas vraiment. Les jours étaient longs, il rêvait d’amour et de caresses. Lorsqu’il s’est libéré et enfui, il a découvert une existence qui a fait battre son cœur de toutes ses forces. Des traditions à apprendre, d’autres races à rencontrer, des visages auxquels sourire, des paroles à échanger. Il a longtemps parcouru le monde, parfois tournant en rond, se perdant et ne s’accrochant nulle part. Qui se souvient d’Imoogi ? Il l’ignore, mais aujourd’hui, il veut exister pour les autres. Ici, en République, l’on se souvient de ses traits fins, de la gentillesse du petit vendeur de raviolis. De ses sourires aimables, des gourmandises gratuites qu’il donne parfois aux enfants sages. Quelquefois, étonné, l’on le découvre assis à même le sol dans une rue animée, les doigts sur son instrument. Il aime danser, il aime crier, mais cela devient rare, puisqu’il n’est pas accompagné. Il sait qu’il devrait s’ouvrir aux autres artistes, leur permettre de s’épanouir à ses côtés, mais il est hésitant. Il a toujours été seul. Il ne s’est jamais attaché. Cela fait peur d’aimer. D’être peut-être déçu. De voir l’autre partir. La collaboration est terminée, quelque chose s’est brisé. Définitivement.
Ce sont les pensées mornes qui agitent son esprit alors que le chiffon frotte les poêles qui ont vu griller des centaines de raviolis. C’est une belle journée qui se termine. Il pourra peut-être souper ailleurs, s’asseoir à la table d’un restaurant, réclamer sa pitance. Il pourra boire un verre d’alcool qui lui fera tourner la tête. Le sourire lui revient. Encore quelques minutes. Le dernier ravioli finit dans son gosier lorsqu’il ombre s’approche. Il ne la remarque pas de prime abord. C’est lorsqu’une voix proche s’élève qu’il redresse la tête, plonge dans un regard et se retrouve perdu. Qui est donc face à lui ? Il n’a jamais croisé pareille créature autour de son échoppe durant les années qui l’ont vu s’épanouir. Imoogi penche doucement la tête sur le côté, il ne comprend pas. C’est à peine s’il l’entend. Que fait pareille beauté à ses côtés ? Il ne perd pas le sourire qui étire ses lippes, pose le chiffon à côté des ustensiles. Il secoue la tête, désolé de décevoir la jolie personne qui lui fait face : « Pardonnez-moi, mais vous arrivez un peu tard. Ma marchandise est écoulée pour la journée, et effectivement, je me prépare à fermer et à partir manger. Hm… où pourrais-je bien aller ? Oh, excusez-moi, j’étais plongé dans mes pensées. Si vous revenez demain, vous pourrez emporter tous les raviolis qui vont plairont. Un peu de patience ma… mon brave. Je ne vais pas m’envoler ! » parce que décidément, il ne savait pas comment genrer la charmante créature. Quelle race, d’ailleurs ? Peut-être un autre triton… Imoogi peine à reconnaître les âmes.
Ce sont les pensées mornes qui agitent son esprit alors que le chiffon frotte les poêles qui ont vu griller des centaines de raviolis. C’est une belle journée qui se termine. Il pourra peut-être souper ailleurs, s’asseoir à la table d’un restaurant, réclamer sa pitance. Il pourra boire un verre d’alcool qui lui fera tourner la tête. Le sourire lui revient. Encore quelques minutes. Le dernier ravioli finit dans son gosier lorsqu’il ombre s’approche. Il ne la remarque pas de prime abord. C’est lorsqu’une voix proche s’élève qu’il redresse la tête, plonge dans un regard et se retrouve perdu. Qui est donc face à lui ? Il n’a jamais croisé pareille créature autour de son échoppe durant les années qui l’ont vu s’épanouir. Imoogi penche doucement la tête sur le côté, il ne comprend pas. C’est à peine s’il l’entend. Que fait pareille beauté à ses côtés ? Il ne perd pas le sourire qui étire ses lippes, pose le chiffon à côté des ustensiles. Il secoue la tête, désolé de décevoir la jolie personne qui lui fait face : « Pardonnez-moi, mais vous arrivez un peu tard. Ma marchandise est écoulée pour la journée, et effectivement, je me prépare à fermer et à partir manger. Hm… où pourrais-je bien aller ? Oh, excusez-moi, j’étais plongé dans mes pensées. Si vous revenez demain, vous pourrez emporter tous les raviolis qui vont plairont. Un peu de patience ma… mon brave. Je ne vais pas m’envoler ! » parce que décidément, il ne savait pas comment genrer la charmante créature. Quelle race, d’ailleurs ? Peut-être un autre triton… Imoogi peine à reconnaître les âmes.
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Dans les prunelles noires d'encre, douces, flottent un certain amusement tandis qu'un éventail noir s'agite entement entre eux. D'instinct, Halewyn ajuste son aura pour plaire au bel individu devant iel. Peu importe sa race, il est le plus intéressant mortel en ce moment à ses yeux. D'ailleurs c'est perceptible pour Imoogi qui peut avoir la quasi certitude, ou pas, qu'en ce moment, il est le centre du monde pour son... sa étrange visiteur.
-A vrai dire, je ne m'attendais pas à pareil spectacle. En premier lieu, permettez moi de vous féliciter pour votre cuisine qui a su capter mon admiration. Jasmine ne m'avais pas dit que le cuisinier était aussi agréable que ses raviolis sont bons. Jasmine, vous vous en rappelez peut-être, est la belle elfe blonde qui vient vous voir régulièrement et qui vous a délesté de quelques cent douceurs aujourd'hui.
Explique le démon affable, tout en douceur, avant de s'incliner avec la plus exquise androgynité, la voix de soupir dansant come un albacor dans le vent marin.
-Permettez moi de me présenter. Halewyn Giovinetta Sampiero. Pour vous servir. Puisque vous êtes sur le point de fermer et que je suis Affamée, peut-être puis je vous aider à fermer et ensuite vous inviter à diner?
Plus Halewyn regardait le cuisinier, plus sa curiosité était piquée. Aussi, d'emblée, referma t'elle son instrument pour commencer à délacer son hanfu pour se mettre à la tâche.
A deux personnes cela ira deux fois plus vite et nous pourrons faire plus ample connaissance. Ou sont les chiffons?
De plus, Imoogi bougeait dune facon qui rappelait quelque chose au démon sans pouvoir mettre le doigt dessus. Et iel détestait quand ca lui arrivait.
-A vrai dire, je ne m'attendais pas à pareil spectacle. En premier lieu, permettez moi de vous féliciter pour votre cuisine qui a su capter mon admiration. Jasmine ne m'avais pas dit que le cuisinier était aussi agréable que ses raviolis sont bons. Jasmine, vous vous en rappelez peut-être, est la belle elfe blonde qui vient vous voir régulièrement et qui vous a délesté de quelques cent douceurs aujourd'hui.
Explique le démon affable, tout en douceur, avant de s'incliner avec la plus exquise androgynité, la voix de soupir dansant come un albacor dans le vent marin.
-Permettez moi de me présenter. Halewyn Giovinetta Sampiero. Pour vous servir. Puisque vous êtes sur le point de fermer et que je suis Affamée, peut-être puis je vous aider à fermer et ensuite vous inviter à diner?
Plus Halewyn regardait le cuisinier, plus sa curiosité était piquée. Aussi, d'emblée, referma t'elle son instrument pour commencer à délacer son hanfu pour se mettre à la tâche.
A deux personnes cela ira deux fois plus vite et nous pourrons faire plus ample connaissance. Ou sont les chiffons?
De plus, Imoogi bougeait dune facon qui rappelait quelque chose au démon sans pouvoir mettre le doigt dessus. Et iel détestait quand ca lui arrivait.
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Imoogi est troublé. Le charmant poisson séducteur est troublé. Cela lui arrive quelquefois, et les sens disparaissent, l’esprit s’envole et il s’en veut terriblement de s’être fait avoir. Parce qu’Imoogi doit avoir le contrôle de la situation, toujours. C’est lui qui mène la danse, c’est lui qui possède et qui ensorcelle de sa voix aux accents divins. Toutefois, le soir, lorsque les doigts glissent sur son précieux guzheng, il n’utilise que rarement son pouvoir de triton. Il le juge alors superflu, ne desservant pas la cause qu’il poursuit. Parce qu’une fois la voix éteinte, les mortels, le sourire aux lèvres, poursuivront leur chemin sans plus lui prêter d’attention. Imoogi ne veut pas être invisible. Il veut être admiré, ce m’as-tu-vu. Laisser un souvenir impérissable dans les mémoires. Bref, en cet instant précis, une créature emplie de charmes divers se tient face à lui, et il peine à comprendre comment réagir. Comment faire face. Il devrait répliquer presque sèchement, poursuivre son travail sans plus l’observer, un geste fort peu commerçant qu’il regrettera sûrement. Allons Imoogi, ce n’est pas ainsi qu’on parle à un client. Il se refuse à entrer dans son jeu, mais ne perd pas son sourire amusé. La chose des mers ne se laissera pas attraper aujourd’hui. « Je vois qui est cette dame, en effet. Ce n’est pas la première fois que je la croise autour de mon échoppe. Elle est ma foi fort sympathique, et j’ai été ravi de lui offrir tous ces raviolis aujourd’hui. »
Pour être honnête, impressionné par la quantité réclamée, l’homme, qui alors s’activait comme un fou pour satisfaire les désirs, gigotant et transpirant devant ses poêles, lui a bien sûr fait un prix. Elle est repartie avec une vingtaine de raviolis gratuits sur les cent demandés. C’est ainsi qu’Imoogi fidélise ses clients. Ils viennent de plus en plus nombreux, se pressent à ses côtés, partout, entravent ses mouvements. La célébrité ne cesse de croître et des idées folles emplissent alors l’esprit du petit triton. Il reporte aussitôt son attention sur la personne lui faisant face. Présentation, nom étonnant, et c’est au tour d’Imoogi de décliner son identité. « Imoogi, et c’est tout. C’est ainsi qu’on me nomme au sein de République » Il est vrai que ce nom était bien moins éclatant que celui de son interlocuteur. Qu’importe. Il l’avait choisi il y a fort longtemps, pour se débarrasser de ses origines peu glorieuses. Le petit poisson devient grand, une autre personne s’ouvre au monde, se dévoile comme une rose naît et déploie ses superbes pétales. Imoogi a bien changé. « Je vais toutefois devoir refuser votre aide. Je ne fais pas travailler les clients. Cependant, j’accepte votre invitation à souper. C’est bien aimable à vous… » D’un geste, l’eau recouvre l’échoppe encore crasseuse d’avoir vu tous ces raviolis défiler. Le chiffon s’active sur les surfaces, Imoogi travaille vite et bien et bientôt, il a terminé. Quelle idée d’oser réclamer d’une personne à peine rencontrée de faire un peu de nettoyage ! Et il a ses petites habitudes. Il n’aime pas que l’on touche à ses affaires. Le triton pousse l’échoppe dans le coin à côté de sa miteuse habitation. Ainsi, personne ne viendra la bousculer. « Vous voyez, cela n’a pas pris longtemps. Je suis prêt. Où allons-nous ? » Il semble naturel, mais au fond de son cœur, il sait qu’il se précipitera pour payer les consommations des deux âmes. Il ne laissera pas ce client fidèle dépenser une seule pièce.
Pour être honnête, impressionné par la quantité réclamée, l’homme, qui alors s’activait comme un fou pour satisfaire les désirs, gigotant et transpirant devant ses poêles, lui a bien sûr fait un prix. Elle est repartie avec une vingtaine de raviolis gratuits sur les cent demandés. C’est ainsi qu’Imoogi fidélise ses clients. Ils viennent de plus en plus nombreux, se pressent à ses côtés, partout, entravent ses mouvements. La célébrité ne cesse de croître et des idées folles emplissent alors l’esprit du petit triton. Il reporte aussitôt son attention sur la personne lui faisant face. Présentation, nom étonnant, et c’est au tour d’Imoogi de décliner son identité. « Imoogi, et c’est tout. C’est ainsi qu’on me nomme au sein de République » Il est vrai que ce nom était bien moins éclatant que celui de son interlocuteur. Qu’importe. Il l’avait choisi il y a fort longtemps, pour se débarrasser de ses origines peu glorieuses. Le petit poisson devient grand, une autre personne s’ouvre au monde, se dévoile comme une rose naît et déploie ses superbes pétales. Imoogi a bien changé. « Je vais toutefois devoir refuser votre aide. Je ne fais pas travailler les clients. Cependant, j’accepte votre invitation à souper. C’est bien aimable à vous… » D’un geste, l’eau recouvre l’échoppe encore crasseuse d’avoir vu tous ces raviolis défiler. Le chiffon s’active sur les surfaces, Imoogi travaille vite et bien et bientôt, il a terminé. Quelle idée d’oser réclamer d’une personne à peine rencontrée de faire un peu de nettoyage ! Et il a ses petites habitudes. Il n’aime pas que l’on touche à ses affaires. Le triton pousse l’échoppe dans le coin à côté de sa miteuse habitation. Ainsi, personne ne viendra la bousculer. « Vous voyez, cela n’a pas pris longtemps. Je suis prêt. Où allons-nous ? » Il semble naturel, mais au fond de son cœur, il sait qu’il se précipitera pour payer les consommations des deux âmes. Il ne laissera pas ce client fidèle dépenser une seule pièce.
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Imoogi. Répète Halewyn, ravie. Un superbe nom pour une superbe créature. Les questions se bousculent en ie, du genre mais qu'est ce que fait que cette gueule de tombeur s'amuse avec les raviolis? Est ce qu'il accepterait de servir de présentoir à ses oeuvres? Qu'elle espèce est t'il. Pas un homme assurément, encore moins un drakyn. Aux teintes marines, un triton? Oh, les sirènes et les tritons... En tout cas, si il est à moitié aussi talentueux ouvert et sensuel que Rowena, il doit être du pur bonbon.
-Ne me considérez pas comme un client je vous prie. Mais plutôt comme un admirateur reconnaissant. En plus d'avoir ravi mes papilles gustative tout à l'heure, vous m'avez sauvé d'un empoisonnement alimentaire certain. Votre cuisine vos règles. Je peux vous admirer en action?
Demande t'iel en prenant place tranquillement, le regardant travailer. Dans les prunelles noires se lisait l'appréciation de la grâce innée du triton. Chaque roulement de muscle, chaque mouvement d'épaule, chaque mèche bleue était admirée et analysée. Si le cuisinier aimait être au centre de l'attention, il était servi. Le suivant avec respect, parce que rappelons nous que les Spectres avaient interdit au démon de cuisiner, iel attendit calmement que l'échoppe roulante ait fini de se garer pour la nuit et que l'homme revienne.
Dans un bruissement léger, le démon ouvrit son éventail qu'iel agita lentement d'une facon invitante en se remettant en mouvement vers le bord du lac et les plages de Justice.
-Vous aimez le boeuf ou le chevreau? Je connais une adresse pas piquée des vers avec une terrasse incroyable. Je connait la propriétaire, elle a toujours un salon privé de disponible pour les visites impromptues. Il serait égoiste de ma part par contre de vous imposer un repas tout de suite si vous n'avez pas l'appétit. Vous venez de terminer de cuisiner pour toute la ville. Peut-être qu'une balade au clair de lune sur la plage vous sierait pour vous ouvrir l'appétit? Ou autre activité connexe qui pourrait nous permettre de faire connaissance. Vous m'intriguez monsieur, je l'avoue sans fard ni honte.
-Ne me considérez pas comme un client je vous prie. Mais plutôt comme un admirateur reconnaissant. En plus d'avoir ravi mes papilles gustative tout à l'heure, vous m'avez sauvé d'un empoisonnement alimentaire certain. Votre cuisine vos règles. Je peux vous admirer en action?
Demande t'iel en prenant place tranquillement, le regardant travailer. Dans les prunelles noires se lisait l'appréciation de la grâce innée du triton. Chaque roulement de muscle, chaque mouvement d'épaule, chaque mèche bleue était admirée et analysée. Si le cuisinier aimait être au centre de l'attention, il était servi. Le suivant avec respect, parce que rappelons nous que les Spectres avaient interdit au démon de cuisiner, iel attendit calmement que l'échoppe roulante ait fini de se garer pour la nuit et que l'homme revienne.
Dans un bruissement léger, le démon ouvrit son éventail qu'iel agita lentement d'une facon invitante en se remettant en mouvement vers le bord du lac et les plages de Justice.
-Vous aimez le boeuf ou le chevreau? Je connais une adresse pas piquée des vers avec une terrasse incroyable. Je connait la propriétaire, elle a toujours un salon privé de disponible pour les visites impromptues. Il serait égoiste de ma part par contre de vous imposer un repas tout de suite si vous n'avez pas l'appétit. Vous venez de terminer de cuisiner pour toute la ville. Peut-être qu'une balade au clair de lune sur la plage vous sierait pour vous ouvrir l'appétit? Ou autre activité connexe qui pourrait nous permettre de faire connaissance. Vous m'intriguez monsieur, je l'avoue sans fard ni honte.
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Son prénom sonne dans la bouche du démon d’une bien étrange façon, qui donne au corps d’Imoogi un frisson désagréable, comme s’il était en proie à un danger imminent. L’homme n’en laisse rien paraître et se contente de frotter ses ustensiles en silence, les yeux rivés sur l’eau savonneuse qui se permet de faire des miracles comme chaque soir. Le triton est une personne impeccable. Il nettoie son plan de travail plusieurs fois par jour, ne laisse point de trace de graisse salir ses mains ou les métaux. Les odeurs de brûlé doivent disparaître. L’eau du seau saute d’elle-même dans la poêle large, comme mue par une vie qui lui serait propre. La créature qui lui fait face ne cesse de parler, de le complimenter, et cela ajoute à son malaise qui le fait lentement déglutir. Il y a quelque chose qui le chiffonne et qui le gêne, mais il ne parvient point à poser l’ongle dessus. Tant pis. Il vivra cette nuit, et si un infortuné événement arrive, il s’en ira promptement, le vêtement volera, il disparaîtra dans la brume, dans une eau limpide mais assombrie par la nuit. En sécurité. « Hélas, je crains que vous n’admiriez point d’autre action que le nettoyage de mes poêles, sympathique Halewyn. Il vous faudra vous lever de bonne heure si vous souhaitez une vision autre » Le fera-t-il ? Le garçon en est presque convaincu, et ce n’est pas là pour le rassurer. Doit-il s’infliger cette soirée ? Il voudrait pouvoir jouer de la musique et chanter. Comme il l’a fait hier. Et le jour d’avant. Allons, il est bien rare qu’il ait l’occasion d’une rencontre. D’ouvrir la bouche pour une voix neutre, sans mélodie aucune. Il devrait essayer, et s’enfuir dans le vent au pépin. La roulotte fait quelques pas timides dans la ruelle, elle s’arrête et Imoogi glisse les doigts dans ses longs cheveux bleu ciel. Il l’abandonne ici pour ce soir. Il grave l’endroit dans un coin de son cerveau, fait face au démon aux mille propositions. Qui ne l’enchantent guère. Sourire crispé, sincèrement désolé, et il balaie la proposition d’un revers tendre de la main. « Je ne voudrais pas vous décevoir, manger un chevreau ou du bœuf devrait vous faire plaisir, mais de mon côté, c’est impossible. Ainsi, si le restaurant que vous me contez propose des plats à base de légumes ou de poisson, je vous suis bien volontiers. Sinon, je crains bien que nous ne devions nous diriger ailleurs. Et je l’avoue : j’ai faim » Parce que finir les quelques raviolis abandonnés par les clients n’était point suffisant – et que ce soir, il n’en restait pas un seul. Pas de chance. Il fait quelques pas dans la direction de son partenaire, restant à une distance respectable, comme s’il craignait de se faire manger. Il n’était point un animal à faire cuire à la broche. « Je m’excuse sincèrement de ma tenue. J’avoue n’avoir que peu de vêtements seyants. J’ai travaillé, voyez-vous, et quelques taches de graisse honorent ma tunique. Si vous m’acceptez ainsi, nous pouvons lentement trotter vers notre destination. Vite, il commence à faire frais… »
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Ah tiens?
Le malaise d'Imoogi fait sourire Halewyn qui ne laisse rien paraitre, se contentant d'admirer le superbe spécimen devant iel en adoucissant son aura légèrement. Un petit Mortel farouche, si c'est intéressant, cela fait longtemps que le démon n'en n'a pas rencontré. Il n'est pas certain... Ca parait dans la courbure de la nuque, dans la tension des belles épaules.
Ahhhh... si iel avait un mari comme cela...
Le noble nettoyage de vos poêle est indispensable. Quel artiste, quel que soit son domaine, peut il bien négliger l'entretient de ses outils et continuer de créer des chef d'oeuvres?
Rétorqua le client de fermeture, passant sous silence que le cuisinier sonnait faux. Evidemment, iel ne devait pas être le premier hurluberlu à se pointer comme cela à la fermeture et surtout, ca ne devait pas toujours s'être bien passé. Et, pourtant, Halewyn se sentait en dette pour tout ces raviolis qui lui ont fait passer un excellent moment. Aussi suivit t'iel Imoogi qui alla ranger sa roulotte. Sérieusement? Remarque qui volerait un chariot et des casseroles à Justice .
Vos désir sont des ordres. Répondit t'iel finalement mystérieusement, posant son éventail fermé sur son menton d'un air pensif, les yeux mi clos. Je connais une adresse aux quais. Ils font leur propres élevages d'huitres par magie. Vous aime les huitres? Sinon, il y a une autre place, ou ils font des boulettes ou des roulés de riz et d'algues à diverses saveurs. Je n'y suis jamais allé par contre... Ils appellent ca...d es si so ... sishi... su... Sushis!!!! Il paraitrait que c'est très exotiques.
Et quand Imoogi critiqua sa propre tenue, le regard noir l'envisagea avec une attention renouvelée, caressant chaque tissus, pli et replis.
Mais vous êtes magnifique comme vous êtes. N'en doutez jamais. Je prends les gens comme ils sont. De plus, il n'y a pas de honte à avoir les traces de son travail honnête sur les vêtements. Vos pairs devraient être intimidés plutôt que le meilleur cuisinier de Justice ait assez faim pour venir leur rendre visite. Et avant que vous ne maccusiez de flatterie éhontée, sachez que je ne mens jamais mon cher. Puis, ouvrant son éventail, Halewyn lui suggéra. Puisque vous êtes en grande famine, je peux nous téléporter devant le restaurant pour vous faire gagner un temps précieux.
Le démon n'offre pas de le réchauffer, préférant approcher lentement le triton effarouché. Après avoir acquiescé et accompli la volonté de son hôte, Halewyn lui demanda tranquillement.
J'aimerais vous connaitre alors je vous prie d'excuser mon audace abrupt. Mais comment se fait t'il que quelqu'un talentueux comme vous soit cuisinier itinérant? Est ce un choix de vie?
Le malaise d'Imoogi fait sourire Halewyn qui ne laisse rien paraitre, se contentant d'admirer le superbe spécimen devant iel en adoucissant son aura légèrement. Un petit Mortel farouche, si c'est intéressant, cela fait longtemps que le démon n'en n'a pas rencontré. Il n'est pas certain... Ca parait dans la courbure de la nuque, dans la tension des belles épaules.
Ahhhh... si iel avait un mari comme cela...
Le noble nettoyage de vos poêle est indispensable. Quel artiste, quel que soit son domaine, peut il bien négliger l'entretient de ses outils et continuer de créer des chef d'oeuvres?
Rétorqua le client de fermeture, passant sous silence que le cuisinier sonnait faux. Evidemment, iel ne devait pas être le premier hurluberlu à se pointer comme cela à la fermeture et surtout, ca ne devait pas toujours s'être bien passé. Et, pourtant, Halewyn se sentait en dette pour tout ces raviolis qui lui ont fait passer un excellent moment. Aussi suivit t'iel Imoogi qui alla ranger sa roulotte. Sérieusement? Remarque qui volerait un chariot et des casseroles à Justice .
Vos désir sont des ordres. Répondit t'iel finalement mystérieusement, posant son éventail fermé sur son menton d'un air pensif, les yeux mi clos. Je connais une adresse aux quais. Ils font leur propres élevages d'huitres par magie. Vous aime les huitres? Sinon, il y a une autre place, ou ils font des boulettes ou des roulés de riz et d'algues à diverses saveurs. Je n'y suis jamais allé par contre... Ils appellent ca...d es si so ... sishi... su... Sushis!!!! Il paraitrait que c'est très exotiques.
Et quand Imoogi critiqua sa propre tenue, le regard noir l'envisagea avec une attention renouvelée, caressant chaque tissus, pli et replis.
Mais vous êtes magnifique comme vous êtes. N'en doutez jamais. Je prends les gens comme ils sont. De plus, il n'y a pas de honte à avoir les traces de son travail honnête sur les vêtements. Vos pairs devraient être intimidés plutôt que le meilleur cuisinier de Justice ait assez faim pour venir leur rendre visite. Et avant que vous ne maccusiez de flatterie éhontée, sachez que je ne mens jamais mon cher. Puis, ouvrant son éventail, Halewyn lui suggéra. Puisque vous êtes en grande famine, je peux nous téléporter devant le restaurant pour vous faire gagner un temps précieux.
Le démon n'offre pas de le réchauffer, préférant approcher lentement le triton effarouché. Après avoir acquiescé et accompli la volonté de son hôte, Halewyn lui demanda tranquillement.
J'aimerais vous connaitre alors je vous prie d'excuser mon audace abrupt. Mais comment se fait t'il que quelqu'un talentueux comme vous soit cuisinier itinérant? Est ce un choix de vie?
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Allons allons, pourquoi tant de bêtises dans la bouche de cette étrange créature ? Cela est vain. Imoogi est lui-même adeptes des paroles mielleuses pour obtenir ce qui l’intéresse – et immédiatement, ce qu’il désire ardemment, c’est être en sécurité – alors il doit bien avouer qu’elles ne fonctionnent pas sur lui. Pourtant, il ne devient nullement agressif, nullement ennuyé. L’autre semble s’être pris les pieds dans un jeu qui le fera tomber. Imoogi restera debout et s’en ira promptement, comme s’il n’avait rien vu, rien connu. Il est vrai que nettoyer son plan de travail est essentiel. Le triton se refuse d’offrir ces raviolis grillés dans des poêles sales et crasseuses de la veille, de l’avant-veille, du jour précédent. Horreur, malheur, il a le sens du devoir et des responsabilités. Il est impeccable et acharné, l’on ne peut pas le lui reprocher. Il se garde bien de répondre au vil séducteur, range soigneusement sa roulotte charmante et richement décorées de mille couleurs. Les propositions tombent, et Imoogi sourit en secouant la tête. Des adresses qu’il connaît bien, assurément. Il aurait pu les proposer lui-même, mais a laissé à son invité – ou peut-être est-ce l’inverse – la décision qui n’en est pas tout à fait une. Deux propositions et l’hésitation lui fait poser le doigt sur ses lèvres rosées, il réfléchit sincèrement. « Je ne veux point vous embarrasser, mais je connais bien ces deux lieux. Le premier est fantastique, j’y passe assez souvent pour m’être fait un avis clair et définitif. L’autre étonnamment m’a déçu. J’ai, en effet, déjà goûté à des « sushis » comme vous dites il y a fort longtemps, et bien loin d’ici, et c’est incomparable. Bref, mon choix est fait pour les quais, j’espère que vous le respecterez. Mettons-nous en route ».
Malheur, un léger rire s’échappe de sa gorge lorsque la bestiole bizarre le brosse dans le sens du poil et lui offre un massage des plus agréables – à ses oreilles. Allons bon, que de bêtises ici entendues ! « Vous faites grossièrement erreur, mon ami. Je ne suis point le meilleur cuisinier de la ville, loin de là. J’ai pu goûter à des spécialités charmantes sans viande ou à base de poisson, des perfections que je ne pourrais même pas toucher du bout de l’ongle et qui ont certainement requis des années de pratique. Je ne suis qu’un pauvre itinérant sans grandes ambitions. Si vous connaitriez mes recettes, vous en ririez à gorge déployée, croyez-moi ! » Il accepte – à contre-cœur, par pure envie de ne pas contrarier la charmante et cruelle personne l’accompagnant – la téléportation et ils arrivent dans un doux bruit face à l’enseigne quasiment remplie de clients. Ils se pressent à la terrasse. Il ne fait pas laid, dehors. Le vent fait tendrement voler les cheveux d’Imoogi qui répond doucement à la question qui lui est posée : « Un choix, tout à fait. Depuis mon départ des eaux sous-marines, j’ai longuement voyagé et appris, que ce soit de la magie, des arts ou de la cuisine. Je me suis adapté, j’ai inventé. Je suis heureux de ma vie, aussi simple et pathétique soit-elle. Au moins m’offre-t-elle un peu de bonheur » souffle-t-il en s’approchant de quelques pas. Un serveur apparaît et ils sont installés avec vue directe sur les quais. Imoogi prend place, dégage les cheveux qui l’empêchent d’observer son environnement avec attention. Il a faim, il est vrai, mais il reste sur ses gardes. Il n’est pas totalement en sécurité face à cet Halewyn étrange.
Malheur, un léger rire s’échappe de sa gorge lorsque la bestiole bizarre le brosse dans le sens du poil et lui offre un massage des plus agréables – à ses oreilles. Allons bon, que de bêtises ici entendues ! « Vous faites grossièrement erreur, mon ami. Je ne suis point le meilleur cuisinier de la ville, loin de là. J’ai pu goûter à des spécialités charmantes sans viande ou à base de poisson, des perfections que je ne pourrais même pas toucher du bout de l’ongle et qui ont certainement requis des années de pratique. Je ne suis qu’un pauvre itinérant sans grandes ambitions. Si vous connaitriez mes recettes, vous en ririez à gorge déployée, croyez-moi ! » Il accepte – à contre-cœur, par pure envie de ne pas contrarier la charmante et cruelle personne l’accompagnant – la téléportation et ils arrivent dans un doux bruit face à l’enseigne quasiment remplie de clients. Ils se pressent à la terrasse. Il ne fait pas laid, dehors. Le vent fait tendrement voler les cheveux d’Imoogi qui répond doucement à la question qui lui est posée : « Un choix, tout à fait. Depuis mon départ des eaux sous-marines, j’ai longuement voyagé et appris, que ce soit de la magie, des arts ou de la cuisine. Je me suis adapté, j’ai inventé. Je suis heureux de ma vie, aussi simple et pathétique soit-elle. Au moins m’offre-t-elle un peu de bonheur » souffle-t-il en s’approchant de quelques pas. Un serveur apparaît et ils sont installés avec vue directe sur les quais. Imoogi prend place, dégage les cheveux qui l’empêchent d’observer son environnement avec attention. Il a faim, il est vrai, mais il reste sur ses gardes. Il n’est pas totalement en sécurité face à cet Halewyn étrange.
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Mmmm... ŀe petit triton est modeste ou affiche un affreux sentiment d'infériorité. IĿ n'aime pas être complimenté. Qu'à cela ne tienne! Le démon ne s'empêchera pas de le complimenter parce que ca le rend mal à l'aise. Il faut aussi savoir apprécier la vérité.
Je voyage énormément aussi, c'est vrai que c'est très formateur, autant pour le corp et l'esprit. Malheureusement, je ne peux pas dire que j'ai appris à cuisiner. La seule fois ou j'ai touché à des casseroles, mes compagnons n'ont pas mangé et j'ai été interdit de corvée de cuisine, c'est pour vous dire mon talent à ce niveau. Je reste cependant un gourmet assumé, peu importe la recette mon cher, l'important est le résultat. Et, à mon palais, vous êtes le meilleurs cuisinier. Evidemment, je n'ai jamais touché à la cuisine impériale ou présidentielle, mais je suis certaine que vous n'avez pas à rougir. La modestie c'est bien, mais tirer fierté de ses réalisations aussi
Répond t'iel en placant la serviette sur ses genoux et en savourant la fausseté du mot : mon ami. Les mortels utilisent tellement les mots à tort et à travers. Aussi votre succube favorite ne se gêne pas pour dire ce qu'iel pense après s'être amusé de voir le joli triton essayer de meubler le silence. Il est adorable. La voix de soupir s'éleva de nouveau, agréable à l'oreille et on ne peut plus amicale.
Je vous demanderais de ne pas m'appeler mon ami sauf si vous le pensez. Je suis allergique au mensonge et je vois bien que je vous rend mal à l'aise. Ce qui est normal après tout. Je suis un inconnu aux intentions floues entré en coup de vent dans votre échoppe. Mn but premier ce soir est simplement de vous sortir de vos cuisine et de vous faire passer un bon moment pour vous remercier de ces merveilles gustatives. Vous êtes libre de refuser ou non. Mais j'aimerais simplement savoir. Si vous êtes si tant satisfait et heureux de votre vie, pourquoi la déprécier autant?
Je voyage énormément aussi, c'est vrai que c'est très formateur, autant pour le corp et l'esprit. Malheureusement, je ne peux pas dire que j'ai appris à cuisiner. La seule fois ou j'ai touché à des casseroles, mes compagnons n'ont pas mangé et j'ai été interdit de corvée de cuisine, c'est pour vous dire mon talent à ce niveau. Je reste cependant un gourmet assumé, peu importe la recette mon cher, l'important est le résultat. Et, à mon palais, vous êtes le meilleurs cuisinier. Evidemment, je n'ai jamais touché à la cuisine impériale ou présidentielle, mais je suis certaine que vous n'avez pas à rougir. La modestie c'est bien, mais tirer fierté de ses réalisations aussi
Répond t'iel en placant la serviette sur ses genoux et en savourant la fausseté du mot : mon ami. Les mortels utilisent tellement les mots à tort et à travers. Aussi votre succube favorite ne se gêne pas pour dire ce qu'iel pense après s'être amusé de voir le joli triton essayer de meubler le silence. Il est adorable. La voix de soupir s'éleva de nouveau, agréable à l'oreille et on ne peut plus amicale.
Je vous demanderais de ne pas m'appeler mon ami sauf si vous le pensez. Je suis allergique au mensonge et je vois bien que je vous rend mal à l'aise. Ce qui est normal après tout. Je suis un inconnu aux intentions floues entré en coup de vent dans votre échoppe. Mn but premier ce soir est simplement de vous sortir de vos cuisine et de vous faire passer un bon moment pour vous remercier de ces merveilles gustatives. Vous êtes libre de refuser ou non. Mais j'aimerais simplement savoir. Si vous êtes si tant satisfait et heureux de votre vie, pourquoi la déprécier autant?
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Et doucement la discussion dérive vers les doux voyages, et cela devient plus agréable aux oreilles d’Imoogi qui se sent nettement plus en confiance. Pourtant, il reste sur ses gardes. La personne qui lui fait face est charmante, mais peut-être a-t-elle de sombres secrets à cacher. Cette façon de complimenter sa personne avait de quoi surprendre. En fait, Imoogi est perturbé parce qu’il se retrouve presque aisément dans le comportement du démon. Lui-même sait être séducteur. Mais lorsque l’on joue à son petit jeu malsain, il perd bien souvent ses moyens – sauf si le courant passe extrêmement bien. S’il sait ce qu’il attend des autres en agissant de la sorte, peut-être est-ce la même chose pour ceux qui lui font face et tentent de le séduire ? Cela l’embête terriblement. Alors, Halewyn représente une menace dont il tente de se défaire. Ce n’est pas grave, il ne lui veut sûrement aucun mal, et Imoogi s’est tiré de bien des situations, toutefois s’il pouvait éviter le danger, ce ne serait pas de refus. « Si vous êtes à ce point convaincu des saveurs de ma cuisine, je ne vais pas insister et m’embourber dans mon univers têtu. Vous avez raison » se permet-il de sourire en secouant doucement la tête. Les cartes leur sont apportées rapidement, et Imoogi se plonge dans la lecture des différents mets proposés… sans grande conviction. Il ne veut pas attirer l’attention sur ses problèmes avec les mots et les chiffres. Non, il ne comprend rien. Et il sait ce qu’il désire déguster ce soir. Il fait savamment semblant, et bientôt, la carte retombe doucement sur la table. Halewyn le reprend et il secoue de nouveau la tête, toujours avec un sourire. « Veuillez m’excuser. Il est vrai que c’est un tic de langage dont j’ai tendance à abuser, peut-être pour effacer la distance entre moi et mon interlocuteur, paraître plus sympathique. C’était idiot de ma part. Nous ne sommes pas amis, cela est bien impossible » Se connaissant depuis moins d’une heure, les deux êtres apprennent tout juste à se connaître. Il est possible d’avoir des coups de cœur, le palpitant qui bat soudainement plus vite, mais Imoogi, présentement, ne ressent point cela à propos d’Halewyn. « Cela est bien aimable de votre part même si bien sûr, vous n’étiez en rien obligé d’ainsi m’approcher. Je sais comment m’occuper, une fois la nuit tombée. Concernant mon existence, j’avoue ne pas en être totalement satisfait. Toutefois, je sais que les choses, qui ne sont point terribles pour autant, vont finir par s’améliorer. Je suis très positif à cette idée. Parce qu’il ne peut en être autrement » et Imoogi reste vague par peur de raconter les affres de sa vie bien rangée, ou pas tout à fait, pleine de surprises, de rencontres, mais de cœurs qui s’éloignent. Ce n’est pas la faute de ce Halewyn. Il n’a pas à écouter les complaintes d’un parfait inconnu. Le serveur revient, et d’une voix douce et chantante, le triton annonce ce qui lui ferait plaisir ce soir. Un sourire lui répond. L’homme sait.
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Rien n'est impossible pour qui veut, désirez vous que nous soyons amis ou pour vous ne sommes nous qu'une rencontre fortuite et malaisante? rétorque doucement Halewyn qui prend une salade légère au poisson fumé. Iel a beau ne pas avoir besoin de manger pour vivre, iel a quand même légèrement ambitionné sur les raviolis. Souriant doucement en pensant brièvement au corp plantureux de sa femme qui a servit d'assiette. Iel en prendrait bien d'autres un peu...
J'aime rendre hommages aux talents. Et si j'ai conscience que débouler en pleine fermeture n'est pas l'introduction la plus délicate qui soit, au vu de votre cuisine mobile, je craignais surtout que vous ne disparaissiez dans la nature avant que je ne puisse vous remercier, c'était une occasion à saisir et c'est dans ma nature de le faire. Je réitère à votre égard que vous m'avez rendu heureux aujourd'hui donc vous n'avez rien à craindre de moi.
Mine de rien, le beau triton n'était pas satisfait de sa vie et en disait beaucoup sans rien dire. Avec une posture irréprochable tout en prenant garde à ce qu'elle ne soit ni trop envahissante ni trop désintéressée, Halewyn l'écoutait attentivement. Evidemment qu'il était insatisfait de sa vie. Le démon sentait une infime ambition, bien cachée mais là, comme un chat effarouché sous un meuble qui donne des coups de pattes aux pieds qui passent. Aussi apaisa t'iel son aura.
-Je comprends ce que vous voulez dire. Je crois que peu importe qui est, il y a toujours moyen de peaufiner son existence. Il n'y a que les imbéciles pour totalement se contenter de ce qu'ils ont. Et à voir cet éclat fin dans vos yeux, votre prudence et délicatesse à essayer de m'éconduire rapidement sans me froisser, vous êtes tout sauf idiot.
Ils recurent leur assiette. Et le démon pris sa fourchette en contemplant son plat.
Il y a bien des choses que j'aimerais faire pour améliorer ma vie pour ma part. Je me suis promené partout, mais j'amerais bien visiter Aquaria un jour. Je connais une sirène du désert et c'est une interrogation permanente qui me taraude l'esprit. ŀumina Ombra aussi me tenterait bien, mais cela risque d'être désastreux pour mon teint. Mmmm.... Peut-être même, soyons fou, vivre en hermite avec une mutitudes de chats jusqu'à ce que l'ennui me prennne et que je me remette à vagabonder par mont et par vaux. Parlant de vagabondite aigue. Je suis certain que vos raviolis feraient fureur à Celestia.
Halewyn fit une moue adorable.
Dommage que les routes soient incertaines par les temps qui courent.
Avant de s'animer de nouveau, riant doucement en repoussant une petite mèche vagabonde derrière son oreille en un mouvement modeste et tout féminin.
Mais je parle, je parle... Et que de moi en plus. Pardonnez mon enthousiasme débordant quand on parle de découverte.
J'aime rendre hommages aux talents. Et si j'ai conscience que débouler en pleine fermeture n'est pas l'introduction la plus délicate qui soit, au vu de votre cuisine mobile, je craignais surtout que vous ne disparaissiez dans la nature avant que je ne puisse vous remercier, c'était une occasion à saisir et c'est dans ma nature de le faire. Je réitère à votre égard que vous m'avez rendu heureux aujourd'hui donc vous n'avez rien à craindre de moi.
Mine de rien, le beau triton n'était pas satisfait de sa vie et en disait beaucoup sans rien dire. Avec une posture irréprochable tout en prenant garde à ce qu'elle ne soit ni trop envahissante ni trop désintéressée, Halewyn l'écoutait attentivement. Evidemment qu'il était insatisfait de sa vie. Le démon sentait une infime ambition, bien cachée mais là, comme un chat effarouché sous un meuble qui donne des coups de pattes aux pieds qui passent. Aussi apaisa t'iel son aura.
-Je comprends ce que vous voulez dire. Je crois que peu importe qui est, il y a toujours moyen de peaufiner son existence. Il n'y a que les imbéciles pour totalement se contenter de ce qu'ils ont. Et à voir cet éclat fin dans vos yeux, votre prudence et délicatesse à essayer de m'éconduire rapidement sans me froisser, vous êtes tout sauf idiot.
Ils recurent leur assiette. Et le démon pris sa fourchette en contemplant son plat.
Il y a bien des choses que j'aimerais faire pour améliorer ma vie pour ma part. Je me suis promené partout, mais j'amerais bien visiter Aquaria un jour. Je connais une sirène du désert et c'est une interrogation permanente qui me taraude l'esprit. ŀumina Ombra aussi me tenterait bien, mais cela risque d'être désastreux pour mon teint. Mmmm.... Peut-être même, soyons fou, vivre en hermite avec une mutitudes de chats jusqu'à ce que l'ennui me prennne et que je me remette à vagabonder par mont et par vaux. Parlant de vagabondite aigue. Je suis certain que vos raviolis feraient fureur à Celestia.
Halewyn fit une moue adorable.
Dommage que les routes soient incertaines par les temps qui courent.
Avant de s'animer de nouveau, riant doucement en repoussant une petite mèche vagabonde derrière son oreille en un mouvement modeste et tout féminin.
Mais je parle, je parle... Et que de moi en plus. Pardonnez mon enthousiasme débordant quand on parle de découverte.
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Une question. Terriblement gênante. Et le poisson n’a pas de réponse à apporter, alors il reste dans le silence, quelques instants, les doigts qui tendrement caressent la table, les méninges qui s’agitent pour trouver une solution à cet épineux problème. Amis ? Ou juste une rencontre désagréable dont il se souviendra ? Il n’a pas sa langue dans sa poche. Alors, au bout de longues secondes qui ont duré des heures, il s’exprime : « Vous savez, nous ne parlons que depuis peu de temps, et je ne sais compter celui-ci. Je suis sur la réserve, il est vrai. Alors je ne peux vous répondre. Mais mangez donc sereinement, tout vient avec le temps… »
Le démon avoue qu’il n’a pas eu l’idée du siècle à débarquer après la fermeture de son échoppe mobile. Un petit rire s’échappe de la gorge d’Imoogi qui ne peut lui donner tort. Il est vrai qu’il avait d’autres projets, ce soir. Mais pourquoi pas, après tout ? Il sait répondre par la négative, de mille façons différentes. C’est difficile, mais pas impossible. Alors il n’en veut pas réellement au démon de s’être déplacé si tard. Il se débarrasse de ses douces paroles d’un geste de la main, et ajoute : « Je n’allais pas partir bien loin, à pied, malheureusement. Je devrais vous compter les quelques minutes que vous m’avez fait perdre. Où est mon salaire ? Je plaisante, bien entendu, n’ayez crainte. Vous auriez pu revenir le jour suivant, la tension retombée. Je suis là tous les jours, enfin pas tout à fait. Je bouge, voyez-vous… »
Et les mots s’envolent de nouveau entre eux. Imoogi n’est pas face à un imbécile, c’est certain. Et vraisemblablement, il n’en est pas un non plus. Parce qu’il tente d’éconduire poliment. Surprenant, mais de nouveau, ces paroles lui arrachent un petit rire qui n’est pas vraiment moqueur. Il laisse le sujet retomber. Il n’a pas été discret, cela est vrai, mais peut-on lui en vouloir ? La personne en face de lui ne semble pas tout à fait humaine. Le triton peine à reconnaître les différentes races qui peuplent ce monde, mais le doute ici n’est pas permis. Toutefois, il garde ses questions pour lui, il ne voudrait surtout pas paraître indiscret. Halewyn change de sujet, et le soulagement se lit dans les traits d’Imoogi qui se perd dans la contemplation de son assiette désormais désespérément vide. Il aurait presque encore faim. Des voyages, des idées, des projets. Il ne saurait lui donner tort. Lui-même voyage lorsqu’il en a l’argent, profite de contrées qu’il ne connaît que peu. Depuis son départ de son village sous-marin, c’est son quotidien, et il ne parvient pas à s’en défaire. Les journées sont ennuyeuses, ici-bas. « Vous avez tout à fait le droit de parler de vous, ce n’est pas interdit. Nous avons suffisamment abordé mon sujet, ne pensez-vous pas ? Je suis certain que vous avez de nombreuses anecdotes à me raconter, et je ne peux vous en vouloir pour cela. Soyez égoïste, le monde ne tourne pas autour de moi. Je ne suis, personnellement, jamais allé à Aquaria... » Et il doutait d’en avoir envie, un jour. « Mes raviolis feraient fureur partout ! »
Le démon avoue qu’il n’a pas eu l’idée du siècle à débarquer après la fermeture de son échoppe mobile. Un petit rire s’échappe de la gorge d’Imoogi qui ne peut lui donner tort. Il est vrai qu’il avait d’autres projets, ce soir. Mais pourquoi pas, après tout ? Il sait répondre par la négative, de mille façons différentes. C’est difficile, mais pas impossible. Alors il n’en veut pas réellement au démon de s’être déplacé si tard. Il se débarrasse de ses douces paroles d’un geste de la main, et ajoute : « Je n’allais pas partir bien loin, à pied, malheureusement. Je devrais vous compter les quelques minutes que vous m’avez fait perdre. Où est mon salaire ? Je plaisante, bien entendu, n’ayez crainte. Vous auriez pu revenir le jour suivant, la tension retombée. Je suis là tous les jours, enfin pas tout à fait. Je bouge, voyez-vous… »
Et les mots s’envolent de nouveau entre eux. Imoogi n’est pas face à un imbécile, c’est certain. Et vraisemblablement, il n’en est pas un non plus. Parce qu’il tente d’éconduire poliment. Surprenant, mais de nouveau, ces paroles lui arrachent un petit rire qui n’est pas vraiment moqueur. Il laisse le sujet retomber. Il n’a pas été discret, cela est vrai, mais peut-on lui en vouloir ? La personne en face de lui ne semble pas tout à fait humaine. Le triton peine à reconnaître les différentes races qui peuplent ce monde, mais le doute ici n’est pas permis. Toutefois, il garde ses questions pour lui, il ne voudrait surtout pas paraître indiscret. Halewyn change de sujet, et le soulagement se lit dans les traits d’Imoogi qui se perd dans la contemplation de son assiette désormais désespérément vide. Il aurait presque encore faim. Des voyages, des idées, des projets. Il ne saurait lui donner tort. Lui-même voyage lorsqu’il en a l’argent, profite de contrées qu’il ne connaît que peu. Depuis son départ de son village sous-marin, c’est son quotidien, et il ne parvient pas à s’en défaire. Les journées sont ennuyeuses, ici-bas. « Vous avez tout à fait le droit de parler de vous, ce n’est pas interdit. Nous avons suffisamment abordé mon sujet, ne pensez-vous pas ? Je suis certain que vous avez de nombreuses anecdotes à me raconter, et je ne peux vous en vouloir pour cela. Soyez égoïste, le monde ne tourne pas autour de moi. Je ne suis, personnellement, jamais allé à Aquaria... » Et il doutait d’en avoir envie, un jour. « Mes raviolis feraient fureur partout ! »
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