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    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Mer 2 Aoû - 17:18
    Un plat qui se mange froid">
    Une chasse aux esclavagistes


    - Pour ton crime, tu seras condamné à l’esclavage !

    Vêtu uniquement d’un petit pagne, Semar était entravé, les mains dans le dos, les cornes tenues par des hommes bien bâtis, les jambes ficelées. Du prisonnier, quelqu’un tenant une barre de fer rougie se terminant par un symbole brûlant approchait lentement du captif qui tentait de se débattre. Un morceau de bois avait été mis dans sa bouche. Le fer entra au contact de la peau au niveau de l’épaule de l’hybride.

    Semar se réveilla en sueur. Les hommes qui le retenaient n’étaient plus là. L’hybride toucha la marque sur son épaule rappelant son statut d’esclave. Il était en pagne, sur sa natte dans les dortoirs de son navire au milieu d’une partie de son équipage dormant paisiblement. Enfin, ils n’étaient pas tous là. Il manquait le nouveau. Semar quitta sa natte et se dirigea sur le pont. Le bateau avait été amarré dans une crique pour la nuit. Il remarqua l’humain, appuyé contre le rebord du navire à fixer l’horizon.


    - Toi aussi t’arrives pas à dormir ?
    - De retourner au Reike, j’ai pensé à mon père…

    Semar s’appuya dos au rebord près du jeune homme.

    - J’dois avouer qu’ça m’enchante pas non plus… Mais bon si j’peux mettre un esclavagiste hors d’état d’nuire… J’ai aussi pas d’bons souv’nirs avec l’empire…

    L’absence de villes dans les environs offrait une vue imparable sur le ciel nocturne. Une rivière d’étoiles parcourait le firmament jusqu’à l’horizon. Les astres étaient indispensables pour naviguer. Semar avait toujours apprécié le fait de contempler le ciel noctune.

    - Quand j’étais esclave, les r’garder m’donnait l’impression d’être un peu plus libre…

    Semar se souvenait de ce que sa mère lui avait raconté une histoire qui lui était arrivée plus jeune.

    - Ma mère et une d’ses amies avait voulu un jour savoir où le soleil s’couchait et où cette rivière d’étoiles menait. Elles rêvaient d’avoir la réponse. Mais égal’ment d’être comme leurs ancêtres, des créatures libres, parcourant le monde.

    L’hybride observa l’horizon. D’une certaine manière, comme ses ancêtres, il parcourait le monde.

    En apercevant les côtes Reikoises, Semar soupira. Cela faisait des années qu’il n’avait pas été ici. La dernière fois, ça avait été en tant qu’esclave en fuite condamné pour l’assassinat de son père biologique, puis sans doutes qu’il allait risquer pire après la mort de son maître. Donc venir ici ne l’enchantait guère. Mais un intermédiaire l’avait contacté alors qu’il était au Dorei. Apparemment un contrat concernant la traque d’un esclavagiste. La chasse à ce genre de raclures était une des spécialités de l’hippotrague. Ils étaient de très loin ses cibles principales, au point qu’il s’était fait des ennemis chez la Pègre et d’autres pirates.

    Si Ikusa était une ville très militarisée et apparemment bien disciplinée, comme dans n’importe quelle ville, elle avait également ses quartiers malfamés un peu moins fliqués où la pègre pouvait s’établir au milieu de pauvres qui tentaient de survivre. Tandis qu’il aidait son équipage à amarrer le navire, il observait  les rues malfamées de ce quartier portuaire miteux de la capitale. Semar avait fait sortir et harnacher son cheval. En cas de piège, il pourrait s’échapper plus facilement et ouvrir un passage pour les siens. L’hybride avait remarqué un homme et son escorte. Ils avaient l’allure de mercenaires. Il semblait l’attendre, sans doute son commanditaire ou encore des intermédiaires.

    Semar fit descendre son cheval accompagné de quelques membres de son équipage. Il alla donc à la rencontre du petit groupe. Il s’agissait d’une dizaine de mercenaires avec à leur tête un homme aux cheveux blanc qui se distinguait nettement. Son armure cloutée sentait déjà la qualité. Mais surtout, il avait à sa ceinture une rapière très soignée, pas de doutes, celle d’un noble. En face, Semar faisait un peu plus négligé. Entre son kimono attaché de manière assez lâche, délavé par le soleil et usé, ses colliers en toc et son naginata à l’apparence rustique. Sans son arme, il aurait l'air de n'importe quel pêcheur. Il tenait par la bride son cheval. Une bête de trait destinée au labour ou à tirer une charrette de foin. L’animal au pelage sombre avait un œil en moins et la queue écourtée malheureusement fréquente chez les chevaux de labeur.  Il prenait appui solidement sur ses très larges sabots. A la droite du capitaine, l’imposant oni qui faisait office de second. Vêtu simplement d’un pantalon grossier, il mettait en avant sa musculature bien dessinée. Il tenait sur son épaule sa massue qui avait fait couler le sang sur de nombreux navires abordés par le pirate.  

    Un peu en retrait, un hybride de grand koudou aux cornes torsadées et de grande stature contrastait avec le capitaine et son second. Il portait une tenue un peu plus élaborée et soignée ainsi que des lunettes le faisant ressembler à un citoyen républicain ordinaire travaillant dans la paperasse, ce qui était assez approprié vu son rôle sur ce bateau. Il se chargeait principalement de tout ce qui était administratif et comptabilité au sein du Capricorne, ce qui n’était pas une chose inutile et qui tranchait avec le côté rustre et inculte qu’on attribuait aux pirates.

    Semar salua celui qui se trouvait devant lui à la tête de la petite escorte. Depuis les rambardes du pont du navire, le reste de l'équipage du Capricorne observait d'un air curieux. Hormis le nouveau qui avait besoin de se remplumer un peu, les autres étaient plutôt bien portant, malgré leurs tenues assez modestes, la plupart du temps vêtus de pagnes, avec parfois un kimono usé au dessus.


    - Bien l’bonjour l’monsieur… S’cuse moi… Pour traquer d’l’esclavagiste c’est ici ?!

    CENDRES

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    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Jeu 3 Aoû - 18:44
    Un plat qui se mange froid">
    Une chasse aux esclavagistes


    Quand le type s’était fait appeler Desmond, Semar avait bien senti qu’il mentait. Malgré ce qu’il pouvait laisser paraître, l’hybride n’était pas le dernier des crétins. Il avait bien vu le malaise du gars face à son parler. Il parlait et se sapait comme un roturier, tant pis, il allait devoir faire avec. Semar avait horreur de paraître plus distingué et hautain vis-à-vis de ses hommes. Mais bon, juste après, il lui avait tendu une bourse. Puis il lui indiqua qu’il comptait donner le reste quand la mission serait accomplie. Classique, Semar avait l’habitude.

    - Bien, mais si vous m’la faites à l’envers, j’le saurais.

    Semar fit un signe de tête en direction du grand koudou son boulier dans une des poches de sa veste. Puis il lui tendit la bourse. L’antilope aux cornes torsadées indiqua que tout cela serait compté et rappela qu’il vérifierait minutieusement tout ça quand ils auraient la somme totale. Semar prit un air songeur en face.

    - Bon, j’vous cache pas qu’notre voyage va prendre quelques jours… L’temps trouver votre ordure et la route pour l’trouve. Quand on cherche d’l’esclavagiste, Kaizoku est une plaque tournante d’cette pratique… Mais c’est un peu loin, donc en va falloir s’informer sur les mouv’ments d’votre esclavagiste. L’problème d’Ikusa, c’est qu’c’est dans une cuvette, donc faut faire un grand détour avant d’atteindre Kaizoku. Donc si vous voulez éviter l’grand détour, va falloir trouver des bateaux esclavagistes dans la poche en question et leur soutirer des infos pour savoir quand la cible déboulera. En général, les raclures d'leur espèce ont tendance à collaborer entr'elles. Vous en faites pas, j’sais comment les débusquer…

    Semar avait l’habitude de traquer des navires esclavagistes et son odorat était extrêmement pointu. Car le genre de marchandise qu’il transportait dégageait des odeurs difficiles à confondre. Les esclaves étant souvent enfermés dans des caisses, forcément, quand l’appel à la nature arrivait, ils ne pouvaient le faire ailleurs. Résultat, des navires qui dégageaient des odeurs d’urine et d’excréments signifiaient forcément ceux d’esclavagistes. Ou des trafiquants d’animaux. Résultat, Semar disait que le fait que ces rafiots puent la merde était à l’image des commerces dans lesquels leurs propriétaires s’embarquaient. S’ajoutait à cela l’odeur de sang, de chaînes. Bref, que des choses très sympathiques. Pour les sons, gémissements plaintifs, chaînes encore une fois.

    Même si c’était sous le contrôle de la République et que théoriquement c’était aboli, dans les faits, cette pratique honteuse qu’était l’esclavage prospérait encore à Kaizoku et d’autres territoires républicains. Surtout sur l’île sur laquelle la République était bien trop occupée à pacifier une population qui était loin de lui être acquise plutôt que de pourchasser les esclavagistes. Et d’Ikusa n’était pas la porte à côté. Mais peut-être que son interlocuteur avait déjà eu quelques infos de son côté. Mais à Kaizoku, Semar avait quelques contacts qui pourraient l’aider. Surtout qu’un Républicain qui aller pourchasser du Reikois ne devait pas courir les rues. Il y avait bien un individu dont les rumeurs disaient qu’il faisait régulièrement la navette entre Kaizoku et les coins malfamés d’Ikusa.

    Semar les invita à monter sur son navire. Mais avant, il s’entretenait quelques instants avec son comptable.

    - Va falloir qu’on prévoit des r’pas supplémentaires pour omnivores, mais t’en fais pas j’sais qu’les nobles ça bouffe plus, mais c’est pas une nécessité. Surtout quand l’budget est serré…

    Le grand koudou hocha la tête tout en remettant ses lunettes en place.

    - Ne t’en fais pas, je vais veiller à ce que tout ça rentre dans nos frais. Avant ça, je vais juste vérifier la somme qu’il nous a donné et la noter afin qu’on soit assuré qu’il nous paye correctement quand on aura rempli notre part.

    Semar n’aimait pas vraiment que son équipage le vouvoie ou le prenne pour un être supérieur, pourtant il arrivait à bien se faire respecter. Notamment en ayant développé une certaine complicité avec eux.

    L’hybride monta dans le navire après avoir confié le cheval au koudou pour les courses si nécessaire. Il invita son hôte dans une pièce censé être la cabine privée du capitaine, mais qui en réalité servait d’avantage de salle de bain pour se laver ou pour tout autre besoin nécessitant une certaine intimité, en dehors de choses qui se faisaient plutôt par-dessus bord bien sûr. Les dortoirs se trouvaient juste à côté de la cabine en question. Les occupants dormaient dans des hamacs ou sur des nattes. Pour le moment, ils étaient vides, car tout le monde était parti vaquer à diverses occupations, notamment le chargement du navire en vue de son prochain voyage. Une odeur de ruminant mêlée à du renfermé planait vu que la lessive était une chose difficile quand les rations d’eau douce étaient limitées. L’escale à Ikusa allait-être bien trop courte

    Semar prit des nattes et des coussins et invita Desmond à s’installer. Le pirate se mit en tailleur. Il avait posé son naginata.


    - Bien, vous avez des infos en plus d’votre côté sur le sale type qu’vous voulez qu’j’étripe ?

    CENDRES

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    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Jeu 10 Aoû - 12:34
    Un plat qui se mange froid">
    Une chasse aux esclavagistes


    A la tête que tirait le gars, le bateau n’était apparemment pas assez propre. Pourtant, Semar, malgré son apparence relâchée, ne rigolait pas avec l’entretien de son navire. Cependant, il devait composer avec des ressources en eau limitées quand il n’était pas à quai. Car elle devait-être à la fois utilisée pour la toilette des membres, ainsi que pour boire en plus de laver le sol et le linge. En plus d’être sa demeure la plupart du temps, le Capricorne était avant-tout son outil de travail. Donc il en prenait grand-soin. Puis c’était quand-même plus agréable de que vivre dans une porcherie. Cependant, Semar participait à ces tâches et ne laissait pas son équipage se charger de tout le sale boulot. C’était le meilleur moyen de se rendre compte de l’ampleur de tout ce travail.

    Semar se disait que ce Desmond ne devait pas faire souvent le ménage. En même temps, si c’était un noble, les probabilités qu’il ne sache faire des tâches aussi triviales comme le ménage, la lessive ou la cuisine devaient être raisonnablement élevées. Pas étonnant que chez lui ça soit propre si des serviteurs se tapaient tout le sale boulot. Semar avait été l’un d’eux en tant qu’esclave. Contraint d’obéir aux moindres caprices de son maître. Le servir à table, faire la lessive, préparer et servir le repas, faire le ménage, aider le maître à s’habiller. Parfois juste se tenir debout, à disposition du maître comme un simple élément de décor comme signe de richesse. Surtout pour avec un hippotrague noir comme esclave qui allait plutôt bien avec le décor d'un amateur de chasse pour le trophée. Et bien sûr, se faire disputer pour un oui ou un non.

    Et beaucoup d’autres membres de son équipage avaient connu des sorts similaires. Etre de simples outils jetables. Semar s’estimait chanceux par rapport à d’autres esclaves destinés à finir en arène, comme l’antilope rouanne, comme cobaye de laboratoire à l’image du springbok, comme bêtes de foires pour les frères Cobes, simplement comme souffre-douleur pour le nouveau.

    Pour trouver le malfrat, Semar devait reconnaître que ce Desmond avait déjà bien potassé son sujet et avait un objectif clair. Au moins, la durée de voyage et de mission serait raccourcie, ce qui arrangeait grandement Semar. Il sentait que la présence d’un noble à bord allait rallonger le voyage. Même si certains avaient une certaine ouverture d’esprit.


    - Merci pour ces tuyaux. Cela va grand'ment nous aider à chopper ces ordures...

    En plus, s’ils avaient récemment fait des captures qui avaient rapporté de l’argent. Il pourrait peut-être libérer des esclaves par la même occasion. Le noble lui indiqua qu’il voulait le chef mort ou vif et Semar pouvait récupérer tout le reste.

    - Piller des esclavagistes, c’est un peu ma spécialité. Et si j’peux chopper des infos sur où ils amènent les esclaves et leurs nouveaux propriétaires. Pour c’qui est d’étriper les esclavagistes, on est tous motivés.

    Et pour cause, l’équipage du Capricorne était intégralement composé d’anciens esclaves. Inutile de dire qu’ils vouaient une certaine haine vis-à-vis de ceux qui profitaient de ce commerce de la honte.

    Depuis qu’ils discutaient, Semar entendait son équipage charger le bateau en vivres. Rien de particulier. Enfin jusqu’à ce qu’il entende des cornes s’entrechoquer. L’hybride soupira.


    - Tsss… J’te parie qu’c’est les cobes…

    Puis une voix grave leur demanda de se stopper. Et que s’ils continuaient, ils seraient de corvée nettoyage de pont. Pas de doutes, l'Oni les tempérait.

    - J’sais qui s’ra corvée nettoyage du pont…

    Semar se leva de son coussin.

    - J’pense qu’on a fait l’tour pour l’moment. J’vais aider les gars sur l’pont.

    Tandis qu’il sortait de la cabine privée, il montra à Desmond le dortoir où se trouvaient diverses nattes et hamacs, un peu usés, mais d’avantage par leur âge que par un manque d’entretien.

    - V’là les dortoirs, ça tombe bien, on a des hamacs en rab ! Vu qu’on récupère souvent des gens victimes des esclavagistes, on a déjà dû héberger plus de monde, donc onze personnes ça va l’faire…

    Semar espérait que ce Desmond ne ferait pas un caprice de diva d’avoir à dormir parmi ce qu’il devait voir comme des gueux. Enfin, sinon l’hybride n’hésiterait pas à lui rappeler qu’il n’avait pas payé pour une croisière de luxe avec tout un cortège de serviteurs à ses petits soins. Il rejoignit son équipage, son cheval avait été mené à l'écurie, le chargement avait été terminé et voilà que les cobes s'étaient chargés de retirer les cordes qui retenaient le navire au quai. L'hybride s'était mit à la basse tandis que les voiles rouges du sampan se déployaient. Le Capricorne partait vers sa future destination. Sur le pont, l'équipage menait ses tâches quotidiennes. L'antilope rouanne avait rejoint le nid de pie pour surveiller les environs. Les mercenaires avaient le droit à des regards curieux et certains méfiants. Et il y avait le nouveau qui préférait maintenir ses distances avec eux. Mais à côté de ça, il s'était parfaitement habitué au reste de l'équipage, notamment les plus intimidants comme l'Oni.

    CENDRES

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