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Citoyen de La République
Zikki Drurm

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crédits : 1990
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ft. Camille Ashin
Pas touche la mouche...
« Oh, j’y crois pas… vraiment ?! »
Ce matin, Zikki, éveillée d’une humeur maussade, s’est dit que de petites emplettes ne lui feraient pas de mal. Gambadant entre deux étables de fruits et légumes, rien n’attire son attention. Puis, reculé dans une ruelle grise, pas vraiment visible, mais pas vraiment caché non plus, une table de gri-gri lui tape dans l’œil. Certains pourront arguer que la nappe de mauvais goût et la banderole aguichante ont été les principaux acteurs, mais pour Zikki, rien ne mettra en doute ses talents de dénicheuse hors pairs. Des
« Eh ouais, ma p’tite dame, et pour l'prix d’un, rien qu’pour vous, le second article que vous prenez à moitié prix…. Mais ça reste entre nous hein… Faudrait pas que…
— Oh, mais vous inquiétez pas, hein. Nan, mais c’est quand même formidable, c’est pas tous les jours qu’on tombe sur des inventions prometteuses comme ça. Enfin, pas pour moi, mais vous connaissez la chance des gobelins… huit pièces d’argent, et du coup quatre le second (clin d’œil), c’est vraiment donné, par contre, j'me sens presque mal !
— Hm-hm, ah vous savez, quand je vois de jolies jeunes filles comme vous, je ne peux qu’avoir le cœur sur la main… »
Joignant le geste à la parole, le marchant, un homme quarantenaire aux yeux plissés et au sourire fourbe, salue la jeune gobeline d’une piteuse arabesque. Zikki roucoule d’un air satisfait, une main fouillant dans son sac. Oh, c’est pas vrai, mais où est-ce qu’il est… Sourire désolé. Elle recule de quelques pas, histoire de fouiller avec plus de minutie. Dans les moments comme celui-ci, d’un coup, aller savoir pourquoi, elle s’étouffe dans son corset, remonte son haut-de-forme affreux toutes les cinq secondes, s’empêtre dans ses manches et les tintements de sa maudite bourse chantent comme des rires espiègles. Pustule aussi commence à perdre patience, tapant des pattes sous le chapeau.
« Au lieu d’acheter tes bricoles, j’ai faim moooiiii. FAIIIIM !
— C’est pas des bricoles déjà… »
Le croassement âpre a provoqué quelques mines surprises, mais toujours moins que le lit de
« Heu… premier arrivé, premier servi. Il en existe pas deux des comme ça et c’est DEJA réservé, donc allez regarder ailleurs si y’a pas deux-trois pierres pour vous. » annonce-t-elle d’un ton affable et courtois (faux).
La figure qui se tient en travers de sa route est encore de dos, mais finalement, pas plus haute que ça, détails que Zikki adore. Le poing sur la hanche, le nez pincé et une moue aigre collée aux lèvres, Zikki ne semble pas ravi de cette concurrence incongrue. Son regard sévère et sa pile de broutilles trésors à ses pieds donne une curieuse image du dernier soldat encore debout dans un champ de bataille abandonné.
« Ouais ! va voooir ailleurs si on y est !
— Merci, Pustule. J’apprécie le soutien. »
CENDRES

Citoyen du Reike
Camille Anshin

Messages : 14
crédits : 380
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Camille flânait dans les allées chargées du marché, bercé par la clameur des vendeurs appâtant le chaland, guidé par la fragrance des étals à ciel ouvert. Ce dernier s’étendait en camaïeu de gris au-dessus des badauds, laissant présager une journée maussade que l’effervescence bourdonnante de la ville rekoise s’efforçait vaillamment de chasser. L’ombra, plus à l’aise dans le clair-obscur que sous l’éclat vif du soleil, se satisfaisait pleinement de cette opportunité climatique lui permettant d’évoluer sans se voiler intégralement. Car non seulement n’était-on jamais à l’abri que quelqu’un en pris ombrage, mais en plus cela diminuait nettement l’expérience olfactive qu’offraient les présentoirs à épices, les bocaux débordants d’aliments saumurés, les cageots maraichers à la fraicheur parfois passée, les piles de cuir tanné et, incontournables des commerces de l’empire, des reluisants éventaires briqués des innombrables marchands d’armes. En cette matinée libre pour le professeur comme pour certains de ses élèves, il avait aperçu une partie de ces derniers tournoyer autour de bijoux de technicité mortelle, les reluquant d’une envie si intense qu’elle aurait été indécente ailleurs qu’au Reike. Ici, il était usuel que le premier compagnon de lit fut aiguisable.
S’arrêtant à un coin de rue pour grignoter l’une des pâtisseries ayant séduit son cœur et allégé sa bourse, le médecin se laissa aller à son activité préférée, à savoir observer le monde évoluant autour de lui. Il y avait une distraction facile, presque honteuse, dans le tumulte du marché. Bien que les siècles n’eussent guère révolutionné le concept, celui-ci réussissait à offrir à Camille une dose bienvenue de divertissement. Dans l’incongruité des marchandises proposées, comme dans la vie qui s’affairait autour d’elles. N’y avait-il pas plus étonnant que cette femme, visiblement au crépuscule de son existence d’humaine, s’évertuant à empocher quelques pièces contre le fruit de ses mains tortueuses, et dont le seul souvenir ne serait bientôt que la vannerie qu’elle aurait réussi à égrener à travers le Sekai ? Indifférents à son trépas, ses clients éphémères brûleraient un jour ces trésors de confection, et mourraient ainsi tout à fait les derniers vestiges de sa réalité. N’y avait-il pas plus intrigant que cet elfe au visage intemporel, drapé de nobles étoffes et d’une encore plus altière allure, balayant d’un œil critique mais visiblement intéressé les produits exposés ? Descendu des ses terres septentrionales peut-être était-il là pour apporter son érudition, maintenir quelques alliances lucratives, ou bien s’adonner à de plus futiles actions. Car après tout, bien que possiblement dix fois plus âgé que la vieille commerçante de plus tôt, son existence devait elle aussi se satisfaire de quelques frivolités. Et… N’y avait-il pas plus hideux que cette chose ?
Mordant le dernier morceau englué de miel de sa pâtisserie, laissant fondre la douceur sur sa langue tout en rivant son regard sombre sur la forme qui s’agitait en retrait d’une venelle, l’attention de Camille délaissa complètement l’elfe qui venait de dépasser celle-ci pour se river tout à fait de la silhouette inconnue. Et mal identifiée. Y avait-il là deux êtres accolés ? Un cas de siamois poussé à l’extrême ? Suçotant ses doigts pour les débarrasser des reliquats sucrés de son encas, le professeur s’avança dans la rue, plissant le regard et activant brièvement le senseur pour aider son analyse. Non. Il n’y avait là qu’une seule personne, et peut-être un couvre-chef singulier, ainsi qu’un sac-à-dos d’un volume absolument remarquable. Pouvant, assurément, contenir son, ou sa, propriétaire si le besoin devait apparaitre. Quoi que vu ce qu’il vomissait sur les pavés au pied du petit stand de bibelots, mieux valait certainement que ce besoin ne vienne jamais. Un croissement retentit soudain, attirant aussi bien l’intérêt de Camille que celui d’autres passants, et l’ombra sentit son ombre se couler le long des reliefs alentours, irrésistiblement attirée par ce condensé d’étrangetés. Etait-ce réellement un chapeau qui trônait sur ce buisson sec ? Pouvait-on être hybride végétal ? Quoi qu’à bien y regarder, en s’approchant toujours davantage, il semblait qu’il s’agissait en réalité d’un gobelin. Une gobeline. Enveloppée de vêtements d’excellente facture, et de breloques saugrenues. Ou peut-être une hybride batracienne, finalement, au son nasillard et aux étranges croissements émanant de sa personne.
Un mouvement engageant du vendeur faisant face à l’être insolite détourna temporairement son regard, l’arrimant à un collier d’aspect grossier, et le professeur s’avança à la rencontre du duo, observant d’un œil curieux l’objet quelconque qui paraissait transporter l’hybride batracienne. Ou gobeline. Il n’eut cependant pas l’occasion de l’effleurer du senseur, que l’inconnue rappelait déjà entièrement son attention. Tournant la tête, puis effectuant le mouvement complet avec le reste de son corps, il détailla le visage vert qui lui rendait un regard sévère, descendit vers la moue mécontente s’étirant sous un nez pas moins allongé, pour finir son analyse contre le relief impressionnant de diversité futile des babioles tapissant à présent les pavés. Et puis, le croissement ordonna à nouveau sa considération.
- Combien pour le collier ? demanda-t-il finalement au marchand qui surveillait la scène d’un œil prudent, mais qui se délecterait bientôt de la tournure des évènements. Je suis prêt à payer plus qu’elle.
Contrairement à ce que la situation pourrait ici faire croire, Camille n’était pas particulièrement enclin à la confrontation, ni vraiment animé de désir pour la breloque. Cependant, il y avait là, il en était certain, une aventure à ne pas manquer. Dans le croissement du couvre-chef informe de l’hybride-gobeline. Dans l’émoi qu’un aveugle aurait pu lire sur sa peau. Dans le monticule beaucoup trop fourni gisant à ses pieds.
- Combien pour le chapeau cadavre ? poursuivit-il en indiquant du doigt ce qui, vraiment, devait être une bête morte coiffant le sommet la rêche chevelure. Combien pour tout ça ? ajouta-t-il encore en englobant de son geste l’étendue de babioles.
Car si elles passionnaient à ce point l’hybride-gobeline, elles devaient vraiment avoir quelque chose de particulier. Une singularité qui le distrairait peut-être un siècle, ou dix minutes.
S’arrêtant à un coin de rue pour grignoter l’une des pâtisseries ayant séduit son cœur et allégé sa bourse, le médecin se laissa aller à son activité préférée, à savoir observer le monde évoluant autour de lui. Il y avait une distraction facile, presque honteuse, dans le tumulte du marché. Bien que les siècles n’eussent guère révolutionné le concept, celui-ci réussissait à offrir à Camille une dose bienvenue de divertissement. Dans l’incongruité des marchandises proposées, comme dans la vie qui s’affairait autour d’elles. N’y avait-il pas plus étonnant que cette femme, visiblement au crépuscule de son existence d’humaine, s’évertuant à empocher quelques pièces contre le fruit de ses mains tortueuses, et dont le seul souvenir ne serait bientôt que la vannerie qu’elle aurait réussi à égrener à travers le Sekai ? Indifférents à son trépas, ses clients éphémères brûleraient un jour ces trésors de confection, et mourraient ainsi tout à fait les derniers vestiges de sa réalité. N’y avait-il pas plus intrigant que cet elfe au visage intemporel, drapé de nobles étoffes et d’une encore plus altière allure, balayant d’un œil critique mais visiblement intéressé les produits exposés ? Descendu des ses terres septentrionales peut-être était-il là pour apporter son érudition, maintenir quelques alliances lucratives, ou bien s’adonner à de plus futiles actions. Car après tout, bien que possiblement dix fois plus âgé que la vieille commerçante de plus tôt, son existence devait elle aussi se satisfaire de quelques frivolités. Et… N’y avait-il pas plus hideux que cette chose ?
Mordant le dernier morceau englué de miel de sa pâtisserie, laissant fondre la douceur sur sa langue tout en rivant son regard sombre sur la forme qui s’agitait en retrait d’une venelle, l’attention de Camille délaissa complètement l’elfe qui venait de dépasser celle-ci pour se river tout à fait de la silhouette inconnue. Et mal identifiée. Y avait-il là deux êtres accolés ? Un cas de siamois poussé à l’extrême ? Suçotant ses doigts pour les débarrasser des reliquats sucrés de son encas, le professeur s’avança dans la rue, plissant le regard et activant brièvement le senseur pour aider son analyse. Non. Il n’y avait là qu’une seule personne, et peut-être un couvre-chef singulier, ainsi qu’un sac-à-dos d’un volume absolument remarquable. Pouvant, assurément, contenir son, ou sa, propriétaire si le besoin devait apparaitre. Quoi que vu ce qu’il vomissait sur les pavés au pied du petit stand de bibelots, mieux valait certainement que ce besoin ne vienne jamais. Un croissement retentit soudain, attirant aussi bien l’intérêt de Camille que celui d’autres passants, et l’ombra sentit son ombre se couler le long des reliefs alentours, irrésistiblement attirée par ce condensé d’étrangetés. Etait-ce réellement un chapeau qui trônait sur ce buisson sec ? Pouvait-on être hybride végétal ? Quoi qu’à bien y regarder, en s’approchant toujours davantage, il semblait qu’il s’agissait en réalité d’un gobelin. Une gobeline. Enveloppée de vêtements d’excellente facture, et de breloques saugrenues. Ou peut-être une hybride batracienne, finalement, au son nasillard et aux étranges croissements émanant de sa personne.
Un mouvement engageant du vendeur faisant face à l’être insolite détourna temporairement son regard, l’arrimant à un collier d’aspect grossier, et le professeur s’avança à la rencontre du duo, observant d’un œil curieux l’objet quelconque qui paraissait transporter l’hybride batracienne. Ou gobeline. Il n’eut cependant pas l’occasion de l’effleurer du senseur, que l’inconnue rappelait déjà entièrement son attention. Tournant la tête, puis effectuant le mouvement complet avec le reste de son corps, il détailla le visage vert qui lui rendait un regard sévère, descendit vers la moue mécontente s’étirant sous un nez pas moins allongé, pour finir son analyse contre le relief impressionnant de diversité futile des babioles tapissant à présent les pavés. Et puis, le croissement ordonna à nouveau sa considération.
- Combien pour le collier ? demanda-t-il finalement au marchand qui surveillait la scène d’un œil prudent, mais qui se délecterait bientôt de la tournure des évènements. Je suis prêt à payer plus qu’elle.
Contrairement à ce que la situation pourrait ici faire croire, Camille n’était pas particulièrement enclin à la confrontation, ni vraiment animé de désir pour la breloque. Cependant, il y avait là, il en était certain, une aventure à ne pas manquer. Dans le croissement du couvre-chef informe de l’hybride-gobeline. Dans l’émoi qu’un aveugle aurait pu lire sur sa peau. Dans le monticule beaucoup trop fourni gisant à ses pieds.
- Combien pour le chapeau cadavre ? poursuivit-il en indiquant du doigt ce qui, vraiment, devait être une bête morte coiffant le sommet la rêche chevelure. Combien pour tout ça ? ajouta-t-il encore en englobant de son geste l’étendue de babioles.
Car si elles passionnaient à ce point l’hybride-gobeline, elles devaient vraiment avoir quelque chose de particulier. Une singularité qui le distrairait peut-être un siècle, ou dix minutes.

Citoyen de La République
Zikki Drurm

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ft. Camille Ashin
Pas touche la mouche...
Horreur. Stupeur. Terreur. Le marchand attrape le collier dans sa paume, un rictus aux lèvres, le faisant miroiter à ses deux nouveaux pigeons.
« Oh, vous savez… le prix original est de dix petites pièces d’argents seulement. »
Que de tourments pour la jeune gobeline. Qu’est-ce qui va pas chez cet affreux bonhomme ? Un tumulte se promène dans ses veines. Pas comme un flot torrentiel inarrêtable. Similaire à un fleuve, emportant tout sur son passage avec calme et parcimonie, retenu par un barrage. Celui-ci est parsemé de fissures laissant s’échapper des filets de colère. Un clignement absent, une posture plus droite, un reniflement suivi d’un petit rire hautain qui lui avait rendu quelques bagarres (perdues). Elle ne se retourne pas face au marchand, qui, elle le sait plus que très bien, prendra la main du plus offrant. Zikki s’approche, trébuche. Une sorte d’hideuse poupée en paille avec des inscriptions est balancée dix mètres au loin. Pincement des lèvres. Soupir. Respire ne t’énerve pas maintenant, Zikki... Sourire espiègle. Elle se redresse, examine la voix de ses maux. Elle observe la table. Grand bien lui fasse de s’endetter sur deux générations, mais entrer en compétition avec elle ? Rire. S’accoudant négligemment sur la table, la tête tenue dans sa paume de main, elle rumine.
« Sérieusement…, elle se retourne face au marchand. Vous pensez vraiment que ce pirate en vadrouille n’a ne serait-ce qu’assez pour se payer une bague à vole-chance ? »
D’un geste grandiloquent, elle se tourne face à sa nouvelle audience de passants. Quand elle leur accorde de l’attention, ils deviennent une audience. Sinon, ils ont autant d’importance qu’une pierre sur son chemin. Faut faire attention à pas marcher dessus.
« Faites attention messieurs-dames, j’ai bien l’impression qu’on laisse rentrer de tout et n’importe quoi dans l’enceinte de ce pays de nos jours… »
Elle a eu droit à quelques hochements d’épaules et des regards dubitatifs. Quelques voix se sont élevées pour lui demander de "ramasser ces merdes" aussi, mais elle n’écoute déjà plus. Continuant son petit acte, elle se relève et tourne autour de l’homme. Une sorte d’inquiétude déforme l’espace aux alentours du personnage. Ce type remonte dans ses tripes des vestiges d’un sentiment de malaise. La dernière personne lui ayant donné cette sensation étant un couturier lui affirmant que le rose se marie avec le vert. Qu’à cela ne tienne. Zikki se place aux côtés de l’antagoniste du jour, le fixant, bras et sympathie fermement croisées et bloquée. Elle ouvre la bouche, puis la referme. Décontenancée. Le regard de l’homme lui a fait l’effet d’une chute dans un puit. La gobeline n’avait jamais vu pareille noirceur. Moue perplexe et dubitative, elle se tient le menton en jouant avec ses cheveux. Ou peut-être les tréfonds de l’océan ? C’est plus effrayant, l’océan…
« Bon, Zikki…
— Oh, oui, ça va, ça va…, soupire-t-elle d’agacement face à son animal impatient. Ecoutez… monsieur l’emmer-… Peu importe. Faites comme bon vous semble pour le reste, mais laissez ce collier tranquille et intéressez-vous plutôt, à que sais-je… un talisman quiétude. Avec un peu de chance ça atténuera votre allure de croquemort. »
Comme reprenant le cours du destin en main, elle se met à compter dix pièces d’argent. Les sous bien visible, elle tend la main au marchand. Ha… voilà, toute ma négot’ qui part en fumée. Le marchand se retourne vers l’homme, maintenant à gauche de la gobeline, le regard l’air de dire : "Alors… on laisse madame gagner ?" Regard qui ne plait pas à Zikki qui commence à taper du pieds et bouillonner autant que Pustule, son regard hurlant aussi lyriquement que possible "Crime et Châtiment".
On n’est pas aux enchères, merde.
CENDRES
- Truc super secret:
- Si jamais, n'hésite pas à me dire quelle couleur tu utilises pour les dialogues de Cam!
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