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Alaric Nordan
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La situation demeurait tendue, même s'il tenait entre ses mains le possible remède aux effets du vin de mandragore ingéré précédent. Au moins, ce qu'il y avait dans ce verre n'était pas empoisonné. À voir l'attitude de son hôte, il semblait évident qu'il n'appréciait pas ce moment de perturbation à leur entretien. Au moins, le neveu de Reiner n'avait pas confondu la plante avec une autre, qui aurait été plus toxique et potentiellement mortelle. La menace de faire un rapport sur le dos de ce gosse et de son oncle un peu trop irresponsable eut un effet intéressant. Alaric le nota, ce qui eut pour effet de le détendre un peu ; juste un peu. Il était en présence d'un vampire, il ne fallait pas l'oublier.
D'une traite, il but le breuvage "salvateur", pour rassurer le Coeur que le mal apporté par accident sera vite réglé. Il grimaça devant l'amertume de la préparation. Non, mais vraiment, c'était vraiment un amateur. On avait beau dire que plus le remède était infâme en bouche, plus il sera efficace, quand on tenait au confort du patient, quand le temps le permettait bien entendu, on veillait à rendre les éléments à avaler un peu confortable pour la sensibilité des papilles. Bon, de toute façon, ce n'était qu'un accident, il n'était pas à convulser par terre, la bave aux lèvres. Il déposa le verre vide.
Sanariel congédia Reiner, après avoir exigé de lui de faire dégager son neveu du personnel de la demeure. Alaric aurait pu avoir un peu de remords quant à cette conséquence, mais savoir qu'il avait peut-être sauvé la vie des prochains invités vivants du Coeur fut la seule pensée qui lui vint. Et en même temps, cela servira de leçons au jeune homme, qui sera sans doute bien assez effrayé de ce que lui rapportera son oncle quant au rapport qu'il aurait pu rédiger sur sa tête. On ne plaisantait guère avec les mauvaises pratiques médicinales...
Bien, songea alors l'humain, avec tout cela, où en était-il dans cette conversation ? Ah oui, la demande du Coeur. Il attendit qu'il ait repris place en face de lui avant de prendre la parole.
"Nul besoin de dédommagement financier. Ma menace de rapport a déjà apporté son lot de compensation. Je sais que vous n'avez pas apprécié d'entendre cela, mais cela était nécessaire pour que votre personnel transmette ce qui s'est passé ici aux oreilles de son imbécile de neveu. Ainsi, aura-t-il gagné un peu de plomb dans la tête et cessera de s'improviser distilleur de boissons médicinales sans avoir les solides connaissances qui vont avec. Et pour vous rassurer, ce qui s'est passé ne sortira pas de cette pièce. Je n'ai nul intérêt à provoquer un scandale auprès de votre personne, plus encore que vous êtes fraîchement nommé. La Main n'a pas besoin de subir le déshonneur"
Il soulignait ceci parce qu'il y avait eu des soucis avec le prédécesseur du Coeur. Du moins, ce qu'il avait pu entendre et fait le point à son niveau après avoir démêlé un peu les ragots et les déformations qui avaient se créer autour de cette histoire. Et puis, le noble le conforta quant à sa petite déduction sur qui il était. Il était bel et bien un vampire... de deux millénaires. Alaric dut se faire violence intérieurement pour espérer ne pas blêmir. Il ne se trouvait pas devant n'importe qui. Après son bref résumé d'existence, une fois encore, Sanariel guettait la réponse à sa demande. Il avait fait un effort, en narrant un peu sa vie privée. Alaric n'avait pas vraiment le choix. Si ? Il y avait toujours le risque que des gens perdent la vie pour qu'il se nourrisse...Sanariel ne l'avait pas choisi pour rien, n'est-ce pas ? Ça et son propre passé. Et puis, devant la sincérité de son interlocuteur, il serait plus gagnant que perdant, non ?
"Soit, j'accepte de vous apporter de l'aide. Sachez que je ne suis pas toujours à Ikusa, mais cela, je pense que vous le saviez déjà. Il faudrait voir à quel rythme vous souhaitiez avoir votre alimentation... liquide. Et surtout le volume. Le reste, j'en ferai mon affaire..."
Il avait déjà plusieurs voies exploitables dans son esprit.
D'une traite, il but le breuvage "salvateur", pour rassurer le Coeur que le mal apporté par accident sera vite réglé. Il grimaça devant l'amertume de la préparation. Non, mais vraiment, c'était vraiment un amateur. On avait beau dire que plus le remède était infâme en bouche, plus il sera efficace, quand on tenait au confort du patient, quand le temps le permettait bien entendu, on veillait à rendre les éléments à avaler un peu confortable pour la sensibilité des papilles. Bon, de toute façon, ce n'était qu'un accident, il n'était pas à convulser par terre, la bave aux lèvres. Il déposa le verre vide.
Sanariel congédia Reiner, après avoir exigé de lui de faire dégager son neveu du personnel de la demeure. Alaric aurait pu avoir un peu de remords quant à cette conséquence, mais savoir qu'il avait peut-être sauvé la vie des prochains invités vivants du Coeur fut la seule pensée qui lui vint. Et en même temps, cela servira de leçons au jeune homme, qui sera sans doute bien assez effrayé de ce que lui rapportera son oncle quant au rapport qu'il aurait pu rédiger sur sa tête. On ne plaisantait guère avec les mauvaises pratiques médicinales...
Bien, songea alors l'humain, avec tout cela, où en était-il dans cette conversation ? Ah oui, la demande du Coeur. Il attendit qu'il ait repris place en face de lui avant de prendre la parole.
"Nul besoin de dédommagement financier. Ma menace de rapport a déjà apporté son lot de compensation. Je sais que vous n'avez pas apprécié d'entendre cela, mais cela était nécessaire pour que votre personnel transmette ce qui s'est passé ici aux oreilles de son imbécile de neveu. Ainsi, aura-t-il gagné un peu de plomb dans la tête et cessera de s'improviser distilleur de boissons médicinales sans avoir les solides connaissances qui vont avec. Et pour vous rassurer, ce qui s'est passé ne sortira pas de cette pièce. Je n'ai nul intérêt à provoquer un scandale auprès de votre personne, plus encore que vous êtes fraîchement nommé. La Main n'a pas besoin de subir le déshonneur"
Il soulignait ceci parce qu'il y avait eu des soucis avec le prédécesseur du Coeur. Du moins, ce qu'il avait pu entendre et fait le point à son niveau après avoir démêlé un peu les ragots et les déformations qui avaient se créer autour de cette histoire. Et puis, le noble le conforta quant à sa petite déduction sur qui il était. Il était bel et bien un vampire... de deux millénaires. Alaric dut se faire violence intérieurement pour espérer ne pas blêmir. Il ne se trouvait pas devant n'importe qui. Après son bref résumé d'existence, une fois encore, Sanariel guettait la réponse à sa demande. Il avait fait un effort, en narrant un peu sa vie privée. Alaric n'avait pas vraiment le choix. Si ? Il y avait toujours le risque que des gens perdent la vie pour qu'il se nourrisse...Sanariel ne l'avait pas choisi pour rien, n'est-ce pas ? Ça et son propre passé. Et puis, devant la sincérité de son interlocuteur, il serait plus gagnant que perdant, non ?
"Soit, j'accepte de vous apporter de l'aide. Sachez que je ne suis pas toujours à Ikusa, mais cela, je pense que vous le saviez déjà. Il faudrait voir à quel rythme vous souhaitiez avoir votre alimentation... liquide. Et surtout le volume. Le reste, j'en ferai mon affaire..."
Il avait déjà plusieurs voies exploitables dans son esprit.
Sentinelle Nocturne
Shawn Fraldarius
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Race: Humain x Ange
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Une audience au manoir
Feat Alaric Nordan
Monsieur Nordan avait visiblement fait une nouvelle fois preuve de vivacité d’esprit en proférant des menaces à l’encontre du neveu de Reiner. Il n’avait pas l’intention de le faire réellement, ne voulant provoquer aucun scandale autour du Cœur, et surtout, de la main de l’empereur. Il souhaitait simplement avertir Reiner quant à l’incompétence du neveu de ce dernier, et cela, Corvus le trouvait très intéressant. Il était vrai que laisser une personne avec un tel manque de connaissance dans son domaine de travail pouvait s’avérer dangereuses. Enfin tout cela, le cœur n'en avait que faire, qu’il empoisonne d’autres nobles ou pas, ce n’étaient pas ses affaires, ce qui l’intéressait en cet instant, c’était qu’il déguerpisse le plus vite possible de sa demeure, sinon il serait obligé de passer par des méthodes pour le moins… violentes.
Corvus se redressa sur son siège, puis il croisa les bras, regardant le mage d’État dans les yeux. « Monsieur Nordan, je dois admettre que vous vous montrez de plus en plus malin, cela ne peut que me plaire. Je ne choisis pas les personnes que j’engage personnellement au hasard, votre vivacité d’esprit vous mènera très loin j’en suis certain. » annonça-t-il, esquissant un léger sourire. « Je vous suis reconnaissant de ne pas divulguer ce mal entendu hors de cette pièce, il est certain que cela aurait pu entacher grandement ma réputation. » continua-t-il, portant sa main droite à son menton et fermant les yeux, se donnant un air pensant.
Et puis, Alaric accepta finalement de porter de l’aide au vampire pour la fourniture de ce précieux liquide pourpre qu’il aime tant. Le seul problème, et cela Corvus le savait, c’était que le mage d’État n’était pas toujours à Ikusa, il fallait donc qu’il lui fournît plusieurs poches de sang en une seule fois, pour permettre au vampire de pouvoir se nourrir comme il se doit. Et puis, s’il venait à manquer de sang, Lysandre s’arrangerait avec la pègre pour procurer du sang -voir un amuse-bouche- à son maître. L'objectif résidait cependant en la discrétion, le bras droit n'en faisait rien.
Corvus réussit avec beaucoup de mal à cacher son enthousiasme quant à la réponse que lui a apportée Alaric. Ses yeux étaient redevenus d’un noir intense, accompagnés de leurs iris rouges écarlates. Le vampire vint porter ses deux mains devant sa bouche, afin d’atténuer le plus possible cette envie de sang. « Monsieur Nordan, je suis ravi que vous acceptiez finalement ma demande. Je ne suis désormais plus en détresse sur la fourniture de ce précieux liquide qui me sert à survivre, bien malgré moi. » rétorqua-t-il, prononçant un autre mensonge. Il raffolait de ce liquide depuis sa torture, il aimait le goût du sang, venir ponctionner directement le sang sur ses victimes, c’était là son passe-temps le plus macabre. Avec plus de deux mille cinq cents ans à son actif, le vampire avait pu abattre bon nombre de personnes, savourant chaque goutte de sang qui venait se déposer sur sa langue. Il allait parfois même plus loin que la simple dégustation du sang.
Le vampire reporta ses mains sur les accoudoirs de son siège, se remettant droit, afin de demander un autre service à Alaric. « Si vous l’acceptez, j’aurai par la suite, une autre mission pour vous. Elle vous sera grandement récompensée, vous pouvez me demander ce que vous désirez. » indiqua-t-il, se montrant froid.
CENDRES
Corvus se redressa sur son siège, puis il croisa les bras, regardant le mage d’État dans les yeux. « Monsieur Nordan, je dois admettre que vous vous montrez de plus en plus malin, cela ne peut que me plaire. Je ne choisis pas les personnes que j’engage personnellement au hasard, votre vivacité d’esprit vous mènera très loin j’en suis certain. » annonça-t-il, esquissant un léger sourire. « Je vous suis reconnaissant de ne pas divulguer ce mal entendu hors de cette pièce, il est certain que cela aurait pu entacher grandement ma réputation. » continua-t-il, portant sa main droite à son menton et fermant les yeux, se donnant un air pensant.
Et puis, Alaric accepta finalement de porter de l’aide au vampire pour la fourniture de ce précieux liquide pourpre qu’il aime tant. Le seul problème, et cela Corvus le savait, c’était que le mage d’État n’était pas toujours à Ikusa, il fallait donc qu’il lui fournît plusieurs poches de sang en une seule fois, pour permettre au vampire de pouvoir se nourrir comme il se doit. Et puis, s’il venait à manquer de sang, Lysandre s’arrangerait avec la pègre pour procurer du sang -voir un amuse-bouche- à son maître. L'objectif résidait cependant en la discrétion, le bras droit n'en faisait rien.
Corvus réussit avec beaucoup de mal à cacher son enthousiasme quant à la réponse que lui a apportée Alaric. Ses yeux étaient redevenus d’un noir intense, accompagnés de leurs iris rouges écarlates. Le vampire vint porter ses deux mains devant sa bouche, afin d’atténuer le plus possible cette envie de sang. « Monsieur Nordan, je suis ravi que vous acceptiez finalement ma demande. Je ne suis désormais plus en détresse sur la fourniture de ce précieux liquide qui me sert à survivre, bien malgré moi. » rétorqua-t-il, prononçant un autre mensonge. Il raffolait de ce liquide depuis sa torture, il aimait le goût du sang, venir ponctionner directement le sang sur ses victimes, c’était là son passe-temps le plus macabre. Avec plus de deux mille cinq cents ans à son actif, le vampire avait pu abattre bon nombre de personnes, savourant chaque goutte de sang qui venait se déposer sur sa langue. Il allait parfois même plus loin que la simple dégustation du sang.
Le vampire reporta ses mains sur les accoudoirs de son siège, se remettant droit, afin de demander un autre service à Alaric. « Si vous l’acceptez, j’aurai par la suite, une autre mission pour vous. Elle vous sera grandement récompensée, vous pouvez me demander ce que vous désirez. » indiqua-t-il, se montrant froid.
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Le Chevalier Macabre parle en 990000
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Alaric Nordan
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Alaric se retint de tirer le col de sa tunique qui lui donnait l'impression de serrer un peu trop son cou. L'effet du compliment peut-être... ou parce que le vampire soulignait qu'il était malin ? Quand il avait été gosse, à chiper des bourses et autres petits larcins qu'un gamin des rues savait faire, on ne pouvait que se montrer malin pour survivre. Maintenant, nageant régulièrement dans un environnement de nobles et de bourgeois, il devait continuer à l'être pour ne pas se faire dévorer par les requins qu'étaient certains péteux de haut rang. Heureusement que tous n'étaient pas comme cela... En attendant, son col lui grattait l'intérieur du cou. Au final, ce n'était certainement pas la gêne qui l'enquiquinait, mais le fait qu'il avait démontré ne pas être un repas pour le Coeur, mais bel et bien un homme utile à ses besoins. En même temps... aurait-il fini en casse-croûte ? Allez, il cessa d'y penser. Il était le Coeur, lui un mage d'Etat. Ils étaient tous les deux des êtres qui se vouaient à servir l'Empire, rien de plus.
*Ou presque...*
"Disons que... je fais ce qu'il faut...."fit-il simplement, avec un léger sourire pour répondre à celui marqué sur le visage blême du vampire. Et... que dire d'autres ? Voilà qu'il recommença à coincer à ce qu'il fallait dire. Il se raccrocha au fait que Sanariel n'avait pas précisé le volume de sang à lui fournir. Lui laissait-il libre champ ? Le mage ne pourrait lui apporter que quelques poches à son prochain passage à la cité. Il l'observa quelques secondes, se retenant d'être médusé par la couleur de ses yeux. Il ne l'avait pas remarqué tantôt… Forcément, songea-t-il, il n'avait pas idée de faire un face-à-face verbal avec un vampire. Maintenant qu'il avait connaissance de sa nature, pourquoi son hôte s'en cacherait ? En tout cas, il était très enthousiaste, d'avoir eu l'acceptation d'aide de la part de l'humain.
*Dans quoi me suis fourré maintenant ? *Il avait accepté, il ne pouvait plus faire marche arrière. Bon après, il s'inquiétait peut être que trop. Il n'y avait pas de raisons que les choses se passent mal s'il procédait comme il fallait.
"N'omettez pas, Messire Sanariel, que je ne pourrais vous fournir que lors de mes passages à Ikusa."Il tenait à le préciser, comme le rappeler. Puis, il regarda attentivement le Coeur, qui était déjà dans l'idée de lui confier une autre mission. Il avait bien employé le terme "mission". Etait-ce pour la cause de l'Empire ou pour sa position de Coeur ? Il avait haussé un sourcil, un peu perplexe. Il ne faudrait pas que le vampire voit en lui un personnage apte à faire tout et n'importe quoi. Le ton était redevenu plus froid, signe que c'était quelque chose de sérieux, donc d'important. Très important. Et Sanariel y mettait un prix plus conséquent. Donc oui, il y avait quelque chose de conséquent dans ce que le vampire se réservait de lui proposer. Rha, au démon la curiosité !
"À vous entendre, cette mission est des plus vitales pour vous. Quelle est-elle ? Je verrai si je suis réellement apte à l'accomplir. "
*Ou presque...*
"Disons que... je fais ce qu'il faut...."fit-il simplement, avec un léger sourire pour répondre à celui marqué sur le visage blême du vampire. Et... que dire d'autres ? Voilà qu'il recommença à coincer à ce qu'il fallait dire. Il se raccrocha au fait que Sanariel n'avait pas précisé le volume de sang à lui fournir. Lui laissait-il libre champ ? Le mage ne pourrait lui apporter que quelques poches à son prochain passage à la cité. Il l'observa quelques secondes, se retenant d'être médusé par la couleur de ses yeux. Il ne l'avait pas remarqué tantôt… Forcément, songea-t-il, il n'avait pas idée de faire un face-à-face verbal avec un vampire. Maintenant qu'il avait connaissance de sa nature, pourquoi son hôte s'en cacherait ? En tout cas, il était très enthousiaste, d'avoir eu l'acceptation d'aide de la part de l'humain.
*Dans quoi me suis fourré maintenant ? *Il avait accepté, il ne pouvait plus faire marche arrière. Bon après, il s'inquiétait peut être que trop. Il n'y avait pas de raisons que les choses se passent mal s'il procédait comme il fallait.
"N'omettez pas, Messire Sanariel, que je ne pourrais vous fournir que lors de mes passages à Ikusa."Il tenait à le préciser, comme le rappeler. Puis, il regarda attentivement le Coeur, qui était déjà dans l'idée de lui confier une autre mission. Il avait bien employé le terme "mission". Etait-ce pour la cause de l'Empire ou pour sa position de Coeur ? Il avait haussé un sourcil, un peu perplexe. Il ne faudrait pas que le vampire voit en lui un personnage apte à faire tout et n'importe quoi. Le ton était redevenu plus froid, signe que c'était quelque chose de sérieux, donc d'important. Très important. Et Sanariel y mettait un prix plus conséquent. Donc oui, il y avait quelque chose de conséquent dans ce que le vampire se réservait de lui proposer. Rha, au démon la curiosité !
"À vous entendre, cette mission est des plus vitales pour vous. Quelle est-elle ? Je verrai si je suis réellement apte à l'accomplir. "
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Une audience au manoir
Feat Alaric Nordan
Corvus savait déjà qu’Alaric n’était que de passage à Ikusa, et ce, que très rarement. En conséquence, il savait aussi que le mage d’état ne pouvait lui fournir ce qu’il demandait que lors de ses rares passages. Cependant, ce n’était pas réellement gênant, il aurait par la suite bien d’autres possibilités d’obtenir le précieux sang humain qu’il désirait tant, ne serait-ce que par le réseau de la pègre. Il possédait encore bien des contacts au sein de cette dernière, même s’il devait rester prudent et que cette tâche serait certainement réservée à Lysandre. Effectivement, en tant que ministre des Finances Reikoise, il était surveillé de près par Zéphyr, le maître-espion, ce qui était logique. Et puis, suite à la parution du décret impérial du mois d’Août de l’an 4, il portait sur lui un sceau magique qui permettait aux autres membres de la main de connaître sa position.
Évidemment, Alaric était le candidat parfait pour la seconde demande du vampire, après tout, il possédait certains talents pour le vol et le chapardage. Il fallait récupérer une épée, mais pas n’importe laquelle. Cette arme qui pouvait paraître simple au premier abord, mais qui, finalement, avait une grande valeur pour le Cœur. L’être à la chevelure de jais porta son regard d’acier sur son interlocuteur, le mage d’état. « Pour ce qui est du sang, monsieur Nordan, je suis certain que vous parviendrez à m’en apporter en quantité suffisante pour que je puisse survivre jusqu’à votre passage suivant au sein de notre belle capitale. » annonça-t-il, regardant le mage d’état dans les yeux.
« Disons que, pendant les décennies qui ont suivi ma transformation en vampire, j’ai eu beaucoup de mal à me résoudre au fait que j’aimais le sang humain. Je parvenais à survivre naturellement pendant plusieurs semaines sans en boire une seule goutte, mais j’étais alors pris d’une folie soudaine. Mon instinct me demandait de tuer la première personne qui se présentait à moi, peu importe qui elle était. Je sais que certain vampire se nourrisse de sang animal, mais pour ma part, c’est impossible. La transformation que j’ai subie me contraint à me nourrir de sang purement humain, et rien d’autre. C’était là le souhait de mon bourreau, hélas. » continua-t-il, omettant au passage quelques détails, notamment qu’il prenait un malin plaisir à torturer ses victimes avant de les forcer à manger leurs membres, puis les tuer. Mais il ne pouvait pas dire de telles choses, pas devant un mage d’état qu’il ne connait que depuis quelques minutes.
Le regard de Corvus vint ensuite se poser sur le porte-épée qui se trouvait derrière lui, sous le portrait de sa défunte famille. « Voyez-vous ce porte-épée, Alaric ? » demanda-t-il, soupirant légèrement. « Il semblerait que l’épée qui y était exposée soit manquante. Il s’agissait de l’épée que mon père adoptif m’avait léguée, il y a de cela plus de deux-mille-cinq-cent ans, cela ne me rajeunit pas. » ajouta-t-il, riant légèrement, un rire amer, puisqu’il était condamné à l’immortalité. Du moins, tant qu’il ne tentait pas de mettre fin à ses jours.
« Cette épée n’est pas une simple arme, c’est pour cela que je tiens tant à la récupérer. Elle est d’une valeur extrême à mes yeux. Elle était non seulement ma toute première épée, celle qui m’a servi pendant plus d’une quinzaine d’années durant ma vie passée. Mais elle m’a également servi durant la guerre contre les titans. Elle a été forgée par mon père adoptif lui-même, qui avant moi, l’avait utilisée pendant de nombreuses années. En bref, elle est un bijou de la dynastie Sanariel et je ne compte pas la laisser disparaître par la faute des minables voleurs qui jonchent les souterrains de la capitale. » dit-il, portant son regard sur la petite plaque en or sur laquelle était gravé le nom de l’épée.
« Retrouvez ma précieuse épée, Alaric, et vous serez grandement récompensé, je vous en donne ma parole. Je n’ai malheureusement aucune information à vous fournir, si ce n’est que le vol a eu lieu à l’entrée d’Ikusa. Elle possédait une pierre magique sur sa garde, si cela peut vous aider, n’hésitez pas à venir épier le porte-épée, la magie doit être encore présente sur celui-ci. » ajouta-t-il, s’écartant de sa position actuelle afin de se diriger vers la grande fenêtre. Cette épée était son héritage, il avait promis à Aelys Hrym, sa fille, de la lui léguer une fois l’âge adulte atteint. Malheureusement pour elle, et pour lui, cela n’arriva jamais.
Il se retourna, puis regarda le mage d’état, alors face à lui. « Monsieur Nordan, seriez-vous prêt à me porter de l’aide pour une seconde demande personnelle ? Lysandre assurera vos arrières, il vous accompagnera dans les bas-fonds de la ville. Il y a grandi, il connait les différents passages par cœur. » conclut-il, regardant Alaric.
CENDRES
Évidemment, Alaric était le candidat parfait pour la seconde demande du vampire, après tout, il possédait certains talents pour le vol et le chapardage. Il fallait récupérer une épée, mais pas n’importe laquelle. Cette arme qui pouvait paraître simple au premier abord, mais qui, finalement, avait une grande valeur pour le Cœur. L’être à la chevelure de jais porta son regard d’acier sur son interlocuteur, le mage d’état. « Pour ce qui est du sang, monsieur Nordan, je suis certain que vous parviendrez à m’en apporter en quantité suffisante pour que je puisse survivre jusqu’à votre passage suivant au sein de notre belle capitale. » annonça-t-il, regardant le mage d’état dans les yeux.
« Disons que, pendant les décennies qui ont suivi ma transformation en vampire, j’ai eu beaucoup de mal à me résoudre au fait que j’aimais le sang humain. Je parvenais à survivre naturellement pendant plusieurs semaines sans en boire une seule goutte, mais j’étais alors pris d’une folie soudaine. Mon instinct me demandait de tuer la première personne qui se présentait à moi, peu importe qui elle était. Je sais que certain vampire se nourrisse de sang animal, mais pour ma part, c’est impossible. La transformation que j’ai subie me contraint à me nourrir de sang purement humain, et rien d’autre. C’était là le souhait de mon bourreau, hélas. » continua-t-il, omettant au passage quelques détails, notamment qu’il prenait un malin plaisir à torturer ses victimes avant de les forcer à manger leurs membres, puis les tuer. Mais il ne pouvait pas dire de telles choses, pas devant un mage d’état qu’il ne connait que depuis quelques minutes.
Le regard de Corvus vint ensuite se poser sur le porte-épée qui se trouvait derrière lui, sous le portrait de sa défunte famille. « Voyez-vous ce porte-épée, Alaric ? » demanda-t-il, soupirant légèrement. « Il semblerait que l’épée qui y était exposée soit manquante. Il s’agissait de l’épée que mon père adoptif m’avait léguée, il y a de cela plus de deux-mille-cinq-cent ans, cela ne me rajeunit pas. » ajouta-t-il, riant légèrement, un rire amer, puisqu’il était condamné à l’immortalité. Du moins, tant qu’il ne tentait pas de mettre fin à ses jours.
« Cette épée n’est pas une simple arme, c’est pour cela que je tiens tant à la récupérer. Elle est d’une valeur extrême à mes yeux. Elle était non seulement ma toute première épée, celle qui m’a servi pendant plus d’une quinzaine d’années durant ma vie passée. Mais elle m’a également servi durant la guerre contre les titans. Elle a été forgée par mon père adoptif lui-même, qui avant moi, l’avait utilisée pendant de nombreuses années. En bref, elle est un bijou de la dynastie Sanariel et je ne compte pas la laisser disparaître par la faute des minables voleurs qui jonchent les souterrains de la capitale. » dit-il, portant son regard sur la petite plaque en or sur laquelle était gravé le nom de l’épée.
« Retrouvez ma précieuse épée, Alaric, et vous serez grandement récompensé, je vous en donne ma parole. Je n’ai malheureusement aucune information à vous fournir, si ce n’est que le vol a eu lieu à l’entrée d’Ikusa. Elle possédait une pierre magique sur sa garde, si cela peut vous aider, n’hésitez pas à venir épier le porte-épée, la magie doit être encore présente sur celui-ci. » ajouta-t-il, s’écartant de sa position actuelle afin de se diriger vers la grande fenêtre. Cette épée était son héritage, il avait promis à Aelys Hrym, sa fille, de la lui léguer une fois l’âge adulte atteint. Malheureusement pour elle, et pour lui, cela n’arriva jamais.
Il se retourna, puis regarda le mage d’état, alors face à lui. « Monsieur Nordan, seriez-vous prêt à me porter de l’aide pour une seconde demande personnelle ? Lysandre assurera vos arrières, il vous accompagnera dans les bas-fonds de la ville. Il y a grandi, il connait les différents passages par cœur. » conclut-il, regardant Alaric.
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Alaric Nordan
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Le Coeur mettait la barre très haut pour la première tâche qu'il attendait de Mage d'État. Évidemment, faire parvenir du sang en suffisance sera capital, pour que le vampire n'ait pas à aller ponctionner sa part directement dans la jugulaire de ses victimes, jusqu'à les vider entièrement de leur fluide sanguin. Il ne put s'empêcher de songer qu'il se retrouvait désormais entre le marteau et l'enclume avec cette… Comment pourrait-on qualifier cela ? de mission ? De devoirs ? Entre amener ce qu'il fallait pour nourrir son commanditaire et sauver des vies...Il devrait bien jongler avec tout cela. Servir l'Empire n'était décidément pas évident tous les jours. C'était un point positif non ? Il servait l'Empire en servant le Coeur non ? À voir sur le long terme. Jouer avec certaines frontières de dangerosité, mine de rien, faudrait pas que cela vienne un jour lui péter à la gueule. Surtout avec ce que Corvus lui confessa… et qui tuait autrefois le premier venu sur sa route quand la soif de sang était trop forte au point de le pousser dans une folie meurtrière. Il ne put s'empêcher de serrer un peu plus fort les lèvres. Décidément !
Maintenant que l'affaire de pourvoir le vampire en poche était "clarifiée" et qu'Alaric savait à quoi s'attendre et donc, de ce qu'il devait faire, il maintenait son regard rivé dans celui du vampire. Alors, quelle était cette seconde affaire, pour voir s'il serait apte à la faire ou non ? Le Coeur tourna sa tête vers le portrait familial, se fixant sur un porte-épée vide de toute arme. L'humain l'imita et comprit ce que le vampire attendait désormais de lui : la retrouver.
Le mage se frotta le menton du bout du pouce et de l'index, comme s'il lissait les poils de sa barbe convenablement taillée. Il réfléchissait déjà aux éléments que lui avait confiés son hôte. Comme suggéré, il se rapprocha du porte-épée, tant pour lire la plaque qui portait le nom de l'arme que pour essayer de capter un reste de magie, afin de voir s'il pourrait reconnaître sa signature quand il viendrait à s'en rapprocher ; s'il arrivait à savoir où elle était passée.
"Un artefact de cette valeur ne sera pas dans la main du client de bas-fond... ou alors un trophée peut-être... "dit en pensant en murmures audibles. Il se retourna vers le vampire "Sauriez-vous dans quelles circonstances elle a été volée ? C'était sûrement futile pour vous, mais chaque détail peut avoir son importance. Pour ce qui est des bas-fonds de la ville... "
Il y avait longtemps qu'il n'y avait pas mis les pieds et encore, ce n'était que dans le cadre de certaines et menues bricoles. Et puis, Corvus lui proposa d'être soutenu par Lysandre. Il se retourna vers le vampire, qui guettait sa réponse.
"Il ne faudrait pas que la Pègre d'Ikusa se vante d'avoir volé un bien d'une valeur inestimable appartenant au Coeur en personne. Je veux bien tenter de la retrouver. De mon avis personnel, un artefact de cette valeur se sera vite retrouvé dans les mains des malfrats qui savent commercer des biens de haute valeur, et donc qui auront sans nul doute une petite liste de clients possiblement intéressés...Hum....Il faudrait les appâter... ou réussir à les intéresser pour s'approcher des derniers "vendeurs" de votre lame... Pardonnez-moi de vous demander cela, en plus d'accepter le concours de Lysandre, mais sauriez-vous me confier un objet de grande valeur, et si possiblement rare, mais... qui ne vous manquerait pas si je venais à l'égarer ? "
Maintenant que l'affaire de pourvoir le vampire en poche était "clarifiée" et qu'Alaric savait à quoi s'attendre et donc, de ce qu'il devait faire, il maintenait son regard rivé dans celui du vampire. Alors, quelle était cette seconde affaire, pour voir s'il serait apte à la faire ou non ? Le Coeur tourna sa tête vers le portrait familial, se fixant sur un porte-épée vide de toute arme. L'humain l'imita et comprit ce que le vampire attendait désormais de lui : la retrouver.
Le mage se frotta le menton du bout du pouce et de l'index, comme s'il lissait les poils de sa barbe convenablement taillée. Il réfléchissait déjà aux éléments que lui avait confiés son hôte. Comme suggéré, il se rapprocha du porte-épée, tant pour lire la plaque qui portait le nom de l'arme que pour essayer de capter un reste de magie, afin de voir s'il pourrait reconnaître sa signature quand il viendrait à s'en rapprocher ; s'il arrivait à savoir où elle était passée.
"Un artefact de cette valeur ne sera pas dans la main du client de bas-fond... ou alors un trophée peut-être... "dit en pensant en murmures audibles. Il se retourna vers le vampire "Sauriez-vous dans quelles circonstances elle a été volée ? C'était sûrement futile pour vous, mais chaque détail peut avoir son importance. Pour ce qui est des bas-fonds de la ville... "
Il y avait longtemps qu'il n'y avait pas mis les pieds et encore, ce n'était que dans le cadre de certaines et menues bricoles. Et puis, Corvus lui proposa d'être soutenu par Lysandre. Il se retourna vers le vampire, qui guettait sa réponse.
"Il ne faudrait pas que la Pègre d'Ikusa se vante d'avoir volé un bien d'une valeur inestimable appartenant au Coeur en personne. Je veux bien tenter de la retrouver. De mon avis personnel, un artefact de cette valeur se sera vite retrouvé dans les mains des malfrats qui savent commercer des biens de haute valeur, et donc qui auront sans nul doute une petite liste de clients possiblement intéressés...Hum....Il faudrait les appâter... ou réussir à les intéresser pour s'approcher des derniers "vendeurs" de votre lame... Pardonnez-moi de vous demander cela, en plus d'accepter le concours de Lysandre, mais sauriez-vous me confier un objet de grande valeur, et si possiblement rare, mais... qui ne vous manquerait pas si je venais à l'égarer ? "
Sentinelle Nocturne
Shawn Fraldarius
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Une audience au manoir
Feat. Alaric Nordan
Ah ! Le cœur savait très bien que ce n’était pas un membre de la pègre qui détenait son épée. Et puis, après l’impression travail de l’Oreille, la grande pègre d’Ikusa n’existait quasiment plus. Et puis, de toute façon, ce n’était pas si mal, n’est-ce pas ? Le vampire se sentait beaucoup plus en sécurité dans une ville comme Ikusa plutôt que dans une cité comme Kyouji, gangrénée par la Pègre du prince déchu. Enfin ! Ici, à Ikusa, il y avait bien d’autres menaces. Comme par exemple, les gardes des nobles, qui étaient prêts à tout pour faire plonger leurs adversaires. Corvus soupçonnait certains des autres membres de la Haute Cour du Reike de lui vouloir du mal. Enfin du mal, c’était un bien grand mot. Juste des taquineries. Mais ! Ils ne s’en prenaient pas à la bonne personne, visiblement.
Le regard écarlate du vampire s’ancra dans celui de son interlocuteur, qui semblait demander de plus amples détails. « Mon cher Alaric, si j’avais été sur place, vous vous douteriez bien que la personne qui m’a volé serait certainement morte à l’heure qu’il est. Je n’ai pas vraiment de détails à vous fournir, malheureusement. Simplement, j’ai des témoignages de Reiner, qui lui, conduisait mes biens à destination. Mais cette incapable n’a pas su faire son travail correctement. Quel imbécile, je vous jure. Bien, tout ce que je sais, c’est que le ravisseur s’est fait extrêmement discret, la seule chose que Reiner a vue, est un Blason rouge et doré. Nul doute que c’est une famille noble qui l’a envoyé. Et en plus, elle a envoyé un incapable, ce n’est pas très discret de porter le blason de la famille, n’est-ce pas ? » précisa-t-il, riant légèrement quant au comique dont faisait preuve la famille de noble.
« Enfin comme vous le savez, les bas-fonds de la ville ne sont plus ce qu’ils étaient. Montrez-vous prudent surtout. La vente de mon bien peut avoir lieu à n’importe quel moment. Contentez-vous d’identifier la maison de noble, et surtout, faites-vous discret. Lysandre vous accompagnera. » ajouta-t-il, retournant s’asseoir à son immense bureau de bois.
Prenant un air réfléchi, le cœur confia un ouvre papier en acier avec quelques pierres précieuses incrustées dans le manche. Il le tendit à Alaric, qui le saisit aussitôt. « Cet objet est d’une grande valeur, mais il ne m’est nullement utile. Du moins, je préfère mon épée. Je vous laisse voir avec Lysandre pour les modalités, il aura certainement quelques pistes à vous fournir concernant le témoignage de Reiner. Je préférerais que l’on évite de troubler ce dernier avec un nouvel interrogatoire, sa cervelle de moineau n’y résisterait pas. Bien, vous pouvez disposer. Vous trouverez Lysandre à l’extérieur de mon bureau. Je vous remercie, Alaric. Espérons que notre prochaine rencontre soit aussi enrichissante que celle-ci. » conclut-il, serrant la main de son vis-à-vis avant de le laisser quitter son bureau.
À l’extérieur du bureau attendait Lysandre, le mercenaire et neveu secret de Corvus. Enfin, un neveu né 2500 ans après lui, mais bon. Lysandre s’inclina légèrement en signe de respect, après tout, il était devant un mage d’état. « Maître Nordan. Je vous prie de me retrouver demain matin devant l’arène du quartier marchand d’Ikusa. Je viendrai avec toutes les informations que je possède concernant le témoignage de Reiner, ainsi qu’une illustration du Blason qu’il a lui-même fait. » annonça-t-il, raccompagnant Alaric jusqu’à la sortie.
CENDRESLe regard écarlate du vampire s’ancra dans celui de son interlocuteur, qui semblait demander de plus amples détails. « Mon cher Alaric, si j’avais été sur place, vous vous douteriez bien que la personne qui m’a volé serait certainement morte à l’heure qu’il est. Je n’ai pas vraiment de détails à vous fournir, malheureusement. Simplement, j’ai des témoignages de Reiner, qui lui, conduisait mes biens à destination. Mais cette incapable n’a pas su faire son travail correctement. Quel imbécile, je vous jure. Bien, tout ce que je sais, c’est que le ravisseur s’est fait extrêmement discret, la seule chose que Reiner a vue, est un Blason rouge et doré. Nul doute que c’est une famille noble qui l’a envoyé. Et en plus, elle a envoyé un incapable, ce n’est pas très discret de porter le blason de la famille, n’est-ce pas ? » précisa-t-il, riant légèrement quant au comique dont faisait preuve la famille de noble.
« Enfin comme vous le savez, les bas-fonds de la ville ne sont plus ce qu’ils étaient. Montrez-vous prudent surtout. La vente de mon bien peut avoir lieu à n’importe quel moment. Contentez-vous d’identifier la maison de noble, et surtout, faites-vous discret. Lysandre vous accompagnera. » ajouta-t-il, retournant s’asseoir à son immense bureau de bois.
Prenant un air réfléchi, le cœur confia un ouvre papier en acier avec quelques pierres précieuses incrustées dans le manche. Il le tendit à Alaric, qui le saisit aussitôt. « Cet objet est d’une grande valeur, mais il ne m’est nullement utile. Du moins, je préfère mon épée. Je vous laisse voir avec Lysandre pour les modalités, il aura certainement quelques pistes à vous fournir concernant le témoignage de Reiner. Je préférerais que l’on évite de troubler ce dernier avec un nouvel interrogatoire, sa cervelle de moineau n’y résisterait pas. Bien, vous pouvez disposer. Vous trouverez Lysandre à l’extérieur de mon bureau. Je vous remercie, Alaric. Espérons que notre prochaine rencontre soit aussi enrichissante que celle-ci. » conclut-il, serrant la main de son vis-à-vis avant de le laisser quitter son bureau.
À l’extérieur du bureau attendait Lysandre, le mercenaire et neveu secret de Corvus. Enfin, un neveu né 2500 ans après lui, mais bon. Lysandre s’inclina légèrement en signe de respect, après tout, il était devant un mage d’état. « Maître Nordan. Je vous prie de me retrouver demain matin devant l’arène du quartier marchand d’Ikusa. Je viendrai avec toutes les informations que je possède concernant le témoignage de Reiner, ainsi qu’une illustration du Blason qu’il a lui-même fait. » annonça-t-il, raccompagnant Alaric jusqu’à la sortie.
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