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Sentinelle Nocturne
Corvus Sanariel
Messages : 230
crédits : 329
crédits : 329
Info personnage
Race: Vampire
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique Mauvais
Rang: B
Une audience au manoir
Feat Alaric Nordan
Le soleil, tel un joyau céleste, caressait la ville d’Ikusa de ses rayons d’or, réchauffant la capital Reikoise nommée « le Joyaux du désert ». Corvus Sanariel, ayant pris ses fonctions de cœur que récemment, s’adapta rapidement au climat bien différent de celui de sa ville natale, Kyouji. Il venait d'acquérir un magnifique manoir niché à proximité des côtes, où quelques soldats assuraient la sécurité devant les imposantes portes de cette sinistre demeure. Il avait veillé à faire venir une partie de son personnel essentiel, ainsi que son fidèle bras droit, Lysandre, qui l'accompagnait en permanence.
Corvus avait une priorité en tête : rencontrer les autres membres de la Main de l'Empereur, bien qu'il en connaisse déjà certains de réputation. Sachant qu'il n'avait pas les moyens de rencontrer directement l'Esprit du Reike, il décida de convoquer un mage d'État, Alaric Nordan, qu'il savait actuellement présent à Ikusa. Ce dernier n’allait d’ailleurs pas tarder à se présenter aux portes du manoir.«Lysandre, venez ici je vous prie ! » ordonna-t-il, en se présentant devant la porte de son bureau. « Que puis-je pour vous monsieur Sanariel ? » demanda-t-il, se prosternant devant son supérieur. L’ancien mercenaire portait un respect très prononcé pour Corvus. Le vampire le fixa de ses yeux gris perçants. « Informez le personnel de cuisine de l’arrivée prochaine de Monsieur Nordan, qu’ils soient prêts si besoin. Et apprêtez-vous à l’accueillir, qu’il n’attende pas ! Puis tâchez de le conduire à mon bureau. » lança-t-il, puis il marqua une pause, faisant mine de réfléchir, son regard changeant du gris au rouge écarlate, intimidant Lysandre, lui permettant de bien comprendre l’importance de la tâche qui allait lui être confiée. « Allez ensuite chercher mon repas, et soyez discret. Sinon je vous tue lentement et douloureusement. Me suis-je bien fait comprendre ? » demanda-t-il, ouvrant la porte se trouvant devant lui. « Vous pouvez disposer. » annonça-t-il, avant d’entrer dans son immense bureau. « Bien monsieur, à vos ordres. » rétorqua le bras droit, avant de disparaître de la vue du vampire.
Le bureau du cœur était indéniablement à la hauteur de son titre prestigieux. La pièce était vaste, dominée par un majestueux bureau en bois noble massif, placé au centre. Un trône avait été réservé pour Corvus, entouré de quelques élégants sièges pour recevoir les visiteurs. A l’arrière du trône, au-dessus, une peinture représentant la défunte famille du vampire surplombait la pièce avec solennité. Le mur droit était habilement occupé par une spacieuse bibliothèque, où une multitude d'ouvrages étaient méticuleusement rangés. À gauche, une fenêtre monumentale s'étendait vers un balcon offrant une vue imprenable sur la mer. Dans le coin droit, une cheminée se tenait prête à illuminer la pièce lorsque la nuit tombait. Un magnifique piano était disposé dans le coin opposé à celui de la cheminée, Corvus étant un excellent pianiste, il aimait pouvoir jouer de cet instrument à tout instant.
Corvus se posta sur le balcon, observant la vaste mer intérieure qui s’étalait devant lui. Il attendait avec impatience son invité, il souhaitait étendre sa sphère sociale afin de pouvoir acquérir le plus d’information possible sur les activités des différents éléments de la main du Reike. D’autant plus que l’invitation d’un mage d’état en premier lieu n’était pas anodine, Corvus pratiquant lui-même la magie à de rares occasions. Cette rencontre offrait la possibilité d'aborder d'autres sujets de discussion, même s'il restait toujours discret sur sa vie personnelle, qu'elle appartienne au passé ou au présent. Il prit par la suite place sur son trône, attendant son invité en lisant quelques rapports liés au budget du Reike que l’impératrice lui avait confiés.
CENDRES
Corvus avait une priorité en tête : rencontrer les autres membres de la Main de l'Empereur, bien qu'il en connaisse déjà certains de réputation. Sachant qu'il n'avait pas les moyens de rencontrer directement l'Esprit du Reike, il décida de convoquer un mage d'État, Alaric Nordan, qu'il savait actuellement présent à Ikusa. Ce dernier n’allait d’ailleurs pas tarder à se présenter aux portes du manoir.«Lysandre, venez ici je vous prie ! » ordonna-t-il, en se présentant devant la porte de son bureau. « Que puis-je pour vous monsieur Sanariel ? » demanda-t-il, se prosternant devant son supérieur. L’ancien mercenaire portait un respect très prononcé pour Corvus. Le vampire le fixa de ses yeux gris perçants. « Informez le personnel de cuisine de l’arrivée prochaine de Monsieur Nordan, qu’ils soient prêts si besoin. Et apprêtez-vous à l’accueillir, qu’il n’attende pas ! Puis tâchez de le conduire à mon bureau. » lança-t-il, puis il marqua une pause, faisant mine de réfléchir, son regard changeant du gris au rouge écarlate, intimidant Lysandre, lui permettant de bien comprendre l’importance de la tâche qui allait lui être confiée. « Allez ensuite chercher mon repas, et soyez discret. Sinon je vous tue lentement et douloureusement. Me suis-je bien fait comprendre ? » demanda-t-il, ouvrant la porte se trouvant devant lui. « Vous pouvez disposer. » annonça-t-il, avant d’entrer dans son immense bureau. « Bien monsieur, à vos ordres. » rétorqua le bras droit, avant de disparaître de la vue du vampire.
Le bureau du cœur était indéniablement à la hauteur de son titre prestigieux. La pièce était vaste, dominée par un majestueux bureau en bois noble massif, placé au centre. Un trône avait été réservé pour Corvus, entouré de quelques élégants sièges pour recevoir les visiteurs. A l’arrière du trône, au-dessus, une peinture représentant la défunte famille du vampire surplombait la pièce avec solennité. Le mur droit était habilement occupé par une spacieuse bibliothèque, où une multitude d'ouvrages étaient méticuleusement rangés. À gauche, une fenêtre monumentale s'étendait vers un balcon offrant une vue imprenable sur la mer. Dans le coin droit, une cheminée se tenait prête à illuminer la pièce lorsque la nuit tombait. Un magnifique piano était disposé dans le coin opposé à celui de la cheminée, Corvus étant un excellent pianiste, il aimait pouvoir jouer de cet instrument à tout instant.
Corvus se posta sur le balcon, observant la vaste mer intérieure qui s’étalait devant lui. Il attendait avec impatience son invité, il souhaitait étendre sa sphère sociale afin de pouvoir acquérir le plus d’information possible sur les activités des différents éléments de la main du Reike. D’autant plus que l’invitation d’un mage d’état en premier lieu n’était pas anodine, Corvus pratiquant lui-même la magie à de rares occasions. Cette rencontre offrait la possibilité d'aborder d'autres sujets de discussion, même s'il restait toujours discret sur sa vie personnelle, qu'elle appartienne au passé ou au présent. Il prit par la suite place sur son trône, attendant son invité en lisant quelques rapports liés au budget du Reike que l’impératrice lui avait confiés.
CENDRES
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Alaric Nordan
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crédits : 2000
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Bon sang, que ce foutu col le démangeait. Il essayait de pas trop tirailler la partie supérieure pour ne pas le déformer. Il était souple, mais bon ! il lui serrait un peu trop le cou. Il préférait largement porter ses effets de travail ou de voyage que sa tenue plus cérémonielle. De passage à Ikusa, pour ramener des rapports et terminer d'écrire d'autres, il pensait pouvoir repartir une fois ses tâches administratives accomplies. Au lieu de cela, un page lui avait apporté une invitation au manoir d'un homme fraîchement nommé pour être membre de la Main. Corvus Sanariel était le nouveau Coeur. Le précédent avait remis sa démission, pour des raisons un peu trop obscures pour l'esprit d'Alaric. Des fois, mieux valait ne pas trop chercher les circonstances de certains actes. De plus, lui et les histoires politiques qui alimentaient les conversations impériales, avec les plus hauts membres de la noble et tout le bazar... ce n'était pas vraiment sa tasse de thé. Pourtant, par son rang de mage d'état, il avait des comptes à rendre à l'Esprit ; voir plus haut. Heureusement, pour ce dernier point, cela ne s'était encore jamais produit. Mais tout ça, il se devait de garder une oreille attentive. La politique pouvait se retrouver dans tout et n'importe quel sujet. Pour preuve, le Cœur attendait sa visite. Allez savoir pourquoi d'ailleurs. Peut-être qu'il souhaitait faire connaissance avec quelques subalternes, pour mieux connaître d'un tiers l'Esprit ? Ses mâchoires se crispèrent un peu devant la pression qui pesait un peu trop sur ses épaules… Ou plutôt dans ce foutu col, qui le grattait maintenant ! La sueur devait y être pour quelque chose, tiens.
Se trouvant devant le manoir du Coeur, il n'avait plus que quelques pas à faire pour arriver devant la grande porte magnifiquement ouvragée. Il fit ce qu'il faut pour signaler sa présence.
Bon, allez, il devait faire bonne impression. Il devait être dans la peau d'un individu nobliau parfaitement rôdé pour ce genre de situation. Heureusement qu'il n'avait pas été pris au dépourvu et qu'il avait pu prendre le temps de se changer et de se toiletter. Ainsi, ce fut un homme propre sur lui qui était présent, attendant qu'on vienne lui ouvrir la porte de ce grand manoir. La barbe était parfaitement taillée, les cheveux coiffés, et pour marquer sa position, il portait une tenue assez ostentatoire à ses yeux.
Faite de lin léger et d'une belle teinte bleutée sarcelle, elle était suffisamment ample pour demeurer confortable sans lui comprimer le torse ou le dos. Quand on est habitué à une certaine liberté de mouvement, être guindé n'aidait pas à demeurer concentré dans une conversation. Le symbole de sa charge marqua le haut de la tunique.
Enfin, on vint lui ouvrir et on le guida là où l'attendait le Coeur en personne. Alaric dut se faire violence pour ne pas porter son regard partout, pour contempler le faste des lieux. Passer pour un curieux ou pour un indiscret était bien la première chose qu'il voulait absolument éviter. Et une fois amené au bureau ; si on pouvait appeler cette immense pièce un bureau, vu sa grandeur et le contenu de son intérieur, le regard de l'humain se posa immédiatement sur l'être qui était assis sur le trône, qui paraissait déjà le décortiquer de son regard séculaire. Alaric ne put s'empêcher de déglutir avant d'entamer une référence comme il savait si bien le faire depuis des années quand il venait à faire face à un membre de la Main ou de la Maison Impériale.
Et maintenant... qu'est-ce qu'il devait dire ? Bordel ! Ce n'était pas du tout le moment d'avoir un blanc là !
Se trouvant devant le manoir du Coeur, il n'avait plus que quelques pas à faire pour arriver devant la grande porte magnifiquement ouvragée. Il fit ce qu'il faut pour signaler sa présence.
Bon, allez, il devait faire bonne impression. Il devait être dans la peau d'un individu nobliau parfaitement rôdé pour ce genre de situation. Heureusement qu'il n'avait pas été pris au dépourvu et qu'il avait pu prendre le temps de se changer et de se toiletter. Ainsi, ce fut un homme propre sur lui qui était présent, attendant qu'on vienne lui ouvrir la porte de ce grand manoir. La barbe était parfaitement taillée, les cheveux coiffés, et pour marquer sa position, il portait une tenue assez ostentatoire à ses yeux.
- Spoiler:
Faite de lin léger et d'une belle teinte bleutée sarcelle, elle était suffisamment ample pour demeurer confortable sans lui comprimer le torse ou le dos. Quand on est habitué à une certaine liberté de mouvement, être guindé n'aidait pas à demeurer concentré dans une conversation. Le symbole de sa charge marqua le haut de la tunique.
Enfin, on vint lui ouvrir et on le guida là où l'attendait le Coeur en personne. Alaric dut se faire violence pour ne pas porter son regard partout, pour contempler le faste des lieux. Passer pour un curieux ou pour un indiscret était bien la première chose qu'il voulait absolument éviter. Et une fois amené au bureau ; si on pouvait appeler cette immense pièce un bureau, vu sa grandeur et le contenu de son intérieur, le regard de l'humain se posa immédiatement sur l'être qui était assis sur le trône, qui paraissait déjà le décortiquer de son regard séculaire. Alaric ne put s'empêcher de déglutir avant d'entamer une référence comme il savait si bien le faire depuis des années quand il venait à faire face à un membre de la Main ou de la Maison Impériale.
Et maintenant... qu'est-ce qu'il devait dire ? Bordel ! Ce n'était pas du tout le moment d'avoir un blanc là !
Sentinelle Nocturne
Corvus Sanariel
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Info personnage
Race: Vampire
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique Mauvais
Rang: B
Une audience au manoir
Feat Alaric Nordan
L’attente fut stoppée lorsque Lysandre se présenta à la porte du bureau, accompagné du mage d’état qui avait été sollicité pour une audience avec le vampire. « Monsieur Sanariel, permettez-moi de vous présenter Alaric Nordan, le mage que vous aviez demandé à rencontrer. » annonça l’ancien mercenaire, s’inclinant légèrement, montrant une marque de respect pour son maître. Corvus demeura assis, observant attentivement son visiteur de la tête aux pieds. Comme à l'accoutumée, il commença par inhaler discrètement l'odeur de la personne pour évaluer s'il n'était pas en présence d'une entité démoniaque ou autre. Heureusement, Alaric semblait être un être humain. À la détection de l'arôme du sang humain, Corvus se souvint qu'il n'en avait pas consommé depuis une période trop étendue. Ses canines commencèrent à devenir apparentes.
Il joignit ses deux mains, puis les positionna devant sa bouche afin de camoufler cela. Il prit également le soin de fermer ses yeux, virant au noir et rouge si la faim venait à se faire. Il fit mine de réfléchir. Il simula une réflexion profonde. Lysandre saisit immédiatement la situation et s'approcha discrètement de son maître. « Monsieur, vous n'avez pas fait venir un mage d'État dans le seul but de vous abreuver de son sang, n'est-ce pas ? » chuchota-t-il à l’oreille de Corvus, observant Alaric avec suspicion. « Bien sûr que non pauvre sot, je ne suis pas assez insensé pour envisager de tuer un mage d'État. Réfléchissez un peu. Faites les démarches nécessaires pour me procurer du sang humain, sans causer de décès bien entendu. Ce n'est pas le moment de susciter des soupçons à mon égard. » ordonna-t-il à voix basse, afin que son invité ne l’entende pas. Heureusement pour lui, son bureau était suffisamment spacieux pour que les échanges entre les deux hommes restent inaudibles pour le mage.
Corvus rouvrit ses yeux grisâtres et ôta ses mains de l’avant de sa bouche, son état étant redevenu habituel. Lysandre retourna vers Alaric, marquant son excuse d'un discret signe de tête pour cette brève interruption. « Je vous remercie, Lysandre. Veuillez bien vous rendre auprès du personnel de cuisine afin de solliciter une boisson pour notre invité. Je suis convaincu qu'il apprécierait un rafraîchissement après son voyage jusqu'au manoir » ordonna le vampire. Lysandre obéit, s'inclinant une fois de plus, puis s'éclipsa silencieusement du bureau sans émettre le moindre son.
Corvus fixa son hôte, pénétrant son regard de ses yeux grisonnants. Il se redressa, prenant une posture altière sur son magnifique fauteuil. « Bienvenue monsieur Nordan, c’est un honneur pour moi de vous rencontrer. » annonça-t-il à son invité. « Vous devez certainement vous demander pourquoi je vous ai fait venir vous, et non l’Esprit ? » dit-il, ne montrant aucune expression sur son visage. Corvus n’avait pas fait venir un mage d’état par pur hasard, i il n'avait aucunement intention de discuter de sujets purement politiques, du moins pas encore. Pour l'heure, il désirait tout simplement faire connaissance avec Alaric et, éventuellement, se tenir informé de la situation actuelle en ce qui concernait la magie à Kyouji. Il savait que son interlocuteur était originaire de cette région, voire qu'il y résidait. Corvus, qui n'y avait pas mis les pieds depuis son affectation à Ikusa, considérait l'instant comme idéal pour obtenir des informations.
« Venez donc prendre place face à moi, ne restez pas debout. » annonça-t-il au mage d’état, le regardant dans les yeux. « Je souhaiterais tout d’abord faire connaissance avec vous, non pas que je n’ai pas connaissance de votre existence, j’ai déjà entendu parler de vous. Je viens moi-même de Kyouji. Je ne vais pas vous parler de politique de prime abord, ce n’est pas cela qui m’intéresse. » ajouta-t-il, cherchant ainsi à dissiper tout malentendu quant à sa réaction lorsqu'il avait perçu l’appétissante odeur de sang frais que le mage dégageait. Il espérait que son interlocuteur n'avait pas remarqué son indélicatesse et, surtout, la nature de ses canines.
CENDRES
Il joignit ses deux mains, puis les positionna devant sa bouche afin de camoufler cela. Il prit également le soin de fermer ses yeux, virant au noir et rouge si la faim venait à se faire. Il fit mine de réfléchir. Il simula une réflexion profonde. Lysandre saisit immédiatement la situation et s'approcha discrètement de son maître. « Monsieur, vous n'avez pas fait venir un mage d'État dans le seul but de vous abreuver de son sang, n'est-ce pas ? » chuchota-t-il à l’oreille de Corvus, observant Alaric avec suspicion. « Bien sûr que non pauvre sot, je ne suis pas assez insensé pour envisager de tuer un mage d'État. Réfléchissez un peu. Faites les démarches nécessaires pour me procurer du sang humain, sans causer de décès bien entendu. Ce n'est pas le moment de susciter des soupçons à mon égard. » ordonna-t-il à voix basse, afin que son invité ne l’entende pas. Heureusement pour lui, son bureau était suffisamment spacieux pour que les échanges entre les deux hommes restent inaudibles pour le mage.
Corvus rouvrit ses yeux grisâtres et ôta ses mains de l’avant de sa bouche, son état étant redevenu habituel. Lysandre retourna vers Alaric, marquant son excuse d'un discret signe de tête pour cette brève interruption. « Je vous remercie, Lysandre. Veuillez bien vous rendre auprès du personnel de cuisine afin de solliciter une boisson pour notre invité. Je suis convaincu qu'il apprécierait un rafraîchissement après son voyage jusqu'au manoir » ordonna le vampire. Lysandre obéit, s'inclinant une fois de plus, puis s'éclipsa silencieusement du bureau sans émettre le moindre son.
Corvus fixa son hôte, pénétrant son regard de ses yeux grisonnants. Il se redressa, prenant une posture altière sur son magnifique fauteuil. « Bienvenue monsieur Nordan, c’est un honneur pour moi de vous rencontrer. » annonça-t-il à son invité. « Vous devez certainement vous demander pourquoi je vous ai fait venir vous, et non l’Esprit ? » dit-il, ne montrant aucune expression sur son visage. Corvus n’avait pas fait venir un mage d’état par pur hasard, i il n'avait aucunement intention de discuter de sujets purement politiques, du moins pas encore. Pour l'heure, il désirait tout simplement faire connaissance avec Alaric et, éventuellement, se tenir informé de la situation actuelle en ce qui concernait la magie à Kyouji. Il savait que son interlocuteur était originaire de cette région, voire qu'il y résidait. Corvus, qui n'y avait pas mis les pieds depuis son affectation à Ikusa, considérait l'instant comme idéal pour obtenir des informations.
« Venez donc prendre place face à moi, ne restez pas debout. » annonça-t-il au mage d’état, le regardant dans les yeux. « Je souhaiterais tout d’abord faire connaissance avec vous, non pas que je n’ai pas connaissance de votre existence, j’ai déjà entendu parler de vous. Je viens moi-même de Kyouji. Je ne vais pas vous parler de politique de prime abord, ce n’est pas cela qui m’intéresse. » ajouta-t-il, cherchant ainsi à dissiper tout malentendu quant à sa réaction lorsqu'il avait perçu l’appétissante odeur de sang frais que le mage dégageait. Il espérait que son interlocuteur n'avait pas remarqué son indélicatesse et, surtout, la nature de ses canines.
CENDRES
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Alaric Nordan
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Bien entendu, juste avant qu'il ne s'incline, le page qui l'avait mené jusqu'ici avait porté d'une voix respectueuse sa présentation au maître des lieux. Et dans le ton, il y avait quelque chose de déterminé. Un page qui n'était pas vraiment un page de ce fait... Il devait être bien plus que cela. Un ancien soldat peut-être ? Bah, ce n'étaient pas ses affaires après tout. Après s'être redressé, guettant le moindre signe du Coeur pour être invité à se rapprocher, Alaric retint avec peine un haussement du sourcil droit. Le "serviteur" s'était rapproché de Sanariel, juste après que ce dernier eut joint ses mains devant sa bouche et fermé les paupières. Est-ce que l'éminent personnage se sentait-il mal d'un coup ? L'envie de se gratter l'arrière de la nuque le prit, comme s'il devait s'interroger sur un truc étrange qu'il avait vu juste avant que le noble ne cache ses lèvres derrière ses mains. C'était le stress... quoi d'autres ? Se retrouver devant un des membres de la Main, c'était toujours quelque chose, plus encore quand l'un d'eux venait d'être fraîchement attitré. Il ne s'était jamais habitué à côté les plus hautes autorités de l'Empire. Et ne s'y habituera jamais d'ailleurs... Ça expliquait qu'il avait mal vu un truc. Le cœur avait une petite pointe de malaise, cela pouvait arriver. À voir son teint blême d'ailleurs, ce ne serait pas surprenant. Voilà, il avait ses réponses. Le stress et une vision tronquée par elle.
Il inspira lentement et longuement, le temps que le page ou le serviteur... Rha ! Il lui trouvera bien un titre une autre fois... ait fini de murmurer à l'horreur du noble. Il regarda d'ailleurs le mage. Alaric le fixa à son tour, soutenant son étrange regard. C'était à se demander ce qu'il était en train de marmonner à Sanariel. Ah ! ils avaient fini de discuter entre eux deux. Et les yeux du Cœur se dardèrent sur Alaric. Ce n'était qu'une question de secondes avant qu'il ne redevienne le point principal des conversations à venir. Au hochement d'excuses du marmonneur, l'humain inclina légèrement la tête. Là-dessus, qu'est-ce qu'il pouvait rajouter ? Rien de plus. C'était lui l'invité dans ce grand bureau. Au moins apprit-il le nom de la personne qui l'avait guidé jusqu'ici. Il s'était éclipsé d'une façon si... discrète. Peut-être que cela était un souhait de Sanariel. Bon, là aussi, ce n'était pas son problème.
Le Coeur, après avoir pris une posture plus droite et plus digne, avait toujours son regard perçant fixer sur le mage.
''Merci de votre accueil, Seigneur Sanariel. L'honneur est partagé. J'avoue encore m'interroger sur les raisons de votre invitation. Ce n'est pas courant qu'un mage d'Etat soit invité par le Cœur en personne. "
Et pourquoi lui spécifiquement ? C'était cela la question qui n'avait pas de réponses et cela l'enquiquinait un peu. Mais patience, il allait vite l'apprendre de la bouche de son hôte. À la permission de se rapprocher pour mieux faire face à Coeur, Alaric ne se fit pas prier et s'approcher d'un pas qu'il essaya de rendre le plus normalement possible. Ni trop précipité, ni trop lent. Le juste milieu. Ça, c'était pour essayer de paraître serein, comme s'il évoluait dans un univers maîtrisé. Cela, c'était pour l'extérieur. À l'intérieur, il y avait encore son coeur qui tambourinait encore un peu trop fort à son coup dans sa poitrine.
Il prit donc place face au puissant noble, qui ne l'avait pas quitté une seule seconde du regard. Diantre, à croire qu'il allait le bouffer tout cru rien que par ses yeux ! Et là la conversation put commencer, en abordant un point sur la raison véritable de sa présence en ces lieux.
"Voilà qui est assez... inattendu, je dois l'avouer. "*Je ne suis qu'un simple Mage d'Etat.... *pensa-t-il en même temps. "Que puis-je donc vous apporter ? "
L'avait-il fait venir, pour ses autres compétences et parce qu'il louvoyait moins dans les sphères politiques et mondaines que certains de ses confrères, ce qui lui offrait une meilleure discrétion ? À le voir si pâle, il y avait quelque chose, c'est certain. Une faiblesse congénitale, ce qui était probable, ou bien un mal plus difficile à traiter...Une anémie grave ? Hum, il ne devait pas se perdre en hypothèse médicale. Il ne savait pas le vrai but de cette invitation, pas encore. Et il allait enfin le savoir.
Il inspira lentement et longuement, le temps que le page ou le serviteur... Rha ! Il lui trouvera bien un titre une autre fois... ait fini de murmurer à l'horreur du noble. Il regarda d'ailleurs le mage. Alaric le fixa à son tour, soutenant son étrange regard. C'était à se demander ce qu'il était en train de marmonner à Sanariel. Ah ! ils avaient fini de discuter entre eux deux. Et les yeux du Cœur se dardèrent sur Alaric. Ce n'était qu'une question de secondes avant qu'il ne redevienne le point principal des conversations à venir. Au hochement d'excuses du marmonneur, l'humain inclina légèrement la tête. Là-dessus, qu'est-ce qu'il pouvait rajouter ? Rien de plus. C'était lui l'invité dans ce grand bureau. Au moins apprit-il le nom de la personne qui l'avait guidé jusqu'ici. Il s'était éclipsé d'une façon si... discrète. Peut-être que cela était un souhait de Sanariel. Bon, là aussi, ce n'était pas son problème.
Le Coeur, après avoir pris une posture plus droite et plus digne, avait toujours son regard perçant fixer sur le mage.
''Merci de votre accueil, Seigneur Sanariel. L'honneur est partagé. J'avoue encore m'interroger sur les raisons de votre invitation. Ce n'est pas courant qu'un mage d'Etat soit invité par le Cœur en personne. "
Et pourquoi lui spécifiquement ? C'était cela la question qui n'avait pas de réponses et cela l'enquiquinait un peu. Mais patience, il allait vite l'apprendre de la bouche de son hôte. À la permission de se rapprocher pour mieux faire face à Coeur, Alaric ne se fit pas prier et s'approcher d'un pas qu'il essaya de rendre le plus normalement possible. Ni trop précipité, ni trop lent. Le juste milieu. Ça, c'était pour essayer de paraître serein, comme s'il évoluait dans un univers maîtrisé. Cela, c'était pour l'extérieur. À l'intérieur, il y avait encore son coeur qui tambourinait encore un peu trop fort à son coup dans sa poitrine.
Il prit donc place face au puissant noble, qui ne l'avait pas quitté une seule seconde du regard. Diantre, à croire qu'il allait le bouffer tout cru rien que par ses yeux ! Et là la conversation put commencer, en abordant un point sur la raison véritable de sa présence en ces lieux.
"Voilà qui est assez... inattendu, je dois l'avouer. "*Je ne suis qu'un simple Mage d'Etat.... *pensa-t-il en même temps. "Que puis-je donc vous apporter ? "
L'avait-il fait venir, pour ses autres compétences et parce qu'il louvoyait moins dans les sphères politiques et mondaines que certains de ses confrères, ce qui lui offrait une meilleure discrétion ? À le voir si pâle, il y avait quelque chose, c'est certain. Une faiblesse congénitale, ce qui était probable, ou bien un mal plus difficile à traiter...Une anémie grave ? Hum, il ne devait pas se perdre en hypothèse médicale. Il ne savait pas le vrai but de cette invitation, pas encore. Et il allait enfin le savoir.
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Corvus Sanariel
Messages : 230
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Vocation: Guerrier assassin
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Rang: B
Une audience au manoir
Feat Alaric Nordan
Corvus Sanariel était un vampire avide de sang humain, c'était là sa seule préoccupation, voire même de la chair humaine. À cet instant, il en ressentait un besoin impérieux, et sa maîtrise sur cette envie devenait de plus en plus précaire. Il percevait distinctement les battements du cœur d'Alaric, dont la peur semblait être l'émotion prédominante. Corvus exerçait sur lui une véritable peur, une réalité qu'Alaric ne pouvait ignorer. Cependant, qu'était la source de cette crainte ? Pourquoi Corvus inspirait-il une telle peur ? Il est vrai que sa nature pouvait le rendre distant, voire totalement dépourvu d'empathie. Ou bien aurait-il observé une réaction inhabituelle lors de son arrivée ?
Le vampire, bien qu'il n'appréciât guère manifester de chaleur humaine, cherchait néanmoins un moyen d'adoucir l'atmosphère dans son bureau. Il méditait sur la manière de mettre à l'aise le mage d'État, sachant pertinemment qu'il n'avait nulle intention d'aborder des questions politiques. Pourquoi alors maintenir une attitude aussi glaciale ? Il porta son attention vers l'immense fenêtre, puis d'un ton calme et pondéré, il répondit à la question posée par son invité. « Ai-je raison de croire que vous exercez vos fonctions au sein des forces médicales reikoise ? En plus d’être mage d’état ? » interrogea-t-il. Cette question, en apparence anodine, revêtait en réalité une grande importance.
Corvus se redressa à la suite de cette question, déplaçant sa stature devant la fenêtre. Les mains soigneusement placées derrière son dos, il contemplait le monde extérieur avec une pointe de désir. La majeure partie de son existence avait été confinée dans les murs de son manoir, entravée par sa vulnérabilité au soleil. Néanmoins, une bague magique lui avait permis de goûter à la liberté, une bague qu'il avait malheureusement perdue lors de son déménagement. Il était au courant que les brigands sévissaient à Ikusa, et il en connaissait même l'identité. Toutefois, ni lui ni son mercenaire ne pouvaient se risquer à la récupérer, la mission s'avérant excessivement périlleuse, étant donné que les deux hommes étaient des assassins plutôt que des voleurs.
« Ne trouvez-vous point fascinant la perspective de flâner en toute liberté parmi les sublimes décors que nous prodigue la nature ? » interrogea-t-il son hôte. Le simple fait de se promener librement lui manquait, il en avait conscience. La nécessité de sortir revêtu d'une cape noire n'était guère discrète, alors que lui préférait errer dans ses domaines sans devoir se prémunir contre l'astre solaire. La possession de cette bague se révélait presque vitale à ses yeux. Toutefois, il se devait, dans un premier temps, d'aborder la question du sang, désireux de ne plus recourir à la violence pour l'obtenir, du moins, pas à Ikusa. Il importait donc de déterminer si son invité disposait de ce qu'il recherchait.
Corvus se dirigea vers son piano, prenant position devant l'instrument, mais avant d'entamer son jeu, il observa Alaric, son regard empreint d'une interrogation silencieuse. « Je vous prie, Alaric, veuillez m'éclairer quant à votre rôle précis au sein des forces médicales. » interrogea-t-il, exprimant ainsi sa curiosité sans démontrer la moindre sollicitation de service. Il entama alors, en douceur, la première note d'une mélodie sur son magnifique piano, jouant avec une légèreté qui n'étouffait pas les réponses du mage d'État. Ses doigts enchaînaient les notes avec une fluidité surprenante, créant une harmonie des plus agréables à l'oreille, une expérience musicale qui portait la marque de ses centaines d'années d'expérience.
CENDRES
Le vampire, bien qu'il n'appréciât guère manifester de chaleur humaine, cherchait néanmoins un moyen d'adoucir l'atmosphère dans son bureau. Il méditait sur la manière de mettre à l'aise le mage d'État, sachant pertinemment qu'il n'avait nulle intention d'aborder des questions politiques. Pourquoi alors maintenir une attitude aussi glaciale ? Il porta son attention vers l'immense fenêtre, puis d'un ton calme et pondéré, il répondit à la question posée par son invité. « Ai-je raison de croire que vous exercez vos fonctions au sein des forces médicales reikoise ? En plus d’être mage d’état ? » interrogea-t-il. Cette question, en apparence anodine, revêtait en réalité une grande importance.
Corvus se redressa à la suite de cette question, déplaçant sa stature devant la fenêtre. Les mains soigneusement placées derrière son dos, il contemplait le monde extérieur avec une pointe de désir. La majeure partie de son existence avait été confinée dans les murs de son manoir, entravée par sa vulnérabilité au soleil. Néanmoins, une bague magique lui avait permis de goûter à la liberté, une bague qu'il avait malheureusement perdue lors de son déménagement. Il était au courant que les brigands sévissaient à Ikusa, et il en connaissait même l'identité. Toutefois, ni lui ni son mercenaire ne pouvaient se risquer à la récupérer, la mission s'avérant excessivement périlleuse, étant donné que les deux hommes étaient des assassins plutôt que des voleurs.
« Ne trouvez-vous point fascinant la perspective de flâner en toute liberté parmi les sublimes décors que nous prodigue la nature ? » interrogea-t-il son hôte. Le simple fait de se promener librement lui manquait, il en avait conscience. La nécessité de sortir revêtu d'une cape noire n'était guère discrète, alors que lui préférait errer dans ses domaines sans devoir se prémunir contre l'astre solaire. La possession de cette bague se révélait presque vitale à ses yeux. Toutefois, il se devait, dans un premier temps, d'aborder la question du sang, désireux de ne plus recourir à la violence pour l'obtenir, du moins, pas à Ikusa. Il importait donc de déterminer si son invité disposait de ce qu'il recherchait.
Corvus se dirigea vers son piano, prenant position devant l'instrument, mais avant d'entamer son jeu, il observa Alaric, son regard empreint d'une interrogation silencieuse. « Je vous prie, Alaric, veuillez m'éclairer quant à votre rôle précis au sein des forces médicales. » interrogea-t-il, exprimant ainsi sa curiosité sans démontrer la moindre sollicitation de service. Il entama alors, en douceur, la première note d'une mélodie sur son magnifique piano, jouant avec une légèreté qui n'étouffait pas les réponses du mage d'État. Ses doigts enchaînaient les notes avec une fluidité surprenante, créant une harmonie des plus agréables à l'oreille, une expérience musicale qui portait la marque de ses centaines d'années d'expérience.
CENDRES
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Alaric Nordan
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Alaric avait peur, c'était un fait. Mais ce n'était pas la peur qui vous broie les intestins, qui provoque cette humide et fine coulée froide entre vos omoplates. Non, ce qu'il ressentait n'était plus une crainte, une forme d'appréhension sur les raisons de cette invitation. Il était Mage d'État, il dépendait des ordres directs de l'Esprit ou du couple impérial. Alors que pouvait bien lui vouloir le Cœur ? Il prit le temps de respirer plus longuement, pour essayer de se détendre. Paraissait-il tendu ? Est-ce que cela se voyait ? Bon sang, il ne voulait pas passer pour un craintif ! Il aurait l'air de quoi tiens ! Et pourquoi aurait-il à s'inquiéter de la sorte ? La trouille de l'inconnu ? De faire face à un nouveau membre de la Main ? Ou parce qu'il était, comme la majorité des personnes composant la Cour, un noble ? Il se raccrochait à un point commun qu'il avait tous : servir l'Empire. Si une personne de la Cour l'avait fait venir à lui, il n'y avait normalement pas de raisons de s'affoler, n'est-ce pas ? Il devait simplement attendre que cela sorte de la bouche de Sanariel. La patience n'était pas son maître mot en ce moment. Avoir de l'appréhension poussait à être vigilant, être prudent. Mais ici, il n'y avait vraiment pas de quoi l'air, n'est-ce pas ?
Sanariel tendit son regard vers la fenêtre, tout en reprenant la conversation. Sa petite interrogation sortit posément d'entre ses lèvres, pendant qu'il paraissait contempler le lointain par la fenêtre. Au moins, Alaric n'avait plus l'impression d'être décortiqué du regard par son interlocuteur.
''Je suis membre des Forces Médicales Reikoises, effectivement, servant dans leurs rangs quand cela s'impose. Quand je ne suis pas appelé en leurs seins, j'accomplis mes devoirs pour l'Empire en tant que Mage d'État. Mes connaissances médicales couplées à ma fonction impériale apportent une voie d'expertise non négligeable pour l'Esprit"
Et ce n'était pas un secret. D'autres Mages travaillant pour l'Esprit possédaient d'autres spécialités qui apportaient un apport d'informations touchant à d'autres domaines quand la magie ne s'y retrouvait pas mêlée... ou quand il fallait procéder à des contrôles ou des enquêtes auprès des herboristes, guérisseurs etc... Alaric réussit à ne pas afficher de perplexité à ses traits. Le Cœur avait largement de quoi apprendre cela... ou alors peut-être était-il homme à préférer l'apprendre de la bouche même des gens comme le mage humain ? Dans un sens, cela se comprenait. L'entendre de la bouche de la source même était bien plus sûr que des on-dit ou de la description verbale faite par un tiers. Par contre, il cligna plusieurs fois des yeux quand le noble, qui s'était entretemps levé de son "trône" pour se rendre à la fenêtre, posa une autre question, un peu... hors sujet avec la première. Allez, pas de quoi en faire un drame. Ce ne sera pas le premier ni le dernier noble qui jouerait les girouettes durant une conversation. Il se détendit un peu.
"La nature en est emplie, mais elle veille jalousement à ce que certains ne soient qu'accessibles que visuellement, ou par d'autres espèces... Je ne pense pas qu'on puisse parler d'une totale liberté quant à pouvoir aller les contempler ou les apprécier au plus proche possible de ce qu'elles sont...."
Diantre, il espéra d'un coup ne pas avoir lancé un sujet qui finirait en débat philosophique ! Heureusement, Sanariel quitta la contemplation de sa fenêtre pour rejoindre son piano et prendre place face au clavier aux touches d'ivoire. Son regard se reporta sur le mage, en apparence moins glacial que tantôt. En revanche, la nouvelle question qui fut posée rendit Alaric dubitatif. Qu'entendait-il donc par là, pour son rôle précis ? Se fichait-il de lui ? Non, la question attendait une réponse claire... ou alors... Des sons mélodieux prirent vie du grand instrument, gouvernés par les doigts du virtuose qu'était le Coeur. Le piano n'était donc pas là pour faire pâle décoration.
"Mon rôle précis que vous souhaitez savoir... Soigner les entailles, les fractures en arrière ligne des batailles… tout ce qui touche à l'intégrité physique, interne comme externe, par le biais de la magie, en usant de connaissances manuelles si cela s'avère nécessaire, quand je ne dispose plus de capacités magiques pour soigner, vu qu'à mes yeux la magie ne fait pas tout et n'est pas illimitée"
Soigner par le pouvoir était parfois épuisant, surtout quand il fallait tenir le processus durant de longs moments. En plus, il avait acquis un début de connaissances sur les maladies. Il était loin de rivaliser avec certains de ses pairs qui s'étaient voués à cette voie, mais avec du travail et du temps, il pourrait arriver à atteindre leur niveau d'excellence. Bon, à lui de prendre les rênes des questions.
"Seigneur Sanariel, si je puis me permettre de jouer de questionnements, pourquoi souhaitez-vous ces éclaircissements ? Mes fonctions et mes attributions n'ont rien de mystérieuses. Est-ce que votre invitation appelle à employer mes connaissances envers votre personne, sans que de tierces personnes aient besoin de l'apprendre ? "
Sanariel tendit son regard vers la fenêtre, tout en reprenant la conversation. Sa petite interrogation sortit posément d'entre ses lèvres, pendant qu'il paraissait contempler le lointain par la fenêtre. Au moins, Alaric n'avait plus l'impression d'être décortiqué du regard par son interlocuteur.
''Je suis membre des Forces Médicales Reikoises, effectivement, servant dans leurs rangs quand cela s'impose. Quand je ne suis pas appelé en leurs seins, j'accomplis mes devoirs pour l'Empire en tant que Mage d'État. Mes connaissances médicales couplées à ma fonction impériale apportent une voie d'expertise non négligeable pour l'Esprit"
Et ce n'était pas un secret. D'autres Mages travaillant pour l'Esprit possédaient d'autres spécialités qui apportaient un apport d'informations touchant à d'autres domaines quand la magie ne s'y retrouvait pas mêlée... ou quand il fallait procéder à des contrôles ou des enquêtes auprès des herboristes, guérisseurs etc... Alaric réussit à ne pas afficher de perplexité à ses traits. Le Cœur avait largement de quoi apprendre cela... ou alors peut-être était-il homme à préférer l'apprendre de la bouche même des gens comme le mage humain ? Dans un sens, cela se comprenait. L'entendre de la bouche de la source même était bien plus sûr que des on-dit ou de la description verbale faite par un tiers. Par contre, il cligna plusieurs fois des yeux quand le noble, qui s'était entretemps levé de son "trône" pour se rendre à la fenêtre, posa une autre question, un peu... hors sujet avec la première. Allez, pas de quoi en faire un drame. Ce ne sera pas le premier ni le dernier noble qui jouerait les girouettes durant une conversation. Il se détendit un peu.
"La nature en est emplie, mais elle veille jalousement à ce que certains ne soient qu'accessibles que visuellement, ou par d'autres espèces... Je ne pense pas qu'on puisse parler d'une totale liberté quant à pouvoir aller les contempler ou les apprécier au plus proche possible de ce qu'elles sont...."
Diantre, il espéra d'un coup ne pas avoir lancé un sujet qui finirait en débat philosophique ! Heureusement, Sanariel quitta la contemplation de sa fenêtre pour rejoindre son piano et prendre place face au clavier aux touches d'ivoire. Son regard se reporta sur le mage, en apparence moins glacial que tantôt. En revanche, la nouvelle question qui fut posée rendit Alaric dubitatif. Qu'entendait-il donc par là, pour son rôle précis ? Se fichait-il de lui ? Non, la question attendait une réponse claire... ou alors... Des sons mélodieux prirent vie du grand instrument, gouvernés par les doigts du virtuose qu'était le Coeur. Le piano n'était donc pas là pour faire pâle décoration.
"Mon rôle précis que vous souhaitez savoir... Soigner les entailles, les fractures en arrière ligne des batailles… tout ce qui touche à l'intégrité physique, interne comme externe, par le biais de la magie, en usant de connaissances manuelles si cela s'avère nécessaire, quand je ne dispose plus de capacités magiques pour soigner, vu qu'à mes yeux la magie ne fait pas tout et n'est pas illimitée"
Soigner par le pouvoir était parfois épuisant, surtout quand il fallait tenir le processus durant de longs moments. En plus, il avait acquis un début de connaissances sur les maladies. Il était loin de rivaliser avec certains de ses pairs qui s'étaient voués à cette voie, mais avec du travail et du temps, il pourrait arriver à atteindre leur niveau d'excellence. Bon, à lui de prendre les rênes des questions.
"Seigneur Sanariel, si je puis me permettre de jouer de questionnements, pourquoi souhaitez-vous ces éclaircissements ? Mes fonctions et mes attributions n'ont rien de mystérieuses. Est-ce que votre invitation appelle à employer mes connaissances envers votre personne, sans que de tierces personnes aient besoin de l'apprendre ? "
Sentinelle Nocturne
Corvus Sanariel
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Info personnage
Race: Vampire
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique Mauvais
Rang: B
Une audience au manoir
Feat Alaric Nordan
Une mélodie, tissée avec la grâce d'un fil d'or par les doigts du virtuose du piano, s'élève comme une aube embrasée. Chaque note est un joyau précieux, étincelant dans le firmament de l'auditeur, et chaque mesure est une aile d'oiseau, portant l'âme vers des hauteurs inexplorées. Les touches du piano, caressées avec une délicatesse angélique, résonnent comme des soupirs mélodieux de la nature elle-même. Corvus n'aspirait point à l'affectation, ni même à l'impresario, son unique dessein consistait en la détente, et à reléguer au second plan sa soif de sang, qui prenait une ampleur croissante.
Corvus perçut clairement les propos du mage. Il ne prodigua aucune des répliques escomptées par le vampire, ce qui n'offrait aucune indication quant à sa capacité à lui accorder ce qu'il désirait. Corvus n'éprouvait aucun besoin de soins primaires, préférant s'infliger délibérément des douleurs malgré son passé. De plus, son extraordinaire pouvoir de guérison lui évitait toute nécessité de recourir à des soins physiques. Selon lui, il n'avait nul besoin de l'assistance d'un médecin ou de toute aide médicale. Par conséquent, ce n'était en aucune façon la réponse qu'il escomptait, ni même celle qu'il espérait. Ainsi, il devenait impératif d'approfondir davantage pour déterminer si Alaric pouvait lui être d'une quelconque utilité.
Corvus s'apprêtait à exprimer ses questions supplémentaires concernant Alaric, mais cela se révéla superflu. Son interlocuteur prit l'initiative de poursuivre la discussion. Il est vrai que Corvus était conscient des attributions d'Alaric au sein des forces médicales Reikoises. Cependant, il désirait confirmer les détails et surtout évaluer l'étendue de ce à quoi il pourrait avoir accès. En réalité, Corvus n'avait pas choisi ce mage d'État de manière fortuite. Il avait connaissance de son statut et des antécédents de ce dernier au sein du milieu de la pègre. Corvus le considérait comme un allié parfait, un collaborateur qui serait très probablement enclin à lui fournir du sang humain. Du moins, tel était son espoir.
Corvus interrompit abruptement son jeu, pivotant son attention vers son interlocuteur sans pour autant affronter son regard. « Monsieur Nordan, votre sagacité est indéniable. Je suis effectivement à la recherche d'une personne douée de discrétion. D'après les informations en ma possession à votre sujet, vous semblez être le candidat idéal » déclara-t-il tout en avançant vers Alaric, les mains discrètement dissimulées derrière son dos.
« Il se trouve que l'une de mes servantes les plus précieuses est un vampire, se nourrissant exclusivement de sang humain. Cependant, étant désormais éloigné de Kyouji, je ne dispose plus des moyens d'acquérir aisément cette substance » poursuivit-il en esquissant un sourire subtil. « Je vais donc être direct. Seriez-vous en mesure de me procurer des poches de sang humain, sans infliger la moindre souffrance à qui que ce soit ? » conclut-il, s'immobilisant devant le mage qui était assis.
Il va de soi que cela constituait une fausse déclaration. En réalité, le sang était indubitablement destiné à lui-même. Quant à infliger des souffrances, il n'en avait que faire. En tant que fervent sadique, il prenait un plaisir malsain à tourmenter l'humain, à le démembrer pièce par pièce, jusqu'à ce que la douleur devienne insoutenable, dans les conditions les plus atroces. Toutefois, en tant que Cœur désormais, il ne pouvait plus se permettre de telles atrocités, du moins pas dans les environs immédiats du palais royal.
Pourtant, pourquoi émettait-il un mensonge ? Il aurait pu aisément se présenter comme un homme honnête en confiant à Alaric sa véritable nature de vampire, tout en précisant son désir de ne pas causer de souffrance aux êtres humains pour extraire leur précieux nectar écarlate. Il ne souhaitait pas non plus incarner le rôle du vampire malveillant, bien que cela lui serait imposé si son interlocuteur refusait d'apporter son assistance.
CENDRES
Corvus perçut clairement les propos du mage. Il ne prodigua aucune des répliques escomptées par le vampire, ce qui n'offrait aucune indication quant à sa capacité à lui accorder ce qu'il désirait. Corvus n'éprouvait aucun besoin de soins primaires, préférant s'infliger délibérément des douleurs malgré son passé. De plus, son extraordinaire pouvoir de guérison lui évitait toute nécessité de recourir à des soins physiques. Selon lui, il n'avait nul besoin de l'assistance d'un médecin ou de toute aide médicale. Par conséquent, ce n'était en aucune façon la réponse qu'il escomptait, ni même celle qu'il espérait. Ainsi, il devenait impératif d'approfondir davantage pour déterminer si Alaric pouvait lui être d'une quelconque utilité.
Corvus s'apprêtait à exprimer ses questions supplémentaires concernant Alaric, mais cela se révéla superflu. Son interlocuteur prit l'initiative de poursuivre la discussion. Il est vrai que Corvus était conscient des attributions d'Alaric au sein des forces médicales Reikoises. Cependant, il désirait confirmer les détails et surtout évaluer l'étendue de ce à quoi il pourrait avoir accès. En réalité, Corvus n'avait pas choisi ce mage d'État de manière fortuite. Il avait connaissance de son statut et des antécédents de ce dernier au sein du milieu de la pègre. Corvus le considérait comme un allié parfait, un collaborateur qui serait très probablement enclin à lui fournir du sang humain. Du moins, tel était son espoir.
Corvus interrompit abruptement son jeu, pivotant son attention vers son interlocuteur sans pour autant affronter son regard. « Monsieur Nordan, votre sagacité est indéniable. Je suis effectivement à la recherche d'une personne douée de discrétion. D'après les informations en ma possession à votre sujet, vous semblez être le candidat idéal » déclara-t-il tout en avançant vers Alaric, les mains discrètement dissimulées derrière son dos.
« Il se trouve que l'une de mes servantes les plus précieuses est un vampire, se nourrissant exclusivement de sang humain. Cependant, étant désormais éloigné de Kyouji, je ne dispose plus des moyens d'acquérir aisément cette substance » poursuivit-il en esquissant un sourire subtil. « Je vais donc être direct. Seriez-vous en mesure de me procurer des poches de sang humain, sans infliger la moindre souffrance à qui que ce soit ? » conclut-il, s'immobilisant devant le mage qui était assis.
Il va de soi que cela constituait une fausse déclaration. En réalité, le sang était indubitablement destiné à lui-même. Quant à infliger des souffrances, il n'en avait que faire. En tant que fervent sadique, il prenait un plaisir malsain à tourmenter l'humain, à le démembrer pièce par pièce, jusqu'à ce que la douleur devienne insoutenable, dans les conditions les plus atroces. Toutefois, en tant que Cœur désormais, il ne pouvait plus se permettre de telles atrocités, du moins pas dans les environs immédiats du palais royal.
Pourtant, pourquoi émettait-il un mensonge ? Il aurait pu aisément se présenter comme un homme honnête en confiant à Alaric sa véritable nature de vampire, tout en précisant son désir de ne pas causer de souffrance aux êtres humains pour extraire leur précieux nectar écarlate. Il ne souhaitait pas non plus incarner le rôle du vampire malveillant, bien que cela lui serait imposé si son interlocuteur refusait d'apporter son assistance.
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La musique pianotée avec excellence appelait à être écoutée avec attention et plaisir. Alaric regretta presque d'avoir posé ses questions, qui brisaient un peu la portée sonore de la musique qui arrivait à ses oreilles. D'ailleurs, quand Sanariel cessa soudainement de jouer, sans conclusion ou sans fin musique improvisé pour, il se demanda s'il ne l'avait pas perturbé avec sa petite exigence de précision.
Le Cœur s'était redressé, s'approchant de son invité, les mains jointes dans le dos. Ainsi, il l'avait fait venir pour sa discrétion... cela voulait tout dire, énoncé comme cela. Mais Alaric comprit d'emblée où Sanariel voulait en venir. Il avait eu vent, ou avait veillé à chercher dans son passé, qu'il avait été dans le sillage de la pègre. Oh, pas comme membre participant à temps plein. Quand on est gosse, il faut bien s'occuper, pour vivre. Bon, certes, il maintenait certains contacts, ce qui aidait parfois pour certaines missions en tant que Mage d'État ou médecin de campagne. Mais que le Cœur en appelle à ces services, pourquoi donc ?
Ses pensées eurent réponse dans la foulée. Sanariel se trouvait désormais en face de lui, le dominant de toute sa taille. Normal, il était debout, lui. Alaric demeurait silencieux à la révélation. Voilà donc la véritable raison de son invitation dans son manoir. Pas étonnant qu'il requérait de la discrétion et qu'il cherchait un parfait candidat possédant les compétences requises pour répondre à ses besoins spécifiques... L'esprit du mage ne fit qu'un tour avec toutes les informations qu'il possédait, demeurant bien malgré lui interdit face à son hôte. Une servante vampire... et lui était Cœur. N'était-il pas capable de réussir à pouvoir discrètement au besoin de cette personne ? Il était de Kyouji, donc éloigné, ce qui permettait une parfaite discrétion. Point d'histoire de ponction sanguine dans les environs donc, il préservait sa réputation et la nature de ladite servante... Mais un membre de son personnel vampire... un truc ne collait pas. Les vampires n'étaient-ils pas des créatures puissantes et fières ? Comment cette personne-là pouvait accepter de sa condition de servitude ? Sanariel détenait-il quelque chose pour la soumettre à sa volonté ? Ou alors une certaine forme de loyauté ? Une vampire loyale à un être humain, qui occupait une des plus hautes fonctions de l'Empire. Si elle visait des intérêts, elle aurait opté pour un rôle moins dégradant. Et le reste du personnel aurait tôt fait de se demander pourquoi elle était maladive, car très pâle de peau.
Très pâle de peau...
Il n'avait pas quitté du regard l'individu qui l'avait invité. La blancheur étrange de sa peau n'était pas due à une maladie ou à une faiblesse de naissance. Il se retint de déglutir. Non, il devait se tromper. N'est-ce pas ? Bordel, dans quoi il venait de se retrouver encore ?
"Ah…"Réussit-il simplement à dire. Bon allez qu'il réponde, au lieu de rester limite figé comme une souche ! "Vous me demandez énormément, Seigneur Sanariel... Cela dépasse le cadre de mes fonctions. "Dans un sens, cette demande, guère éthique, épargnait des vies. Mais il ne voyait pas prélever du sang à ses patients, sans raison préalable et de manière régulière... et quand bien même trouverait-il des volontaires, cela remettrait en cause sa nomination de mage d'état. Et de faire transporter cela de Kyouji à Ikusa. Pourvoyeur de sang pour vampire… Quel titre ! Il hésitait intérieurement, car comme il y songeait, cela préservera des vies de faire cela. Mais les retombées pourraient être néfastes. S'il acceptait de faire cela, quelles en seraient les conséquences si cela se savait ? D'autres vies pourraient en pâtir, en souffrir, voir dépérir. Et s'il venait à se faire châtier pour cela, qui sait combien de vies pourront ne pas être sauvé par ses soins à l'avenir ? Beaucoup de questions, peu de réponses et peu de certitude. Il devait y avoir une autre solution.
"J'ai eu certains... antécédents par le passé, c'est vrai. Mais je ne suis plus dans ce genre d'environnement. " Puis il se leva. "Je ne peux donc point répondre à votre requête, Seigneur Sanariel, veuillez m'en pardonner. Et si vous concédez à me retirer... "Son coeur s'était remis à battre un peu plus rapidement, soupçonnait que le vampire évoqué dans la conversation était en fait le Coeur en personne.
Le Cœur s'était redressé, s'approchant de son invité, les mains jointes dans le dos. Ainsi, il l'avait fait venir pour sa discrétion... cela voulait tout dire, énoncé comme cela. Mais Alaric comprit d'emblée où Sanariel voulait en venir. Il avait eu vent, ou avait veillé à chercher dans son passé, qu'il avait été dans le sillage de la pègre. Oh, pas comme membre participant à temps plein. Quand on est gosse, il faut bien s'occuper, pour vivre. Bon, certes, il maintenait certains contacts, ce qui aidait parfois pour certaines missions en tant que Mage d'État ou médecin de campagne. Mais que le Cœur en appelle à ces services, pourquoi donc ?
Ses pensées eurent réponse dans la foulée. Sanariel se trouvait désormais en face de lui, le dominant de toute sa taille. Normal, il était debout, lui. Alaric demeurait silencieux à la révélation. Voilà donc la véritable raison de son invitation dans son manoir. Pas étonnant qu'il requérait de la discrétion et qu'il cherchait un parfait candidat possédant les compétences requises pour répondre à ses besoins spécifiques... L'esprit du mage ne fit qu'un tour avec toutes les informations qu'il possédait, demeurant bien malgré lui interdit face à son hôte. Une servante vampire... et lui était Cœur. N'était-il pas capable de réussir à pouvoir discrètement au besoin de cette personne ? Il était de Kyouji, donc éloigné, ce qui permettait une parfaite discrétion. Point d'histoire de ponction sanguine dans les environs donc, il préservait sa réputation et la nature de ladite servante... Mais un membre de son personnel vampire... un truc ne collait pas. Les vampires n'étaient-ils pas des créatures puissantes et fières ? Comment cette personne-là pouvait accepter de sa condition de servitude ? Sanariel détenait-il quelque chose pour la soumettre à sa volonté ? Ou alors une certaine forme de loyauté ? Une vampire loyale à un être humain, qui occupait une des plus hautes fonctions de l'Empire. Si elle visait des intérêts, elle aurait opté pour un rôle moins dégradant. Et le reste du personnel aurait tôt fait de se demander pourquoi elle était maladive, car très pâle de peau.
Très pâle de peau...
Il n'avait pas quitté du regard l'individu qui l'avait invité. La blancheur étrange de sa peau n'était pas due à une maladie ou à une faiblesse de naissance. Il se retint de déglutir. Non, il devait se tromper. N'est-ce pas ? Bordel, dans quoi il venait de se retrouver encore ?
"Ah…"Réussit-il simplement à dire. Bon allez qu'il réponde, au lieu de rester limite figé comme une souche ! "Vous me demandez énormément, Seigneur Sanariel... Cela dépasse le cadre de mes fonctions. "Dans un sens, cette demande, guère éthique, épargnait des vies. Mais il ne voyait pas prélever du sang à ses patients, sans raison préalable et de manière régulière... et quand bien même trouverait-il des volontaires, cela remettrait en cause sa nomination de mage d'état. Et de faire transporter cela de Kyouji à Ikusa. Pourvoyeur de sang pour vampire… Quel titre ! Il hésitait intérieurement, car comme il y songeait, cela préservera des vies de faire cela. Mais les retombées pourraient être néfastes. S'il acceptait de faire cela, quelles en seraient les conséquences si cela se savait ? D'autres vies pourraient en pâtir, en souffrir, voir dépérir. Et s'il venait à se faire châtier pour cela, qui sait combien de vies pourront ne pas être sauvé par ses soins à l'avenir ? Beaucoup de questions, peu de réponses et peu de certitude. Il devait y avoir une autre solution.
"J'ai eu certains... antécédents par le passé, c'est vrai. Mais je ne suis plus dans ce genre d'environnement. " Puis il se leva. "Je ne peux donc point répondre à votre requête, Seigneur Sanariel, veuillez m'en pardonner. Et si vous concédez à me retirer... "Son coeur s'était remis à battre un peu plus rapidement, soupçonnait que le vampire évoqué dans la conversation était en fait le Coeur en personne.
Sentinelle Nocturne
Corvus Sanariel
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Info personnage
Race: Vampire
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique Mauvais
Rang: B
Une audience au manoir
Feat Alaric Nordan
La réplique d'Alaric ne correspondait une fois de plus pas aux attentes du vampire. À cette déclaration, le visage de Corvus subit une transformation radicale, exhibant des signes évidents de colère. Le Cœur du Reike n'était pas habitué à être contredit, par conséquent, la réponse d'Alaric était indubitablement courageuse. Soit il était totalement inconscient et enclin à prendre des risques, soit il était dépourvu de toute connaissance du caractère de Corvus. Peu de personnes avaient osé lui refuser quelque chose, et elles se comptaient sur les doigts d'une seule main. Elles n'étaient d'ailleurs plus là pour en témoigner, probablement torturées puis exécutées par le vampire sadique en personne, lui servant de repas digne de ce nom.
Allait-il en résulter la même situation pour le mage d'État ? Celui-ci était venu pour une audience simple, un entretien direct avec le Cœur. Pourtant, il n'en fut rien, car Corvus n'avait prévu aucune audience. Manipulateur et doté de fortes convictions, il obtenait ce qu'il désirait, que ce soit par l'usage de la force ou par une simple négociation. Pour l'instant, il n'avait aucune intention de nuire au mage d'État. Ayant été mis dans la confidence, ce dernier n'avait d'autre choix que de coopérer. De plus, il serait déraisonnable de la part de Corvus de s'en prendre à une personne de haut rang. Non, il fallait adopter une approche bien plus astucieuse.
Fort heureusement, Corvus n'avait pas révélé explicitement sa condition de vampire. Bien que ce ne fût pas un secret absolu, le Cœur préférait éviter de divulguer cette information trop aisément. Il percevait distinctement les battements du cœur d'Alaric s'accélérer. Avait-il compris que le vampire dont Corvus parlait n'était autre que lui-même ? Sanariel entrevoyait une légère suspicion, mais demeurait incertain quant aux pensées réelles du mage. Un soupir léger échappa à Corvus, exprimant son agacement face à la situation.
« Je serais un hôte déplorable si je vous laissais partir sans même vous offrir une rafraîchissante hospitalité », déclara-t-il, esquissant un léger sourire. « Veuillez donc reprendre place, je vous en prie. Les boissons ne devraient pas tarder à être servies », ajouta-t-il, désignant l'endroit où il devait s'asseoir d'un geste de la main.
Effectivement, un page arriva promptement avec les boissons sollicitées précédemment par son maître. « De surcroît, je crains m'être mal exprimé au sujet de ma requête. Permettez-moi de vous éclairer davantage. Je demeure convaincu que vous serez en mesure de me rendre ce modeste service. Et, comme il est coutume de le dire, tout service mérite récompense », annonça-t-il, regagnant son siège sur son trône.
Des légers tapotements résonnèrent à la porte de l'immense bureau. « Entrez », s'écria Corvus d'un ton sec. « Maître, voici les boissons que vous avez demandées. Puis-je ? » demanda le page, n'osant pas soutenir le regard de son maître. « Reiner ! Posez-les sur le bureau et retirez-vous, je vous prie », ordonna le vampire. Reiner obéit sans proférer un mot, saluant Alaric au passage. Il se retira ensuite avec une démarche discrète.
CENDRES
Allait-il en résulter la même situation pour le mage d'État ? Celui-ci était venu pour une audience simple, un entretien direct avec le Cœur. Pourtant, il n'en fut rien, car Corvus n'avait prévu aucune audience. Manipulateur et doté de fortes convictions, il obtenait ce qu'il désirait, que ce soit par l'usage de la force ou par une simple négociation. Pour l'instant, il n'avait aucune intention de nuire au mage d'État. Ayant été mis dans la confidence, ce dernier n'avait d'autre choix que de coopérer. De plus, il serait déraisonnable de la part de Corvus de s'en prendre à une personne de haut rang. Non, il fallait adopter une approche bien plus astucieuse.
Fort heureusement, Corvus n'avait pas révélé explicitement sa condition de vampire. Bien que ce ne fût pas un secret absolu, le Cœur préférait éviter de divulguer cette information trop aisément. Il percevait distinctement les battements du cœur d'Alaric s'accélérer. Avait-il compris que le vampire dont Corvus parlait n'était autre que lui-même ? Sanariel entrevoyait une légère suspicion, mais demeurait incertain quant aux pensées réelles du mage. Un soupir léger échappa à Corvus, exprimant son agacement face à la situation.
« Je serais un hôte déplorable si je vous laissais partir sans même vous offrir une rafraîchissante hospitalité », déclara-t-il, esquissant un léger sourire. « Veuillez donc reprendre place, je vous en prie. Les boissons ne devraient pas tarder à être servies », ajouta-t-il, désignant l'endroit où il devait s'asseoir d'un geste de la main.
Effectivement, un page arriva promptement avec les boissons sollicitées précédemment par son maître. « De surcroît, je crains m'être mal exprimé au sujet de ma requête. Permettez-moi de vous éclairer davantage. Je demeure convaincu que vous serez en mesure de me rendre ce modeste service. Et, comme il est coutume de le dire, tout service mérite récompense », annonça-t-il, regagnant son siège sur son trône.
Des légers tapotements résonnèrent à la porte de l'immense bureau. « Entrez », s'écria Corvus d'un ton sec. « Maître, voici les boissons que vous avez demandées. Puis-je ? » demanda le page, n'osant pas soutenir le regard de son maître. « Reiner ! Posez-les sur le bureau et retirez-vous, je vous prie », ordonna le vampire. Reiner obéit sans proférer un mot, saluant Alaric au passage. Il se retira ensuite avec une démarche discrète.
CENDRES
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Alaric Nordan
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Le visage du noble vira dans une toute expression : celle d'une colère sourde. Alaric comprit immédiatement qu'il avait affaire à un homme qui n'appréciait guère les refus. Faceà ce revirement, l'humain avait sourcillé, se montrant sérieux quand à sa position. L'hypothèse d'avoir affaire à un possible vampire s'était vite évaporé devant le changement d'humeur évident de son hôte. Il était le Coeur, il occupait des fonctions supérieures à celle d'un Mage d'Etat, mais c'était auprès de l'Esprit qu'Alaric avait des comptes à rendre. Alors, certes, Sanariel avait peut être appris qu'il s'était accoquiné avec la Pègre par le passé, qu'il y était encore un peu. Mais il veillait à ce que cela ne porte pas de préjudice à l'Esprit, à la Main Entière, à toute le Reike. Lui demander cela, c'était limiter les risques, à lui, le Coeur, d'être mis en porte à faux. En cas de problèmes, il saura nier toute implication de sa part, dans cette demande d'apport de sang. Il saura sans aucun doute créer des preuves pour que tout accuse Alaric. Le mage ne pouvait accepter pareille demande. Pas de cette manière en tout cas.
Soutenant le regard de Sanariel, Alaric guettait non sans un début d'impatience le bon instant pour prendre congé. Sauf son hôte le prit de cours. Après avoir lâché un soupir, le personnage ne désirait pas qu'il reparte ainsi, pas avoir pris le temps de se voir offrir une boisson, comme cela était de rigueur dnas toute conversation courtoise et civilisée.
*Politesse nobliaute à la con....*maugréa-t-il pensivement.
La bienséance avait bon dos dans certaines circonstances et pouvait servir à l'avantage du parti qui voulait garder la main. Alaric ne put guère s'en esquiver. Alaric, silencieusement, reprit place en s'asseyant. Si cela pouvait éviter de vexer l'émiment politicien...et de lui épargner qu'il revienne sur le... sujet. Et merde ! IL n'en démordait pas ! Alaric se retint de soupirer et réfléchit à comment nunancer son refus. Pour sûr que l'autre allait lui refaire le coup du masque coléreux, mais en une version plus effrayante encore, il en était sûr. Déjà qu'avec son teint blanchâtre, de le voir virer à la colère... sans que cela lui monte aux joues... Hum !
Alaric ouvrit la bouche pour exposer une nouvelle fois son refus de répondre à sa demande, quand on toqua à la porte. Un page, un vrai cette fois, tenait un plateau de quelques boissons prêtes à être savourées. Aussi rapidement qu'il était venu, le jeune homme qui s'appelait Reiner, partit vivement. Alaric lui accorda un hochement de tête pour répondre à son salut, et dès qu'il se retrouva de nouveau sel avec son interlocuteur, il prit une longue inspiration, comme pour se donner du courage pour l'épreuve qui se dressait devant lui.
"Seigneur Sanariel, votre demande que vous dites modeste n'est pas... modeste. Ce que vous demandez est bien plus conséquent que vous ne pouvez l'imaginer. Vous cherchez la discrétion, je peux comprendre, mais vous procurez du sang, pour.... "
Pour qui ? Cette servante ? Il avait de plus en plus de mal à y croire. Pour lui, alors... Il émettait de plus en plus de soupçons, mais voilà, cela ne restait que cela, il n'avait aucune preuve. En soi, le Coeur pouvait être un vampire, tant qu'il respectait les lois de l'Empire et épargnait des vies en se procurant du sang de manière… Est-ce qu'on peut réellement dire de manière honnête ? Une fois encore, il se confronta de nouveau à son dilemme de toute à l'heure. Accepter, ce serait potentiellement préserver des vies humaines, mais à manquer de se retrouver dans la merde un jour prochain. Refuser, et il se mettrait à dos un puissant, mais avec des risques pour sa vie si c'était bel et bien un vampire. Bordel ! Il détestait se trouver coincer entre deux choix aussi radicalement opposés et avec chacun son flot d'emmerdes !
"Avez-vous demandé une audience privée avec notre Impératrice ? Elle est conciliante, elle peut comprendre la profondeur de certains soucis épineux... "
C'était vrai ça, avait-il au moins fait les démarches ? Ou alors, il préférait demeurer discret avec son "histoire" et ne pas enquiquiner l'Empire avec un fait qui n'était que dans son giron personnel ? Il rebondit alors :
"Qu'aurai-je à y gagner si j'accepte ? Je ne parle pas d'aspect financier. Je ne souhaite pas que cela porte préjudice à mes devoirs, à ma profession et aux exigences de l'Esprit. Et surtout, quelles garanties aurais-je si tout dérape ? "
Il prit un des verres présents sur le plateau déposé sur le bureau, en geste de bonne volonté quand à écouter ce que Sanariel aurait à lui dire.
Soutenant le regard de Sanariel, Alaric guettait non sans un début d'impatience le bon instant pour prendre congé. Sauf son hôte le prit de cours. Après avoir lâché un soupir, le personnage ne désirait pas qu'il reparte ainsi, pas avoir pris le temps de se voir offrir une boisson, comme cela était de rigueur dnas toute conversation courtoise et civilisée.
*Politesse nobliaute à la con....*maugréa-t-il pensivement.
La bienséance avait bon dos dans certaines circonstances et pouvait servir à l'avantage du parti qui voulait garder la main. Alaric ne put guère s'en esquiver. Alaric, silencieusement, reprit place en s'asseyant. Si cela pouvait éviter de vexer l'émiment politicien...et de lui épargner qu'il revienne sur le... sujet. Et merde ! IL n'en démordait pas ! Alaric se retint de soupirer et réfléchit à comment nunancer son refus. Pour sûr que l'autre allait lui refaire le coup du masque coléreux, mais en une version plus effrayante encore, il en était sûr. Déjà qu'avec son teint blanchâtre, de le voir virer à la colère... sans que cela lui monte aux joues... Hum !
Alaric ouvrit la bouche pour exposer une nouvelle fois son refus de répondre à sa demande, quand on toqua à la porte. Un page, un vrai cette fois, tenait un plateau de quelques boissons prêtes à être savourées. Aussi rapidement qu'il était venu, le jeune homme qui s'appelait Reiner, partit vivement. Alaric lui accorda un hochement de tête pour répondre à son salut, et dès qu'il se retrouva de nouveau sel avec son interlocuteur, il prit une longue inspiration, comme pour se donner du courage pour l'épreuve qui se dressait devant lui.
"Seigneur Sanariel, votre demande que vous dites modeste n'est pas... modeste. Ce que vous demandez est bien plus conséquent que vous ne pouvez l'imaginer. Vous cherchez la discrétion, je peux comprendre, mais vous procurez du sang, pour.... "
Pour qui ? Cette servante ? Il avait de plus en plus de mal à y croire. Pour lui, alors... Il émettait de plus en plus de soupçons, mais voilà, cela ne restait que cela, il n'avait aucune preuve. En soi, le Coeur pouvait être un vampire, tant qu'il respectait les lois de l'Empire et épargnait des vies en se procurant du sang de manière… Est-ce qu'on peut réellement dire de manière honnête ? Une fois encore, il se confronta de nouveau à son dilemme de toute à l'heure. Accepter, ce serait potentiellement préserver des vies humaines, mais à manquer de se retrouver dans la merde un jour prochain. Refuser, et il se mettrait à dos un puissant, mais avec des risques pour sa vie si c'était bel et bien un vampire. Bordel ! Il détestait se trouver coincer entre deux choix aussi radicalement opposés et avec chacun son flot d'emmerdes !
"Avez-vous demandé une audience privée avec notre Impératrice ? Elle est conciliante, elle peut comprendre la profondeur de certains soucis épineux... "
C'était vrai ça, avait-il au moins fait les démarches ? Ou alors, il préférait demeurer discret avec son "histoire" et ne pas enquiquiner l'Empire avec un fait qui n'était que dans son giron personnel ? Il rebondit alors :
"Qu'aurai-je à y gagner si j'accepte ? Je ne parle pas d'aspect financier. Je ne souhaite pas que cela porte préjudice à mes devoirs, à ma profession et aux exigences de l'Esprit. Et surtout, quelles garanties aurais-je si tout dérape ? "
Il prit un des verres présents sur le plateau déposé sur le bureau, en geste de bonne volonté quand à écouter ce que Sanariel aurait à lui dire.
Sentinelle Nocturne
Corvus Sanariel
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Info personnage
Race: Vampire
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique Mauvais
Rang: B
Une audience au manoir
Feat Alaric Nordan
Alaric n’était décidément pas enclin à coopérer avec le vampire, décidément, il lui donnait du fil à retordre. Malgré cela, Corvus n’en démordait pas pour autant, il comptait bien s’accaparer les services du mage d’État, sans se soucier des moyens employés pour y parvenir, cela lui était bien égal. Cependant, le Cœur devait faire preuve d’une discrétion infaillible, avec son accession au titre de ministre des Finances, l’empire allait sûrement faire preuve de vigilance à son égard.
En effet, l’économie de tout un royaume était en jeu, des informations importantes ne pouvaient fuiter. Si le Cœur venait à être capturé, les conséquences pourraient être d’une ampleur catastrophique. Prendre le moindre risque était hors de question, et se rendre dans les bas-fonds de la ville lui-même était bien trop dangereux. Non, l’objectif était de se procurer du sang d’une manière qui ne transgressât pas les lois, tout en adoptant une approche prudente à l'égard de la cour impériale.
Toutefois, il ne pouvait pas s’en servir comme excuse. La personne pour qui il avait, soi-disant besoin de sang était une simple servante, or elle n’a rien à voir avec la main. Corvus devait trouver un énième mensonge pour convaincre Alaric de l’aider.
Alaric poursuivit la discussion, interrogeant Corvus sur la possibilité d’obtenir une audience privée avec l’impératrice. Cependant, cette alternative était bien trop risquée. En réalité, le statu de Corvus en tant que vampire n’était pas un secret au sein de la main de l’empereur. Simplement, il n’avait jamais donné de précision quant à la provenance du sang dont il se délecte avec plaisir. Le meurtre étant un crime punissable au Reike, le vampire préférait faire abstraction des détails de ses activités et autres parties sombres de sa vie.
Les questions d’Alaric ne tarderaient pas à recevoir une réponse claire et concise, mais le Cœur attendait que le mage d’état ne se servît sur le plateau d’argent où différentes boissons y étaient méticuleusement disposées. Corvus choisi un simple verre de vin, c’était l’une de ses boissons favorites. Il en aimait surtout sa couleur, lui rappelant brièvement le sang de son père adoptif, qui possédait un liquide très assombri.
Corvus joignit ses deux mains, et répondit aux questions du mage d’état avec intention et prudence, la moindre erreur lui serait fatale. « La discrétion, bien que primordiale, n'est pas l'élément central de ma requête. Je désire simplement qu'une personne extérieure à mes cercles habituels prenne en charge cette tâche. » affirma-t-il, fermant les yeux et baissant la tête, faisant mine de réfléchir.
« Par ailleurs, l'impératrice Ayshara a assurément des préoccupations bien plus importantes à traiter que mes enjeux de personnel ; cela relève de ma seule responsabilité. » divulgua-t-il à son interlocuteur. Il est vrai que faire intervenir l’impératrice n’était clairement pas une idée brillante. Le trafic d’organe restant illégal.
« Si vous acceptez, soyez certain d’avoir un allié de taille dans votre entourage. Mon cher bras droit, Lysandre Garon sera en mesure de vous rendre quelques services. » dit-il, laissant une légère pause, puis reprit. « Soyez assuré que vous ne prenez aucun risque en acceptant. Je ne vous demande pas de prélever du sang au hasard ou de nuire à qui que ce soit. Je vous requiers simplement d'obtenir du sang humain, peu importe la méthode employée. Je présume que, en tant qu'ancien agent des forces médicales Reikoises, vous êtes à même de vous en procurer sans nuire à quiconque. » continua-t-il, d’une voix calme.
« Si d'aventure les circonstances venaient à déraper, je prendrai des dispositions de mon côté. L'argent a le pouvoir d'accomplir bien des miracles. Faites-moi confiance, vous ne vous exposez à aucun danger. » conclu-t-il. Corvus était certes, un excellent manipulateur, mais c’était aussi un homme de parole. Il ne la donnerait pas sans raison.
CENDRES
En effet, l’économie de tout un royaume était en jeu, des informations importantes ne pouvaient fuiter. Si le Cœur venait à être capturé, les conséquences pourraient être d’une ampleur catastrophique. Prendre le moindre risque était hors de question, et se rendre dans les bas-fonds de la ville lui-même était bien trop dangereux. Non, l’objectif était de se procurer du sang d’une manière qui ne transgressât pas les lois, tout en adoptant une approche prudente à l'égard de la cour impériale.
Toutefois, il ne pouvait pas s’en servir comme excuse. La personne pour qui il avait, soi-disant besoin de sang était une simple servante, or elle n’a rien à voir avec la main. Corvus devait trouver un énième mensonge pour convaincre Alaric de l’aider.
Alaric poursuivit la discussion, interrogeant Corvus sur la possibilité d’obtenir une audience privée avec l’impératrice. Cependant, cette alternative était bien trop risquée. En réalité, le statu de Corvus en tant que vampire n’était pas un secret au sein de la main de l’empereur. Simplement, il n’avait jamais donné de précision quant à la provenance du sang dont il se délecte avec plaisir. Le meurtre étant un crime punissable au Reike, le vampire préférait faire abstraction des détails de ses activités et autres parties sombres de sa vie.
Les questions d’Alaric ne tarderaient pas à recevoir une réponse claire et concise, mais le Cœur attendait que le mage d’état ne se servît sur le plateau d’argent où différentes boissons y étaient méticuleusement disposées. Corvus choisi un simple verre de vin, c’était l’une de ses boissons favorites. Il en aimait surtout sa couleur, lui rappelant brièvement le sang de son père adoptif, qui possédait un liquide très assombri.
Corvus joignit ses deux mains, et répondit aux questions du mage d’état avec intention et prudence, la moindre erreur lui serait fatale. « La discrétion, bien que primordiale, n'est pas l'élément central de ma requête. Je désire simplement qu'une personne extérieure à mes cercles habituels prenne en charge cette tâche. » affirma-t-il, fermant les yeux et baissant la tête, faisant mine de réfléchir.
« Par ailleurs, l'impératrice Ayshara a assurément des préoccupations bien plus importantes à traiter que mes enjeux de personnel ; cela relève de ma seule responsabilité. » divulgua-t-il à son interlocuteur. Il est vrai que faire intervenir l’impératrice n’était clairement pas une idée brillante. Le trafic d’organe restant illégal.
« Si vous acceptez, soyez certain d’avoir un allié de taille dans votre entourage. Mon cher bras droit, Lysandre Garon sera en mesure de vous rendre quelques services. » dit-il, laissant une légère pause, puis reprit. « Soyez assuré que vous ne prenez aucun risque en acceptant. Je ne vous demande pas de prélever du sang au hasard ou de nuire à qui que ce soit. Je vous requiers simplement d'obtenir du sang humain, peu importe la méthode employée. Je présume que, en tant qu'ancien agent des forces médicales Reikoises, vous êtes à même de vous en procurer sans nuire à quiconque. » continua-t-il, d’une voix calme.
« Si d'aventure les circonstances venaient à déraper, je prendrai des dispositions de mon côté. L'argent a le pouvoir d'accomplir bien des miracles. Faites-moi confiance, vous ne vous exposez à aucun danger. » conclu-t-il. Corvus était certes, un excellent manipulateur, mais c’était aussi un homme de parole. Il ne la donnerait pas sans raison.
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Alaric Nordan
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Tout en faisant faire de petits mouvements rotatifs à son verre, pour aérer un peu le breuvage qui s'y trouvait et qui se mouvait de manière régulière et circulaire, l'humain écouta les réponses à ses quelques interrogations. Le coeur avait le mérite d'avoir tout en tête. Il n'y avait aucune hésitation dans ses réponses, aucune pause qui afficherait un instant de doute sur ce qu'il attendait du mage. Alaric l'écoutait avec la plus grande attention, étudiant mentalement les réponses dans son esprit. La discrétion était un point qui importait énormément pour Sanariel, au point que de demander une audience avec l'Impératrice n'était visiblement pas envisageable. Soit, dans les faits, il n'avait pas tort. L'Impératrice n'aurait que faire d'un souci de servante vampire. Mais il y avait toujours une question sans réponse véritable. Pourquoi lui ? Pourquoi spécifiquement lui ? Des personnes qui avaient comme lui mis un pied dans la Pègre, ça ne manquait pas dans les éléments subalternes des membres de la Main. Cela le taraudait. Après, il était dévoué pour l'Empire. C'était peut-être le point qui ancrait tout le reste. Bon sang, il se faisait trop de nœuds au cerveau. Après, il y avait l'histoire des garanties... devait-il exiger d'avoir sa parole énoncée écrite sur parchemin, pour avoir un poids réel en cas de soucis ? Il pourrait, ce serait même prudent. Mais le Coeur n'était pas n'importe qui en même temps. Serait-il assez fourbe pour remettre en cause en cas de gros pépin ? Alaric en doutait. S'il tombait, il le suivrait, ça c'était certain. Le politicien avait donc tout intérêt à ne pas commettre d'impair et à tenir ses propos. Après, Alaric devra faire sa part et veiller à ne pas s'attirer d'ennui avec ça... demande.
L'humain regarda le mouvement liquide de son breuvage, jouant encore à le faire tournoyer dans son verre. Une légère odeur fruitée s'en élevait, aiguisant sa gourmandise. Il releva ses yeux pour les plonger dans ceux de son interlocuteur. Il réfléchissait encore à tout ce qu'il avait entendu.
"Je sais où je pourrai me procurer ce qu'il vous faut, sans que cela apporte souffrance et déboires aux personnes à qui je ferai les prélèvements, et que cela porte à la dignité de leurs proches, mais…"
Tout cela pour une simple servante... Et à voir les réactions du Coeur à son premier refus, il était homme à imposer sa volonté. Pourquoi se casser la tête à trouver du sang humain pour une personne qu'on jugerait de basse extraction ? Il aurait exigé à cette femme de boire du sang de bovin ou de poulet et la question aurait été réglée, fin de l'histoire. Non, là, pour elle, il devait passer par une personne extérieure à ses connaissances... Les doutes qui le taraudaient trouvaient maintenant leur point final. Il l'observa, gardant le silence. Il y avait trop d'éléments sous ses yeux, désormais, pour nier l'évidence. Bon sang de bordel ! Cela expliquerait pourquoi il ne lâchait pas le morceau ! Et derrière, encore une fois, s'il refusait, des vies seraient affectées. La responsabilité de cette unique décision pesait un peu trop lourd sur ses épaules... Bordel ! Voilà avec quoi il jouait avec lui. Pourquoi ne l'avait-il pas saisi plus tôt ? Il soupira.
"En fait, vous n'aviez guère de candidats sous la main pour apporter apport à vos désirs, n'est-ce pas ? Membre des forces médicales reikoises, qui ne peut oublier les devices et les devoirs de cette unité, qui a donc à coeur la vie d'autrui, qui a un petit passé un peu chaotique... Je ne serais pas surpris qu'il n'y ait pas d'autres personnes qui entrent dans ces critères dans cette liste..."
Le Coeur avait joué malin... Bravo, il était très fort. À lui de jouer maintenant.
"Vous auriez dû opter pour une personne de rang de plus grande importance qu'une simple domestique, pour votre histoire de vampire… Genre... vous, Seigneur Sanariel ? Après, je pense que je pourrai régler votre problème d'apport, si on cesse les mystères et les mensonges…
Il cessa de faire tournoyer son verre. Il le porta à ses lèvres. Et il se figea dès qu'il eut avalé la première gorgée et que les saveurs envahirent les papilles de sa langue. Une forte amertume, avec une pointe râpeuse… Le goût fruité n'avait pas réussi à contrecarrer ce goût-là. Bon sang, il y avait de la solanacée... mais laquelle ? Mandragore ? Belladone ? Quelle partie de la plante ? Allez, calme-toi Alaric, pensa-t-il. Il n'avait bu qu'une petite gorgée... mais il n'avait aucune idée de la dose qu'on avait mis là-dedans... Son malaise sera visible, en tout cas, à son teint légèrement blêmi de sa découverte.
Il déposa le verre, le remettant à sa place d'origine sur le plateau d'argent.
"Il semblerait que votre personnel ait cherché à faire un peu de zèle, non ? Votre boisson est un poil trop... épicé pour la santé…
Bordel, maintenant, ce n'était qu'une question de minutes avant de supprimer les effets. Là seulement et uniquement là, il pourra déterminer le stade d'intoxication et peut-être quel type de plante. Il déglutit.
''Vous n'aviez pas besoin de passer par ça... Sauf si je suis en réalité destiné à terminer comme en-cas... après ce petit jeu.... "
L'humain regarda le mouvement liquide de son breuvage, jouant encore à le faire tournoyer dans son verre. Une légère odeur fruitée s'en élevait, aiguisant sa gourmandise. Il releva ses yeux pour les plonger dans ceux de son interlocuteur. Il réfléchissait encore à tout ce qu'il avait entendu.
"Je sais où je pourrai me procurer ce qu'il vous faut, sans que cela apporte souffrance et déboires aux personnes à qui je ferai les prélèvements, et que cela porte à la dignité de leurs proches, mais…"
Tout cela pour une simple servante... Et à voir les réactions du Coeur à son premier refus, il était homme à imposer sa volonté. Pourquoi se casser la tête à trouver du sang humain pour une personne qu'on jugerait de basse extraction ? Il aurait exigé à cette femme de boire du sang de bovin ou de poulet et la question aurait été réglée, fin de l'histoire. Non, là, pour elle, il devait passer par une personne extérieure à ses connaissances... Les doutes qui le taraudaient trouvaient maintenant leur point final. Il l'observa, gardant le silence. Il y avait trop d'éléments sous ses yeux, désormais, pour nier l'évidence. Bon sang de bordel ! Cela expliquerait pourquoi il ne lâchait pas le morceau ! Et derrière, encore une fois, s'il refusait, des vies seraient affectées. La responsabilité de cette unique décision pesait un peu trop lourd sur ses épaules... Bordel ! Voilà avec quoi il jouait avec lui. Pourquoi ne l'avait-il pas saisi plus tôt ? Il soupira.
"En fait, vous n'aviez guère de candidats sous la main pour apporter apport à vos désirs, n'est-ce pas ? Membre des forces médicales reikoises, qui ne peut oublier les devices et les devoirs de cette unité, qui a donc à coeur la vie d'autrui, qui a un petit passé un peu chaotique... Je ne serais pas surpris qu'il n'y ait pas d'autres personnes qui entrent dans ces critères dans cette liste..."
Le Coeur avait joué malin... Bravo, il était très fort. À lui de jouer maintenant.
"Vous auriez dû opter pour une personne de rang de plus grande importance qu'une simple domestique, pour votre histoire de vampire… Genre... vous, Seigneur Sanariel ? Après, je pense que je pourrai régler votre problème d'apport, si on cesse les mystères et les mensonges…
Il cessa de faire tournoyer son verre. Il le porta à ses lèvres. Et il se figea dès qu'il eut avalé la première gorgée et que les saveurs envahirent les papilles de sa langue. Une forte amertume, avec une pointe râpeuse… Le goût fruité n'avait pas réussi à contrecarrer ce goût-là. Bon sang, il y avait de la solanacée... mais laquelle ? Mandragore ? Belladone ? Quelle partie de la plante ? Allez, calme-toi Alaric, pensa-t-il. Il n'avait bu qu'une petite gorgée... mais il n'avait aucune idée de la dose qu'on avait mis là-dedans... Son malaise sera visible, en tout cas, à son teint légèrement blêmi de sa découverte.
Il déposa le verre, le remettant à sa place d'origine sur le plateau d'argent.
"Il semblerait que votre personnel ait cherché à faire un peu de zèle, non ? Votre boisson est un poil trop... épicé pour la santé…
Bordel, maintenant, ce n'était qu'une question de minutes avant de supprimer les effets. Là seulement et uniquement là, il pourra déterminer le stade d'intoxication et peut-être quel type de plante. Il déglutit.
''Vous n'aviez pas besoin de passer par ça... Sauf si je suis en réalité destiné à terminer comme en-cas... après ce petit jeu.... "
Sentinelle Nocturne
Corvus Sanariel
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Une audience au manoir
Feat Alaric Nordan
Corvus prêtait une oreille attentive aux paroles du mage d'État qui se tenait en face de lui. Le vampire observait la manière dont Alaric faisait tournoyer son verre, cela montrait l’hésitation dont l’humain faisait preuve. Corvus n’était pas enclin à saisir un des verres que Reiner avait apportés, il savait que son dernier recrutement était très… incompétent dans le domaine culinaire. Voilà ce qu’il arrivât lorsque le vampire ne faisait pas les entretiens en personne. Le nouveau cuisinier était le neveu de Reiner, il n’avait visiblement aucune compétence en cuisine, contrairement à son oncle.
Les réponses qu’Alaric apportait semblaient convenir à Corvus, qui ne put s’empêcher de laisser un léger sourire s’échapper. Le mage d’était avait visiblement saisi l’importance de la situation pour Corvus, ainsi que son intention d’éviter toute perte de vie inutile. Cependant, l’humain avait fini sa phrase par un « mais », sans y mettre de réelle finalité. Il attendait donc qu’Alaric terminât ses propos avant de lui répondre, mais lorsqu’il vit le léger soupir que le mage laissait s’échapper, il sut que les choses allaient se corser pour lui. Qu’allait-il demander ? Corvus attendait impatiemment la fin de son annonce, il savait évidemment quoi répondre à l’avance.
Le mage d’État semblait avoir découvert la véritable nature du Cœur du Reike, mais cela, Corvus n’avait pas réellement pour but de le cacher. Ceci dit, il était surpris de voir la vivacité d’esprit dont Alaric faisait part, et ça, c’était exactement ce que le ministre recherchait. Il voulait s’assurer que son invité était suffisamment malin pour pouvoir sortir de situation périlleuse. Corvus ne cachait pas son air satisfait lorsqu’il entendit la réponse de l’humain, allant même jusqu’à esquisser un sourire montrant la satisfaction procurée par les propos d’Alaric. Une personne manquant d’ardeur aurait eu simplement accepté la requête du vampire sans se poser aucune question, et cela, c’était impensable pour le Cœur.
Corvus regarda Alaric prendre une gorgée dans le verre que Reiner lui avait apporté, il attendait un avis sur l’immondice qu’il buvait. Si un avis négatif venant de l’extérieur était directement donné au nouveau cuisinier, peut-être se remettrait-il en question quant à son incompétence en tant que cuistot. La réaction du mage était pour le moins douteuse, destiné à terminer comme petit en-cas ? Qu’y avait-il dans le verre ? Corvus n’allait pas tarder à le savoir.
« Reiner ! Venez ici incapable ! » tonna-t-il d'une voix calme, préservant son sang-froid malgré la réaction et les paroles d'Alaric.
« Que puis-je faire pour vous monsieur ? » demanda le servant, arrivant à toutes vitesses. Il était resté dans les parages, il n’avait pas eu le temps de partir trop loin du bureau.
« Quel est le contenu du verre que monsieur Nordan vient de boire ?» questionna-t-il, montrant une légère animosité envers le page.
« Je l'ignore totalement, seigneur Sanariel. Ce breuvage a été concocté par mon neveu. » rétorqua-t-il d’une voix tremblotante.
« Êtes-vous dénuez de toute forme d'intelligence pour laisser votre neveu préparer les boissons d'une personne tel qu'un mage d'État ? Allez lui demander, et préparer l’antidote. Quand ça sera fait, faite le disparaître d’ici. » annonça-t-il, haussant le ton. « Sinon, je vous assure que je prendrai en charge son destin moi-même, et je ne serai pas aussi clément que je le suis actuellement. » dit-il, se levant. « Me suis-je bien fait comprendre ? » demanda-t-il, ses yeux commençant à devenir noir et rouge, montrant ses intentions malsaines envers le neveu du page.
« Bien monsieur Sanariel, je reviens avec l’antidote dans deux minutes. Monsieur Nordan, tenez bon je vous prie, ceci est un accident. » annonça-t-il, s’inclinant devant le vampire et le mage.
« Je vous présente mes plus plates excuses pour cet incident, Alaric. J'espère que vous ne m'en tiendrez pas rigueur par la suite. Et soyez rassuré, je ne vous veux aucun mal réellement. » dit-il, se déplaçant au côté du mage d’état, les yeux sombres et écarlates.
Reiner était revenu quelques minutes plus tard, apportant ainsi l’antidote au poison qu’Alaric venait d’ingérer.
CENDRES
Les réponses qu’Alaric apportait semblaient convenir à Corvus, qui ne put s’empêcher de laisser un léger sourire s’échapper. Le mage d’était avait visiblement saisi l’importance de la situation pour Corvus, ainsi que son intention d’éviter toute perte de vie inutile. Cependant, l’humain avait fini sa phrase par un « mais », sans y mettre de réelle finalité. Il attendait donc qu’Alaric terminât ses propos avant de lui répondre, mais lorsqu’il vit le léger soupir que le mage laissait s’échapper, il sut que les choses allaient se corser pour lui. Qu’allait-il demander ? Corvus attendait impatiemment la fin de son annonce, il savait évidemment quoi répondre à l’avance.
Le mage d’État semblait avoir découvert la véritable nature du Cœur du Reike, mais cela, Corvus n’avait pas réellement pour but de le cacher. Ceci dit, il était surpris de voir la vivacité d’esprit dont Alaric faisait part, et ça, c’était exactement ce que le ministre recherchait. Il voulait s’assurer que son invité était suffisamment malin pour pouvoir sortir de situation périlleuse. Corvus ne cachait pas son air satisfait lorsqu’il entendit la réponse de l’humain, allant même jusqu’à esquisser un sourire montrant la satisfaction procurée par les propos d’Alaric. Une personne manquant d’ardeur aurait eu simplement accepté la requête du vampire sans se poser aucune question, et cela, c’était impensable pour le Cœur.
Corvus regarda Alaric prendre une gorgée dans le verre que Reiner lui avait apporté, il attendait un avis sur l’immondice qu’il buvait. Si un avis négatif venant de l’extérieur était directement donné au nouveau cuisinier, peut-être se remettrait-il en question quant à son incompétence en tant que cuistot. La réaction du mage était pour le moins douteuse, destiné à terminer comme petit en-cas ? Qu’y avait-il dans le verre ? Corvus n’allait pas tarder à le savoir.
« Reiner ! Venez ici incapable ! » tonna-t-il d'une voix calme, préservant son sang-froid malgré la réaction et les paroles d'Alaric.
« Que puis-je faire pour vous monsieur ? » demanda le servant, arrivant à toutes vitesses. Il était resté dans les parages, il n’avait pas eu le temps de partir trop loin du bureau.
« Quel est le contenu du verre que monsieur Nordan vient de boire ?» questionna-t-il, montrant une légère animosité envers le page.
« Je l'ignore totalement, seigneur Sanariel. Ce breuvage a été concocté par mon neveu. » rétorqua-t-il d’une voix tremblotante.
« Êtes-vous dénuez de toute forme d'intelligence pour laisser votre neveu préparer les boissons d'une personne tel qu'un mage d'État ? Allez lui demander, et préparer l’antidote. Quand ça sera fait, faite le disparaître d’ici. » annonça-t-il, haussant le ton. « Sinon, je vous assure que je prendrai en charge son destin moi-même, et je ne serai pas aussi clément que je le suis actuellement. » dit-il, se levant. « Me suis-je bien fait comprendre ? » demanda-t-il, ses yeux commençant à devenir noir et rouge, montrant ses intentions malsaines envers le neveu du page.
« Bien monsieur Sanariel, je reviens avec l’antidote dans deux minutes. Monsieur Nordan, tenez bon je vous prie, ceci est un accident. » annonça-t-il, s’inclinant devant le vampire et le mage.
« Je vous présente mes plus plates excuses pour cet incident, Alaric. J'espère que vous ne m'en tiendrez pas rigueur par la suite. Et soyez rassuré, je ne vous veux aucun mal réellement. » dit-il, se déplaçant au côté du mage d’état, les yeux sombres et écarlates.
Reiner était revenu quelques minutes plus tard, apportant ainsi l’antidote au poison qu’Alaric venait d’ingérer.
CENDRES
Affilié au Reike
Alaric Nordan
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La réaction de son hôte ne s'était pas faite attendre. Sanariel avait immédiatement le page qui avait apporté le plateau. Apprendre que c'était le neveu de ce dernier qui avait préparé les breuvages aurait pu provoquer un rire chez le mage d'État. Le salaire de Coeur ne permettait-il donc pas de se fournir en de très bon crû pour s'en voir réduit à compter sur des préparations un peu étrange ? Forcément que non, c'était un vampire... Un vampire n'avait pas besoin d'avoir du vin à boire... un vampire qui pouvait très bien s'amuser de sa future proie pour se délecter de son sang, tenant d'une main de maître mortel son personnel pour qu'il ne vienne pas à parler de la disparition d'un mage d'État et… Et Alaric fit cesser les moult dérives mentales qui commençaient à envahir son esprit. Le Cœur n'aurait pas pris de tels risques inconsidérés. Il devait surtout demeurer serein. Commencer à partir dans de sottes conjonctures ne pourrait que le pousser à une forme de tension dont il n'avait pas besoin pour l'instant. De sottes conjonctures... Non mais vraiment, elles n'étaient pas sottes, elles étaient carrément stupides oui !
Il assista à l'énervement du noble à l'encontre de son page, avant de s'excuser. Alaric s'était un peu enfoncé dans le dossier de sa chaise, quand Sanariel s'était rapproché de lui. S'il voulait se montrer plus rassurant, en vue de la situation devenue bancale. Et Reiner qui lui avait demandé de tenir encore un peu. Il s'était retenu de rire... Et il n'y avait pas de quoi rire derrière, n'oubliant pas que c'était son crétin de "neveu" qui avait préparé le contenu des verres...
En sentant son rythme cardiaque prendre un rythme un peu plus fort et rapide, Alaric ne sut déterminer immédiatement si c'était par la sourde crainte d'avoir été sciemment empoisonné, ou parce que c'était le début des effets de la substance diluée dans le vin ? Inspirant lentement, malgré la proximité du vampire, il réussit à se calmer. Bien, au moins, il pouvait éliminer l'effet tadycharde... par contre, il sentit son esprit s'engourdir, s'enfonçant petit à petit dans une forme de torpeur cotonneuse. Réfléchir devenait un peu plus difficile. Au moins, le pouvait-il encore, même si cela exigeait un peu plus d'effort.
En éléments, il avait quoi… Pas grand-chose. Un goût âcre, un effet d'endormissement... Un imbécile qui se croyait capable de préparer des mixtures pour un usage personnel ou pour les autres membres du petit personnel. Le point principal était qu'il n'était pas encore mort, ou dans les vapes.
"Je vous en tiendrai rigueur si je viens à rendre l'âme"dit-il sans vraiment feindre un semblant de sourire, jouant sur un drôle d'humeur. La prochaine, il fermera sa gueule, il passera moins pour un crétin.
Reiner revint avec un prétendu antidote. Guère confiant, Alaric prit le petit verre, prenant le temps de sentir le contenu. Il reconnut quelques herbes médicinales par les très légères effluves qu'il arriva à capter. Il évita de croiser le regard du page, pour la bévue commise, le temps d'avaler le remède, qui à ses sens, était très dilué. Heureusement qu'il s'agissait d'un mauvais vin de mandragore, qu'il n'avait pris qu'une petite gorgée et qu'il était en capacité de se traiter magiquement... Après avoir dégluti plusieurs fois pour effacer le goût qui s'accrochait encore dans le fond de sa gorge, il darda son attention sur le serviteur.
"Vous direz à votre neveu de cesser de jouer avec des préparations liquides, s'il n'en a pas les compétences. Ou alors qu'il évite de les mettre dans des bouteilles qui servent pour les invitées ! Je peux faire un rapport sur lui et son absence de formation médicale, qui pourrait lui coûter très cher…"
Il soupira et tourna sa tête vers Sanariel.
[b]''Hum, désolé. Ce n'est point à moins de houspiller votre personnel. "[/b ]
Il assista à l'énervement du noble à l'encontre de son page, avant de s'excuser. Alaric s'était un peu enfoncé dans le dossier de sa chaise, quand Sanariel s'était rapproché de lui. S'il voulait se montrer plus rassurant, en vue de la situation devenue bancale. Et Reiner qui lui avait demandé de tenir encore un peu. Il s'était retenu de rire... Et il n'y avait pas de quoi rire derrière, n'oubliant pas que c'était son crétin de "neveu" qui avait préparé le contenu des verres...
En sentant son rythme cardiaque prendre un rythme un peu plus fort et rapide, Alaric ne sut déterminer immédiatement si c'était par la sourde crainte d'avoir été sciemment empoisonné, ou parce que c'était le début des effets de la substance diluée dans le vin ? Inspirant lentement, malgré la proximité du vampire, il réussit à se calmer. Bien, au moins, il pouvait éliminer l'effet tadycharde... par contre, il sentit son esprit s'engourdir, s'enfonçant petit à petit dans une forme de torpeur cotonneuse. Réfléchir devenait un peu plus difficile. Au moins, le pouvait-il encore, même si cela exigeait un peu plus d'effort.
En éléments, il avait quoi… Pas grand-chose. Un goût âcre, un effet d'endormissement... Un imbécile qui se croyait capable de préparer des mixtures pour un usage personnel ou pour les autres membres du petit personnel. Le point principal était qu'il n'était pas encore mort, ou dans les vapes.
"Je vous en tiendrai rigueur si je viens à rendre l'âme"dit-il sans vraiment feindre un semblant de sourire, jouant sur un drôle d'humeur. La prochaine, il fermera sa gueule, il passera moins pour un crétin.
Reiner revint avec un prétendu antidote. Guère confiant, Alaric prit le petit verre, prenant le temps de sentir le contenu. Il reconnut quelques herbes médicinales par les très légères effluves qu'il arriva à capter. Il évita de croiser le regard du page, pour la bévue commise, le temps d'avaler le remède, qui à ses sens, était très dilué. Heureusement qu'il s'agissait d'un mauvais vin de mandragore, qu'il n'avait pris qu'une petite gorgée et qu'il était en capacité de se traiter magiquement... Après avoir dégluti plusieurs fois pour effacer le goût qui s'accrochait encore dans le fond de sa gorge, il darda son attention sur le serviteur.
"Vous direz à votre neveu de cesser de jouer avec des préparations liquides, s'il n'en a pas les compétences. Ou alors qu'il évite de les mettre dans des bouteilles qui servent pour les invitées ! Je peux faire un rapport sur lui et son absence de formation médicale, qui pourrait lui coûter très cher…"
Il soupira et tourna sa tête vers Sanariel.
[b]''Hum, désolé. Ce n'est point à moins de houspiller votre personnel. "[/b ]
Sentinelle Nocturne
Corvus Sanariel
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Info personnage
Race: Vampire
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique Mauvais
Rang: B
Une audience au manoir
Feat Alaric Nordan
Le vampire laisser s’échapper un rire amer quant à la situation qui se présentait à lui, son invité venait d’être empoisonné par un de ses cuisiniers. Pourquoi le Cœur du Reike passait-il ? D’autant plus que normalement, il s’occupait personnellement des entretiens, de jauger son personnel dans un face à face. Comment cet idiot avait-il réussi à glisser du poison dans la boisson d’Alaric ? Un mage d’état en plus, ce n’était déjà pas n’importe qui. Corvus était profondément embarrassé, mais cela, il se gardait bien de le montrer.
Quand Reiner revint avec l’antidote, Corvus lui lança un regard noir, lui faisant comprendre par-delà son regard perçant, qu’il fallait mieux qu’il ne s’attarde pas trop dans la pièce. Le vampire regarda Alaric sentir le verre que lui avait porté le page, avait-il peur d’un autre empoisonnement ? Il ne pouvait pas réellement lui en tenir rigueur, après tout, un empoisonnement de plus et son destin aurait été scellé dans le bureau du seigneur Sanariel. Lorsqu’Alaric porta son intention sur le serviteur, Corvus su qu’il allait lui faire la leçon, et ça ne manqua pas.
Le vampire était tout à fait étonné que le mage se permette de telle chose, mais après tout, si Corvus avait été à sa place, il ne se serait pas gêné. Les remarques d’Alaric concernant un rapport sur le personnel du manoir Sanariel ne plaisait cependant pas à Corvus, lui qui faisait toujours attention au personnel engagé, a l’exception du neveu de Reiner. Il attendit que le mage finisse sa tirade pour intervenir, avant que Reiner ne quitte la pièce.
« Je me serais permis la même chose à votre place. Ceci dit je n’apprécie guère que l’on menace mon personnel, surtout quand cela peut avoir des répercussions négatives sur ma personne » annonça-t-il, d’un ton sec. « Ceci étant dit. Reiner, vous m’avez déçu à maintes reprises. Aujourd’hui, c’est la dernière fois. Lorsque mon invité partira, je veux que votre neveu soit déjà loin d’ici, et qu’il ne revienne jamais. Me suis-je bien fais comprendre Reiner ? » indiqua-t-il, changeant la couleur de ses yeux, pour montrer le ton sérieux de la situation.
« Oui monsieur. Veuillez m’excuser » retorqua-t-il, s’inclinant devant le vampire et son hôte.
« Maintenant Reiner, disparaissez de ma vue. » conclua-t-il. Le page s’exécuta, disparaissant d’un pas feutré.
« Monsieur Nordan, veuillez m’excuser pour cette légère erreur, je m’arrangerai pour vous faire parvenir un dédommagement financier. Veuillez garder le silence quant à cet idiot qui se trouve dans ma cuisine, je ne le pensais pas aussi mauvais. » annonça-t-il, retournant s’assoir face au mage.
La situation était redevenue plus ou moins stable, Alaric n’étant désormais plus sous l’emprise du poison, la conversation initiale allait pouvoir reprendre. Le mage avait en effet remarqué que le vampire mentionné par Corvus était en réalité ce dernier. Chose que le Cœur appréciait fortement et il ne s’en cacha pas.
« Vous avez donc décelé la supercherie et j’en suis plus que satisfait. Je voulais m’assurer que vous étiez suffisamment vif d’esprit pour pouvoir mener à bien les tâches que je vous confie. » dit-il, gardant son regard écarlate et sombre. « Je suis vampire depuis deux millénaires, et je n’ai jamais eu l’habitude de me nourrir d’autre sang que celui d’humain. Évidemment je ne suis pas un meurtrier, simplement, j’ai toujours vécu à Kyouji, je savais donc jusque-là comment m’en procurer simplement sans faire de victime. Le fait de me retrouver loin de ma ville natale me donne la nécessité de trouver une autre source de sang, plus proche d’Ikusa. » annonça-t-il, prononçant un nouveau mensonge. Il avait pris bien des vies par le passé pour se nourrir, mais ça il préférait le garder secret, mentant une nouvelle fois à son invité. Et puis, il n’avait pas besoin de le savoir.
« Je pense que vous savez tout à présent. Serez-vous prêt à prêter main forte à un vampire ? Vous avez ma parole que rien ne vous arrivera. » conclua-t-il, souriant à son invité.
CENDRES
Quand Reiner revint avec l’antidote, Corvus lui lança un regard noir, lui faisant comprendre par-delà son regard perçant, qu’il fallait mieux qu’il ne s’attarde pas trop dans la pièce. Le vampire regarda Alaric sentir le verre que lui avait porté le page, avait-il peur d’un autre empoisonnement ? Il ne pouvait pas réellement lui en tenir rigueur, après tout, un empoisonnement de plus et son destin aurait été scellé dans le bureau du seigneur Sanariel. Lorsqu’Alaric porta son intention sur le serviteur, Corvus su qu’il allait lui faire la leçon, et ça ne manqua pas.
Le vampire était tout à fait étonné que le mage se permette de telle chose, mais après tout, si Corvus avait été à sa place, il ne se serait pas gêné. Les remarques d’Alaric concernant un rapport sur le personnel du manoir Sanariel ne plaisait cependant pas à Corvus, lui qui faisait toujours attention au personnel engagé, a l’exception du neveu de Reiner. Il attendit que le mage finisse sa tirade pour intervenir, avant que Reiner ne quitte la pièce.
« Je me serais permis la même chose à votre place. Ceci dit je n’apprécie guère que l’on menace mon personnel, surtout quand cela peut avoir des répercussions négatives sur ma personne » annonça-t-il, d’un ton sec. « Ceci étant dit. Reiner, vous m’avez déçu à maintes reprises. Aujourd’hui, c’est la dernière fois. Lorsque mon invité partira, je veux que votre neveu soit déjà loin d’ici, et qu’il ne revienne jamais. Me suis-je bien fais comprendre Reiner ? » indiqua-t-il, changeant la couleur de ses yeux, pour montrer le ton sérieux de la situation.
« Oui monsieur. Veuillez m’excuser » retorqua-t-il, s’inclinant devant le vampire et son hôte.
« Maintenant Reiner, disparaissez de ma vue. » conclua-t-il. Le page s’exécuta, disparaissant d’un pas feutré.
« Monsieur Nordan, veuillez m’excuser pour cette légère erreur, je m’arrangerai pour vous faire parvenir un dédommagement financier. Veuillez garder le silence quant à cet idiot qui se trouve dans ma cuisine, je ne le pensais pas aussi mauvais. » annonça-t-il, retournant s’assoir face au mage.
La situation était redevenue plus ou moins stable, Alaric n’étant désormais plus sous l’emprise du poison, la conversation initiale allait pouvoir reprendre. Le mage avait en effet remarqué que le vampire mentionné par Corvus était en réalité ce dernier. Chose que le Cœur appréciait fortement et il ne s’en cacha pas.
« Vous avez donc décelé la supercherie et j’en suis plus que satisfait. Je voulais m’assurer que vous étiez suffisamment vif d’esprit pour pouvoir mener à bien les tâches que je vous confie. » dit-il, gardant son regard écarlate et sombre. « Je suis vampire depuis deux millénaires, et je n’ai jamais eu l’habitude de me nourrir d’autre sang que celui d’humain. Évidemment je ne suis pas un meurtrier, simplement, j’ai toujours vécu à Kyouji, je savais donc jusque-là comment m’en procurer simplement sans faire de victime. Le fait de me retrouver loin de ma ville natale me donne la nécessité de trouver une autre source de sang, plus proche d’Ikusa. » annonça-t-il, prononçant un nouveau mensonge. Il avait pris bien des vies par le passé pour se nourrir, mais ça il préférait le garder secret, mentant une nouvelle fois à son invité. Et puis, il n’avait pas besoin de le savoir.
« Je pense que vous savez tout à présent. Serez-vous prêt à prêter main forte à un vampire ? Vous avez ma parole que rien ne vous arrivera. » conclua-t-il, souriant à son invité.
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