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PNJ
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Grendel, le petit griffon
Mise en contexte
CHALLENGE : INSOLITE / DRAKSTRANG
PARTICIPANTS : @Ahatsara @Amédée Sauventreen
Tout avait commencé avec la décision bien intentionnée du département de médecine de l'Université d'introduire une thérapie assistée par les animaux, histoire d'aider les étudiants stressés. Des chiens, chats, lapins et quelques griffons miniatures furent amenés dans les dortoirs et les salles de classe pour offrir réconfort et détente. Cependant, personne n'avait prévu l'effet que ces animaux auraient sur la bibliothèque de l'établissement...
Un griffon en particulier, le petit Grendel, entretenait une curieuse fascination pour les livres. Non content de juste les renifler ou de les regarder, il avait commencé à les accumuler dans son nid improvisé situé dans un recoin de l'école. Grendel ne se complaisait pas de n'importe quels livres; il semblait attiré par les écrits anciens.
L'intrigue se corse quand des étudiants commencèrent à signaler la disparition d’ouvrages essentiels à leurs recherches. Les bibliothécaires finirent par découvrir le nid du griffon, un amas hétéroclite de livres de médecine, de bestiaires magiques et même de quelques traités sur les arts occultes.
Plutôt que de voir cela comme un problème, le corps professoral du campus d'Ikusa décida de transformer cette situation inhabituelle en une opportunité d'apprentissage. Ils mirent au défi les étudiants de médecine et ceux spécialisés dans le soin des créatures de collaborer pour comprendre le comportement de Grendel et de déceler une solution qui permettrait à la fois de préserver les livres et d'assurer le bien-être de l'animal.
- Note:
- Hello,
Voici le contexte de base pour ce challenge ! Vous êtes libres de narrer l'histoire comme vous le désirez, tout en vous basant sur cette mise en situation. Je rappelle qu'il n'y aura pas d'intervention MJ sur ce rp. Have fun !
CENDRES
Citoyen du Reike
Ahatsara
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[justify]Ahatsara traverse les grandes portes de l'Université de Drakstrang, un léger frémissement d'excitation parcourant son corps gracile. Sa robe verte chatoyante capture la lumière du soleil, créant une danse de reflets émeraude sur les murs de pierre ancestrale. Les accessoires naturels, qui ornent sa tenue, semblent presque palpiter de vie : plumes, cailloux et perles se balancent au rythme de ses pas, ajoutant une touche de magie à son allure déjà féerique.
Ses cheveux, décorés de minuscules pierres brillantes et de fines tresses, cascades de joyaux sombres et mystérieux, attirent l’attention des étudiants et professeurs croisés dans les couloirs. La fae ignore les regards curieux et fascinés. Son esprit est entièrement concentré sur la quête du jour : un ouvrage magique caché quelque part dans la vaste bibliothèque de Drakstrang, un recueil ancien qui promet d'approfondir ses connaissances sur les créatures toxiques.
Elle se dirige d'un pas déterminé vers la bibliothèque, ses bottines de cuir souple ne faisant presque aucun bruit sur le sol de marbre poli. Sombra, son fidèle scorpion géant d'obsidienne, est laissé dans les écuries magiques, où il est gardé par des sorts protecteurs. Ahatsara sait qu'il attendra patiemment son retour, sa présence rassurante comme une ombre vigilante dans sa vie.
En entrant dans la bibliothèque, elle est frappée par l'odeur familière de vieux parchemins et de cuir vieilli. Des étagères colossales, alignées en rangées interminables, s'élèvent jusqu'au plafond voûté. La lumière dorée des chandeliers se mêle aux éclats argentés des lunes enchâssées dans les fenêtres, créant une ambiance presque sacrée.
Elle se dirige vers le comptoir d'accueil, où un épais catalogue est posé. Après avoir parcouru la liste des titres avec attention, elle trouve enfin la référence tant recherchée : "Bestiaire des Bêtes Toxiques et Magiques". L'ouvrage est noté comme étant disponible.
« Il doit être là quelque part, » murmure-t-elle pour elle-même, ses yeux brillants d'anticipation. « S'il est dans les rayons, je le trouverai. »
Elle s'enfonce dans les rangées d'étagères, la tête haute, scrutant les tranches des livres alignés. La dompteuse avance lentement, le regard passant de titre en titre, chaque livre portant l'empreinte du temps et de la sagesse. Son doigt caresse parfois une reliure poussiéreuse, mais l'ouvrage qu'elle cherche reste introuvable.
« Peut-être est-il dans les rayons supérieurs, » se dit-elle, se parlant pour garder courage. Elle saisit une échelle de bois élégamment sculptée, la tire vers une étagère particulièrement haute et commence à grimper. Chaque barreau craque légèrement sous son poids léger.
Perchée au sommet de l'échelle, elle explore avec une précision méticuleuse les étagères qui lui étaient auparavant inaccessibles. Les yeux plissés, elle lit chaque titre, espérant enfin tomber sur son précieux bestiaire.
« Je sais que tu es là, » murmure-t-elle d'une voix douce mais déterminée. « Je ne partirai pas sans toi. »
Malgré ses efforts, le livre reste invisible, caché dans les méandres de la vaste collection. Elle descend de l'échelle, une pointe de frustration perçant son enthousiasme initial. Ahatsara se dirige vers une autre rangée, recommençant sa recherche avec la même minutie. Elle fouille de gauche à droite, glissant entre les étagères comme un esprit vif et résolu.
« Pourquoi te caches-tu comme ça ? » demande-t-elle, presque implorante, à l'adresse des livres muets. « Je suis ici pour apprendre, pour comprendre. Je te trouverai, c'est certain. »
Les heures passent, la lumière extérieure faiblit, mais la vétérinaire ne perd pas espoir. Elle se retrouve de nouveau devant le comptoir d'accueil, prenant une profonde inspiration avant de consulter à nouveau le catalogue. La même mention "disponible" la nargue, inscrite en lettres nettes et précises.
« Quelque chose ne va pas, » murmure-t-elle, fronçant les sourcils. « Tu es censé être ici, mais où ? »
Ahatsara repart une fois de plus à la recherche, scrutant chaque coin sombre, chaque recoin poussiéreux de la bibliothèque. La fatigue commence à peser sur ses épaules, mais la flamme de la détermination brille toujours dans ses yeux. Elle sait que l'ouvrage est là, quelque part, et elle est prête à chercher toute la nuit si nécessaire.
Au loin, le bruit des pages tournées et des pas feutrés s'évanouit peu à peu, alors que la bibliothèque se vide de ses derniers occupants. La fae reste seule parmi les livres, une chercheuse infatigable dans un labyrinthe de savoir. Elle passe à une autre rangée, son regard brillant d'une lueur tenace.
« Tu ne peux pas te cacher éternellement, » dit-elle avec une légère note de défi. « Je finirai par te trouver. »
Ses cheveux, décorés de minuscules pierres brillantes et de fines tresses, cascades de joyaux sombres et mystérieux, attirent l’attention des étudiants et professeurs croisés dans les couloirs. La fae ignore les regards curieux et fascinés. Son esprit est entièrement concentré sur la quête du jour : un ouvrage magique caché quelque part dans la vaste bibliothèque de Drakstrang, un recueil ancien qui promet d'approfondir ses connaissances sur les créatures toxiques.
Elle se dirige d'un pas déterminé vers la bibliothèque, ses bottines de cuir souple ne faisant presque aucun bruit sur le sol de marbre poli. Sombra, son fidèle scorpion géant d'obsidienne, est laissé dans les écuries magiques, où il est gardé par des sorts protecteurs. Ahatsara sait qu'il attendra patiemment son retour, sa présence rassurante comme une ombre vigilante dans sa vie.
En entrant dans la bibliothèque, elle est frappée par l'odeur familière de vieux parchemins et de cuir vieilli. Des étagères colossales, alignées en rangées interminables, s'élèvent jusqu'au plafond voûté. La lumière dorée des chandeliers se mêle aux éclats argentés des lunes enchâssées dans les fenêtres, créant une ambiance presque sacrée.
Elle se dirige vers le comptoir d'accueil, où un épais catalogue est posé. Après avoir parcouru la liste des titres avec attention, elle trouve enfin la référence tant recherchée : "Bestiaire des Bêtes Toxiques et Magiques". L'ouvrage est noté comme étant disponible.
« Il doit être là quelque part, » murmure-t-elle pour elle-même, ses yeux brillants d'anticipation. « S'il est dans les rayons, je le trouverai. »
Elle s'enfonce dans les rangées d'étagères, la tête haute, scrutant les tranches des livres alignés. La dompteuse avance lentement, le regard passant de titre en titre, chaque livre portant l'empreinte du temps et de la sagesse. Son doigt caresse parfois une reliure poussiéreuse, mais l'ouvrage qu'elle cherche reste introuvable.
« Peut-être est-il dans les rayons supérieurs, » se dit-elle, se parlant pour garder courage. Elle saisit une échelle de bois élégamment sculptée, la tire vers une étagère particulièrement haute et commence à grimper. Chaque barreau craque légèrement sous son poids léger.
Perchée au sommet de l'échelle, elle explore avec une précision méticuleuse les étagères qui lui étaient auparavant inaccessibles. Les yeux plissés, elle lit chaque titre, espérant enfin tomber sur son précieux bestiaire.
« Je sais que tu es là, » murmure-t-elle d'une voix douce mais déterminée. « Je ne partirai pas sans toi. »
Malgré ses efforts, le livre reste invisible, caché dans les méandres de la vaste collection. Elle descend de l'échelle, une pointe de frustration perçant son enthousiasme initial. Ahatsara se dirige vers une autre rangée, recommençant sa recherche avec la même minutie. Elle fouille de gauche à droite, glissant entre les étagères comme un esprit vif et résolu.
« Pourquoi te caches-tu comme ça ? » demande-t-elle, presque implorante, à l'adresse des livres muets. « Je suis ici pour apprendre, pour comprendre. Je te trouverai, c'est certain. »
Les heures passent, la lumière extérieure faiblit, mais la vétérinaire ne perd pas espoir. Elle se retrouve de nouveau devant le comptoir d'accueil, prenant une profonde inspiration avant de consulter à nouveau le catalogue. La même mention "disponible" la nargue, inscrite en lettres nettes et précises.
« Quelque chose ne va pas, » murmure-t-elle, fronçant les sourcils. « Tu es censé être ici, mais où ? »
Ahatsara repart une fois de plus à la recherche, scrutant chaque coin sombre, chaque recoin poussiéreux de la bibliothèque. La fatigue commence à peser sur ses épaules, mais la flamme de la détermination brille toujours dans ses yeux. Elle sait que l'ouvrage est là, quelque part, et elle est prête à chercher toute la nuit si nécessaire.
Au loin, le bruit des pages tournées et des pas feutrés s'évanouit peu à peu, alors que la bibliothèque se vide de ses derniers occupants. La fae reste seule parmi les livres, une chercheuse infatigable dans un labyrinthe de savoir. Elle passe à une autre rangée, son regard brillant d'une lueur tenace.
« Tu ne peux pas te cacher éternellement, » dit-elle avec une légère note de défi. « Je finirai par te trouver. »
Noble de La République
Verndrick Vindrœkir
Messages : 135
crédits : 637
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Info personnage
Race: Humain/Elfe
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Neutre bon
Rang: B
Délicatement posé sur de la paille dans un local chaleureux éclairé de reflets enchantés se trouvait un œuf à la coquille verte de la taille d’un gros melon. Verndrick s’approcha et toucha l’œuf, sentant immédiatement sa connexion avec l’entité qui le possédait.
“Toujours pas prêt à rencontrer le monde extérieur, hein,” murmura-t-il. “Je ne peux pas t’en vouloir. Parfois moi aussi j’aimerais me trouver un petit refuge isolé de tout et ne plus jamais le quitter.”
Il caressa délicatement la coquille en chantonnant un air que le futur oiseau élémentaire semblait apprécier. La magie autour du cocon se mit à réagir et onduler aux rythmes de la chanson. L’aventurier avait trouvé l’œuf plusieurs mois plus tôt au cours d’une mission dans les pins argentés. De retour à Liberty, il avait fait confirmer par des experts de l’université de Magic qu’il s’agissait bien d’un phénix. Il avait des affinités avec l’animal parce que c’était un oiseau élémentaire de l’air dont la magie faisait écho à la sienne. Il en était donc devenu le gardien.
Le seul souci était que l’œuf aurait dû éclore depuis des semaines. Les vétérinaires qu’il avait consultés l’avaient assuré qu’il en prenait bien soin et que le problème ne venait pas de là. L’un d’eux lui avait finalement conseillé de se rendre à Ikusa pour consulter la bibliothèque de Drakstrang qui contenait des ouvrages traitant du sujet. C’était la raison de sa venue dans les terres reikoises. Il se trouvait actuellement dans les locaux d’un vétérinaire de la région à qui il comptait confier l’œuf le temps de ses recherches.
“Je vais te laisser aux soins de Marten quelque temps, tu peux lui faire confiance. Ne t’inquiète pas, je ne serai pas long. Il faut bien que je trouve de quoi te motiver à sortir de ton abri.”
Souriant, il fredonna les dernières notes de la chanson avant de s’éloigner. Au même moment, il fut rejoint dans la pièce par un individu à l’apparence humaine. Il avait la peau bleue et translucide par endroits. Ses cheveux liquides et animés d’une volonté propre semblaient danser constamment autour de sa tête, comme les vagues d’un petit océan charrié de vents têtus. C’était un élémentaire de l’eau de taille moyenne à la voix musicale et profonde.
“Vern,” dit-il en lui tendant un papier contenant une liste d’ouvrages. “Tu trouveras ce que tu cherches dans l’un de ces bouquins.”
L’aventurier récupéra la liste qu’il parcourut rapidement du regard avant de la ranger dans sa sacoche de voyage.
“Merci, Mart,” répondit-il. “Je risque de rester quelques jours, le temps de finir mes recherches. Je passerai régulièrement visiter l’œuf mais il sera sous ta garde la majeure partie du temps.”
“Tu peux compter sur moi, j’en prendrai soin comme la prunelle de mes yeux,” le rassura le vétérinaire en touchant son bras.
Malgré les apparences, sa main était chaude et ferme. Verndrick lui retourna le geste et prit le départ. Le soleil s’était couché depuis plusieurs minutes et il comptait profiter du calme de la soirée pour effectuer ses recherches tranquillement. Arrivé à la bibliothèque de l’université, il prit soin de vérifier que tous les livres de la liste étaient bien disponibles. Les phénix n’étaient pas des créatures communes et Marten l’avait averti qu’il allait devoir se plonger dans de vieux textes pour essayer de trouver une solution à ses préoccupations. Le vétérinaire avait aussi mentionné la nouvelle curiosité de l’université : Grendel le griffon et sa passion pour les écrits anciens. Il l’avait prévenu que certains bouquins de la liste risquaient de se retrouver en possession de l’animal et qu’il allait devoir trouver une façon de négocier avec lui si c’était le cas.
Heureusement, les trois premiers livres étaient bien présents. Il passa les heures qui suivirent plongé dans leur lecture. Quand il releva enfin la tête, il remarqua qu’il ne restait pratiquement plus personne au sein de la bibliothèque, il n’avait pas vu le temps passer. Il se leva et s’étira les muscles. Il n’avait rien appris de nouveau, mais les trois ouvrages faisaient tous référence à un quatrième qui promettait de meilleurs résultats : L'Almanach des Gardiens : Histoires et Conseils sur la Naissance des Créatures Élémentaires.
Après quelques minutes de recherche, il comprit qu’il allait finalement devoir faire la rencontre de Grendel. Il n’était pas seul, il remarqua qu’il partageait maintenant la grande salle avec une fae vêtue d’habits rappelant la nature et le sauvage. Les nombreuses pierres qui la couvraient renvoyaient les reflets de l’éclairage magique et de la lumière des bougies. Elle semblait plus appartenir à l’un des nombreux livres autour desquels elle s’agitait, une vision insolite qui mit le sourire aux lèvres de l’aventurier. Elle devait être dans la même situation que lui. Il se rapprocha.
“On dirait que le petit griffon a encore frappé.”
Comme elle ne semblait pas avoir remarqué qu’il lui parlait, il lui toucha doucement l’épaule.
“Eh, on dirait que tu cherches comme moi un livre qui s’entête à rester caché.”
Il recula pour ne pas trop envahir son espace privé.
“Désolé, moi c’est Verndrick Vindrœkir. Je pense qu’on est dans la même situation. Si tu ne retrouves pas un livre que tu recherches, c’est probablement que notre nouvelle mascotte ailée l’a chipé.”
Il lui parla brièvement de Grendel ainsi que des dispositions prises par le campus.
“Je vais voir si un spécialiste en créatures magiques est encore disponible à cette heure pour aider. Sinon il faudra repasser demain. Si tu veux, tu peux me suivre, on aura peut-être de la chance.”
Il ignorait justement qu’il avait une experte en face de lui.
“Toujours pas prêt à rencontrer le monde extérieur, hein,” murmura-t-il. “Je ne peux pas t’en vouloir. Parfois moi aussi j’aimerais me trouver un petit refuge isolé de tout et ne plus jamais le quitter.”
Il caressa délicatement la coquille en chantonnant un air que le futur oiseau élémentaire semblait apprécier. La magie autour du cocon se mit à réagir et onduler aux rythmes de la chanson. L’aventurier avait trouvé l’œuf plusieurs mois plus tôt au cours d’une mission dans les pins argentés. De retour à Liberty, il avait fait confirmer par des experts de l’université de Magic qu’il s’agissait bien d’un phénix. Il avait des affinités avec l’animal parce que c’était un oiseau élémentaire de l’air dont la magie faisait écho à la sienne. Il en était donc devenu le gardien.
Le seul souci était que l’œuf aurait dû éclore depuis des semaines. Les vétérinaires qu’il avait consultés l’avaient assuré qu’il en prenait bien soin et que le problème ne venait pas de là. L’un d’eux lui avait finalement conseillé de se rendre à Ikusa pour consulter la bibliothèque de Drakstrang qui contenait des ouvrages traitant du sujet. C’était la raison de sa venue dans les terres reikoises. Il se trouvait actuellement dans les locaux d’un vétérinaire de la région à qui il comptait confier l’œuf le temps de ses recherches.
“Je vais te laisser aux soins de Marten quelque temps, tu peux lui faire confiance. Ne t’inquiète pas, je ne serai pas long. Il faut bien que je trouve de quoi te motiver à sortir de ton abri.”
Souriant, il fredonna les dernières notes de la chanson avant de s’éloigner. Au même moment, il fut rejoint dans la pièce par un individu à l’apparence humaine. Il avait la peau bleue et translucide par endroits. Ses cheveux liquides et animés d’une volonté propre semblaient danser constamment autour de sa tête, comme les vagues d’un petit océan charrié de vents têtus. C’était un élémentaire de l’eau de taille moyenne à la voix musicale et profonde.
“Vern,” dit-il en lui tendant un papier contenant une liste d’ouvrages. “Tu trouveras ce que tu cherches dans l’un de ces bouquins.”
L’aventurier récupéra la liste qu’il parcourut rapidement du regard avant de la ranger dans sa sacoche de voyage.
“Merci, Mart,” répondit-il. “Je risque de rester quelques jours, le temps de finir mes recherches. Je passerai régulièrement visiter l’œuf mais il sera sous ta garde la majeure partie du temps.”
“Tu peux compter sur moi, j’en prendrai soin comme la prunelle de mes yeux,” le rassura le vétérinaire en touchant son bras.
Malgré les apparences, sa main était chaude et ferme. Verndrick lui retourna le geste et prit le départ. Le soleil s’était couché depuis plusieurs minutes et il comptait profiter du calme de la soirée pour effectuer ses recherches tranquillement. Arrivé à la bibliothèque de l’université, il prit soin de vérifier que tous les livres de la liste étaient bien disponibles. Les phénix n’étaient pas des créatures communes et Marten l’avait averti qu’il allait devoir se plonger dans de vieux textes pour essayer de trouver une solution à ses préoccupations. Le vétérinaire avait aussi mentionné la nouvelle curiosité de l’université : Grendel le griffon et sa passion pour les écrits anciens. Il l’avait prévenu que certains bouquins de la liste risquaient de se retrouver en possession de l’animal et qu’il allait devoir trouver une façon de négocier avec lui si c’était le cas.
Heureusement, les trois premiers livres étaient bien présents. Il passa les heures qui suivirent plongé dans leur lecture. Quand il releva enfin la tête, il remarqua qu’il ne restait pratiquement plus personne au sein de la bibliothèque, il n’avait pas vu le temps passer. Il se leva et s’étira les muscles. Il n’avait rien appris de nouveau, mais les trois ouvrages faisaient tous référence à un quatrième qui promettait de meilleurs résultats : L'Almanach des Gardiens : Histoires et Conseils sur la Naissance des Créatures Élémentaires.
Après quelques minutes de recherche, il comprit qu’il allait finalement devoir faire la rencontre de Grendel. Il n’était pas seul, il remarqua qu’il partageait maintenant la grande salle avec une fae vêtue d’habits rappelant la nature et le sauvage. Les nombreuses pierres qui la couvraient renvoyaient les reflets de l’éclairage magique et de la lumière des bougies. Elle semblait plus appartenir à l’un des nombreux livres autour desquels elle s’agitait, une vision insolite qui mit le sourire aux lèvres de l’aventurier. Elle devait être dans la même situation que lui. Il se rapprocha.
“On dirait que le petit griffon a encore frappé.”
Comme elle ne semblait pas avoir remarqué qu’il lui parlait, il lui toucha doucement l’épaule.
“Eh, on dirait que tu cherches comme moi un livre qui s’entête à rester caché.”
Il recula pour ne pas trop envahir son espace privé.
“Désolé, moi c’est Verndrick Vindrœkir. Je pense qu’on est dans la même situation. Si tu ne retrouves pas un livre que tu recherches, c’est probablement que notre nouvelle mascotte ailée l’a chipé.”
Il lui parla brièvement de Grendel ainsi que des dispositions prises par le campus.
“Je vais voir si un spécialiste en créatures magiques est encore disponible à cette heure pour aider. Sinon il faudra repasser demain. Si tu veux, tu peux me suivre, on aura peut-être de la chance.”
Il ignorait justement qu’il avait une experte en face de lui.
Citoyen du Reike
Ahatsara
Messages : 107
crédits : 1635
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Ahatsara, toujours absorbée par sa quête, est surprise de sentir une main légère se poser sur son épaule. Elle se retourne vivement, ses yeux dorés rencontrant ceux d'un homme aux traits déterminés mais amicaux. Ses vêtements simples contrastent avec le cadre grandiose de la bibliothèque de Drakstrang.
L'homme fait quelques pas en arrière, créant une distance respectueuse. Son introduction et ses paroles intrigantes éveillent immédiatement la curiosité de la fae.
« Enchantée, Verndrick. Je suis Ahatsara, dompteuse d'animaux et vétérinaire spécialisée dans les créatures magiques pour le régiment spécial de l'Empire. » Elle sourit, le regard perçant. « Je cherche un ouvrage rare, le ‘Bestiaire des Bêtes Toxiques et Magiques’. Il est censé être ici, selon le catalogue, mais je n'arrive pas à mettre la main dessus. C'est étrange, vraiment. »
Elle observe attentivement Verndrick, espérant déceler une lueur de compréhension dans ses yeux. À la mention de la “mascotte ailée”, la vétérinaire fronce les sourcils, son intérêt piqué à vif.
« Une mascotte ailée ? De quoi s'agit-il exactement ? Quel genre de créature pourrait s’amuser à cacher des livres ? » Ses pensées s'agitent, cherchant des réponses parmi ses vastes connaissances des bêtes fantastiques. « Je dois savoir ce que je cherche avant de pouvoir aider. Je ne suis pas novice en la matière, et il serait incongru de partir sans une idée claire de l’ennemi, si on peut dire. »
Elle croise les bras, une étincelle de détermination dans le regard. « Je suis vétérinaire et dompteuse, comme je l’ai dit. Si c’est une créature magique, je dois absolument la connaître. »
Ahatsara se tourne vers les étagères imposantes, son esprit s'évadant, envisageant toutes sortes de possibilités. Elle se remémore les histoires de créatures farceuses et espiègles qui aiment jouer des tours aux chercheurs de savoir.
« Peut-être un phœnix miniature ou une sylphe curieuse ? » se demande-t-elle à voix haute, ses mots résonnant doucement dans l'immensité silencieuse de la bibliothèque. « Ou encore une créature capable de se fondre dans les ombres, emportant avec elle des objets pour se divertir. »
L'idée de trouver l'origine de cette énigme semble presque aussi captivante que la recherche de l'ouvrage lui-même. Elle regarde de nouveau Verndrick, cherchant plus d’informations, impatiente de comprendre la nature de ce mystérieux voleur.
« Je suis prête à suivre votre piste, mais je dois d’abord savoir à quoi nous avons affaire. Quelle est cette créature, et pourquoi vole-t-elle des livres ? Peut-être que ma connaissance des bêtes magiques nous sera utile. »
Verndrick se prépare à répondre, et la fae sent une lueur d’excitation grandir en elle. La possibilité de rencontrer une créature unique en son genre et de résoudre ce mystère fait battre son cœur un peu plus vite ne laissant pas l’homme placer un seul mot.
« Quelle que soit cette créature, je suis certaine de pouvoir l’aider, » dit-elle avec assurance. « J'ai apprivoisé des bêtes bien plus redoutables. Sombra, mon scorpion géant d'obsidienne, est la preuve vivante de mes compétences. Il m'attend dans les écuries magiques. » Elle ajoute cela avec une pointe de fierté, son regard se durcissant légèrement à la mention de son compagnon fidèle.
Ahatsara se prépare mentalement à la suite, prête à affronter cette nouvelle aventure avec la même détermination qui l’a toujours guidée. Elle attend que Verndrick explique davantage, chaque fibre de son être tendue vers l’action.
Les chandeliers de la bibliothèque projettent des ombres dansantes sur les murs, et l’obscurité extérieure semble se refermer doucement sur l'édifice. Mais Ahatsara ne ressent aucune peur, seulement une impatience croissante de percer le mystère qui l’entoure.
Elle se penche légèrement vers Verndrick, son esprit déjà en mouvement, élaborant des plans pour capturer la créature. « Alors, Verndrick, qu’attendons-nous ? Racontez-moi tout ce que vous savez sur cette mascotte ailée. Et si c’est bien elle qui a notre livre, nous allons la trouver ensemble. »
Son sourire s'élargit, empreint d'une détermination sans faille. La fae est prête à se lancer dans cette nouvelle quête, car chaque défi, chaque mystère résolu, la rapproche un peu plus de sa mission de vie : comprendre et protéger les créatures fantastiques du monde.
L'homme fait quelques pas en arrière, créant une distance respectueuse. Son introduction et ses paroles intrigantes éveillent immédiatement la curiosité de la fae.
« Enchantée, Verndrick. Je suis Ahatsara, dompteuse d'animaux et vétérinaire spécialisée dans les créatures magiques pour le régiment spécial de l'Empire. » Elle sourit, le regard perçant. « Je cherche un ouvrage rare, le ‘Bestiaire des Bêtes Toxiques et Magiques’. Il est censé être ici, selon le catalogue, mais je n'arrive pas à mettre la main dessus. C'est étrange, vraiment. »
Elle observe attentivement Verndrick, espérant déceler une lueur de compréhension dans ses yeux. À la mention de la “mascotte ailée”, la vétérinaire fronce les sourcils, son intérêt piqué à vif.
« Une mascotte ailée ? De quoi s'agit-il exactement ? Quel genre de créature pourrait s’amuser à cacher des livres ? » Ses pensées s'agitent, cherchant des réponses parmi ses vastes connaissances des bêtes fantastiques. « Je dois savoir ce que je cherche avant de pouvoir aider. Je ne suis pas novice en la matière, et il serait incongru de partir sans une idée claire de l’ennemi, si on peut dire. »
Elle croise les bras, une étincelle de détermination dans le regard. « Je suis vétérinaire et dompteuse, comme je l’ai dit. Si c’est une créature magique, je dois absolument la connaître. »
Ahatsara se tourne vers les étagères imposantes, son esprit s'évadant, envisageant toutes sortes de possibilités. Elle se remémore les histoires de créatures farceuses et espiègles qui aiment jouer des tours aux chercheurs de savoir.
« Peut-être un phœnix miniature ou une sylphe curieuse ? » se demande-t-elle à voix haute, ses mots résonnant doucement dans l'immensité silencieuse de la bibliothèque. « Ou encore une créature capable de se fondre dans les ombres, emportant avec elle des objets pour se divertir. »
L'idée de trouver l'origine de cette énigme semble presque aussi captivante que la recherche de l'ouvrage lui-même. Elle regarde de nouveau Verndrick, cherchant plus d’informations, impatiente de comprendre la nature de ce mystérieux voleur.
« Je suis prête à suivre votre piste, mais je dois d’abord savoir à quoi nous avons affaire. Quelle est cette créature, et pourquoi vole-t-elle des livres ? Peut-être que ma connaissance des bêtes magiques nous sera utile. »
Verndrick se prépare à répondre, et la fae sent une lueur d’excitation grandir en elle. La possibilité de rencontrer une créature unique en son genre et de résoudre ce mystère fait battre son cœur un peu plus vite ne laissant pas l’homme placer un seul mot.
« Quelle que soit cette créature, je suis certaine de pouvoir l’aider, » dit-elle avec assurance. « J'ai apprivoisé des bêtes bien plus redoutables. Sombra, mon scorpion géant d'obsidienne, est la preuve vivante de mes compétences. Il m'attend dans les écuries magiques. » Elle ajoute cela avec une pointe de fierté, son regard se durcissant légèrement à la mention de son compagnon fidèle.
Ahatsara se prépare mentalement à la suite, prête à affronter cette nouvelle aventure avec la même détermination qui l’a toujours guidée. Elle attend que Verndrick explique davantage, chaque fibre de son être tendue vers l’action.
Les chandeliers de la bibliothèque projettent des ombres dansantes sur les murs, et l’obscurité extérieure semble se refermer doucement sur l'édifice. Mais Ahatsara ne ressent aucune peur, seulement une impatience croissante de percer le mystère qui l’entoure.
Elle se penche légèrement vers Verndrick, son esprit déjà en mouvement, élaborant des plans pour capturer la créature. « Alors, Verndrick, qu’attendons-nous ? Racontez-moi tout ce que vous savez sur cette mascotte ailée. Et si c’est bien elle qui a notre livre, nous allons la trouver ensemble. »
Son sourire s'élargit, empreint d'une détermination sans faille. La fae est prête à se lancer dans cette nouvelle quête, car chaque défi, chaque mystère résolu, la rapproche un peu plus de sa mission de vie : comprendre et protéger les créatures fantastiques du monde.
Noble de La République
Verndrick Vindrœkir
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Info personnage
Race: Humain/Elfe
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Neutre bon
Rang: B
Verndrick avait rarement croisé quelqu’un d’aussi éclectique que la jeune fae. Son tempérament s’accordait parfaitement avec son accoutrement, elle était vivante et débordait d’énergie. Son entrain chassa la fatigue qu’il avait accumulée pendant sa séance de lecture. Le sourire de l’aventurier s’élargit. Ahatsara, dont il connaissait maintenant le nom, le bombardait d’informations et de questions sans pour autant lui laisser la parole.
Ne voulant pas interrompre un esprit aussi enjoué, il s’accouda confortablement à un support de livres à côté pendant qu’elle énonçait tout haut les pistes possibles sur la nature de Grendel. Elle était vétérinaire et dresseuse et travaillait probablement pour le RSAF, c’était le seul régiment spécial auquel elle pouvait faire référence. Même si on ignorait tout des détails de leur travail, le consensus était que leurs recrues devaient posséder un talent indéniable. Bien qu’il accueillît des profils variés, il restait une organisation rattachée à l’armée, comme tout d’ailleurs au Reike. Ahatsara avait donc dû collaborer avec des scientifiques militaires ou même des soldats sur le terrain. Elle avait sûrement le genre d’expertise dont il avait besoin pour son problème d’œuf.
Il allait faire une remarque sur les écuries magiques quand elle reprit la parole. Cette fois-ci, il attendit plusieurs secondes après sa dernière question pour être sûr qu’il pouvait intervenir.
“Déjà, sache que maintenant que tu l’as mentionné, tu dois absolument me présenter ton scorpion géant. Et si tu es aussi douée que je le soupçonne, tu pourras peut-être m’aider. Comme toi, je suis à la recherche d’un livre bien spécifique. J’ai en ma possession un œuf de phénix qui, selon l’avis des experts que j’ai consultés, aurait dû éclore il y a longtemps. Je suis ici sous le conseil d’un autre vétérinaire et mes recherches m’ont indiqué que je trouverai un début de solution dans L'Almanach des Gardiens : Histoires et Conseils sur la Naissance des Créatures Élémentaires.”
Maintenant qu’ils connaissaient les titres des ouvrages, ils pourraient s’entraider si l’un d’eux tombait sur le livre recherché par l’autre.
“Bien que mes voyages m’aient donné l’occasion de croiser pas mal d’espèces rares, mon expertise sur les créatures magiques se limite à comment les capturer ou les tuer.”
Il s’excusa en levant les mains, ce n’était pas le genre de remarque qu’appréciaient les vétérinaires.
“Je suis stupide, je ne sais pas pourquoi j’ai dit ça. Je ne suis pas une sorte de braconnier, en fait, je suis un aventurier. Il m’arrive souvent de prendre des primes pour élim… mettre hors d’état de nuire certaines créatures dangereuses qui s’en prennent à des voyageurs.
Je n’ai aucun problème avec les animaux, qu’ils soient magiques ou non. Mon ami le plus fidèle est probablement mon cheval à qui je dois la vie à de nombreuses reprises. Je voulais juste dire que je ne m’y connais pas en naissance de créatures magiques, surtout pour une espèce aussi rare qu’un oiseau élémentaire. Je serais honoré d’avoir ton avis sur mon problème quand on aura retrouvé nos livres.”
Il s’était déjà assez éloigné du sujet de départ.
“Pour en revenir à ta question, la mascotte dont je parle est un petit griffon du nom de Grendel. Je ne l’ai pas encore croisé moi-même mais je sais qu’il n’est pas dangereux. Il fait partie d’un programme de l’université pour aider les étudiants à gérer leur stress. Personne ne sait pourquoi il s’est mis à collectionner des bouquins. Dernièrement, si un ouvrage ancien disparaît des rayons, c’est presque toujours de son fait. C’est devenu un défi pour les étudiants de trouver les raisons de ce nouveau comportement et comment résoudre le problème.”
Il indiqua la sortie et l’invita à marcher avec lui.
“Je serais ravi d’élucider ce mystère avec toi. On m’a informé qu’il a fait son nid au sommet d’une tour non loin de la bibliothèque.”
Ils profiteraient du trajet et de l’ascension pour mieux faire connaissance.
“Sinon je suis curieux de savoir ce que mange un scorpion géant, et ce qu’il fait pour s’amuser ? Si tu as d’autres créatures du genre comme compagnon, je serais intéressé d’en apprendre plus sur elles et comment tu t’en occupes.”
Ne voulant pas interrompre un esprit aussi enjoué, il s’accouda confortablement à un support de livres à côté pendant qu’elle énonçait tout haut les pistes possibles sur la nature de Grendel. Elle était vétérinaire et dresseuse et travaillait probablement pour le RSAF, c’était le seul régiment spécial auquel elle pouvait faire référence. Même si on ignorait tout des détails de leur travail, le consensus était que leurs recrues devaient posséder un talent indéniable. Bien qu’il accueillît des profils variés, il restait une organisation rattachée à l’armée, comme tout d’ailleurs au Reike. Ahatsara avait donc dû collaborer avec des scientifiques militaires ou même des soldats sur le terrain. Elle avait sûrement le genre d’expertise dont il avait besoin pour son problème d’œuf.
Il allait faire une remarque sur les écuries magiques quand elle reprit la parole. Cette fois-ci, il attendit plusieurs secondes après sa dernière question pour être sûr qu’il pouvait intervenir.
“Déjà, sache que maintenant que tu l’as mentionné, tu dois absolument me présenter ton scorpion géant. Et si tu es aussi douée que je le soupçonne, tu pourras peut-être m’aider. Comme toi, je suis à la recherche d’un livre bien spécifique. J’ai en ma possession un œuf de phénix qui, selon l’avis des experts que j’ai consultés, aurait dû éclore il y a longtemps. Je suis ici sous le conseil d’un autre vétérinaire et mes recherches m’ont indiqué que je trouverai un début de solution dans L'Almanach des Gardiens : Histoires et Conseils sur la Naissance des Créatures Élémentaires.”
Maintenant qu’ils connaissaient les titres des ouvrages, ils pourraient s’entraider si l’un d’eux tombait sur le livre recherché par l’autre.
“Bien que mes voyages m’aient donné l’occasion de croiser pas mal d’espèces rares, mon expertise sur les créatures magiques se limite à comment les capturer ou les tuer.”
Il s’excusa en levant les mains, ce n’était pas le genre de remarque qu’appréciaient les vétérinaires.
“Je suis stupide, je ne sais pas pourquoi j’ai dit ça. Je ne suis pas une sorte de braconnier, en fait, je suis un aventurier. Il m’arrive souvent de prendre des primes pour élim… mettre hors d’état de nuire certaines créatures dangereuses qui s’en prennent à des voyageurs.
Je n’ai aucun problème avec les animaux, qu’ils soient magiques ou non. Mon ami le plus fidèle est probablement mon cheval à qui je dois la vie à de nombreuses reprises. Je voulais juste dire que je ne m’y connais pas en naissance de créatures magiques, surtout pour une espèce aussi rare qu’un oiseau élémentaire. Je serais honoré d’avoir ton avis sur mon problème quand on aura retrouvé nos livres.”
Il s’était déjà assez éloigné du sujet de départ.
“Pour en revenir à ta question, la mascotte dont je parle est un petit griffon du nom de Grendel. Je ne l’ai pas encore croisé moi-même mais je sais qu’il n’est pas dangereux. Il fait partie d’un programme de l’université pour aider les étudiants à gérer leur stress. Personne ne sait pourquoi il s’est mis à collectionner des bouquins. Dernièrement, si un ouvrage ancien disparaît des rayons, c’est presque toujours de son fait. C’est devenu un défi pour les étudiants de trouver les raisons de ce nouveau comportement et comment résoudre le problème.”
Il indiqua la sortie et l’invita à marcher avec lui.
“Je serais ravi d’élucider ce mystère avec toi. On m’a informé qu’il a fait son nid au sommet d’une tour non loin de la bibliothèque.”
Ils profiteraient du trajet et de l’ascension pour mieux faire connaissance.
“Sinon je suis curieux de savoir ce que mange un scorpion géant, et ce qu’il fait pour s’amuser ? Si tu as d’autres créatures du genre comme compagnon, je serais intéressé d’en apprendre plus sur elles et comment tu t’en occupes.”
- Pouvoirs:
Immunité : Lumière, Faiblesse : Ombre. Vocation : Guerrier, Sous-spécialisation : Combattant
- Force surhumaine P2, Super vitesse P2
- Prouesse d’arme : a appris à manier un large éventail d’armes. Si on peut tuer avec, il sait sûrement l’utiliser et peut l’enseigner.
vent avec ses armes
- Vue augmentée, Odorat augmenté, Ouïe augmentée, les trois palier I
- Télékinésie, palier I
- Air P1, Prouesse d’arme : combinaison du vent avec ses armes
Cosmétique :
- Quand il invoque son mana pour se battre sérieusement, une aura bleue se manifeste autour de lui, comme si de la vapeur ou des flammes s’écoulaient de son corps. Elle imprègne aussi ses habits et ses armes, rendant ses mouvements aussi mortels que magnifiques à regarder.
- Il a également un glyphe au motif changeant gravé sur le front, qui indique qu’il est l’héritier des Vindrœkir, maître du style de combat ferðavindsins. En temps normal, le motif est invisible, mais s’il veut, il peut le faire apparaître pour se faire reconnaître.
- Objets:
- Lance de taille ajustable : hauteur d'une épée sous sa forme normale, fait la taille d'un humain moyen dans sa forme allongée.
- Bouclier rétractable : reste sous la forme d'un gantelet sur son bras gauche, peut être déployé en un bouclier complet (comme le bouclier de Kratos dans Ragnarok).
- Armure intermédiaire en mithril.
- Marmite de voyage
- Sept couteaux de combat cachés un peu partout sur son corps
- Et l'un de ses deux masques quand il est en mission pour le SCAR ou la pègre- Masques:
Citoyen du Reike
Ahatsara
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crédits : 1635
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Ahatsara est enthousiasmée par l'idée de présenter Sombra à quelqu'un de nouveau. Ses yeux brillent d'excitation lorsqu'elle pense à son scorpion géant d'obsidienne, une créature dont elle est immensément fière.
« Tu seras le bienvenu pour rencontrer Sombra. C'est un scorpion géant d'obsidienne, une merveille de la nature que j'ai réussi à apprivoiser. Il est à la fois majestueux et redoutable, et je suis sûre qu'il te fascinera. »
La fae écoute attentivement Verndrick parler de l'œuf de phénix. Son esprit commence à s'agiter, envisager toutes les possibilités concernant cet œuf mystérieux.
« Un œuf de phénix qui ne veut pas éclore ? C'est intrigant... Peut-être s'agit-il d'une créature hybride ou d'un phénix ayant subi une malformation ? Parfois, des influences magiques ou des conditions environnementales inadéquates peuvent retarder l'éclosion. J'ai hâte de voir cela de plus près. »
Lorsqu'elle entend Verndrick mentionner son expérience avec les créatures dangereuses, Ahatsara hoche la tête avec compréhension.
« Je comprends. Parfois, la capture ou même la neutralisation des créatures devient nécessaire. Mais je préfère toujours trouver des moyens de les apaiser et de les ramener à un état non-agressif. Chaque créature a sa propre raison de se comporter de manière dangereuse, et c'est notre devoir de comprendre et de résoudre ces problèmes. »
Son regard s'adoucit lorsqu'elle écoute Verndrick parler de ses intentions véritables. Elle sourit en apprenant qu'il est un aventurier avec un cheval fidèle.
« Je suis ravie de voir que tu partages un respect sincère pour les créatures. J'ai moi-même un profond respect pour chaque être vivant, magique ou non. Et pour les naissances de créatures magiques, c'est une discipline délicate, mais passionnante. Je serais honorée de t'aider avec ton œuf de phénix une fois que nous aurons trouvé nos livres. »
À la mention de Grendel, le petit griffon, la fae se perd un instant dans ses pensées, se rappelant ses leçons sur les griffons.
« Les griffons sont fascinants. Ce sont des créatures intelligentes, mi-aigle, mi-lion, souvent dotées d'un grand sens de la loyauté et de la curiosité. Si Grendel collectionne des livres, il doit y avoir une raison. Peut-être qu'il les trouve réconfortants ou stimulants. Ils sont très sensibles aux émotions des autres, donc si c'est... comment dire cela... pour aider les étudiants à gérer leur stress, il pourrait absorber ce stress d'une manière ou d'une autre. »
Elle se tourne vers Verndrick, l'esprit en ébullition.
« Il nous faut trouver cette tour. Si c'est là que Grendel a fait son nid, alors c'est là que nos livres doivent se trouver. Nous devons comprendre pourquoi il a commencé à collecter ces ouvrages. Peut-être qu'en résolvant ce mystère, nous pourrons non seulement récupérer nos livres, mais aussi aider Grendel à mieux gérer ses propres émotions. »
En marchant vers la tour, Ahatsara réfléchit à la question de Verndrick sur Sombra et ses autres compagnons.
« Sombra mange principalement des petits mammifères et des insectes géants, qu'il chasse lui-même ou que je lui apporte. Pour s'amuser, il aime creuser et créer des labyrinthes dans le sable. Cela le garde actif et satisfait son instinct naturel de creuser. En tant que dompteuse d'animaux magiques, j'ai appris à comprendre leurs besoins spécifiques et à leur offrir des environnements enrichissants. »
Elle sourit à Verndrick, ses yeux pétillants de passion.
« Le plus important est de respecter chaque créature et de comprendre que, même si certaines peuvent sembler dangereuses, elles ont toutes une place dans notre monde. Il suffit de les écouter et de les comprendre. Et je suis persuadée que nous trouverons une solution pour ton œuf de phénix aussi. »
La fae et Verndrick continuent leur marche, la tour se rapprochant de plus en plus. La nuit tombe doucement sur l'université, mais la détermination et l'enthousiasme d'Ahatsara brillent plus fort que jamais. Elle est prête à affronter ce nouveau défi, certaine que chaque pas la rapproche de la compréhension et de la connaissance.
« Tu seras le bienvenu pour rencontrer Sombra. C'est un scorpion géant d'obsidienne, une merveille de la nature que j'ai réussi à apprivoiser. Il est à la fois majestueux et redoutable, et je suis sûre qu'il te fascinera. »
La fae écoute attentivement Verndrick parler de l'œuf de phénix. Son esprit commence à s'agiter, envisager toutes les possibilités concernant cet œuf mystérieux.
« Un œuf de phénix qui ne veut pas éclore ? C'est intrigant... Peut-être s'agit-il d'une créature hybride ou d'un phénix ayant subi une malformation ? Parfois, des influences magiques ou des conditions environnementales inadéquates peuvent retarder l'éclosion. J'ai hâte de voir cela de plus près. »
Lorsqu'elle entend Verndrick mentionner son expérience avec les créatures dangereuses, Ahatsara hoche la tête avec compréhension.
« Je comprends. Parfois, la capture ou même la neutralisation des créatures devient nécessaire. Mais je préfère toujours trouver des moyens de les apaiser et de les ramener à un état non-agressif. Chaque créature a sa propre raison de se comporter de manière dangereuse, et c'est notre devoir de comprendre et de résoudre ces problèmes. »
Son regard s'adoucit lorsqu'elle écoute Verndrick parler de ses intentions véritables. Elle sourit en apprenant qu'il est un aventurier avec un cheval fidèle.
« Je suis ravie de voir que tu partages un respect sincère pour les créatures. J'ai moi-même un profond respect pour chaque être vivant, magique ou non. Et pour les naissances de créatures magiques, c'est une discipline délicate, mais passionnante. Je serais honorée de t'aider avec ton œuf de phénix une fois que nous aurons trouvé nos livres. »
À la mention de Grendel, le petit griffon, la fae se perd un instant dans ses pensées, se rappelant ses leçons sur les griffons.
« Les griffons sont fascinants. Ce sont des créatures intelligentes, mi-aigle, mi-lion, souvent dotées d'un grand sens de la loyauté et de la curiosité. Si Grendel collectionne des livres, il doit y avoir une raison. Peut-être qu'il les trouve réconfortants ou stimulants. Ils sont très sensibles aux émotions des autres, donc si c'est... comment dire cela... pour aider les étudiants à gérer leur stress, il pourrait absorber ce stress d'une manière ou d'une autre. »
Elle se tourne vers Verndrick, l'esprit en ébullition.
« Il nous faut trouver cette tour. Si c'est là que Grendel a fait son nid, alors c'est là que nos livres doivent se trouver. Nous devons comprendre pourquoi il a commencé à collecter ces ouvrages. Peut-être qu'en résolvant ce mystère, nous pourrons non seulement récupérer nos livres, mais aussi aider Grendel à mieux gérer ses propres émotions. »
En marchant vers la tour, Ahatsara réfléchit à la question de Verndrick sur Sombra et ses autres compagnons.
« Sombra mange principalement des petits mammifères et des insectes géants, qu'il chasse lui-même ou que je lui apporte. Pour s'amuser, il aime creuser et créer des labyrinthes dans le sable. Cela le garde actif et satisfait son instinct naturel de creuser. En tant que dompteuse d'animaux magiques, j'ai appris à comprendre leurs besoins spécifiques et à leur offrir des environnements enrichissants. »
Elle sourit à Verndrick, ses yeux pétillants de passion.
« Le plus important est de respecter chaque créature et de comprendre que, même si certaines peuvent sembler dangereuses, elles ont toutes une place dans notre monde. Il suffit de les écouter et de les comprendre. Et je suis persuadée que nous trouverons une solution pour ton œuf de phénix aussi. »
La fae et Verndrick continuent leur marche, la tour se rapprochant de plus en plus. La nuit tombe doucement sur l'université, mais la détermination et l'enthousiasme d'Ahatsara brillent plus fort que jamais. Elle est prête à affronter ce nouveau défi, certaine que chaque pas la rapproche de la compréhension et de la connaissance.
Noble de La République
Verndrick Vindrœkir
Messages : 135
crédits : 637
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Info personnage
Race: Humain/Elfe
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Neutre bon
Rang: B
L’enthousiasme de la fae était contagieux, et Verndrick se surprit à sourire à plusieurs de ses remarques. Elle ne devait avoir aucun mal à se faire des amis.
“Eh bien, j’ai hâte de voir Sombra alors. J’aurai peut-être l’occasion de le nourrir s’il m’aime bien.”
Il avait aussi très envie de voir Ahatsara monter le scorpion. L’image de la fae sur l’animal, évoluant dans les rues de la ville, lui arracha un nouveau sourire.
“Tout ce que je sais sur les animaux me vient de ce que j’ai appris sur eux dans le cadre de mes aventures. J’ai une idée de ce qui peut leur plaire ou non et de comment les mettre hors d’état de nuire s’ils deviennent violents. Mais je ne suis pas un expert pour ce qui est de prendre soin d’eux ou de deviner ou résoudre leurs problèmes.
Ma famille entretient des relations étroites avec des dresseurs qui nous fournissent en montures. J’ai déjà monté un griffon, mais je n’en ai jamais possédé un personnellement. Le seul animal dont j’ai appris à prendre soin comme un ami, c’est Zahel, mon cheval. Ton expertise nous sera donc très utile pour Grendel.”
Ils avaient atteint la tour qui hébergeait le griffon et se mirent à monter ses marches en colimaçon. Les suppositions de la dresseuse sur son œuf l’inquiétaient un peu.
“L’œuf de l’élémentaire dont je parlais, je l’ai récupéré en Shoumei, aux pins argentés. Et avec les effets de la corruption de l’Arbre-monde, qui sont très prononcés dans les anciennes terres de la fédération, l’une de mes hypothèses était qu’il soit d’une manière ou d’une autre altéré par la magie de l’arbre millénaire. Je n’ai rien ressenti qui validait cette hypothèse, mais nous savons que les effets de la corruption peuvent être très imprévisibles. Peut-être a-t-il besoin de soins différents qu’un œuf classique ou...”
Son inquiétude le faisait penser au pire. À cause de sa magie, il se sentait très connecté à l’oiseau en devenir et craignait pour sa santé. Ahatsara avait aussi parlé d’une possibilité de malformation. Il secoua vigoureusement la tête pour chasser ses idées noires. Spéculer ne servait à rien.
“Trêve de suppositions, je suis sûr que tu auras un avis plus éclairé quand on aura retrouvé nos livres et rendu visite au vétérinaire auquel je l’ai confié. Ce qui nous ramène à Grendel. C’est vrai que je viens de dire que les suppositions ne sont pas très utiles, mais je dois avouer que les étudiants ont avancé quelques théories intéressantes.”
Ils en avaient même pondu des centaines, et il y en avait quelques-unes qu’il trouvait passionnantes à explorer.
“Une des théories veut que les livres volés par le griffon contiennent des indices sur des sortilèges ou des rituels qui, lorsqu'ils sont réunis, déclenchent une puissante transformation magique. Grendel serait donc attiré par ces livres parce qu'ils sont essentiels pour libérer un pouvoir latent en lui ou un animal qu’il voudrait aider. Personnellement, j’aimerais que ce soit vrai et que la petite mascotte se transforme à l’issue de ses recherches en une créature majestueuse.”
Il n’était plus très loin du sommet de la tour, poussé par leur excitation ils montaient rapidement les marches menant au toit.
“Une autre théorie qui court serait, comme tu l’as pensé, que Grendel est affecté par la proximité et la magie des étudiants stressés du campus.”
Il reprit après une courte pause :
“Les livres qu’il vole sont très anciens et touchent à des sujets divers comme les soins, les animaux, la magie ou même l’occulte. C’est ce dernier point qui alimente les théories les plus loufoques. Grendel serait, d’après certains, en train de chercher les clés d’un puzzle magique dont la résolution l’obséderait. Les théories ne s’entendent pas sur la vraie nature dudit puzzle. Selon certains, sa résolution pourrait amener à la découverte d’une source de magie que Grendel aurait ressentie et qui le perturberait ou carrément à la prévention d’une grande menace magique.”
Verndrick énonça cette dernière partie en riant. Lui aussi était capable de théories improbables quand il s’y mettait.
“Mais on y est. Avec ton aide, on pourra voir qui a raison. J’espère juste que ce n’est vraiment rien de grave.”
Ils avaient en effet rejoint leur destination. Maintenant exposé aux éléments, le vent frais de la soirée lui caressait le visage et la pleine lune éclairait de sa lueur cendrée le toit du bâtiment. Il parcourut l’endroit du regard et aperçut un mouvement à l'ombre d'un grand chapiteau en pierre. Faisant signe à la dresseuse, il s’approcha silencieusement et distingua bientôt une petite forme accroupie : Grendel, le griffon miniature, s'affairait dans un nid fait de brindilles, de plumes et de morceaux de parchemin. Autour de lui, des piles de livres de toutes sortes étaient entassées de manière désordonnée.
L’animal était absorbé par son activité et ne remarqua pas tout de suite les nouveaux venus. Ils en profitèrent pour observer avec fascination le petit griffon manipuler délicatement un livre ancien, le regard fixé sur les pages ouvertes comme s'il cherchait à en percer les secrets. Comme l’université l’avait indiqué, il ne détruisait pas les livres. Il semblait plutôt les étudier, ou peut-être simplement en apprécier l'énergie, l’odeur ou le contact.
Verndrick se déplaça de sorte que son ombre soit projetée sur l’animal et ses bouquins. Grendel les remarqua enfin et se figea, ses petites oreilles pointues se redressant instantanément. Lentement, il tournait la tête tantôt vers l’aventurier, tantôt vers la fae, les yeux brillants et curieux. Verndrick adopta la même tactique qu’avec les chevaux, il se rapprocha sans faire de mouvements brusques et tendit la main vers le griffon sans le toucher. Il laissa l’animal le renifler et s’habituer à son odeur. Quand il remarqua qu’aucune hostilité ne venait du griffon, il lui adressa la parole dans une voix calme et apaisante.
“Salut Grendel, moi c’est Verndrick et voici Ahatsara. Comme toi, nous aimons aussi beaucoup la lecture. Tu n’aurais pas quelques propositions pour nous ? On nous a vanté la qualité de ta collection.”
Grendel inclina la tête et l’aventurier le caressa prudemment du bout des doigts. Le griffon semblait comprendre les paroles. Verndrick porta son regard sur Ahatsara et lui indiqua d’un geste de la tête qu’elle pouvait prendre le relais. Ses connaissances sur les animaux s’arrêtaient là. C’était à la fae de faire un examen plus approfondi. Certains dompteurs étaient capables de communiquer avec les animaux, pas juste ressentir ou interpréter leurs réactions, mais réellement échanger avec eux. Lui pouvait en profiter pour étudier les différents ouvrages entassés dans le nid, voir s’il retrouvait ceux qu’ils cherchaient ou s’il pouvait dégager une caractéristique qui leur était commune.
“Eh bien, j’ai hâte de voir Sombra alors. J’aurai peut-être l’occasion de le nourrir s’il m’aime bien.”
Il avait aussi très envie de voir Ahatsara monter le scorpion. L’image de la fae sur l’animal, évoluant dans les rues de la ville, lui arracha un nouveau sourire.
“Tout ce que je sais sur les animaux me vient de ce que j’ai appris sur eux dans le cadre de mes aventures. J’ai une idée de ce qui peut leur plaire ou non et de comment les mettre hors d’état de nuire s’ils deviennent violents. Mais je ne suis pas un expert pour ce qui est de prendre soin d’eux ou de deviner ou résoudre leurs problèmes.
Ma famille entretient des relations étroites avec des dresseurs qui nous fournissent en montures. J’ai déjà monté un griffon, mais je n’en ai jamais possédé un personnellement. Le seul animal dont j’ai appris à prendre soin comme un ami, c’est Zahel, mon cheval. Ton expertise nous sera donc très utile pour Grendel.”
Ils avaient atteint la tour qui hébergeait le griffon et se mirent à monter ses marches en colimaçon. Les suppositions de la dresseuse sur son œuf l’inquiétaient un peu.
“L’œuf de l’élémentaire dont je parlais, je l’ai récupéré en Shoumei, aux pins argentés. Et avec les effets de la corruption de l’Arbre-monde, qui sont très prononcés dans les anciennes terres de la fédération, l’une de mes hypothèses était qu’il soit d’une manière ou d’une autre altéré par la magie de l’arbre millénaire. Je n’ai rien ressenti qui validait cette hypothèse, mais nous savons que les effets de la corruption peuvent être très imprévisibles. Peut-être a-t-il besoin de soins différents qu’un œuf classique ou...”
Son inquiétude le faisait penser au pire. À cause de sa magie, il se sentait très connecté à l’oiseau en devenir et craignait pour sa santé. Ahatsara avait aussi parlé d’une possibilité de malformation. Il secoua vigoureusement la tête pour chasser ses idées noires. Spéculer ne servait à rien.
“Trêve de suppositions, je suis sûr que tu auras un avis plus éclairé quand on aura retrouvé nos livres et rendu visite au vétérinaire auquel je l’ai confié. Ce qui nous ramène à Grendel. C’est vrai que je viens de dire que les suppositions ne sont pas très utiles, mais je dois avouer que les étudiants ont avancé quelques théories intéressantes.”
Ils en avaient même pondu des centaines, et il y en avait quelques-unes qu’il trouvait passionnantes à explorer.
“Une des théories veut que les livres volés par le griffon contiennent des indices sur des sortilèges ou des rituels qui, lorsqu'ils sont réunis, déclenchent une puissante transformation magique. Grendel serait donc attiré par ces livres parce qu'ils sont essentiels pour libérer un pouvoir latent en lui ou un animal qu’il voudrait aider. Personnellement, j’aimerais que ce soit vrai et que la petite mascotte se transforme à l’issue de ses recherches en une créature majestueuse.”
Il n’était plus très loin du sommet de la tour, poussé par leur excitation ils montaient rapidement les marches menant au toit.
“Une autre théorie qui court serait, comme tu l’as pensé, que Grendel est affecté par la proximité et la magie des étudiants stressés du campus.”
Il reprit après une courte pause :
“Les livres qu’il vole sont très anciens et touchent à des sujets divers comme les soins, les animaux, la magie ou même l’occulte. C’est ce dernier point qui alimente les théories les plus loufoques. Grendel serait, d’après certains, en train de chercher les clés d’un puzzle magique dont la résolution l’obséderait. Les théories ne s’entendent pas sur la vraie nature dudit puzzle. Selon certains, sa résolution pourrait amener à la découverte d’une source de magie que Grendel aurait ressentie et qui le perturberait ou carrément à la prévention d’une grande menace magique.”
Verndrick énonça cette dernière partie en riant. Lui aussi était capable de théories improbables quand il s’y mettait.
“Mais on y est. Avec ton aide, on pourra voir qui a raison. J’espère juste que ce n’est vraiment rien de grave.”
Ils avaient en effet rejoint leur destination. Maintenant exposé aux éléments, le vent frais de la soirée lui caressait le visage et la pleine lune éclairait de sa lueur cendrée le toit du bâtiment. Il parcourut l’endroit du regard et aperçut un mouvement à l'ombre d'un grand chapiteau en pierre. Faisant signe à la dresseuse, il s’approcha silencieusement et distingua bientôt une petite forme accroupie : Grendel, le griffon miniature, s'affairait dans un nid fait de brindilles, de plumes et de morceaux de parchemin. Autour de lui, des piles de livres de toutes sortes étaient entassées de manière désordonnée.
L’animal était absorbé par son activité et ne remarqua pas tout de suite les nouveaux venus. Ils en profitèrent pour observer avec fascination le petit griffon manipuler délicatement un livre ancien, le regard fixé sur les pages ouvertes comme s'il cherchait à en percer les secrets. Comme l’université l’avait indiqué, il ne détruisait pas les livres. Il semblait plutôt les étudier, ou peut-être simplement en apprécier l'énergie, l’odeur ou le contact.
Verndrick se déplaça de sorte que son ombre soit projetée sur l’animal et ses bouquins. Grendel les remarqua enfin et se figea, ses petites oreilles pointues se redressant instantanément. Lentement, il tournait la tête tantôt vers l’aventurier, tantôt vers la fae, les yeux brillants et curieux. Verndrick adopta la même tactique qu’avec les chevaux, il se rapprocha sans faire de mouvements brusques et tendit la main vers le griffon sans le toucher. Il laissa l’animal le renifler et s’habituer à son odeur. Quand il remarqua qu’aucune hostilité ne venait du griffon, il lui adressa la parole dans une voix calme et apaisante.
“Salut Grendel, moi c’est Verndrick et voici Ahatsara. Comme toi, nous aimons aussi beaucoup la lecture. Tu n’aurais pas quelques propositions pour nous ? On nous a vanté la qualité de ta collection.”
Grendel inclina la tête et l’aventurier le caressa prudemment du bout des doigts. Le griffon semblait comprendre les paroles. Verndrick porta son regard sur Ahatsara et lui indiqua d’un geste de la tête qu’elle pouvait prendre le relais. Ses connaissances sur les animaux s’arrêtaient là. C’était à la fae de faire un examen plus approfondi. Certains dompteurs étaient capables de communiquer avec les animaux, pas juste ressentir ou interpréter leurs réactions, mais réellement échanger avec eux. Lui pouvait en profiter pour étudier les différents ouvrages entassés dans le nid, voir s’il retrouvait ceux qu’ils cherchaient ou s’il pouvait dégager une caractéristique qui leur était commune.
- Pouvoirs:
Immunité : Lumière, Faiblesse : Ombre. Vocation : Guerrier, Sous-spécialisation : Combattant
- Force surhumaine P2, Super vitesse P2
- Prouesse d’arme : a appris à manier un large éventail d’armes. Si on peut tuer avec, il sait sûrement l’utiliser et peut l’enseigner.
vent avec ses armes
- Vue augmentée, Odorat augmenté, Ouïe augmentée, les trois palier I
- Télékinésie, palier I
- Air P1, Prouesse d’arme : combinaison du vent avec ses armes
Cosmétique :
- Quand il invoque son mana pour se battre sérieusement, une aura bleue se manifeste autour de lui, comme si de la vapeur ou des flammes s’écoulaient de son corps. Elle imprègne aussi ses habits et ses armes, rendant ses mouvements aussi mortels que magnifiques à regarder.
- Il a également un glyphe au motif changeant gravé sur le front, qui indique qu’il est l’héritier des Vindrœkir, maître du style de combat ferðavindsins. En temps normal, le motif est invisible, mais s’il veut, il peut le faire apparaître pour se faire reconnaître.
- Objets:
- Lance de taille ajustable : hauteur d'une épée sous sa forme normale, fait la taille d'un humain moyen dans sa forme allongée.
- Bouclier rétractable : reste sous la forme d'un gantelet sur son bras gauche, peut être déployé en un bouclier complet (comme le bouclier de Kratos dans Ragnarok).
- Armure intermédiaire en mithril.
- Marmite de voyage
- Sept couteaux de combat cachés un peu partout sur son corps
- Et l'un de ses deux masques quand il est en mission pour le SCAR ou la pègre- Masques:
Citoyen du Reike
Ahatsara
Messages : 107
crédits : 1635
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Ahatsara écoute attentivement Verndrick parler de son cheval Zahel et de son expérience avec les animaux. Elle hoche la tête avec un sourire bienveillant.
« Prendre soin d'un cheval, c'est déjà une belle expérience. Les chevaux sont des animaux nerveux et sensibles, ils demandent beaucoup de patience et de compréhension. Je suis ravie de voir que tu t'intéresses aux animaux de tout genre. »
L'évocation de l'origine de l'œuf de phénix intrigue la fae. Elle se mordille légèrement la lèvre, réfléchissant aux implications possibles.
« La corruption de l'Arbre-monde est un phénomène que nous ne comprenons pas entièrement, et ses effets peuvent être imprévisibles et dangereux. Il est crucial de traiter cet œuf avec une grande prudence. La créature qui en naîtra pourrait être profondément affectée par cette magie sombre. Il pourrait s'agir d'un phénix altéré ou d'une autre créature magique ayant absorbé cette corruption. Dans tous les cas, il faudra être prêt à gérer une situation potentiellement dangereuse. »
Ahatsara sent une pointe d'inquiétude monter en elle, mais elle reste concentrée sur leur tâche actuelle. Verndrick évoque ensuite Grendel et les théories des étudiants, et Ahatsara ne peut s'empêcher de réagir.
« Les théories des étudiants sont fascinantes. Un griffon cherchant des sortilèges pour une transformation magique ou pour aider un autre animal, c'est une idée qui mérite d'être explorée. Grendel pourrait effectivement être attiré par ces livres pour une raison bien précise. Peut-être ressent-il une magie particulière ou un besoin pressant qui l'incite à rassembler ces ouvrages. La proximité avec les étudiants stressés pourrait également l'affecter, les griffons étant sensibles aux émotions et à l'énergie magique environnante. »
Elle réfléchit un instant, ses yeux brillants d'intérêt.
« S'il cherche à résoudre un puzzle magique, cela pourrait indiquer une quête de connaissance ou un besoin de protection contre une menace perçue. Nous devons examiner ces livres de près pour comprendre ce qui motive Grendel. Peut-être qu'en réunissant les ouvrages, nous pourrons déchiffrer les indices qu'il tente de nous montrer. »
Le duo arrive enfin à la tour où Grendel a installé son nid. La dompteuse observe le petit griffon, fascinée par la manière dont il a superposé les livres.
« Bonjour, Grendel, » dit-elle doucement en s'approchant du griffon. « Moi, c'est Ahatsara. On m'a dit que tu es un grand amateur de livres, tout comme nous. »
Elle scrute les livres empilés, cherchant à comprendre le motif caché dans l'arrangement apparemment chaotique. Le griffon ne semble pas disposé à rendre les livres si facilement.
Ahatsara se tourne vers Verndrick, cherchant une solution.
« As-tu une idée de comment nous pourrions convaincre Grendel de nous prêter ces livres ? Peut-être pourrions-nous lui offrir quelque chose en échange ? Il semble très attaché à ces ouvrages, alors nous devons trouver un moyen de le persuader sans le brusquer. »
Elle se penche vers Grendel, parlant d'une voix douce et apaisante.
« Grendel, je comprends que ces livres sont importants pour toi. Nous avons besoin de les consulter pour résoudre quelques mystères qui nous tiennent à cœur. Si tu nous permets de les lire, je te promets que nous te les rendrons ensuite. Et peut-être que nous pourrons même découvrir ensemble pourquoi ils sont si spéciaux. »
La fae continue de parler au griffon, espérant gagner sa confiance. Elle sait que les créatures magiques réagissent souvent mieux à la douceur et à la patience.
« Parfois, comprendre les livres que nous lisons peut nous aider à découvrir de nouvelles choses sur nous-mêmes et sur le monde qui nous entoure. Peut-être que ces livres renferment des secrets qui pourront t'aider, toi aussi. »
Elle jette un regard vers Verndrick, attendant sa réaction.
« Alors, qu'en dis-tu ? As-tu une idée de ce qui pourrait plaire à notre ami Grendel ? Peut-être une friandise spéciale ou un objet qu'il affectionne particulièrement ? »
Ahatsara reste près de Grendel, prête à tout pour résoudre ce mystère et aider à la fois le griffon et Verndrick. Elle sent que cette aventure n'est que le début d'une longue et fascinante quête de connaissances et de découvertes.
« Prendre soin d'un cheval, c'est déjà une belle expérience. Les chevaux sont des animaux nerveux et sensibles, ils demandent beaucoup de patience et de compréhension. Je suis ravie de voir que tu t'intéresses aux animaux de tout genre. »
L'évocation de l'origine de l'œuf de phénix intrigue la fae. Elle se mordille légèrement la lèvre, réfléchissant aux implications possibles.
« La corruption de l'Arbre-monde est un phénomène que nous ne comprenons pas entièrement, et ses effets peuvent être imprévisibles et dangereux. Il est crucial de traiter cet œuf avec une grande prudence. La créature qui en naîtra pourrait être profondément affectée par cette magie sombre. Il pourrait s'agir d'un phénix altéré ou d'une autre créature magique ayant absorbé cette corruption. Dans tous les cas, il faudra être prêt à gérer une situation potentiellement dangereuse. »
Ahatsara sent une pointe d'inquiétude monter en elle, mais elle reste concentrée sur leur tâche actuelle. Verndrick évoque ensuite Grendel et les théories des étudiants, et Ahatsara ne peut s'empêcher de réagir.
« Les théories des étudiants sont fascinantes. Un griffon cherchant des sortilèges pour une transformation magique ou pour aider un autre animal, c'est une idée qui mérite d'être explorée. Grendel pourrait effectivement être attiré par ces livres pour une raison bien précise. Peut-être ressent-il une magie particulière ou un besoin pressant qui l'incite à rassembler ces ouvrages. La proximité avec les étudiants stressés pourrait également l'affecter, les griffons étant sensibles aux émotions et à l'énergie magique environnante. »
Elle réfléchit un instant, ses yeux brillants d'intérêt.
« S'il cherche à résoudre un puzzle magique, cela pourrait indiquer une quête de connaissance ou un besoin de protection contre une menace perçue. Nous devons examiner ces livres de près pour comprendre ce qui motive Grendel. Peut-être qu'en réunissant les ouvrages, nous pourrons déchiffrer les indices qu'il tente de nous montrer. »
Le duo arrive enfin à la tour où Grendel a installé son nid. La dompteuse observe le petit griffon, fascinée par la manière dont il a superposé les livres.
« Bonjour, Grendel, » dit-elle doucement en s'approchant du griffon. « Moi, c'est Ahatsara. On m'a dit que tu es un grand amateur de livres, tout comme nous. »
Elle scrute les livres empilés, cherchant à comprendre le motif caché dans l'arrangement apparemment chaotique. Le griffon ne semble pas disposé à rendre les livres si facilement.
Ahatsara se tourne vers Verndrick, cherchant une solution.
« As-tu une idée de comment nous pourrions convaincre Grendel de nous prêter ces livres ? Peut-être pourrions-nous lui offrir quelque chose en échange ? Il semble très attaché à ces ouvrages, alors nous devons trouver un moyen de le persuader sans le brusquer. »
Elle se penche vers Grendel, parlant d'une voix douce et apaisante.
« Grendel, je comprends que ces livres sont importants pour toi. Nous avons besoin de les consulter pour résoudre quelques mystères qui nous tiennent à cœur. Si tu nous permets de les lire, je te promets que nous te les rendrons ensuite. Et peut-être que nous pourrons même découvrir ensemble pourquoi ils sont si spéciaux. »
La fae continue de parler au griffon, espérant gagner sa confiance. Elle sait que les créatures magiques réagissent souvent mieux à la douceur et à la patience.
« Parfois, comprendre les livres que nous lisons peut nous aider à découvrir de nouvelles choses sur nous-mêmes et sur le monde qui nous entoure. Peut-être que ces livres renferment des secrets qui pourront t'aider, toi aussi. »
Elle jette un regard vers Verndrick, attendant sa réaction.
« Alors, qu'en dis-tu ? As-tu une idée de ce qui pourrait plaire à notre ami Grendel ? Peut-être une friandise spéciale ou un objet qu'il affectionne particulièrement ? »
Ahatsara reste près de Grendel, prête à tout pour résoudre ce mystère et aider à la fois le griffon et Verndrick. Elle sent que cette aventure n'est que le début d'une longue et fascinante quête de connaissances et de découvertes.
Noble de La République
Verndrick Vindrœkir
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Info personnage
Race: Humain/Elfe
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Neutre bon
Rang: B
L'idée de la fae faisait sens. Malheureusement, Verndrick ignorait tout de ce qu'un griffon pouvait aimer. Il fouilla son sac, sortit un morceau de friandise qu'il utilisait pour récompenser Zahel, et le tendit vers Grendel. Ce dernier renifla quelques secondes avant de détourner la tête et de retourner à ses bouquins.
"Pas intéressé, hein," dit-il en se tournant vers Ahatsara. "Je ne sais pas ce qui pourrait lui faire plaisir. Je ne pense pas avoir sur moi..."
Il ne termina pas sa phrase car une idée lui vint à l'esprit. L'animal aimait les livres anciens. Il avait justement sur lui les transcriptions d'un vieux livre. Fouillant à nouveau dans son sac, il sortit un bouquin protégé par un revêtement en cuir imperméable. Il sortit le livre de sa protection et s'adressa à nouveau à Grendel.
"Voici quelque chose d'aussi précieux pour moi que les ouvrages qui t'entourent. C'est un extrait des registres familiaux. Vois-tu, Grendel, je descends d'une vieille lignée d'aventuriers et de mercenaires. Et la norme pour nous, c'est de tenir des journaux de nos aventures. C'est une tradition qui permet de léguer à la génération future les connaissances que nous avons accumulées au fil de nos expériences."
Il sentait que le griffon l'écoutait, mais il n'était pas encore totalement investi dans ce qu'il lui racontait.
"Ce que je tiens là n'est pas le registre d'un aventurier en particulier. C'est plutôt une compilation de plusieurs passages traitant de créatures magiques."
Cette fois-ci, le griffon porta sur lui un regard intéressé.
"J'ai un petit problème personnel avec l'éclosion d'un élémentaire. J'ai donc pensé à consulter ce que ma famille savait sur les créatures magiques. Et crois-moi, en trois mille ans d'histoire, ma famille en a croisé des animaux. Ce carnet ne manque pas de détails intéressants sur une grande partie de la faune du Sekai."
Il lui tendit le registre.
"Ça te dirait qu'on échange ? Je te prête mon livre et tu nous permets de consulter les tiens. Promis, nous ne comptons pas te les voler. Nous resterons ici tout près. Nous voulons juste comprendre comment t'aider."
D'un geste hésitant, le griffon récupéra le livre entre ses pattes puis se servit de son bec pour l'ouvrir. Verndrick attendit quelques secondes pour être sûr que Grendel était satisfait de sa part de l'accord avant de récupérer du nid le bouquin le plus proche. L'animal lui jeta un regard suspicieux, mais il ne sentit rien d'agressif venant de sa part.
"Eh, comme promis, nous voulons juste aider."
Grendel retourna à son exploration du livre que lui avait remis Verndrick. L'aventurier en profita pour consulter celui qu'il venait de récupérer. Il parlait des clans du désert et de leurs coutumes qui favorisaient la vie en harmonie avec la faune locale. Verndrick invita Ahatsara à faire de même afin qu'ils essaient de trouver une thématique ou des points communs aux ouvrages déposés dans le nid du griffon.
Les bouquins qu'il consulta plus tard portaient principalement sur la toxicité de certaines bêtes et les effets de la corruption de l'Arbre-Monde sur la faune du désert. Il s'interrompait souvent pour prendre des notes dans un nouveau carnet qu'il sortit de sa sacoche.
"Ahatsara, tu as dit que tu cherchais le Bestiaire des Bêtes Toxiques et Magiques. Si ce n'est pas trop indiscret, je peux savoir pourquoi ?" demanda-t-il en lui tendant le livre en question qu'il venait de parcourir, au moins l'un d'eux avait trouvé son bouquin.
Après plusieurs minutes de recherche, il lui demanda à nouveau :
"Tu as trouvé quelque chose d'intéressant, un sujet qui revient souvent ?"
Une théorie commençait à germer dans son esprit. Quelque chose semblait avoir déclenché le comportement de Grendel. D'après les livres qu'ils avaient consultés, il pensait que c'était lié aux effets de la corruption de l'Arbre-Monde sur certaines créatures magiques, avec une composante toxique. Pourquoi le sujet affectait le griffon, il l'ignorait encore. Il savait néanmoins que le griffon s'intéressait particulièrement aux animaux qui peuplaient le désert et qui cohabitaient dans une relative paix avec les clans qui y habitaient. Un voyage dans les terres arides pour questionner les concernés pourrait être utile.
Mais il ne voulait pas trop s'avancer. Il était plus sage d'attendre l'avis de la fae avant d'émettre des conclusions. Elle avait aussi peut-être eu le temps de mieux sympathiser avec Grendel.
"Pas intéressé, hein," dit-il en se tournant vers Ahatsara. "Je ne sais pas ce qui pourrait lui faire plaisir. Je ne pense pas avoir sur moi..."
Il ne termina pas sa phrase car une idée lui vint à l'esprit. L'animal aimait les livres anciens. Il avait justement sur lui les transcriptions d'un vieux livre. Fouillant à nouveau dans son sac, il sortit un bouquin protégé par un revêtement en cuir imperméable. Il sortit le livre de sa protection et s'adressa à nouveau à Grendel.
"Voici quelque chose d'aussi précieux pour moi que les ouvrages qui t'entourent. C'est un extrait des registres familiaux. Vois-tu, Grendel, je descends d'une vieille lignée d'aventuriers et de mercenaires. Et la norme pour nous, c'est de tenir des journaux de nos aventures. C'est une tradition qui permet de léguer à la génération future les connaissances que nous avons accumulées au fil de nos expériences."
Il sentait que le griffon l'écoutait, mais il n'était pas encore totalement investi dans ce qu'il lui racontait.
"Ce que je tiens là n'est pas le registre d'un aventurier en particulier. C'est plutôt une compilation de plusieurs passages traitant de créatures magiques."
Cette fois-ci, le griffon porta sur lui un regard intéressé.
"J'ai un petit problème personnel avec l'éclosion d'un élémentaire. J'ai donc pensé à consulter ce que ma famille savait sur les créatures magiques. Et crois-moi, en trois mille ans d'histoire, ma famille en a croisé des animaux. Ce carnet ne manque pas de détails intéressants sur une grande partie de la faune du Sekai."
Il lui tendit le registre.
"Ça te dirait qu'on échange ? Je te prête mon livre et tu nous permets de consulter les tiens. Promis, nous ne comptons pas te les voler. Nous resterons ici tout près. Nous voulons juste comprendre comment t'aider."
D'un geste hésitant, le griffon récupéra le livre entre ses pattes puis se servit de son bec pour l'ouvrir. Verndrick attendit quelques secondes pour être sûr que Grendel était satisfait de sa part de l'accord avant de récupérer du nid le bouquin le plus proche. L'animal lui jeta un regard suspicieux, mais il ne sentit rien d'agressif venant de sa part.
"Eh, comme promis, nous voulons juste aider."
Grendel retourna à son exploration du livre que lui avait remis Verndrick. L'aventurier en profita pour consulter celui qu'il venait de récupérer. Il parlait des clans du désert et de leurs coutumes qui favorisaient la vie en harmonie avec la faune locale. Verndrick invita Ahatsara à faire de même afin qu'ils essaient de trouver une thématique ou des points communs aux ouvrages déposés dans le nid du griffon.
Les bouquins qu'il consulta plus tard portaient principalement sur la toxicité de certaines bêtes et les effets de la corruption de l'Arbre-Monde sur la faune du désert. Il s'interrompait souvent pour prendre des notes dans un nouveau carnet qu'il sortit de sa sacoche.
"Ahatsara, tu as dit que tu cherchais le Bestiaire des Bêtes Toxiques et Magiques. Si ce n'est pas trop indiscret, je peux savoir pourquoi ?" demanda-t-il en lui tendant le livre en question qu'il venait de parcourir, au moins l'un d'eux avait trouvé son bouquin.
Après plusieurs minutes de recherche, il lui demanda à nouveau :
"Tu as trouvé quelque chose d'intéressant, un sujet qui revient souvent ?"
Une théorie commençait à germer dans son esprit. Quelque chose semblait avoir déclenché le comportement de Grendel. D'après les livres qu'ils avaient consultés, il pensait que c'était lié aux effets de la corruption de l'Arbre-Monde sur certaines créatures magiques, avec une composante toxique. Pourquoi le sujet affectait le griffon, il l'ignorait encore. Il savait néanmoins que le griffon s'intéressait particulièrement aux animaux qui peuplaient le désert et qui cohabitaient dans une relative paix avec les clans qui y habitaient. Un voyage dans les terres arides pour questionner les concernés pourrait être utile.
Mais il ne voulait pas trop s'avancer. Il était plus sage d'attendre l'avis de la fae avant d'émettre des conclusions. Elle avait aussi peut-être eu le temps de mieux sympathiser avec Grendel.
- Pouvoirs:
Immunité : Lumière, Faiblesse : Ombre. Vocation : Guerrier, Sous-spécialisation : Combattant
- Force surhumaine P2, Super vitesse P2
- Prouesse d’arme : a appris à manier un large éventail d’armes. Si on peut tuer avec, il sait sûrement l’utiliser et peut l’enseigner.
vent avec ses armes
- Vue augmentée, Odorat augmenté, Ouïe augmentée, les trois palier I
- Télékinésie, palier I
- Air P1, Prouesse d’arme : combinaison du vent avec ses armes
Cosmétique :
- Quand il invoque son mana pour se battre sérieusement, une aura bleue se manifeste autour de lui, comme si de la vapeur ou des flammes s’écoulaient de son corps. Elle imprègne aussi ses habits et ses armes, rendant ses mouvements aussi mortels que magnifiques à regarder.
- Il a également un glyphe au motif changeant gravé sur le front, qui indique qu’il est l’héritier des Vindrœkir, maître du style de combat ferðavindsins. En temps normal, le motif est invisible, mais s’il veut, il peut le faire apparaître pour se faire reconnaître.
- Objets:
- Lance de taille ajustable : hauteur d'une épée sous sa forme normale, fait la taille d'un humain moyen dans sa forme allongée.
- Bouclier rétractable : reste sous la forme d'un gantelet sur son bras gauche, peut être déployé en un bouclier complet (comme le bouclier de Kratos dans Ragnarok).
- Armure intermédiaire en mithril.
- Marmite de voyage
- Sept couteaux de combat cachés un peu partout sur son corps
- Et l'un de ses deux masques quand il est en mission pour le SCAR ou la pègre- Masques:
Citoyen du Reike
Ahatsara
Messages : 107
crédits : 1635
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Ahatsara observe Verndrick essayer d'amadouer le griffon avec des friandises. Un léger sourire en coin apparaît sur son visage lorsqu'il se rend compte que Grendel n'est pas intéressé. Elle sait que les créatures magiques ont souvent des désirs bien plus profonds que de simples gourmandises, et elle est curieuse de voir ce que Verndrick va tenter ensuite. Lorsqu'il sort de son sac un vieux registre familial, elle incline la tête, intriguée.
« Un extrait de tes registres familiaux ? » murmure-t-elle, presque pour elle-même, les yeux fixés sur le livre protégé par une solide reliure en cuir. « Ce n’est pas n’importe quel livre, ça... »
La fae est impressionnée par l’idée de Verndrick. Offrir quelque chose d’aussi précieux à Grendel en échange des livres volés montre un respect pour la créature et une compréhension instinctive de ce qu’elle pourrait vouloir. Elle se rapproche pour mieux observer la réaction du griffon, son esprit déjà en ébullition quant aux possibles implications.
« C’est une magnifique tradition, de transmettre ainsi le savoir accumulé à travers les générations. Et une compilation sur les créatures magiques… J’aimerais beaucoup lire ces passages moi aussi. Ce genre de savoir, surtout celui qui est mêlé à l'expérience directe, est inestimable. »
Elle regarde Grendel feuilleter le registre avec son bec, fascinée par la délicatesse dont il fait preuve. Quand Verndrick commence à récupérer les livres du nid de Grendel, elle ne peut s’empêcher de ressentir un certain soulagement.
« Parfait. Tu vois, Grendel, nous sommes là pour t'aider, pas pour te nuire. »
Quand Verndrick lui tend enfin le livre qu’elle cherchait, ses yeux s’illuminent. Elle attrape le Bestiaire des Bêtes Toxiques et Magiques avec une ferveur palpable, caressant la couverture de ses doigts agiles.
« Pourquoi ce livre ? Oh, la réponse est simple. Je suis fascinée par les créatures venimeuses, qu’elles soient animales, végétales, ou même minérales. C'est un domaine où le danger se mêle à une beauté cruelle et magnifique. J’ai déjà apprivoisé un scorpion géant d’obsidienne, mais mon rêve est de maîtriser une créature encore plus dangereuse, quelque chose de véritablement unique. J’ai besoin de mettre à jour mes connaissances, de m’assurer que je suis au fait des dernières découvertes. Et qui sait, peut-être trouverai-je ici l’inspiration pour mon prochain compagnon ? »
Elle plonge dans la lecture, ses yeux parcourant les pages avec une avidité presque vorace. Les descriptions détaillées des créatures toxiques, les anecdotes parfois effrayantes et les conseils pratiques éveillent en elle un flot d'idées et de stratégies pour ses futurs apprivoisements. Pourtant, au fur et à mesure qu’elle avance dans sa lecture, une petite ride de perplexité se forme sur son front.
« Hmmm… Ce bestiaire est riche en détails, mais… » Elle relève la tête pour regarder Verndrick, son esprit déjà en train de formuler des hypothèses. « Il y a un ton très romancé ici, bien plus que ce que je m'attendais. On dirait presque que l’auteur cherche à nous plonger dans un monde de légendes fantastiques, plus qu'à nous offrir un guide scientifique strict. Peut-être que Grendel aime les grandes histoires, celles où la réalité et la fiction se mêlent dans un tourbillon de magie et d'aventure ? »
Son regard revient vers le griffon, qui semble toujours captivé par le registre familial. Elle se demande si Grendel est attiré par ces récits pour une raison plus profonde, peut-être pour chercher une vérité cachée, ou simplement pour s’évader dans ces mondes de papier.
« Dis-moi, Verndrick, as-tu trouvé l'ouvrage que tu cherchais ? Il y a peut-être un lien entre ces livres qu'il collectionne, quelque chose qui résonne avec son propre vécu ou avec un besoin qu’il essaie de satisfaire. »
Elle retourne à sa lecture, mais son esprit vagabonde entre les différentes théories, les hypothèses sur Grendel, et les créatures décrites dans le bestiaire. Ahatsara se retrouve rapidement à compulser plusieurs ouvrages en même temps, ses doigts tournant les pages avec une frénésie presque obsessionnelle.
« Il doit y avoir quelque chose qui relie tout ça, quelque chose que nous n’avons pas encore vu... » murmure-t-elle pour elle-même, les yeux brillants d’une lueur intense. « Les créatures venimeuses, les récits légendaires… Tout cela fait partie d’un puzzle que Grendel essaie de résoudre. »
Elle continue à fouiller dans les livres, déterminée à percer le mystère de ce griffon énigmatique et de ses précieuses collections.
« Un extrait de tes registres familiaux ? » murmure-t-elle, presque pour elle-même, les yeux fixés sur le livre protégé par une solide reliure en cuir. « Ce n’est pas n’importe quel livre, ça... »
La fae est impressionnée par l’idée de Verndrick. Offrir quelque chose d’aussi précieux à Grendel en échange des livres volés montre un respect pour la créature et une compréhension instinctive de ce qu’elle pourrait vouloir. Elle se rapproche pour mieux observer la réaction du griffon, son esprit déjà en ébullition quant aux possibles implications.
« C’est une magnifique tradition, de transmettre ainsi le savoir accumulé à travers les générations. Et une compilation sur les créatures magiques… J’aimerais beaucoup lire ces passages moi aussi. Ce genre de savoir, surtout celui qui est mêlé à l'expérience directe, est inestimable. »
Elle regarde Grendel feuilleter le registre avec son bec, fascinée par la délicatesse dont il fait preuve. Quand Verndrick commence à récupérer les livres du nid de Grendel, elle ne peut s’empêcher de ressentir un certain soulagement.
« Parfait. Tu vois, Grendel, nous sommes là pour t'aider, pas pour te nuire. »
Quand Verndrick lui tend enfin le livre qu’elle cherchait, ses yeux s’illuminent. Elle attrape le Bestiaire des Bêtes Toxiques et Magiques avec une ferveur palpable, caressant la couverture de ses doigts agiles.
« Pourquoi ce livre ? Oh, la réponse est simple. Je suis fascinée par les créatures venimeuses, qu’elles soient animales, végétales, ou même minérales. C'est un domaine où le danger se mêle à une beauté cruelle et magnifique. J’ai déjà apprivoisé un scorpion géant d’obsidienne, mais mon rêve est de maîtriser une créature encore plus dangereuse, quelque chose de véritablement unique. J’ai besoin de mettre à jour mes connaissances, de m’assurer que je suis au fait des dernières découvertes. Et qui sait, peut-être trouverai-je ici l’inspiration pour mon prochain compagnon ? »
Elle plonge dans la lecture, ses yeux parcourant les pages avec une avidité presque vorace. Les descriptions détaillées des créatures toxiques, les anecdotes parfois effrayantes et les conseils pratiques éveillent en elle un flot d'idées et de stratégies pour ses futurs apprivoisements. Pourtant, au fur et à mesure qu’elle avance dans sa lecture, une petite ride de perplexité se forme sur son front.
« Hmmm… Ce bestiaire est riche en détails, mais… » Elle relève la tête pour regarder Verndrick, son esprit déjà en train de formuler des hypothèses. « Il y a un ton très romancé ici, bien plus que ce que je m'attendais. On dirait presque que l’auteur cherche à nous plonger dans un monde de légendes fantastiques, plus qu'à nous offrir un guide scientifique strict. Peut-être que Grendel aime les grandes histoires, celles où la réalité et la fiction se mêlent dans un tourbillon de magie et d'aventure ? »
Son regard revient vers le griffon, qui semble toujours captivé par le registre familial. Elle se demande si Grendel est attiré par ces récits pour une raison plus profonde, peut-être pour chercher une vérité cachée, ou simplement pour s’évader dans ces mondes de papier.
« Dis-moi, Verndrick, as-tu trouvé l'ouvrage que tu cherchais ? Il y a peut-être un lien entre ces livres qu'il collectionne, quelque chose qui résonne avec son propre vécu ou avec un besoin qu’il essaie de satisfaire. »
Elle retourne à sa lecture, mais son esprit vagabonde entre les différentes théories, les hypothèses sur Grendel, et les créatures décrites dans le bestiaire. Ahatsara se retrouve rapidement à compulser plusieurs ouvrages en même temps, ses doigts tournant les pages avec une frénésie presque obsessionnelle.
« Il doit y avoir quelque chose qui relie tout ça, quelque chose que nous n’avons pas encore vu... » murmure-t-elle pour elle-même, les yeux brillants d’une lueur intense. « Les créatures venimeuses, les récits légendaires… Tout cela fait partie d’un puzzle que Grendel essaie de résoudre. »
Elle continue à fouiller dans les livres, déterminée à percer le mystère de ce griffon énigmatique et de ses précieuses collections.
Noble de La République
Verndrick Vindrœkir
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Info personnage
Race: Humain/Elfe
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Neutre bon
Rang: B
L’intérêt de la dompteuse pour ses registres familiaux suscita un sentiment de fierté chez Verndrick. Il n’avait pas toujours l’occasion de montrer la retranscription de plusieurs années de savoirs accumulés à une personne autre qu’un membre de sa famille.
“Tu as déjà accepté de m’aider pour mon œuf, et tu m’aides actuellement sur le cas du griffon. Ce serait la moindre des choses. Dès que Grendel en aura fini avec le registre, tu pourras l’avoir et même le garder si tu veux. Vois ça comme ma façon à moi de te remercier. C’est une copie et je l’ai déjà consulté, je ne perds rien. Je serai content de le savoir entre les mains de quelqu’un capable de tirer profit de ses enseignements.”
Elle avait une passion pour les créatures venimeuses. En voilà une activité insolite et plutôt dangereuse. Une activité aussi dangereuse que de gagner sa vie en la risquant. Il n’était pas vraiment en position de la juger, au contraire, elle l’avait rendu curieux. Il tourna les dernières pages du bouquin qu’il feuilletait avant de le redéposer dans le nid.
“Oui, j’ai trouvé le livre que je cherchais. J’ai déjà exploré avec d’autres vétérinaires toutes les options qu’il suggère pour faire éclore le phénix. Toutes sauf celle que je craignais le plus. Le livre mentionne qu’une éclosion tardive pourrait aussi être due à la corruption de l’Arbre-monde.”
Il laissa échapper un long soupir.
“Dans ce cas, il n’y a pas de solution définie pour se débarrasser de la corruption. Plusieurs rituels existent avec plus ou moins de succès. Il faudra procéder par élimination et en prenant soin de ne pas aggraver l’état de l’œuf.”
Une réponse aussi indésirable soit-elle était toujours préférable à l’absence totale de piste. Les remarques de la fae firent écho à ses propres théories sur le comportement du griffon, ils venaient de trouver une piste à explorer pour ce problème également.
“Comme tu l’as dit, le fantastique et la fiction reviennent souvent entre deux livres un peu plus sérieux sur les créatures magiques. Et comme toi, il a une préférence pour les bestioles venimeuses. Et il semblerait qu’il ait aussi un point en commun avec moi, parce que l’Arbre-Monde et sa corruption sont aussi mentionnés.
Tout cela mis ensemble nous peint un tableau intéressant mais rien de bien concret sur lequel on pourrait partir. Heureusement, un dernier détail nous donne le début d’une piste. J’ai remarqué que quand ça virait à la fiction, c’était toujours pour mettre en scène des épopées de certains clans du désert. L’un d’eux est revenu une demi-douzaine de fois. Le clan des Quadim. Ce sont des nomades, j’ai déjà eu à commercer quelques fois avec eux. J’ai une idée d’où on pourrait les trouver dans cette période de l’année.”
Ils devaient se trouver non loin d’une oasis au sud, dans le désert entre Ikusa et Taisen. Le voyage pour y aller ne devrait pas prendre plus de deux ou trois jours.
“Ils sauront peut-être quoi faire des informations que nous avons et le lien entre elles. Au mieux, nous aurons la prochaine étape de notre enquête. Au pire, on aura profité du voyage. Alors Ahatsara, ça te dirait de partir à l’aventure ?”
À l’écoute de ce dernier mot, Grendel, qui suivait la discussion depuis le début, se mit à battre des ailes et à pousser de petits cris que Verndrick jugea comme une manifestation de son excitation.
“On dirait qu’il aimerait être aussi de la partie, mais je ne sais pas si c’est possible.”
Il se gratta le crâne en réfléchissant.
“Voilà ce que je propose. On se retrouve ici demain pour débuter le voyage ensemble. J’ai quelques préparatifs supplémentaires à faire et je dois aussi récupérer mon œuf. De ton côté, tu peux voir avec l’administration de l’université pour nous obtenir la permission d’amener Grendel. Tu as plus de crédibilité que moi pour faire la demande. Je suis sûr que si tu leur expliques la situation et leur présentes tes qualifications, ils comprendront. En plus, Grendel lui-même a envie de venir. Je m’en remets complètement à toi pour faire le nécessaire pour lui rendre le voyage confortable, je ne sais même pas ce qu’on pourrait acheter comme provisions pour le nourrir.”
Il rencontrerait enfin le fameux scorpion aussi le lendemain.
“Qu’est-ce que tu en dis ?”
“Tu as déjà accepté de m’aider pour mon œuf, et tu m’aides actuellement sur le cas du griffon. Ce serait la moindre des choses. Dès que Grendel en aura fini avec le registre, tu pourras l’avoir et même le garder si tu veux. Vois ça comme ma façon à moi de te remercier. C’est une copie et je l’ai déjà consulté, je ne perds rien. Je serai content de le savoir entre les mains de quelqu’un capable de tirer profit de ses enseignements.”
Elle avait une passion pour les créatures venimeuses. En voilà une activité insolite et plutôt dangereuse. Une activité aussi dangereuse que de gagner sa vie en la risquant. Il n’était pas vraiment en position de la juger, au contraire, elle l’avait rendu curieux. Il tourna les dernières pages du bouquin qu’il feuilletait avant de le redéposer dans le nid.
“Oui, j’ai trouvé le livre que je cherchais. J’ai déjà exploré avec d’autres vétérinaires toutes les options qu’il suggère pour faire éclore le phénix. Toutes sauf celle que je craignais le plus. Le livre mentionne qu’une éclosion tardive pourrait aussi être due à la corruption de l’Arbre-monde.”
Il laissa échapper un long soupir.
“Dans ce cas, il n’y a pas de solution définie pour se débarrasser de la corruption. Plusieurs rituels existent avec plus ou moins de succès. Il faudra procéder par élimination et en prenant soin de ne pas aggraver l’état de l’œuf.”
Une réponse aussi indésirable soit-elle était toujours préférable à l’absence totale de piste. Les remarques de la fae firent écho à ses propres théories sur le comportement du griffon, ils venaient de trouver une piste à explorer pour ce problème également.
“Comme tu l’as dit, le fantastique et la fiction reviennent souvent entre deux livres un peu plus sérieux sur les créatures magiques. Et comme toi, il a une préférence pour les bestioles venimeuses. Et il semblerait qu’il ait aussi un point en commun avec moi, parce que l’Arbre-Monde et sa corruption sont aussi mentionnés.
Tout cela mis ensemble nous peint un tableau intéressant mais rien de bien concret sur lequel on pourrait partir. Heureusement, un dernier détail nous donne le début d’une piste. J’ai remarqué que quand ça virait à la fiction, c’était toujours pour mettre en scène des épopées de certains clans du désert. L’un d’eux est revenu une demi-douzaine de fois. Le clan des Quadim. Ce sont des nomades, j’ai déjà eu à commercer quelques fois avec eux. J’ai une idée d’où on pourrait les trouver dans cette période de l’année.”
Ils devaient se trouver non loin d’une oasis au sud, dans le désert entre Ikusa et Taisen. Le voyage pour y aller ne devrait pas prendre plus de deux ou trois jours.
“Ils sauront peut-être quoi faire des informations que nous avons et le lien entre elles. Au mieux, nous aurons la prochaine étape de notre enquête. Au pire, on aura profité du voyage. Alors Ahatsara, ça te dirait de partir à l’aventure ?”
À l’écoute de ce dernier mot, Grendel, qui suivait la discussion depuis le début, se mit à battre des ailes et à pousser de petits cris que Verndrick jugea comme une manifestation de son excitation.
“On dirait qu’il aimerait être aussi de la partie, mais je ne sais pas si c’est possible.”
Il se gratta le crâne en réfléchissant.
“Voilà ce que je propose. On se retrouve ici demain pour débuter le voyage ensemble. J’ai quelques préparatifs supplémentaires à faire et je dois aussi récupérer mon œuf. De ton côté, tu peux voir avec l’administration de l’université pour nous obtenir la permission d’amener Grendel. Tu as plus de crédibilité que moi pour faire la demande. Je suis sûr que si tu leur expliques la situation et leur présentes tes qualifications, ils comprendront. En plus, Grendel lui-même a envie de venir. Je m’en remets complètement à toi pour faire le nécessaire pour lui rendre le voyage confortable, je ne sais même pas ce qu’on pourrait acheter comme provisions pour le nourrir.”
Il rencontrerait enfin le fameux scorpion aussi le lendemain.
“Qu’est-ce que tu en dis ?”
- Pouvoirs:
Immunité : Lumière, Faiblesse : Ombre. Vocation : Guerrier, Sous-spécialisation : Combattant
- Force surhumaine P2, Super vitesse P2
- Prouesse d’arme : a appris à manier un large éventail d’armes. Si on peut tuer avec, il sait sûrement l’utiliser et peut l’enseigner.
vent avec ses armes
- Vue augmentée, Odorat augmenté, Ouïe augmentée, les trois palier I
- Télékinésie, palier I
- Air P1, Prouesse d’arme : combinaison du vent avec ses armes
Cosmétique :
- Quand il invoque son mana pour se battre sérieusement, une aura bleue se manifeste autour de lui, comme si de la vapeur ou des flammes s’écoulaient de son corps. Elle imprègne aussi ses habits et ses armes, rendant ses mouvements aussi mortels que magnifiques à regarder.
- Il a également un glyphe au motif changeant gravé sur le front, qui indique qu’il est l’héritier des Vindrœkir, maître du style de combat ferðavindsins. En temps normal, le motif est invisible, mais s’il veut, il peut le faire apparaître pour se faire reconnaître.
- Objets:
- Lance de taille ajustable : hauteur d'une épée sous sa forme normale, fait la taille d'un humain moyen dans sa forme allongée.
- Bouclier rétractable : reste sous la forme d'un gantelet sur son bras gauche, peut être déployé en un bouclier complet (comme le bouclier de Kratos dans Ragnarok).
- Armure intermédiaire en mithril.
- Marmite de voyage
- Sept couteaux de combat cachés un peu partout sur son corps
- Et l'un de ses deux masques quand il est en mission pour le SCAR ou la pègre- Masques:
Citoyen du Reike
Ahatsara
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Ahatsara écoute Verndrick avec une attention sincère lorsqu’il lui propose de lui offrir le registre familial. Ses yeux s’écarquillent légèrement, touchée par sa générosité. Elle sait que ce genre de relique a une valeur inestimable pour ceux qui la possèdent, bien plus qu’un simple livre. Le fait qu’il soit prêt à le lui donner pour la remercier la surprend, mais elle comprend également que Verndrick ne fait pas cette offre à la légère.
« Verndrick… c’est un cadeau vraiment précieux. Je ne peux pas accepter ça sans te remercier de la manière la plus sincère. Un tel livre, même une copie, est une source de savoir incroyable. Je veillerai à le consulter avec la plus grande attention et à honorer cette tradition familiale qui est la tienne. »
Elle esquisse un sourire, un mélange d’humilité et de reconnaissance. Ce registre familial, chargé d’histoire et de récits d’aventures, pourrait lui être d’une grande utilité dans ses propres recherches. Peut-être y trouvera-t-elle aussi des pistes pour ses études sur les créatures venimeuses et magiques.
Lorsque Verndrick mentionne à nouveau son œuf d’élémentaire et la possibilité que la corruption de l’Arbre-monde soit en cause, la fae sent une légère inquiétude poindre. Elle sait que les effets de la corruption sont aussi imprévisibles que dévastateurs.
« La corruption de l’Arbre-monde… Cela complique effectivement les choses. Ces rituels que tu mentionnes, même ceux qui ont un faible taux de succès, doivent être manipulés avec la plus grande précaution. Mais ne t’inquiète pas, nous ferons tout pour que l’éclosion de ton œuf se passe sans encombre. Il faudra simplement être méthodique et patient. Je t’aiderai dans cette tâche, et ensemble, nous trouverons une solution. »
Elle feuillette le bestiaire qu’elle tient toujours entre les mains, écoutant Verndrick exposer ses découvertes sur les clans nomades, les Quadim, et leur possible connexion avec les informations qu’ils ont recueillies. Leurs recherches semblent s’orienter vers un nouveau chemin, et cela excite Ahatsara, toujours avide de nouvelles aventures.
« Le clan des Quadim ? Je n’ai jamais eu l’occasion de les rencontrer, mais s’ils détiennent une partie de la clé de ce mystère, je serais ravie de partir à leur recherche. Tu sais que j’adore l’inconnu, et encore plus quand il est question de légendes et de créatures magiques. Si ce voyage peut nous en apprendre plus sur ton œuf, sur Grendel, ou même sur cette fichue corruption de l’Arbre-monde, je suis partante à 100 % ! »
L'idée d'une nouvelle aventure fait battre son cœur un peu plus vite. La perspective de se rendre dans le désert à la rencontre d’un clan nomade et de découvrir peut-être des secrets millénaires l’enchante. Mais quand Verndrick évoque la possibilité d’amener Grendel, elle se redresse, pensive.
« Grendel aimerait venir ? Ce n’est pas étonnant. Il doit ressentir que quelque chose se trame autour de lui, et son instinct lui dicte probablement de rester près de nous. Mais tu as raison, il faut qu’on obtienne la permission de l’administration. Je m’en occuperai. Je vais leur présenter la situation sous le meilleur angle possible. Après tout, Grendel a prouvé qu’il est loin d’être une simple mascotte. Et puis, avec tout ce que j’ai appris sur les soins des créatures magiques, je suis sûre qu’ils comprendront que nous avons les compétences nécessaires pour veiller sur lui pendant le voyage. »
La dompteuse réfléchit un instant, puis ajoute avec un sourire espiègle :
« Pour ce qui est de ses provisions, c’est relativement simple. Les griffons sont carnivores. Ils raffolent de viande crue, en particulier de la viande de gros gibier. Un mélange de viande de cerf, de lapin ou de bœuf devrait le satisfaire. Il faudra simplement s’assurer d’en emporter assez pour lui pendant le voyage. Je vais me charger de tout ça. »
Elle hoche la tête, déterminée. L’idée de devoir gérer ces détails pratiques ne la dérange pas, bien au contraire. Elle se sent utile et en contrôle de la situation. Quand Verndrick propose de se retrouver le lendemain, elle sent une vague d’impatience l’envahir.
« Très bien, Verndrick. Je vais préparer tout ce qu’il faut pour Grendel, et demain, nous serons prêts à partir à l’aventure ! »
Ahatsara est déjà en train de planifier dans sa tête ce qu’elle doit faire. Le soir promet d’être long, mais l’idée de partir explorer de nouveaux horizons le lendemain la rend fébrile. Elle attend ce moment avec une impatience qu’elle a du mal à dissimuler.
« Verndrick… c’est un cadeau vraiment précieux. Je ne peux pas accepter ça sans te remercier de la manière la plus sincère. Un tel livre, même une copie, est une source de savoir incroyable. Je veillerai à le consulter avec la plus grande attention et à honorer cette tradition familiale qui est la tienne. »
Elle esquisse un sourire, un mélange d’humilité et de reconnaissance. Ce registre familial, chargé d’histoire et de récits d’aventures, pourrait lui être d’une grande utilité dans ses propres recherches. Peut-être y trouvera-t-elle aussi des pistes pour ses études sur les créatures venimeuses et magiques.
Lorsque Verndrick mentionne à nouveau son œuf d’élémentaire et la possibilité que la corruption de l’Arbre-monde soit en cause, la fae sent une légère inquiétude poindre. Elle sait que les effets de la corruption sont aussi imprévisibles que dévastateurs.
« La corruption de l’Arbre-monde… Cela complique effectivement les choses. Ces rituels que tu mentionnes, même ceux qui ont un faible taux de succès, doivent être manipulés avec la plus grande précaution. Mais ne t’inquiète pas, nous ferons tout pour que l’éclosion de ton œuf se passe sans encombre. Il faudra simplement être méthodique et patient. Je t’aiderai dans cette tâche, et ensemble, nous trouverons une solution. »
Elle feuillette le bestiaire qu’elle tient toujours entre les mains, écoutant Verndrick exposer ses découvertes sur les clans nomades, les Quadim, et leur possible connexion avec les informations qu’ils ont recueillies. Leurs recherches semblent s’orienter vers un nouveau chemin, et cela excite Ahatsara, toujours avide de nouvelles aventures.
« Le clan des Quadim ? Je n’ai jamais eu l’occasion de les rencontrer, mais s’ils détiennent une partie de la clé de ce mystère, je serais ravie de partir à leur recherche. Tu sais que j’adore l’inconnu, et encore plus quand il est question de légendes et de créatures magiques. Si ce voyage peut nous en apprendre plus sur ton œuf, sur Grendel, ou même sur cette fichue corruption de l’Arbre-monde, je suis partante à 100 % ! »
L'idée d'une nouvelle aventure fait battre son cœur un peu plus vite. La perspective de se rendre dans le désert à la rencontre d’un clan nomade et de découvrir peut-être des secrets millénaires l’enchante. Mais quand Verndrick évoque la possibilité d’amener Grendel, elle se redresse, pensive.
« Grendel aimerait venir ? Ce n’est pas étonnant. Il doit ressentir que quelque chose se trame autour de lui, et son instinct lui dicte probablement de rester près de nous. Mais tu as raison, il faut qu’on obtienne la permission de l’administration. Je m’en occuperai. Je vais leur présenter la situation sous le meilleur angle possible. Après tout, Grendel a prouvé qu’il est loin d’être une simple mascotte. Et puis, avec tout ce que j’ai appris sur les soins des créatures magiques, je suis sûre qu’ils comprendront que nous avons les compétences nécessaires pour veiller sur lui pendant le voyage. »
La dompteuse réfléchit un instant, puis ajoute avec un sourire espiègle :
« Pour ce qui est de ses provisions, c’est relativement simple. Les griffons sont carnivores. Ils raffolent de viande crue, en particulier de la viande de gros gibier. Un mélange de viande de cerf, de lapin ou de bœuf devrait le satisfaire. Il faudra simplement s’assurer d’en emporter assez pour lui pendant le voyage. Je vais me charger de tout ça. »
Elle hoche la tête, déterminée. L’idée de devoir gérer ces détails pratiques ne la dérange pas, bien au contraire. Elle se sent utile et en contrôle de la situation. Quand Verndrick propose de se retrouver le lendemain, elle sent une vague d’impatience l’envahir.
« Très bien, Verndrick. Je vais préparer tout ce qu’il faut pour Grendel, et demain, nous serons prêts à partir à l’aventure ! »
Ahatsara est déjà en train de planifier dans sa tête ce qu’elle doit faire. Le soir promet d’être long, mais l’idée de partir explorer de nouveaux horizons le lendemain la rend fébrile. Elle attend ce moment avec une impatience qu’elle a du mal à dissimuler.
Noble de La République
Verndrick Vindrœkir
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crédits : 637
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Info personnage
Race: Humain/Elfe
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Neutre bon
Rang: B
Il faisait nuit. Le voyage ayant été décidé à la dernière heure, ils n’avaient pas le temps de le préparer assez rapidement pour démarrer à l’aube. Verndrick préférait éviter d’affronter le désert en pleine journée, lorsque la chaleur était à son maximum. Il préférait se déplacer le matin et l’après-midi, quand la température était plus clémente, cela évitait l’épuisement et le gaspillage des ressources, dont la plus vitale était l’eau. Une pause était à prévoir à midi et la nuit pour se reposer. Il fit part à Ahatsara de ses idées.
"Je compte prendre trois chameaux pour transporter nos provisions."
Ils pourraient les revendre ou les échanger plus tard.
"Il nous faudra des tentes, des vêtements légers pour voyager en journée et d'autres plus épais pour supporter la nuit. En dehors de nos réserves, je compte payer aussi de quoi intéresser les Qadim. Ils sont toujours ouverts au commerce. En général, je prends des ressources simples à transporter : du sel, du miel et un peu d’épices. Mais pour cette excursion, je ne vois pas ce qui nous empêche de prendre plus. Je connais quelqu’un qui vend des tissus colorés et de qualité, très prisés dans la région. Ajoutons à cela quelques potions et des onguents, et je pense que nous aurons matière à négocier."
La journée du lendemain serait réservée à ces préparatifs. La fae pourrait aussi en profiter pour demander la permission d’emporter le griffon.
"Je ferai livrer un des chameaux aux écuries de l’université à ton intention. Tu pourras l’utiliser pour des courses et les provisions de Grendel. Je propose que nous nous retrouvions ici dans l'après-midi, vers seize heures, pour partir ensemble."
Après avoir souhaité une bonne nuit à la dompteuse, Verndrick se rendit chez un commerçant encore ouvert pour l’achat des montures. Il en envoya un, comme il l’avait dit, aux écuries de Drakstrang et conduisit les deux restants chez Marten, le vétérinaire à qui il avait confié l'œuf de phénix. Il passa la nuit chez l’élémentaire, qui était aussi un ami.
Le lendemain, comme prévu, après ses courses, il se rendit à l’université, juché sur son fidèle compagnon Zahel, avec deux chameaux chargés de biens et de provisions à sa suite. Il ne fallut pas longtemps avant qu’il ne soit rejoint par la fae. Il descendit de cheval pour l’accueillir.
"Ah, je rencontre enfin Sombra !"
Il s’approcha doucement du scorpion d’obsidienne et tendit la main avant de s’interrompre. L’animal était recouvert d’une carapace noire et luisante. Il n’était pas aussi grand qu’il l’avait imaginé, mais ses pinces étaient impressionnantes, de quoi facilement sectionner une personne en deux sans grand effort. Et son dard, suspendu tel une pendule, était presque hypnotisant.
"Je ne sais pas si on peut caresser un scorpion."
Ou s’ils y étaient même réceptifs. L’animal ne présentait aucune surface évidente à toucher pour le flatter. La main toujours suspendue, il interrogea la fae du regard et attendit ses conseils.
Après les présentations, ils prirent la route. Le soleil avait déjà entamé sa courbe descendante et l’air était de moins en moins chaud. Après quelques minutes, Verndrick retira le foulard qui lui protégeait le visage pour se désaltérer.
"Nous avons du temps devant nous. Si ça ne te gêne pas, j’aimerais en apprendre un peu plus sur toi. C’est quoi ton histoire ? Comment es-tu devenue dompteuse ?"
Ils profitèrent du trajet pour discuter et mieux se connaître. Après le coucher du soleil, ils voyagèrent encore quelques heures avant de s’arrêter pour la nuit. Ils trouvèrent une dune un peu élevée, à l'abri de laquelle ils montèrent les tentes et firent un feu. Après avoir nourri et désaltéré les animaux, ils s’activèrent ensemble pour préparer le dîner. Leurs réserves étaient composées de nourritures non périssables : fruits secs, pains plats, fromages durs et viandes séchées. Ils pouvaient les consommer directement, mais Verndrick avait une préférence pour de la nourriture chaude.
Ainsi, un bouillon mijotait calmement dans une marmite au-dessus du feu, et bientôt l’air frais se chargea d'odeurs d’épices. Verndrick était sur le point de les servir quand un bruit de galop les interrompit. Abandonnant leur petit campement, il grimpa la dune qui les protégeait pour identifier la source du bruit.
La première chose qu’il remarqua, c'était la poussière soulevée par le cheval qui s’approchait. L’éclairage fourni par les astres pâles lui permettait de distinguer la silhouette d’un homme allongé sur le garrot de sa monture. Il ne semblait pas conscient, à voir comment son corps se laissait ballotter par les galops.
Maintenant qu’il était plus proche, Verndrick remarqua que le cavalier était poursuivi. Plusieurs autres traînées de poussière le suivaient, forçant le cheval visiblement fatigué à encore doubler de cadence. C’était la robe souillée par la sueur et la gueule écumante que le pauvre destrier arriva à leur hauteur. Il s’écroula aussitôt qu’il les rejoignit, et l’aventurier dut faire preuve de dextérité et de vitesse pour récupérer le cavalier avant que le cheval ne l’écrase. Il jeta un coup d'œil à l’animal puis à la dompteuse. Dans ce genre de cas, le cheval finissait toujours terrassé par l’épuisement. La clémence demandait de mettre fin à ses souffrances, mais il espérait que l’expertise de la fae permettrait d’une façon ou d’une autre de lui sauver la vie.
Laissant le soin de l’animal à Ahatsara, il se concentra plutôt sur l’individu qu’il transportait. Après un bref examen du corps évanoui, il conclut que l’homme ne souffrait d’aucune blessure mortelle et avait probablement perdu conscience à cause de la fatigue et de la déshydratation. Mouillant un tissu d’un peu d’eau, il s’en servit pour lui nettoyer le visage avant de le forcer à boire de sa gourde en maintenant sa tête relevée. Il le força à avaler en petites gorgées afin qu’il ne s’étouffe pas. Le corps avide de l’homme avala le liquide salvateur pendant de longues secondes avant que sa respiration ne retrouve un rythme normal. Il était toujours inconscient, mais il était tiré d'affaires. Verndrick se tourna vers Ahatsara pour prendre des nouvelles du cheval.
"Comment va-t-il ?"
Elle avait à peine eu le temps de lui répondre qu’ils se retrouvèrent encerclés par les poursuivants repérés plus tôt. Ils étaient tous voilés, avec une épée courbe tirée au clair. Celui qui semblait diriger l’équipe prit la parole ; sa voix était rêche.
"Voyageurs, cet homme est à nous. Livrez-le, et il ne vous sera fait aucun mal."
Verndrick était habitué aux conversations qui débutaient de la sorte ; malheureusement, elles se finissaient toujours en bain de sang. Connaître l’issue ne l’empêchait néanmoins pas de chercher une solution pacifique.
"Je ne sais pas ce que cet homme vous a fait. Mais il est maintenant sous notre protection. Asseyons-nous, vous nous direz pourquoi il est recherché. À son réveil, il nous donnera sa version des faits et nous pourrons trancher."
"Étrangers !"
Son ton avait très vite changé, fini le « voyageurs ».
"Ne comprenez-vous pas la situation dans laquelle vous vous trouvez ? Accordez-vous si peu de valeur à vos vies ? Ainsi soit-il !"
Verndrick répéta cette dernière phrase dans son esprit, en écho aux paroles de leur interlocuteur. Il soupira et tendit la main vers sa lance avant de se retenir. Il avait peut-être encore une dernière carte à jouer.
"Nous ne sommes pas des barbares pour en venir aux mains sans même s’être présentés. Mon nom est Verndrick Vindrœkir, et je voyage avec mon amie Ahatsara la Fae. Nous faisons route pour rejoindre la tribu des Qadim."
L’homme voilé ne réagit pas, mais l'aventurier pouvait lire dans ses yeux qu’il reconnaissait l’un des noms cités.
"Ma famille pratique ce que nous appelons le Muruwatai, ou le Kal’mayra selon les langues et les époques. C’est notre devoir sacré d'accueillir et de protéger toute personne demandant asile. Et c’est ce que cet homme a fait en nous confiant sa vie. À moins de nous prouver qu’il ne la mérite pas, nous ne pouvons pas vous le livrer."
Le Kal’mayra était plus une recommandation qu’une exigence, il n’était tenu par aucun serment d’apporter de l’aide à un inconnu.
"Je pense que certaines tribus du désert ont une pratique similaire. C’est à vous de comprendre la situation dans laquelle nous nous trouvons. Je vous en prie, ne nous forcez pas à verser le sang cette nuit, nous ne sommes pas ennemis."
Le chef du groupe adverse les jaugea longuement avant de ranger son arme.
"Shed. La personne que vous protégez s’appelle Shed Qadim. Et il a fui son clan. Si vos paroles sont vraies, il se soustraira à votre protection à son réveil. Et à ce moment-là, nous le capturerons. Vous avez raison, étrangers, nous ne sommes pas ennemis. Nous n'avons aucune raison d’abreuver le désert de votre sang. Nous respectons vos pratiques."
C’était bien la première fois que cela marchait. Verndrick était tellement surpris qu’il se retrouva à court de mots.
"Faites bon voyage. Et si vous nous avez menti sur votre destination, nous vous retrouverons. Nous ne serons jamais bien loin, Shed a une dette envers nous et il la paiera."
Sans leur laisser le temps de répondre, il fit signe à ses hommes de faire demi-tour en sifflant. Très vite, ils se retrouvèrent à nouveau seuls.
"Eh bien, en voilà une rencontre insolite !"
Il se pencha pour soulever l’inconnu et le porta sur son épaule jusqu’à leur campement avant de l’installer dans sa tente. Il servit le dîner en soupirant.
"Dans quoi nous nous sommes encore lancés ?"
"Je compte prendre trois chameaux pour transporter nos provisions."
Ils pourraient les revendre ou les échanger plus tard.
"Il nous faudra des tentes, des vêtements légers pour voyager en journée et d'autres plus épais pour supporter la nuit. En dehors de nos réserves, je compte payer aussi de quoi intéresser les Qadim. Ils sont toujours ouverts au commerce. En général, je prends des ressources simples à transporter : du sel, du miel et un peu d’épices. Mais pour cette excursion, je ne vois pas ce qui nous empêche de prendre plus. Je connais quelqu’un qui vend des tissus colorés et de qualité, très prisés dans la région. Ajoutons à cela quelques potions et des onguents, et je pense que nous aurons matière à négocier."
La journée du lendemain serait réservée à ces préparatifs. La fae pourrait aussi en profiter pour demander la permission d’emporter le griffon.
"Je ferai livrer un des chameaux aux écuries de l’université à ton intention. Tu pourras l’utiliser pour des courses et les provisions de Grendel. Je propose que nous nous retrouvions ici dans l'après-midi, vers seize heures, pour partir ensemble."
Après avoir souhaité une bonne nuit à la dompteuse, Verndrick se rendit chez un commerçant encore ouvert pour l’achat des montures. Il en envoya un, comme il l’avait dit, aux écuries de Drakstrang et conduisit les deux restants chez Marten, le vétérinaire à qui il avait confié l'œuf de phénix. Il passa la nuit chez l’élémentaire, qui était aussi un ami.
Le lendemain, comme prévu, après ses courses, il se rendit à l’université, juché sur son fidèle compagnon Zahel, avec deux chameaux chargés de biens et de provisions à sa suite. Il ne fallut pas longtemps avant qu’il ne soit rejoint par la fae. Il descendit de cheval pour l’accueillir.
"Ah, je rencontre enfin Sombra !"
Il s’approcha doucement du scorpion d’obsidienne et tendit la main avant de s’interrompre. L’animal était recouvert d’une carapace noire et luisante. Il n’était pas aussi grand qu’il l’avait imaginé, mais ses pinces étaient impressionnantes, de quoi facilement sectionner une personne en deux sans grand effort. Et son dard, suspendu tel une pendule, était presque hypnotisant.
"Je ne sais pas si on peut caresser un scorpion."
Ou s’ils y étaient même réceptifs. L’animal ne présentait aucune surface évidente à toucher pour le flatter. La main toujours suspendue, il interrogea la fae du regard et attendit ses conseils.
Après les présentations, ils prirent la route. Le soleil avait déjà entamé sa courbe descendante et l’air était de moins en moins chaud. Après quelques minutes, Verndrick retira le foulard qui lui protégeait le visage pour se désaltérer.
"Nous avons du temps devant nous. Si ça ne te gêne pas, j’aimerais en apprendre un peu plus sur toi. C’est quoi ton histoire ? Comment es-tu devenue dompteuse ?"
Ils profitèrent du trajet pour discuter et mieux se connaître. Après le coucher du soleil, ils voyagèrent encore quelques heures avant de s’arrêter pour la nuit. Ils trouvèrent une dune un peu élevée, à l'abri de laquelle ils montèrent les tentes et firent un feu. Après avoir nourri et désaltéré les animaux, ils s’activèrent ensemble pour préparer le dîner. Leurs réserves étaient composées de nourritures non périssables : fruits secs, pains plats, fromages durs et viandes séchées. Ils pouvaient les consommer directement, mais Verndrick avait une préférence pour de la nourriture chaude.
Ainsi, un bouillon mijotait calmement dans une marmite au-dessus du feu, et bientôt l’air frais se chargea d'odeurs d’épices. Verndrick était sur le point de les servir quand un bruit de galop les interrompit. Abandonnant leur petit campement, il grimpa la dune qui les protégeait pour identifier la source du bruit.
La première chose qu’il remarqua, c'était la poussière soulevée par le cheval qui s’approchait. L’éclairage fourni par les astres pâles lui permettait de distinguer la silhouette d’un homme allongé sur le garrot de sa monture. Il ne semblait pas conscient, à voir comment son corps se laissait ballotter par les galops.
Maintenant qu’il était plus proche, Verndrick remarqua que le cavalier était poursuivi. Plusieurs autres traînées de poussière le suivaient, forçant le cheval visiblement fatigué à encore doubler de cadence. C’était la robe souillée par la sueur et la gueule écumante que le pauvre destrier arriva à leur hauteur. Il s’écroula aussitôt qu’il les rejoignit, et l’aventurier dut faire preuve de dextérité et de vitesse pour récupérer le cavalier avant que le cheval ne l’écrase. Il jeta un coup d'œil à l’animal puis à la dompteuse. Dans ce genre de cas, le cheval finissait toujours terrassé par l’épuisement. La clémence demandait de mettre fin à ses souffrances, mais il espérait que l’expertise de la fae permettrait d’une façon ou d’une autre de lui sauver la vie.
Laissant le soin de l’animal à Ahatsara, il se concentra plutôt sur l’individu qu’il transportait. Après un bref examen du corps évanoui, il conclut que l’homme ne souffrait d’aucune blessure mortelle et avait probablement perdu conscience à cause de la fatigue et de la déshydratation. Mouillant un tissu d’un peu d’eau, il s’en servit pour lui nettoyer le visage avant de le forcer à boire de sa gourde en maintenant sa tête relevée. Il le força à avaler en petites gorgées afin qu’il ne s’étouffe pas. Le corps avide de l’homme avala le liquide salvateur pendant de longues secondes avant que sa respiration ne retrouve un rythme normal. Il était toujours inconscient, mais il était tiré d'affaires. Verndrick se tourna vers Ahatsara pour prendre des nouvelles du cheval.
"Comment va-t-il ?"
Elle avait à peine eu le temps de lui répondre qu’ils se retrouvèrent encerclés par les poursuivants repérés plus tôt. Ils étaient tous voilés, avec une épée courbe tirée au clair. Celui qui semblait diriger l’équipe prit la parole ; sa voix était rêche.
"Voyageurs, cet homme est à nous. Livrez-le, et il ne vous sera fait aucun mal."
Verndrick était habitué aux conversations qui débutaient de la sorte ; malheureusement, elles se finissaient toujours en bain de sang. Connaître l’issue ne l’empêchait néanmoins pas de chercher une solution pacifique.
"Je ne sais pas ce que cet homme vous a fait. Mais il est maintenant sous notre protection. Asseyons-nous, vous nous direz pourquoi il est recherché. À son réveil, il nous donnera sa version des faits et nous pourrons trancher."
"Étrangers !"
Son ton avait très vite changé, fini le « voyageurs ».
"Ne comprenez-vous pas la situation dans laquelle vous vous trouvez ? Accordez-vous si peu de valeur à vos vies ? Ainsi soit-il !"
Verndrick répéta cette dernière phrase dans son esprit, en écho aux paroles de leur interlocuteur. Il soupira et tendit la main vers sa lance avant de se retenir. Il avait peut-être encore une dernière carte à jouer.
"Nous ne sommes pas des barbares pour en venir aux mains sans même s’être présentés. Mon nom est Verndrick Vindrœkir, et je voyage avec mon amie Ahatsara la Fae. Nous faisons route pour rejoindre la tribu des Qadim."
L’homme voilé ne réagit pas, mais l'aventurier pouvait lire dans ses yeux qu’il reconnaissait l’un des noms cités.
"Ma famille pratique ce que nous appelons le Muruwatai, ou le Kal’mayra selon les langues et les époques. C’est notre devoir sacré d'accueillir et de protéger toute personne demandant asile. Et c’est ce que cet homme a fait en nous confiant sa vie. À moins de nous prouver qu’il ne la mérite pas, nous ne pouvons pas vous le livrer."
Le Kal’mayra était plus une recommandation qu’une exigence, il n’était tenu par aucun serment d’apporter de l’aide à un inconnu.
"Je pense que certaines tribus du désert ont une pratique similaire. C’est à vous de comprendre la situation dans laquelle nous nous trouvons. Je vous en prie, ne nous forcez pas à verser le sang cette nuit, nous ne sommes pas ennemis."
Le chef du groupe adverse les jaugea longuement avant de ranger son arme.
"Shed. La personne que vous protégez s’appelle Shed Qadim. Et il a fui son clan. Si vos paroles sont vraies, il se soustraira à votre protection à son réveil. Et à ce moment-là, nous le capturerons. Vous avez raison, étrangers, nous ne sommes pas ennemis. Nous n'avons aucune raison d’abreuver le désert de votre sang. Nous respectons vos pratiques."
C’était bien la première fois que cela marchait. Verndrick était tellement surpris qu’il se retrouva à court de mots.
"Faites bon voyage. Et si vous nous avez menti sur votre destination, nous vous retrouverons. Nous ne serons jamais bien loin, Shed a une dette envers nous et il la paiera."
Sans leur laisser le temps de répondre, il fit signe à ses hommes de faire demi-tour en sifflant. Très vite, ils se retrouvèrent à nouveau seuls.
"Eh bien, en voilà une rencontre insolite !"
Il se pencha pour soulever l’inconnu et le porta sur son épaule jusqu’à leur campement avant de l’installer dans sa tente. Il servit le dîner en soupirant.
"Dans quoi nous nous sommes encore lancés ?"
- Pouvoirs:
Immunité : Lumière, Faiblesse : Ombre. Vocation : Guerrier, Sous-spécialisation : Combattant
- Force surhumaine P2, Super vitesse P2
- Prouesse d’arme : a appris à manier un large éventail d’armes. Si on peut tuer avec, il sait sûrement l’utiliser et peut l’enseigner.
vent avec ses armes
- Vue augmentée, Odorat augmenté, Ouïe augmentée, les trois palier I
- Télékinésie, palier I
- Air P1, Prouesse d’arme : combinaison du vent avec ses armes
Cosmétique :
- Quand il invoque son mana pour se battre sérieusement, une aura bleue se manifeste autour de lui, comme si de la vapeur ou des flammes s’écoulaient de son corps. Elle imprègne aussi ses habits et ses armes, rendant ses mouvements aussi mortels que magnifiques à regarder.
- Il a également un glyphe au motif changeant gravé sur le front, qui indique qu’il est l’héritier des Vindrœkir, maître du style de combat ferðavindsins. En temps normal, le motif est invisible, mais s’il veut, il peut le faire apparaître pour se faire reconnaître.
- Objets:
- Lance de taille ajustable : hauteur d'une épée sous sa forme normale, fait la taille d'un humain moyen dans sa forme allongée.
- Bouclier rétractable : reste sous la forme d'un gantelet sur son bras gauche, peut être déployé en un bouclier complet (comme le bouclier de Kratos dans Ragnarok).
- Armure intermédiaire en mithril.
- Marmite de voyage
- Sept couteaux de combat cachés un peu partout sur son corps
- Et l'un de ses deux masques quand il est en mission pour le SCAR ou la pègre- Masques:
Citoyen du Reike
Ahatsara
Messages : 107
crédits : 1635
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Ahatsara rejoint Verndrick au point de rendez-vous, une étincelle d'excitation dans ses yeux. Sombra, son fidèle scorpion d'obsidienne, se tient à ses côtés, ses pinces luisant sous le soleil du désert. Grendel le griffon est également présent, ses plumes majestueuses brossées par le vent de l’après-midi. La fae sourit en voyant le chameau que Verndrick a fait envoyer aux écuries de l’Université, prêt à transporter leurs affaires.
Lorsque Verndrick remarque Sombra, Ahatsara éclate de rire intérieurement. Il exprime son étonnement en voyant pour la première fois cette créature imposante. Elle s’amuse de sa réaction, puis répond en souriant, sa voix empreinte de fierté :
« Ah, Sombra n’est pas aussi intimidant qu’il en a l’air. Enfin, sauf si tu le provoques ! Mais sinon, il est aussi doux qu’un agneau. Je te le présente officiellement ! Mon compagnon d’aventures, toujours prêt à m’accompagner là où la route me mène. »
Lorsqu'il hésite à caresser le scorpion, elle rit franchement à sa remarque. « Bien sûr qu’on peut caresser un scorpion ! Mais il faut y aller fort, sinon il ne sentira rien ! » Elle s’avance, pose une main ferme sur la tête de Sombra et lui donne des tapes énergiques. Le scorpion secoue en claquant joyeusement ses grandes pinces en réponse. « Tu vois ? Il adore ça. N’aie pas peur, c’est un grand joueur. »
Le désert s'étend devant eux, et leur voyage débute. Sombra se déplace avec aisance sur le sable, ses pattes robustes traçant des lignes claires à chaque pas. La dompteuse observe Verndrick sur son cheval, et lorsque celui-ci lui pose des questions sur son passé, elle prend un moment pour réfléchir avant de répondre.
« Eh bien, je viens d’une oasis perdue au milieu du désert. Un lieu magnifique, isolé du monde extérieur. Tous ceux qui y vivent sont des faes, comme moi. Autarcie totale. Une bulle de paix et de sérénité. Mais moi… J'avais soif d’aventure, tu comprends ? J’adorais ma maison, mais le monde extérieur m’appelait. J’avais besoin de découvrir ce qu’il y avait au-delà des dunes. Alors, un jour, je suis partie. J’ai appris à apprivoiser des créatures sur la route. C’était naturel pour moi, un lien que j’ai toujours ressenti avec elles. Mais dis-moi, Verndrick, toi, d’où viens-tu exactement ? »
La nuit tombe rapidement sur le désert, les étoiles illuminant le ciel d’une lumière douce. Le groupe s’arrête près d’une grande dune, à l’abri du vent. Alors qu’ils installent leur campement, le galop frénétique d’un cheval interrompt le calme du désert. Ahatsara se retourne pour voir un cheval épuisé s’effondrer près d’eux, un homme inconscient sur son dos.
Sans hésiter, elle s’accroupit près de l’animal, ses mains douces mais assurées palpant ses flancs. Le cheval est déshydraté et à bout de forces. Elle murmure des mots apaisants, sortant une gourde d’eau pour le réhydrater, tout en caressant son encolure.
« Il va s’en sortir, mais il a besoin de repos et d’eau. Heureusement qu'il est arrivé jusqu'à nous. Sinon, il n'aurait pas survécu bien longtemps. »
Elle se tourne alors vers Verndrick, préoccupée. « Et cet homme ? Que lui est-il arrivé ? »
À ce moment-là, un groupe de cavaliers encapuchonnés surgit des ombres, encerclant leur camp. Mais la vétérinaire ne montre aucune peur. Sombra, fidèle et protecteur, se met en position, ses pinces prêtes à trancher si l’un d’eux ose s’approcher trop près. Elle observe calmement la scène, le regard fixé sur ces étrangers. Quand Verndrick commence à discuter avec leur chef, elle sent la tension monter, mais elle reste confiante.
En un clin d’œil, elle invoque plusieurs clones d’elle-même. Elles apparaissent autour du chef des mercenaires, volant et dansant dans les airs, ricanant et récitant un poème moqueur. La cacophonie de voix résonne dans la nuit, se jouant du chef et de ses hommes. Sombra, comme pour ponctuer la scène, claque ses pinces avec force, un geste qui arrache un sourire à Ahatsara.
« Allez, filez d’ici avant que mes clones ne vous jettent un sort pire que la honte ! » lance-t-elle, ses voix en écho se joignant à la farce. Les mercenaires, intimidés et agacés, finissent par se retirer.
Alors que la poussière retombe, la fae rit aux éclats, ses clones disparaissant dans un souffle magique.
« Eh, c’est l’aventure, Verndrick ! Je m’en suis sortie des centaines de fois avec mes petites illusions et Sombra. Crois-moi, ce genre de situation, c’est mon quotidien ! »
Mais son rire s’arrête brusquement lorsque l’homme inconscient commence à bouger. Ses paupières papillonnent et il reprend connaissance lentement. Ahatsara se penche en avant, l’observant avec curiosité.
« Voyons voir ce que cet homme a à nous dire. »
Lorsque Verndrick remarque Sombra, Ahatsara éclate de rire intérieurement. Il exprime son étonnement en voyant pour la première fois cette créature imposante. Elle s’amuse de sa réaction, puis répond en souriant, sa voix empreinte de fierté :
« Ah, Sombra n’est pas aussi intimidant qu’il en a l’air. Enfin, sauf si tu le provoques ! Mais sinon, il est aussi doux qu’un agneau. Je te le présente officiellement ! Mon compagnon d’aventures, toujours prêt à m’accompagner là où la route me mène. »
Lorsqu'il hésite à caresser le scorpion, elle rit franchement à sa remarque. « Bien sûr qu’on peut caresser un scorpion ! Mais il faut y aller fort, sinon il ne sentira rien ! » Elle s’avance, pose une main ferme sur la tête de Sombra et lui donne des tapes énergiques. Le scorpion secoue en claquant joyeusement ses grandes pinces en réponse. « Tu vois ? Il adore ça. N’aie pas peur, c’est un grand joueur. »
Le désert s'étend devant eux, et leur voyage débute. Sombra se déplace avec aisance sur le sable, ses pattes robustes traçant des lignes claires à chaque pas. La dompteuse observe Verndrick sur son cheval, et lorsque celui-ci lui pose des questions sur son passé, elle prend un moment pour réfléchir avant de répondre.
« Eh bien, je viens d’une oasis perdue au milieu du désert. Un lieu magnifique, isolé du monde extérieur. Tous ceux qui y vivent sont des faes, comme moi. Autarcie totale. Une bulle de paix et de sérénité. Mais moi… J'avais soif d’aventure, tu comprends ? J’adorais ma maison, mais le monde extérieur m’appelait. J’avais besoin de découvrir ce qu’il y avait au-delà des dunes. Alors, un jour, je suis partie. J’ai appris à apprivoiser des créatures sur la route. C’était naturel pour moi, un lien que j’ai toujours ressenti avec elles. Mais dis-moi, Verndrick, toi, d’où viens-tu exactement ? »
La nuit tombe rapidement sur le désert, les étoiles illuminant le ciel d’une lumière douce. Le groupe s’arrête près d’une grande dune, à l’abri du vent. Alors qu’ils installent leur campement, le galop frénétique d’un cheval interrompt le calme du désert. Ahatsara se retourne pour voir un cheval épuisé s’effondrer près d’eux, un homme inconscient sur son dos.
Sans hésiter, elle s’accroupit près de l’animal, ses mains douces mais assurées palpant ses flancs. Le cheval est déshydraté et à bout de forces. Elle murmure des mots apaisants, sortant une gourde d’eau pour le réhydrater, tout en caressant son encolure.
« Il va s’en sortir, mais il a besoin de repos et d’eau. Heureusement qu'il est arrivé jusqu'à nous. Sinon, il n'aurait pas survécu bien longtemps. »
Elle se tourne alors vers Verndrick, préoccupée. « Et cet homme ? Que lui est-il arrivé ? »
À ce moment-là, un groupe de cavaliers encapuchonnés surgit des ombres, encerclant leur camp. Mais la vétérinaire ne montre aucune peur. Sombra, fidèle et protecteur, se met en position, ses pinces prêtes à trancher si l’un d’eux ose s’approcher trop près. Elle observe calmement la scène, le regard fixé sur ces étrangers. Quand Verndrick commence à discuter avec leur chef, elle sent la tension monter, mais elle reste confiante.
En un clin d’œil, elle invoque plusieurs clones d’elle-même. Elles apparaissent autour du chef des mercenaires, volant et dansant dans les airs, ricanant et récitant un poème moqueur. La cacophonie de voix résonne dans la nuit, se jouant du chef et de ses hommes. Sombra, comme pour ponctuer la scène, claque ses pinces avec force, un geste qui arrache un sourire à Ahatsara.
« Allez, filez d’ici avant que mes clones ne vous jettent un sort pire que la honte ! » lance-t-elle, ses voix en écho se joignant à la farce. Les mercenaires, intimidés et agacés, finissent par se retirer.
Alors que la poussière retombe, la fae rit aux éclats, ses clones disparaissant dans un souffle magique.
« Eh, c’est l’aventure, Verndrick ! Je m’en suis sortie des centaines de fois avec mes petites illusions et Sombra. Crois-moi, ce genre de situation, c’est mon quotidien ! »
Mais son rire s’arrête brusquement lorsque l’homme inconscient commence à bouger. Ses paupières papillonnent et il reprend connaissance lentement. Ahatsara se penche en avant, l’observant avec curiosité.
« Voyons voir ce que cet homme a à nous dire. »
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