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    Anonymous
  • Ven 14 Oct - 16:46
    S'il se dit partout dans le Reike que les Terres du Nord ne sont qu'un désert vide d'opportunité, ce n'est pas par désinformation stéréotypée. Et cela, Kraly Haraldson, mercenaire Nordique, l'a appris après avoir passé des semaines sans contrat de mercenariat. D'ailleurs, durant cette période - laquelle faisait suite à la mort de son oncle - il ne subsista qu'avec le peu que Sverker lui avait légué.

    "Pathétique", se dit-il. "Comment oncle Sverker pouvait-il crouler sous les contrats dans un petit village paumé ? Peut-être s'est-il fait un nom partout dans le Reike. Ou peut-être pactisa-t-il avec un genre de "Dieu de la Fortune", si cela existe. Il est temps pour moi d'aller à Ikusa. Tout le monde dit qu'elle regorge d'opportunités, je dois vérifier si ces clampins disent des conneries ou s'ils savent ce dont ils parlent."

    Alors, muni d'un grand sac où il entassait ses affaires, et emmitouflé dans une épaisse armure d'acier, il prit la route pour la capitale.

    Le voyage dura longtemps, d'autant que le mercenaire considérait l'utilisation de charrette de transport comme une faiblesse, mais il finit par arriver devant l'entrée de la grande capitale. Il avait longuement marché dans le désert. L'on pourrait croire qu'un Nordique comme lui serait complètement dépaysé. En réalité, il avait passé une bonne partie de sa vie dans l'armée, alors Il connaissait bien quatre coins du Reike.

    Il pénétra la ville. Il était midi. Qu'importe d'où on se tenait, le Palais Royal était visible dans le lointain, telle une tour de guet insolente et dont pléthore pouvaient apprécier la beauté. Ce n'était pas le cas de Kraly, qui était là seulement pour ses intérêts. Ainsi, au lieu de contempler l'ersatz de somptuosité architecturale, il déambula dans les rues, marchant longuement à la recherche d'une auberge, au milieu du tapage de la ville. Les vaines discussions autour de lui l'empêchaient de se concentrer, tant et si bien qu'il dut se retenir pour ne pas clouer le bec de la foule. C'est là qu'il comprit quelque chose : il était perdu. Cela dit, il ne l'admettrait jamais.

    Malgré tout, et après plusieurs dizaines de minutes de repérage, il finit par trouver chaussure à son pied.. Elle s'appelait "L'Auberge des deux sabres". Un nom quelconque et peu inspiré, se dit le mercenaire.

    Il la pénétra. S'il n'apprécia guère le tapage de l'extérieur, celui de l'auberge ne lui faisait ni chaud ni froid. Certaines personnes le fixèrent longuement. Il leur retournait l'attention d'un air aussi froid qu'intimidant, suite à quoi ils détournaient le regard.

    Il s'approcha du comptoir, et considéra l'aubergiste.

    "Bienvenue dans l'auberge des deux sabres !" résonna sa voix aigue au milieu du brouhaha des saoulards. "Nous avons des boissons, de la nourriture, le gîte, le . . ."

    "Sans blague ? Arrêtez de me faire perdre du temps ! Je suis ici pour placarder une affiche. Je suis un mercenaire, au cas où vous auriez besoin de lunettes."

    "Vous avez de la chance, car ici, les publicités sont acceptées. En réalité, elles sont mêmes gratuites ! Alors faites vous plaisir."

    "Il me les brise", se dit le mercenaire. "J'espère qu'il ne viendra pas taper la discute en pleine pause."

    Kraly quitta le comptoir et s'approcha de l'un des murs de l'auberge. Le bruit des plaques de son armure se mouvant au gré de ses déplacements n'attira guère plus l'attention que son entrée en scène. Il ouvrit son sac, et en sortit une feuille de papier ; était écrit dessus : "Mercenaire fort et compétent. Accepte tous types de contrats. Prix abordables".

    Avec ça, il connaitrait certainement fortune et gloire. Peut-être même pourra-t-il se procurer une maison à Ikusa.

    Mais pour l'instant, il alla s'asseoir près d'une table, isolée dans un coin. Il croisa les bras et avait un air sévère sur le visage. Son langage corporel était une arme à double tranchant : si certains trouveraient sa force de caractère parfaite pour une prouesse mortelle, d'autres seraient intimidés et n'oseraient pas l'approcher. Peu importe, Kraly n'était pas un hypocrite. Il n'allait pas porter un masque complaisant pour faire plaisir à ses clients. Soit ils l'acceptaient comme il était, soit ils allaient voir ailleurs.
    Invité
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    Anonymous
  • Dim 16 Oct - 23:03
    Le mercenaire et la comtesse [PV : Mia Skjoralmor] Skulduggery-Tavern-Scene



    L'endroit n'était clairement pas le lieu le plus chic de la ville, mais il était loin d’être le plus mal famé. Par contre, la proximité d’une des portes de la ville associée à des prix raisonnables en faisait une plaque tournante de ce quartier. Un mélange délicieux de nouvelles têtes et d’habitués.  Marchands, caravaniers, soldats, mercenaires…

    Sous les poutres, la lourde fumée du tabac, les effluves de bière, quelques notes de musique. Sur ces quelques accords j’entre dans l’auberge.  

    Spoiler:

    Simplement habillée d’un chiton, vêtement fort agréable à porter a proximité du désert. Je ne porte visible à la ceinture qu’une trousse de mine et à la main un carnet de croquis. J’entre en prenant soin de ne pas me coincer les ailes repliées dans l’encadrure de l’entrée. Un signe de tête au patron derrière le comptoir. Je me glisse entre les tables pour prendre la saveur de la soirée. Saluant quelques gardes et marchands que je connais laissant un mot à chacun. Passant à côté d’un barde je lui laisse une pièce pour l’accompagnement musical.  

    Ma quête se termine a une table adossée à un mur, là je commence à m’installer en posant mon carnet et une mine sur la table. Puis alors que je prends place déjà la serveuse me dépose une pinte de bière.  

    Merci Flora.

    Embrassant la salle du regard, je commence à griffonner  sur  mon calpin. Mon voisin semble être un guerrier inconnus, certainement un mercenaire au vu de l'affiche qu'il tiens entre les mains et du lourd attirail qu'il porte. Entre deux coups de crayons, je me tourne vers lui souriante.

    Bonjour, voisin, vous semblez porter votre maison sur vos épaules. Vous venez d'arriver ? LA route n'étais pas trop difficile ?
    La question anodine n'est pas qu'une question climatique afin de briser la glace. Les nouvelles intéressantes circulent souvent plus vite chez les voyageurs.
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Lun 17 Oct - 18:46
    Un éminent invité était arrivé. Il s'agissait d'une femme très svelte et élancée. En fait, il ne serait pas très hyperbolique de la qualifier de géante. Elle portait une tenue tantôt chic tantôt confortable, et laquelle était imbibée de la même couleur pâle que sa longue chevelure ; quoiqu'avec l'éclairage, on aurait facilement confondu sa crinière avec un doré délavé.

    Kraly la fixait d'un air curieux qu'il n'assumait guère. Au début, il crut lui deviner une certaine arrogance, puis il la vit saluer amicalement la plèbe et donner un pourboire à un artiste.  Il ne savait plus trop quoi penser.

    Doucement, elle s'approchât du mercenaire, et s'assit à ses côtés. Elle avait sorti un carnet sur lequel elle écrivait on ne sait quoi, et lui restait impassible et stoïque, les bras croisés et le regard sévère. Il faillit se demander pourquoi elle choisit de le jouxter, avant de comprendre qu'elle n'avait pas l'embarras du choix en termes de tables inoccupés. Elles étaient toutes entièrement prises. Les gens gueulaient et rigolaient entre eux, et ils ne semblaient pas quitter leurs tables de sitôt.

    Puis, comme pour rompre un silence où elle-même s'ennuyait, elle prit la parole.

    "Bonjour, voisin, vous semblez porter votre maison sur vos épaules. Vous venez d'arriver ? La route n'était pas trop difficile ?"

    Ce brisement de glace pourrait être considéré par l'homme moyen comme une simple tentative d'engager la conversation, mais Kraly n'était pas l'homme moyen, et il interpréta les paroles de sa voisine comme un mépris de ce que représentait son apparence : un mercenaire fort et taillé dans les combats dangereux.

    Alors, pris au dépourvu, Kraly fronça les sourcils, puis fixa la dame droit dans les yeux.

    " La route ? Trop difficile ? Ai-je l'air d'un buveur de lait abandonné par ses gardes du corps ? Je vous le donne en mille : les derniers brigands qui m'ont agressé sur la route ont fini la tête écrasée par mon marteau d'acier. Rien ne renforce davantage l'homme que la rudesse des Terres du Nord. Et vous, je devine à votre allure une noblesse vagabonde. Vous habitez un palais d'or et de joyaux, je suppose ?"

    Kraly jugeait souvent les livres par leur couverture. Si d'aucuns affirmaient que le contraire devrait prévaloir, lui protestait que les livres ont des couvertures pour être jugés. Quoi qu'il en soit, il avait vu juste, mais ce qu'il ne savait pas, c'était qu'il avait en face de lui un être au moins aussi fort que lui, si ce n'est plus.
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Mar 25 Oct - 21:34
    L’homme semble à fleur de peau, répondant avec franchise de façon acerbe et brutale. En écoutant les mots aussi tranchants de l’acier on devine même la froideur de la neige. La réplique cinglante fait même tourner certaines têtes. Des regards qui sans être curieux s’intéresse surtout à voir si la situation risque de s’envenimer. Toutefois à mon grand sourire et à ma tête tournée vers les ménestrels les tables proches sont rassurées.  

    “Vous seriez étonné, surtout avec cette belle armure. Il est toujours compliqué de dormir avec. Aussi, nombre de bons guerriers solitaires peuvent avoir une fin sinistre par le stylet de minuit où même le poison partagé au coin du feu. Seules les bandes petites bandes vont vous ennuyer de façon aussi frontale sans embuscade bien organisée.”

    Je laisse l’information infusée tout en savourant ma bière. Peut-être le prendra t’il tout aussi mal toutefois il pourra deviner que je semble un peu connaitre les défauts de ces robes métalliques.  

    “D’ailleurs vous m’étonnez un peu. Beaucoup de mes amis nordiques préfèrent les jaserans et le cuir pour se protéger. Les cloches d’acier sont un peu compliquées à réchauffer, sans parler des glaciers, cours d’eau et avalanches où une cotte de maille est plus facile à retirer. “

    Je répondais de façon posée sans énervement et sans répondre directement aux attaques. Après tout l’homme semblait d’à peine débarquer ici, et si certaines personnes sont expansives, cela ne semblait pas le cas ici.  

    “J’ai déjà été surprise par la qualité de certaines de ces armures de maille, elles peuvent se montrer d’une solidité assez surprenante. Toutefois contre une bête féroce, la parure totale en acier est plus sécurisante. Choix intéressant et courageux pour un chevalier solitaire sans page. ”  

    Je déplace soigneusement mes ailes pour ne pas trop gratter au plafond, et je continue de profiter de l’ambiance chaleureuse du lieu. Au rythme de la musique j’entends les différents dialectes. Le patois propre aux divers militaires est omniprésent ainsi que les classiques commentaires sur les serveuses. Mais je devine aussi les dialectes marchands apportant des touches d’exotisme au lieu. J’essaye de deviner les différentes provenances à l’oreille avant d’y porter mon regard et je compte intérieurement les points à mon petit jeu.
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