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Accusée : Ruby Draglame.
Statut : Citoyenne.
Accusation : Braconnage - Mise en danger de politiciens étrangers - Non-respect des réglementations républicaines sur la chasse - Réclame non-autorisée – Dissimulation d’Identité.
Procureur : Maitre Dicé.
Avocat de la défense : A définir.
Juge : Maitre Praxidice.
Une fois ces mots rédigés par la greffière, une jeune femme à l’allure austère comme le réclamait le protocole, les portes de la salle où allait se dérouler le procès s’ouvrirent, permettant au public de venir s’installer sur les gradins qui faisaient face à la tribune, encore vide. Une fois la foule installée, ce fut au tour de la procureure de la République, la femme qui représentait l’État et qui portait les accusations, d’entrer, puis de prendre place à son bureau, accompagnés de deux conseillers. Enfin, ce fut au tour de l’accusée d’arriver, solidement escortée par trois Officiers Républicains. Si on ne lui avait pas fait l’injure de la faire venir menottée, les trois gardiens dardaient sur la prisonnière un regard mauvais, s’attendant probablement à quelques malices de sa part.
Une fois l’accusée placée sur le bureau qui juxtaposait celui de la procureure, elle put voir les membres du jury qui l’observaient, dans un mélange de surprise, d’incrédulité et de curiosité. Celui-ci était composé de six citoyens tirés au sort parmi les habitants de Liberty. On y retrouvait deux femmes au foyer, un artisan, un responsable des impôts, un professeur d’école et un médecin de quartier.
La scène était prête, il ne manquait plus que la présence du maître de cérémonie : le juge lui-même.
Un homme se positionna devant la tribune, frappa trois fois le sol de son bâton puis déclara :
- Que tout le monde se lève pour l’honorable juge Praxidice.
L’homme sus-nommé entra alors par une porte à l’arrière de son propre bureau, alors que l’ensemble de l’assistance obéissait à l’ordre. Il s’installa dans son fauteuil, prit le temps de sortir le dossier de son étui, de l’examiner furtivement une dernière fois, puis annonça le début de la séance, autorisant par là la foule à se rasseoir.
Pendant un bref instant, il darda sur Ruby Draglame un regard sévère, semblant la juger avant même qu’elle n’ait l’occasion de se défendre. Toutefois, ce n’était là qu’une impression, l’homme étant connu pour être aussi intègre qu’intransigeant. De sa voix de stentor, emprunte d’une profonde et grave prestance, il prit la parole :
- Mademoiselle Draglame, vous êtes accusée de nombreux délits en ce jour. De la part d’une ancienne membre de notre illustre armée, je dois avouer avoir été aussi surpris que déçu de voir votre nom affilié à de tels actes. Je vais toutefois rappeler le déroulement de ce procès : l’accusation représentée par Maitre Dicé va commencer par énumérer les faits qui vous sont reprochés, ainsi que les preuves de vos fautes. Ce n’est qu’après que vous aurez l’occasion de vous défendre.
Avec autant de discrétion que d’efficacité, la greffière notait la totalité des mots qui étaient prononcés, sa plume glissant avec légèreté sur le parchemin jauni.
- Avant de commencer, avez vous finalement décidé d’une personne pour vous représenter lors de ce procès ? Si oui, que cette personne se lève et décline son identité à Madame la Gréffière. Ensuite nous pourrons commencer.
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"Je vais me représenter moi-même."
Ruby se remémorait des personnes vues, quand elle travaillait avec la justice . Elle pensait aussi à ses employés et elle avait délégué son poste de dirigeante à la plus ancienne. Elle commençait à mémoriser ses fautes qui allaient être évoqué es.
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Entre accusation et calomnie
Vitesse, concision et élégance, tels étaient les mots qui caractérisaient la greffière, alors qu'elle notait la première déclaration de l'accusée.
Ainsi, elle souhaitait se défendre elle-même, choisissant de ne pas prendre d'avocat. Très bien. C'était sa liberté la plus absolue au sein de cet état de droit qu'était la grande et glorieuse République. Au sein du public, quelques murmures se firent entendre, certains des spectateurs estimant que c'était un choix regrettable, d'autres qu'il était au contraire courageux. Le président, pour sa part, trouvait cela téméraire, mais ne fit montre d'aucun sentiment à cet égard. Il était d'une impassibilité professionnelle qui allait de pair avec sa fonction.
Toutefois, il fit s'abattre quelques coups de marteau sur son butoir, réclamant un calme absolu.
- Mademoiselle Draglame, vous avez fait le choix de vous représenter vous-même, répéta t-il. De ce fait, vous renoncez à être défendue par quiconque d'autre au cours de ce procès. L'affaire étant entendu, nous pouvons commencer. La parole est à Maitre Dicé, Procureur de la République.
L'homme sus-nommée se leva de son siège, prenant tout d'abord le temps de se racler la gorge tout en étalant les quelques feuilles sur lesquelles il avaient noté les points essentiel de son discours, puis déclara :
- Je vous remercie, votre Honneur. La République accuse en effet Ruby Draglame, ici présente, de divers délits, mais surtout de crime que j' hésiterais pas à qualifier d'incitation à la trahison. Je tiens d'ailleurs à rappeler à l'Assemblée ainsi qu'aux membres du Jury que Mademoiselle Draglame faisait encore partie il y'a peu de temps de la Grande Armée de la République. Ainsi, ses actes sont d'autant plus graves qu'ils jettent l'opprobre sur l'une de nos institutions les plus sacrées. Je tiens également à rappeler que mademoiselle Draglame à été récompensé par la Présidente Mirelda Goldheart en personne du fait de ses services. Ces deux états, son passé de militaire et les remerciements que la nation lui à portée, sont des faits aggravants pour les accusations d'aujourd'hui.
- Ces accusations, vous les connaissez. Mademoiselle Draglame à organisée une chasse à l'araignée au sein du Parc de Liberty. Elle a donc affichée sa proposition sur les murs de notre cité, sans autorisation préalable, dans le bût avoué d'exterminer des animaux protégés par nos lois. Mais le plus grave, ce fut la présence à ses côtés de Brak'Targ, à l'époque Garde du Corps de l'Empereur Tensaî du Reike, ainsi que de Tagar Reys, aujourd'hui Coeur du gouvernement Reikois. Ces deux personnalités se sont présentés à Mademoiselle Draglame, qui à part la suite sciemment décidée de les emmener avec elle à cette chasse à l'araignée fictive, mettant en danger des personnalités politiques de premier ordre. Si d'aventure cette sotte chasse c'était mal terminée pour l'un ou l'autre de ces reikois, je n'ose imaginer les conséquences que cela aurait eut sur ...
- Maitre Dicé, l'interrompit le juge, nous sommes ici pour juger des faits, pas des suppositions. Greffière, veuillez rayer la dernière phrase de Maitre Dicé.
La jeune femme obtempéra, rayant d'un trait net les derniers mots prononcés par le procureur. Ce dernier, de son côté, souriait car il savait qu'on avait beau effacer des mots écrits, les paroles prononcées, elles resteraient dans les têtes du jury. Se simple "et si", avait un pouvoir que les loirs et le cadre de la justice ne pouvaient supprimer. Il reprit dès lors :
- Quand bien même il ne c'est rien passé de grave gràçe à l'intervention de la Capitaine des Cents-Dorées, nous pouvons légitimement nous interroger sur les présences du Coeur du Reike et d'un garde-du-corps de l'empereur. Pourquoi étaient-ils présents ? Pourquoi ont-ils décidés de se joindre à mademoiselle Draglame, une ancienne gradées de notre armée ? Et enfin, pourquoi vouloir chasser des araignées qui n'existent pas ? Ce sera tout, votre Honneur.
Il retourne à sa place, un petite sourire satisfait peint sur le visage.
- La parole est à la défense, déclara le juge Praxidice.
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Mesdames et Messieurs, Membres du jury je vais vous démontrer que certaines accusations portées à mon encontre méritent une explication et vous verrez que les mots utilisés par Maitre Dicé ne sont pas là pour révéler La vérité. C’est une vision déformée des faits portés par l’accusation. Le président vient juste de lui rappeler le principe même de la justice. Vous verrez certains mots ou termes choisis par Maitre ne respectent pas cet aspect fondamental dans sa présentation. Je vais commencer par le terme incitation à la trahison qui démontre une vision superficielle d’une situation en se basant sur la présence deux personnalités du Reike avec une citoyenne de la République avec un passé militaire. Nous étions tous là pour une chasse, certes non déclarée et non autorisée. Toutefois, cela ne mène pas à une incitation à une trahison. Cette qualification à mon encontre prouve le manque de pertinence pour trouver la vérité et me peindre comme une personne voulant le mal à la République. Je m’arrête là pour le moment, mais je reprendrai plus tard avec un autre exemple.
Je tiens à m’exprimer sur mon expérience dans l’armée et je peux dire sans trop révéler que certains événements peuvent changer votre personnalité. Les blessures physiques ou mentales vous font voir la situation sous un angle et cela m’a amené à quitter l’armée. Je ne voulais pas ternir l’armée, car je ne pouvais plus commander les hommes. Ces mots que je viens d’exprimer sont là juste pour apporter une vision du contexte à mon comportement qui semblait non raisonnable sur le moment. Je vais revenir maintenant sur un autre mot qui est faux ou utilisé pour manipuler votre jugement. Il s’agit d’exterminer et je tiens préciser que si la supérieur des cents dorés était là, elle dirait que ce n’était pas le cas. Le but de cette chasse était d’assommer ces créatures qui sévissaient dans une partie du parc Liberty. Maintenant je vais en venir sur la présence deux reikois dans cette chasse et je tiens préciser que sur l’annonce, il y a une mention de héros. J’ai accepté leurs candidatures en tant que héros et non comme imminents représentants de l’empire Reike. De plus les capacités du garde du corps et un représentant des finances sont largement suffisants pour cette chasse. Le représentant des finances est mage d’air et le garde du corps est un guerrier imposant. Si vous compter sur la présence de la supérieur des cents dorées alors vous pouvez que ce groupe de héros est un niveau élite pour cette chasse.
Je vais finir sur un autre aspect sur le fait de partir dans le parc, car à ce moment j’étais persuadée que ces créatures sévissaient dans une partie du parc. Je voulais juste les déloger et rendre cette partie de nouveau accessible au public. Je vous dis ceci uniquement pour vous comprenez mon état d’esprit à ce moment.
La rousse avait presque fini sa plaidoirie, mais elle s’était comportée comme dans un champ de bataille. Toutefois, elle devait maintenant mener la contre-attaque ou diriger le champ de la prochaine hostilité sur un autre champ. Elle décida de s’arrêta, et elle voulait voir les nouvelles charges qui allaient s’abattre sur elle.
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Message 3
Quelques coups de marteau ponctue la première intervention de l'accusée, provoqué par un Pradaxice aux sourcils froncés.
- Mademoiselle Draglame, ce n'est pas à vous de juger la pertinence ou non des propos de l'accusation. Veuillez surveiller votre langage.
Ruby peut dès lors continuer sa défense. Une fois tut, elle se rassoit et le juge donne à nouveau la parole à maître Dicé.
- Je vous remercie, votre honneur. J'aimerais revenir sur quelques mots de l'accusée, si vous le permettez.
Le magistrat lève lève une main ridée, mais ferme, l'incitant à continuer.
- Vous dites "ces créatures qui sévissaient dans une partie du parc Liberty", pour ensuite nous dire "j’étais persuadée que ces créatures sévissaient dans une partie du parc", impliquant que vous vous êtes rendu-compte de leur inexistence. Décidez-vous. Ces araignées existaient-elle, oui ou non ? Si c'est oui, alors vous reconnaissez avoir outrepassé vos droits de citoyenne en organisant cette chasse, puis-ce que vous avez vous même rappelée que vous ne faisiez plus partie de l'armée. Si c'est non, alors soit vous êtes une menteuse, soit vous souffrez d'hallucinations. Laquelle de ses propositions est la bonne, Madame Draglame ?
Quelques murmures s'éveillent dans l'assistance. Certains rit à l'idée d'entendre un procureur accuser une ancienne gradée militaire de folie, d'autres s'en offusquent. La plupart, cependant, ne font que commenter, le plus indifféremment possible. Il y'a de bons arguments des deux côtés et donner un verdict ne sera pas aisé. Les regards se tournent dès lors vers le Jury, qui ne semble pas du même avis. S'ils affichent tous une mine circonspect, leur regard n'en est pas moins révélateur, car pour l'heure ils semblent clairement se ranger derrière Maitre Dicé.
Ce dernier reprend, empruntant un ton faussement compatissant.
- J'entends votre histoire, madame. Les évènements récents et ceux à venir mettent en exergues le besoin urgent de réhabiliter les sacrifices que la République exige de la Grande Armée. Vous avez souffert de cette expérience, cela, chacun ici le conçoit et vous en remercie. Seulement, vous n'êtes pas la seule à en souffrir. De nombreux soldats ont combattus sur Kaizoku, durant l'attentat de la Place des Héros ou encore sur la frontière. Pourtant, vous êtes la seule à avoir décidée d'organiser une chasse imaginaire à l'araignée. Pourquoi ? Car "vous en étiez persuadée.".
Se tournant magistralement vers le Jury, il ouvre grand ses bras, commençant à plaisanter.
- Je suis actuellement persuadé qu'un des honorables membres du Jury est en réalité un lanconda déguisé. Cela m'autorise t-il à tous les assommer, au cas où ? Non, car c'est une excuse trop légère et trop facile.
Cette fois-ci, aucun doute possible, les rires se font plus francs, au point tel que l'intraitable juge se doit de frapper une nouvelle fois de son marteau, menacant rapidement de suspendre la séance.
- Quant à la présence du Ministre des Finances du Reike et d'un des Gardes du Corps de l'Empereur, vous l'avez vous même défini comme "un niveau d'élite pour cette chasse.". Et c'est bien ce qui m'inquiète. Vous ne voyez toujours pas en quoi cela est problématique ? Dans un contexte qui est le notre, à savoir une période troublée où l'antique Traité des Nations qui garantissait la paix entre Shoumeï, la République et le Reike n'a plus court, où le Reike c'est fortement militarisé depuis le coup d'état du clan Tensaï et la guerre contre les Titans, où l'impérialisme de notre voisin s'étend jusqu'aux terres de l'ancienne Fédération, où une frange importante de la population du Reike commence à diviniser ses suzerains et à les voir comme les régents légitimes de l'ensemble du Sekai, où les tensions sont font plus vives chaque jour, dans ce contexte, donc, vous ne voyez pas le problème à ce que vous, une ancienne gradée militaire ayant des connaissances sur notre armée, fréquentiez un ministre et un soldat reikois ? Vous ne voyez pas en quoi leur présence au sein même de notre capitale est non-seulement suspicieuse, mais surtout dangereuse ?
Il se tait là, retournant s'asseoir, un petit sourire satisfait au visage. Il ne faisait aucun doute qu'à sa prochaine intervention, il tacherait de s'appuyer sur sa dernière intervention pour orienter le procès d'une banale infraction au code de la chasse vers une accusation pure et simple de trahison. Ruby allait devoir faire preuve de tact, d'intelligence et de rhétorique pour réussir à s'en sortir face à ce procureur vindicatif.
Le juge annonce ensuite :
- Madame Draglame, la parole est à vous.
- Note du MJ:
Jury convaincu de l'innocence de Ruby : 0/6
Jury convaincu de la traitrise de Ruby : 0/6
A partir de maintenant, le procès va devenir de plus en plus dur. Si tu souhaites que quelqu'un intervienne en ta faveur, tu peux en faire la demande.
Bonne chance !
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Ruby pensait qu’il s’agissait d’une chasseuse, mais son aspect particulier démontrait qu’elle était plus que ça. La rousse émettait la possibilité d’une habitante du parc ou quelqu’un qui était peut-être une spécialiste de la forêt proche du parc. La rousse se levait et elle lançait au début de sa plaidoirie :
« Votre honneur, je veux venir une spécialiste de la nature, étant elle même une habitante de la forêt et elle pourra nous donner un point entre le parc et les araignées. Levez-vous…. »
Son ancien membre écrivait le prénom de l’ élémentaire sur un bout de papier et Ruby reprenait :
« Mlle Idunn,. »
Entretemps, elle vit une lettre qui tenait par son ancien membre et elle remarqua qu’il avait un tampon avec l’emblème de l’empire Reike. La rousse patientait, car elle voulait voir si sa demande d’expertise allait être acceptée.
Se demande Idunn en triturant une minuscule feuille d'érable tombée sur sa jambe. Placidu est à son côté, enlevant machinalement une autre tombée sur son épaule. C'est qu'elle a fait un effort pour avoir l'air professionnelle. Une tunique de daim et des pantalons de cuirs verts soulignent la petite silhouette athlétique... et verte. PĿacidu a insisté pour qu'elle vienne. þØur lui faire quitter la Réserve, de un, et parce que c'est elle qui a vu au transfert et à la préparation du nouvel habitat des araignées vagabondes. Non, le n'est pas officiellement Garde Forestière, mais ce n'est qu'une question de temps en fait.
Et en tant que bon père protecteur, l'elfe taciturne a repoussé du plus loin qu'il pouvait l'inévitable. Il a du la laisser sortir pour qu'elle puisse coordonner le projet, tâche dont elle s'est acquitté avec brio. Et les procès, tout les gardes chasses et forestiers y passent un jour ou l'autre.
Quand on l'appelle à la barre, Idunn relève la tête et abandonne sa feuille qu'elle froisse dans son poing fermé. Irritée quelque peu qu'on la convoque d'une facon si grossière, au détour d'un bout de papier déplié au coin d'un bureau d'avocat.
L'oeil vert étincelle,le joli menton se lève avec fierté tandis qu'elle avance avec une confiance apparente qu'elle ne ressent pas du tout vers la barre, mais est trop orgeuilleuse pour laisser quelconque deviner son trouble. Elle pose sa main sur le livre qu'un greffier lui montre. Ca, ca va, son père l'a bien avertie,
-Déclinez votre nom adresse...
-Idunn Redinem , domiciliée dans la Réserve.
Répond t'elle d'une voix claire.
-Jurez vous de dire la vérité et rien que la vérité?
-Je le jure
Veuillez vous asseoir.
Ce qu'elle fait. Le procureur se lève alors pour poser les question. Ah? Ce n'était pas celle qui l'avait demandé qui devait le faire? Tant mieux en un sens, parce qu'elle est légèrement irritée qu'on ait osé escamoter son nom de famille. Pour elle, il est important. Pour elle, ce n'est pas une tare d'avoir un père elfe et une mère orc... enfin présumée... Si au moins elle pouvait l'avoir connue! Ce n'est pas le sujet ceci dit. Elle se tourne vers le procureur, triturant de nouveau le délicat végétal.
-Mademoiselle Sampiero, vous avez été citée ici apr la défense comme experte dans une partie du dossier qui nous préoccupe. Que pouvez vous nous dire au sujet de ses araignées.
Et voilà, c'était le moment. La voix de la jeune fille s'éleva avec un calme exemplaire
-Jai ete envoyée pour enquêter sur la rumeur concernant la présence hypothétique d’araignées géantes dans le parc de liberty. Je devais déterminer la véracité et prendre les mesures nécessaires pour la sécurité des citoyens de la ville. il faut savoir qu’on ne tue pas ces dernières en général. Les araignées, maitre, quelque soit leur tailles, contribuent à la diminution de la vermine et des insectes environnant, contribuant à la régulation de l'écosystème et à la santé de tous et chacun. En se nourrissant de ces derniers, elles diminuent le risques de maladies contagieuses transmissibles. Les geomies ont ceci de particulier leur tailles. Peuvent t'elles être dangereuses? parfaitement. Cependant, en considérant le ratio ponte versus adultes qui arrivent à maturité, elles ont une occurence rares en milieu sauvage. Dans la réserve nous avons quelques secteurs dédiés à cet effet. Pour ma part, j'ai été mise en charge d'étudier leur environnement pour déterminer, de un, si il s'agissaient de purement sauvage ou d'un malheureux élevage qui a mal tourné. De mémoire de Garde forestiers, et j'inclus les membres officiels de ce groupe au nom duquel je m'exprime aujourd'hui avec leur permission expresse, aucun geomie ne s'était jamais retrouvé dans ce secteur particulier. D'ou l'importance de les étudier pour s'assurer que ce n'était pas une espèce ou une sous espèce inconnue aux particularités lui empêchant une relocalisation saine et sécuritaire. Ou de voir si elles se nourrissaient d'une espèce qui pourrait s'avérer dangereuse pour la santé de la population de la région.
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Message 4
Le procureur se leva, agitant un doigt triomphale alors que de son petit sourire satisfait il s'adressa au Jury plutôt que l'élementaire qui venait de prendre la parole.
- Membres du Jury, veuillez noter que mademoiselle Redinem n'a toujours pas affirmée que des araignées géantes se trouvaient bel et bien dans le parc de Liberty.
- Maitre, vos questions à l'adresse de Mademoiselle Redinem, je vous prie, le corrigea le Juge.
- Oui, votre Honneur.
Lentement, il se dirigea en direction du pupitre sur lequel témoignait l'habitante de la réserve, adressant au passage un sourire passablement dédaigneux à l'adresse de la rousse militaire. Il prit le temps de s'éclaircir la gorge puis entama son interrogatoire.
- Mademoiselle Redinem, prenons pour acquise l'hypothèse farfelue qu'il se trouvaient bien des géomies dans le parc de Liberty, comment la Garde Forestière que vous incarnez aurait agit pour les déloger de l'endroit et, question subsidiaire, les aptitudes d'une ex-générale, d'un ministre de l'économie reikoise et d'un garde de l'empereur sont-elles suffisantes pour permettre leur traque dans le respect des lois républicaines ? Je tiens à préciser que par "lois républicaines" j'entends de ne pas leur faire de mal, de privilégier l'étude et la capture douce et, bien entendu, d'obtenir les autorisations nécessaires.
Il se retourna, semblant vouloir retourner à sa place afin de céder la place à l'accusée, mais se stoppa finalement de manière théâtrale, en proie à un doute.
- J'ai une dernière question : si vous avez été envoyée pour enquêter, cela veut-il dire que l'action irréfléchie de Madame Draglame à porté préjudice à une inspection officielle de la Garde Forestière de la Réserve ?
Enfin, il écouta les réponses d'Idunn, avant de se tourner vers le Juge puis de déclarer :
- Je n'ai pas d'autres questions, votre Honneur.
C'était à présent au tour de Ruby d'interroger son experte.
- Note du MJ:
Ruby : Tu peux poser tes questions à Idunn, afin de faire valoir ta défense.
Idunn: Une fois que Ruby aura posté, tu pourra répondre au Maitre Dicé tout d'abord, puis à Ruby ensuite.
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« Mademoiselle Redinem, je vais vous évoquer la méthode que j’allais utiliser pour déplacer ces créatures. Vous nous direz si celle-ci vous paraît pertinente notamment avec les capacités des membres du groupe citées auparavant. Le principe était d’ utiliser la magie de l’air pour forcer celle-ci à se déplacer vers un autre endroit plus sure. La force du garde de corps Reike et moi devions juste repousser vers le même chemin . Qu’en pensez-vous ? »
Elle s’arrêtait et elle savait qu’elle se donnait un coup direct sur elle même en évoquant cette méthode qui manquait de professionnalisme. Toutefois, cela pouvait montrer au jury, qu’elle avait les bonnes intentions dans sa démarche. Elle réfléchissait si elle avait une autre question qui pouvait éventuellement l’aider .Elle n’en trouvait pas sur le moment. Elle s’asseyait et elle allait évoquer la présence de l’enveloppe avec tampon de l’empire Reike après les propos d’Idunn. Cette lettre était son dernier espoir, de faire pencher la balance vers une accusation plus légère que la trahison.
Oh, il y avait bien présence de Géomie dans le parc. Répondit t'elle, droite mais sans être arrogante. Elle connaissait ces créatures sur le bout des doigts. -Un exactement, un jeune mâle en fait. Retraité dans une caverne discrète, j'ai eu bien du mal a le trouver. Mais pardonnez-moi, je disgresse...
Souffla t'elle, se reprenant avant qu'une objection ne se fasse.
En réponse à la question. La patience est la clef de tout. il faut attendre simplement qu'elle ait faim et qu'elle sorte de son antre. Il faut savoir qu'une Géomie est une araignée tisseuse. Sa toile est sa maison, son garde-manger et son nid, Pour se nourrir, elle attend. Du coup il faut être plus patiente qu'elle et dévier la faune locale du secteur pour la pousser à sortir avant de l'entraver doucement et sans sans la blesser pour mieux l'anesthésier afin de permettre un transport sécuritaire vers la Réserve et le secteur approprié pour qu'Il s'y épanouisse selon les lois en vigueurs maitre.
Soudainement, elle se sentit la gorge parcheminée et avala sa salive, mais n'osa demander un verre d'eau.
Pour votre question subsidiaire, je crois qu'elle aurait autant d'aptitude que ma modeste personne, sur un champ de bataille, pourrait contribuer à élaborer une dtratégie de victoire sans bavure de l'armée Républicaine selon les lois martiales universelles en vigueur. Pardonnez, mais c'est la seule analogie qui me vient à l'esprit en ce moment.
Un léger rire secoua l'assemblée, et deux autres feuilles roulèrent discrètement dans le dos de la jeune femme qui gardait un flegme admirable malgré la boule dans son estomac qui se relâcha un peu tandis qu'il retournait prendre sa place, avant de revenir en force quand il se tourna vers elle, la fixant directement dans les prunelles. Tentative d'intimidation, se dit elle tout en se forçant à respirer doucement.
Heu, nous n'avons eu aucun contact direct ou indirect son équipe. Le fait est que l'animal, par contre, était blessé lors de la capture, cependant je ne saurais dire avec certitude si il y a eu des zélés enthousiasmés par son annonce qui ont essayé de la jouer en solo ou si c'est autre chose. En tout cas, les deux cadavres de citoyens momifiés trouvé lors du démantèlement du nid du spécimen ne me permette ni d'infirmer ni de confirmer cette hypothèse tout du moins. Cet aspect est couvert par les autorités de Liberty, ne relevant pas des prérogatives des Gardes Forestiers de la Réserve Républicaine. Seul le résultat de leur enquête pourra déterminer si préjudice il y a eu et si la réponse est affirmative, laquelle et envers qui.
Elle se détendit un peu, pendant qu'il regagnait sa place, avant de tourner le regard vers le général, ou ancien général? Draglame. C'était atrocement flou. A la question de cette dernière, elle fronca les sourcils et interrogea son père d'un regard bref avant de se tourner directement vers le juge.
-J'aimerais que heu... Mon interrogatrice réponde à mes questions avant de pouvoir répondre à la sienne votre honneur... Puis-je lui poser des questions?
Soudainement intrigué, le juge acquiesca.
-Veuillez procéder mademoiselle Redinem.
Soudainement, il y eut une petite explosion de minuscules feuilles d'ifs bien vertes surgies d'on ne sait où tandis que la garde forestières se retourna vers Ruby.
-Avez vous déjà travaillé avec une araignée? Saviez vous à quelle espèce et à combien de spécimens vous auriez à déplacer, ou si elle était venimeuse? Vous saviez qu'il y avait des espèces qui pouvaient littéralement se déplacer avec le vent? Avez vous prévu le cas de figure? Si elles étaient une centaines et venimeuses, quel était votre plan de secours? Et si elles étaient descendues dans la ville, aviez vous un autre plan?
Et pourquoi, par la Grande Mère, n'a t'elle pas consulté plutôt les professionnels. Celle là cependant elle la retint, inspirant profondément pour calmer sa voix qui s'était un peu élevée.
Mes dernières questions sont: comment pensiez vous maîtriser sans blesser un animal de sept mètres et demi à trois alors que vous ne connaissez pas les spécificités de l'espèce vous même? Et ou était situé votre endroit sûr?
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- Tour:
- Accord du Mj, pour jouer après Idun dans ce tour
Ruby ne pouvait pas répondre à toutes les questions, toutefois, elle réfléchissait comment ne pas faciliter la partie adverse dans ses propos. Elle se lançait dans sa réplique aux interrogations de la spécialiste de la forêt :
J' ai une formation dans la chasse de manière générale contre les araignées. En ce qui concerne vos suppositions, je peux dire que j’aurai adapté la stratégie en fonction de la situation. Toutefois, pour la dernière il ne faut pas oublier qu’il y a des patrouilles plus présentes et plus nombreuses dans le milieu civilisé. Celles qui étaient mentionnées dans les rues, elles avaient des dimensions moins importantes. Je vais répondre en ce qui concerne l’endroit sûr, je devais vérifier en premier lieu, si il correspond à ce que j’ai appris pendant ma formation. Votre honneur je veux finir ma plaidoirie en annonçant un témoignage écrit du représentant des finances dans l’empire de Reike, je viens d’apprendre son arrivée via un de mes amis dans la salle
L’ancien membre des artiste mercenaires se levait et il montrait une lettre avec le cachet de l’empire de Reike. Il s’approchait de l’un des soldat et il remettait le courrier vers le juge. Ruby reprenait la parole ;
« Je sais que ce témoignage écrit peut présenter une authenticité relative, mais il permettra de mieux éclairer le jury avec un participant à cette chasse. »
La rousse s’arrêta et elle s’asseyait sur le banc. Elle savait déjà que la partie adverse allait gagner la faveur auprès du jury avec sa réponse qui manquait de précision. Elle espérait un miracle avec la lettre de l’empire de Reike.
Mademoiselle, vous m'avez appelée à la barre et maintenant vous essayez de m'escamoter. J'aimerais, en tant que représentante des gardes-forestiers de la Réserve, terminer parce que votre évasion aux questions porte préjudice en ce moment même aux gardes forestiers de la Réserve puisque par votre abesence de réponse, vous jetez en ce moment même le discrédit sur le professionnalisme de l'organisation que je représente aujourd'hui donc je dois maintenant répondre à l'affirmative à la question posée plus tôt.
Elle se redressa sur son siège, petit bout de femme d'un vert soutenu, fixant l'interrogatrice directement dans les yeux. .
En second point. Nous pourrions dire que j'ai un entrainement général à la guerre puisque j'ai été entrainée à la préservation de la faune. Je sais tirer de l'arc, n'importe qui sait viser et se tenir derrière les fantassins. Après tout, quelle différence entre une militaire qui se prétend chasseresse et une chasseresse qui se prétend guerrière? Notre but est de préserver a vie sous ses formes. Votre but est de terrasser les ennemi de la République. Et à moins que vous ne pensiez donner les deux Reikois en pâture à l'animal, gens qui ne connaissent rien dans la subtilité de ces créatures. . je ne voyais aucunement l'utilité de leur présence sauf si vous comptiez la tuer. Donc non, mon opinion professionnelle est que vous n'avez pas pensé du tout avant de partir en chasse. Vous n'avez pas non plus fait confiance aux gens qui sont spécialisés. Pourtant, nous n'avons pas tant de paperasserie a remplir .
Idunn marqua une pause, le temps de prendre une inspiration. Elle était en colère mais restait avec un self control phénoménal au niveau du non verbal et du ton.
Selon votre logique, N'importe qui a une formation générale peut chasser n'importe quoi. Les faits sont que ce n'est pas n'Importe qui qui le devrait. Comme n'importe qui peut guerroyer mais ce n'est pas tout le monde qui le devrait non plus.
La main délicate de la jeune femme se pose sur la barre devant elle. Ferme...
Il s,agit d'animaux impréévisibles, pas d'armées. Ils n'obéissent à aucune règle humaine. En conclusion donc, ce que j'entends, c'est que vous n'aviez aucune idée de ce que vous faisiez Et vous avez embauché deux Reikois... Qui ne connaissent rien dans la subtilité de ces créatures. Vous n'avez pas non plus fai confiance aux gens qui sont formés et payés pour.
L'éclat des prunelles vertes était étrange, résolu et acéré. Non, on ne la lui faisait pas et il fallait tout son contrôle pour ne pas la traiter de vieille morue défraichie au cerveau de méduse. Il fallait rester professionnelle pour l'image des gardes forestiers de la république que la générale essayait d'entacher pour s'éviter une décapitation.[/color]
crédits : 2627
Info personnage
Race: Humaine
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Chaotique bon
Rang: C
- détails :
- le contenu de la lettre est dans les mains du MJ^^
Ruby se leva et elle comprenait que le membre de la compagnie des artistes mercenaires lui avait posé un piège en tout cas c’était comme ça elle interprétait le propos de la spécialiste de la nature. La rousse analysait la situation rapidement et elle parlait ainsi :
« Mme Idunn, sachez ici je peux aborder ma défense comme je l’entends. D’ailleurs vous avez répondu maintenant avec votre professionnalisme qui vous honore. Votre présence est nécessaire pour mieux éclairer le public, mais je sais qu’un expert peut être utile pour des deux et c’est que vous avez dans vote dernière intervention. Toutefois, je remarque pour le moment la partie adverse n’a put démontrer clairement mes intentions de trahison ou alors uniquement en la présence deux personnes Reikois. Si je dois retenir une chose de la partie adverse c’est qu’elle tente de prouver mon amateurisme dans cette chasse. »
La rousse fit une pause et elle regardait la lettre qui arrivait vers le greffier. Elle ne pensait que celle-ci allait l’aider et il était évident que le juge n’allait pas écouter le contenu de celle-ci après l’intervention de l’experte de la nature. Elle reprenait la conversation :
« Mesdames et Messieurs le jury. Ce procès prouve que j’ai voulu bien faire, toutefois j’ai manqué de discernement et j’ai évoqué précédemment la raison qui a fait que j’ai eu ce comportement. Je sais que cela n’enlèvera rien aux actions faites à ce moment. La lettre qui vient d’arriver montrera aussi dans quel état d’esprit l’un des représentants des l’empire Reike. Je pense que cela permettra de mieux comprendre la situation à ce moment. Si le contenu de cette lettre n’est pas entendu alors je vais enchaîner sur ma conclusion de suite. »
Ruby s’arrêtait de nouveau et elle prenait un verre d’eau. Elle voulait connaître son sort rapidement et elle avait un maigre espoir avec cette lettre. Cependant la dernière intervention de la spécialiste de la nature lui donnait une méfiance au contenu du courrier. Elle allait se lancer une dernière fois :
« Je vais continuer ma conclusion, Mesdames et Messieurs les jury, la décision que vous allez prendre assez difficile avec le manque de preuves flagrantes de la part adverse pour m’incriminer directement dans la trahison. Il n’a que des soupçons, mais je sais que je peux être condamner, sur l’autre volet de l’affaire. La chasse que j’ai voulu faire a été faite dans un moment d’égarement et je souhaite que le jury en prenne compte au moment de son verdict. »
La rousse s’asseyait pour la dernière fois, elle attendait uniquement le verdict, mais elle savait que maitre xxx allait l’achever, car son tour venait pour une victoire imminente.
*Ce n'est pas madame Idunn mais Mademoiselle Sampiero pour toi. Je suis probablement plus vieille que toi, alors arrête de me prendre pour une gamine. Tu te ridiculise, surtout que c'est toi qui m'a appelée. *
Pensa t'elle en regardant la générale s'enferrer elle-même. Quelqu'un qui savait jouer avec les mots noterait tout de suite, selon la garde forestière, la tournure étrange. En tout cas, même si elle ne partageait pas ce langage, elle en saisissait quelques anachronisme flagrant. La lecture lui avait affûté l'esprit. Le fait est que si la militaire avait posé des questions différemment formulées le résultat aurait été différent.
«... Toutefois, je remarque pour le moment la partie adverse n’a put démontrer clairement mes intentions de trahison ou alors uniquement en la présence deux personnes Reikois. Si je dois retenir une chose de la partie adverse c’est qu’elle tente de prouver mon amateurisme dans cette chasse. »
Sous la bouille impassible du témoin, le regard vert se fit aussi piquant que de l'herbe à puces. Elle voulait vraiment chausser tout les chapeaux en fait. Avocate, chasseresse, générale... Cette facon par la bande de vouloir entacher la réputation de sa famille était atrocement blessant... Mais pourquoi? Se demandait la petite demi orc. Juste avant qu'une atroce lassitude ne s'empare d'elle à la mention du Reike. Elle se cache derrière un gus du royaume voisin.
Les mains se resserrèrent autour de la feuille d'if qu'elle triturait tandis qu'elle se demandait comment , mais comment avait t'elle gagné son grade de générale. En couchant avec leur voisin? Elle haussa les épaules. L'enfer est pavé de bonnes intentions dit on. Le fait est que la jeune femme n'a aucun contrôle là-dessus, il faut laisser le juge faire son travail. Sagement, elle attend le contre interrogatoire ou de se faire demander de reprendre sa place.
Mais elle en rajoute une couche, faisant relever les prunelles atypiques. Manque de preuves flagrantes pour m'incriminer.... Un peu plus et ca sonnerait comme un beau pied de nez à la justice. L'analogie du jeune Jérôme qui se défroque devant son père à cinq ans, pour lui dandiner les fesses blanches en chantant nanananaèèèèèère lui vient à l'esprit, manquant de la faire sourire. Sourire qui s'estompe en la voyant essayer de faire amende honorable après son interrogatoire condescendant. Comme si elle savait tout mais que maintenant, avec sa dernière réponse, elle montrait patte blanche.
*Hypocrite*
Pensa Idunn en la suivant des yeux d'un air neutre et professionnel, ayant l'intime conviction qu'elle ne reculera devant aucune bassesse pour s,innocenter. Quelqu'un peut lui expliquer pourquoi elle est générale déjà?
crédits : 1781
Le tribunal entendit les différentes plaidoiries finales des parties impliquées, prit connaissance de la lettre écrite de la main de l'ancien Contrôleur, puis le jury de se retirer afin de délibérer sur le verdict final.
- Lettre de Tagar:
- Je suis Tagar Reys, ministre des Finances de l’Empire du Reike, je vous écris aujourd’hui, car, ne pouvant pas me rendre en République actuellement, je tiens à vous énoncer les raisons qui m’ont fait participer à un projet de chasse aux araignées.
À l’époque, j’étais contrôleur Royal et j’avais pris quelques jours de congé dans votre beau pays, pour y rencontrer une jeune femme vivant ici et originaire d’une grande famille Reikoise. Notre première rencontre, c’est bien passé et elle a souhaité faire le second dans le parc, m’indiquant que ce dernier était malheureusement envahi par des araignées. Je me suis alors très légèrement avancé, indiquant que j’allais résoudre le problème, afin de briller à ses yeux.
J’ai donc grandement apprécié l’annonce que j’ai lue en m’y rendant, posé par Dame Ruby Draglame et j’ai été soulagé par le fait qu’elle ne veuille pas tuer ses créatures, mais simplement les déplacés, n'appréciant pas de tuer de pauvres animaux.
Je vous remercie de votre attention.
Tagar Reys
Dans un mouvement synchronisé, ses membres se lèvent de leur siège, leur visage empreint de sérieux. Ils sortirent de la salle d'audience d'un pas solennel, laissant derrière eux l'atmosphère chargée de la cour. À l'intérieur de la salle de délibération, une ambiance de réflexion silencieuse régna. Les membres du jury s'installèrent autour d'une table, disposant leurs notes et documents devant eux, sans pour autant qu'aucun n'ose prendre la parole en premier. Le poids de leur responsabilité se faisait sentir, car ils étaient conscients que leur décision aura des conséquences significatives pour toutes les parties concernées, notamment sur une ancienne héroïne. Quelle désillusion pour beaucoup, qui se voyaient aujourd'hui contraint de juger les actions d'une femme qui avait jadis tant fait pour la nation.
Les délibérations commencèrent alors, analysant scrupuleusement les preuves présentées lors du procès, passant en revue les témoignages, les éléments matériels et les arguments avancés. Une heure s'écoula, durant laquelle les membres du jury s'efforcèrent de parvenir à un consensus. Ils se penchèrent sur les points clés de l'affaire, cherchant à démêler les faits des suppositions, à évaluer la crédibilité des témoins et à interpréter la loi de manière éclairée.
Finalement, après une réflexion approfondie et une analyse minutieuse, ils parvinrent à un accord unanime. Dans un mouvement calme et déterminé, ils revinrent dans la salle d'audience, le visage traduisant tant la gravité de la tâche accomplie que le soulagement d'avoir pris une décision juste et équitable. Ils reprirent place sur leurs sièges, prêts à annoncer le fruit de leurs délibérations.
Le juge, observa attentivement le jury, avant de finalement demander :
- Le Jury à t-il rendu un verdict ?
Le silence s'installe brièvement, puis le porte-parole du jury se lève et, d'une voix claire et assurée, annonce le verdict tant attendu.
- En effet, votre Honneur.
Le papier officiel, contenant en son cœur le sort de la rousse militaire, fut donné au président de la session, qui l'ouvrit et le lut dans qu'aucune émotion ne transparaisse sur son visage. Une fois informé de la décision des jurés, il prit le temps de noter quelques mots dans le dossier, avant de les classer. Puis il adressa un signe de tête à l'annoncer, qui déclara :
- Que l'accusée se lève pour le verdict.
- Au nom de la justice et conformément aux lois en vigueur, commença t-il, moi, le Juge Praxidice, rends aujourd'hui un verdict dans l'affaire qui oppose la République, représenté par le procureur Dicé, à Ruby Draglame, accusée de braconnage, avec la complicité d'un diplomate étranger. Après avoir examiné attentivement les preuves présentées par les parties impliquées, ainsi que les témoignages et l'expertise fournis par Mme Redinem, renommée dans le domaine de la protection animalière, il est de mon devoir de prononcer une décision juste et équitable.
L'ensemble de l'assistance retient son souffle, dans un silence religieux uniquement brisé par le crissement de la plume de la greffière. Il entama son discours par un récapitulatif de l'affaire et des différentes interventions.
- Les charges retenues contre l'accusée sont d'une nature très sérieuse, mettant en péril la faune sauvage et violant les lois sur la conservation des espèces menacées. Ces actes de braconnage, qui ont été commis en collusion avec un diplomate étranger, ont causé un préjudice considérable à notre patrimoine naturel et à la biodiversité. La Cour a écouté attentivement les témoignages de l'experte en protection animalière, dont les connaissances et l'expérience ont éclairé cette affaire complexe. Grâce à son expertise incontestable, nous avons pu évaluer avec précision les dommages potentiels infligés à la faune sauvage et les conséquences néfastes que de tels actes auraient put avoir sur les écosystèmes locaux. Ses conclusions ont confirmé la gravité des actes commis par l'accusée et la nécessité d'une condamnation appropriée.
Un instant de stupeur envahit les visages des spectateurs, incapables d'assimiler cette révélation troublante. Les yeux écarquillés se fixent sur l'accusée, autrefois considérée comme une figure de bravoure et de dévouement. Les souvenirs des actes héroïques accomplis par Ruby durant les attentats puis l'invasion de Kaizoku se heurtent violemment à la réalité d'une culpabilité nouvellement révélée.
Le murmure initial qui s'était élevé se transforme en un chuchotement confus, où chacun cherche à comprendre cette ironie tragique. Les regards se croisent, mêlant perplexité, déception et tristesse. L'écho de l'incompréhension se propage à travers la salle, déconcertant ceux qui s'étaient rassemblés pour assister à ce procès. Certains affichent des expressions de consternation, incapables d'accepter cette chute morale de leur ancienne héroïne. Les mains se couvrent la bouche, comme si l'incrédulité était devenue palpable. D'autres, plus révoltés, laissent échapper des exclamations étouffées ou secouent la tête d'un air désapprobateur.
- Considérant les preuves présentées, les témoignages reçus et les arguments avancés par les parties, cette Cour déclare Ruby Draglame coupable des accusations de braconnage et de complicité. Ces actions sont contraires à l'éthique, aux valeurs morales et aux lois Républicaines qui visent à protéger notre environnement et à préserver les espèces menacées. En tant que Juge, je suis conscient de l'importance de tenir compte de tous les éléments lorsqu'il s'agit de déterminer la peine appropriée. Dans ce cas, la gravité des crimes commis, leur impact sur la biodiversité et la nécessité d'une dissuasion envers d'autres éventuels contrevenants sont des facteurs cruciaux à considérer.
Dans cette atmosphère tendue et chargée d'émotions contradictoires, une lourde sensation de trahison plane. Les spectateurs qui avaient cru en cette ancienne héroïne se retrouvent désormais confrontés à une réalité sombre, une dualité complexe qui remet en question leurs croyances et leurs idéaux. Certains murmurent entre eux, cherchant à comprendre les motivations qui ont poussé cette personne à commettre de tels actes. Les déceptions personnelles se mêlent à l'inévitable remise en question des idoles et des héros. Les valeurs autrefois associées à cette figure emblématique sont maintenant ternies par cette condamnation inattendue.
La salle d'audience, au départ animée d'espoir et de curiosité, est à présent plongée dans une atmosphère chargée de perplexité et de déception. Les émotions sont palpables, flottant dans l'air comme un voile sombre.
- Par conséquent, je condamne Ruby Draglame à une amende de 1 000 pièce d'or pour ses actions de braconnage, et je demande aux autorités compétentes de prendre les mesures nécessaires pour que Tagar Reys et Brak'Targ, de part leurs complicité, soient traduits en justice dans leur pays d'origine.
Une demande officielle serait ainsi adressé à l'ambassade du Reike et l'affaire serait activement suivie par les autorités compétentes.
- En rendant ce verdict, nous affirmons notre engagement envers la préservation de la faune sauvage et notre détermination à lutter contre le braconnage et les crimes environnementaux. La justice sera toujours rendue pour protéger notre héritage naturel, et nous espérons que cette décision servira de rappel à tous ceux qui envisagent de violer les lois qui protègent notre planète et ses créatures vulnérables.
Le Juge Praxidice se lève, annoncant par là la fin de la session, tandis que sur son bureau, le procureur jubile de triomphe, quant bien même sa volonté de condamner Ruby pour trahison n'avait été que lettre morte.
- Cette affaire est désormais close. Que cette décision serve d'avertissement à tous ceux qui seraient tentés de se livrer à des activités illégales contre la nature. La loi ne tolérera pas de tels comportements et veillera à ce que les responsables soient tenus pour compte.
Tout fut noté par la greffière, avant d'être annoté de la mention "Fait à Justice, ce mercredi 21 décembre." et d'être par la suite signé par le juge lui-même.
La salle se vida progressivement, tandis qu'une personne vint se présenter à Idunn, avec une proposition de qui, elle en était certaine, saurait attiser son intérêt.
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