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Citoyen de La République
Rulka

Messages : 32
crédits : 187
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Info personnage
Race: Élémentaire lave
Vocation: Mage soutien
Alignement: Chaotique mauvais
Rang: C
Dernier Bar avant la fin du monde

Feat Pyxis
Alcool, sueur, sang...
Le seul cocktail qui voulait bien être distribué dans les tavernes miteuses de l'île. Le seul breuvage qui valait vraiment la peine d'être bu. Toi ? Tu ne recherchais rien de tout ça, tu te contentais de te laisser bercer par la puanteur locale, par l'euphorie générale, qui tempérait bien souvent tes humeurs explosives. Une manière de te fondre dans le décor, de te faire oublier autant que tu t'oubliais toi même. Ce genre d'endroit t'empêcher de réfléchir, t'empêcher de faire une quelconque rétrospective toxique pour ta santé mentale.
Tu étais bien mieux, recluse dans un recoin d'un bar pourri que isolée dans ton antre en ruine. C'était d'ailleurs dans ce genre d'endroit que tu venais à dépenser tes maigres ressources, t'empêchant toute opportunité de changer de situation, de progresser dans ce jeu impitoyable qu'était la vie.
Mais bon... Ici, personne ne t'emmerdait. Tout le monde s'était déjà frotté à toi directement ou indirectement. Beaucoup savaient reconnaître ta chevelure flamboyante et savait qu'entre tout les rebus de l'humanité qui trouvaient refuge ici, tu étais peut-être la plus tarée. Sans doute avaient-ils raison... Tu n'en savais rien. Tu n'avais jamais cherché à savoir.
Mais voilà... Depuis quelques temps maintenant, les racines de la République s'étaient enracinés profondément sur l'île, au point de s’octroyer les accès même dans ses tavernes de détente. Il n'était désormais plus rare de croiser tout un régiment de soldat, venant envahir les lieux, prenant cela comme leurs royaumes. Même les criminels et les pirates les plus endurcit se contentaient de grincer les dents et de baisser les yeux temporairement. S'en prendre à la République n'était une bonne idée dans la tête pour personne. Après tout, cette île de scélérat comptait majoritairement des opportunistes à même de vendre leurs daronnes pour quelques pièces.
Tu n'étais pas si différente.
Cependant, même toi, tu aurais pu te contenter de les ignorer pendant un temps. La simple vision de leur blason avait beau faire bouillir ton sang, tu savais faire abstraction plus ou moins de tout cela... Ici c'était un lieu de détente, rien de plus. Mais voilà... Il fallait toujours une gueule plus grande et bouffit que les autres pour se la ramener et jeter de l'huile sur un feu naissant.
- Bon sang, que ça pue ici ! La République devrait brûler cette île entière !
Le commandant, un vieux, gras et hautain, se sentait invincible accompagné de sa demi-douzaine de soldat. Il jouait sur la crainte, la réputation, l'intimidation... C'était bien mal te connaître, toi et ton manque de raison, d'instinct de survie. Il ne te fallut pas longtemps pour t'approcher de leurs tables, t'avançant d'un air funeste vers le malheureux ayant ouvert sa bouche. Il n'eut même pas le temps de t'aborder que tu venais à lui enfoncer tes phalanges aussi chaudes que le soleil lui même directement dans la face, le propulsant sur quelques mètres et provoquant des râles d'agonie alors que sa peau semblait fondre rapidement. Républicain ou pas, une fois cramée à vif, il puait comme le porc qu'il était.
- Arrêtez là !
Beuglez t'il à l'agonie. Pris par surprise, ils ne mirent pas longtemps avant de dégainer leurs armes pour t'entourer. Tu t'étais encore foutue dans un merdier pas possible, mais c'était sans compter la révolte dans le cœur de tout les citoyens de Kaizoku, qui parfois ne demandait qu'un coup porté dans une figure d'autorité pour s'embraser à leur tour.
CENDRES

Citoyen de La République
Pyxis Tiamat

Messages : 8
crédits : 241
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Info personnage
Race: Triton
Vocation: Mage élémentariste
Alignement: Chaotique neutre
Rang: C
L’alcool n’a jamais été ta tasse de thé.
Dire que des choses sont des tasses de thé n’est pas ta tasse de thé de base. Pourquoi de thé et pas d’autre chose ?
Ce n’est pas la question.
L’alcool n’est pas dans ce que tu souhaites te noyer pour faire plus simple. En même temps te noyer en étant un triton est aussi étrange en concept, mais vraiment il faut que tu te poses les bonnes questions au bon moment.
Ce n’est pas le bon moment.
Enfin, ça pourrait être le bon moment avec l’esprit plus clair et moins de soldats de la sacro-sainte République dans le coin.
Un rire jaune sort de tes lèvres alors que tu as cette pensée et que tu repousses ton verre. L’alcool est immonde et même si tu l’as eu gratuitement en supplément de ta course, il ne fait que te rendre plus amer. Un peu comme son goût. Quoi qu’il a un goût de pisse un peu et tu ne veux même pas réfléchir à de pourquoi ce goût-là ressort sur ta langue.
C’est faux. Ton cerveau est curieux de cela, c’est maladif, tu veux comprendre, mais les mots forts de sens parlant de brûler ton île rendent cette interrogation dérisoire et toute ton attention se tourne vers la personne qui vient de sortir une telle connerie en ce genre de lieu.
Homme stupide. C’est forcément cela qui dit ce genre de chose. Qui dirait cela avec autant de monde pouvait réagir impulsivement à ces paroles-là autour de lui ?
Un homme stupide ou une personne se pensant plus puissante que tout ce qui l’entoure. Certainement les deux aux vues de l’homme. Enfin des hommes. Il n’y a qu’un qui parle aussi fort et de manière désobligeante, mais ce n’est pas comme s’il était seul. Le nombre donne une fausse impression de pouvoir.
Tu t’apprêtes à simplement cracher ta haine de ses connards avec la première personne qui voudra bien aller dans ton sens. Cela ne sera pas bien compliqué dans cette situation très précisément et…
L’odeur change dans l’air et une senteur proche du cochon qu’on fait rôtir sans être vraiment là est plus forte que le reste de la puanteur ambiante. Cela pique le nez plus par la nouveauté de la senteur que par sa force et instinctivement cela fait tourner ta tête vers la source de l’odeur.
Une femme vient d’utiliser le feu sur le gueulard de merde. Le moment exact a échappé à ton regard, mais la finalité est devant tes yeux. Loin d’être le seul à réagir à l’acte, tu te lèves dans un mouvement de foule. Un sentiment de soutien dans le cœur complètement d’accord avec l’action faite, mais le mouvement des soldats-stops la suite de tes actions.
Tu n’es pas un combattant.
Qu’est-ce que tu es supposé faire face à des armes alors que tu n’as rien ?
C’est ce que tu te demandes quand une chaise est violemment fracassée sur la tête d’un garde par un ivrogne profitant de la confusion. C’est comme le déclencheur en chaîne d’un vent de rébellion et plusieurs autres personnes se mettent à agir impulsivement.
Toutes les personnes du bar ne sont pas contre la république et cela devient rapidement une mêlée ouverte où tout devient une bonne raison de frapper son voisin sans rien pouvoir y faire. Toi-même depuis le début de cela tu ressembles plus a une petite souris cherchant à fuir de tout les coté qu’à autre chose, pourtant tu restes dans le bar fasciné par l’escalade de violence dans tous les sens.
Pourtant, tu as vu un soldat sortir, certainement pour aller chercher de l’aide et sans même chercher à comprendre tu attrapes le poignet de l’investigatrice de cette bagarre.
Une envie héroïque ?
Aucune idée.
Ce qui est certain c’est que tu ne veux pas pour ton île que des gens qui osent agir aient des Problèmes.
Le souci quand on attrape le poignet d’une femme inconnue, encore plus en pleine période de tension, alors qu’on l’a vue l’action de sa violence sur personne ayant une position d’autorité et des armes, c’est qu’on ne peut absolument pas prévoir sa réaction. Enfin… On ne peut pas prévenir sa réaction quand on est naïf sur certains comportements logiques des gens de manière générale.
Résultat des courses son poing termine dans ton nez et du sang sort sans que tu ne puisses rien faire sur le moment. Un son dégueulasse de douleur et surprise sort de ta bouche, alors que ta main gauche passe sur ton visage et essuie du sang qui coule de tes narines, ton autre main a gardé la prise sur le poignet de l’élémentaire, cela s’est même renforcé avec le choc.
– Les renforts !
C’est la seule chose qui se distingue dans le brouhaha et cela provoque un nouveau mouvement de foule. Fuir le bar semble la meilleure chose à faire. Sans même réfléchir, tu entraines la femme dans ta propre fuite.
Dans l’action, parfaitement consciemment, tu cours sur le corps du militaire ayant proposé de brûler les gens d’ici, ton pied atterrissant dans ses valseuses sans la moindre délicatesse. Personne n’est délicat quand il fuit. Encore moins avec un tel déchet.
Au lieu de l'attirer à l’extérieur du bâtiment comme la plupart des gens le font pour fuir, tu l'entraines à l’arrière, vers la réserve d’alcool du bar et ferme la porte de la réserve derrière vous. Et soudain vous vous retrouvez à quatre dans cette pièce avec des fenêtres donnant directement sur la mer.
Oui. Quatre. L’élémentaire, toi et un couple ayant été interrompu dans leur recherche du septième ciel, leur bas de vêtement encore à leur pied qui semble être choqué par une entrée de la sorte. De l’autre côté de la porte, on peut parfaitement entendre les soldats prendre contrôle de l’intérieur du bar et tout ce qui te vient à l’esprit est une question sur l’action des deux autres occupants de la pièce.
– Sérieusement ? Mais c’est dégueulasse… Vous n’avez pas peur des champignons dans…
Un grand coup dans la porte coupe ta phrase et clairement, ce n’est pas le moment de poser ce genre de question. Tu désignes les fenêtres à la rousse du regard et espères que le plan lui plaira. Au pire, tu pars sans elle.
CENDRES

Citoyen de La République
Rulka

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Info personnage
Race: Élémentaire lave
Vocation: Mage soutien
Alignement: Chaotique mauvais
Rang: C
Dernier Bar avant la fin du monde

Feat Pyxis
Rapide pour toi ?
Peut-être un peu trop. A peine avais-tu porté la main sur le soldat de la République que la scène avait prit une tournure des plus burlesques. Évidemment, on avait essayé de t'agripper et tu avais répondu de la façon la plus directe possible... Un autre poing dans la face du malotru, cette fois-ci heureusement inanimée d'une quelconque flamme. Écarquillant en grand les yeux, si cela n'avait tenu qu'à toi, tu aurais sans doute faire exploser cette taverne dans un feu de volcan aussi violent que resplendissant... Cependant, celui qui eut la malchance de voir ton poing s'ancrer dans sa face ne semblait pas être là pour s'en prendre à toi... Bien au contraire.
Par sa simple action déroutante, il avait évité le pire, pour toi comme pour tout les autres autour de vous. Te prononçant quelques mots qui se perdaient dans le brouhaha ambiant, il alla jusqu'à te traîner dans l'arrière boutique cherchant sans doute un moyen de vous sortir de cette embrouille grandissante.
Dans ta fuite effrénée, tu suivais les pas du meneur que tu connaissais absolument pas. Un homme aux yeux vairons et au visage des plus charmeurs... Sa poigne était douce, bien trop en comparaison des pirates qui sillonnaient l'île, mais cela ne te déplaisait pas le moins du monde. Un volcan aussi avait besoin parfois d'un peu de douceur... Et si cela ne suffisait pas, tu vins à marcher aussi sur les valseuses du pauvre soldat, souffrant encore de ta première offensive dans son visage désormais cramé. De quoi bien lui faire comprendre qu'à Kaizoku, avoir une grande gueule pouvait compter énormément. En l’occurrence, toutes possibilités pour lui d'avoir une quelconque descendance.
Et en parlant de descendance... Certains semblaient s'afférer à la question tandis que tu pénétrais dans la pièce tout au fond de la taverne. Ce qui s'apparentait à un couple était entrain de s'enfourcher de manière endiablée si bien qu'ils prirent au moins une seconde à se rendre compte que vous veniez de débarquer.
Si l'homme au visage doux paraissait se révolter face à pareil manque d'hygiène, de ton côté tu ne pouvais qu'observer d'un air circonspect, arquant un sourcil et penchant ta tête du même côté. Quel étrange spectacle à voir dans ce genre de circonstance...
Cependant, tu fus extirpée de ta contemplation silencieuse alors que l'homme venait à t'indiquer une voie de sortie à l'image de cette fenêtre qui ne demandait qu'à être traversée. Ni une ni deux, tu venais à escalader les quelques meubles afin d'atteindre le cadre d'une des fenêtres un peu plus en hauteur. Te faufilant dans celle-ci sans demander ton compte, tu pris quelques secondes à y faire passer ton gros cul à travers la fenêtre. Ce n'était pas tout les jours qu'on s'exfiltrait d'une taverne en ébullition après tout. Encore moins sobre.
Aidant ton saveur du jour avec sa propre traversée, tu venais à te cacher derrière quelques tonneaux alors que tu pouvais entendre plusieurs patrouilles se diriger vers l'entrée, tentant d'endiguer le semblant de révolte qui trônait dans le bâtiment. Heureusement pour vous, aucun n'eut l'idée de vérifier l'arrière de la boutique et c'était assez discrètement que tu pus prendre de la distance avec les lieux.
- Je te remercie... Euh...
Il ne s'était pas présenté. Quelle plaie. Haussant les épaules, tu venais à cette fois-ci prendre les nouveaux, agrippant son poignet et le traînant à travers les ruelles de l'île que tu connaissais si bien. Combien de fois avais déjà-tu fuis les autorités ? Beaucoup trop pour être comptée par une élémentaire un peu idiote. Heureusement pour le joli minois, son action t'avait fait redescendre totalement dans ton tempérament, endiguant pour plusieurs heures toute possibilité que tu exploses soudainement.
- On devrait à continuer à se cacher le temps que la situation se calme... Je m'appelle Rulka.
Etait-ce vraiment le bon moment que de faire ses présentations ? Pas vraiment mais bon... Vous étiez bloqué dans ce cul de sac alors que tout le quartier commençait à être bouclé par les autorités de la république. Ici, ils ne viendraient pas vous trouver, mais il allait falloir attendre au moins une heure avant qu'ils ne se dispersent.
- Merci pour tout à l'heure...
Si tu le remerciais pour son sauvetage improvisé, tu ne pensais même pas à t'excuser pour les désagrément que ton poing dans sa face avait laissé. A vrai dire, tu n'en avais même pas eu conscience, cela n'avait été que pour toi un réflexe de pur défense.
CENDRES
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