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"Je dois bien vous avouer ne point connaître ni Dame Exousia, ni Courage dont elle est la mairesse. Cette lacune mise à part, vous me voyez fort navré pour ces épreuves que vous avez eu à traverser, et je ne saurais trouver les mots afin de vous partager l'empathie que j'éprouve à votre égard. Vous vous êtes montré d'une force irréprochable et êtes parvenu là où bien des gens, même de bonne naissance, n'arriveront jamais et vous pouvez en être plus que fier. Et pardonner cette vantardise que je démontre avec ces paroles que vous connaissez parfaitement. Quel toupet ai-je. Une fierté pour le Reike, preuve de la réussite martiale prouvant avec aisance la supériorité des guerriers et la détermination à toute épreuve dont vous avez pu faire. Quel homme faites vous, et, si bien sûr vous m'y autorisez, j'apprécierais composer une ode à votre réussite." Tu laissas échapper un léger rire amical afin de souligner cette fin de phrase. Bien sûr, tu brossais dans le sens du poil ce vaillant gladiateur car à tes yeux, user de ses mains n'avaient rien de bien glorieux et cette gloire que le Reike y portait te mettait bien mal à l'aise. Néanmoins, tu restais plein d'empathie à l'égard de Zaïn qui avait traversé tant de difficulté, bien plus qu'il n'aurait dû, et avait pourtant réussis. Cela restait prodigieux et exemplaire, aussi, en aucun cas ne te serais tu permis de le critiquer ou de remettre en cause sa prestance.
La diplomatie était l'un des domaines les plus importants à maîtriser t'avaient toujours dis les maîtres, tout du moins, les plus malins. Et bien que tu n'y parviennes qu'avec difficulté, tu osais toujours espérer réussir dans cet art. Aussi, ta voix ne sonnait en aucun cas faux alors que tu l'acclamais, au contraire elle était très compatissante et reflétait avec justesse la tristesse ou la joie qui filait au cours de tes paroles.
Tu relevas un rapide coup d'œil du goliath, mais tu n'y pretas point attention plus qu'outrance, trop occupé à noter les rares détails qu'il pouvait te donner. Tu te sentais tel un mendiant ramassant les miettes qu'on acceptait de lui jeter, une habitude que tu avais prise tant les gens semblent avares en précision. Ce que tu pouvais parfaitement comprendre, toi même, tu éprouvais toujours quelques difficultés à compter ton histoire en intégralité. Souvent, ces questions n'étaient que preuve d'une modestie facile et ne montrait guère grand intérêt, aussi l'on se contentait du minimum. Mais à tes oreilles il en était tout autrement, au contraire, tu étais prêt à rester suspendu aux lèvres du gaillard toute la journée durant, et sans doute même plus tant sa vie devait être riche de récit. Aussi eus-tu mal au cœur lorsqu'il en vint à dire que la suite n'avait guère d'importance. Elle en avait forcément une, tout à de l'importance, bien plus que l'on pourrait y croire. Et cette histoire amoureuse ! Voilà du diamant pur pour la mélodie que tu commençais à créer. De quoi réchauffer les cœurs, offrir de l'espoir et un final en toute beauté. Ou une fin tragique. . . Quoi qu'il arrive, cela promettait toujours des fins spectaculaires, des retournements de situations à en faire s'affoler les jeunes mariés comme les anciens du village.
Oh oui, tu te sentais tel un enfant face à un étalage de friandise. Une muse en ce monde qui pourrait t'inspirer la plus belle épopée. Si, bien sûr, tu parvenais à lui tirer davantage de croustillants détails. Peut-être pas immédiatement, il ne fallait guère le mettre sur la défensive, l'effrayer par ton excitation et faire preuve d'impatience. Tu pris un peu de recul, canalisant toute cette énergie en un point secondaire de ton esprit, une petite case que tu consulterais plus tard. Pour l'heure, ton visage restait amical, un marbre inchangé, et tu inspiras et expiras avec douceur pour ne point trop te dévoiler. Reprenant d'un ton plus léger, à l'égard du mis de côté. "Ma foi, la richesse se situe là où l'on veut bien la voir. Sieur Hegrar, j'aimerais tout autant entendre le récit de votre vie. Nul existence ne se montre sans intérêt et la votre doit être pleine de nombreux rebondissement que, peut-être, vous ne soupçonnez même pas."
Voilà à peine quelques années que tu voyageais en ces landes, et tu parvenais déjà à comprendre certaines manière de penser. Tout du moins, l'éducation que les maîtres t'offrirent te fut d'une grande utilité. Il s'avère que certains ne jugent leurs vies qu'à travers celle des autres et, ainsi, en vienne à omettre qu'eux aussi vivent moults aventures trépidantes. Sans doute son récit se montrerait moins riche et terre moins fertile pour tes mélodies, mais il n'en resterait pas moins source de poésie.
La diplomatie était l'un des domaines les plus importants à maîtriser t'avaient toujours dis les maîtres, tout du moins, les plus malins. Et bien que tu n'y parviennes qu'avec difficulté, tu osais toujours espérer réussir dans cet art. Aussi, ta voix ne sonnait en aucun cas faux alors que tu l'acclamais, au contraire elle était très compatissante et reflétait avec justesse la tristesse ou la joie qui filait au cours de tes paroles.
Tu relevas un rapide coup d'œil du goliath, mais tu n'y pretas point attention plus qu'outrance, trop occupé à noter les rares détails qu'il pouvait te donner. Tu te sentais tel un mendiant ramassant les miettes qu'on acceptait de lui jeter, une habitude que tu avais prise tant les gens semblent avares en précision. Ce que tu pouvais parfaitement comprendre, toi même, tu éprouvais toujours quelques difficultés à compter ton histoire en intégralité. Souvent, ces questions n'étaient que preuve d'une modestie facile et ne montrait guère grand intérêt, aussi l'on se contentait du minimum. Mais à tes oreilles il en était tout autrement, au contraire, tu étais prêt à rester suspendu aux lèvres du gaillard toute la journée durant, et sans doute même plus tant sa vie devait être riche de récit. Aussi eus-tu mal au cœur lorsqu'il en vint à dire que la suite n'avait guère d'importance. Elle en avait forcément une, tout à de l'importance, bien plus que l'on pourrait y croire. Et cette histoire amoureuse ! Voilà du diamant pur pour la mélodie que tu commençais à créer. De quoi réchauffer les cœurs, offrir de l'espoir et un final en toute beauté. Ou une fin tragique. . . Quoi qu'il arrive, cela promettait toujours des fins spectaculaires, des retournements de situations à en faire s'affoler les jeunes mariés comme les anciens du village.
Oh oui, tu te sentais tel un enfant face à un étalage de friandise. Une muse en ce monde qui pourrait t'inspirer la plus belle épopée. Si, bien sûr, tu parvenais à lui tirer davantage de croustillants détails. Peut-être pas immédiatement, il ne fallait guère le mettre sur la défensive, l'effrayer par ton excitation et faire preuve d'impatience. Tu pris un peu de recul, canalisant toute cette énergie en un point secondaire de ton esprit, une petite case que tu consulterais plus tard. Pour l'heure, ton visage restait amical, un marbre inchangé, et tu inspiras et expiras avec douceur pour ne point trop te dévoiler. Reprenant d'un ton plus léger, à l'égard du mis de côté. "Ma foi, la richesse se situe là où l'on veut bien la voir. Sieur Hegrar, j'aimerais tout autant entendre le récit de votre vie. Nul existence ne se montre sans intérêt et la votre doit être pleine de nombreux rebondissement que, peut-être, vous ne soupçonnez même pas."
Voilà à peine quelques années que tu voyageais en ces landes, et tu parvenais déjà à comprendre certaines manière de penser. Tout du moins, l'éducation que les maîtres t'offrirent te fut d'une grande utilité. Il s'avère que certains ne jugent leurs vies qu'à travers celle des autres et, ainsi, en vienne à omettre qu'eux aussi vivent moults aventures trépidantes. Sans doute son récit se montrerait moins riche et terre moins fertile pour tes mélodies, mais il n'en resterait pas moins source de poésie.
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Konrad Lightborn
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- Relai du Barracuda, Ikusa -Nefih était incroyablement empathique et jovial, la plupart des gens étaient frappés d'un égocentrisme chronique et généralisé. Dans ce genre de discussion, les gens préféraient parler d'eux sans cesse, monopolisant le temps de parole et ne se pressant pas à renvoyer la question à leurs interlocuteurs. Nefih n'était pas comme ça, au contraire, il ne s'était pas étalé de trop sur sa propre autobiographie, s'étant plutôt intéressé rapidement à savoir d'où venait l'hybride qu'il avait en face de lui. C'était particulièrement louable et noble. C'était pourquoi Zaïn ne s'était pas lancé dans un monologue à rallonge pour ne pas paraitre vaniteux - bien qu'il le fut et le demeure un peu. Mais pas au point de vouloir qu'une ode à sa réussite soit composée.
- Oh mais je t'en prie, ma vie n'a rien de plus remarquable qu'une autre, je t'assure. Fit-il en agitant nonchalamment une main.Zaïn aimait tout autant parler de lui qu'écouter les autres, après tout il pouvait en apprendre beaucoup rien qu'en prêtant attention à ce que disaient les autres. Il avait vite remarqué qu'il avait surtout une mémoire auditive, retenant plus facilement les choses lorsque celles-ci lui étaient dites à l'oral. Il estimait donc que s'il voulait apprendre de nouvelles choses, il devait inviter les autres à parler de ce qu'ils faisaient. Nefih semblait avoir une philosophie similaire, invitant alors Hegrar Vazonn, peu bavard de nature, à se dévoiler un peu plus. Après tout Nefih ne le connaissait pas et Zaïn ne connaissait que sa profession d'ingénieur, l'hybride fut tout de suite intéressé par le fait qu'Hegrar parle un peu de lui, après tout ils allaient devoir apprendre à se connaitre.
- Oh, moi ? Je suis arrivé avec la diligence de Kyouji ce matin même, je viens de là-bas, où j'officiait en tant qu'ingénieur du génie civil. Fit-il promptement.
- Des détails ! On veux des détails, oui, tu es ingénieur, mais qu'est-ce que tu faisais avant ? Qu'est-ce qui t'y a mené ? Qu'en est-il de ta famille ? Enfin, tu nous écoute deviser depuis tout à l'heure, fais de même. L'invita Zaïn à parler plus librement.
Il avait un poète en face de lui et un futur associé, il pouvait bien entrer dans les détails. Hegrar croisa les bras sur sa poitrine.
- J'ai été nommé par mes parents Hegrarian. Mais tout le monde m'appelle Hegrar. Comme je l'ai dis, je viens de Kyouji où j'ai appris la maçonnerie avec mon père, puis la charpente avec mon oncle. Y'a un ancien de Drakstang, Janrann Dondalt, maitre en génie militaire, c'est lui qui a élevé les remparts extérieurs de Kyouji et rénové les égouts en dessous... bref, je suis devenu l'un de ses disciples. Il voulait nous mettre à l'épreuve en nous déléguant des projets. J'ai pu alors diriger les travaux du pont au dessus de la Readdale, dont j'ai fait les plans, par la suite j'ai aussi élevé celui au dessus de la Brarais. Puis un administrateur républicain m'a engagé pour prêter main forte à l'expansion du port de Courage. Mais les républicains sont trop... officiels, pour moi. Alors je suis pas resté là-bas. Me disant qu'il me faudrait peut-être un jour aller visiter la capitale, j'ai pris la diligence et me voici. Il décroisa ses bras, portant une main à sa moustache.
Il s'en était pas trop mal sorti, même si il s'était quand même concentré uniquement sur sa profession, ne parlant pas de lui et très peu de sa famille. Enfin, peut-être que Nefih avait des questions, mais Zaïn en avait une qu'il avait envie de poser depuis leur rencontre.
- Avoue que tu venais ici dans le but de trouver un nouveau chantier, quand même.
- C'est exact.
- Il semblerai que ton travail guide ta vie.
- Aussi exact.
C'était un bien étrange personnage, quoiqu'il était très facile à cerner : Hegrar était manifestement agnostique, essentialiste, matérialiste, stoïque et sophiste.
Même s'il n'avait pas dit tout cela, Zaïn l'avait bien saisi.
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Une infime partie de toi souhaitait ouvrir un débat, ici même, sûr le fait que toutes les vies sont remarquables par leur unique existence, mais tu connaissais parfaitement ce qui allait en dérouler pour l'avoir plusieurs fois mis en avant. Il s'avère, et toi le premier, qu'une généralité possède difficultés à trouver sa propre vie si remarquable. Souvent on la trouve satisfaisante ou agréable, avec ses hauts et ses bas, mais rarement l'on parle de sa propre vie comme d'un exemple à suivre. Aussi, si tu ne doutais guère que ce sujet trouverait preneur en la personne de Zaïn, ce n'était guère le moment ni l'endroit pour s'y prêter, peut être après la soirée ou durant les jours qui viendront, si tu venais à rester ici. Il y avait tant à découvrir dans cette ville que tu pourrais y rester des mois entiers, ce que tu ne souhaitais pas réellement. Une semaine ou deux avant de reprendre la route, peut-être un mois complet si exception, mais il s'agissait d'une règle que tu t'étais fixée.
Lorsque le troisième compère se mit à décrire sa vie en une pauvre phrase à peine, tu en fus peiné, car il devait y avoir bien plus que cela. Heureusement, le commerçant en vint à questionner davantage ce passé gardé mystérieux. T'ôtant par la même occasion, les mots de la bouche, aussi te contentas-tu d'écouter en buvant quelques gorgées de ton thé.
De Kyouji donc. Ce détail suffit à réveiller davantage ta curiosité, toi qui n'y avais jamais mis les pieds. Jusqu'à alors, tu avais surtout flâné dans le nord du Reike, la jungle et les déserts, c'était dans ce secteur que la majorité des esclaves avaient été redistribué. Mais cette cité faisait partie de ta liste des lieux à visiter, tu avais entendu par tu ne savais quel petit doigt qu'au moins trois esclaves s'y trouvaient. Avec le même intérêt que tu avais signifié pour le goliath tu écoutas l'ingénieur parler. Son récit était des plus intriguant, avec quelques rebondissements qu'il ne remarquait qu'à peine. Un voile de normalité et de platitude s'était installé devant les yeux de ce brave homme et l'empêchait de se glorifier. Tu n'avais point l'impression qu'il s'agissait d'humilité, simplement d'une incapacité ou d'un désintérêt à la rêverie. Pourtant, lorsqu'il dormait, lui aussi devait avoir moult fantaisie qui lui traversait l'esprit, et certaines d'entre elles devaient le conduire à travers la vie. À ton instar avec l'envie de répandre la joie, et celui de Zaïn d'être roi. Cette idée et fit rire intérieurement. Un hybride roi. Et puis quoi encore, le Reike pacifiste ? Quoi que, l'hybride roi avait bien plus de chance d'arriver un jour.
"Si vous me permettez cette audace, sieur Hegrar, je trouve votre envie fort trépidante, avec une légère perdition vous amenant à trouver votre voie, des épreuves à surmonter pour prouver votre savoir-faire et votre volonté, de joyeuses concrétisations dans les projets menés, quelques querelles républicaines ainsi que l'affirmation de vos envies. Puis, pour continuer sur une lignée tout aussi spectaculaire, voilà que vous décidez de vous rendre à la capitale même pour y travailler et faire votre nom. Croyez-moi lorsque je vous dis qu'elle se trouve être aussi riche que celle de sieur Zaïn. Il ne manquerait qu'une romance, même fugace, pour rendre le tout d'autant plus poignant, néanmoins, je conçois que cela ne soit guère une préoccupation à vos yeux actuellement." Tu prononças cette dernière phrase sur le ton de l'humour, l'ingénieur ne semblait guère être le genre d'homme à s'épandre d'amour pour la première venue. Celle qu'il trouvera sera sans doute aussi rustre que lui, avec un penchant omniprésent pour reclure ses émotions. Néanmoins, il s'agira sans nul doute d'une relation forte qui l'aidera à s'épanouir d'autant plus. C'était le moins que tu ne pouvais lui souhaiter. Pour le reste, tes paroles étaient sincères et cela s'entendait dans ta voix car tu ne cherchais guère à le dissimuler.
Un silence de répits tu laissas à ce cher homme avant de les questionner tous deux. "Ainsi, vous allez en venir à travailler ensemble ? Si vous me permettez cette indiscrétion. Allez vous agrandir votre arène, la glorifier, ou bien améliorer la qualité de votre affaire commerciale ? D'ailleurs, si je ne me montre trop curieux, quel genre de marchandise commercé vous sieur Zaïn ?"
Lorsque le troisième compère se mit à décrire sa vie en une pauvre phrase à peine, tu en fus peiné, car il devait y avoir bien plus que cela. Heureusement, le commerçant en vint à questionner davantage ce passé gardé mystérieux. T'ôtant par la même occasion, les mots de la bouche, aussi te contentas-tu d'écouter en buvant quelques gorgées de ton thé.
De Kyouji donc. Ce détail suffit à réveiller davantage ta curiosité, toi qui n'y avais jamais mis les pieds. Jusqu'à alors, tu avais surtout flâné dans le nord du Reike, la jungle et les déserts, c'était dans ce secteur que la majorité des esclaves avaient été redistribué. Mais cette cité faisait partie de ta liste des lieux à visiter, tu avais entendu par tu ne savais quel petit doigt qu'au moins trois esclaves s'y trouvaient. Avec le même intérêt que tu avais signifié pour le goliath tu écoutas l'ingénieur parler. Son récit était des plus intriguant, avec quelques rebondissements qu'il ne remarquait qu'à peine. Un voile de normalité et de platitude s'était installé devant les yeux de ce brave homme et l'empêchait de se glorifier. Tu n'avais point l'impression qu'il s'agissait d'humilité, simplement d'une incapacité ou d'un désintérêt à la rêverie. Pourtant, lorsqu'il dormait, lui aussi devait avoir moult fantaisie qui lui traversait l'esprit, et certaines d'entre elles devaient le conduire à travers la vie. À ton instar avec l'envie de répandre la joie, et celui de Zaïn d'être roi. Cette idée et fit rire intérieurement. Un hybride roi. Et puis quoi encore, le Reike pacifiste ? Quoi que, l'hybride roi avait bien plus de chance d'arriver un jour.
"Si vous me permettez cette audace, sieur Hegrar, je trouve votre envie fort trépidante, avec une légère perdition vous amenant à trouver votre voie, des épreuves à surmonter pour prouver votre savoir-faire et votre volonté, de joyeuses concrétisations dans les projets menés, quelques querelles républicaines ainsi que l'affirmation de vos envies. Puis, pour continuer sur une lignée tout aussi spectaculaire, voilà que vous décidez de vous rendre à la capitale même pour y travailler et faire votre nom. Croyez-moi lorsque je vous dis qu'elle se trouve être aussi riche que celle de sieur Zaïn. Il ne manquerait qu'une romance, même fugace, pour rendre le tout d'autant plus poignant, néanmoins, je conçois que cela ne soit guère une préoccupation à vos yeux actuellement." Tu prononças cette dernière phrase sur le ton de l'humour, l'ingénieur ne semblait guère être le genre d'homme à s'épandre d'amour pour la première venue. Celle qu'il trouvera sera sans doute aussi rustre que lui, avec un penchant omniprésent pour reclure ses émotions. Néanmoins, il s'agira sans nul doute d'une relation forte qui l'aidera à s'épanouir d'autant plus. C'était le moins que tu ne pouvais lui souhaiter. Pour le reste, tes paroles étaient sincères et cela s'entendait dans ta voix car tu ne cherchais guère à le dissimuler.
Un silence de répits tu laissas à ce cher homme avant de les questionner tous deux. "Ainsi, vous allez en venir à travailler ensemble ? Si vous me permettez cette indiscrétion. Allez vous agrandir votre arène, la glorifier, ou bien améliorer la qualité de votre affaire commerciale ? D'ailleurs, si je ne me montre trop curieux, quel genre de marchandise commercé vous sieur Zaïn ?"
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Konrad Lightborn
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- Relai du Barracuda, Ikusa -L'idée que Nefih soir un espion avait traversé l'esprit de Zaïn un bref instant. Il s'intéressait étrangement à la vie de l'hybride, comme s'il cherchait à apprendre quelque chose de précis noyé dans cette discussion. Les espions pouvaient très bien se faire passer pur n'importe qui pour mieux récolter des informations. Mais cette idée était tout à fait fantaisiste dans la mesure où la rencontre n'aurait pas été permise sans l'intervention de Zaïn, de plus, Nefih n'avait rien d'un espion, c'était tout simplement quelqu'un de très sociable et de particulièrement curieux, voilà tout. De surcroît, qui pourrait donc bien chercher à espionner les affaires de Zaïn ? Il ne cachait rien et n'hésitait pas à parler librement de tout ce qu'il faisait et entreprenait, la preuve en était qu'Hegrar avait déjà entendu parler de ses projets de chantiers avant même qu'ils ne se rencontrent. Comme quoi il ne cachait rien. Alors l'espionner ? A quoi bon ?
De plus il s'était également intéressé à la personne d'Hegrar tout autant qu'à celle de Zaïn. Finalement l'ingénieur s'avérait tout à fait intéressant et Zaïn était persuadé qu'avec une ou deux choppes de plus il se ferait plus bavard. Peut-être parlerai-t-il alors plus de lui, il avait un peu voyagé et devait avoir des choses à rencontrer, finalement il était tout aussi baroudeur que Nefih, même s'il était loin d'avoir autant vécu que lui. Ceci-dit, Nefih en profita pour rebondir sur le dernier de leurs échanges pour s'intéresser à ce qui liait les deux gaillards, ou du moins ce qu'il allait les lier. Zaïn afficha un sourire pour montrer que la curiosité de l'élémentaire n'avait rien de préjudiciable.
- Que de questions ! Je vais essayer de répondre dans l'ordre... Si Hegrar, ici présent, se montre à la hauteur, il pourrai faire un bon chef de chantier pour les travaux que j'aurai à entreprendre. Mais aucunement pour mon arène, elle est très bien comme elle est à vrai dire. Comme dit tantôt, ce n'est plus mon gagne-pain principal, maintenant je loue mes navires, je suis armateur. Pour faire honneur au conteur, il entra dans les détails. J'achète des navires, je les entretient, je recrute un équipage, et alors je propose à des marchands d'Ikusa d'envoyer leurs produits vers Kaizoku, la République ou vers Mael. J'ai un comptoir sur le port qui me permet d'accepter les contrats et de charger les marchandises dans les calles de mes navires. Enfin bref, je transporte principalement des denrées alimentaires comme des épices ou des fruits, mais aussi des tissus ou objets en tout genre. Mais je cherche justement à exporter des minerais et des métaux, il y a de nombreux acheteurs pour ce genre de marchandises.
- La métallurgie est le pan le plus prolifique de l'économie du Sekai. Commenta Hegrar en bon sophiste.
- Précisément. C'est justement pour ça que j'invite ce fondeur des Terres du Nord ce soir, Valsen qu'il s'appelle. Je vais en profiter pour voir avec lui si l'expédition de ses ressources par voie maritime pourrai l'intéresser. Zaïn sourit à ses deux nouveaux amis.
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Sagement, tu laissas le temps aux camarades d'expliquer leur entreprise commune, te sentant un peu honteux d'avoir omis l'affaire maritime que mettait en place sieur Zaïn. Plus encore, tu n'avais point oser demander ce qu'était un armateur, tout du moins, tu n'en avais point encore eu le temps. Mais armateur était bien un métier, et un mot, qui ne faisait pas partie de ton vocabulaire, aussi étais tu fort heureux de l'ajouter. De plus, avec les explications nouvellement acquises, tout te paraissait bien plus clair. Autre point positif, tu n'aurais guère à paraître idiot en posant la question à ce sujet. Bien qu'il n'y ai que d'idiot celui qui ne cherche guère à s'instruire. D'ailleurs, tu n'avais jamais visité ou même vu de navire de ta vie. Tu en connaissais l'existence et un rapide résumé de leur fonctionnement, une peinture ou deux représentant de folles mers et les équipages tentant d'y survivre, mais jamais de tes propres yeux. Ces hommes ne manquaient de piquer ta curiosité.
Il était vrai que la métallurgie, et les minéraux en général pouvait rapporter gros, tu te souviens que ton premier maître avait longuement performé dans ce domaine, détenteur de quelques mines au nord de Taisen. Possession que sa descendance ne garda pas, préférant s'ouvrir à d'autres domaines. Et puis, au fil des décennies, tu avais fini par toi-même devoir mettre le nez dans quelques comptes et finances, uniquement sur des sujets secondaires ou pour le bien-être des esclaves.
Une question en vint à titiller ton esprit, toi qui n'y connaissais rien dans ce domaine, la navigation maritime était elle si rentable que ça à côté de la terrestre pour que l'on vienne à la préférer ? Voilà de quoi encore enquiquiner le spécialiste du domaine. "Oh, pardonnez mon oublie de votre tâche d'armateur, il est vrai que ce doit être un milieu fort intriguant, tout du moins à mes yeux qui n'ai encore jamais vu la mer, ni de navire comble de tout. Avec humilité, je vous avouerai ne rien connaître en ce domaine si ce ne sont les quelques récits fantasques que les peuples du désert peuvent raconter et les récits dans quelques livres exubérants. Aussi, point d'obligation à ce que l'on règle cette envie maintenant, mais je me permets de vous demander une possible visite de votre comptoir ou d'un navire." Tu t'arrêtas un instant, amenant un doigt à ton menton tandis que tu réfléchissais à toute vitesse avant de reprendre, coupant la parole aux deux hommes s'ils venaient à vouloir s'exprimer. "Non non, attendez un instant veuillez vous. Bien sûr, je pourrais aller de mon propre chef sur les quais, quoi que je ne saches guère si les indigents y sont bienvenus, néanmoins, à part voir et essayer de les comprendre par mes maigres talents, je n'y apprendrai que peu de chose, uniquement la surface. Aussi, je voudrais que l'on mette ce sujet de côté pour le moment, car j'aimerais à vous demander d'être ainsi facturé pour ma représentation de ce soir. Je ne désire aucun pécule particulier pour être franc, je vis de peu de possession et m'en contente, néanmoins, découvrir tout un pan de ressource et de technologie qui m'est encore inconnue possède une valeur bien plus importante à mes yeux. J'aimerais donc vous demandez, avec toute la sincérité dont je puisse faire preuve, à ce que vous rémunériez ma performance de ce soir avec un simple verre de ce savoir. Je ne cherches point à vous faire perdre votre temps en cette requête, aussi n'ayez guère à vous sentir obligé d'y concéder."
Puis, après avoir repris ton souffle avec vitesse, tu te détournas de sieur Zaïn pour parler à l'ingénieur directement. "Sans vouloir forcer la main, j'aimerais tout autant en connaître davantage sur l'art d'ériger bâtisses et monuments. Je n'ai guère plus de connaissance dans ce milieu que sur le domaine marin, bien que j'eus déjà l'occasion de voir quelques constructions se faire, mais sans le savoir-faire que vous possédez. Je n'ai sans doute rien qui puisse vous intéresser, je ne suis qu'un porteur de sourire les poches pleines de contes, de mythes et de mélodies, mes seuls autres talents sont de savoir guérir les maux des vivants. Mais peut-être, sans entrer dans des détails que je ne parviendrai à comprendre sans que nous en discutions des jours durant, auriez vous quelques informations à me conter ?"
Ton visage de marbre s'était fissuré de toute part, laissant parfaitement apercevoir tes yeux pétillants de curiosités et un large sourire d'excitation que tu n'arrivais guère à réfréner. Oh, s'ils parvenaient à accepter, ce soir tu te sublimerais pour obtenir un flot de nouveaux savoirs qui, peut-être, te permettront un jour de voguer à travers vents et marées comme les héros de quelques odyssées. Tu ne remarquas pas plus cet air candide que tu affichais que le manque de sobriété dont tu fis preuve durant ton oration, pis encore, tu venais d'occulter tout un pan de la réponse de l'armateur.
Il était vrai que la métallurgie, et les minéraux en général pouvait rapporter gros, tu te souviens que ton premier maître avait longuement performé dans ce domaine, détenteur de quelques mines au nord de Taisen. Possession que sa descendance ne garda pas, préférant s'ouvrir à d'autres domaines. Et puis, au fil des décennies, tu avais fini par toi-même devoir mettre le nez dans quelques comptes et finances, uniquement sur des sujets secondaires ou pour le bien-être des esclaves.
Une question en vint à titiller ton esprit, toi qui n'y connaissais rien dans ce domaine, la navigation maritime était elle si rentable que ça à côté de la terrestre pour que l'on vienne à la préférer ? Voilà de quoi encore enquiquiner le spécialiste du domaine. "Oh, pardonnez mon oublie de votre tâche d'armateur, il est vrai que ce doit être un milieu fort intriguant, tout du moins à mes yeux qui n'ai encore jamais vu la mer, ni de navire comble de tout. Avec humilité, je vous avouerai ne rien connaître en ce domaine si ce ne sont les quelques récits fantasques que les peuples du désert peuvent raconter et les récits dans quelques livres exubérants. Aussi, point d'obligation à ce que l'on règle cette envie maintenant, mais je me permets de vous demander une possible visite de votre comptoir ou d'un navire." Tu t'arrêtas un instant, amenant un doigt à ton menton tandis que tu réfléchissais à toute vitesse avant de reprendre, coupant la parole aux deux hommes s'ils venaient à vouloir s'exprimer. "Non non, attendez un instant veuillez vous. Bien sûr, je pourrais aller de mon propre chef sur les quais, quoi que je ne saches guère si les indigents y sont bienvenus, néanmoins, à part voir et essayer de les comprendre par mes maigres talents, je n'y apprendrai que peu de chose, uniquement la surface. Aussi, je voudrais que l'on mette ce sujet de côté pour le moment, car j'aimerais à vous demander d'être ainsi facturé pour ma représentation de ce soir. Je ne désire aucun pécule particulier pour être franc, je vis de peu de possession et m'en contente, néanmoins, découvrir tout un pan de ressource et de technologie qui m'est encore inconnue possède une valeur bien plus importante à mes yeux. J'aimerais donc vous demandez, avec toute la sincérité dont je puisse faire preuve, à ce que vous rémunériez ma performance de ce soir avec un simple verre de ce savoir. Je ne cherches point à vous faire perdre votre temps en cette requête, aussi n'ayez guère à vous sentir obligé d'y concéder."
Puis, après avoir repris ton souffle avec vitesse, tu te détournas de sieur Zaïn pour parler à l'ingénieur directement. "Sans vouloir forcer la main, j'aimerais tout autant en connaître davantage sur l'art d'ériger bâtisses et monuments. Je n'ai guère plus de connaissance dans ce milieu que sur le domaine marin, bien que j'eus déjà l'occasion de voir quelques constructions se faire, mais sans le savoir-faire que vous possédez. Je n'ai sans doute rien qui puisse vous intéresser, je ne suis qu'un porteur de sourire les poches pleines de contes, de mythes et de mélodies, mes seuls autres talents sont de savoir guérir les maux des vivants. Mais peut-être, sans entrer dans des détails que je ne parviendrai à comprendre sans que nous en discutions des jours durant, auriez vous quelques informations à me conter ?"
Ton visage de marbre s'était fissuré de toute part, laissant parfaitement apercevoir tes yeux pétillants de curiosités et un large sourire d'excitation que tu n'arrivais guère à réfréner. Oh, s'ils parvenaient à accepter, ce soir tu te sublimerais pour obtenir un flot de nouveaux savoirs qui, peut-être, te permettront un jour de voguer à travers vents et marées comme les héros de quelques odyssées. Tu ne remarquas pas plus cet air candide que tu affichais que le manque de sobriété dont tu fis preuve durant ton oration, pis encore, tu venais d'occulter tout un pan de la réponse de l'armateur.
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- Relai du Barracuda, Ikusa -Nefih était vraiment unique dans son genre, Zaïn n'avait jamais croisé qui que ce soit qui ressemble un tant soit peu à l'élementaire de vapeur. Il avait bien fréquenté des nobles arrogants ou joviaux, des mafieux hostiles et/ou rusés, des marchands vaniteux et/ou ambitieux tout comme des marins à la mine patibulaires ou des mercenaires avares, mais encore des voyageurs venant de l'autre bout du Sekai. Mais jamais il n'avait rencontré quelqu'un de si curieux et bavard que l'était Nefih. C'était un troubadour tout à fait captivant et captivé. Et si ses monologues interminables pouvaient en ennuyer plus d'un, Zaïn ne semblait pas dérangé par un tel flux de parole, il en paraissait même plutôt amusé, affichant un petit sourire en coin alors qu'il écoutait le musicien. Hegrar, quant à lui, avait son regard qui voguait de tables en tables, comme s'il écoutait à moitié Nefih, ceci-dit, lorsque ce dernier recentra la discussion sur lui, demandant à mieux connaitre sa profession, l'ingénieur reposa son regard sur lui, ses yeux manifestant un brin d'intérêt.
Finalement, lorsqu'il eu terminé, l'hybride et l'humain se regardèrent et éclatèrent de rire en même temps. Mais ce n'était en aucun cas des rires de moqueries, mais plutôt d'amusement. Il semblait que Nefih, par sa curiosité débordante avait amusé ses deux interlocuteurs, comme quoi il n'était point banal. Le troubadour hésita avant de se joindre à la clameur. Zaïn s'empressa bien vite de préciser que ce n'était en aucun cas de la moquerie.
- Ah ah ah ahhh, on ne se gausse nullement de toi, Nefih, ne t'en fais pas. Hé hé... C'est juste que c'est bien la première fois qu'on entends quelqu'un refusant des couronnes pour demander à être payé en récits. Tu dois te douter que c'est pas banal et même très rafraichissant, je dois dire. Comme quoi tout ne tourne pas autour de l'argent, tu viens de nous le prouver, et nous en t'en remercions. Il tendit alors une main pour serrer celle de l'élémentaire, afin de lui prouver qu'il ne se moquait pas de lui.
- Disons que je n'ai pas l'habitude, pour ma part, que les gens s'intéressent à ce que je fais. Ajouta Hegrar. Mais pour une fois que ça arrive, je veux bien profiter de l'occasion. Le plus important dans toute construction, ce sont les fondations, les soutiens s'enfonçant sous la terre. Mais ça, c'est ce que l'on vous apprends sur les chantiers sans ambitions. L'aspect le plus important de tout chantier est le terrain sur lequel il prend place, si les fondations des murailles d'Ikusa son profondes, elles sont logées dans un sol de grès qui consolide leurs position, aussi hautes soient-elles. Maintes fois nous avons observés des bâtiments s'effondrer sur eux-mêmes, surtout au Reike, en blâmant les fondations de ceux-ci. Mais l'échec provient du sol où il a été bâtît, il est impossible d'élever des bâtiments dans de nombreuses parties du désert de l'Empire, les trois villes majeures de celui-ci ont été permises par des sols compacts de grès ou d'argile, d'où leurs emplacements précis. Il se pencha en avant pour la première fois. Voilà ce que je peux vous apprendre, Nefih, le militaire assurera qu'Ikusa, Taisen et Kyouji occupent des positions stratégiques tandis que le commerçant maintiendra qu'elles sont disposées sur des voies commerciales ancestrales. Permettez-moi de vous dire qu'elles sont simplement disposées sur des zones moins arides du désert et donc offrant des sols plus compacts, permettant l'élévation de palais, de maisons et de murailles. Il semblait particulièrement fier de son discours.Zaïn avait été particulièrement captivé par ces informations, si Hegrar parlait peu, il s'avérait que lorsqu'il était lancé sur le sujet de sa profession, il était capable de parler avec grande rhétorique. Visiblement il avait cherché par là à prouver à l'hybride qu'il était à la hauteur du chantier pour lequel il demandait à être recruté. Il avait dû apprendre énormément de son maitre et avait surement tiré toute son expérience des différents projets qu'il avait énuméré tantôt. Finalement, l'homme se révélait de splus intéressants.
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Thème musical de Konrad
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Tu ne compris pas tout de suite pourquoi les deux hommes, après ta longue oration, échangèrent un regard amusé avant de se mettre à rire à gorge déployée. Tes paroles redéfilaient dans ta tête et, certes certaines pouvaient être cocasse, mais il n'y avait rien de si drôle. Peut-être ton vocabulaire ? Ou bien un mot possédant une tout autre signification à la capitale qu'ailleurs dans le Reike, créant une situation hilarante pour les deux compères. Malgré ton incompréhension inhérente, leur rires restaient contagieux aussi les rejoins tu, bien qu'avec plus de retenu.
Puis Zaïn en vint à expliquer la raison de ce fou rire. Une raison tout à fait logique en fin de compte, si logique ou peut-être si banale qu'elle ne t'était même pas venu à l'esprit. Néanmoins, il était vrai que la majorité des gens offraient la réussite aux couronnes et richesses monétaires. Mais, beaucoup n'avaient que de courtes longévités, mais, pour avoir vécu au sein d'une famille aisé prospérant sans grande difficulté, tu avais pu voir et connaître à quel point tout ceci n'était que fugace lorsque tu n'étais encore qu'un jeune homme les deux siècles passés. Tu vivrais des millénaires complet, verrais le monde changer encore et encore dans un cycle éternel. Si un jour les richesses en venant à trouver de l'importance à tes yeux, tu aurais le temps de les amasser.
Mais avant qu'une réponse de ta part ne puisse être donné sur les raisons de ce désintérêt, l'ingénieur poursuivi la conversation d'un ton agréablement enjoué. Tu l'écoutas avec une attention particulière, totalement happé par les explications. Tu étais d'ailleurs stupéfait d'apprendre tout ça, un domaine que tu ne connaissais bien moins que tu ne pensais. Pour toi, l'important dans une construction était la charpente ou le placement des murs porteurs, mais voilà qu'il en était tout autrement. Si un étranger n'étant pas du domaine te l'avait dit, pour sûr que tu ne l'aurais pas crû, mais là, c'était bien différent, à moins que les deux n'en viennent à se moquer de toi depuis le début, ce qui t'étonnerais beaucoup. Tu ne remettais donc pas en doute sa parole. "Et bien, je pensais sincèrement que la structure même, la charpente j'entends, était le plus important mais non. D'autant plus que maintenant que je l'entends, cela paraît si logique, comme il est impossible de construire en dur sur une dune, le sol est bien trop instable. Je suis fort ravie d'apprendre c'est fait, même s'ils sont bien triste d'un côté, obligeant les grandes cités à se situé en des lieux précis. Je comprends pourquoi, mise à part celles-ci, il n'y a que des villes ou villages dans le reste du Reike. Je me permets de vous poser une autre question, sieur Hegrar, dont vous aurez peut-être la vérité. Il s'avère que de nombreuses rumeurs courent au sujet de la muraille d'Ikusa et, nous savons tous que les esclaves ont longtemps étaient usé jusqu'au sang dans les constructions. Est-il donc vrai qu'il y aurait dans les fondations de cette dernière les nombreux restes des morts à la tâche ?"
Parmi les légendes qui se racontaient aux coins des feux du désert, celle ci était une assez connu mais, hormis des ragots, tu n'avais rien de concret. Et si les affabulations faisaient partie de ton métier, tu préférais tout de même connaître la pure vérité, même si tu venais à la déformer pour de plus beaux récits.
Tu recentras la conversation sur un sujet plus agréable si tôt la réponse acquise. "Ainsi, sieur Zaïn vous allez agrandir votre comptoir sur les quais ainsi que toutes les bâtisses liées à la manutention de ces tâches ?"
Puis Zaïn en vint à expliquer la raison de ce fou rire. Une raison tout à fait logique en fin de compte, si logique ou peut-être si banale qu'elle ne t'était même pas venu à l'esprit. Néanmoins, il était vrai que la majorité des gens offraient la réussite aux couronnes et richesses monétaires. Mais, beaucoup n'avaient que de courtes longévités, mais, pour avoir vécu au sein d'une famille aisé prospérant sans grande difficulté, tu avais pu voir et connaître à quel point tout ceci n'était que fugace lorsque tu n'étais encore qu'un jeune homme les deux siècles passés. Tu vivrais des millénaires complet, verrais le monde changer encore et encore dans un cycle éternel. Si un jour les richesses en venant à trouver de l'importance à tes yeux, tu aurais le temps de les amasser.
Mais avant qu'une réponse de ta part ne puisse être donné sur les raisons de ce désintérêt, l'ingénieur poursuivi la conversation d'un ton agréablement enjoué. Tu l'écoutas avec une attention particulière, totalement happé par les explications. Tu étais d'ailleurs stupéfait d'apprendre tout ça, un domaine que tu ne connaissais bien moins que tu ne pensais. Pour toi, l'important dans une construction était la charpente ou le placement des murs porteurs, mais voilà qu'il en était tout autrement. Si un étranger n'étant pas du domaine te l'avait dit, pour sûr que tu ne l'aurais pas crû, mais là, c'était bien différent, à moins que les deux n'en viennent à se moquer de toi depuis le début, ce qui t'étonnerais beaucoup. Tu ne remettais donc pas en doute sa parole. "Et bien, je pensais sincèrement que la structure même, la charpente j'entends, était le plus important mais non. D'autant plus que maintenant que je l'entends, cela paraît si logique, comme il est impossible de construire en dur sur une dune, le sol est bien trop instable. Je suis fort ravie d'apprendre c'est fait, même s'ils sont bien triste d'un côté, obligeant les grandes cités à se situé en des lieux précis. Je comprends pourquoi, mise à part celles-ci, il n'y a que des villes ou villages dans le reste du Reike. Je me permets de vous poser une autre question, sieur Hegrar, dont vous aurez peut-être la vérité. Il s'avère que de nombreuses rumeurs courent au sujet de la muraille d'Ikusa et, nous savons tous que les esclaves ont longtemps étaient usé jusqu'au sang dans les constructions. Est-il donc vrai qu'il y aurait dans les fondations de cette dernière les nombreux restes des morts à la tâche ?"
Parmi les légendes qui se racontaient aux coins des feux du désert, celle ci était une assez connu mais, hormis des ragots, tu n'avais rien de concret. Et si les affabulations faisaient partie de ton métier, tu préférais tout de même connaître la pure vérité, même si tu venais à la déformer pour de plus beaux récits.
Tu recentras la conversation sur un sujet plus agréable si tôt la réponse acquise. "Ainsi, sieur Zaïn vous allez agrandir votre comptoir sur les quais ainsi que toutes les bâtisses liées à la manutention de ces tâches ?"
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Konrad Lightborn
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- Relai du Barracuda, Ikusa -Peu importe que vous ayez une bonne charpente ou des murs solides, si la bâtisse se trouvait sur un terrain marécageux ou sablonneux, et donc instable, votre construction finira par s'effondrer inéluctablement. Maintenant qu'Hegrar avait soulevé ce point essentiel à tout chantier, cela tombait sous le sens, seulement il fallait le savoir. Finalement Zaïn appréciait cette conversation tout autant que Nefih, ce dernier jouant le rôle de questionnant, dynamisant les échanges et poussant les deux autres à parler. C'était original, fluide et plaisant, il fallait se l'avouer. C'était les moments comme celui-ci qui permettait de couper de la dure vie de simple citoyen, Hegrar pouvait souffler un peu entre deux chantiers, Nefih pouvait reposer son esprit et Zaïn en profitait pour oublier tout ses petits tracas du quotidien.
Finalement, Nefih en vint à rebondir sur cette information pour mieux poser une question d'ordre politique, revenant à la triste réputation des travaux forcés du Reike. Zaïn en avait bien sa petite idée, mais Hegrar n'eu par peur de répondre par la vérité, après tout, c'était un fait devenu banal au sein du Reike : Les esclaves étaient amenés à mourir sous le poids de leurs tâches.
- Ils ne sont pas littéralement enterrés en dessous, leurs restes ayant été extraits du chantier pour des raisons évidentes d'hygiène. Mais ce que vous dites est vrai. Le travail dans la construction peut se montrer éreintant, surtout au Reike où le soleil ne pardonne pas. De fait, la muraille d'Ikusa n'est pas la seule construction, loin de là, à avoir entrainé la mort de nombreux esclaves. Il s'exprimait avec un certain détachement, mais au moins il ne cachait pas la vérité.Après tout, ce n'était pas lui qui avait dirigé ces travaux, et ayant travaillé sur des chantiers fluviaux, les esclaves qu'il avait employé ne devaient pas manquer d'eau, et puis sur ses travaux en République, il n'avait pas d'esclaves sous ses ordres. Hegrar ne devait pas être la source de beaucoup de morts d'esclaves, mais ne semblait pas affecté par celles-ci pour autant. Enfin, on ne pouvait pas lui en vouloir : C'était normal au Reike. Et si vous deviez tenir rigueur à tous les reikois comme lui, il n'en resterai plus beaucoup d'entre eux que vous porteriez dans votre coeur.
Toutefois, Nefih ne rebondit par sur cette information-là, préférant revenir à un sujet moins macabre, en l'occurrence les travaux que Zaïn voulait engager. Il semblerai que cela avait piqué la curiosité de l'élémentaire. Zaïn n'était pas entré dans le détail jusque là, mais il semblerai qu'il doivent le faire à présent. Il demanda alors à un garçon d'apporter des pistaches, histoire d'avoir un amuse-bouche tout en discutant.
- Oh non, malheureusement je ne pourrais faire ça, mon comptoir étant coincé entre d'autres bâtiments. Non, j'entreprends un chantier bien plus ambitieux, bien plus long. En l'occurrence, je compte partir sur les terres de l'ancien Shoumei avec des ouvriers et des mages élémentaires dans le but de creuser un canal maritime d'un bout à l'autre de la péninsule. Ce projet vise à faciliter le commerce maritime. Voyez-le plutôt sous cet angle : Si un navire reikois désire faire le voyage d'Ikusa à Courage, il lui faut passer par l'océan, mais pour cela il doit remonter vers le nord pour quitter la mer intérieure pour ensuite redescendre vers le sud pendant des semaines afin de contourner le Shoumei. Avec un canal, il pourrait tout simplement traverser ces terres et rallier l'océan en évitant un détour de plusieurs semaines, selon le vent et les courants.Un projet qui avait le soutien du Coeur de l'Empire, Tagar Reys, ainsi que de l'impératrice. Zaïn cherchait donc à former une équipe de mages et d'ingénieurs pour mener à bien ce chantier d'envergure. Les pistaches arrivèrent dans une petite écuelle, et immédiatement Zaïn cassa une coquille pour en extraire la cacahuète.
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Une vérité bien moins fantasque que les rumeurs. Nul défunt enterré dans les fondations, même si comme le souligné Hegrar, ce point n'enlevait rien au fait que tant de personnes étaient mortes dans sa construction. Même s'il ne s'agissait "que" d'esclave. Néanmoins, tu restais persuadé que, quelque part au sein du Reike, il devait bien y avoir quelques infrastructures bâtis sur les cadavres de ces indigents. Et puis, comme s'il n'y avait que les constructions qui menaient à leurs morts. Tout mène à la mort d'un moins que rien, un moins bien traité qu'un chien. C'est simple, dans l'ordre social venait d'abord les chiens, puis les rats et, ensuite éventuellement les esclaves. Tu soupiras à cette pensée et la précédente réponse donnée.
Un dégoût viscéral vivait dans ton cœur à ces images, à ces souvenirs. Et le pis dans tout ça, c'est que tu y avais participé avec ferveur.
Tu n'avais rien à dire de plus sur le sujet, tout du moins, rien à partager actuellement. L'émotion finirait par t'emporter si tu continuais sur cette voie délicate aussi devais tu te recentrer, faire le vide dans ton esprit et retrouver ce facies de marbre, uniquement empli de bienveillance et de jovialité.
Le changement de conversation fut une sage décision que tu eus, car, aussitôt lancé, le visionnaire énonça son projet. Un projet d'envergure. Ambitieux. Visionnaire était un mot que tu trouvais adapté pour le décrire. A l'instar d'Hegrar parlant des fondations, vouloir ouvrir un canal facilitant le transport maritime était si logique que tu te demandas pourquoi ce n'était pas encore fait. Mais, à l'instar de l'ingénieur, sans l'avoir entendu l'idée ne te serais jamais venu. Bien des contraintes indiqueraient l'impossibilité ou l'improbabilité d'un tel dessin. Pourtant, tandis que tu écoutais Zaïn parler, la tâche semblait simple à organiser. Rien de simpliste car il n'affichait aucune légèreté dans l'idée, mais juste simple. Ce qui n'en restait pas moins prodigieux d'ingéniosité à tes yeux.
Néanmoins, et au grand damne de tes interlocuteurs, ces explications n'étanchaient en rien ton envie d'en apprendre plus. Bien des questions commençaient à tournoyer dans ton esprit, se battant les unes avec les autres pour savoir laquelle viendrait en première. Cette fois, tu essayas de te canaliser, point trop d'interrogations à la fois, tu ne voulais guère les submerger bien que cela ne les dérangeait visiblement pas.
Un silence vint à s'installer tandis que tu te concentrais sur ta respiration jusqu'à retrouver un état plus calme et assuré. "C'est un projet plus qu'ambitieux que je trouve brillant. Bien que cet avis n'ai pas beaucoup d'intérêt tant mes connaissances maritimes sont limités. Ce serait un gain de temps incroyable pour la population du Reike comme de la République, une glorieuse avancée que vous avez l'intention de construire sieur Zaïn. Néanmoins, voulez vous bien pardonner mon avidité si j'en viens à vous questionner davantage ?"
Tu attendis sans montrer signe d'impatience une réponse qui ne se fit pas attendre. "Je vous en remercie. Les travaux d'un tel chantier ne vont ils pas coûter une fortune ? Sans doute, je me souviens avoir organisé la rénovation de quelques pièces et la tâche avait coûté une somme conséquente alors qu'il s'agissait d'un projet bien plus humble. Peut-être avez vous un soutien national ? Ce qui serait formidable et vous assurerez un prestige d'autant plus conséquent, et sans doute bien d'autres avantages qui ne me traverseraient guère l'esprit. Pardonnez cette impatience mais rarement je rencontres d'aussi ambitieuses personnes et il s'agit bien de la première fois abordant un tel sujet. Les travaux risquent de durer des mois entier, peut-être même des années. Il s'avère que je n'y ai jamais mis les pieds et ne parviens qu'avec difficulté à me représenter la distance à parcourir. Mais vous n'êtes pas homme à avoir peur de tel futilité ! J'en suis certains. Voilà une page aussi palpitante qu'intrigante à ajouter au livre de votre vie." Puis, se tournant davantage vers l'ingénieur tu ajoutas. "Dans la construction d'un canal, les fondations sont elles toujours la clef de voutes d'une réussite ou elles n'y ont plus rien à voir ?"
Un dégoût viscéral vivait dans ton cœur à ces images, à ces souvenirs. Et le pis dans tout ça, c'est que tu y avais participé avec ferveur.
Tu n'avais rien à dire de plus sur le sujet, tout du moins, rien à partager actuellement. L'émotion finirait par t'emporter si tu continuais sur cette voie délicate aussi devais tu te recentrer, faire le vide dans ton esprit et retrouver ce facies de marbre, uniquement empli de bienveillance et de jovialité.
Le changement de conversation fut une sage décision que tu eus, car, aussitôt lancé, le visionnaire énonça son projet. Un projet d'envergure. Ambitieux. Visionnaire était un mot que tu trouvais adapté pour le décrire. A l'instar d'Hegrar parlant des fondations, vouloir ouvrir un canal facilitant le transport maritime était si logique que tu te demandas pourquoi ce n'était pas encore fait. Mais, à l'instar de l'ingénieur, sans l'avoir entendu l'idée ne te serais jamais venu. Bien des contraintes indiqueraient l'impossibilité ou l'improbabilité d'un tel dessin. Pourtant, tandis que tu écoutais Zaïn parler, la tâche semblait simple à organiser. Rien de simpliste car il n'affichait aucune légèreté dans l'idée, mais juste simple. Ce qui n'en restait pas moins prodigieux d'ingéniosité à tes yeux.
Néanmoins, et au grand damne de tes interlocuteurs, ces explications n'étanchaient en rien ton envie d'en apprendre plus. Bien des questions commençaient à tournoyer dans ton esprit, se battant les unes avec les autres pour savoir laquelle viendrait en première. Cette fois, tu essayas de te canaliser, point trop d'interrogations à la fois, tu ne voulais guère les submerger bien que cela ne les dérangeait visiblement pas.
Un silence vint à s'installer tandis que tu te concentrais sur ta respiration jusqu'à retrouver un état plus calme et assuré. "C'est un projet plus qu'ambitieux que je trouve brillant. Bien que cet avis n'ai pas beaucoup d'intérêt tant mes connaissances maritimes sont limités. Ce serait un gain de temps incroyable pour la population du Reike comme de la République, une glorieuse avancée que vous avez l'intention de construire sieur Zaïn. Néanmoins, voulez vous bien pardonner mon avidité si j'en viens à vous questionner davantage ?"
Tu attendis sans montrer signe d'impatience une réponse qui ne se fit pas attendre. "Je vous en remercie. Les travaux d'un tel chantier ne vont ils pas coûter une fortune ? Sans doute, je me souviens avoir organisé la rénovation de quelques pièces et la tâche avait coûté une somme conséquente alors qu'il s'agissait d'un projet bien plus humble. Peut-être avez vous un soutien national ? Ce qui serait formidable et vous assurerez un prestige d'autant plus conséquent, et sans doute bien d'autres avantages qui ne me traverseraient guère l'esprit. Pardonnez cette impatience mais rarement je rencontres d'aussi ambitieuses personnes et il s'agit bien de la première fois abordant un tel sujet. Les travaux risquent de durer des mois entier, peut-être même des années. Il s'avère que je n'y ai jamais mis les pieds et ne parviens qu'avec difficulté à me représenter la distance à parcourir. Mais vous n'êtes pas homme à avoir peur de tel futilité ! J'en suis certains. Voilà une page aussi palpitante qu'intrigante à ajouter au livre de votre vie." Puis, se tournant davantage vers l'ingénieur tu ajoutas. "Dans la construction d'un canal, les fondations sont elles toujours la clef de voutes d'une réussite ou elles n'y ont plus rien à voir ?"
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Konrad Lightborn
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- Relai du Barracuda, Ikusa -Zaïn écoutait avec attention les réponses de Nefih, et accordait une plus grande importance encore aux questions qu'il posait. Il avait l'esprit aiguisé et émettait des questionnements pertinents donnant lieu à des réponses intéressantes. Il aurait surement fait un bon politicien, ou au moins un administrateur plutôt brillant, les républicains, surtout, auraient grandement appréciés avoir un légiste tel que lui. Il semblait paradoxalement très humains, très proches des questions sociales, du moins plus proche que la moyenne des reikois. Ce peuple était en effet très patriote et fervent soutiens de la monarchie, laissant les grandes décisions et ce genre de problèmes sociaux aux élites de seigneurs, ne se préoccupant pas des grandes questions telles que celles de l'esclavage, entre autres. Tant que les reikois étaient fiers de leur nation et avaient à manger à chaque repas, ils étaient contents. Mais Nefih n'était pas comme cette multitude, il se posait des questions et réfléchissait, se préoccupant au plus au point de ces problèmes là. C'était louable, Zaïn étant du même genre.
De fait, lorsque Nefih demanda s'il pouvait entrer dans les détails, Zaïn acquiesça d'un mouvement de tête approbateur. Il donna alors son point de vue sur le projet que l'hybride voulait entreprendre, posant plusieurs questionnements que Zaïn se ferait un plaisir de répondre, mais en terminant, il posa une brève question à Hegrar, afin de rebondir ce ce qui avait été dit tantôt. Ce dernier adressa d'abord un regard à Zaïn, comme pour chercher son aval, avant de se concentrer sur l'élémentaire. Il s'exprimait en faisant bouger ses mains comme pour imager ses propos, tel un homme de science cherchant à faire des croquis imaginaires.
- Le fait est que dans la construction d'un canal, nous n'élevons rien, au contraire, nous creusons. Le lit du canal a bien quelque importance, mais l'aspect le plus capital d'un tel chantier sont les rebords de celui-ci. Afin qu'il ne se rebouche pas au fil du temps ou se rétrécisse. Mais dans notre cas, il faudra également ériger des écluses à des endroits stratégiques, un défis d'ingénierie qu'il va falloir relever. Conclut-il tout en se servant en pistaches.
- Un défi que tu pourrai relever ? Demanda alors l'hybride.
- Sans aucun doute. Assura l'ingénieur.
Zaïn se concentra alors de nouveau sur Nefih afin de lui expliquer un peu plus de quoi il retournait.
- C'est en effet un projet qui va prendre du temps, des années même, avant d'être finalisé. Mais il faut bien des gens pour entreprendre de tels changements, sans quoi on n'avancerai pas, n'est-ce pas ? Question rhétorique, il continua. J'ai le plein soutien du ministre de l'économie pour mener à bien ce projet, il se charge d'ailleurs de tous les aspects juridiques et financiers du chantier, c'est un bon ami à moi. Mais s'il faut payer les ouvriers, l'esclavage n'étant pas envisageable pour des raisons évidentes, il faut également financer les machines, les matériaux, la logistique, des soldats, mais aussi les mages élémentaires, ces derniers demandant une rémunération conséquente, mais ils sont indispensables, alors bon. Enfin, le Reike devrait soutenir le chantier, nous attendons la réponse impériale décisive, ainsi que les apports privés de grands seigneurs marchands à qui cela devrait profiter. Un projet rondement ficelé pour assurer sa réussite et sa pérennité. Il conclut d'un sourire assuré.
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Tu restas pensif pendant les diverses explications. Sans doute était-ce ton manque cruel de savoir dans ce domaine qui te laissais sans le mot, car, tu ne trouvais plus rien à répondre à tout ça. Il y avait bien une chose, le fait que tu n'ai aucune idée de ce qu'était une écluse. Un vocabulaire handicapant qui viendrait à être expliquer, mais alors d'autres termes techniques arriveraient de plus belle que tu ne comprendrais pas. Tu comptais bien te renseigner, mais point maintenant.
Aussi ne fallait-il pas oublier que sieur Zaïn avait bien plus qu'un atout dans la manche et qu'il était déjà parvenu à obtenir nombreuses aides auprès des têtes pensantes du royaumes et des divers intéressés. Ce qui soulevait un autre point important de l'affaire, c'est qu'il y avait bel et bien un tas de monde intéressé par le projet. Tant mieux, tu étais parfaitement heureux de ces premières réussites dans l'accomplissement d'un meilleur avenir tout autant que de leur collaboration. Mais tu restais muet. Rapidement, des idées se mirent à fuser dans ton esprit, des nouvelles pistes de conversation ou bien continuer sur ce sujet ? Mais pour dire quoi ? Il y avait encore tant à dire et pourtant les idées te manquaient. Alors tu lanças quelques compliments et espérance. "Ma foi, c'est une excellente ambition que vous avez eu là et je suis heureux d'entendre qu'un tel soutien vous est offert. J'espère avec sincérité que tout ceci se concrétisera bien vite avec l'aval impérial puis dans le déroulement des chantiers. Cela rajoute une belle page à votre vie que je m'empresserai d'ajouter. Comme vous le mentionnez, il y aura sans doute bien des difficultés mais vous semblez doué d'une détermination à toute épreuve et sieur Hegrar ne semble guère avoir froid aux yeux. Aussi ai-je hâte, à une échelle bien moindre en demeurant, de vous aider dans cet accomplissement durant cette soirée."
Tu restais satisfait malgré tout par l'un des détails que Zaïn amena. Les esclaves n'allaient point être usé jusqu'à la moelle.
Amenant sur un ton plus léger, tu changeas de sujet presque en rigolant. "Finalement il y a bien plus qu'un simple tas de muscle en vous sieur Zaïn. Aussi rêveur que cogneur, si ce n'est plus. Il m'amuse beaucoup, sans once de moquerie à votre égard, de découvrir avec joie à quel point j'avais pu me méprendre au premier abord. Voyez vous, en approchant de cette tablée je pensais rencontrer deux hommes, certes sympathiques, mais bien davantage rustres et bourrus. Un jugement hâtif j'en conviens, d'autant plus qu'il en est tout autrement." Puis, te vins une nouvelle idée. Une idée pécuniaire à laquelle tu n'avais pas pensé. "Oh, une fois ce projet accompli, comment allez vous en profiter financièrement ? Allez vous faire payer la traversée de ce canal aux désireux ? Un droit de passage finalement ?"
En fond, la musique commençait à ralentir, les notes allant decrescendo vers une fin imminente. Quelques inconnus applaudissaient de bon train avec le rythme de la musique, d'autres répétant les dernières lyrics endiablées créant un brouhaha important. Il devenait difficile de s'entendre.
Aussi ne fallait-il pas oublier que sieur Zaïn avait bien plus qu'un atout dans la manche et qu'il était déjà parvenu à obtenir nombreuses aides auprès des têtes pensantes du royaumes et des divers intéressés. Ce qui soulevait un autre point important de l'affaire, c'est qu'il y avait bel et bien un tas de monde intéressé par le projet. Tant mieux, tu étais parfaitement heureux de ces premières réussites dans l'accomplissement d'un meilleur avenir tout autant que de leur collaboration. Mais tu restais muet. Rapidement, des idées se mirent à fuser dans ton esprit, des nouvelles pistes de conversation ou bien continuer sur ce sujet ? Mais pour dire quoi ? Il y avait encore tant à dire et pourtant les idées te manquaient. Alors tu lanças quelques compliments et espérance. "Ma foi, c'est une excellente ambition que vous avez eu là et je suis heureux d'entendre qu'un tel soutien vous est offert. J'espère avec sincérité que tout ceci se concrétisera bien vite avec l'aval impérial puis dans le déroulement des chantiers. Cela rajoute une belle page à votre vie que je m'empresserai d'ajouter. Comme vous le mentionnez, il y aura sans doute bien des difficultés mais vous semblez doué d'une détermination à toute épreuve et sieur Hegrar ne semble guère avoir froid aux yeux. Aussi ai-je hâte, à une échelle bien moindre en demeurant, de vous aider dans cet accomplissement durant cette soirée."
Tu restais satisfait malgré tout par l'un des détails que Zaïn amena. Les esclaves n'allaient point être usé jusqu'à la moelle.
Amenant sur un ton plus léger, tu changeas de sujet presque en rigolant. "Finalement il y a bien plus qu'un simple tas de muscle en vous sieur Zaïn. Aussi rêveur que cogneur, si ce n'est plus. Il m'amuse beaucoup, sans once de moquerie à votre égard, de découvrir avec joie à quel point j'avais pu me méprendre au premier abord. Voyez vous, en approchant de cette tablée je pensais rencontrer deux hommes, certes sympathiques, mais bien davantage rustres et bourrus. Un jugement hâtif j'en conviens, d'autant plus qu'il en est tout autrement." Puis, te vins une nouvelle idée. Une idée pécuniaire à laquelle tu n'avais pas pensé. "Oh, une fois ce projet accompli, comment allez vous en profiter financièrement ? Allez vous faire payer la traversée de ce canal aux désireux ? Un droit de passage finalement ?"
En fond, la musique commençait à ralentir, les notes allant decrescendo vers une fin imminente. Quelques inconnus applaudissaient de bon train avec le rythme de la musique, d'autres répétant les dernières lyrics endiablées créant un brouhaha important. Il devenait difficile de s'entendre.
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- Relai du Barracuda, Ikusa -Décidemment, Nefih aurait pu faire espion, avec ses airs inoffensif et sa capacité à démontrer un attrais pour ce qu'on lui racontait, il poussait facilement les gens à lui parler de tout. Sauf qu'il semblait bien trop gentil pur faire un tel métier à risque. Par chance il n'était pas tombé sur des "rustres et des bourrus", mais sur un homme simple et un hybride des plus jovial. Nefih ne manqua pas l'occasion de le faire remarquer, ce qui arracha un sourire à Zaïn, c'était quelque chose qu'on lui disait souvent. Il avait bien l'aspect d'un bourrin bossant pour la pègre, mais n'en avait que l'apparence. Ce devait être les muscles, ou les bagues à ses doigts qui laissaient penser qu'il bossait pour la mafia.
C'était alors que l'élémentaire demanda, sans protase, comment ils comptaient rembourser ce canal couteux. Comme les clameurs commençaient à se faire importantes dans l'auberge, Zaïn répondit en grimpant sa voix d'une octave.
- C'est bien simple, dès lors qu'on sera sur place, les travaux pourront débuter. C'est alors que le Coeur fera parvenir la paye de plus d'un millier d'ouvriers, celui des mages, mais également le financement nécessaire aux premiers achats de matériaux. Vois-tu, mon cher ami, cette somme faramineuse sera remise à mes soins et la garde de soldats à ma solde. Sauf que dès l'instant où j'aurai reçu cette montagne de couronnes, je la chargerai dans les calles d'un navire et je mettrai les voiles avec quelques-uns de mes associés. Nous voguerons jusqu'à la République où nous demanderons l'asile. Plein aux as, on se la coulera douce jusqu'à la fin de nos jours, le tout aux frais du Reike !
Sur ces mots, il retomba dans son fauteuil, un sourire narquois plaqué sur le visage. A côté de lui, Hegrar en était resté bouche béen, l'ingénieur ne pouvait en croire ses oreilles, il devait forcément avoir mal entendu à cause des applaudissement... Comment ça ? Zaïn comptait simplement s'en aller avec le budget total du projet ? Décidemment, l'hybride avait bien caché son jeu, mais pourquoi diable avait-il donc dévoilé son plan de la sorte ? Surtout à des inconnus ! Par là entendait-il qu'il voulait bien les prendre comme associés et partager avec eux sa fortune à venir ? Hegrar était bien trop intègre pour accepter une telle magouille, une certaine colère retentit dans sa voix.
- Mais vous êtes complètement fou ! Il posa une main agressive sur l'épaule de l'hybride.
- Eh, pas touche, c'est du cachemire. Fit Zaïn en lui hottant sa main.
- Il n'a donc jamais été question de canal ?!
Les clameurs de la salle retombèrent, seule la question de l'ingénieur restait forte.
- Ah ah ! Je vous ai bien eu sur ce coup ! Oh purée quelle réaction Hegrar ! Bien sûr qu'il y aura un canal, calme-toi, va, assied-toi... là, faut pas faire de blagues comme ça avec toi, je note. Mais au moins j'ai la preuve que tu es un fidèle sujet de la couronne, désolé, mais il me fallait le vérifier, tu comprends, il me faut des gens de confiance comme je l'ai dis tout à l'heure. Quelle crédibilité j'aurai si j'engageait un espion par mégarde à mes côtés, hein ?
Hegrar eu un rire nerveux tout en se rasseyant. Finalement Zaïn donna la véritable réponse à Nefih.
- Quant à toi, tu ferais un excellent contrôleur royal, ou un tout aussi bon comptable. Tu as tapé dans le mille : Dès lors que le canal sera inauguré, des garnisons se chargeront de percevoir une taxe de passage auprès de tous les navires voulant gagner un temps considérable de navigation en l'empruntant. Le fait est que les navires non-reikois seront plus lourdement taxés, demande expresse de l'empereur, histoire de rappeler à qui appartient le canal. Selon le Coeur, il sera remboursé en quelques années seulement.
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Thème musical de Konrad
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Tu remercias intérieurement le goliath de gagner en voix afin de se faire entendre, te permettant ainsi de rester suspendu à ses propos. Dans un premier temps, tu comprenais les explications, mais, rapidement, les choses devinrent étranges. S'il semblait logique qu'une fois sur place les travaux débutent enfin, tout comme l'arrivé des nombreux ouvriers, il te paraissait malgré tout bien étrange qu'autant d'argent parvienne en une seule fois et soit donné aveuglément au chef d'orchestre. Tu n'y connaissais pas grand-chose dans ce domaine, il était vrai, mais au fil du temps tu avais pu t'apercevoir d'à quel point les gens peuvent devenir frileux dès qu'il s'agit d'argent, surtout lorsqu'il s'agit de la sienne. Alors que l'empire confie une telle somme sans s'assurer qu'elle ne soit dépensée comme il était prévu, c'était un fait qui te paraissait étrange. Presque digne d'un récit fantasque se perdant dans quelques bandits aux grands cœurs. Finalement, ce questionnement intérieur se volatilisa rapidement quand, en l'observant, tu finis par remarquer les nombreux rapides coup d'œil que sieur Zaïn envoyé à son futur associer.
Le brouillard s'éclaircit d'autant plus lorsque le fripon se laissa tomber avec allégresse, un sourire bien affiché sur le visage. À ses côtés, l'ingénieur n'en revenait pas, restant bouche bée quelques instants, ceux de réaliser, avant qu'une folie furieuse ne le submerge. Une colère tel qu'il en vint directement aux mains. Tu ne pouvais guère lui en vouloir, comment garder la face lorsque l'on se moque à se point de soit, si les paroles du blagueur étaient réelles, dans quel bourbier Hegrar ne se serait-il retrouvé. Pis encore, il aurait autant perdu de temps que de crédibilité, et, lorsque l'empire lui serait tombé dessus, nul doute qu'il serait sévèrement corrigé.
Aussi restas-tu silencieux face à la scène presque sur réel de l'un prêt à éclater de rire tandis que l'autre s'en allait lui coller quelques phalanges dans la figure. Tu ne parvenais à te placer dans telle situation, les deux étaient à la fois fautifs et innocents. L'humour se montrait bien douteux à ton goût et un tel résultat te paraissait logique. Mais l'agressivité première qu'était prêt à user l'ingénieur était tout autant réprimandable. Puis, avec les voyages tu avais appris à rester en dehors des bagarres qui ne te concernaient pas, surtout lorsqu'il n'en était pas vraiment question. Tu n'avais ni le physique ni la trempes pour remettre des gens à leurs places et ce fut plusieurs fois toi qui finis frappé.
Il était agréable que la salle retrouve un peu de calme, tout comme l'ambiance à votre table également tandis que les deux compères riaient. De manières différentes certes, mais le mal était apaisé.
Alors, lorsque ton tour vint à reprendre la conversation une fois réponse obtenue, tu t'essayas à un trait d'humour. "Je ne sais guère si je dois me sentir honoré ou insulté que vous me trouviez excellent contrôleur d'état." Un large sourire se dessina sur ton visage tandis que tes mains se croisaient sur tes jambes, puis, d'un ton plus neutre tu repris. "S'il vient à être aussi efficace que la manière dont vous le décrivez, je ne doute guère que les marchands l'emprunteront avec plaisir malgré le droit de passage. Il y aurait encore tant de question qui me viennent en tête dû à mon ignorance, mais je les réserves pour plus tard, lorsque votre comptoir vous m'aurez présenté. Puis je vous poser une question d'un ordre plus personnel ? Oh, pardonnez cette formulation, une habitude qu'il m'est difficile à perdre. Si vous n'y voyez guère d'indiscrétion, j'aimerais à connaître votre âge ?"
Tu pris une pause dans ton oration, le temps d'aborder un garçon de salle passant à côté pour commander une nouvelle tournée des mêmes boissons. " Voyez vous, au fil des rencontres, un détail à fini par me sauter aux yeux. Plus la vie d'une personne est courte plus elle semble accomplir de chose. J'ai dépassé les deux siècles il y a plus d'une décennie de cela et je n'ai point encore accompli le cinquième de tout ce que vous avez pu faire. Sans once de dénigrement à mon égard ou de flatterie au vôtre, il s'agit simplement d'un fait constaté. Sans doute est-ce une vision erronée que j'ai là, mais je ne me sens inutilement pressé d'accomplir de grandes choses. J'ai bien sûr mes idylles et mes rêves, qui sont bien simples en réalité et pourtant irréalisable, mon seul but étant d'apporter un peu de bonheur auprès des gens, qu'ils soient riches ou pauvres, du Reike ou d'ailleurs, peu m'importe tant que la joie remplie les cœurs. Ainsi, comme vous avez pu le constater plus tôt, je ne m'intéresse pas vraiment à la richesse, c'est bien pour ça que je ne fais que rarement payé mes prestations, les gens m'offrent ce que je mérite à leurs yeux. Puis, pour être honnête, il est bien plus dangereux de voyager les poches pleines que sans-le-sou, d'autant plus que Bahim n'a guère la jeunesse avec lui pour supporter une charge importante, nous obligeant à voyager léger. Pardi, je m'égard dans mes idées, monopolisant la conversation sans grand intérêt. "
Le brouillard s'éclaircit d'autant plus lorsque le fripon se laissa tomber avec allégresse, un sourire bien affiché sur le visage. À ses côtés, l'ingénieur n'en revenait pas, restant bouche bée quelques instants, ceux de réaliser, avant qu'une folie furieuse ne le submerge. Une colère tel qu'il en vint directement aux mains. Tu ne pouvais guère lui en vouloir, comment garder la face lorsque l'on se moque à se point de soit, si les paroles du blagueur étaient réelles, dans quel bourbier Hegrar ne se serait-il retrouvé. Pis encore, il aurait autant perdu de temps que de crédibilité, et, lorsque l'empire lui serait tombé dessus, nul doute qu'il serait sévèrement corrigé.
Aussi restas-tu silencieux face à la scène presque sur réel de l'un prêt à éclater de rire tandis que l'autre s'en allait lui coller quelques phalanges dans la figure. Tu ne parvenais à te placer dans telle situation, les deux étaient à la fois fautifs et innocents. L'humour se montrait bien douteux à ton goût et un tel résultat te paraissait logique. Mais l'agressivité première qu'était prêt à user l'ingénieur était tout autant réprimandable. Puis, avec les voyages tu avais appris à rester en dehors des bagarres qui ne te concernaient pas, surtout lorsqu'il n'en était pas vraiment question. Tu n'avais ni le physique ni la trempes pour remettre des gens à leurs places et ce fut plusieurs fois toi qui finis frappé.
Il était agréable que la salle retrouve un peu de calme, tout comme l'ambiance à votre table également tandis que les deux compères riaient. De manières différentes certes, mais le mal était apaisé.
Alors, lorsque ton tour vint à reprendre la conversation une fois réponse obtenue, tu t'essayas à un trait d'humour. "Je ne sais guère si je dois me sentir honoré ou insulté que vous me trouviez excellent contrôleur d'état." Un large sourire se dessina sur ton visage tandis que tes mains se croisaient sur tes jambes, puis, d'un ton plus neutre tu repris. "S'il vient à être aussi efficace que la manière dont vous le décrivez, je ne doute guère que les marchands l'emprunteront avec plaisir malgré le droit de passage. Il y aurait encore tant de question qui me viennent en tête dû à mon ignorance, mais je les réserves pour plus tard, lorsque votre comptoir vous m'aurez présenté. Puis je vous poser une question d'un ordre plus personnel ? Oh, pardonnez cette formulation, une habitude qu'il m'est difficile à perdre. Si vous n'y voyez guère d'indiscrétion, j'aimerais à connaître votre âge ?"
Tu pris une pause dans ton oration, le temps d'aborder un garçon de salle passant à côté pour commander une nouvelle tournée des mêmes boissons. " Voyez vous, au fil des rencontres, un détail à fini par me sauter aux yeux. Plus la vie d'une personne est courte plus elle semble accomplir de chose. J'ai dépassé les deux siècles il y a plus d'une décennie de cela et je n'ai point encore accompli le cinquième de tout ce que vous avez pu faire. Sans once de dénigrement à mon égard ou de flatterie au vôtre, il s'agit simplement d'un fait constaté. Sans doute est-ce une vision erronée que j'ai là, mais je ne me sens inutilement pressé d'accomplir de grandes choses. J'ai bien sûr mes idylles et mes rêves, qui sont bien simples en réalité et pourtant irréalisable, mon seul but étant d'apporter un peu de bonheur auprès des gens, qu'ils soient riches ou pauvres, du Reike ou d'ailleurs, peu m'importe tant que la joie remplie les cœurs. Ainsi, comme vous avez pu le constater plus tôt, je ne m'intéresse pas vraiment à la richesse, c'est bien pour ça que je ne fais que rarement payé mes prestations, les gens m'offrent ce que je mérite à leurs yeux. Puis, pour être honnête, il est bien plus dangereux de voyager les poches pleines que sans-le-sou, d'autant plus que Bahim n'a guère la jeunesse avec lui pour supporter une charge importante, nous obligeant à voyager léger. Pardi, je m'égard dans mes idées, monopolisant la conversation sans grand intérêt. "
Noble de La République
Konrad Lightborn
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« Ce qui compte, ce n'est pas d'avoir beaucoup de temps,
c'est de savoir s'en servir »- Ekko.- Relai du Barracuda, Ikusa -Zaïn siffla d'admiration lorsqu'il avoua avoir plus de deux-cent ans, impressionné par l'âge de son interlocuteur. Lui qui ne faisait qu'approcher de la trentaine, il n'osait imaginer ce que ça faisait de vivre des centaines, voir des milliers d'années. C'était tout bonnement impensable pour quelqu'un voué à périr à cinquante ou soixante ans. Il écouta donc avec attention les paroles de Nefih, immédiatement enveloppé d'une aura de vieux sage dont la parole devait être écoutée, lui qui avait dû voir tant de choses et connaitre tant de personnes. Zaïn avait alors tout un tas de questions à lui poser : Comment c'était il y a deux-cent ans ? Les gens étaient-ils plus ou moins aimables ? Comment se portait le Reike ? La vie était-elle plus dure ? Enfin, plein de questions qu'il réfréna pour mieux projeter toute son attention sur ce que lui disait Nefih. Lorsqu'il eu terminé, Zaïn s'empressa de lui faire comprendre que nulle chose que pouvait dire un ancien comme lui pouvait être inintéressante.
- Mais non, je t'en prie, au contraire, continue de parler de tes expériences au fil de toutes ces années. Pour répondre à ta question, j'ai à peine vingt-six ans, ce qui est ridicule à côté de ta longévité... Mais j'ai toujours considéré la mort comme faisant partie de la vie, c'est pourquoi elle ne me fait pas peur ni ne la redoute. Tu as surement raison en avançant que c'est en se projetant sur sa mort que l'on se presse d'accomplir le plus d'expériences durant sa vie, c'est la finitude de la vie qui nous pousse à l'enrichir. Enfin, je suis bien piètre philosophe donc je n'irai pas plus loin, c'est simplement ce que je tire de tes dires. Termina-t-il humblement.
- On pense d'abord que c'est la fortune, l'amour ou le pouvoir qui est la plus grande des richesses, mais c'est bien le temps, indéniablement. Sans lui, on ne peux acquérir tout le reste. Raisonna Hegrar, retrouvant la parole.
- Pour ma part, je n'ai guère voyagé, à part à Courage et à Mael, je n'ai pas quitté l'Empire, bien que cette dernière ville en fasse partie.Voilà qu'après la question, à l'apparence toute simple, de Nefih, il avait déclenché un débat philosophique. Quoique ce ne fut pas un débat bien longtemps tant les trois convives tombaient d'accord sur le fait que le temps accordé à une existence régulait le volume de richesses qu'elle contiendrait, chacun à leur manière. Lorsque la tournée que l'élémentaire avait commandé tantôt arriva, ce fut Zaïn qui paya, faisant signe aux deux autres que c'était inutile de chercher à vouloir payer leur boisson eux-mêmes. Il était surement le plus fortuné des trois, et puis Nefih offrait ses services sans rémunération pécunière, alors il pouvait bien lui offrir sa boisson.
Maintenant que la session musicale était arrivée à sa fin, de nombreux convives commençaient à quitter les lieux, devant retourner au travail après avoir bien mangés et bien bus, bien que la taverne restait assez animée en discussions et clameurs. Cependant, cela permis de délester un peu les trois serveurs qui pouvaient à présent apporter les commandes aux tablées. Tant qu'à Nefih, Hegrar et Zaïn, aucun n'était pressé, bien que l'hybride allait devoir pas tarder à retourner à son arène, il avait quelques préparatif à faire pour les combats de ce soir.
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Thème musical de Konrad
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Contrairement à ses humbles prétentions, tu trouvais qu'il n'y avait rien de ridicule à n'avoir que 26 ans. Parfois, non souvent durant le premier siècle, tu enviais ceux qui ne vivaient pas plus de soixante années, alors que tu étais coincé à devoir continuer, inlassablement, à subir encore et toujours. Puis, d'une manière plus objective, vous aviez finalement un âge similaire, tu étais un jeune homme parmi les tiens, sans doute même plus jeune que lui finalement si l'on remettait vos âges et vos vies en perspectives.
Tu ne doutais pas de ses paroles quant à la mort, au fait qu'il ne la craignît pas. Il a dû la craindre un jour, à l'aube de ses combats sans lois, où il ne savait peut-être même pas s'il verrait un lendemain. Néanmoins, si Zaïn semblait persuadé qu'il ne la redoutait pas, dans le fond, il devait tout de même la craindre. Personne ne reste serein face à elle, encore moins un homme pour qui tout commence à réussir et où une fresque d'amour débute à peine. Peut-être avait-il oublié ce qu'était ne plus savoir combien de temps, il nous reste, tant le danger est présent, ou peut-être s'en souvenait il trop bien et essayait de se rassurer. Tu en avais côtoyé plus d'un qui se pensait assez courageux ou téméraire pour l'affronter, l'accepter sans broncher, mais, au dernier moment, il ne restait plus que les suppliques. Les seuls lui ouvrant réellement les bras étaient les torturés, condamnés à une vie de souffrance, ceux à qui il ne reste plus rien pour continuer. Où la flamme de l'espoir ne vacille plus, est complétement étouffé. Mais tu savais aussi qu'il s'agissait d'un débat inutile, d'un dialogue de sourds ou de quelques paroles blessantes si tu venais à signifier cette pensée, cette vérité. Toi le premier, tu en avais peur à présent. Tant tu avais à découvrir, de personnes à rencontrer, de lieux à visiter, d'aventures à vivres. Oui, tu en avais peur, tu l'avais frôlé à plusieurs reprises, tels des amants interdits. Mais aujourd'hui tu ne voulais plus d'elle.
La où tu avais malgré tout ton mot à dire était au sujet du temps. À tes yeux, il ne s'agissait pas d'une richesse, pas plus qu'une malédiction. C'était simplement un fait avec ses avantages et beaucoup d'inconvénients. "Navré de le dire, sieur Hegrar, mais je ne trouve guère que le temps soit une si grande richesse. Je ne saurais trouver les mots pour justifier cette prise de position, alors laissez moi vous conter un peu de ma vie afin que vous puissiez l'appréhender, trois fois rien ne vous en faites guère. Voyez-vous, malgré mon âge, je n'ai guère pu accomplir beaucoup de chose. Durant mon premier siècle d'existence, je fus enfermé dans une geôle et usé tel un jouet par quelques tortionnaires ne cherchant qu'à découvrir comment briser un élémentaire. J'étais enfant, je ne comprenais guère ce qui m'arrivait et l'on me tourmenta avec aisance. Aussi, je puis vous garantir qu'à cette époque j'aurais préféré vivre bien moins longtemps. Néanmoins, vous pourriez penser qu'aujourd'hui je suis libre de voyager et d'accomplir ce que mon cœur me dicte, et vous n'auriez pas tort. Il reste pourtant bien des poids à porter de vivre si longtemps. Je vois les gens autour de moi, des proches, grandir, mûrir, vieillir, changer et finalement périr alors que moi, je ne changes pas. Des amitiés que vous verriez comme longue n'est, pour moi, que quelques décennies. Et je suis encore bien jeune, nous pouvons vivre plusieurs millénaires. Ma mémoire n'est pas meilleure que la vôtre, aussi, de nombreux événements heureux s'échappent de mon esprit, ne restant que des vagues souvenirs flous, tel un matin après avoir rêvé.
"L'en spéculant un peu, je puis même vous dire que si l'on venait à bien s'entendre et à travailler ensemble, s'encanailler parfois et restait de bons amis, je suis tristement certains qu'au prochain millénaire, vous ne serez que des silhouettes de mon passé. Une longue vie n'apporte point le bonheur, mais souvent de la mélancolie. Je n'ai rencontré que quelques autres âmes pouvant vivre si longtemps, et elles étaient souvent devenu insensible au monde qui les entourait, ne cherchant qu'à réaliser les quelques dessins dont ils avaient envie. Et je crains un jour de devenir pareil, lorsque j'accepterai la réalité que mon vouloir est aussi futile qu'impossible. Aussi, je ne monologuerai point plus sur le sujet, à mes yeux, ce sont surtout les autres notre richesse. Qu'ils soient chers à nos yeux ou nos Némésis." Tu avais essayé de maintenir la même voix qu'habituellement, une simple et compréhensible, pourtant, durant ce récit, elle vacillait parfois, tremblotante tandis que des larmes, tu retenais.
Génération après génération, ce sont des familles que tu vis grandir, que tu apprécias, aidas, avec qui tu formas des liens forts et qui périrent pour qu'un nouveau cycle recommence. Et dans ce fatras, tu te sentais bien seul malgré les autres, seul à continuer à vivre sans vraiment changer.
D'un ton plus léger, tu repris une posture plus aisée pour parler aux deux confrères en même temps. "Courage n'est elle pas une grande ville républicaine ? Je n'en suis pas certains mais le nom me dis quelque chose. Tout comme Mael, mais je ne saurais la restituer. Pour tout vous avouer, je n'ai jamais quitté l'empire, je le ferai un jour pour visiter le reste du monde, mais je ne puis encore le faire, je suis à la recherche de quelques amies s'étant retrouvé disséminé dans diverses villes du Reike. Puis, si l'on m'enseigna la géographie, ce fut à une échelle surtout nationale, et les rares cartes qui me furent présenté décrivant le monde n'étaient plus très jeune pas plus qu'en bon état. Mais j'aimerais énormément en entendre davantage à leur sujet et surtout je suis intrigué de connaître les raisons qui ont pu pousser un casanier tel que vous à partir aussi loin ?"
Tu ne doutais pas de ses paroles quant à la mort, au fait qu'il ne la craignît pas. Il a dû la craindre un jour, à l'aube de ses combats sans lois, où il ne savait peut-être même pas s'il verrait un lendemain. Néanmoins, si Zaïn semblait persuadé qu'il ne la redoutait pas, dans le fond, il devait tout de même la craindre. Personne ne reste serein face à elle, encore moins un homme pour qui tout commence à réussir et où une fresque d'amour débute à peine. Peut-être avait-il oublié ce qu'était ne plus savoir combien de temps, il nous reste, tant le danger est présent, ou peut-être s'en souvenait il trop bien et essayait de se rassurer. Tu en avais côtoyé plus d'un qui se pensait assez courageux ou téméraire pour l'affronter, l'accepter sans broncher, mais, au dernier moment, il ne restait plus que les suppliques. Les seuls lui ouvrant réellement les bras étaient les torturés, condamnés à une vie de souffrance, ceux à qui il ne reste plus rien pour continuer. Où la flamme de l'espoir ne vacille plus, est complétement étouffé. Mais tu savais aussi qu'il s'agissait d'un débat inutile, d'un dialogue de sourds ou de quelques paroles blessantes si tu venais à signifier cette pensée, cette vérité. Toi le premier, tu en avais peur à présent. Tant tu avais à découvrir, de personnes à rencontrer, de lieux à visiter, d'aventures à vivres. Oui, tu en avais peur, tu l'avais frôlé à plusieurs reprises, tels des amants interdits. Mais aujourd'hui tu ne voulais plus d'elle.
La où tu avais malgré tout ton mot à dire était au sujet du temps. À tes yeux, il ne s'agissait pas d'une richesse, pas plus qu'une malédiction. C'était simplement un fait avec ses avantages et beaucoup d'inconvénients. "Navré de le dire, sieur Hegrar, mais je ne trouve guère que le temps soit une si grande richesse. Je ne saurais trouver les mots pour justifier cette prise de position, alors laissez moi vous conter un peu de ma vie afin que vous puissiez l'appréhender, trois fois rien ne vous en faites guère. Voyez-vous, malgré mon âge, je n'ai guère pu accomplir beaucoup de chose. Durant mon premier siècle d'existence, je fus enfermé dans une geôle et usé tel un jouet par quelques tortionnaires ne cherchant qu'à découvrir comment briser un élémentaire. J'étais enfant, je ne comprenais guère ce qui m'arrivait et l'on me tourmenta avec aisance. Aussi, je puis vous garantir qu'à cette époque j'aurais préféré vivre bien moins longtemps. Néanmoins, vous pourriez penser qu'aujourd'hui je suis libre de voyager et d'accomplir ce que mon cœur me dicte, et vous n'auriez pas tort. Il reste pourtant bien des poids à porter de vivre si longtemps. Je vois les gens autour de moi, des proches, grandir, mûrir, vieillir, changer et finalement périr alors que moi, je ne changes pas. Des amitiés que vous verriez comme longue n'est, pour moi, que quelques décennies. Et je suis encore bien jeune, nous pouvons vivre plusieurs millénaires. Ma mémoire n'est pas meilleure que la vôtre, aussi, de nombreux événements heureux s'échappent de mon esprit, ne restant que des vagues souvenirs flous, tel un matin après avoir rêvé.
"L'en spéculant un peu, je puis même vous dire que si l'on venait à bien s'entendre et à travailler ensemble, s'encanailler parfois et restait de bons amis, je suis tristement certains qu'au prochain millénaire, vous ne serez que des silhouettes de mon passé. Une longue vie n'apporte point le bonheur, mais souvent de la mélancolie. Je n'ai rencontré que quelques autres âmes pouvant vivre si longtemps, et elles étaient souvent devenu insensible au monde qui les entourait, ne cherchant qu'à réaliser les quelques dessins dont ils avaient envie. Et je crains un jour de devenir pareil, lorsque j'accepterai la réalité que mon vouloir est aussi futile qu'impossible. Aussi, je ne monologuerai point plus sur le sujet, à mes yeux, ce sont surtout les autres notre richesse. Qu'ils soient chers à nos yeux ou nos Némésis." Tu avais essayé de maintenir la même voix qu'habituellement, une simple et compréhensible, pourtant, durant ce récit, elle vacillait parfois, tremblotante tandis que des larmes, tu retenais.
Génération après génération, ce sont des familles que tu vis grandir, que tu apprécias, aidas, avec qui tu formas des liens forts et qui périrent pour qu'un nouveau cycle recommence. Et dans ce fatras, tu te sentais bien seul malgré les autres, seul à continuer à vivre sans vraiment changer.
D'un ton plus léger, tu repris une posture plus aisée pour parler aux deux confrères en même temps. "Courage n'est elle pas une grande ville républicaine ? Je n'en suis pas certains mais le nom me dis quelque chose. Tout comme Mael, mais je ne saurais la restituer. Pour tout vous avouer, je n'ai jamais quitté l'empire, je le ferai un jour pour visiter le reste du monde, mais je ne puis encore le faire, je suis à la recherche de quelques amies s'étant retrouvé disséminé dans diverses villes du Reike. Puis, si l'on m'enseigna la géographie, ce fut à une échelle surtout nationale, et les rares cartes qui me furent présenté décrivant le monde n'étaient plus très jeune pas plus qu'en bon état. Mais j'aimerais énormément en entendre davantage à leur sujet et surtout je suis intrigué de connaître les raisons qui ont pu pousser un casanier tel que vous à partir aussi loin ?"
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