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Noble de La République
Konrad Lightborn
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- Relai du Barracuda, Ikusa -Nefih en vint alors à contredire ce qu'Hegrar avait affirmé. Ils avaient tout deux raison selon le point de vue. Si l'on empruntait celui d'Hegrar à qui il restait tout au plus une quarantaine d'années à vivre, voire cinquante s'il était chanceux, le temps était en effet une ressource précieuse, tant il y avait de choses à expérimenter et à découvrir en ce monde. Mais selon le point de vue d'un élémentaire, le temps était assurément un consommable presque illimité, c'était un débat tout à fait subjectif. Cela invita cependant Nefih à s'ouvrir un peu plus à eux, jugeant surement qu'ils avaient suffisamment fait connaissance pour se permettre de parler plus amplement de son passé et de ses expériences.
Zaïn ne put que ressentir de l'empathie pour ce qu'avoua l'élémentaire, revenant sur une période bien sombre de sa vie. Toutefois, l'hybride ne se permis par de faire de commentaire sur le sujet, estimant qu'il était inutile de se lancer dans des réminiscences douloureuses, Nefih avait plus de deux-cent ans et avait assurément eu tout le temps de digérer ce sombre passé. De plus, tout cela ne les concernaient pas. Zaïn savait qu'il n'aimerai pas que des inconnus d'intéressent de trop à son passé de mendiant et de larbin. "On ne fait pas aux autres ce que l'on aimerai pas que l'on nous fasse" récita-t-il intérieurement.
- Une richesse n'en est plus une pour celui qui en possède à foison. Intellectualisa Hegrar.
- Mais n'as-tu jamais rencontré d'êtres à la longévité équivalente qui aimeraient partager leur existence avec toi ? D'autres élémentaires, des elfes ou des onis ou encore des fae ? Empathisa Zaïn.
- Mais vous aussi Zaïn, vous devez surement rencontrer le problème inverse, vous n'avez pas peur de décéder avant tous vos proches ? Avait demandé Hegrar sans grand tact. Mais l'hybride ne s'en formalisa pas.
- Si. Mais les êtres que je chéris le plus, notamment mon âme sœur, partagent une longévité similaire à la mienne. Nous quitterons ce monde en même temps, espérons-le dans longtemps. Rassura-t-il, souriant.Zaïn était un fervent croyant du principe de réincarnation, il était donc persuadé qu'après sa mort, il aura une autre vie, peut-être bien plus heureuse que celle qu'il a mené jusqu'à présent. D'où sa confiance. Lorsqu'il avait assuré à Nefih qu'il ne craignait pas la mort, c'était qu'il en était réellement convaincu : Il voyait la mort comme une nouvelle naissance, alors à quoi bon la redouter ? Cependant, ils n'eurent pas l'occasion de s'étaler sur le sujet, tant le débat avait viré sur l'espérance de vie, s'éloignant du thème de la mort. Un sujet somme toute plus riche et moins lugubre, quoique tout aussi philosophique.
Ceci-dit, il passèrent à un sujet tout autre : Celui du voyage, Nefih rebondissant sur la réplique où Zaïn expliquait avoir visité Courage et Mael. Etonnamment, pour un troubadour itinérant doublement centenaire, il n'avait que peu voyagé et n'avait pas quitté les frontières du Reike. Ses dires venaient un peu plus renforcer l'empathie que Zaïn avait pour lui, devinant qu'il avait été coupé du monde d'une manière particulièrement cruelle. Lorsque l'élémentaire lui demanda s'il pouvait lui parler un peu plus de ces deux voyages, Zaïn ne put le lui refuser.
- Mais tout naturellement, l'ami. Courage - Hegrar pourra surement s'accorder là-dessus, l'aillant visité lui aussi - est une ville tout à fait différente d'Ikusa, bien qu'elles soient toutes deux côtières. Tout y est moins austère, primo : Courage n'est pas cerclé d'une épaisse muraille ; deuzio : l'architecture est toute autre et les maisons y sont colorées de bleu, de rouge et de jaune ; tersio : la culture y est toute différente, les gens apprécieraient grandement ton art là-bas, bien plus qu'à Ikusa en tout cas. J'y suis allé pour faire affaire, cherchant à y installer un comptoir commercial, malheureusement l'affaire n'a pas très bien prise. Tant qu'à Mael, j'y suis allé maintes fois, faisant la navette entre Ikusa et la ville blanche durant la guerre contre les Titans, j'y transportait armes, matériel et troupes. Il pris une gorgée de sa boisson avant de sourire. Mais c'est excellent ça : tu auras de très nombreux voyages à faire pour visiter tout le Sekai, tu pourras faire une kyrielle de rencontres ! Optimisa-t-il.
Si Nefih se demandait bien ce qu'il pourrait faire des millénaires d'existence qui l'attendait, il n'aurait qu'à écumer les moindres recoins du Sekai avec ses instruments, il fera un nombre incalculable de rencontres et acquérir toujours plus de sagesse. Et puis comme il ne s'attardera pas durant des décennies au même endroit, il n'aura pas le temps de voir mourir tous les gens qu'il y connaissait, passant à un autre lieu avant cela.
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Thème musical de Konrad
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Hegrar n'avait pas tort dans ses sages paroles. Une vérité à laquelle tu n'avais guère pensée, pourtant, tu savais bien que la richesse des uns ne l'était pas pour d'autres, comme les couronnes et toi. Mais il arrive souvent que des connaissances que nous possédons nous échappes parfois. Tu approuvas d'un hochement de tête, ne sachant que répondre face à la clôture merveilleusement bien mené d'un cours débat. D'autant plus que la conversation se poursuivait à l'attention de Zaïn cette fois si et de l'âge bien plus jeune à laquelle sa vie prendrait fin. Une malédiction à un autre niveau, l'opposée du tiens. Et tu l'espérais aussi pour lui, que de nombreuses et belles années fleuriraient devant lui, auprès de son aimée, de son commerce et de ses rêves concrétisés. Une fois cette vie vécu, tu ne doutais pas qu'il rejoindrait les cieux, une place au sein des étoiles l'attendait, un point où il pourrait briller et éclairer les nuits les plus sombres. Mais tu ne dis rien de ces pensées.
A ton grand damne, tu avais appris à la dure que certaines n'aimaient pas à entendre parler de croyance, se montrant trop virulent dans la manière dont il faut avoir foi. Tes croyances se voulaient pacifistes, idéologistes et bienveillantes à l'égard de tous. A tes yeux, il n'y avait aucun mal si ton interlocuteur ne partageait point ta foi, mais pour beaucoup les choses étaient différentes. Il fallait que tous croient en la même chose. Une seule spiritualité était la bonne ! Damnation à ceux qui ne la suivaient pas. Tel les extrémistes de ton propre dévouement, qui déforment tous à leurs aises pour coller aux idéologies guerrières du Reike. Cherchant à radicaliser par la lame s'il fallait. Ô, que tu te sentais peiné pour ces égarés dans la voie du Shierak. Point de haine en ton cœur, uniquement la compassion envers des âmes errantes, titubantes au milieu de ces landes en essayant de se raccrocher à ceux qu'ils peuvent. Aussi te contentas-tu d'un amical "Je vous le souhaites."
Puis les paroles continuèrent, commençant à décrire les lointaines cités avec une forme de passion pour la Républicaine. Un amour communicatif car, bien qu'avare de description, tu restas happé par la représentation qu'il t'en apportait. Un lieu si différent des villes de l'empire, où les couleurs irradies des diverses bâtisses, où l'on peut apercevoir les landes avoisinantes sans que la vue ne soit bloqué par quelques murs nécessaires. Plusieurs fois déjà l'on t'avait fait part de ce qu'était la vie en République, bien que souvent par des habitants du Reike, la représentation était peu flatteuse, aveuglé par un patriotisme inaliénable. Les fresques étaient tout aussi différentes, à l'instar de ta nation, les contrées changeaient au fil des jours et les décors se diversifiaient. Néanmoins, un détail revenait presque dans chaque récit de ce pays, c'est que ton art y serait le bienvenue. Sans doute plus qu'ici même, où se trouver raffiné était davantage preuve de honte que de savoir être.
Il était certains que bien des lieux t'attendaient. Tout un monde à découvrir et des lustres devant toi pour l'accomplir, aussi prenais tu ton temps, à la fois par flegme et plaisir de découvrir aussi bien les paysages que les gens. Tant d'histoires devaient être racontés sans oreille pour les entendre pour autant. Des vies que l'on oubliera au fil des générations, au fil des siècles. Et bien que tu savais ta mémoire aussi infaillible que celle des autres âmes vivantes, tu avais l'orgueil de vouloir les entendre pour qu'elles ne soient point oubliées. Une avidité dévorante qui t'amenais parfois dans quelques pétrins délicats où la subtilité ne suffisait guère pour te sauver. Mais malgré les coups que tu recevais, rarement heureusement, tu continuais à t'intéresser aux espoirs et souvenirs de tes voisins.
Tant de lieux que tu ne savais par lequel commencer. Tout choix te semblant impossible à prendre tant tu étais curieux de chaque régions, de chaque cultures, de chaque villages. . . Et à chaque fois que l'on venait à te décrire un nouveau décors, il te tardait de le visiter tant tu t'essayais à le représenter dans ta tête en sachant parfaitement que tu n'arriverais guère à une beauté comparable à la réalité. Alors tu te laissais guider par les étoiles. Suivant avec humilité la route qu'elles t'offraient au devant des caravanes t'acceptant et des rencontres que tu faisais. Il n'y avait point d'objectif final à ton voyage, uniquement des destinations où tu voguais avec plaisir. Ne cherchant pour l'heure uniquement à retrouver les quelques esclaves ayant survécu à l'incendie de la demeure des maîtres, disséminés aux quatre coins du Reike. Certains méritent la liberté, ou au moins de juste châtiment. Les maîtres étaient bon avec eux, mais tous ne l'étaient pas. Et si tu ne pouvais leur offrir la liberté, tu voulais au moins t'assurer qu'ils allaient au mieux, et si ce n'était pas le cas, peut-être les aider à y parvenir.
Tu restas songeur, l'esprit vagabondant de visage en visage, revoyant les uns après les autres ces pauvres êtres enchaînés à une triste destinée. Autant que tu l'avais été avec eux, ils s'étaient montré agréable à ton égard. Une fois de plus, la vantardise était présente en ton cœur tant tu te pensais si bon majordome et gérant de ces esclaves. Ton regard était perdu dans le liquide immobile de ta tasse. Une fine vapeur s'en dégageait, il était en train de refroidir. Aucune importance. Les pas autour de toi, la porte claquant au passage des clients, les commandes se faisant et le brouhaha bien plus léger revinrent à tes oreilles, et finalement ton esprit se raccrocha à la réalité. Tu ne savais guère combien de temps dans le brouillard des songes tu étais resté, quelques secondes ou plusieurs minutes ? Tu n'en pris garde et poursuivi la discussion d'une voix plus discrète. "Oui, je n'en doute guère. Le Sekai est vaste et je ne sais pas si toute une vie suffira à en voir chaque recoin. J'en doute tant au fil des siècles les choses changent, les paysages évolues et au prochain passage tout semblera nouveau. Je songes souvent à me rendre sur le territoire de la république, vous n'êtes pas le premier à faire mention de l'appréciation de mon art en ces landes, mais il reste tant à découvrir ici même . . . Cela vous fait donc un point commun supplémentaire." Un sourire se dessina. "Vous êtes tous deux partis en république pour une affaire finalement infructueuse. Je ne suis plus si certain de vouloir m'y rendre tout à coup." Un léger rire. "La guerre a été une période bien compliqué à vivre pour tous, surtout ceux qui se rapprochaient des fronts et vous avez dû être d'une grande utilité que d'ainsi aider l'effort militaire. "
A ton grand damne, tu avais appris à la dure que certaines n'aimaient pas à entendre parler de croyance, se montrant trop virulent dans la manière dont il faut avoir foi. Tes croyances se voulaient pacifistes, idéologistes et bienveillantes à l'égard de tous. A tes yeux, il n'y avait aucun mal si ton interlocuteur ne partageait point ta foi, mais pour beaucoup les choses étaient différentes. Il fallait que tous croient en la même chose. Une seule spiritualité était la bonne ! Damnation à ceux qui ne la suivaient pas. Tel les extrémistes de ton propre dévouement, qui déforment tous à leurs aises pour coller aux idéologies guerrières du Reike. Cherchant à radicaliser par la lame s'il fallait. Ô, que tu te sentais peiné pour ces égarés dans la voie du Shierak. Point de haine en ton cœur, uniquement la compassion envers des âmes errantes, titubantes au milieu de ces landes en essayant de se raccrocher à ceux qu'ils peuvent. Aussi te contentas-tu d'un amical "Je vous le souhaites."
Puis les paroles continuèrent, commençant à décrire les lointaines cités avec une forme de passion pour la Républicaine. Un amour communicatif car, bien qu'avare de description, tu restas happé par la représentation qu'il t'en apportait. Un lieu si différent des villes de l'empire, où les couleurs irradies des diverses bâtisses, où l'on peut apercevoir les landes avoisinantes sans que la vue ne soit bloqué par quelques murs nécessaires. Plusieurs fois déjà l'on t'avait fait part de ce qu'était la vie en République, bien que souvent par des habitants du Reike, la représentation était peu flatteuse, aveuglé par un patriotisme inaliénable. Les fresques étaient tout aussi différentes, à l'instar de ta nation, les contrées changeaient au fil des jours et les décors se diversifiaient. Néanmoins, un détail revenait presque dans chaque récit de ce pays, c'est que ton art y serait le bienvenue. Sans doute plus qu'ici même, où se trouver raffiné était davantage preuve de honte que de savoir être.
Il était certains que bien des lieux t'attendaient. Tout un monde à découvrir et des lustres devant toi pour l'accomplir, aussi prenais tu ton temps, à la fois par flegme et plaisir de découvrir aussi bien les paysages que les gens. Tant d'histoires devaient être racontés sans oreille pour les entendre pour autant. Des vies que l'on oubliera au fil des générations, au fil des siècles. Et bien que tu savais ta mémoire aussi infaillible que celle des autres âmes vivantes, tu avais l'orgueil de vouloir les entendre pour qu'elles ne soient point oubliées. Une avidité dévorante qui t'amenais parfois dans quelques pétrins délicats où la subtilité ne suffisait guère pour te sauver. Mais malgré les coups que tu recevais, rarement heureusement, tu continuais à t'intéresser aux espoirs et souvenirs de tes voisins.
Tant de lieux que tu ne savais par lequel commencer. Tout choix te semblant impossible à prendre tant tu étais curieux de chaque régions, de chaque cultures, de chaque villages. . . Et à chaque fois que l'on venait à te décrire un nouveau décors, il te tardait de le visiter tant tu t'essayais à le représenter dans ta tête en sachant parfaitement que tu n'arriverais guère à une beauté comparable à la réalité. Alors tu te laissais guider par les étoiles. Suivant avec humilité la route qu'elles t'offraient au devant des caravanes t'acceptant et des rencontres que tu faisais. Il n'y avait point d'objectif final à ton voyage, uniquement des destinations où tu voguais avec plaisir. Ne cherchant pour l'heure uniquement à retrouver les quelques esclaves ayant survécu à l'incendie de la demeure des maîtres, disséminés aux quatre coins du Reike. Certains méritent la liberté, ou au moins de juste châtiment. Les maîtres étaient bon avec eux, mais tous ne l'étaient pas. Et si tu ne pouvais leur offrir la liberté, tu voulais au moins t'assurer qu'ils allaient au mieux, et si ce n'était pas le cas, peut-être les aider à y parvenir.
Tu restas songeur, l'esprit vagabondant de visage en visage, revoyant les uns après les autres ces pauvres êtres enchaînés à une triste destinée. Autant que tu l'avais été avec eux, ils s'étaient montré agréable à ton égard. Une fois de plus, la vantardise était présente en ton cœur tant tu te pensais si bon majordome et gérant de ces esclaves. Ton regard était perdu dans le liquide immobile de ta tasse. Une fine vapeur s'en dégageait, il était en train de refroidir. Aucune importance. Les pas autour de toi, la porte claquant au passage des clients, les commandes se faisant et le brouhaha bien plus léger revinrent à tes oreilles, et finalement ton esprit se raccrocha à la réalité. Tu ne savais guère combien de temps dans le brouillard des songes tu étais resté, quelques secondes ou plusieurs minutes ? Tu n'en pris garde et poursuivi la discussion d'une voix plus discrète. "Oui, je n'en doute guère. Le Sekai est vaste et je ne sais pas si toute une vie suffira à en voir chaque recoin. J'en doute tant au fil des siècles les choses changent, les paysages évolues et au prochain passage tout semblera nouveau. Je songes souvent à me rendre sur le territoire de la république, vous n'êtes pas le premier à faire mention de l'appréciation de mon art en ces landes, mais il reste tant à découvrir ici même . . . Cela vous fait donc un point commun supplémentaire." Un sourire se dessina. "Vous êtes tous deux partis en république pour une affaire finalement infructueuse. Je ne suis plus si certain de vouloir m'y rendre tout à coup." Un léger rire. "La guerre a été une période bien compliqué à vivre pour tous, surtout ceux qui se rapprochaient des fronts et vous avez dû être d'une grande utilité que d'ainsi aider l'effort militaire. "
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- Relai du Barracuda, Ikusa -L'avantage d'être patron, c'était qu'on ne pouvait rien faire sans votre présence et que cette dernière n'était jamais requise, un paradoxe tout à fait spécial vous me direz. Mais les faits étaient tels qu'un patron possédant les actifs et dirigeant son entreprise d'une main de maitre était à même de contrôler ses affaires sans même être là, alors que sans vous, rien de fonctionnerait plus correctement. C'était un cercle vicieux, au plutôt vertueux au contraire, que Zaïn était parvenu à mettre en place. Laissez-moi clarifier : L'arène qu'il possédait existait bien avant qu'il la reprenne, elle existait donc sans lui par le passé. Mais dès l'instant où il est passé à sa tête, il la fait sienne en totalité, la modifiant selon sa vision des choses, recrutant uniquement ceux qu'il avait choisi, et avait organisé le tout selon son bon vouloir. De fait, il était le seul à pouvoir la contrôler à présent, il en était le maitre. Mais il avait cependant fait en sorte que les personnes de confiance qu'il avait recruté puissent faire tourner l'affaire sans qu'il soit présent sur place, lui permettant de vaquer à ses occupations. En revanche, sans lui plus rien n'airai, car les financements de l'arène venaient de sa poche et ses associés la faisant tourner devaient se référer à lui pour sa gestion mensuelle.
Si Zaïn venait à disparaitre, l'arène suivrait. C'était pourquoi il n'était pas pressé, même s'il avait un combat à organiser pour le soir-même, il savait qu'en arrivant, tout serait déjà prêt, il n'aurait plus qu'à passer en revue la chose et à la valider. Les duellistes seraient sélectionnés, les invités conviés et le déroulement de la soirée organisé. Les combats débutaient toujours aux alentours de dix-neuf heure, il devait être pas loin de seize heure à présent, ce qui laissait un peu de temps encore à l'hybride.Ils étaient bien là, confortablement installés, des boissons et amuse-gueule pour les occuper tout en discutant de tout et de rien. C'était fort plaisant, ces moments où ils pouvaient simplement gaspiller leur salive à la papote. Mais ce qu'appréciait encore plus Zaïn, c'était que ces moments là étaient plutôt banals en général, mais Nefih était loin d'être quelqu'un de banal, alors ils ne traitaient pas seulement de leurs professions et du temps qu'il faisait, mais abordaient des sujets sensibles, des sujets à débats et qui leur tenaient à coeur. C'était à la fois très sérieux et à la fois très engageant.
Ceci-dit, Nefih sembla plutôt impacté par le fait qu'il allait surement mener une longue existence qui pourrait s'avérer ennuyeuse, et sembler envier les deux hommes face à lui qui allaient accomplir le maximum de choses dans le temps qui leur était impartis. En revanche, il rigola en revenant un bref instant sur la République, constatant que ce n'était pas une terre de réussite pour tous. C'était vrai qu'en les écoutant, la République n'était pas un Eldorado pour les reikois. Il revint cependant sur la guerre qu'avait abordé brièvement l'hybride.
- En vérité j'aurais aimé faire plus, aller sur le front moi-même, au moins j'aurai eu de véritables histoires à raconter. Tout ce que je faisais c'était d'amener des soldats fraichement formés à Mael et ramenait à Ikusa des soldats estropiés, blessés et/ou exténués. Ils me rapportaient des récits auxquels personne ne croirait sans l'avoir vécu soi-même. Je n'ai fait que tenir le rôle du passeur, ce qui as suffit à me prouver que la guerre n'a rien de bon. Fit-il sombrement.
La table d'à côté était occupée depuis un moment par une femme rondelette et d'un nain, ils avaient bu tout en discutant dans leur coin. Mais le nain était parti il y a une paire de minute déjà et la femme était restée assise sur sa chaise, prêtant l'oreille aux échanges entre Nefih, Hegrar et Zaïn. Surement une curieuse de récits épiques. Mais aux dernières paroles de Zaïn, elle tira sa chaise pour se rapprocher, une choppe à la main et intervint.
- Au contraire, la guerre est ce qui fait bouger les choses, le monde est fondé sur celles-ci et évolue en fonction des guerres. Le Reike n'existerait pas s'il n'y avait pas eu de guerre, peut-être même qu'aucune civilisation n'aurait vu le jour. La guerre a du bon, messieurs. Elle avait un fort accent de Taisen.
- C'est bien vrai. En temps de guerre, et je parle de toutes les guerres de notre histoire, les progrès techniques s'empilent par milliers, l'effort de guerre booste les industries et pousse à de nouvelles inventions que nous n'aurions peut-être jamais eu sans guerre. Hegrar avait encore parlé en homme de science.
- Mais excusez-moi si j'ai fais ma bourrue, je m'appelle Verri Noyret, je suis forgeronne. Se présenta-t-elle, réajustant ses petites lunettes.
- Hegrar Vazonn, pour vous servir, ingénieur de mon état. Et voici Zaïn Tevon-Duncan et Nefih, respectivement commerçant et troubadour de leurs états. L'ingénieur cavait fait les présentations en souriant.
Vu que Verri avait tout de suite manifesté une opinion en accord avec celle d'Hegrar, il sembla un peu plus loquace avec la quarantenaire qu'avec les deux autres bonhommes. Zaïn afficha un bref sourire, content de faire une nouvelle rencontre, même s'il n'était pas d'accord avec son algarade.
- Verri Noyret :
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Tu écoutais Zaïn parlais tel un véritable Reikois, désirant être au cœur même des combats plutôt que s'occuper d'une logistique pourtant crucial sous couvert d'avoir quelques histoires à conter. Bien que le danger restait une préoccupation, la mort rodait sur les champs de bataille, tu n'en avais jamais connu concrètement, mais tant d'histoires parlent des défunts. Parmi ton répertoire musical existe bien trop de mélodie dédié à ses âmes vous ayant quitté dans ces luttes meurtrières. A l'entendre, et surtout au vu de la longue conversation préalable, tu ne savais vraiment dire s'il était réellement avide d'affrontement de tel ampleur ou s'il était juste trop gentil, avec un goût du sacrifice ou du devoir trop important. Peut-être se sentait-il mal à présent de n'avoir point participé au combat, ayant pleuré des camarades et confrères perdu durant cette guerre. Bien que pleurer était davantage une figure de style à son propos. Et même s'il n'en avait pas peur, et qu'il ne l'avait pas rencontré là-bas, rien n'aurait pu empêcher qu'il revienne tel les estropiés qu'il ramener à bord de son navire.
Au fond, tu comprenais son ressenti, toi aussi désireux à présent d'avoir lutté plutôt que t'être caché derrière tes lyrics et mélodies, danses et futilités divertissantes. Tu n'as rien d'un guerrier, tu ne sais guère te battre, ta place n'est pas sur le front. Voilà des paroles que tu te répétais bien souvent alors qu'elles étaient traitresses. Venant enfoncer un couteau bel et bien présent dans ton dos, toujours plus chaque matin où tu y pensais, chaque fois que tu esquivais une lutte pourtant juste. Chaque fois que tu te montrais pleutre. Il n'y avait rien de sorcier dans l'art de manier l'épée. Comme tous les talents, il fallait s'entraîner et tu avais un simulacre d'éternité devant toi pour y parvenir. Pis encore, tu n'avais guère l'excuse de ne point trouver de maître pour t'apprendre toi qui foulait chaque jour le sol de la nation militaire par excellence. Non, tu redoutais simplement trop le fil d'une lame pour oser t'y essayer.
La guerre n'a rien de bon. Une phrase simple et pourtant si réel. Elle n'ai rien de mieux que n'importe quelle affrontement qui se réglait par la violence. Tel était ton dogme. Une pensée pacifiste que tu aimais à adopter, sans doute pour couvrir cette lâcheté qui te colle tel un costume trop serré. Mais à bien y regarder, était-il vrai ? Raisonnable simplement ? Dans toutes les histoires de ton répertoire, combien y'en a t'elles qui s'achèvent sans que ladite violence n'ai aidé dans la résolution ? Trop peu. Ce n'était peut-être pas pour rien.
Tel un signe du destin pour confirmer ces opinions, une dame vint se joindre à la conversation. Admettant avec passion que la guerre était naissance de tout. Qu'elle était lié à tout et que rien n'existerait sans elle. Et il était vrai, peut-être n'avait elle point tort. Cependant, tu ne pouvais accepter de telles idées qui te paraissaient grotesques, unilatéral. Elles n'ont d'étonnés que le fait que nous ne connaissions d'histoire opposé. Oui, le Reike ne serait comme il est aujourd'hui sans la guerre, mais peut-être une autre nation aurait vu le jour à sa place, peut-être le monde fonctionnerait-il autrement. Peut-être les titans seraient ils toujours là à dominer. Y avait-il seulement une bonne réponse ?
Ce n'était pas la première fois que tu y pensais. Les pro guerres sont monnaies courantes dans l'empire militaire et à chaque fois, les mêmes paroles reviennent. Las d'en débattre ? Oui tu l'étais car la conversation n'était fait que de sourd. Tu pouvais entendre leurs propos, mais eux n'acceptaient que trop rarement des idées moins virulentes. Aussi ne t'y essayais tu plus. Parfois, lorsque tu rencontrais quelques tribus nomades du désert où les idées n'étaient point aussi tranchés, tu avais foi d'ouvrir la discussion, mais face à cette dame, épaulé avec ferveur par Hegrar, cela te semblait bien inutile. Aussi vide qu'un affrontement de gladiateur finalement. Avec aisance, tu pouvais l'imaginer derrière son fourneau à forger arme et armure avec un plaisir malsain, celui de savoir qu'elle aiderait des hommes à s'entretuer. Sans doute point aussi directement, mais le résultat était égal.
Tu soupiras amèrement. "Cela revient à notre conversation précédente. Les êtres vivants ne se pressent à accomplir des choses que lorsque leur fin approche à grand pas. La sainte guerre que vous érigez n'en ai que l'apôtre et il est bien triste de le constater avec autant de facilité. Elle n'est que le reflet d'une avidité permanente qui vous insatisfait de ce que vous possédez. Toujours plus de richesses, de possessions, de productions. La peur de manquer. Elle est la représentation des peurs les plus primaires et de l'incapacité de réfléchir lorsqu'elles se présentent, alors la violence est la seule réponse. Elle lorsque cette violence arrive, elle aveugle toutes les autres pensées pourtant plus bénéfiques. Mais oui, vous avez raison, la guerre est mère de tout. Mère des millions de morts qui pourrissent dans la terre, la mer ou le désert. Mère de la peine et de la souffrance d'autant d'âme y ayant survécu mais à jamais changé. Ô, comme vous me voyez désolé d'ainsi parler, mais voilà un sujet qui me meurtri et je ne puis rester avec vous en parler. Aussi, pardonnez moi si je viens à m'absenter." Tes yeux étaient humides alors que tu terminais ta complainte, profitant de ces derniers mots pour achever ton thé et te préparer à te lever.
Oui, tu aurais dû te taire. Tu n'étais pas dans le lieu pour ainsi parler, et une telle pensée pouvait te coûter cher. Mais tu n'avais guère réussi à te retenir et un juste châtiment risquer de t'être infligé.
Au fond, tu comprenais son ressenti, toi aussi désireux à présent d'avoir lutté plutôt que t'être caché derrière tes lyrics et mélodies, danses et futilités divertissantes. Tu n'as rien d'un guerrier, tu ne sais guère te battre, ta place n'est pas sur le front. Voilà des paroles que tu te répétais bien souvent alors qu'elles étaient traitresses. Venant enfoncer un couteau bel et bien présent dans ton dos, toujours plus chaque matin où tu y pensais, chaque fois que tu esquivais une lutte pourtant juste. Chaque fois que tu te montrais pleutre. Il n'y avait rien de sorcier dans l'art de manier l'épée. Comme tous les talents, il fallait s'entraîner et tu avais un simulacre d'éternité devant toi pour y parvenir. Pis encore, tu n'avais guère l'excuse de ne point trouver de maître pour t'apprendre toi qui foulait chaque jour le sol de la nation militaire par excellence. Non, tu redoutais simplement trop le fil d'une lame pour oser t'y essayer.
La guerre n'a rien de bon. Une phrase simple et pourtant si réel. Elle n'ai rien de mieux que n'importe quelle affrontement qui se réglait par la violence. Tel était ton dogme. Une pensée pacifiste que tu aimais à adopter, sans doute pour couvrir cette lâcheté qui te colle tel un costume trop serré. Mais à bien y regarder, était-il vrai ? Raisonnable simplement ? Dans toutes les histoires de ton répertoire, combien y'en a t'elles qui s'achèvent sans que ladite violence n'ai aidé dans la résolution ? Trop peu. Ce n'était peut-être pas pour rien.
Tel un signe du destin pour confirmer ces opinions, une dame vint se joindre à la conversation. Admettant avec passion que la guerre était naissance de tout. Qu'elle était lié à tout et que rien n'existerait sans elle. Et il était vrai, peut-être n'avait elle point tort. Cependant, tu ne pouvais accepter de telles idées qui te paraissaient grotesques, unilatéral. Elles n'ont d'étonnés que le fait que nous ne connaissions d'histoire opposé. Oui, le Reike ne serait comme il est aujourd'hui sans la guerre, mais peut-être une autre nation aurait vu le jour à sa place, peut-être le monde fonctionnerait-il autrement. Peut-être les titans seraient ils toujours là à dominer. Y avait-il seulement une bonne réponse ?
Ce n'était pas la première fois que tu y pensais. Les pro guerres sont monnaies courantes dans l'empire militaire et à chaque fois, les mêmes paroles reviennent. Las d'en débattre ? Oui tu l'étais car la conversation n'était fait que de sourd. Tu pouvais entendre leurs propos, mais eux n'acceptaient que trop rarement des idées moins virulentes. Aussi ne t'y essayais tu plus. Parfois, lorsque tu rencontrais quelques tribus nomades du désert où les idées n'étaient point aussi tranchés, tu avais foi d'ouvrir la discussion, mais face à cette dame, épaulé avec ferveur par Hegrar, cela te semblait bien inutile. Aussi vide qu'un affrontement de gladiateur finalement. Avec aisance, tu pouvais l'imaginer derrière son fourneau à forger arme et armure avec un plaisir malsain, celui de savoir qu'elle aiderait des hommes à s'entretuer. Sans doute point aussi directement, mais le résultat était égal.
Tu soupiras amèrement. "Cela revient à notre conversation précédente. Les êtres vivants ne se pressent à accomplir des choses que lorsque leur fin approche à grand pas. La sainte guerre que vous érigez n'en ai que l'apôtre et il est bien triste de le constater avec autant de facilité. Elle n'est que le reflet d'une avidité permanente qui vous insatisfait de ce que vous possédez. Toujours plus de richesses, de possessions, de productions. La peur de manquer. Elle est la représentation des peurs les plus primaires et de l'incapacité de réfléchir lorsqu'elles se présentent, alors la violence est la seule réponse. Elle lorsque cette violence arrive, elle aveugle toutes les autres pensées pourtant plus bénéfiques. Mais oui, vous avez raison, la guerre est mère de tout. Mère des millions de morts qui pourrissent dans la terre, la mer ou le désert. Mère de la peine et de la souffrance d'autant d'âme y ayant survécu mais à jamais changé. Ô, comme vous me voyez désolé d'ainsi parler, mais voilà un sujet qui me meurtri et je ne puis rester avec vous en parler. Aussi, pardonnez moi si je viens à m'absenter." Tes yeux étaient humides alors que tu terminais ta complainte, profitant de ces derniers mots pour achever ton thé et te préparer à te lever.
Oui, tu aurais dû te taire. Tu n'étais pas dans le lieu pour ainsi parler, et une telle pensée pouvait te coûter cher. Mais tu n'avais guère réussi à te retenir et un juste châtiment risquer de t'être infligé.
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Konrad Lightborn
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- Relai du Barracuda, Ikusa -Si Nefih était point intimidant, il aurait pu se faire lyncher pour les paroles qu'il a tenu, les pacifistes étant souvent malmenés lorsqu'ils révélaient leur opinion. Il serait un cible de choix pour quelques brutes qui l'auraient entendu tenir de tels propos. Mais immédiatement Zaïn s'accorda avec lui pour assurer sa sécurité et le soutenir. Après tout, si un gaillard comme Zaïn se rangeait du côté de Nefih, il était peu probable qu'on aille leur chercher des noises. Il lui fit signe de ne pas partir, ils allaient remporter ce débat ensemble.
- Malgré mes apparences de combattants invétéré, je ne suis point belliciste. J'ai assez connu la guerre pour préférer la violence à petite ampleur pour le simple divertissement, avec un règlement imposé. J'aime la violence, j'en ai fait mon premier gagne pain, mais je ne porte pas la guerre dans mon cœur.
- Pourtant vous avez tout le physique d'un guerrier. Commenta Verri, dépitée.
- En étant pugiliste, mon avis est que la violence n'a pas à prendre une si grande ampleur, elle peut être pour le plaisir, respectant des règles précises, mais la guerre vise uniquement à s'enrichir ou simplement à détruire, tout en ne respectant que peu de règles. En tant que commerçant, permettez-moi de vous assurer que la guerre est la pire ennemie du commerce, il n'y a rien de pire pour les affaires que la guerre, peu importe comment se porte l'industire.
- Mais vous parlez du commerce avec les autres nations, Zaïn. Fit remarquer l'ingénieur.
- Précisément, le commerce interne ne fait pas tout, la plupart de nos tissus viennent de la république, et je pari ce que vous voulez que les flageolets que vous avez mangés ont été cultivés au sud de Justice.Sur ce coup, il avait fermé le clapet aux deux bellicistes. Ils n'osaient renchérir, craignant que l'hybride ai quelque argument pour les contrer de nouveau. Nefih s'était montré très éloquent, avançant les limites morales et sociales de la guerre, la critiquant sur le plan psychologique et symbolique. Le soucis étant que les deux autres avaient avancés les "bienfaits" tangibles de la guerre, selon eux. Zaïn avait donc rétorqué avec une antithèse concrète, si c'était la production et l'argent qui intéressait Verri Noyret et Hegrar Vazonn, et bien Zaïn était là pour leur assurer que ce n'était pas si bénéfique que cela.
- La guerre... Commença Verri.
- ... N'a rien de bon. Compléta Zaïn, l'empêchant de sortir une nouvelle ânerie.
L'hybride afficha un grand sourire à la femme aux lunettes. Il posa alors son regard sur Nefih.
- Et comme l'as si bien dit mon ami Nefih, elle n'est que le reflet d'une avidité permanente. Et toc !
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Une surprise, tel était le cas de le dire. Tu fus agréablement étonné de découvrir les idées que Zaïn possédait de la guerre. Etait-ce pour te soutenir dans cet instant délicat ou car il le pensait vraiment ? Ton cœur l'imaginait telle une balance parfaitement équilibré. Aussi l'écoutas tu parler avec attention tandis que le calme revenait en toi, ses mots, bien que prêchant un idéalisme guerrier dans avec un encadrement certain, et que sa vision restait avant tout pratique et matériel de la guerre, elle n'en dépeignait pas moins un décors peu avantageux pour ces folies meurtrières de grande envergure.
Néanmoins, tu ne restais pas totalement d'accord avec ce qu'il disait. Premièrement pour les affres des combats réglementés, ils n'en restaient pas moins pur spectacle de brutalité qui n'avaient rien de bien glorieux à ton esprit. Mais sans doute était-ce à cause de ton passé et de tous ces hommes et femmes que tu devais soigner lorsqu'ils revenaient de tels affrontements. Tu pouvais lire en eux tant de désespoir, de folie naissante face à ces luttes infinis qui ne prendraient fin qu'à leurs morts ou une libération qui ne semblait jamais venir. La seconde partie devait tout autant venir de l'éducation que l'on t'inculqua. Le commerce entre nation devait avoir son importance, malheureusement tu n'y connaissais que bien peu de chose, cependant, tu avais eus plusieurs fois l'occasion de voir et apprendre le fonctionnement d'un commerce interne à un pays, à une échelle bien moindres certes, mais tu étais à l'heure actuel persuadé qu'un tel mouvement militaire pouvait tout autant bénéficier à une économie interne qu'externe. Il s'agissait avant tout de savoir vers quel produit l'on cherchait à commercer.
Ce qui était certains en ce moment même, ces qu'Hegrar comme la nouvelle venue n'osaient, ou ne savaient, que répondre au goliath visiblement contre ces idéaux. Aussi, tu étais bienheureux de voir la conversation ne point restait au pied mort sur ce sujet et tu ne désirais en aucun cas le remettre en avant l'en questionnant la différence de bienfait au niveau commercial que cela pouvait avoir, bien que tu y trouvais un intérêt purement par curiosité.
Un léger silence s'installa à la table, amplifié par le manque de bruit dans la salle. Bien sûr il restait quelques personnes parlant à leurs tables respectives, un peu de bruit si et là, mais contrairement au brouhaha qui avait secoué l'assemblée dans la dizaine de minutes précédentes, c'était le jour et la nuit. Alors, puisqu'il était de ton ressort que ce silence s'imposa, tu pris les devants de relancer débat. "Navré d'avoir ainsi parlé. Ainsi, dame Noyret vous êtes forgeronne ? Martelez vous l'acier en cette ville même ? Si tel est le cas, vous ne devez guère manquer de travail.
- Ca, pour sûr que je manque pas de boulot. Ma forge est dans le quartier commerçant, pas loin de la sortie Nord du quartier.
- Vous m'en voyez fort désolé de ne guère bien connaître la capitale, aussi cette zone ne me parle que peu.
- Oh, pas bien compliqué, en vous baladant par la bas vous avez qu'à chercher les dépôts de minerais, gros bâtiments qu'ceux là. J'suis juste à côté, c'est plus simple pour ce fournir, enfin, c'est pas moi qu'ai choisi l'emplacement mais il me convient bien.
- Je vois, il me faut déjà me rendre dans le quartier marchand pour y découvrir l'arène de sieur Zaïn, celle ornée d'une coupole."
Cette information en poche, la dame rondelette se désintéressa de Nefih pour se tourner vers le patron de l'arène. "Alors c'est vous qui gérait l'affaire ? Chouette boulot que vous fait. J'avais entendu dire que l'ancien s'était fait éjecté comme il le méritait, mais j'avais pas encore vu qui en était le nouveau patron. On y va pas souvent avec mon mari, mais les combats c'est quand même quelque chose d'autre, maintenant ils sont plaisants à regarder." Elle s'arrêta un instant, scrutant davantage l'ancien gladiateur comme si une révélation était en train de se montrer à elle. "Mais ! Pardi que vous étiez un combattant avant, ça y est je m'en souviens. Je me disais bien que votre tête me rappelait quelqu'un."
Du coin de l'œil, tu aperçus Hegrar rouler des yeux tout en soupirant ce qui t'amusas intérieurement.
Il te tardait à présent de voir la réaction du visionnaire que tu n'avais vu jusqu'à présent discuter qu'avec un parfait inconnu et un associer. Comment l'homme diplomate et pourtant brutal allait-il interagir avec une potentielle groupie ?
Néanmoins, tu ne restais pas totalement d'accord avec ce qu'il disait. Premièrement pour les affres des combats réglementés, ils n'en restaient pas moins pur spectacle de brutalité qui n'avaient rien de bien glorieux à ton esprit. Mais sans doute était-ce à cause de ton passé et de tous ces hommes et femmes que tu devais soigner lorsqu'ils revenaient de tels affrontements. Tu pouvais lire en eux tant de désespoir, de folie naissante face à ces luttes infinis qui ne prendraient fin qu'à leurs morts ou une libération qui ne semblait jamais venir. La seconde partie devait tout autant venir de l'éducation que l'on t'inculqua. Le commerce entre nation devait avoir son importance, malheureusement tu n'y connaissais que bien peu de chose, cependant, tu avais eus plusieurs fois l'occasion de voir et apprendre le fonctionnement d'un commerce interne à un pays, à une échelle bien moindres certes, mais tu étais à l'heure actuel persuadé qu'un tel mouvement militaire pouvait tout autant bénéficier à une économie interne qu'externe. Il s'agissait avant tout de savoir vers quel produit l'on cherchait à commercer.
Ce qui était certains en ce moment même, ces qu'Hegrar comme la nouvelle venue n'osaient, ou ne savaient, que répondre au goliath visiblement contre ces idéaux. Aussi, tu étais bienheureux de voir la conversation ne point restait au pied mort sur ce sujet et tu ne désirais en aucun cas le remettre en avant l'en questionnant la différence de bienfait au niveau commercial que cela pouvait avoir, bien que tu y trouvais un intérêt purement par curiosité.
Un léger silence s'installa à la table, amplifié par le manque de bruit dans la salle. Bien sûr il restait quelques personnes parlant à leurs tables respectives, un peu de bruit si et là, mais contrairement au brouhaha qui avait secoué l'assemblée dans la dizaine de minutes précédentes, c'était le jour et la nuit. Alors, puisqu'il était de ton ressort que ce silence s'imposa, tu pris les devants de relancer débat. "Navré d'avoir ainsi parlé. Ainsi, dame Noyret vous êtes forgeronne ? Martelez vous l'acier en cette ville même ? Si tel est le cas, vous ne devez guère manquer de travail.
- Ca, pour sûr que je manque pas de boulot. Ma forge est dans le quartier commerçant, pas loin de la sortie Nord du quartier.
- Vous m'en voyez fort désolé de ne guère bien connaître la capitale, aussi cette zone ne me parle que peu.
- Oh, pas bien compliqué, en vous baladant par la bas vous avez qu'à chercher les dépôts de minerais, gros bâtiments qu'ceux là. J'suis juste à côté, c'est plus simple pour ce fournir, enfin, c'est pas moi qu'ai choisi l'emplacement mais il me convient bien.
- Je vois, il me faut déjà me rendre dans le quartier marchand pour y découvrir l'arène de sieur Zaïn, celle ornée d'une coupole."
Cette information en poche, la dame rondelette se désintéressa de Nefih pour se tourner vers le patron de l'arène. "Alors c'est vous qui gérait l'affaire ? Chouette boulot que vous fait. J'avais entendu dire que l'ancien s'était fait éjecté comme il le méritait, mais j'avais pas encore vu qui en était le nouveau patron. On y va pas souvent avec mon mari, mais les combats c'est quand même quelque chose d'autre, maintenant ils sont plaisants à regarder." Elle s'arrêta un instant, scrutant davantage l'ancien gladiateur comme si une révélation était en train de se montrer à elle. "Mais ! Pardi que vous étiez un combattant avant, ça y est je m'en souviens. Je me disais bien que votre tête me rappelait quelqu'un."
Du coin de l'œil, tu aperçus Hegrar rouler des yeux tout en soupirant ce qui t'amusas intérieurement.
Il te tardait à présent de voir la réaction du visionnaire que tu n'avais vu jusqu'à présent discuter qu'avec un parfait inconnu et un associer. Comment l'homme diplomate et pourtant brutal allait-il interagir avec une potentielle groupie ?
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Konrad Lightborn
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- Relai du Barracuda, Ikusa -Nefih maîtrisait l'une des armes les plus redoutables, j'ai nommé la rhétorique. Il était clair que le vocabulaire et l'inspiration de ce dernier le rendait redoutable durant n'importe quel débat. Il s'exprimait toujours avec richesse et précision, ainsi s'il ne voulait pas s'étaler davantage sur le sujet sensible de la guerre, il l'esquiva habilement. Au lieu de renchérir sur les derniers propos tenus par l'hybride, il préféra pousser la discussion vers la nouvelle arrivante, cette dernière ne pouvant, par pure vanité naturelle propre à tout être socialisé. Lorsque quiconque sentait une once d'intérêt des autres à son attention, il était dans la nature des Hommes, de se jeter dessus, ne pouvant s'empêcher d'y répondre, avide de parler de soi-même. C'était ce qu'avait exploité Nefih pour créer un revirement dans la conversation. Il était habile. Verri Noyret parla alors de sa profession, échangeant avec l'élémentaire.Le souci étant qu'il aborde alors la profession de l'hybride, redirigeant alors l'attention sur Zaïn. Il était très content de parler de ce qu'il aimait, de ce qu'il faisait, mais après un début de discussion si clivé, il fut quelque peu réticent à s'étaler sur sa vie. Or, même s'il avait fait beaucoup de travail là dessus ces dernières années, il demeurait quelqu'un de plutôt vaniteux, aimant à exposer ses talents. De fait, il afficha un petit sourire face à l'engouement de la nouvelle arrivante. Il avait l'habitude d'avoir du succès auprès de la population populaire de la cité.
- C'est normal après tout, il faut dire que j'ai un physique et une personnalité difficilement oubliable, je le crains. Il rit de bon cœur. Mais ça me fait plaisir d'entendre ça en tout cas. J'ai abandonné l'usage d'esclaves au profit de combattants professionnels, on a vite remarqué le gain en spectaculaire et en techniques déployées. Les duels sont tout de suite devenus plus attrayants, vous êtes nombreux à vous accorder là dessus, moi le premier.
- C'est surtout à cause des restrictions de l'impératrice dans le domaine de l'esclavage. Fit remarquer Hegrar.
- C'est l'une des raisons en effet, mais point la principale. Répliqua t'il.
- Mais pourquoi ne plus combattre dans l'arène vous même ? S'extasia la "groupie".
- Parce que je ne ferai que fausser les paris, tous les spectateurs sachant que je gagne tous mes combats. Il n'y a aucun suspense !
- C'est donc bien vrai que vous n'avez perdu aucun duel ?
- Jamais au sein de mon arène. Répondit-il sombrement mais sûrement.Il avait bien perdu un combat, une seule fois, contre un ennemi bien plus fort que lui. Bien évidemment personne ne pouvait rivaliser physiquement avec lui, il maîtrisait bien trop d'arts martiaux et était bien trop fort pour perdre un duel à arme égale. Mais il avait déjà subit une défaite contre un mage, usant de ses pouvoirs, il était parvenu à vaincre l'hybride. C'était un combat déloyal, Zaïn aimerait bien depuis ce jour apprendre des techniques qui lui permettrait de se défendre contre des attaques magiques, ainsi, il serait réellement invincible.
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Etonnamment, tu crus les dire de sieur Zaïn avec aisance sur le fait qu'il n'avait point perdu de combat durant sa carrière de gladiateur. Par le passé, et lorsque tu t'en occupais, tu avais ouïe bien des guerriers ourdir ce même prestige, néanmoins, tu savais alors avec pertinence qu'il n'en était rien de plus qu'une vanité mal placée. De biens petites personnes aux prétentions oratoires plus prépondérantes que leurs talents martiaux. Mais, à contrario du goliath face à toi, eux n'avaient guère que ces luttes de spectacles comme possibilités d'avancer dans la vie, soit par malchance soit par incapacité à voir plus loin, aussi, il leur était presque pardonnable de vouloir ainsi se vendre à de meilleurs lanistes. Bien que sans aucun doute fort stupide car il était aisé de connaître le passif d'un tel combattant, ne jamais perdre de combat érigeait forcément une célébrité.
Mais pour sieur Tevon-Duncan, les choses étaient fort différentes, il possédait bien d'autres ambitions que simplement devenir le meilleur gladiateur où ainsi pouvoir s'offrir moult richesse de par ses victoires, au contraire, il aspiré, pour le plus grand bien commun, à des œuvres moins violentes et plus utiles à une société évoluant. Puis, bien que les apparences puissent être trompeuses, il t'était suffisamment imposant et sûr de lui, sans pour autant montrer les tics physiques et verbaux des bonimenteurs, pour ne guère raconter de fantaisie.
Un léger rire t'échappa lorsque sieur Hegrar mentionna les édits impériaux comme principale raison à l'arrêt d'usage d'esclave. Car, même s'il était en effet préférable de voir des gens maîtrisant à minima leur art plutôt qu'essayant vainement et tristement de brandir une lame devant eux, l'interdiction d'usage d'esclave restait avant tout force de loi.
Doucement, tu rejoignis la conversation, pointe d'humour et de légèreté dans le ton de ta voix, cherchant à happer tes confrères présent au sein d'une vieille légende qui trainait dans l'un de tes registres. A l'origine, digne d'une mélodie, elle se prêtait parfaitement à la simple oration au sein d'une taverne apaisée autour de quelques bières et thés. "Cela me rappel une ancienne histoire fort intrigante d'un guerrier invaincu, las d'ourdir ses adversaires avec tant de facilité que cela en devenait insultant. Il était originaire d'une ville éloignée, bâti par les titans et détruites par leurs mêmes mains, spectaculaire cité voué à devenir ruines fumantes. Il était sans grandes ambitions, membre d'une guilde mercenaire luttant pour le plus offrant, néanmoins, il n'était guère sans rêve puisqu'il cherchait toujours combats plus intéressant. Puis les titans attaquèrent, il lutta avec bravoure et, à l'aube de sa victoire, fut maudit à jamais de ne plus pouvoir trouver ce qu'il désirait. Ainsi, ce qui paraissait pour beaucoup telle une bénédiction de devenir plus vaillant duelliste en ces landes, n'était à ses yeux que la pire condamnation. Parcourant terres après terres, il cherchait avec désespoir un combat à sa juste valeur, sans jamais en découvrir le moindre, tous ses adversaires n'arrivant point au centième de ses capacités. Aussi s'installa t-il en un lieu précis, une large plaine qui deviendrait cité sans sa volonté, où il récompenserait d'un mont d'or et de richesses celui qui parviendrait à le démettre de son piédestal. Les combats s'enchaînèrent tant étaient nombreux ceux désirant le défaire. Mais point n'y faisait, il gagnait.
- Alors, il décida de jouer à la déloyal, creusant toujours plus loin pour venir à s'amputer de quelques talents. Mains attachées, yeux bandés, à cloche-pied où en utilisant des ustensiles de cuisines. Il finit par ne plus utiliser de réelles armes, simple morceaux de bois ou lampadaire, tel était l'audace qu'il affichait sans pourtant ne serait-ce que flirter avec la défaite. Les gens finirent par ne plus vouloir essayer et, les années défilant, il finit par vieillir devant son mont dorée dont personne ne pouvait s'emparer. L'on raconte qu'au fil de ses voyages, il engendra une descendance digne de ses mêmes talents. Talents qui n'avaient rien d'héréditaire mais, parfois, s'illustrant chez l'un de ses enfants." Tu camouflas ton sourire sincère derrière la tasse que tu apportais à ta bouche pour en prendre une gorgée.
"Peut-être sieur Zaïn êtes vous taillé de cette même pierre. Et, peut-être si l'envie vous en prenant de vous élancer à nouveau dans l'arène, même si cela n'était qu'en de rares occasions, pourriez vous offrir moults envies aux spectateurs et parieurs que découvrir le belliciste que vous êtes désavantagé face à un adversaire du même acabits mais en son plein potentiel et, par la même occasion, retrouver une part de ce plaisir d'antan que de ne guère savoir l'issue de l'affrontement." A nouveau, tu pris une pause pour asséner une pique fatale qui n'avait rien de méchante en ton sens, uniquement car cet individu t'intriguait énormément. "Tout du moins, si vous n'avez guère peur de remettre votre titre d'invaincu en question." Il n'y avait là aucune envie de ta part de jouer sur une corde sensible, ou remettre en question ses capacités, pas plus que tu ne cherches quelconques humiliations ou rabaissement. Simplement, tu étais désireux d'en connaître plus sur sa psyché si différente de la majorité des guerriers que tu rencontrais. Sorte de mélange hasardeux entre le belligérant et le commerçant, visionnaire par dessus le marché, un homme qui ne manquait en aucun cas de ressource et qui, au fil de la conversation, ne cessait de te surprendre.
Mais pour sieur Tevon-Duncan, les choses étaient fort différentes, il possédait bien d'autres ambitions que simplement devenir le meilleur gladiateur où ainsi pouvoir s'offrir moult richesse de par ses victoires, au contraire, il aspiré, pour le plus grand bien commun, à des œuvres moins violentes et plus utiles à une société évoluant. Puis, bien que les apparences puissent être trompeuses, il t'était suffisamment imposant et sûr de lui, sans pour autant montrer les tics physiques et verbaux des bonimenteurs, pour ne guère raconter de fantaisie.
Un léger rire t'échappa lorsque sieur Hegrar mentionna les édits impériaux comme principale raison à l'arrêt d'usage d'esclave. Car, même s'il était en effet préférable de voir des gens maîtrisant à minima leur art plutôt qu'essayant vainement et tristement de brandir une lame devant eux, l'interdiction d'usage d'esclave restait avant tout force de loi.
Doucement, tu rejoignis la conversation, pointe d'humour et de légèreté dans le ton de ta voix, cherchant à happer tes confrères présent au sein d'une vieille légende qui trainait dans l'un de tes registres. A l'origine, digne d'une mélodie, elle se prêtait parfaitement à la simple oration au sein d'une taverne apaisée autour de quelques bières et thés. "Cela me rappel une ancienne histoire fort intrigante d'un guerrier invaincu, las d'ourdir ses adversaires avec tant de facilité que cela en devenait insultant. Il était originaire d'une ville éloignée, bâti par les titans et détruites par leurs mêmes mains, spectaculaire cité voué à devenir ruines fumantes. Il était sans grandes ambitions, membre d'une guilde mercenaire luttant pour le plus offrant, néanmoins, il n'était guère sans rêve puisqu'il cherchait toujours combats plus intéressant. Puis les titans attaquèrent, il lutta avec bravoure et, à l'aube de sa victoire, fut maudit à jamais de ne plus pouvoir trouver ce qu'il désirait. Ainsi, ce qui paraissait pour beaucoup telle une bénédiction de devenir plus vaillant duelliste en ces landes, n'était à ses yeux que la pire condamnation. Parcourant terres après terres, il cherchait avec désespoir un combat à sa juste valeur, sans jamais en découvrir le moindre, tous ses adversaires n'arrivant point au centième de ses capacités. Aussi s'installa t-il en un lieu précis, une large plaine qui deviendrait cité sans sa volonté, où il récompenserait d'un mont d'or et de richesses celui qui parviendrait à le démettre de son piédestal. Les combats s'enchaînèrent tant étaient nombreux ceux désirant le défaire. Mais point n'y faisait, il gagnait.
- Alors, il décida de jouer à la déloyal, creusant toujours plus loin pour venir à s'amputer de quelques talents. Mains attachées, yeux bandés, à cloche-pied où en utilisant des ustensiles de cuisines. Il finit par ne plus utiliser de réelles armes, simple morceaux de bois ou lampadaire, tel était l'audace qu'il affichait sans pourtant ne serait-ce que flirter avec la défaite. Les gens finirent par ne plus vouloir essayer et, les années défilant, il finit par vieillir devant son mont dorée dont personne ne pouvait s'emparer. L'on raconte qu'au fil de ses voyages, il engendra une descendance digne de ses mêmes talents. Talents qui n'avaient rien d'héréditaire mais, parfois, s'illustrant chez l'un de ses enfants." Tu camouflas ton sourire sincère derrière la tasse que tu apportais à ta bouche pour en prendre une gorgée.
"Peut-être sieur Zaïn êtes vous taillé de cette même pierre. Et, peut-être si l'envie vous en prenant de vous élancer à nouveau dans l'arène, même si cela n'était qu'en de rares occasions, pourriez vous offrir moults envies aux spectateurs et parieurs que découvrir le belliciste que vous êtes désavantagé face à un adversaire du même acabits mais en son plein potentiel et, par la même occasion, retrouver une part de ce plaisir d'antan que de ne guère savoir l'issue de l'affrontement." A nouveau, tu pris une pause pour asséner une pique fatale qui n'avait rien de méchante en ton sens, uniquement car cet individu t'intriguait énormément. "Tout du moins, si vous n'avez guère peur de remettre votre titre d'invaincu en question." Il n'y avait là aucune envie de ta part de jouer sur une corde sensible, ou remettre en question ses capacités, pas plus que tu ne cherches quelconques humiliations ou rabaissement. Simplement, tu étais désireux d'en connaître plus sur sa psyché si différente de la majorité des guerriers que tu rencontrais. Sorte de mélange hasardeux entre le belligérant et le commerçant, visionnaire par dessus le marché, un homme qui ne manquait en aucun cas de ressource et qui, au fil de la conversation, ne cessait de te surprendre.
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- Relai du Barracuda, Ikusa -Nefih était particulièrement cultivé et d'une sagesse qui ne manquait pas d'attiser la curiosité et l'intérêt du pugiliste. Zaïn savait qu'il avait beaucoup à tirer de l'élémentaire de vapeur, avide d'entendre les moultes histoires qu'il aurait à conter. Et même s'ils n'avaient pas le temps, l'hybride serait prêt à repousser toutes ses obligations pour pouvoir continuer d'échanger avec lui, cela lui plaisait beaucoup trop et cela semblait convenir à son interlocuteur. Cela faisait près de deux heures que Zaïn s'était attablé dans l'auberge et ils avaient bien descendus quelques chopes et s'étaient repus à leur convenance. Zaïn avait trouvé un hypothétique chef de chantier pour son projet de canal en Shoumei et avait en même temps trouvé un musicien pour animer son évènement à venir, qui plus est un possible ami. Si l'hybride venait de la fange d'Ikusa et était l'archétype même du bourrin, il ne voulait pas être que cela, il voulait aussi être intelligent et rusé. Nefih pourrait lui apporter de nombreuses clés pour se perfectionner dans ce domaine.
L'histoire que narra l'élémentaire captiva les trois autres, surtout Zaïn, mais Hegrar et Verri également, malgré la divergence d'opinion qui avait été soulevée tantôt. C'était là toute la force de ce genre de lieux : n'importe qui s'installant seul à une table pouvait être certain d'être rejoins par quelque personne avide de faire des rencontres. Et si le pugiliste était venu dans le but de découvrir ce relais dès son ouverture, il avait espéré y faire des rencontre, pour le coup, il avait été verni jusqu'à présent de ce côté. Si Hegrar était bien trop prosaïque à son gout et Verri un peu caricaturale, c'était avec Nefih qu'il accrochait le plus, fortement satisfait de rencontrer quelqu'un qu'il pouvait écouter sans se lasser.
Quant à l'histoire en elle-même, Zaïn pouvait s'identifier au personnage de celle-ci, à une moindre échelle, âge seulement de vingt-six ans et n'ayant guère voyagé, mais tout de même. Nefih avait vu juste en décidant de conter cette légende, il s'était adressé au bon public. Lorsqu'il eu terminé, Zaïn poussa un soupir en écoutant les remarques de l'élémentaire à son sujet. Peut-être avait-il raison, c'était pourquoi il ne se formalisa pas le moins du monde, du reste, Zaïn n'était pas du genre à s'indigner de quoique ce soit.
- Tu as surement raison, Nefih. L'histoire que tu viens de nous conter là raisonne en moi, c'est bien vrai. Mais je crains que si je n'ai jamais été vaincu jusque là, c'est bien parce que je ne me suis jamais battu contre qui que ce soit capable de le faire, là est toute la nuance. Il s'expliqua. Le fait est que si j'ai vaincu des Drakyn, Oni, orcs, lycanthropes, bretteurs en tout genre et même quelques mages, c'est bien parce que je les surpassait dans la technique et dans la force pour la plupart. Mais je crains qu'il y ai bien des êtres capables de me vaincre en ce monde, quoi qu'on puisse en dire. Prenez par exemple un archimage des plus puissants, maitrisant la magie à la perfection, j'ai suffisamment d'expérience dans le domaine pour savoir que la force physique est facilement mise à pied par n'importe quelle magie de haut niveau. Tant qu'aux guerriers, il y a bien des combattants plus puissants que moi, je le sais bien, j'en ai même croisé un pas plus tard qu'avant-hier : Tensai Ryssen. L'empereur ne ferai qu'une bouchée de moi, j'en suis conscient, c'est pourquoi je ne peux prétendre être dans la même situation que ce guerrier invaincu dont tu parles, Nefih. je n'ai pas cette prétention. C'est pourquoi je cherche inlassablement à perfectionner mon art, afin d'y aspirer j'imagine.
Il s'était montré humble, ce qui ne lui ressemblait pas. Ce fut la forgeronne qui intervint la première, sous le coup de la surprise.
- Vous êtes en train de nous dire que vous avez rencontré l'empereur en personne ?! Les yeux de Verri s'écarquillèrent derrière ses lunettes.
Zaïn hocha positivement la tête.
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Thème musical de Konrad
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Une fois de plus, le guerrier invaincu te surpris par son humilité, douceur à tes oreilles qu'écouter parler aussi honnêtement et ouvertement un pugiliste exprimer ses failles et incertitudes. Certainement ne deviendrait-il jamais le meilleur adversaire que ce monde puisse connaître, mais qui pouvait prétendre à ce titre ? Ton histoire n'était qu'un conte digne des récits populaire, fait pour que les enfants rêves de gloire futur et que les combattants cherchent à se dépasser combats après combats. La véritable histoire, celle que l'on avait tendance à oublier tant elle était dur et parfois moribonde, prouvait que nul n'était le meilleur dans ce domaine tant, années après années, les uns et les autres s'entretuer. Même les titans ou leurs tueurs ne sont invincibles et tôt ou tard quelqu'un les ourdira à leurs tour.
Néanmoins, cela ne retirait en rien de la maigre gloire que ce titre pouvait lui apporter et que sieur Zaïn continuait à porter. Et même s'il n'était point le plus illustre duelliste, il n'en restait pas moins plus que compétent et, tel il le citait, allait s'entraîner toujours davantage jusqu'à perfectionner son art au maximum. Peut-être même, l'en se laissant rêvasser, pouvais tu imaginer un jour un art martial qu'il aurait créé être enseigné dans les cliques gladiatrices, à la fois spectaculaire et puissant.
Malheureusement, avec que le temps ne te vienne de lui indiquer qu'il s'agissait effectivement de prétention que tu ne lui attribuais point, sombrement trop réaliste pour cette fois, tu ne doutais néanmoins guère qu'il pourrait jouer son titre au sein de son propre art pugiliste, un domaine où la magie et les artifices n'ont guère leurs places et seul l'endurance et la précision se montraient efficaces. Verri, à nouveau d'une éloquence bruyante, s'empressa de s'intéresser à cette rencontre impériale. Il était indéniable qu'il s'agissait d'un privilège que rencontrait l'empereur même, et cela pouvait grandement suscité l'intérêt, mais tu ne pouvais point t'empêcher de trouver cela dommage de réduire la discussion à cette illustre personne déjà si glorifiée.
Un simple acquiescement de tête fut la seule réponse, qui laissa à la dame l'occasion de renchérir. "Incroyable, vous avez vraiment de la chance dis-donc ! Alors, comment est-ce qu'il est ? Aussi grand qu'on le raconte ? Plus que vous non ? Plus costaud aussi ? On m'a toujours dit qu'il était l'homme le plus puissant du Reike et que ça se voyait dès qu'on posait les yeux sur lui. Enfin, je l'ai déjà vu aussi durant les parades et autres, mais jamais vraiment de près." Elle continuait à parler avec vitesse, comme si elle craignait qu'on vienne à l'interrompre ou que ses compatriotes reviennent avant qu'elle n'ai eu toutes ses réponses. "Et comment que ça se fait que vous l'avez rencontré d'ailleurs ? C'est l'un de vos amis en fait ? Un fan aussi ?" Avec autant de rapidité que les mots s'enchainaient, dame Verri jetait des regards toujours plus alertes vers la porte de toilette tandis que deux hommes en sortaient, puis, tout en écoutant avec attention les réponses, son regard continuait à se porter telle une girouette vers ces messieurs s'approchant de vous avant qu'ils en viennent à s'asseoir à la table qu'elle occupait.
L'un des hommes la gratifia d'une remarque moqueuse. "Bah alors Ver, à peine qu'on part que tu vas déjà chercher ailleurs ?" Il rigola gras tandis que son confrère, tout aussi ouvrier que lui, regarder avec des yeux noirs le musculairement bâti gladiateur. "Ouais, tout à fait ça. J'arrive attendez." Ses paroles, d'un mouvement de la main elle accompagna pour inciter ses compagnons à la laisser en paix quelques minutes encore, accroché aux lèvres de l'apollon.
"C'était un plaisir d'vous rencontrer messieurs, je m'en vais vous laisser maintenant que les deux attardés sont revenus." Finit elle par lancer, reprenant sa choppe et sa chaise pour s'en retourner.
Tu laissas un léger soupire t'échapper tandis que vous vous retrouviez à nouveau entre homme uniquement. Ne cherchant point à renchérir sur la présence ou le départ de dame Noyrret, tu entrepris plutôt de reprendre ton récit là où tu l'avais laissé. "Vous me voyez fort ravi d'entendre que vous n'en avez pas cette prétention, il n'aurait été que trop orgueilleux de le croire et il n'y a pire ennemi pour tout être d'importance que son propre orgueil. Oh, j'ai bien tort en affirmant cela, il y a bien davantage d'ennemis à un homme que cela. Néanmoins, rien qu'à vous écouter confesser avec tant d'humilité vos propres imperfections me permet de croire en vous et votre capacité à toujours davantage vous améliorer. Et, pardonnez mon insolence que d'en parler tant cela doit déjà être dans votre esprit, mais il n'y a qu'en exerçant que l'on peut s'améliorer et l'en se confrontant à plus, ou tout du moins aussi, compétent que soit."
Tu pris un instant à croiser son regard, une mine fort navrée déformant ton visage avant de reprendre. "Je suis bien affligé d'ainsi vous parler, je me laisses emporter par des décennies à former et encourager de bien frêle gladiateur. Je conçois que bien d'autres occupations vous attendent et que votre esprit tende à d'autres activités, que, si vous me permettez la remarque, je trouve bien intéressante et utile à notre belle nation." L'espace d'un instant, tu t'étais revu il y a des dizaines d'années plutôt, même quelques années en fait, à prodiguer conseil et espérance aux esclaves se devant de lutter dans les arènes pour le bon plaisir de ton maitre et la populace. Heureusement, tu t'étais repris suffisamment vite, déjà tes remarques devaient se montrer déplacé, mais cela aurait pu être pire.
A nouveau, après cet instant de dépit, tu repris un sourire amical et bienveillant tandis que tes excuses étaient faites.
Néanmoins, cela ne retirait en rien de la maigre gloire que ce titre pouvait lui apporter et que sieur Zaïn continuait à porter. Et même s'il n'était point le plus illustre duelliste, il n'en restait pas moins plus que compétent et, tel il le citait, allait s'entraîner toujours davantage jusqu'à perfectionner son art au maximum. Peut-être même, l'en se laissant rêvasser, pouvais tu imaginer un jour un art martial qu'il aurait créé être enseigné dans les cliques gladiatrices, à la fois spectaculaire et puissant.
Malheureusement, avec que le temps ne te vienne de lui indiquer qu'il s'agissait effectivement de prétention que tu ne lui attribuais point, sombrement trop réaliste pour cette fois, tu ne doutais néanmoins guère qu'il pourrait jouer son titre au sein de son propre art pugiliste, un domaine où la magie et les artifices n'ont guère leurs places et seul l'endurance et la précision se montraient efficaces. Verri, à nouveau d'une éloquence bruyante, s'empressa de s'intéresser à cette rencontre impériale. Il était indéniable qu'il s'agissait d'un privilège que rencontrait l'empereur même, et cela pouvait grandement suscité l'intérêt, mais tu ne pouvais point t'empêcher de trouver cela dommage de réduire la discussion à cette illustre personne déjà si glorifiée.
Un simple acquiescement de tête fut la seule réponse, qui laissa à la dame l'occasion de renchérir. "Incroyable, vous avez vraiment de la chance dis-donc ! Alors, comment est-ce qu'il est ? Aussi grand qu'on le raconte ? Plus que vous non ? Plus costaud aussi ? On m'a toujours dit qu'il était l'homme le plus puissant du Reike et que ça se voyait dès qu'on posait les yeux sur lui. Enfin, je l'ai déjà vu aussi durant les parades et autres, mais jamais vraiment de près." Elle continuait à parler avec vitesse, comme si elle craignait qu'on vienne à l'interrompre ou que ses compatriotes reviennent avant qu'elle n'ai eu toutes ses réponses. "Et comment que ça se fait que vous l'avez rencontré d'ailleurs ? C'est l'un de vos amis en fait ? Un fan aussi ?" Avec autant de rapidité que les mots s'enchainaient, dame Verri jetait des regards toujours plus alertes vers la porte de toilette tandis que deux hommes en sortaient, puis, tout en écoutant avec attention les réponses, son regard continuait à se porter telle une girouette vers ces messieurs s'approchant de vous avant qu'ils en viennent à s'asseoir à la table qu'elle occupait.
L'un des hommes la gratifia d'une remarque moqueuse. "Bah alors Ver, à peine qu'on part que tu vas déjà chercher ailleurs ?" Il rigola gras tandis que son confrère, tout aussi ouvrier que lui, regarder avec des yeux noirs le musculairement bâti gladiateur. "Ouais, tout à fait ça. J'arrive attendez." Ses paroles, d'un mouvement de la main elle accompagna pour inciter ses compagnons à la laisser en paix quelques minutes encore, accroché aux lèvres de l'apollon.
"C'était un plaisir d'vous rencontrer messieurs, je m'en vais vous laisser maintenant que les deux attardés sont revenus." Finit elle par lancer, reprenant sa choppe et sa chaise pour s'en retourner.
Tu laissas un léger soupire t'échapper tandis que vous vous retrouviez à nouveau entre homme uniquement. Ne cherchant point à renchérir sur la présence ou le départ de dame Noyrret, tu entrepris plutôt de reprendre ton récit là où tu l'avais laissé. "Vous me voyez fort ravi d'entendre que vous n'en avez pas cette prétention, il n'aurait été que trop orgueilleux de le croire et il n'y a pire ennemi pour tout être d'importance que son propre orgueil. Oh, j'ai bien tort en affirmant cela, il y a bien davantage d'ennemis à un homme que cela. Néanmoins, rien qu'à vous écouter confesser avec tant d'humilité vos propres imperfections me permet de croire en vous et votre capacité à toujours davantage vous améliorer. Et, pardonnez mon insolence que d'en parler tant cela doit déjà être dans votre esprit, mais il n'y a qu'en exerçant que l'on peut s'améliorer et l'en se confrontant à plus, ou tout du moins aussi, compétent que soit."
Tu pris un instant à croiser son regard, une mine fort navrée déformant ton visage avant de reprendre. "Je suis bien affligé d'ainsi vous parler, je me laisses emporter par des décennies à former et encourager de bien frêle gladiateur. Je conçois que bien d'autres occupations vous attendent et que votre esprit tende à d'autres activités, que, si vous me permettez la remarque, je trouve bien intéressante et utile à notre belle nation." L'espace d'un instant, tu t'étais revu il y a des dizaines d'années plutôt, même quelques années en fait, à prodiguer conseil et espérance aux esclaves se devant de lutter dans les arènes pour le bon plaisir de ton maitre et la populace. Heureusement, tu t'étais repris suffisamment vite, déjà tes remarques devaient se montrer déplacé, mais cela aurait pu être pire.
A nouveau, après cet instant de dépit, tu repris un sourire amical et bienveillant tandis que tes excuses étaient faites.
Noble de La République
Konrad Lightborn
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De tout ce qu'il avait dit, la seule chose qui intéressa vraiment la forgeronne fut le détail qu'il avait rencontré l'empereur récemment. Lorsque Zaïn était au centre de la discussion, ce fut rapidement Tensai qui pris sa place, ayant visiblement piqué la curiosité de Verri tandis que Nefih et Hegrar ne faisaient qui suivre l'échange du regard entre l'hybride et la femme qui le martelait de questions. Elle lui demanda d'abord comment était Tensai, Zaïn lui délivra une réponse d'une sobriété à toute épreuve :
- Le fait est qu'il est plus grand, plus fort, mais surtout, et avant tout, plus cruel que moi. Et de loin. Avait-il asséné, comme pour résumer son entrevue avec le souverain.
Il laissait entendre par là que son audience avec Tensai Ryssen ne s'était pas déroulée de la manière escomptée, on devinait qu'il s'était heurté à la colère et à l'insensibilité de l'empereur. Zaïn en avait gardé un gout amer dans la bouche, s'il avait pensé être à la hauteur et pouvoir soumettre un projet de chantier au souverain, il était reparti la queue entre les jambes, bien heureux d'avoir toujours sa tête sur ses épaules. Mais l'intérêt de Verri n'en fut point altéré et elle posa une question d'une grande ingénuité... Est-ce que Tensai était son ami ? Elle devait forcément plaisanter. Mais Zaïn ne sourit point.
- J'ai sollicité une audience avec le couple impérial auprès du Coeur, ce dernier m'ayant permis de les rencontrer. Disons que l'impératrice est infiniment plus avenante que son époux... Ces deux là, c'est le jour et la nuit. Il esquissa un sourire en coin.Finalement la conversation s'arrêta là, car les deux collègues de la forgeronne revinrent à leur table. Lorsqu'ils la rappelèrent à eux, Verri salua Zaïn, Nefih et Hegrar avant de les laisser, Zaïn lui adressa un signe de tête et un sourire. C'était une rencontre plutôt atypique voire tumultueuse, quoique divertissante. L'homme, l'hybride et l'élémentaire se retrouvèrent de nouveau entre eux et ce fut le troubadour qui relança la discussion. Ce dernier en vint à s'excuser, mais Zaïn n'était pas du gendre à s'indigner, il leva un pouce en l'air et lui rendit son sourire pour lui signifier qu'il n'y avait aucun problème.
- T'en fais pas, il faut bien plus que ça pour me formaliser ! Peu importe ce que disent les gens, je connais ma véritable valeur, c'est ce qui me permet de s'avoir que je suis bon dans ce que je fais, mais surtout que je suis loin d'être le meilleur. Je pense que même si tout le monde vous assène que vous êtes parfait, il ne faut pas se fourvoyer, si tu vois ce que je veux dire. Seul toi, et toi seul, peut déterminer ce que tu es, pas les autres. C'est l'un de mes Credo, il termina sa choppe d'une gorgée, et je sais que certains ne s'accorderaient pas là-dessus, avançant que l'on vit en société et que, par conséquent, c'est la société qui définit ce que nous sommes et ce que nous faisons, mais je ne suis pas d'accord. Deux jumeaux, par exemple, nés au même endroit, au même moment et dans la même condition sociale, n'auront pas nécessairement une vie similaire. L'un peu avoir des convictions qui le pousseront à faire profil bas tandis que l'autre aspirera à la grandeur. Il eu un tic à la commissure de ses lèvres.
Enfin, je palabre, mais c'est qu'on y prend gout ! Et pendant ce temps, les heures défilent. Je discerne par cette lucarne que le soleil commence à redescendre de son zénith et le devoir ne tardera pas à me rappeler à lui. Je propose que nous commencions à évoluer vers mon arène, si vous le voulez bien. De la sorte, je pourrai te faire découvrir le coeur d'Ikusa, Nefih. Proposa-t-il en se redressant.
Personnages similaires à Konrad
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Thème musical de Konrad
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Tu avais vécu près de 9 fois la vie de Zaïn, pourtant, tu n'avais jamais rencontré l'empereur, ni son épouse, ni personne de réel importance en fin de compte. Certains avaient pu te voir, t'observer le siècle passé, mais plus depuis des lustres. Ainsi, tout ce que tu connaissais du couple impérial provenait uniquement d'histoires et de tableaux que tu avais pu voir à leur sujet. Des œuvres les glorifiant toujours plus, criant avec aisance et parfois sans subtilité leur toute puissance. Mais, il semblerait qu'avec la puissance vienne souvent un grain de méchanceté, et comment en être autrement dans une nation prônant la guerre qu'être une âme belliqueuse. Ah, il t'était bien triste de savoir ce pays ainsi dirigé, il y avait des avantages, c'était certains, mais aussi bien d'inconvénient. Un autre débat tout aussi intéressant sur lequel tu ne pouvais qu'illustrer ton manque de connaissance, n'ayant rien pour comparer ni réellement juger. Peut-être plus tard, dans des décennies lorsque tu auras parcourus le Sekai et toutes ses nations, toutes ses cultures, tu deviendras apte à poser un avis concret, mais pour l'heure il s'agirait uniquement de simples stipulations infondées.
Ravi tu l'étais d'entendre qu'il ne s'offusquait guère de tes paroles pouvant, avec facilité, être mal interprété, une pointe dans l'égo qui pouvait en blesser plus d'un. De plus, ses paroles étaient fortes intrigantes tant elles étaient censées, pourtant, tu n'étais point vraiment d'accord avec cet énoncé. Il était certains que l'individu avait une place prépondérante dans ce qu'il deviendrait, se forgeant lui même au travers des étapes. Cependant, tu avais vu tant d'hommes et de femmes êtres brisés dans leurs psychés pour devenir exactement ce que tes maîtres voulaient. Pis encore, tu avais participé à ces cruels manipulations, jouant avec les émotions pour les désarmer de volonté, pour les amener aux points que l'esprit devenait aussi malléable que de l'argile. Alors, tu entreprenais des éducations tout aussi vicieuses et pernicieuses pour stimuler tout ce qui les amènerait à servir docilement sans espérer un jour se rebeller. A ton instar, finir par aimer la tâche pourtant dégradante qu'on leur donnait. A bien y repenser, c'est ce que tes deux premiers maîtres firent avec toi, ils te modelèrent selon leurs désirs et, perdant toujours plus pieds, tu finis par être ceux qu'ils voulaient.
Mais là était une longue autre tirade qui attendait l'ancien gladiateur si tu t'élançais à lui répondre, et, dans sa dernière oration, il fit remarque des heures qui avançaient. Proposant par la même occasion une visite du centre de la capitale à ses côtés. "Je gardes en mémoires vos sages paroles, bien que j'oserais émettre quelques réserves tant le sujet est compliqué. Néanmoins, vous avez parfaitement raison sieur Zaïn, et les préparations de la soirée ne doivent attendre, aussi, si le cœur vous en dit, cela nous donneras une bonne occasion d'à nouveau nous retrouver." Tu souris avec beaucoup de bienveillance, les yeux pétillants tant tu appréciais cette rencontre et osais espérer que ces deux charmants messieurs ne rejoignent ton carnet de voyage dans lequel tes aventures tu notés. "De plus, votre proposition me touche profondément et j'apprécierais découvrir la capitale en votre compagnie, vous devez avoir tant d'histoire à narrer. Néanmoins, pardonnez cette impolitesse mais je me vois dans l'obligation de refuser si je désires être au meilleur de mes capacités pour la soirée. Il me faut retrouver mes instruments puis m'assurer de connaître chaque mélodie que je jouerais à la perfection. Je ne désirerais guère manquer à votre réputation et proposer un spectacle à peine décent. Malgré tout, c'est avec plaisir que j'accepterais si vous veniez à me le reproposer demain ou dans les jours venant. La capitale est vaste et bien que je ne sois m'y attarder trop longtemps, je supputes qu'un mois ici ne sera guère de trop."
Tu terminas ton thé puis reposa la tasse avec douceur sur la table, puis tu repris. "Ce fut fort plaisant de vous rencontrer, sieur Zaïn comme sieur Hegrar et il me tarde de vous retrouver en début de soirée au sein de votre arène, celle ornée d'une large coupole dans le quartier marchand. De ce pas, je m'en vais ainsi me préparer."
Déjà dans ton esprit défilait les différentes partitions auxquels tu aspirais pour la représentation, des thèmes fort et puissant, exaltant oserais tu dire. Aussi avais tu hâte de retrouver tes instruments et de t'y préparer, choisissant avec soin la tenue que tu enfilerais, tu n'en avais guère beaucoup, mais chacune était symbole d'une émotion que tu voulais partager. Tu te levas donc avec délicatesse, saluant les deux messieurs d'une courbette avant de quitter la taverne, en route pour l'auberge où tu t'étais installé.
Ravi tu l'étais d'entendre qu'il ne s'offusquait guère de tes paroles pouvant, avec facilité, être mal interprété, une pointe dans l'égo qui pouvait en blesser plus d'un. De plus, ses paroles étaient fortes intrigantes tant elles étaient censées, pourtant, tu n'étais point vraiment d'accord avec cet énoncé. Il était certains que l'individu avait une place prépondérante dans ce qu'il deviendrait, se forgeant lui même au travers des étapes. Cependant, tu avais vu tant d'hommes et de femmes êtres brisés dans leurs psychés pour devenir exactement ce que tes maîtres voulaient. Pis encore, tu avais participé à ces cruels manipulations, jouant avec les émotions pour les désarmer de volonté, pour les amener aux points que l'esprit devenait aussi malléable que de l'argile. Alors, tu entreprenais des éducations tout aussi vicieuses et pernicieuses pour stimuler tout ce qui les amènerait à servir docilement sans espérer un jour se rebeller. A ton instar, finir par aimer la tâche pourtant dégradante qu'on leur donnait. A bien y repenser, c'est ce que tes deux premiers maîtres firent avec toi, ils te modelèrent selon leurs désirs et, perdant toujours plus pieds, tu finis par être ceux qu'ils voulaient.
Mais là était une longue autre tirade qui attendait l'ancien gladiateur si tu t'élançais à lui répondre, et, dans sa dernière oration, il fit remarque des heures qui avançaient. Proposant par la même occasion une visite du centre de la capitale à ses côtés. "Je gardes en mémoires vos sages paroles, bien que j'oserais émettre quelques réserves tant le sujet est compliqué. Néanmoins, vous avez parfaitement raison sieur Zaïn, et les préparations de la soirée ne doivent attendre, aussi, si le cœur vous en dit, cela nous donneras une bonne occasion d'à nouveau nous retrouver." Tu souris avec beaucoup de bienveillance, les yeux pétillants tant tu appréciais cette rencontre et osais espérer que ces deux charmants messieurs ne rejoignent ton carnet de voyage dans lequel tes aventures tu notés. "De plus, votre proposition me touche profondément et j'apprécierais découvrir la capitale en votre compagnie, vous devez avoir tant d'histoire à narrer. Néanmoins, pardonnez cette impolitesse mais je me vois dans l'obligation de refuser si je désires être au meilleur de mes capacités pour la soirée. Il me faut retrouver mes instruments puis m'assurer de connaître chaque mélodie que je jouerais à la perfection. Je ne désirerais guère manquer à votre réputation et proposer un spectacle à peine décent. Malgré tout, c'est avec plaisir que j'accepterais si vous veniez à me le reproposer demain ou dans les jours venant. La capitale est vaste et bien que je ne sois m'y attarder trop longtemps, je supputes qu'un mois ici ne sera guère de trop."
Tu terminas ton thé puis reposa la tasse avec douceur sur la table, puis tu repris. "Ce fut fort plaisant de vous rencontrer, sieur Zaïn comme sieur Hegrar et il me tarde de vous retrouver en début de soirée au sein de votre arène, celle ornée d'une large coupole dans le quartier marchand. De ce pas, je m'en vais ainsi me préparer."
Déjà dans ton esprit défilait les différentes partitions auxquels tu aspirais pour la représentation, des thèmes fort et puissant, exaltant oserais tu dire. Aussi avais tu hâte de retrouver tes instruments et de t'y préparer, choisissant avec soin la tenue que tu enfilerais, tu n'en avais guère beaucoup, mais chacune était symbole d'une émotion que tu voulais partager. Tu te levas donc avec délicatesse, saluant les deux messieurs d'une courbette avant de quitter la taverne, en route pour l'auberge où tu t'étais installé.
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