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Affilié à la République
Koraki Exousia
Messages : 711
crédits : 8427
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Info personnage
Race: Hybride (Femme/Corbeau)
Vocation: Mage Noire
Alignement: Neutre Mauvais
Rang: D
Port-Wessex.
Ce n'était pas un hasard si la petite cité portuaire portait le nom d'une des plus grandes familles de la République, car elle fut fondée à son initiative, voila plusieurs siècles de cela. Situé à l'embouchure d'une petite rivière qui communiquait directement avec l'intérieur de terres appartenant à cette même famille, le port avait à l'origine pour bût de faire fructifier les activités commerciales des Wessex, en leur offrant un intermédiaire qui ne soit pas l'imposante Courage, qui voyait les Ironsoul se succéder depuis quelques décennies à sa tête.
Riche d'une activité maritime florissante, d'un emplacement côtier propice aux embarcations de moyenne densité, et des diverses industries que les Wessex y avait implanté, la cité prospéra quelques temps, attirant capitaux et mains d'oeuvre qualifiée. De cette âge d'or naquit la Tour du Beffroi, une imposante tour d'une vingtaine de mètre de hauteur, servant à la fois de caserne militaire locale, de mairie, de centre de négoce et de tout ce qui requérait une cité d'un millier d'âme en terme d'infrastructures officielles.
Hélas, sitôt la Mairie de Courage échut-elle à un Wessex que l'intérêt du port éponyme disparu. L'économie de la cité, à présent dépourvue des généreux apports de l'illustre maison, périclita irrévocablement. La ville commença alors à se dépeupler et à mesure que les quartiers se vidaient, la pauvreté s'empara de ceux qui restaient.
Aujourd'hui, il ne reste plus que 300 habitants, regroupés dans des maisons insalubres et mal-entretenus du centre-ville. Toute la périphérie est laissée à l'abandon, demeure parfaite pour les vermines et animaux sauvages de toutes sortes. On dit même que certains esprits y rôdent, voir pire encore ...
Mais ce qui frappe le plus, c'est l'épaisse brume recouvre la région. Si dense qu'elle ne permet pas de distinguer quoi que soit à plus de 30 mètres, l'humidité et la moisissure qui l'accompagnent s'infiltrent autant dans les poutres pourries des bâtisses que dans les poumons abimés des citadins. La maladie se répand, mais il n'y a pourtant aucun hospice. Et l'odeur ... Un mélange de poissons pourris et de vase imprègne l'atmosphère, incommodant les narines et les sens. Cela n'a rien d'étonnant, voila près d'une décennie que la digue, construire jadis en amont du fleuve qui traverse la ville, s'est brisée. N'ayant jamais été réparée, Port-Wessex est une victime constante des inondations.
D'ailleurs, il n'y pas un seul badaud pour réceptionner le carrosse qui amena les trois visiteurs, Deurk Palpeplatine, Rowena Ironsoul et Athénaïs de Noirvitrail, au beau milieu de la place centrale. Le cocher, n'ayant accepter de les y conduire qu'à grand renfort d'honoraires généreux, se dépêcha de partir sitôt son travail achevé. Il était du coin et connaissait les rumeurs qui courraient autour de Port-Wessex depuis presque un an, à présent. Il avait entendu parler de la maladie, de la brume et des disparitions, et c'était juré de ne pas être le prochain sur la liste. Que ces trois fous restent s'ils le désiraient, lui les attendraient dans la ville voisine, à 2 jours de carrosse.
C'est ainsi que les trois compères mandaté par le SCAR pour enquêter sur Port-Wessex se retrouvèrent en plein cœur de la cité, seuls et isolés, leurs quelques bagages sommairement jetés à leurs pieds, et sans aucun officiel pour les accueillir.
Seuls ? Non, ce n'était pas tout à fait exacte. S'ils ne purent les voir, ils entendirent parfaitement les volets qui se refermèrent, signe évident que leur arrivée avait été remarquée.
Invité
Invité
Le gobelin était d’une certaine manière devenu un homme d’affaires comme on dit. Il avait commencé comme simple antiquaire en montant une petite boutique mais avait sût par d’habiles rencontres se faire remarquer. Deurk avait su évoluer avec le temps tout en s’engageant de manière plus personnelle sur certains sujets comme la lutte contre les titans. Il avait reçu cette opportunité de devenir directeur de la banque des chaines et l’avait aussitôt saisit.
Au cours de son existence, l’ancien antiquaire avait eu plusieurs fois l’occasion de collaborer secrètement avec le scar, il n’en était pas membre mais agissait régulièrement de connivence avec eux avec d’assurer la stabilité de la république. Après tout la stabilité c’était bon pour les affaires et ce port de Wessex était une grosse perte financière. Quand la mission visant à essayer de découvrir ce qui avait pu se passer là-bas était arrivé, une opportunité, c’était formé. Le gobelin aimait les opportunités surtout quand il ne risquait pas grand-chose. Bien sûr, il pouvait toujours mourir mais la mort c’était un meilleur sort que la pauvreté.
Le gobelin avait fouillé dans les archives de la banque pour regarder tout ce qui pouvait leur appartenir après tout il était certain que tout le monde là-bas n’avait pas réussi à régler ses dettes pour la banque des chaines. En fouillant dans les papiers, Deurk trouva exactement ce qu’il cherchait. Un acte de propriété au nom de la banque des chaines, d’un lieu poétiquement appelé le cochon égorgé. Pas étonnant avec un nom pareil que l’endroit est fait faillite. Deurk prit un stylo pour noter dans un coin le nom du banquier à qui avait accepté de donner un prêt pour tel établissement, il le vira s’il était toujours dans la banque des chaines.
Deurk changea l’acte de propriété et le mit à son nom. L’auberge était en centre-ville, parfait comme couverture, il aurait au moins un endroit où se poser. Si le gobelin et son équipe arrivait à s’occuper de la fameuse malédiction de ce port, il y aurait beaucoup d’argent à la clé. En recherchant encore un peu Deurk découvrit que le la tour du beffroi appartenait à la banque des chaines auprès de qui un emprunt avait également couvert, cela serait bien utile à la mission.
Pour sa mission, l’ancien antiquaire avait deux compagnons. Il connaissait la banshee, il avait déjà effectué une mission avec elle, un interrogatoire. Sa capacité à gérer les émotions seraient surement utile pour des habitants un peu étranges. Athénais, elle, avait combattu un élémentaire de feu en compagnie de Deurk lors des attentats du débat de mi-mandat. Sa capacité à créer des clones permettrait certainement de multiplier les paires d’yeux pour observer ce qu’il pouvait se passer ici. Deux personnes très compétentes, on pouvait dire que le SCAR mettait le paquet pour que cette mission réussisse.
Au fur et à mesure de l’approche de leur destination finale, le commerçant pouvait sentir que son nez était piqué par une odeur nauséabonde qui était de plus en plus présente. L’humidité et l’odeur de poisson étaient de plus en plus présentes, il faudrait certainement s’y habituer. Les trois étrangers avaient été balancés par le cocher comme des mals propres. L’atmosphère était lourde et les habitants semblaient gênés par leur présence. Cela rappela à Deurk son enfance quand il demandait à enfants humains s’il pouvait jouer avec eux. Le petit être verdatre alluma un cigare autant pour se calmer que pour masquer l’odeur putride des lieux.
-C’est ce qu’on appelle une ambiance mortelle ici.
Il fuma une latte de son cigare avant d’en expirer la fumée.
-Mesdames, j’ai mon acte de propriété d’un établissement appelé le cochon égorgé. Je propose que nous y allions car si nous comptons sur la chaleur humaine des lieux, je crains qu’on ne meure de froid. Qu’en dites-vous ?
Au cours de son existence, l’ancien antiquaire avait eu plusieurs fois l’occasion de collaborer secrètement avec le scar, il n’en était pas membre mais agissait régulièrement de connivence avec eux avec d’assurer la stabilité de la république. Après tout la stabilité c’était bon pour les affaires et ce port de Wessex était une grosse perte financière. Quand la mission visant à essayer de découvrir ce qui avait pu se passer là-bas était arrivé, une opportunité, c’était formé. Le gobelin aimait les opportunités surtout quand il ne risquait pas grand-chose. Bien sûr, il pouvait toujours mourir mais la mort c’était un meilleur sort que la pauvreté.
Le gobelin avait fouillé dans les archives de la banque pour regarder tout ce qui pouvait leur appartenir après tout il était certain que tout le monde là-bas n’avait pas réussi à régler ses dettes pour la banque des chaines. En fouillant dans les papiers, Deurk trouva exactement ce qu’il cherchait. Un acte de propriété au nom de la banque des chaines, d’un lieu poétiquement appelé le cochon égorgé. Pas étonnant avec un nom pareil que l’endroit est fait faillite. Deurk prit un stylo pour noter dans un coin le nom du banquier à qui avait accepté de donner un prêt pour tel établissement, il le vira s’il était toujours dans la banque des chaines.
Deurk changea l’acte de propriété et le mit à son nom. L’auberge était en centre-ville, parfait comme couverture, il aurait au moins un endroit où se poser. Si le gobelin et son équipe arrivait à s’occuper de la fameuse malédiction de ce port, il y aurait beaucoup d’argent à la clé. En recherchant encore un peu Deurk découvrit que le la tour du beffroi appartenait à la banque des chaines auprès de qui un emprunt avait également couvert, cela serait bien utile à la mission.
Pour sa mission, l’ancien antiquaire avait deux compagnons. Il connaissait la banshee, il avait déjà effectué une mission avec elle, un interrogatoire. Sa capacité à gérer les émotions seraient surement utile pour des habitants un peu étranges. Athénais, elle, avait combattu un élémentaire de feu en compagnie de Deurk lors des attentats du débat de mi-mandat. Sa capacité à créer des clones permettrait certainement de multiplier les paires d’yeux pour observer ce qu’il pouvait se passer ici. Deux personnes très compétentes, on pouvait dire que le SCAR mettait le paquet pour que cette mission réussisse.
Au fur et à mesure de l’approche de leur destination finale, le commerçant pouvait sentir que son nez était piqué par une odeur nauséabonde qui était de plus en plus présente. L’humidité et l’odeur de poisson étaient de plus en plus présentes, il faudrait certainement s’y habituer. Les trois étrangers avaient été balancés par le cocher comme des mals propres. L’atmosphère était lourde et les habitants semblaient gênés par leur présence. Cela rappela à Deurk son enfance quand il demandait à enfants humains s’il pouvait jouer avec eux. Le petit être verdatre alluma un cigare autant pour se calmer que pour masquer l’odeur putride des lieux.
-C’est ce qu’on appelle une ambiance mortelle ici.
Il fuma une latte de son cigare avant d’en expirer la fumée.
-Mesdames, j’ai mon acte de propriété d’un établissement appelé le cochon égorgé. Je propose que nous y allions car si nous comptons sur la chaleur humaine des lieux, je crains qu’on ne meure de froid. Qu’en dites-vous ?
Invité
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Rowena était à Courage depuis déjà une bonne semaine lorsqu'une missive un peu officielle mais pas trop l'avait trouvée. Une mission gracieusement demandé par un mystérieux agent du SCAR à une limier qui en plus d'avoir le bon goût d'être dans la région avait déjà bien trop collaboré avec les services secrets pour pouvoir prétendre être un parti neutre. Entre les agent du SCAR qui s'étaient enrôlés dans les Spectres pour aller au front et cette affreuse histoire d'attaque terroriste des années plus tôt et de l'enquête effectuée par ce curieux elfe encore plusieurs mois en amont, elle faisait parti du personnel que les agents considérait comme fiable... Enfin les agents qui se souvenaient d'elle.
Autre point intéressant, elle était une Ironsoul et, comme tous ses cousins et cousines de la branche principale, elle avait reçu une éducation scrupuleuse concernant les possessions et les intérêts de la famille afin de pouvoir glisser des billes et des petits mots au gré de ses missions. Cela lui avait valu plus d'une fois de trouver des informations peu reluisantes ou des indices passablement importants dans des enquêtes qui n'avaient jamais été rendues publiques. Aujourd'hui, il s'agissait de Port-Wessex. Un pied de nez fait à sa famille par la bande d'elfe à gros bras qui se prétendaient prêt à grimper en politique. Un pied de nez sans dommage durable, mais qu'il avait fallu gérer à l'époque. Les Ironsouls avaient achetés quelques maisons cossues dans les faubourgs, aujourd'hui à l'abandon, ainsi qu'une paire de chalutiers qui venait déverser du poisson au port pour le garder à l’œil. En interrogeant la famille, elle avait pu retrouver le nom des deux bateaux de pèche et les emplacements des propriétés.
Remettre la main sur ces vieilles parcelles ne l'intéressait pas elle-même plus que ça, mais puisqu'elle était missionnée pour régler le problème de la région, Odéon et la matriarche Dardane seraient particulièrement heureux de pouvoir réinvestir l'endroit que leurs concurrents avaient cru bon de délaisser. Quand à elle, c'était avant tout pour enquêter sur l'étrange mal et les disparitions qu'elle avait accepté sans hésiter. Si ce qui se passait là-bas était un phénomène magique inconnu, elle pourrait grappiller des miettes de savoir sur d'autres magies et d'autres effets. Chaque infime parcelle d'information nouvelle pouvait tout changer à la compréhension de son propre état et peut-être... Oui, peut-être aurait-elle un petit espoir de sauver son âme avant qu'elle ne vole en éclat.
Pour mener à bien leur enquête, l'équipe était en tout cas prometteuse. Athénaïs en faisait parti et elle avait l'entière confiance de la Limier, autant en ses capacité qu'en sa loyauté. Si quelque chose se passait, elle pouvait compter que la façonneuse et toutes ses sœurs pour couvrir ses arrières. Quant à Deurk, il avait été d'un flegme magnifique face au Razkaal et d'une volonté de fer dans une situation qu'elle n'aurait pas souhaité à qui que ce soit. Elle ne le connaissait pas bien, mais il avait son respect et elle espérait que ce soit réciproque.
Lorsqu'ils avaient embarqués dans la diligence, Rowena avait tout fait pour que le voyage se passe bien. S'efforçant d'être d'une conversation charmante elle avait également prévu un jeu de carte pour faire passer le temps en bonne compagnie et de la cordelette pour faire un macramé dans les moments de creux et s'empêcher de trop penser. Ce n'était que l'odeur qui avait fini par lui faire lever le nez et ajuster son masque que LImier : une face de métal allant du blanc au gris, constituer de nombreuses lames mouvantes et courbées de façon dérangeantes. Le relent de poisson passé de date lui souleva le cœur. Les charniers c'était une chose, mais la vase...
L'idée de Deurk fit sourire Rowena.
- j'ai en effet connu des cimetière plus animés... Et bien vu. " le complimenta-t-elle avec un mouvement de menton vers son cigare. Elle sorti elle-même une longue et fine pipe de métal ouvragé qu'elle bourra de quelques feuilles tirées d'un petit pochon mauve. Après avoir demandé au gobelin de l'allumer du bout de son propre cigare, elle en tira une bouffée. La fumée bleue sentait fort le tabac mais également le bois.
Acquiesçant à la proposition de Deurk - il valait mieux poser leurs affaires au sec avant que l’intégralité de leurs sacs ne prennent une odeur de moisi - elle tendit sa pipe à Athénaïs pour qu'elle puisse elle aussi se changer l'odeur si elle le souhaitait, et reprit.
- Ma famille avait quelques avoirs dans le coin, mais ils ne nous serviront à rien vu l'état des faubourgs que nous avons traversé. Ils avaient aussi un chalutier, mais je n'ai pas réussi à savoir s'il était encore localisé à port-Wessex ou s'ils l'avaient rapatrié ailleurs... Bon sang. C'est à ce demander pourquoi personne n'a été mandater pour remettre cette ville à flot avant toutes ces histoires.
Sur une inspiration de plus, par réflexe de travail, les sens magiques de la jeune femme s'étendirent alentours, surveillant la zone avec autant d'attention que ses yeux et ses oreilles.
Autre point intéressant, elle était une Ironsoul et, comme tous ses cousins et cousines de la branche principale, elle avait reçu une éducation scrupuleuse concernant les possessions et les intérêts de la famille afin de pouvoir glisser des billes et des petits mots au gré de ses missions. Cela lui avait valu plus d'une fois de trouver des informations peu reluisantes ou des indices passablement importants dans des enquêtes qui n'avaient jamais été rendues publiques. Aujourd'hui, il s'agissait de Port-Wessex. Un pied de nez fait à sa famille par la bande d'elfe à gros bras qui se prétendaient prêt à grimper en politique. Un pied de nez sans dommage durable, mais qu'il avait fallu gérer à l'époque. Les Ironsouls avaient achetés quelques maisons cossues dans les faubourgs, aujourd'hui à l'abandon, ainsi qu'une paire de chalutiers qui venait déverser du poisson au port pour le garder à l’œil. En interrogeant la famille, elle avait pu retrouver le nom des deux bateaux de pèche et les emplacements des propriétés.
Remettre la main sur ces vieilles parcelles ne l'intéressait pas elle-même plus que ça, mais puisqu'elle était missionnée pour régler le problème de la région, Odéon et la matriarche Dardane seraient particulièrement heureux de pouvoir réinvestir l'endroit que leurs concurrents avaient cru bon de délaisser. Quand à elle, c'était avant tout pour enquêter sur l'étrange mal et les disparitions qu'elle avait accepté sans hésiter. Si ce qui se passait là-bas était un phénomène magique inconnu, elle pourrait grappiller des miettes de savoir sur d'autres magies et d'autres effets. Chaque infime parcelle d'information nouvelle pouvait tout changer à la compréhension de son propre état et peut-être... Oui, peut-être aurait-elle un petit espoir de sauver son âme avant qu'elle ne vole en éclat.
Pour mener à bien leur enquête, l'équipe était en tout cas prometteuse. Athénaïs en faisait parti et elle avait l'entière confiance de la Limier, autant en ses capacité qu'en sa loyauté. Si quelque chose se passait, elle pouvait compter que la façonneuse et toutes ses sœurs pour couvrir ses arrières. Quant à Deurk, il avait été d'un flegme magnifique face au Razkaal et d'une volonté de fer dans une situation qu'elle n'aurait pas souhaité à qui que ce soit. Elle ne le connaissait pas bien, mais il avait son respect et elle espérait que ce soit réciproque.
Lorsqu'ils avaient embarqués dans la diligence, Rowena avait tout fait pour que le voyage se passe bien. S'efforçant d'être d'une conversation charmante elle avait également prévu un jeu de carte pour faire passer le temps en bonne compagnie et de la cordelette pour faire un macramé dans les moments de creux et s'empêcher de trop penser. Ce n'était que l'odeur qui avait fini par lui faire lever le nez et ajuster son masque que LImier : une face de métal allant du blanc au gris, constituer de nombreuses lames mouvantes et courbées de façon dérangeantes. Le relent de poisson passé de date lui souleva le cœur. Les charniers c'était une chose, mais la vase...
L'idée de Deurk fit sourire Rowena.
- j'ai en effet connu des cimetière plus animés... Et bien vu. " le complimenta-t-elle avec un mouvement de menton vers son cigare. Elle sorti elle-même une longue et fine pipe de métal ouvragé qu'elle bourra de quelques feuilles tirées d'un petit pochon mauve. Après avoir demandé au gobelin de l'allumer du bout de son propre cigare, elle en tira une bouffée. La fumée bleue sentait fort le tabac mais également le bois.
Acquiesçant à la proposition de Deurk - il valait mieux poser leurs affaires au sec avant que l’intégralité de leurs sacs ne prennent une odeur de moisi - elle tendit sa pipe à Athénaïs pour qu'elle puisse elle aussi se changer l'odeur si elle le souhaitait, et reprit.
- Ma famille avait quelques avoirs dans le coin, mais ils ne nous serviront à rien vu l'état des faubourgs que nous avons traversé. Ils avaient aussi un chalutier, mais je n'ai pas réussi à savoir s'il était encore localisé à port-Wessex ou s'ils l'avaient rapatrié ailleurs... Bon sang. C'est à ce demander pourquoi personne n'a été mandater pour remettre cette ville à flot avant toutes ces histoires.
Sur une inspiration de plus, par réflexe de travail, les sens magiques de la jeune femme s'étendirent alentours, surveillant la zone avec autant d'attention que ses yeux et ses oreilles.
Citoyen de La République
Athénaïs de Noirvitrail
Messages : 232
crédits : 307
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Trois demoiselles sortirent du carrosse, toutes les trois identiques, si l’on omettait leurs vêtements. Athénaïs, Eulalie et Théodora posèrent le pied sur le sol à peine pavé de Port-Wessex et jetèrent un air dépourvu de toute sympathie sur ce bourg morne et peu accueillant. L’air stagnait et charriait une odeur de poisson pourri, qui imprégnait les vêtements des cinq comparses. La fontaine au centre de la place arborait encore la figure austère des anciens propriétaires et bienfaiteurs de la ville, qui visiblement, étaient partis depuis bien longtemps au vu de l’état de décrépitude avancée du centre-bourg. A quelques pas du groupe, le cadavre d’un chien galeux était en train de se faire dévorer par une portée de rats aux yeux brillants. Au moins, le malheur des uns profitait à de modestes créatures.
Théodora se pencha pour relever la malle de voyage des sœurs Noirvitrail et vérifier que rien n’était cassé. Eulalie l’aida à la redresser et s’assura que les bagages des autres compagnons de la façonneuse n’eurent aucun dommage avant de pester contre l’indélicatesse de leur couard de chauffeur. Les deux demoiselles portaient respectivement leurs rubans argenté et rouge dans les cheveux et fort heureusement, elles avaient pris le soin de porter des tenues différentes afin que l’on puisse les différencier aisément. Les deux sœurs discutaient à voix basse tandis qu’Athénaïs se rapprochait de ses deux compagnons d’infortune.
Instinctivement, elle posa sa main sur le bras gauche du Limier, afin de faire sentir sa présence rassurante. La magicienne veillait sur elle comme la prunelle de ses yeux et s’inquiétait grandement de son état. Deurk, quant à lui, était égal à lui-même, quoique plus riche … beaucoup plus riche. Certains jugeaient la réussite des hommes à la taille de leur cigare et l’on pouvait aisément dire que le barreau de chaise qui enfumait l’air empuanti de Port-Wessex était le symbole même de l’opulence et de la réussite.
La jeune femme toussa, peu habituée à être enfumée de la sorte. L’odeur était désagréable, mais pas autant que celle de la marée défraichie qui s’accrochait et collait au bois vermoulu des bâtisses. A son flanc pendait sa sacoche en cuir contenant ses instruments et quelques babioles qui pourraient être d’une quelconque utilité … sans compter les provisions. Si elle était parfaitement capable d’en invoquer si besoin, Athénaïs préférait conserver ses forces pour des situations importantes et non pour les désagréments du quotidien.
Vêtue à la garçonne, avec, une fois n’est pas coutume, un pantalon et une chemise soignée, la jeune femme avait coiffé ses cheveux bouclés en une tresse tombant sur ses épaules et agrémentée d’un bijou de bois gravé. Elle portait à sa ceinture une paire de cestes à lames, qu’elle avait elle-même fabriqué il y a quelques mois, suite à la disparition de l’orque qui lui avait appris à rendre les coups.
Elle repoussa doucement la pipe proposée par Rowena.
« Non merci. Je ne fume pas. »
Athénaïs jeta un regard à ses deux sœurs. Celles-ci avaient insisté pour venir. Les autres étaient restées entre Justice et Liberty pour tenir le fort en attendant qu’elles reviennent. Augusta et Nicée travaillaient sur le prototype de ballon aéroporté tandis que Myrthelle et Chrysabelle s’occupaient des études magiques à l’université. Théodora – ou Théo pour les intimes – et Eulalie – Lalie pour tout le monde – faisaient partie des sœurs d’Athénaïs les plus expertes dans les missions à risques. Il aurait été inutile de faire venir Myrthelle, qui aurait transformé toute cette opération en gigantesque farce … Et Nicée se serait effondrée en pleurs au premier danger.
« Commençons par poser nos affaires au Cochon Egorgé. Je doute que nous y soyons bien reçus, mais si nous attendons plus longtemps dans les parages, nous finirons par ne plus pouvoir nous débarrasser de cette odeur putréfiée. »
Les deux sœurs opinèrent du chef et prirent leurs bagages. Les trois sœurs ne connaissaient Port-Wessex que dans les nombreux livres d’histoire qu’elles avaient lu. Il était étonnant que cette cité soit dans cet état-là. La disparition des Wessex de la région aurait dû coïncider avec l’émergence d’un nouveau potentat local, une famille, une guilde ou autre, qui aurait profité du vide créé par l’absence des Wessex pour prendre les rênes de la ville. L’histoire de la République était truffée de ce genre d’histoire, mais alors … pourquoi la mayonnaise n’avait-elle pas pris ici ?
Théodora se pencha pour relever la malle de voyage des sœurs Noirvitrail et vérifier que rien n’était cassé. Eulalie l’aida à la redresser et s’assura que les bagages des autres compagnons de la façonneuse n’eurent aucun dommage avant de pester contre l’indélicatesse de leur couard de chauffeur. Les deux demoiselles portaient respectivement leurs rubans argenté et rouge dans les cheveux et fort heureusement, elles avaient pris le soin de porter des tenues différentes afin que l’on puisse les différencier aisément. Les deux sœurs discutaient à voix basse tandis qu’Athénaïs se rapprochait de ses deux compagnons d’infortune.
Instinctivement, elle posa sa main sur le bras gauche du Limier, afin de faire sentir sa présence rassurante. La magicienne veillait sur elle comme la prunelle de ses yeux et s’inquiétait grandement de son état. Deurk, quant à lui, était égal à lui-même, quoique plus riche … beaucoup plus riche. Certains jugeaient la réussite des hommes à la taille de leur cigare et l’on pouvait aisément dire que le barreau de chaise qui enfumait l’air empuanti de Port-Wessex était le symbole même de l’opulence et de la réussite.
La jeune femme toussa, peu habituée à être enfumée de la sorte. L’odeur était désagréable, mais pas autant que celle de la marée défraichie qui s’accrochait et collait au bois vermoulu des bâtisses. A son flanc pendait sa sacoche en cuir contenant ses instruments et quelques babioles qui pourraient être d’une quelconque utilité … sans compter les provisions. Si elle était parfaitement capable d’en invoquer si besoin, Athénaïs préférait conserver ses forces pour des situations importantes et non pour les désagréments du quotidien.
Vêtue à la garçonne, avec, une fois n’est pas coutume, un pantalon et une chemise soignée, la jeune femme avait coiffé ses cheveux bouclés en une tresse tombant sur ses épaules et agrémentée d’un bijou de bois gravé. Elle portait à sa ceinture une paire de cestes à lames, qu’elle avait elle-même fabriqué il y a quelques mois, suite à la disparition de l’orque qui lui avait appris à rendre les coups.
Elle repoussa doucement la pipe proposée par Rowena.
« Non merci. Je ne fume pas. »
Athénaïs jeta un regard à ses deux sœurs. Celles-ci avaient insisté pour venir. Les autres étaient restées entre Justice et Liberty pour tenir le fort en attendant qu’elles reviennent. Augusta et Nicée travaillaient sur le prototype de ballon aéroporté tandis que Myrthelle et Chrysabelle s’occupaient des études magiques à l’université. Théodora – ou Théo pour les intimes – et Eulalie – Lalie pour tout le monde – faisaient partie des sœurs d’Athénaïs les plus expertes dans les missions à risques. Il aurait été inutile de faire venir Myrthelle, qui aurait transformé toute cette opération en gigantesque farce … Et Nicée se serait effondrée en pleurs au premier danger.
« Commençons par poser nos affaires au Cochon Egorgé. Je doute que nous y soyons bien reçus, mais si nous attendons plus longtemps dans les parages, nous finirons par ne plus pouvoir nous débarrasser de cette odeur putréfiée. »
Les deux sœurs opinèrent du chef et prirent leurs bagages. Les trois sœurs ne connaissaient Port-Wessex que dans les nombreux livres d’histoire qu’elles avaient lu. Il était étonnant que cette cité soit dans cet état-là. La disparition des Wessex de la région aurait dû coïncider avec l’émergence d’un nouveau potentat local, une famille, une guilde ou autre, qui aurait profité du vide créé par l’absence des Wessex pour prendre les rênes de la ville. L’histoire de la République était truffée de ce genre d’histoire, mais alors … pourquoi la mayonnaise n’avait-elle pas pris ici ?
- Spoiler:
- Athénaïs est accompagnée d’Eulalie et de Théodora. La force des clones et de l’originale est répartie comme suit (40% Athénaïs, 30% Eulalie, 30% Théodora). Tous les membres de l’équipe ayant été touchés par Athénaïs, la télépathie fonctionne sur chacun d’entre eux dans le rayon d’une ville. Les autres clones ne sont pas disponibles pour cette PA, étant tous occupés.
Affilié à la République
Koraki Exousia
Messages : 711
crédits : 8427
crédits : 8427
Info personnage
Race: Hybride (Femme/Corbeau)
Vocation: Mage Noire
Alignement: Neutre Mauvais
Rang: D
L'intérieur du Cochon Egorgé ne fut pas mieux que l'extérieur. L'odeur de vase et poisson imprégnait tout autant l'atmosphère, à laquelle on pouvait rajouter la moisissure des poutres de la grande salle, les relents d'alcool frelatés, celles du cuir abimés, de la sueur et de la crasse des clients présents et du tabac de mauvaise qualité. Tout, que ce soit le bâtiment ou ceux qui y étaient installés, respirait la saleté et l'abandon.
"Douter d'être bien reçu" fut, de plus, un euphémisme. A peine les cinq compères ouvrirent-ils la porte de la taverne qu' une vingtaine de regard se tournèrent immédiatement en leur direction. Nul besoin de préciser, par ailleurs, que ce n'était nullement la curiosité ou la bienveillance qui animèrent ses regards, mais bien la suspicion, la défiance et un brin de crainte. Le silence qui c'était abattu au même instant se brisa, alors que chacun des miséreux à la mine patibulaire qui peuplait la grande salle se détournèrent des voyageurs pour replonger dans leurs conversations. Pourtant, aucun des envoyés du SCAR ne pouvait en être dupes, leurs faits et gestes étaient épiés. Des yeux mauvais et des mines renfrognés suivaient leurs courses alors qu'ils avançaient en direction du comptoir, à tel point qu'ils pouvaient sentir comme un poids de plus en plus lourd à porter à chacun de leurs pas.
Il fallait dire que dans un tel environnement, le petit groupe détonnait.
Athénaïs était vêtue à la garçonne, ce qui ne pouvait que passer mal pour la morale très conservatrice des environs. Qu'une femme ose s'accoutrer de la forme ne pouvait qu'être le signe d'une dégénérescence éthique, révélant les mœurs probablement avilie de celle qui osait se montrer en public affublée d'un pantalon. A son passage, elle put entendre quelques critiques à se sujet, notamment concernant sa chemise qui prouvait sa petite vertu ou son bijou capillaire qui montrait qu'elle n'était qu'une parvenue qui ne devrait pas se plaindre si elle venait à se faire voler ou violer. De toute façon, elle l'aurait bien cherché.
Rowena, quant à elle, attira l'inimité des locaux principalement à cause de son masque que tous reconnurent comme étant celui d'un Limier. Une représente de l'autorité n'était jamais la bienvenue en pareille lieu, tout simplement car elle représentait les "pourris des grandes villes", ceux qui les avaient abandonnés. Elle put d'ailleurs voir, alors qu'elle passait à côté d'une table, qu'un ou deux des marins qui étaient installés empoignèrent plus fermement leur coutelas. Nul doute qu'ils étaient nombreux à souhaiter lui entailler la gorge pour laver l'affront de la République dans le sang de son représentant.
Et pourtant, ce fut bien Deurk qui eut le droit au plus démonstratif des accueil, car il eut droit à trois crachats à ses pieds. On aimait pas trop les gens dans son genre, par ici ... Un gobelin, transpirant la richesse et osant fumer ostensiblement un cigare qui valait probablement plus à lui seul que n'importe laquelle de leur masure ne pouvait attirer que la haine.
Une fois arrivée au comptoir, ils durent prendre leur mal en patience, car le tenancier ne semblait pas pressés de servir un métèque à la peau verte et ses deux putains de compagnie. Ce n'est qu'après un long moment, suffisamment pour voir arriver quelques autres habitants, que le barman accepta de porter son attention sur les nouveaux arrivants. Ce n'est qu'après avoir étalé un sabre massif sur le plan de travail, devant eux, qu'il demanda :
- Quoi ?
Son œil réprobateur se posa sur Deurk qui, bien que gobelin, avait au moins le mérite d'être un homme. Enfin ... Si l'on pouvait parler "d'homme", devant une chiure d'a peine un mètre.
En retrait, dans le coin de la pièce, trônait un orgue, dont la confection et le raffinement que l'on devinait au travers de ses tuyaux de cuivre moulus à l'image des créatures de la mer, détonait. Sur la petite table sise à ses côtés, donnant sur une fenêtre qui, elle-même, offrait un point de vue parfait sur l'Océan, se tenait un homme, en train de siroter paisiblement. Il était le seul à ne pas s'émouvoir de l'arriver de ces étranges visiteurs. Et pourtant, on devinait aisément qu'il était le genre d'homme à qui il se servirait à rien de parler, plongé qu'il était dans ses livres.
"Douter d'être bien reçu" fut, de plus, un euphémisme. A peine les cinq compères ouvrirent-ils la porte de la taverne qu' une vingtaine de regard se tournèrent immédiatement en leur direction. Nul besoin de préciser, par ailleurs, que ce n'était nullement la curiosité ou la bienveillance qui animèrent ses regards, mais bien la suspicion, la défiance et un brin de crainte. Le silence qui c'était abattu au même instant se brisa, alors que chacun des miséreux à la mine patibulaire qui peuplait la grande salle se détournèrent des voyageurs pour replonger dans leurs conversations. Pourtant, aucun des envoyés du SCAR ne pouvait en être dupes, leurs faits et gestes étaient épiés. Des yeux mauvais et des mines renfrognés suivaient leurs courses alors qu'ils avançaient en direction du comptoir, à tel point qu'ils pouvaient sentir comme un poids de plus en plus lourd à porter à chacun de leurs pas.
Il fallait dire que dans un tel environnement, le petit groupe détonnait.
Athénaïs était vêtue à la garçonne, ce qui ne pouvait que passer mal pour la morale très conservatrice des environs. Qu'une femme ose s'accoutrer de la forme ne pouvait qu'être le signe d'une dégénérescence éthique, révélant les mœurs probablement avilie de celle qui osait se montrer en public affublée d'un pantalon. A son passage, elle put entendre quelques critiques à se sujet, notamment concernant sa chemise qui prouvait sa petite vertu ou son bijou capillaire qui montrait qu'elle n'était qu'une parvenue qui ne devrait pas se plaindre si elle venait à se faire voler ou violer. De toute façon, elle l'aurait bien cherché.
Rowena, quant à elle, attira l'inimité des locaux principalement à cause de son masque que tous reconnurent comme étant celui d'un Limier. Une représente de l'autorité n'était jamais la bienvenue en pareille lieu, tout simplement car elle représentait les "pourris des grandes villes", ceux qui les avaient abandonnés. Elle put d'ailleurs voir, alors qu'elle passait à côté d'une table, qu'un ou deux des marins qui étaient installés empoignèrent plus fermement leur coutelas. Nul doute qu'ils étaient nombreux à souhaiter lui entailler la gorge pour laver l'affront de la République dans le sang de son représentant.
Et pourtant, ce fut bien Deurk qui eut le droit au plus démonstratif des accueil, car il eut droit à trois crachats à ses pieds. On aimait pas trop les gens dans son genre, par ici ... Un gobelin, transpirant la richesse et osant fumer ostensiblement un cigare qui valait probablement plus à lui seul que n'importe laquelle de leur masure ne pouvait attirer que la haine.
Une fois arrivée au comptoir, ils durent prendre leur mal en patience, car le tenancier ne semblait pas pressés de servir un métèque à la peau verte et ses deux putains de compagnie. Ce n'est qu'après un long moment, suffisamment pour voir arriver quelques autres habitants, que le barman accepta de porter son attention sur les nouveaux arrivants. Ce n'est qu'après avoir étalé un sabre massif sur le plan de travail, devant eux, qu'il demanda :
- Quoi ?
Son œil réprobateur se posa sur Deurk qui, bien que gobelin, avait au moins le mérite d'être un homme. Enfin ... Si l'on pouvait parler "d'homme", devant une chiure d'a peine un mètre.
En retrait, dans le coin de la pièce, trônait un orgue, dont la confection et le raffinement que l'on devinait au travers de ses tuyaux de cuivre moulus à l'image des créatures de la mer, détonait. Sur la petite table sise à ses côtés, donnant sur une fenêtre qui, elle-même, offrait un point de vue parfait sur l'Océan, se tenait un homme, en train de siroter paisiblement. Il était le seul à ne pas s'émouvoir de l'arriver de ces étranges visiteurs. Et pourtant, on devinait aisément qu'il était le genre d'homme à qui il se servirait à rien de parler, plongé qu'il était dans ses livres.
Invité
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La petite troupe de 5 personnes semblaient être tombé d’accord pour la suite de leur périple, le gobelin avait été imité dans son tabagisme par la banshee. La famille de Rowena semblait particulièrement riche puisqu’elle avait des avoirs dans le coin. Elle semblait penser que cela ne servirait à rien mais le gobelin lui n’était pas de cet avis, on pourrait forcément trouver quelque chose cela, il n’en doutait pas.
Athénais qui semblait être la porte-parole des trois sœurs, approuva l’idée du gobelin qui consistait à se rendre au cochon égorgé, un établissement qu’il venait d’acquérir en préparation de la mission. Pour autant les préparatifs de Deurk n’avait pas eu l’effet escompté, il s’attendait à trouver un endroit laissé à l’abandon et au lieu de ça les lumières apparaissaient de manière assez vive et les bruits se faisaient entendre. Le banquier doutait qu’annoncé le fait qu’il se soit approprié les lieux ai été une bonne idée. Pour le moment il allait la jouer plutôt diplomate et tranquille.
Leur arrivé suscitait beaucoup d’ambiance et chacun des membres du groupe avaient le droit à ses petites remarques. Deurk lui était habitué, les gobelins affrontaient malheureusement ce type de traitement de manière assez régulière et récurrente. Les crachats tombèrent les uns après les autres devant lui, il semblait inspirer en tout cas crainte ou mépris à ces personnes. Le commercial garda cet élément dans un coin de sa tête pour pouvoir s’en servir plus tard.
Rowena de par son masque et son statut semblait représenter une certaine autorité qui ne plaisait pas aux gueux composant cet endroit. Les trois sœurs quant à elles en semblaient pas trouver grâce auprès des autochtones de par son accoutrement. Cela s’annonçait compliquer mais le gobelin, ne se débina pas et alla en direction du comptoir pour trouver l’aubergiste. Le groupe ne semblait pas être priorité du tenancier.
Au bout d’un temps il finit donc par venir à eux. Son air hautain et méprisant n’était pas vraiment pour plaire au gobelin mais celui-ci resta calme et détendu observant un peu l’homme au comptoir. Il espérait que celui-ci avait une cuisine bien équipé. Il pourrait se servir de celle-ci pour trouver différents outils à insérer ultérieures dans les différents orifices du propriétaire des lieux.
-Bonjour à vous, brave Monsieur.
Nous souhaiterions si possible avoir deux chambres, une pour les quatre dames et une pour moi-même.
Deurk avait peur que les habitants s’en prennent à eux, c’est donc par sécurité qu’il avait décidé de les mettre ensemble. Le gobelin aurait aimé se joindre à elles mais il était conscient que les railleries seraient encore pires pour elles s’il tentait quelque chose comme ça. De plus, cela aurait pour conséquence de fermer les locaux à toute tentative de discussion avec eux. Pour le moment, il fallait essayer d’être malin.
Athénais qui semblait être la porte-parole des trois sœurs, approuva l’idée du gobelin qui consistait à se rendre au cochon égorgé, un établissement qu’il venait d’acquérir en préparation de la mission. Pour autant les préparatifs de Deurk n’avait pas eu l’effet escompté, il s’attendait à trouver un endroit laissé à l’abandon et au lieu de ça les lumières apparaissaient de manière assez vive et les bruits se faisaient entendre. Le banquier doutait qu’annoncé le fait qu’il se soit approprié les lieux ai été une bonne idée. Pour le moment il allait la jouer plutôt diplomate et tranquille.
Leur arrivé suscitait beaucoup d’ambiance et chacun des membres du groupe avaient le droit à ses petites remarques. Deurk lui était habitué, les gobelins affrontaient malheureusement ce type de traitement de manière assez régulière et récurrente. Les crachats tombèrent les uns après les autres devant lui, il semblait inspirer en tout cas crainte ou mépris à ces personnes. Le commercial garda cet élément dans un coin de sa tête pour pouvoir s’en servir plus tard.
Rowena de par son masque et son statut semblait représenter une certaine autorité qui ne plaisait pas aux gueux composant cet endroit. Les trois sœurs quant à elles en semblaient pas trouver grâce auprès des autochtones de par son accoutrement. Cela s’annonçait compliquer mais le gobelin, ne se débina pas et alla en direction du comptoir pour trouver l’aubergiste. Le groupe ne semblait pas être priorité du tenancier.
Au bout d’un temps il finit donc par venir à eux. Son air hautain et méprisant n’était pas vraiment pour plaire au gobelin mais celui-ci resta calme et détendu observant un peu l’homme au comptoir. Il espérait que celui-ci avait une cuisine bien équipé. Il pourrait se servir de celle-ci pour trouver différents outils à insérer ultérieures dans les différents orifices du propriétaire des lieux.
-Bonjour à vous, brave Monsieur.
Nous souhaiterions si possible avoir deux chambres, une pour les quatre dames et une pour moi-même.
Deurk avait peur que les habitants s’en prennent à eux, c’est donc par sécurité qu’il avait décidé de les mettre ensemble. Le gobelin aurait aimé se joindre à elles mais il était conscient que les railleries seraient encore pires pour elles s’il tentait quelque chose comme ça. De plus, cela aurait pour conséquence de fermer les locaux à toute tentative de discussion avec eux. Pour le moment, il fallait essayer d’être malin.
Invité
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Super... Après les peigne-culs saveur montagne hargneuse, les peigne-culs saveur vase du port réactionnaires. Enfin, elle avait l'habitude que les locaux la déteste ou la craignent au premier regard... Souvent les deux. Elle ne s'en inquiétait plus vraiment, ces pauvres bougres se braquaient contre la fonction, mais ici, cela concernant aussi ses comparses, et ça déjà c'était moins excusable. Puis il y avait cet homme assit à l'entrée, près de l'orgue et à côté de la fenêtre qui s'ouvrait sur l'océan.
Moulée dans son armure de cuir noir renforcée de métal argenté et de tissus bleu-roi, la Limier regardaient la salle en bougeant les yeux derrière son masque impassible. L'un passait sur les convive, l'autre ne distinguait que des formes spectrales vaguement lumineuses là où se trouvaient les soulards prêt à leur bondir au cou. Elle avait déjà compté trois couteaux et deux lutteurs. A sa taille, son ceinturon d'arme montrait ostensiblement une paire de menotte, une chaine de combat, un écheveau de corde de soie bleue nuit, une outre, une étrange sphère contenant un mécanisme étrange et une petite sacoche de cuir. La seule lame visible sur sa personne était une sorte de machette courbe attachée à l'une de ses cuisses.
De suite, elle avait poussé Lalie et Théo à avancer un peu plus vite pour rejoindre leur sœur. Prudente, la Limier fermait la marche pour avoir tous ses alliés en visuel et restait même quelques pas derrière. Elle aurait bien commencé à sonder les esprits mais leur sécurité passait avant. Une foule de questions automatiques se pressaient dans son esprit : sous ses pieds, le sol sonnait-il creux ? Combien de fenêtres ? Sur quoi donnaient-elle ? Combien de porte ? Leur usage était-il identifié ? Combien d'issues potentielles ? Y avait-il de la magie active ? Etait-elle menaçante ? Un étage ? Une cave ? Sources de lumière ? Source de danger ?
Elle ne pensait même pas consciemment à énumérer la liste, mais vérifiait machinalement tous ces détails.
Pendant que Deurk parlait - préférant le laisser gérer diplomatiquement les choses et garder son aura officielle et sombre pour calmer au besoin ceux qui viendrait les enquiquiner - elle détailla également l'homme en train de siroter. Riche ? Pauvre ? Humain ? Des signes distinctifs ? S'il était le gentil inventeur un peu lunatique ou le poète maudit de ce coin de paradis, il pourrait leur être utile... Mais sans doute pas devant tout le monde.
Moulée dans son armure de cuir noir renforcée de métal argenté et de tissus bleu-roi, la Limier regardaient la salle en bougeant les yeux derrière son masque impassible. L'un passait sur les convive, l'autre ne distinguait que des formes spectrales vaguement lumineuses là où se trouvaient les soulards prêt à leur bondir au cou. Elle avait déjà compté trois couteaux et deux lutteurs. A sa taille, son ceinturon d'arme montrait ostensiblement une paire de menotte, une chaine de combat, un écheveau de corde de soie bleue nuit, une outre, une étrange sphère contenant un mécanisme étrange et une petite sacoche de cuir. La seule lame visible sur sa personne était une sorte de machette courbe attachée à l'une de ses cuisses.
De suite, elle avait poussé Lalie et Théo à avancer un peu plus vite pour rejoindre leur sœur. Prudente, la Limier fermait la marche pour avoir tous ses alliés en visuel et restait même quelques pas derrière. Elle aurait bien commencé à sonder les esprits mais leur sécurité passait avant. Une foule de questions automatiques se pressaient dans son esprit : sous ses pieds, le sol sonnait-il creux ? Combien de fenêtres ? Sur quoi donnaient-elle ? Combien de porte ? Leur usage était-il identifié ? Combien d'issues potentielles ? Y avait-il de la magie active ? Etait-elle menaçante ? Un étage ? Une cave ? Sources de lumière ? Source de danger ?
Elle ne pensait même pas consciemment à énumérer la liste, mais vérifiait machinalement tous ces détails.
Pendant que Deurk parlait - préférant le laisser gérer diplomatiquement les choses et garder son aura officielle et sombre pour calmer au besoin ceux qui viendrait les enquiquiner - elle détailla également l'homme en train de siroter. Riche ? Pauvre ? Humain ? Des signes distinctifs ? S'il était le gentil inventeur un peu lunatique ou le poète maudit de ce coin de paradis, il pourrait leur être utile... Mais sans doute pas devant tout le monde.
Citoyen de La République
Athénaïs de Noirvitrail
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Les trois sœurs se pressèrent au comptoir, pas le moins du monde troublées par les regards et les remarques acerbes des roturiers. Elles n’avaient à vrai dire pas grand-chose à craindre. Un simple mot de travers et les demoiselles étaient capables de faire sauter l’auberge et de transformer en charpie l’ensemble des occupants, en moins de quelques secondes, ruinant du même coup l’économie de la ville. C’était l’un des avantages à maîtriser la magie … La magie avait le don de fournir une certaine assurance et une certaine bonhomie face aux turpitudes de l’existence et aux mines renfrognées.
D’un côté … ce n’était pas comme si les demoiselles s’attendaient à un accueil chaleureux. On les avait envoyées ici pour retrouver des disparus, pas pour faire de la diplomatie. Malgré leur nature avenante et douce, s’il fallait briser quelques os pour obtenir des réponses, elles n’hésiteraient pas. C’est donc avec des sourires radieux que les jeunes femmes s’accoudèrent au comptoir et laissèrent Deurk commander des chambres.
Hélas, la situation ne faisait que se dégrader de minutes en minutes et il apparut clair aux yeux des trois sœurs que les clients de l’auberge allaient finir par s’en prendre à eux. Athénaïs avait déjà vu ce type de regard. Très clairement, les villageois n’hésiteraient pas à s’en prendre à quatre femmes et un gobelin. Ils avaient l’avantage – à tort – du nombre et jouaient comme qui dirait, à domicile. Il était inutile de se voiler la face. Soit les choses explosaient ici et maintenant, soit elles exploseraient plus tard, dans leur sommeil, avec des torches et des fourches. Fallait-il établir immédiatement ici un rapport de domination pour se faire respecter ?
Eulalie se pencha vers le comptoir et posa son index sur la lame du sabre.
« Cette lame est ébréchée et émoussée … J’ose espérer que toute votre auberge n’est pas dans cet état. Dépêchez-vous de servir notre compagnon ici présent s’il vous plait. Vous ne voudriez pas faire attendre quatre demoiselles et leur garde du corps quand même ? »
Lalie plongea son regard dans celui du tenancier et sourit. Le sabre du tenancier était dans un sale état. Avec ça, il ne pourrait même pas couper un saucisson sec. Si c’était tout ce qu’il avait en réserve pour impressionner les badauds, cela ne tiendrait pas deux secondes face au groupe. Théodora leva les yeux au ciel, visiblement peu étonnée par l’attitude de sa sœur ainée. La demoiselle au ruban d’argent sortit de sa bourse dix écus d’argent, suffisamment pour payer de quoi rester quelques jours et payer quelques bols de gruau de millet et un mauvais vin par repas.
« Je suppose que comme tout bon commerçant, vous connaissez l’expression : l’argent n’a pas d’odeur ? ajouta Théodora en posant les pièces sur le comptoir. Des chambres. Calmes de préférence. Nous ne vous dérangerons pas outre mesure. »
D’un côté … ce n’était pas comme si les demoiselles s’attendaient à un accueil chaleureux. On les avait envoyées ici pour retrouver des disparus, pas pour faire de la diplomatie. Malgré leur nature avenante et douce, s’il fallait briser quelques os pour obtenir des réponses, elles n’hésiteraient pas. C’est donc avec des sourires radieux que les jeunes femmes s’accoudèrent au comptoir et laissèrent Deurk commander des chambres.
Hélas, la situation ne faisait que se dégrader de minutes en minutes et il apparut clair aux yeux des trois sœurs que les clients de l’auberge allaient finir par s’en prendre à eux. Athénaïs avait déjà vu ce type de regard. Très clairement, les villageois n’hésiteraient pas à s’en prendre à quatre femmes et un gobelin. Ils avaient l’avantage – à tort – du nombre et jouaient comme qui dirait, à domicile. Il était inutile de se voiler la face. Soit les choses explosaient ici et maintenant, soit elles exploseraient plus tard, dans leur sommeil, avec des torches et des fourches. Fallait-il établir immédiatement ici un rapport de domination pour se faire respecter ?
Eulalie se pencha vers le comptoir et posa son index sur la lame du sabre.
« Cette lame est ébréchée et émoussée … J’ose espérer que toute votre auberge n’est pas dans cet état. Dépêchez-vous de servir notre compagnon ici présent s’il vous plait. Vous ne voudriez pas faire attendre quatre demoiselles et leur garde du corps quand même ? »
Lalie plongea son regard dans celui du tenancier et sourit. Le sabre du tenancier était dans un sale état. Avec ça, il ne pourrait même pas couper un saucisson sec. Si c’était tout ce qu’il avait en réserve pour impressionner les badauds, cela ne tiendrait pas deux secondes face au groupe. Théodora leva les yeux au ciel, visiblement peu étonnée par l’attitude de sa sœur ainée. La demoiselle au ruban d’argent sortit de sa bourse dix écus d’argent, suffisamment pour payer de quoi rester quelques jours et payer quelques bols de gruau de millet et un mauvais vin par repas.
« Je suppose que comme tout bon commerçant, vous connaissez l’expression : l’argent n’a pas d’odeur ? ajouta Théodora en posant les pièces sur le comptoir. Des chambres. Calmes de préférence. Nous ne vous dérangerons pas outre mesure. »
Affilié à la République
Koraki Exousia
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crédits : 8427
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Info personnage
Race: Hybride (Femme/Corbeau)
Vocation: Mage Noire
Alignement: Neutre Mauvais
Rang: D
Le bruit des pièces venant percuter le mur de la taverne, expulsé d'un revers violent de la main du tavernier, fut la première réponse qu'eurent les nouveaux arrivants. Suivant la même logique, le visage du propriétaire de l'auberge était, lui aussi, déformé par la rage. Pour qui ce prenait ces bourgeois pour lui parler comme ça ? Qui était cette petite trainée qui osait commenter l'état de sa lame et lui donner des ordres ? La lame était émoussée et cela ne plaisait pas à ces jolies et élégantes petites damoiselles ? Pensaient-elles que c'était par amour pour la rouille qu'il gardait cette arme ? Bien sûr que non. Cependant, elle était beaucoup trop imbue de leur propre sentiment de supériorité pour imaginer qu'il ne changeait ni son matériel, ni ne rénovait l'établissement, c'était tout bonnement à cause de sa pauvreté. Et ce gobelin qui l'insultait en l'appelant "Monsieur", comme s'il était un membre de la Haute ... Et cette pinbêche qui se la jouait soldate en surveillant ses clients ...
La première impression était souvent la bonne et son flair ne l'avait une nouvelle fois pas trompé : ces cinq étrangers étaient bien ce qu'ils paraissait être : des gentils toutous de l'état, ivre de leur propre réussite.
Accompagnant le fracas des pièces tombant au sol, tout les hommes présents dans la grande salle, ainsi que ceux qui étaient venus sitôt les inconnus eurent-ils pénétrer l'enceinte de la ville, dégainèrent leurs armes, les pointant dangereusement en direction des envoyés du SCAR. Cependant, bien peu pouvaient être qualifiés "d'armes blanches", en réalité. La majorité n'étaient que de petits couteaux servants à débiter les poissons ou à couper les cordages. Mais une vingtaine de ces lames de piètres qualités menaçaient l'intégrité physique de Deurk, Rowena et Athénaïs et consœurs.
- Si mon auberge n'est pas assez bien pour vous, vous pouvez toujours aller dormir dans un de nos rafiots. Après tout, il parait que la famille de Madame en à un.
Il faisait en effet référence au chalutier des Ironsoul, qui pourrissait actuellement dans le port. Toujours à flots, mais bien incapable de naviguer en haute-mer, tant il avait subit les dégâts du temps et des précédentes crues. Malheureusement, cela ne semblait pas être du goûts des autochtones, dont les avis divergeaient sur la question ...
- Ils nous ont insultés, Billy. On devrait les égorger pour les offrir à l'Océan, déclara un premier.
- Ils ne méritent pas un tel honneur, contre-argumenta un second. Prenons leurs or et restaurons la taverne avec.
- Ouais ! S'exclama un troisième. Au moins la République aura fait quelque chose de bien, pour une fois.
Plus ils parlaient, plus ils se rapprochaient dangereusement du groupe. Et Billy, le tavernier, ne semblait pas contre les idées qu'ils proposaient. La tension grimpa, les armes des habitants n'étant plus qu'à quelques mètres des gorges des invités. Lui même vit sa main se rapprocher doucement de sa lame apparemment insultante pour ces augustes étrangers, près s'emparer de cet argent. Mais ses doigts n'eurent pas le temps d'en effleurer la garde qu'une puissante musique enveloppa la pièce.
Tous se stoppèrent immédiatement, les yeux écarquillés et reculèrent de déférence, leurs regards tournés vers celui à l'origine de cette mélodie, l'homme auparavant attablés près de l'orgue.
Ses doigts habiles glissèrent sur les touches aussi aisément que les vagues s'insinuant entre les rochers d'une crique, son corps bougeant harmonieusement au rythme de ses notes, semblable au flux et au reflux des marées d'hiver et ses yeux clos, comme les abysses des océans.
Lorsqu'enfin il cessa de jouer, il se leva calmement et se tourna vers l'épicentre de cette comédie de mauvais goût. Levant sa main droite d'un geste solennel, il invita tout les habitants à relever la tête qu'ils avaient baissés aux préalable. Et tout aussi sereinement, il s'avança vers les nouveaux arrivants, un sourire aimable au lèvres.
- Veuillez excuser cet accueil peu chaleureux, Maitre Gobelin, Mesdames, dit-il en s'inclinant respectueusement. J'espère que vous comprendrez que ces derniers temps ont étés très difficile pour nous et que nous sommes un peu à cran. Je me nomme Stromme, je suis le chef de notre communauté. Billy va vous offrir les meilleures chambres possibles, en guise de dédommagement pour le préjudice moral. N'est-ce pas, Billy ?
- Ou... Oui. Oui, bien sûr. Hava ?
- Voila qui est réglez. Montez vous installer, mes amis. Le voyage à dut être long. Demain nous parlerons des raisons de votre visite. En attendant, je vous souhaites la bonne nuit.
Et sans plus de cérémonies, l'homme s'en alla, amenant à sa suite tout les occupants de l'auberge. A la fin, il ne resta plus que Deurk, Rowena, Athénaïs et le tavernier, qui s'autorisa alors à redevenir moins poli.
- Hava va vous conduire à votre chambre. Il n'y en a qu'une seule qui saura vous plaire, alors vous ferrez avec.
Une fois que cette dernière, probablement sa femme, ou sa fille, en un tel lieu tout était possible, survint, lui-même partit, laissant à la jeune femme blonde le soin d'installer ces invités indésirables. Ce qu'elle fit sans dire un seul mot, ni même oser les regarder directement. Elle fuyait tout contact visuel, tachant même de ne jamais les effleurer.
Une fois tout les cinq dans la chambre, qui était à peine mieux que le rez-de-chaussée, et leurs affaires montés, elle se tint dans l'embrasure de la porte, attendant poliment ou timidement qu'ils la congédie. Ils purent alors constater ses yeux constamment écarquillés, constamment transis par une peur véritable.
La première impression était souvent la bonne et son flair ne l'avait une nouvelle fois pas trompé : ces cinq étrangers étaient bien ce qu'ils paraissait être : des gentils toutous de l'état, ivre de leur propre réussite.
Accompagnant le fracas des pièces tombant au sol, tout les hommes présents dans la grande salle, ainsi que ceux qui étaient venus sitôt les inconnus eurent-ils pénétrer l'enceinte de la ville, dégainèrent leurs armes, les pointant dangereusement en direction des envoyés du SCAR. Cependant, bien peu pouvaient être qualifiés "d'armes blanches", en réalité. La majorité n'étaient que de petits couteaux servants à débiter les poissons ou à couper les cordages. Mais une vingtaine de ces lames de piètres qualités menaçaient l'intégrité physique de Deurk, Rowena et Athénaïs et consœurs.
- Si mon auberge n'est pas assez bien pour vous, vous pouvez toujours aller dormir dans un de nos rafiots. Après tout, il parait que la famille de Madame en à un.
Il faisait en effet référence au chalutier des Ironsoul, qui pourrissait actuellement dans le port. Toujours à flots, mais bien incapable de naviguer en haute-mer, tant il avait subit les dégâts du temps et des précédentes crues. Malheureusement, cela ne semblait pas être du goûts des autochtones, dont les avis divergeaient sur la question ...
- Ils nous ont insultés, Billy. On devrait les égorger pour les offrir à l'Océan, déclara un premier.
- Ils ne méritent pas un tel honneur, contre-argumenta un second. Prenons leurs or et restaurons la taverne avec.
- Ouais ! S'exclama un troisième. Au moins la République aura fait quelque chose de bien, pour une fois.
Plus ils parlaient, plus ils se rapprochaient dangereusement du groupe. Et Billy, le tavernier, ne semblait pas contre les idées qu'ils proposaient. La tension grimpa, les armes des habitants n'étant plus qu'à quelques mètres des gorges des invités. Lui même vit sa main se rapprocher doucement de sa lame apparemment insultante pour ces augustes étrangers, près s'emparer de cet argent. Mais ses doigts n'eurent pas le temps d'en effleurer la garde qu'une puissante musique enveloppa la pièce.
- Musique en question:
Tous se stoppèrent immédiatement, les yeux écarquillés et reculèrent de déférence, leurs regards tournés vers celui à l'origine de cette mélodie, l'homme auparavant attablés près de l'orgue.
Ses doigts habiles glissèrent sur les touches aussi aisément que les vagues s'insinuant entre les rochers d'une crique, son corps bougeant harmonieusement au rythme de ses notes, semblable au flux et au reflux des marées d'hiver et ses yeux clos, comme les abysses des océans.
Lorsqu'enfin il cessa de jouer, il se leva calmement et se tourna vers l'épicentre de cette comédie de mauvais goût. Levant sa main droite d'un geste solennel, il invita tout les habitants à relever la tête qu'ils avaient baissés aux préalable. Et tout aussi sereinement, il s'avança vers les nouveaux arrivants, un sourire aimable au lèvres.
- Visuel de l'homme:
- Veuillez excuser cet accueil peu chaleureux, Maitre Gobelin, Mesdames, dit-il en s'inclinant respectueusement. J'espère que vous comprendrez que ces derniers temps ont étés très difficile pour nous et que nous sommes un peu à cran. Je me nomme Stromme, je suis le chef de notre communauté. Billy va vous offrir les meilleures chambres possibles, en guise de dédommagement pour le préjudice moral. N'est-ce pas, Billy ?
- Ou... Oui. Oui, bien sûr. Hava ?
- Voila qui est réglez. Montez vous installer, mes amis. Le voyage à dut être long. Demain nous parlerons des raisons de votre visite. En attendant, je vous souhaites la bonne nuit.
Et sans plus de cérémonies, l'homme s'en alla, amenant à sa suite tout les occupants de l'auberge. A la fin, il ne resta plus que Deurk, Rowena, Athénaïs et le tavernier, qui s'autorisa alors à redevenir moins poli.
- Hava va vous conduire à votre chambre. Il n'y en a qu'une seule qui saura vous plaire, alors vous ferrez avec.
Une fois que cette dernière, probablement sa femme, ou sa fille, en un tel lieu tout était possible, survint, lui-même partit, laissant à la jeune femme blonde le soin d'installer ces invités indésirables. Ce qu'elle fit sans dire un seul mot, ni même oser les regarder directement. Elle fuyait tout contact visuel, tachant même de ne jamais les effleurer.
Une fois tout les cinq dans la chambre, qui était à peine mieux que le rez-de-chaussée, et leurs affaires montés, elle se tint dans l'embrasure de la porte, attendant poliment ou timidement qu'ils la congédie. Ils purent alors constater ses yeux constamment écarquillés, constamment transis par une peur véritable.
Invité
Invité
Au fil des années le gobelin avait pris l’habitude qu’on s’adresse à lui de manière assez peu flatteuse, il avait su prendre le recul nécessaire pour pouvoir avancer dans la vie et ne pas se soucier des autres. Que soit en terme de préjugés ou de comportement, l’ancien apothicaire avait compris que plus il réagirait à ce type de méprise et plus il avait de chance de se mettre en porte à faux.
Alors que Deurk avait choisi la voie de l’apaisement, il fût surpris de la politicienne Athénais dont le sens du tact fût similaire à la discrétion d’un hippopotame en train de charger. Nullement impressionner par l’ambiance sinistre et pesante, elle donnait l’impression de pouvoir être capable de maitriser l’ensemble de ses sœurs. Peut-être le pouvait-elle, après toi sa magie avait probablement beaucoup progressé depuis la dernière fois qu’il l’avait vu combattre. Le fait d’être épauler de ces deux sœurs semblait lui donner énormément de courage et de force. Si Deurk craignait un peu de la tournure des évènements, il en fût encore plus surpris lorsqu’il se retrouva désigné garde du corps. Il n’y avait pas de plus mauvais poste pour lui que celui-ci. Le gobelin se tenait déjà prêt à se battre et commençait à se saisir discrètement de ses shurikens pendant que Théodora mettait les pièces sur le comptoir.
L’aubergiste et ses clients, étaient visiblement prêt à les menacer et les tuer si Deurk avait reçu une pièce d’or à chaque fois qu’il avait entendu ce genre de propos, il serait riche maintenant, enfin encore plus riche quoi. Le shuriken était déjà prêt à fendre l’air mais il ne souhaitait pas que lui ou les membres du groupe soit ceux qui prennent l’initiative de l’attaque. Si il avait confiance en Rowena pour ne pas porter le premier coup, les trois sœurs Noirvitrail commençait à le faire flipper et il espérait qu’elle saurait faire preuve de plus de retenue dans les actes que dans les mots.
Un homme commença alors à jouer une mélodie qui apaisa l’ensemble des personnes présentes dans cette pièce. Si on pouvait lire le soulagement sur le visage du directeur de la banque des chaines, il cacha néanmoins toutes les interrogations et suspicions qui amenèrent cette scène. Deurk n’avait jamais vu une telle magie musicale, cela pouvait donc être une magie assez spéciale. L’autre point était qu’au final cette magie ressemblait pour le gobelin à une forme d’hypnose, était-il aussi que ce musicien contrôle en partie les personnes présentes au sein de ce village.
L’homme se présenta comme le chef du village et en quelques instants il régla la situation pour leur permettre de louer des chambres à l’auberge. Enfin une chambre. Il expliqua également au groupe qu’ils pourraient se voir demain.
Une jeune demoiselle probablement la fille de l’aubergiste les amena donc dans leur chambre où le groupe pouvait poser ses affaires. Etant donné que la jeune Hava était sur la porte d’entrée, le gobelin prit la peine d’essayer de nouer une bonne relation avec. Les enfants avaient tendance à faire preuve de moins de retenue que les adultes, elle pourrait donc leur utile pour leur quête.
-Jeune demoiselle Hava, permettez-moi de me présenter je me nomme Deurk. Moi et mes amies sommes encore peu familiers avec les us et coutumes de votre village. Auriez-vous des conseils à nous prodiguer pour notre séjour ici. Nous voudrions éviter de causer des problèmes et cet objectif est plutôt mal entamé.
Alors que Deurk avait choisi la voie de l’apaisement, il fût surpris de la politicienne Athénais dont le sens du tact fût similaire à la discrétion d’un hippopotame en train de charger. Nullement impressionner par l’ambiance sinistre et pesante, elle donnait l’impression de pouvoir être capable de maitriser l’ensemble de ses sœurs. Peut-être le pouvait-elle, après toi sa magie avait probablement beaucoup progressé depuis la dernière fois qu’il l’avait vu combattre. Le fait d’être épauler de ces deux sœurs semblait lui donner énormément de courage et de force. Si Deurk craignait un peu de la tournure des évènements, il en fût encore plus surpris lorsqu’il se retrouva désigné garde du corps. Il n’y avait pas de plus mauvais poste pour lui que celui-ci. Le gobelin se tenait déjà prêt à se battre et commençait à se saisir discrètement de ses shurikens pendant que Théodora mettait les pièces sur le comptoir.
L’aubergiste et ses clients, étaient visiblement prêt à les menacer et les tuer si Deurk avait reçu une pièce d’or à chaque fois qu’il avait entendu ce genre de propos, il serait riche maintenant, enfin encore plus riche quoi. Le shuriken était déjà prêt à fendre l’air mais il ne souhaitait pas que lui ou les membres du groupe soit ceux qui prennent l’initiative de l’attaque. Si il avait confiance en Rowena pour ne pas porter le premier coup, les trois sœurs Noirvitrail commençait à le faire flipper et il espérait qu’elle saurait faire preuve de plus de retenue dans les actes que dans les mots.
Un homme commença alors à jouer une mélodie qui apaisa l’ensemble des personnes présentes dans cette pièce. Si on pouvait lire le soulagement sur le visage du directeur de la banque des chaines, il cacha néanmoins toutes les interrogations et suspicions qui amenèrent cette scène. Deurk n’avait jamais vu une telle magie musicale, cela pouvait donc être une magie assez spéciale. L’autre point était qu’au final cette magie ressemblait pour le gobelin à une forme d’hypnose, était-il aussi que ce musicien contrôle en partie les personnes présentes au sein de ce village.
L’homme se présenta comme le chef du village et en quelques instants il régla la situation pour leur permettre de louer des chambres à l’auberge. Enfin une chambre. Il expliqua également au groupe qu’ils pourraient se voir demain.
Une jeune demoiselle probablement la fille de l’aubergiste les amena donc dans leur chambre où le groupe pouvait poser ses affaires. Etant donné que la jeune Hava était sur la porte d’entrée, le gobelin prit la peine d’essayer de nouer une bonne relation avec. Les enfants avaient tendance à faire preuve de moins de retenue que les adultes, elle pourrait donc leur utile pour leur quête.
-Jeune demoiselle Hava, permettez-moi de me présenter je me nomme Deurk. Moi et mes amies sommes encore peu familiers avec les us et coutumes de votre village. Auriez-vous des conseils à nous prodiguer pour notre séjour ici. Nous voudrions éviter de causer des problèmes et cet objectif est plutôt mal entamé.
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Pendant que les quatre autres faisaient leur numéro - et que Rowena se massait métaphoriquement les tempes devant le manque total de tact des sœurs Noirvitrail - la Limier avait continué à observé le fond de la salle. Celui qu'ils pensaient absorber par sa tasse et sa lecture avait finalement tourner la tête vers tous ceux qui étaient réunis ici lorsque le ton avait commencé à monté. Puis, très paisiblement, il s'était installé à l'orgue. Son comportement tranquille était parfaitement étrange mais dénotait soit d'une totale inconscience, soit d'une certaine autorité. Dans les deux cas, elle avait vu juste : il faudrait avoir affaire à lui.
Mais revenons en à nos moutons. Dans sa colère, l'aubergiste avait révélé qu'ils étaient épié depuis que leur pieds s'étaient posés sur le sol boueux de la ville lorsqu'il parla du navire de sa famille. Elle n'en avait parlé qu'à la sortie de la calèche alors qu'ils pensaient la placette vide. Alors les murs avaient des oreilles et il faudrait s'en souvenir.
Les armes dégainées commençaient à réellement se faire menaçante, aussi rouillées soient-elle. Combattre sans toucher ses alliés, dans un endroit clos et en protégeant Deurk risquait d'être folklorique. Elle avait beau être rompu au combat non létal pour l'exercice de ses fonctions, le nombre changeait la donne... Et elle ne doutait pas que d'autres villageois se rajouterait probablement à leurs ennemis si la rixe prenait de l'ampleur. Si ça éclatait, mieux valait battre en retraite sinon tout ça allait finir en bain de sang... Et heureusement, elle avait déjà repérer les différents itinéraires pour ça.
D'un côté, ils n'avaient plus vraiment à se demander pourquoi il y avait des disparitions fréquentes dans le coin. L'enquête se transformait plutôt en chasse aux témoins et aux preuves pour que les autorités compétentes assainissent l'endroit.
Sinistre statue de cuir noir, de tissus bleu roi et de métal argenté, la Limier ne s'était pas déplacée d'un pas. La main à son ceinturon d'arme, elle venait de faire sauter le bouton qui sécurisait le crochet sur lequel pendait sa chaine de combat, ses doigts gantés de noir faisant cliqueter les anneaux les uns contre les autres. Mais derrière son masque dérangeant dont les multiples lames courbées donnait l'impression de fixer une tempête sur l'océan sans trop savoir où poser le regard, elle s'apprêtait surtout à chanter. Si ce tour marchait malgré l'organiste en train de se préparer, elle pourrait saisir Athé et Deurk par la manche pour les pousser vers la sortie sans que le sang ne coule.
Heureusement, ils n'en arrivèrent pas là. L'organiste était bien un responsable dans le coin et au vu de la réaction de toutes les personnes présentes, il n'était pas une simple autorité civile mais bien plus probablement militaire ou religieuse. Dans un cas comme dans l'autre, elle avait récupérer les hôtes du Razkaal moins louche que lui... Et la coordination parfaite de ses fidèles ne lui disait rien qui vaille.
Rowena se contenta d'acquiescer lorsque le dénommé Stromme s'excuse au nom d'une population qui ne regrette absolument pas son geste. Mais tout se termine paisiblement et pour l'heure c'est le plus important. Elle note mentalement les détails se son visage et, tel un chien de chasse, elle profite de son petit discours pour humer sa signature magique, son aura froide et vibrante, pour le retrouver en cas de soucis.
En haut, la chambre est... Passablement comme le reste au village : humide, vétuste et peu accueillante. La jeune fille blonde qui les avait conduit jusque là ne s'enfuit pas, cependant... Si habituée à obéir qu'elle attendait malgré sa terreur manifeste. Posant son propre coffre de voyage le long du mur, Rowena ferma les yeux pour. Deurk approchait de leur hôte et elle comprenait parfaitement l'idée. Elle se concentra donc sur leur jeune guide, caressant ses émotions d'une magie aussi douce qu'intrusive, pour calmer la peur et toute autre émotion vive qui enflammait son cœur et encombrait son esprit.
Lorsqu'elle eu répondu à Deurk, la voix étrangement mélodieuse de Rowena passa le masque dérangeant en un mélange des genre plutôt déstabilisant, pour faire une simple remarque.
- Ce Monsieur Stromme a l'air d'un bon maire. Vous avez de la chance de l'avoir.
En réalité, elle doutait qu'il soit maire et ils doutaient qu'ils aient de la chance, mais pour savoir le vrai, il faut parfois prêcher le faux. Même si la jeune fille ne sautait pas sur l'occasion de rectifier le titre de son héros, sa simple réaction loin des regards et les émotions qu'elle sentirait se battre dans sa petite tête leur en apprendrait beaucoup sur l'homme.
Mais revenons en à nos moutons. Dans sa colère, l'aubergiste avait révélé qu'ils étaient épié depuis que leur pieds s'étaient posés sur le sol boueux de la ville lorsqu'il parla du navire de sa famille. Elle n'en avait parlé qu'à la sortie de la calèche alors qu'ils pensaient la placette vide. Alors les murs avaient des oreilles et il faudrait s'en souvenir.
Les armes dégainées commençaient à réellement se faire menaçante, aussi rouillées soient-elle. Combattre sans toucher ses alliés, dans un endroit clos et en protégeant Deurk risquait d'être folklorique. Elle avait beau être rompu au combat non létal pour l'exercice de ses fonctions, le nombre changeait la donne... Et elle ne doutait pas que d'autres villageois se rajouterait probablement à leurs ennemis si la rixe prenait de l'ampleur. Si ça éclatait, mieux valait battre en retraite sinon tout ça allait finir en bain de sang... Et heureusement, elle avait déjà repérer les différents itinéraires pour ça.
D'un côté, ils n'avaient plus vraiment à se demander pourquoi il y avait des disparitions fréquentes dans le coin. L'enquête se transformait plutôt en chasse aux témoins et aux preuves pour que les autorités compétentes assainissent l'endroit.
Sinistre statue de cuir noir, de tissus bleu roi et de métal argenté, la Limier ne s'était pas déplacée d'un pas. La main à son ceinturon d'arme, elle venait de faire sauter le bouton qui sécurisait le crochet sur lequel pendait sa chaine de combat, ses doigts gantés de noir faisant cliqueter les anneaux les uns contre les autres. Mais derrière son masque dérangeant dont les multiples lames courbées donnait l'impression de fixer une tempête sur l'océan sans trop savoir où poser le regard, elle s'apprêtait surtout à chanter. Si ce tour marchait malgré l'organiste en train de se préparer, elle pourrait saisir Athé et Deurk par la manche pour les pousser vers la sortie sans que le sang ne coule.
Heureusement, ils n'en arrivèrent pas là. L'organiste était bien un responsable dans le coin et au vu de la réaction de toutes les personnes présentes, il n'était pas une simple autorité civile mais bien plus probablement militaire ou religieuse. Dans un cas comme dans l'autre, elle avait récupérer les hôtes du Razkaal moins louche que lui... Et la coordination parfaite de ses fidèles ne lui disait rien qui vaille.
Rowena se contenta d'acquiescer lorsque le dénommé Stromme s'excuse au nom d'une population qui ne regrette absolument pas son geste. Mais tout se termine paisiblement et pour l'heure c'est le plus important. Elle note mentalement les détails se son visage et, tel un chien de chasse, elle profite de son petit discours pour humer sa signature magique, son aura froide et vibrante, pour le retrouver en cas de soucis.
En haut, la chambre est... Passablement comme le reste au village : humide, vétuste et peu accueillante. La jeune fille blonde qui les avait conduit jusque là ne s'enfuit pas, cependant... Si habituée à obéir qu'elle attendait malgré sa terreur manifeste. Posant son propre coffre de voyage le long du mur, Rowena ferma les yeux pour. Deurk approchait de leur hôte et elle comprenait parfaitement l'idée. Elle se concentra donc sur leur jeune guide, caressant ses émotions d'une magie aussi douce qu'intrusive, pour calmer la peur et toute autre émotion vive qui enflammait son cœur et encombrait son esprit.
Lorsqu'elle eu répondu à Deurk, la voix étrangement mélodieuse de Rowena passa le masque dérangeant en un mélange des genre plutôt déstabilisant, pour faire une simple remarque.
- Ce Monsieur Stromme a l'air d'un bon maire. Vous avez de la chance de l'avoir.
En réalité, elle doutait qu'il soit maire et ils doutaient qu'ils aient de la chance, mais pour savoir le vrai, il faut parfois prêcher le faux. Même si la jeune fille ne sautait pas sur l'occasion de rectifier le titre de son héros, sa simple réaction loin des regards et les émotions qu'elle sentirait se battre dans sa petite tête leur en apprendrait beaucoup sur l'homme.
Citoyen de La République
Athénaïs de Noirvitrail
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Athénaïs et ses deux sœurs baillèrent ostensiblement tandis que Rowena et Deurk tentaient de tirer les vers du nez de la pauvre Hava. Assises sur un lit aux lattes à moitié cassées, les jeunes femmes avaient fini d’inspecter la chambre pour en vérifier la sécurité. Autant dire que de ce côté-là, ce n’était pas gagné. La mince fenêtre qui donnait sur le dehors ne laissait entrevoir que la silhouette de la fontaine dans le brouillard. Il était impossible de surveiller les allées et venues au vu des conditions météorologiques. De plus, les murs, fins comme du papier-musique, ne risquaient pas de les protéger d’un feu ou de projectiles si les choses commençaient à se gâter.
« C’est un vrai coupe-gorge …, murmura Théodora. Il ne faudra pas s’étonner si l’on se fait poignarder dans notre sommeil …
– Ca où les puces, lui répondit Eulalie en s’étirant. Equipons-nous, avant de nous faire dévorer par les insectes. »
Les deux sœurs se levèrent comme une seule femme et ouvrirent leur malle de voyage. A l’intérieur se trouvaient de discrètes protections de cuir et de métal, aisément dissimulables sous les robes de magiciennes. Eulalie et Théodora s’en équipèrent tranquillement, vérifiant en permanence les sangles et les attaches afin de se rassurer quant à la solidité des armures. Athénaïs, qui gardait le silence jusqu’alors, fouilla avec elles dans la malle et en tira deux petites sacoches qu’elle tendit à Eulalie.
« Chausse-trappes. Au cas où … Théo, tu prends la trousse de soins. Je prends les crochets … »
Athénaïs n’était pas très causante, mais elle était concentrée. Depuis leur arrivée dans cette ville, rien ne semblait coller. Tout était beaucoup trop calme à son goût et elle n’aimait pas les mauvaises surprises. Leur rencontre avec le « chef » du village lui avait laissé un goût amer … Comme si l’on venait de leur faire comprendre qu’au moindre pet de travers, les villageois seraient capables de déclencher des hostilités bien plus graves que de simples fourches et torches. Mieux valait être prudente …
La magicienne se releva et laissa ses sœurs finir de s’équiper. Discrètement, elle s’approcha de Deurk et profita du fait que Rowena était en train de discuter avec Hava pour créer un lien télépathique avec le gobelin. Un simple toucher suffisait à établir ce lien … Avec cela, en cas de séparation du groupe, ils pourraient aisément communiquer.
« C’est un vrai coupe-gorge …, murmura Théodora. Il ne faudra pas s’étonner si l’on se fait poignarder dans notre sommeil …
– Ca où les puces, lui répondit Eulalie en s’étirant. Equipons-nous, avant de nous faire dévorer par les insectes. »
Les deux sœurs se levèrent comme une seule femme et ouvrirent leur malle de voyage. A l’intérieur se trouvaient de discrètes protections de cuir et de métal, aisément dissimulables sous les robes de magiciennes. Eulalie et Théodora s’en équipèrent tranquillement, vérifiant en permanence les sangles et les attaches afin de se rassurer quant à la solidité des armures. Athénaïs, qui gardait le silence jusqu’alors, fouilla avec elles dans la malle et en tira deux petites sacoches qu’elle tendit à Eulalie.
« Chausse-trappes. Au cas où … Théo, tu prends la trousse de soins. Je prends les crochets … »
Athénaïs n’était pas très causante, mais elle était concentrée. Depuis leur arrivée dans cette ville, rien ne semblait coller. Tout était beaucoup trop calme à son goût et elle n’aimait pas les mauvaises surprises. Leur rencontre avec le « chef » du village lui avait laissé un goût amer … Comme si l’on venait de leur faire comprendre qu’au moindre pet de travers, les villageois seraient capables de déclencher des hostilités bien plus graves que de simples fourches et torches. Mieux valait être prudente …
La magicienne se releva et laissa ses sœurs finir de s’équiper. Discrètement, elle s’approcha de Deurk et profita du fait que Rowena était en train de discuter avec Hava pour créer un lien télépathique avec le gobelin. Un simple toucher suffisait à établir ce lien … Avec cela, en cas de séparation du groupe, ils pourraient aisément communiquer.
Affilié à la République
Koraki Exousia
Messages : 711
crédits : 8427
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Info personnage
Race: Hybride (Femme/Corbeau)
Vocation: Mage Noire
Alignement: Neutre Mauvais
Rang: D
La réponse d'Hava quant à la question de Deurk fut clair et sans appel. Dans un seul souffle qui, malgré qu'il soit sommaire et faible, semblait lui arracher une énergie considérable, la jeune femme déclara, tout en était incapable de contenir une larme :
- Fuir.
Prise d'une haut-le-cœur, elle détourna son visage de ses invités, tachant de paraitre un minimum digne en ne leur offrant pas le spectacle de sa propre faiblesse. Elle prit le temps de prendre quelques inspirations saccadées, tandis qu'une de ses mains vint se poser sur son ventre légèrement arrondi. Elle devait en être à peine à quelques mois, cinq tout au plus. Toutefois, la grossesse semblait lui être difficile, car ce n'était pas la première fois qu'elle souffrait ainsi de son état. Mais peu lui importait, elle était heureuse de son sort, heureuse et fier de porter cet enfant.
Cette idée sembla la rassurer quelques peu, car elle put de nouveau porter son attention sur ses clients, tandis que de la peur qu'elle affichait quelques instants plus tôt, il n'en restait plus rien. S'en était presque comme si le simple fait de s'être rappeler d'être enceinte l'avait non seulement réconforté, mais surtout changé. A présent, elle était parfaitement calme et détendu, souriant aimablement au groupe hétéroclite.
- Excusez-moi ... Je suis ravie de vous rencontrer, Monsieur Deurk, et vous aussi, mesdames. J'espère que vous ne porterez pas attention à cet misérable accueil de la part des habitants. Ils sont un peu rustres, mais vous devez comprendre que ces derniers années ont étés difficiles pour nous. J'ose espérer que votre arrivée sera annonciatrice d'une nouvelle ère pour notre communauté.
Lorsque Rowena en vint à citer le nom de l'actuel Maire, le sourire de la jeune femme s'élargit davantage, au point d'en devenir ... Extatique. Maitre Stromme était plus qu'une chance, il avait été une véritable révélation, une bénédiction pour cette ville. La confiance et l'admiration que les habitants lui portaient allaient bien au-delà de la simple reconnaissance.
- Maitre Stromme à été une bouffée d'espoir. Il est arrivé il y'a quatre ans, sans que l'on sache exactement d'où il venait, mais est devenu très vite notre leader. Grace à lui, nous avons compris que l'Océan nous apporterait la prospérité. Il nous à apprit les rituels et les prières destinés à nous attirer ses bonnes grâce et, depuis, l'Océan subvient à tout nos besoin. Nous ne vivons pas dans le luxe, mais on moins avons nous toujours à manger sur notre table.
Au loin, une cloche tinta et aussitôt Hava se figea, le regard rivé en direction de la fenêtre, donnant sur le beffroi et d'où provenait le carillonnement. Douze coups retentirent, alors qu'elle les écoutaient aussi pieusement que possible. Il était Minuit.
Elle s'avança vers la fenêtre et regarda la cour sur laquelle elle donnait. Au centre de la place se tenait Maitre Stromme, entouré d'une foule de fidèle portant torche et symbole religieux indiscernable de cette distance. Stromme semblait proclamer un sermon, mais de là où elle se tenait, elle ne pouvait convenablement l'entendre. Toutefois, elle attendit patiemment qu'il eu terminé de parler, devenant aveugle et sourde aux clients avec qui elle parlait quelques instants auparavant. Puis le Maitre fendit la foule, menant la procession en direction de l'Océan.
Ce ne fut qu'une fois en dehors de sa vue qu'Hava sembla revenir à la réalité. Sa bouche fut prise de nouveau tremblement et ses yeux s'écarquillèrent de peur à nouveau, alors que ses deux mains vinrent se poser sur son ventre, comme pour chercher à le protéger.
- Ce n'est pas un endroit pour éduquer un enfant ... Dit-elle à voix basse.
- Fuir.
Prise d'une haut-le-cœur, elle détourna son visage de ses invités, tachant de paraitre un minimum digne en ne leur offrant pas le spectacle de sa propre faiblesse. Elle prit le temps de prendre quelques inspirations saccadées, tandis qu'une de ses mains vint se poser sur son ventre légèrement arrondi. Elle devait en être à peine à quelques mois, cinq tout au plus. Toutefois, la grossesse semblait lui être difficile, car ce n'était pas la première fois qu'elle souffrait ainsi de son état. Mais peu lui importait, elle était heureuse de son sort, heureuse et fier de porter cet enfant.
Cette idée sembla la rassurer quelques peu, car elle put de nouveau porter son attention sur ses clients, tandis que de la peur qu'elle affichait quelques instants plus tôt, il n'en restait plus rien. S'en était presque comme si le simple fait de s'être rappeler d'être enceinte l'avait non seulement réconforté, mais surtout changé. A présent, elle était parfaitement calme et détendu, souriant aimablement au groupe hétéroclite.
- Excusez-moi ... Je suis ravie de vous rencontrer, Monsieur Deurk, et vous aussi, mesdames. J'espère que vous ne porterez pas attention à cet misérable accueil de la part des habitants. Ils sont un peu rustres, mais vous devez comprendre que ces derniers années ont étés difficiles pour nous. J'ose espérer que votre arrivée sera annonciatrice d'une nouvelle ère pour notre communauté.
Lorsque Rowena en vint à citer le nom de l'actuel Maire, le sourire de la jeune femme s'élargit davantage, au point d'en devenir ... Extatique. Maitre Stromme était plus qu'une chance, il avait été une véritable révélation, une bénédiction pour cette ville. La confiance et l'admiration que les habitants lui portaient allaient bien au-delà de la simple reconnaissance.
- Maitre Stromme à été une bouffée d'espoir. Il est arrivé il y'a quatre ans, sans que l'on sache exactement d'où il venait, mais est devenu très vite notre leader. Grace à lui, nous avons compris que l'Océan nous apporterait la prospérité. Il nous à apprit les rituels et les prières destinés à nous attirer ses bonnes grâce et, depuis, l'Océan subvient à tout nos besoin. Nous ne vivons pas dans le luxe, mais on moins avons nous toujours à manger sur notre table.
Au loin, une cloche tinta et aussitôt Hava se figea, le regard rivé en direction de la fenêtre, donnant sur le beffroi et d'où provenait le carillonnement. Douze coups retentirent, alors qu'elle les écoutaient aussi pieusement que possible. Il était Minuit.
Elle s'avança vers la fenêtre et regarda la cour sur laquelle elle donnait. Au centre de la place se tenait Maitre Stromme, entouré d'une foule de fidèle portant torche et symbole religieux indiscernable de cette distance. Stromme semblait proclamer un sermon, mais de là où elle se tenait, elle ne pouvait convenablement l'entendre. Toutefois, elle attendit patiemment qu'il eu terminé de parler, devenant aveugle et sourde aux clients avec qui elle parlait quelques instants auparavant. Puis le Maitre fendit la foule, menant la procession en direction de l'Océan.
Ce ne fut qu'une fois en dehors de sa vue qu'Hava sembla revenir à la réalité. Sa bouche fut prise de nouveau tremblement et ses yeux s'écarquillèrent de peur à nouveau, alors que ses deux mains vinrent se poser sur son ventre, comme pour chercher à le protéger.
- Ce n'est pas un endroit pour éduquer un enfant ... Dit-elle à voix basse.
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Deurk était assez circonspect de cette situation, il avait du mal à imaginer comment pouvait être ce village et comment il pouvait représenter quelque chose de positif pour ces habitants. Tout était délabré et puait, nul doute que les villageois s’en rendaient compte et pourtant ils restaient là. Le premier conseil de la demoiselle et le seul qu’elle pouvait formuler était de fuir, cela confirmait les soupçons du gobelin qui commençait à craindre que ces lieux soient en quelque sorte maudit. Il craignait de plus en plus que le titan de la mer soit responsable de tout cela et que tôt ou tard le petit groupe soit obligé de faire face à une puissante entité.
La demoiselle commença à toucher son ventre, signe annonciateur de l’arrivé d’un morpion. Elle commença soudainement à changer d’attitude et le banquier comprit que Rowena était à l’œuvre, il avait déjà eu l’occasion de voir celle-ci à l’œuvre, il n’en fut donc pas surpris, l’état de la demoiselle changea du tout au tout, elle était devenu avenante et presque bavarde. Le changement d’attitude soudain montrait à quel point la jeune demoiselle était effrayée de cette situation. Ils allaient redevoir redoubler de plus en plus de vigilance.
Si la plupart de ces paroles étaient des formules de politesse, le fait que le maire organise des rituels commença à sérieusement inquiéter le gobelin, les histoires de rituel et de prière n’était pas sans rappelé ce qui pouvait se faire avec Kaiyo le titan de l’océan. Elle semblait comme aveuglé par ce maire en évoquant le fait que celui-ci leur apportait la prospérité. Si Deurk s’y connait dans un domaine c’était bien la prospérité et le port de Wessex en était l’état opposé. Le gobelin avait toujours quelque chose à manger à sa table et pour cela il n’avait besoin d’aucune prière.
Alors que l’ancien apothicaire se posait de plus en plus de questions, la cloche venant du beffroi retentit, on pouvait voir l’ensemble du village se regrouper autour de Stromme sans doute l’un des rituels dont parlait Hava. Il était en tout cas assez étrange de voir des villageois se réunir à une heure aussi tardive.
Alors que Hava semblait tourné ses pensées vers l’enfant, Deurk profita de ce moment pour toucher le ventre de la mère avec son accord bien sûr. Le visage enjoué et émerveillé du gobelin pouvait faire penser que celui-ci aurait l’envie d’être parent un jour.
Pour l’heure il voulait surtout établir un contact physique pour sa magie.
-Au fait Hava en quoi consiste ces rituels ?
Deurk sondait les pensées de la demoiselle pour voir des fragments de souvenir de ces différentes cérémonies. Etant relié télépathiquement à Athénais, celle-ci pourrait sans doute le prévenir si la situation s’avérait ensuite dangereuse.
La demoiselle commença à toucher son ventre, signe annonciateur de l’arrivé d’un morpion. Elle commença soudainement à changer d’attitude et le banquier comprit que Rowena était à l’œuvre, il avait déjà eu l’occasion de voir celle-ci à l’œuvre, il n’en fut donc pas surpris, l’état de la demoiselle changea du tout au tout, elle était devenu avenante et presque bavarde. Le changement d’attitude soudain montrait à quel point la jeune demoiselle était effrayée de cette situation. Ils allaient redevoir redoubler de plus en plus de vigilance.
Si la plupart de ces paroles étaient des formules de politesse, le fait que le maire organise des rituels commença à sérieusement inquiéter le gobelin, les histoires de rituel et de prière n’était pas sans rappelé ce qui pouvait se faire avec Kaiyo le titan de l’océan. Elle semblait comme aveuglé par ce maire en évoquant le fait que celui-ci leur apportait la prospérité. Si Deurk s’y connait dans un domaine c’était bien la prospérité et le port de Wessex en était l’état opposé. Le gobelin avait toujours quelque chose à manger à sa table et pour cela il n’avait besoin d’aucune prière.
Alors que l’ancien apothicaire se posait de plus en plus de questions, la cloche venant du beffroi retentit, on pouvait voir l’ensemble du village se regrouper autour de Stromme sans doute l’un des rituels dont parlait Hava. Il était en tout cas assez étrange de voir des villageois se réunir à une heure aussi tardive.
Alors que Hava semblait tourné ses pensées vers l’enfant, Deurk profita de ce moment pour toucher le ventre de la mère avec son accord bien sûr. Le visage enjoué et émerveillé du gobelin pouvait faire penser que celui-ci aurait l’envie d’être parent un jour.
Pour l’heure il voulait surtout établir un contact physique pour sa magie.
-Au fait Hava en quoi consiste ces rituels ?
Deurk sondait les pensées de la demoiselle pour voir des fragments de souvenir de ces différentes cérémonies. Etant relié télépathiquement à Athénais, celle-ci pourrait sans doute le prévenir si la situation s’avérait ensuite dangereuse.
- Actions:
- Deurk essaye de sonder l'esprit d'Hava avec lecture des pensées en évoquant les rituels
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Maître... C'est bien ce qu'elle pensait.
Ces villageois ne voyaient pas cet homme comme un maire mais comme un guide spirituel... Il y en avait plusieurs de cet acabit au Razkaal. Étrangement, elle n'avait senti aucune magie de manipulation à l’œuvre dans la salle du bas. L'embrigadement devait être de bien plus longue date. Quatre ans disait la jeune fille. Un obscur culte de l'océan...
Sautant immédiatement aux pires des conjectures - une déformation professionnelle courante à force de les voir prendre forme - des images particulièrement sombres passèrent dans l’esprit de la Limier. Sacrifice humain, viol rituel, magie noire corrompant les corps et les âmes des fidèles... ou des prisonniers qu'ils capturaient pour satisfaire ce qui se trouvait au bout de la laisse de leur "Maître". Elle se retint de demander à la jeune femme qui était le père de son bébé. Ils n'étaient pas là pour se faire des amis et aussi enceinte que soit cette pauvre enfant, si elle avait participé aux enlèvements ou à pire, elle serait jugée comme l'une d'entre eux.
Terrifiée par l'endroit, par son état - en même temps qui n'aurait pas été terrifié à l'idée de voir un être humain sortir de son corps pour passer des années à pleurer en posant des pêches ? - et inspirée par leur maître comme s'il était la seule lumière dans l'obscurité. S'ils arrivaient jusqu'à leur entretien du lendemain sans avoir disparu à leur tour, il faudrait qu'ils fassent très attention à leur façon de s'adresser au dit Maître car il n'y aurait personne pour leur parler ou pour les défendre s'il décidait de leur mettre des bâtons dans les roues... Ce qu'elle sentait venir grand comme une maison.
Une fois de plus, elle attendit que la jeune fille ait répondu à Deurk, relâchant toute magie et refermant son coffre de voyage. Chaine de combat. Corde. Kukri. Menottes. Sacoche. Tout était paré et à peu près étanche.
- Pouvons-nous assister respectueusement au rituel de cette nuit ?
Ces villageois ne voyaient pas cet homme comme un maire mais comme un guide spirituel... Il y en avait plusieurs de cet acabit au Razkaal. Étrangement, elle n'avait senti aucune magie de manipulation à l’œuvre dans la salle du bas. L'embrigadement devait être de bien plus longue date. Quatre ans disait la jeune fille. Un obscur culte de l'océan...
Sautant immédiatement aux pires des conjectures - une déformation professionnelle courante à force de les voir prendre forme - des images particulièrement sombres passèrent dans l’esprit de la Limier. Sacrifice humain, viol rituel, magie noire corrompant les corps et les âmes des fidèles... ou des prisonniers qu'ils capturaient pour satisfaire ce qui se trouvait au bout de la laisse de leur "Maître". Elle se retint de demander à la jeune femme qui était le père de son bébé. Ils n'étaient pas là pour se faire des amis et aussi enceinte que soit cette pauvre enfant, si elle avait participé aux enlèvements ou à pire, elle serait jugée comme l'une d'entre eux.
Terrifiée par l'endroit, par son état - en même temps qui n'aurait pas été terrifié à l'idée de voir un être humain sortir de son corps pour passer des années à pleurer en posant des pêches ? - et inspirée par leur maître comme s'il était la seule lumière dans l'obscurité. S'ils arrivaient jusqu'à leur entretien du lendemain sans avoir disparu à leur tour, il faudrait qu'ils fassent très attention à leur façon de s'adresser au dit Maître car il n'y aurait personne pour leur parler ou pour les défendre s'il décidait de leur mettre des bâtons dans les roues... Ce qu'elle sentait venir grand comme une maison.
Une fois de plus, elle attendit que la jeune fille ait répondu à Deurk, relâchant toute magie et refermant son coffre de voyage. Chaine de combat. Corde. Kukri. Menottes. Sacoche. Tout était paré et à peu près étanche.
- Pouvons-nous assister respectueusement au rituel de cette nuit ?
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