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Maire de Courage
Arès Wessex
Messages : 165
crédits : 167
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Info personnage
Race: Humain - Elfe
Vocation: Mage soutien
Alignement: Loyal-Mauvais
Rang: A
20 Avril de l’an 5
Courage, République
Arès s’était éloigné quelques minutes de son groupe d’invités et de partenaires, composé de la Porte-Parole, d’un Limier, de la Tenancière du Marsouin Blanc et, de quelques autres personnes. Il avait été alpagué par les hauts dignitaires couragéens pour discuter d’un tableau qui semblaient les intéresser de près. Un tableau peint par une grande artiste couragéenne, représentant les patriarches de chacune des grandes familles, y compris Mirelda Goldheart, bien qu’elle ne soit plus parmi nous. Les félicitations pleuvaient de la part de ces nobles, un peu trop pompeux comme à leur habitude, envers le Maire de Courage qui, semblerait-il, avait réussi à rassembler les troupes derrière lui pour mener à bien ce grand projet culturel dans sa ville. Il se contentait de simplement leur sourire, un sourire que très peu franc, tout en buvant tranquillement un verre de vin, provenant tout droit des vignobles de la famille De Casteille.
Suite à son arrangement avec Hélénaïs, Sénatrice Humaniste, mais aussi Ambassadrice de la Nation Bleue, Arès avait tenu à lui commander quelques caisses de son meilleur vin pour l’inauguration du Musée du Courage. Une nouvelle façon pour lui, de montrer non seulement la suprématie de la République face à la nation voisine et, aux habitants du pays déchu, mais aussi la suprématie de la race humaine.
Tandis qu’il continuât de converser avec ces riches et fils de riches dont il n’en avait absolument rien à foutre, il fut brièvement bousculé par une personne à peine plus petite que lui. Sanguin, le Maire de Courage se retourna, il était prêt à lui jeter son verre à la gueule, pour cette personne ayant osé le bousculer. Mais, il se ravisa bien vite en voyant une tête qui, contre toute attente, ne lui était pas étrangère. Il n’avait pas instantanément de nom à mettre sur ce délicat visage, pourtant, il l’avait déjà vu quelque part. Enfin, il observa cette femme, de son regard océanique et, avec une mine n’exprimant pas la moindre émotion. Une fois la prise de parole de son interlocutrice terminée, une sorte de mise en garde, le bâtard des Wessex laissa un léger rire lui échapper, comme s’il ne prenait pas en compte ce qu’elle lui dît. Il eut même l’audace de se pencher légèrement en avant, rapprochant ses lèvres de l’oreille de la brune.
« Sigrior, toutes mes félicitations pour votre promotion en tant que directrice. » Murmura-t-il, d’une voix légère, que seule Orifa pouvait entendre. Il épia quelques instants le regard de son interlocutrice, puis se redressa de toute sa hauteur, avant de se retourner, comme si de rien n’était.
Quelques minutes plus tard, tandis que le bâtard elfique quitta le groupe de nobles pompeux Couragéens, il se dirigea à peine plus loin, dans un couloir annexe réservé au personnel. Après sa rencontre avec la directrice du SCAR, Arès avait envoyé un message télépathique à Hélios, le Protecteur et bras exécutif du Maire par moment. Lorsqu’il arriva, ce dernier était déjà sur place, attendant celui qui lui versait un généreux salaire chaque mois et, qui veillait à la prospérité de sa famille. Blazewhril, vaillamment, fit claquer ses bottes l’une contre l’autre, puis porta sa main droite sur son cœur, frappant sa poitrine par la même occasion. Il releva légèrement la tête, montant ainsi fièrement son menton, puis attendit les ordres d’Arès. Le regard océanique du Maire semblait le jauger, tandis que ce dernier leva le bras pour lui signaler de reprendre une position normale.
« Hélios ! Demain, tu iras dans les archives de la Mairie et, tu me rapporteras tout ce que tu trouves sur Orifa Sigrior. » Ordonna-t-il, sans rentrer davantage dans les détails.
« Un problème, m’sieur le Maire ? Une personne qui vous a contrarié, je suppose ? » Demanda son interlocuteur, haussant légèrement un sourcil, l’air intrigué.
« Ça ne te regarde pas, obéis. » Conclut-il, avant de se retourner et de disparaître du champ de vision de son interlocuteur.
22 Avril de l’an 5
Courage, République
Le Soleil émergeait à peine de l’horizon océanique, que le bâtard des Wessex était déjà debout, écrivant une lettre à multiples reprises. Habituellement, il n’avait aucun problème sur ce genre de chose mais, là, la situation exigeait d’être un minimum délicat. Si les paroles de la directrice du SCAR n’avait pas eu grand effet sur lui, tant il se sentait tout puissant, il restait préférable de ne pas faire de cette personne une ennemie. Encore moins durant les temps qui courent. Il le savait, cette organisation était très fidèle à Mirelda et Mickael et, aujourd’hui encore, c’est un Goldheart qui en est à la tête. En somme, des gens qu’Arès n’appréciait pas spécialement, sauf ce bon vieux Soren. Bref, il n’appréciait pas le SCAR, dans les grandes lignes. Mais, à peine eut-il fini d’écrire sa lettre et de la placer délicatement dans une enveloppe scellée du sceau de la Famille Blaiddyd, qu’Arès appela Hélios Blazewhril.
Le blondinet borgne ne mit que quelques secondes à venir, même pas. Il le savait, chacun des ordres du Wessex devait être exécuté dans la minute, s’il ne voulait pas passer un sale quart d’heure par la suite. En réalité, bien qu’adoptant un comportement extrême et totalitaire, Arès restait une personne relativement laxiste sur certaine chose.
« Bien, Hélios. Porte la lettre à l’adresse écrite sur cette enveloppe et remet là en main propre à Orifa Sigrior. Je veux une preuve tangible que le travail a été effectué correctement. Il ne tient donc qu’à toi de faire un travail exemplaire. Bien entendu, il va sans dire qu’elle est la seule à devoir lire ce courrier. Je dis bien la seule. Si tu viens à la perdre où à toi-même la lire, tu sais ce qu’il va se passer. » Expliqua le Maire, d’un ton très strict.
« Oui, Monsieur le Maire. Mais comment je… » Tenta-t-il de demander, mais en vain. Immédiatement, le fasciste lui coupa la parole.
« Démerde-toi, ce n’est pas mon problème. » Cracha Arès, tout en reportant son regard sur les documents qui gisaient sur son bureau, devant lui. Il n’avait pas la ferme intention d’en dire plus, pour le bien commun.
Courage, République
Arès s’était éloigné quelques minutes de son groupe d’invités et de partenaires, composé de la Porte-Parole, d’un Limier, de la Tenancière du Marsouin Blanc et, de quelques autres personnes. Il avait été alpagué par les hauts dignitaires couragéens pour discuter d’un tableau qui semblaient les intéresser de près. Un tableau peint par une grande artiste couragéenne, représentant les patriarches de chacune des grandes familles, y compris Mirelda Goldheart, bien qu’elle ne soit plus parmi nous. Les félicitations pleuvaient de la part de ces nobles, un peu trop pompeux comme à leur habitude, envers le Maire de Courage qui, semblerait-il, avait réussi à rassembler les troupes derrière lui pour mener à bien ce grand projet culturel dans sa ville. Il se contentait de simplement leur sourire, un sourire que très peu franc, tout en buvant tranquillement un verre de vin, provenant tout droit des vignobles de la famille De Casteille.
Suite à son arrangement avec Hélénaïs, Sénatrice Humaniste, mais aussi Ambassadrice de la Nation Bleue, Arès avait tenu à lui commander quelques caisses de son meilleur vin pour l’inauguration du Musée du Courage. Une nouvelle façon pour lui, de montrer non seulement la suprématie de la République face à la nation voisine et, aux habitants du pays déchu, mais aussi la suprématie de la race humaine.
Tandis qu’il continuât de converser avec ces riches et fils de riches dont il n’en avait absolument rien à foutre, il fut brièvement bousculé par une personne à peine plus petite que lui. Sanguin, le Maire de Courage se retourna, il était prêt à lui jeter son verre à la gueule, pour cette personne ayant osé le bousculer. Mais, il se ravisa bien vite en voyant une tête qui, contre toute attente, ne lui était pas étrangère. Il n’avait pas instantanément de nom à mettre sur ce délicat visage, pourtant, il l’avait déjà vu quelque part. Enfin, il observa cette femme, de son regard océanique et, avec une mine n’exprimant pas la moindre émotion. Une fois la prise de parole de son interlocutrice terminée, une sorte de mise en garde, le bâtard des Wessex laissa un léger rire lui échapper, comme s’il ne prenait pas en compte ce qu’elle lui dît. Il eut même l’audace de se pencher légèrement en avant, rapprochant ses lèvres de l’oreille de la brune.
« Sigrior, toutes mes félicitations pour votre promotion en tant que directrice. » Murmura-t-il, d’une voix légère, que seule Orifa pouvait entendre. Il épia quelques instants le regard de son interlocutrice, puis se redressa de toute sa hauteur, avant de se retourner, comme si de rien n’était.
Quelques minutes plus tard, tandis que le bâtard elfique quitta le groupe de nobles pompeux Couragéens, il se dirigea à peine plus loin, dans un couloir annexe réservé au personnel. Après sa rencontre avec la directrice du SCAR, Arès avait envoyé un message télépathique à Hélios, le Protecteur et bras exécutif du Maire par moment. Lorsqu’il arriva, ce dernier était déjà sur place, attendant celui qui lui versait un généreux salaire chaque mois et, qui veillait à la prospérité de sa famille. Blazewhril, vaillamment, fit claquer ses bottes l’une contre l’autre, puis porta sa main droite sur son cœur, frappant sa poitrine par la même occasion. Il releva légèrement la tête, montant ainsi fièrement son menton, puis attendit les ordres d’Arès. Le regard océanique du Maire semblait le jauger, tandis que ce dernier leva le bras pour lui signaler de reprendre une position normale.
« Hélios ! Demain, tu iras dans les archives de la Mairie et, tu me rapporteras tout ce que tu trouves sur Orifa Sigrior. » Ordonna-t-il, sans rentrer davantage dans les détails.
« Un problème, m’sieur le Maire ? Une personne qui vous a contrarié, je suppose ? » Demanda son interlocuteur, haussant légèrement un sourcil, l’air intrigué.
« Ça ne te regarde pas, obéis. » Conclut-il, avant de se retourner et de disparaître du champ de vision de son interlocuteur.
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22 Avril de l’an 5
Courage, République
Le Soleil émergeait à peine de l’horizon océanique, que le bâtard des Wessex était déjà debout, écrivant une lettre à multiples reprises. Habituellement, il n’avait aucun problème sur ce genre de chose mais, là, la situation exigeait d’être un minimum délicat. Si les paroles de la directrice du SCAR n’avait pas eu grand effet sur lui, tant il se sentait tout puissant, il restait préférable de ne pas faire de cette personne une ennemie. Encore moins durant les temps qui courent. Il le savait, cette organisation était très fidèle à Mirelda et Mickael et, aujourd’hui encore, c’est un Goldheart qui en est à la tête. En somme, des gens qu’Arès n’appréciait pas spécialement, sauf ce bon vieux Soren. Bref, il n’appréciait pas le SCAR, dans les grandes lignes. Mais, à peine eut-il fini d’écrire sa lettre et de la placer délicatement dans une enveloppe scellée du sceau de la Famille Blaiddyd, qu’Arès appela Hélios Blazewhril.
Le blondinet borgne ne mit que quelques secondes à venir, même pas. Il le savait, chacun des ordres du Wessex devait être exécuté dans la minute, s’il ne voulait pas passer un sale quart d’heure par la suite. En réalité, bien qu’adoptant un comportement extrême et totalitaire, Arès restait une personne relativement laxiste sur certaine chose.
« Bien, Hélios. Porte la lettre à l’adresse écrite sur cette enveloppe et remet là en main propre à Orifa Sigrior. Je veux une preuve tangible que le travail a été effectué correctement. Il ne tient donc qu’à toi de faire un travail exemplaire. Bien entendu, il va sans dire qu’elle est la seule à devoir lire ce courrier. Je dis bien la seule. Si tu viens à la perdre où à toi-même la lire, tu sais ce qu’il va se passer. » Expliqua le Maire, d’un ton très strict.
« Oui, Monsieur le Maire. Mais comment je… » Tenta-t-il de demander, mais en vain. Immédiatement, le fasciste lui coupa la parole.
« Démerde-toi, ce n’est pas mon problème. » Cracha Arès, tout en reportant son regard sur les documents qui gisaient sur son bureau, devant lui. Il n’avait pas la ferme intention d’en dire plus, pour le bien commun.
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Arès Wessex
Mairie de Courage
République
Le 22 Avril de l’an 5Orifa Sigrior
XX rue XXXXX-XXXX
Courage
République
Bon, j’évite de tergiverser avec des salutations ou autres parce que je pense que vous et moi n’en avons absolument rien à foutre. Si je vous écris une lettre, ce n’est pas non plus pour vous adresser mes plus sincères félicitations pour votre nomination en tant que Directrice. Je pense qu’il est important que nous ayons une petite discussion, vous et moi. Pour tout vous dire, j’ai été suffisamment vif d’esprit pour aller fouiller dans les dossiers du SCAR durant l’absence d’un véritable gouvernement dans notre belle Nation. Ne me demandez pas comment j’ai fait car, vous n’aurez absolument aucune réponse de ma part là-dessus. Ceci étant dit, je peux passer à la suite.
Lorsque j’ai demandé à l’un de mes Protecteurs d’Ébène de faire des recherches sur votre personne, il s’est aperçu que vous aviez déjà un dossier bien chargé dans les archives de la Maire de Courage. Bon, je ne vais pas passer par quatre chemins. Je sais qui vous êtes, pour la Pègre Locale. Ce que je ne sais pas et, que j’aimerais bien savoir, c’est comment fonctionne cette organisation dont vous semblez avoir pris le contrôle il y a déjà quelques années de cela.
Ne vous méprenez pas, croyez-moi, je n’ai aucune mauvaise intention à l’encontre de vos hommes, loin de là. Simplement, j’ai besoin de savoir ce qu’il en est pour pouvoir gouverner correctement sur la ville et, bien entendu, permettre à notre Nation de prospérer à l’abri des menaces extérieures. Voyez-vous, je pense qu’une République saine a besoin d’une Pègre contrôlée pour subsister et prospérer.
C’est pour cela que, si vous êtes d’accord, je vous invite à me rejoindre à cette adresse : 12 b Avenue des Tilleuls. Venez dans trois jours exactement, lorsque le Soleil sera à son Zénith.
Cordialement.
Citoyen de La République
Orifa Sigrior
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Info personnage
Race: Valkyrie
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyal mauvais
Rang: C
Étincelles Couragéennes
Depuis qu’elle avait lu le rapport de Mystique sur le maire de Courage, Orifa ne pouvait se retirer de la tête qu’il fallait qu’elle lui fasse comprendre qu’il fallait mieux ne pas trop marcher dans ses plates bandes. La pègre locale était sous ses ordres ou du moins sous sa protection de ce fait entendre qu’une de ses subordonnées avait été interrogée de manière peu orthodox était difficile à passer. D’une certaine manière la situation ne pouvait qu’être délicate car Mystique n’était en réalité sa subordonnée vis à vis du SCAR mais pas pour sa gestion de la pègre donc est ce qu’elle devait apparaître en tant que directrice ou alors protectrice ? Étant donné qu’elle devait absolument garder son identité secrète même pour un membre du gouvernement il lui était impossible de se présenter en tant que membre du SCAR car elle allait se retrouver dans l’incapacité de lui prouver quoi que ce soit. De plus, c'était le meilleur moyen de réduire à néant la couverture de Mystique.
D’après les informations qu’elle avait pu recevoir il allait se trouver dans une petite fête dans une sorte de musée, ou du moins un rassemblement de bricoles qui semblait bien se vendre et que bon nombre de voleurs voulaient acquérir pour revendre au plus offrant. Mirelda appelait ça de l’art, il fallait bien avouer que le goût et les couleurs ne pouvaient pas correspondre à chacun ces choses accrochées au mur ne prenaient de la valeur que parce qu’on leur en donnait de manière fictive. De la spéculation rien de plus, contrairement à une lame réalisée par un maître forgeron qui pouvait permettre une utilisation plus longue, ici ce n’était qu’un graffiti quelconque qui prenait de l'âge.
Il n’était pas bien difficile de comprendre qu’elle n’était clairement pas là pour pouvoir parler peinture ou art en tout genre, son objectif était tout autre, montrer au maire de Courage que s’il continuait dans ce chemin il allait se brûler les doigts. Trouvant le bon moment pour le bousculer elle lui murmura discrètement évitant les regards et oreilles indiscrètes.
- La pègre vous à l'œil … Faites attention à qui vous interrogez cela pourrait créer un conflit là où il n’y en a pas besoin resté de votre côté et faites attention aux répercussions de vos actes.
Espérant en avoir fini avec lui, voilà qu’il avait bien plus de tour dans son sac révélant par ces simples mots qu’il avait réussi à la reconnaître en plus d’avoir connaissance de sa véritable identité. Pressant le pas pour partir en essayant de montrer extérieurement qu’elle n’avait pas réagit une seule seconde à ce qu’il venait de dire pourtant … Elle était certainement assez chamboulée pour ne pas comprendre comment tout cela avait pu arriver. En essayant de cacher son appartenance au SCAR finalement voilà qu’elle avait dévoilé ses deux visages … Ce n’était en soit pas si grave car Arès la connaissait par ses propres moyens et cela était certainement dû à sa position hiérarchique depuis la mort de Mirelda et sans vice-président le gouvernement temporaire avait eu accès à bien trop d'informations. Sa nomination avait certainement dû passer entre trop de mains au point que ça arrive aux oreilles d’Arès …
La voilà dans une position délicate, si Arès décidait d’utiliser cette information de manière méticuleuse il pouvait apporter un certain opprobre sur le dossier de la valkyrie en plus de réduire de manière importante son autorité sur Courage. Bien sûr Orifa avait tout à fait confiance dans sa capacité à détruire sa cible ou du moins elle avait assez de pouvoir pour que se retourner contre elle apporte bien plus de négatif que de positif. Avant de partir, elle avait tout de même donné ses ordres aux dirigeants et surtout au Baron pour qu’il fasse attention aux mouvements du maire et de lui remonter tout problème.
Retourner au QG du SCAR pour retourner dans sa paperasse s’étant accumulée depuis son départ il fallut que deux jours après son arrivée pour que déjà on la demande. Un messager de la part du maire de Courage avait une lettre pour elle, il semblait qu’il était impossible de récupérer le document car il devait être donné en main propre, mais étant donné qu’il ne pouvait pas venir au QG … Évidemment elle devait se déplacer sans faire attention au messager et alors qu’elle allait le renvoyer comme un malpropre voilà que ce dernier voulait avoir une sorte d’accusé de réception.
- Revenez demain à la même heure je saurais quoi vous donner.
La lettre était tout de même assez étrange, les informations qu’il demandait était pas le genre de chose qui pouvait simplement être expliqué par lettre en plus de pouvoir être déballé à n’importe qui … Mais en même temps il semblait assez dégourdi pour arriver avoir entendu parler de sa nomination en plus d’avoir fait ses recherches en si peu de temps. Elle pouvait se targuer d’avoir réussi à cacher bon nombre de ses traces en plus d’avoir eu l'appui de Mirelda pour que l’on ferme les yeux sur pas mal de règlement de compte un peu trop visibles.
Laissant de côté ses dossiers pour plutôt se concentrer sur la réponse qui arriverait bien plus vite dans les mains de son maître en passant directement par le garçon de courses.
D’après les informations qu’elle avait pu recevoir il allait se trouver dans une petite fête dans une sorte de musée, ou du moins un rassemblement de bricoles qui semblait bien se vendre et que bon nombre de voleurs voulaient acquérir pour revendre au plus offrant. Mirelda appelait ça de l’art, il fallait bien avouer que le goût et les couleurs ne pouvaient pas correspondre à chacun ces choses accrochées au mur ne prenaient de la valeur que parce qu’on leur en donnait de manière fictive. De la spéculation rien de plus, contrairement à une lame réalisée par un maître forgeron qui pouvait permettre une utilisation plus longue, ici ce n’était qu’un graffiti quelconque qui prenait de l'âge.
Il n’était pas bien difficile de comprendre qu’elle n’était clairement pas là pour pouvoir parler peinture ou art en tout genre, son objectif était tout autre, montrer au maire de Courage que s’il continuait dans ce chemin il allait se brûler les doigts. Trouvant le bon moment pour le bousculer elle lui murmura discrètement évitant les regards et oreilles indiscrètes.
- La pègre vous à l'œil … Faites attention à qui vous interrogez cela pourrait créer un conflit là où il n’y en a pas besoin resté de votre côté et faites attention aux répercussions de vos actes.
Espérant en avoir fini avec lui, voilà qu’il avait bien plus de tour dans son sac révélant par ces simples mots qu’il avait réussi à la reconnaître en plus d’avoir connaissance de sa véritable identité. Pressant le pas pour partir en essayant de montrer extérieurement qu’elle n’avait pas réagit une seule seconde à ce qu’il venait de dire pourtant … Elle était certainement assez chamboulée pour ne pas comprendre comment tout cela avait pu arriver. En essayant de cacher son appartenance au SCAR finalement voilà qu’elle avait dévoilé ses deux visages … Ce n’était en soit pas si grave car Arès la connaissait par ses propres moyens et cela était certainement dû à sa position hiérarchique depuis la mort de Mirelda et sans vice-président le gouvernement temporaire avait eu accès à bien trop d'informations. Sa nomination avait certainement dû passer entre trop de mains au point que ça arrive aux oreilles d’Arès …
La voilà dans une position délicate, si Arès décidait d’utiliser cette information de manière méticuleuse il pouvait apporter un certain opprobre sur le dossier de la valkyrie en plus de réduire de manière importante son autorité sur Courage. Bien sûr Orifa avait tout à fait confiance dans sa capacité à détruire sa cible ou du moins elle avait assez de pouvoir pour que se retourner contre elle apporte bien plus de négatif que de positif. Avant de partir, elle avait tout de même donné ses ordres aux dirigeants et surtout au Baron pour qu’il fasse attention aux mouvements du maire et de lui remonter tout problème.
Retourner au QG du SCAR pour retourner dans sa paperasse s’étant accumulée depuis son départ il fallut que deux jours après son arrivée pour que déjà on la demande. Un messager de la part du maire de Courage avait une lettre pour elle, il semblait qu’il était impossible de récupérer le document car il devait être donné en main propre, mais étant donné qu’il ne pouvait pas venir au QG … Évidemment elle devait se déplacer sans faire attention au messager et alors qu’elle allait le renvoyer comme un malpropre voilà que ce dernier voulait avoir une sorte d’accusé de réception.
- Revenez demain à la même heure je saurais quoi vous donner.
La lettre était tout de même assez étrange, les informations qu’il demandait était pas le genre de chose qui pouvait simplement être expliqué par lettre en plus de pouvoir être déballé à n’importe qui … Mais en même temps il semblait assez dégourdi pour arriver avoir entendu parler de sa nomination en plus d’avoir fait ses recherches en si peu de temps. Elle pouvait se targuer d’avoir réussi à cacher bon nombre de ses traces en plus d’avoir eu l'appui de Mirelda pour que l’on ferme les yeux sur pas mal de règlement de compte un peu trop visibles.
Laissant de côté ses dossiers pour plutôt se concentrer sur la réponse qui arriverait bien plus vite dans les mains de son maître en passant directement par le garçon de courses.
- Lette chiffrée:
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- Lette après avoir été déchiffrée par Arès:
Bonjour à vous,
Je ne suis pas habituée aux formules de politesse ou aux phrases à double sens alors je vais profiter de votre franc-parler pour faire de même.
Que vous sachiez pour ma nomination proviens d’un problème plus global qui est dû au gouvernement temporaire je n’en ai pas le moindre doute, pour autant je ne vais pas fouiller outre mesure. Vous semblez être conscient de l’importance du secret ainsi que de l'importance que représente mon poste.
Je ne peux également pas vous donner toutes les informations que vous me demandez, du moins pas par lettre. Sachez simplement que la pègre est un réseau important pour moi et le SCAR, nous l’utilisons de manière régulière et je me charge personnellement de sa sécurité. Je ne vous apprends rien car vos hommes ont dû faire correctement leur travail, depuis que je suis la protectrice de la pègre, cette dernière a arrêté les règlements de comptes publics en plus d’investir dans les infrastructures de la ville. Notre objectif est de prospérer à l’unisson pour le bien-être de la république mais également par profit économique.
Tout comme je suis la protectrice de la pègre, je suis également son bourreau, si un faux pas est réalisé il sera châtié. Nul protecteur de la république qui fait correctement son travail ne saurait être inquiété tant qu’il ne devient pas trop zélé. Nulle femme et enfant ne pourraient craindre pour sa vie tant qu’ils sont innocents, depuis votre nomination, je pense que vous avez pu reconnaître le travail remarquable qui a été effectué.
Je serais présente à votre rendez-vous soyez en sûr.
Métamorphose P1 / Nyctalopie P1 / Séduction P1 / Ouïe Augmentée P1 / Vue augmentée P1 / Odorat augmenté P1 / Invisibilité P1 / Régénération P1 / Senseur magique P1 / Agilité et précision P2 / Prouesse d'arme P1 / Vitesse P2
Maire de Courage
Arès Wessex
Messages : 165
crédits : 167
crédits : 167
Info personnage
Race: Humain - Elfe
Vocation: Mage soutien
Alignement: Loyal-Mauvais
Rang: A
23 Avril de l’an 5
Courage, République
Le lendemain matin, transportant la lettre qui lui avait été donnée par la directrice du SCAR, Hélios se rua en direction de la Mairie, traversant les rues de la cité Couragéenne à toute allure. Il faisait de son mieux pour ne pas bousculer les passants et, à peine était-il arrivé sur le parvis de marbre du Palais Municipale, qu’il leva la tête, portant la main tenant la lettre sur son front, la plaçant perpendiculairement, pour empêcher les rayons meurtriers du Soleil, de venir l’aveugler. D’en haut du bâtiment, le Maire l’attendait, l’observant depuis la fenêtre du bureau du premier adjoint. Il pouvait se montrer extrêmement impatient par moment et, cela était encore plus vrai quand il attendait une lettre de cette ampleur.
Depuis le parvis, le Blazewhril pouvait voir le visage du bâtard elfique. Son regard semblait le jauger et, son expression affichait, comme à son habitude, un sentiment de supériorité. Oui, par moment, Arès se pensait être le sauveur de la République, celui qui allait unifier la nation contre les menaces extérieures. Enfin, il était toujours dans l’extrême, il fallait bien l’avouer.
Quelques minutes après, le borgne arriva dans le bureau d’Arès, ce dernier ayant déjà pris place sur son fauteuil tournant le dos à l’entrée, préférant simplement observer le paysage qui s’offrait à lui, au travers de la baie-vitrée. Une vue impressionnante sur la ville et son architecture bien Républicaine, mais aussi sur l’océan qui se profilait à perte de vue. Ah ça oui, cette ville était bien républicaine, pas comme Liberty qui, malgré tout, avait accueilli de la main d’œuvre shoumeïenne et reikoise pour aider à la reconstruction. De quoi bien dénaturer la capitale, selon Arès. La capitale, d’ailleurs, n’avait plus rien d’une capitale. Courage serait bien plus propice à accueillir le gouvernement, de par sa non-proximité avec le Reike. Mais bon, le bâtard des Wessex était bien mieux ainsi, dans son coin, sans être forcément dérangé par Falconi Genova et ses petits copains, même si, au contraire, il n’avait rien contre eux et, encore moins contre le patriarche de la Grande Famille, qui avait tout son respect.
Sans même un grincement, le fauteuil du Maire pivota, laissant ce dernier prendre place face à Hélios. Il était déjà assis d’ailleurs et, était en train de tendre la lettre d’Orifa à son supérieur. Une lettre que celle-ci lui avait remis en mains propres quelques minutes plus tôt, non loin du QG du SCAR.
« Monsieur le Maire, voici la lettre de Dame Sigrior. Elle n’a rien ajouté de particulier donc, je suppose que tout est écrit à l’intérieur. Voulez-vous que je vous laisse tranquille pour la lecture ? » Demanda le Protecteur. Une fois la lettre en main, Arès fit un signe de la main à son interlocuteur, pour lui intimer qu’il pouvait d’ores et déjà disposer. Il était complètement inutile que le Protecteur restât ici, même dans l’hypothèse où la lettre serait piégée. Mais, il faudrait être bien peu vif pour piéger un courrier destiné au chef de la Circonscription Couragéenne, surtout lorsque l’un des hommes de sa Milice avait réceptionné le courrier en mains propres.
Le bâtard elfique attendit que son Protecteur sortît de la pièce pour délicatement ouvrir cette enveloppe, utilisant un coupe-papier pour parvenir à cela. Le bruissement du papier de la lettre frottant contre l’enveloppe se fit entendre, puis le Maire commença à lire le contenu des écrits d’Orifa, à voix basse. Il marmonnait chacune des phrases écrites noires sur blanc, puis émettait son opinion en même temps. Bien évidemment, même s’il n’aimait pas le SCAR, il savait à quel point l’identité de ses espions était une chose non négligeable et, qui devait à tout prix demeurer secrète.
Ainsi donc, un agent du SCAR et, directrice, en plus de cela, s’occupait de maintenir l’ordre dans la Pègre Couragéenne. C’était assez amusant, en réalité. Mais, très peu surprenant, tant le gouvernement de Mirelda aimait avoir la main sur les institutions, légitimes comme illégales, au sein de sa nation. Enfin, toutes les informations que lui livrait sa correspondante n’étaient pas forcément un secret pour le Maire du Courage, pas toutes, évidemment et, il avait hâte d’enfin la rencontrer, à l’abri des regards, pour en apprendre davantage sur cette mystérieuse femme et les secrets qu’elle s’efforçât de garder. Elle avait bien confirmé sa venue dans l’appartement d’Arès, ce qui fit légèrement sourire ce dernier.
Par respect pour sa correspondante, le Maire de Courage replaça soigneusement la lettre dans l’enveloppe, après avoir détaillé de son regard océanique, le mystérieux cœur qui était dessiné en bas de la lettre. Une marque qu’il eût déjà vue par le passé mais, il n’arrivait pas à se souvenir où. Il s’en souviendrait certainement à l’avenir, non ? Quoi qu’il en soit, il rangea la lettre dans son enveloppe, puis se dirigea vers la cheminée, dans laquelle les flammes dansaient faiblement, formant un brasier presque essoufflé. Après avoir jeté un dernier coup d’œil sur cette marque en forme de cœur, ressemblant presque à du sang, le bâtard elfique jeta l’enveloppe dans le feu, puis retourna en direction de son bureau.
Marchant d’un pas calculé et assuré, Arès se rendit sur le balcon donnant cette si belle vue sur la ville, afin d’aller prendre un coup d’air frais puis, il épia le paysage. Il n’avait plus qu’à attendre quelques jours, afin de tranquillement recevoir cette femme dont il ne savait pas grand-chose, dans l’un de ses appartements situés dans une banlieue Couragéenne.
25 Avril de l’an 5
Courage, République
Arès avait passé la nuit dans l’un de ses nombreux appartements, répartis dans la cité portuaire. Pour sa rencontre avec Orifa, il avait choisi celui situé dans un riche quartier, proche du port principal et donc fatalement, de l’Océan. Le Zénith s’approchant, la directrice du SCAR ne devrait pas tarder à pointer le bout de son nez, tandis que les mouettes se mirent à chanter, sonnant l’heure du repas, qui ne faisait que de dangereusement s’approcher. Arès avait-il prévu un mets à partager avec cette femme dont il ne savait presque rien ? Pas vraiment, si ce n'était une bouteille de liqueur Couragéenne, du local donc. La bouteille était là, sur la table ronde, noblement déposée au centre du petit balcon de l’appartement, qui laissait une vue magnifique sur l’océan, comme toujours.
L’Océan, un vaste étendu d’eau, symbole de la passion d’Arès pour cette ville. Où qu’il décidât de loger ou même de travailler, il faisait toujours en sorte d’avoir ce genre de vue, imprenable et spécial, pour lui rappeler ce pour quoi il se battait. La sécurité et le patriotisme, des valeurs importantes pour lui, son fer de lance face à ses opposants politiques, que ce soit du côté des Optimates ou ailleurs.
Assis sur une chaise de noble facture, autour de cette table sur laquelle était disposée cette précieuse liqueur Couragéenne, le Maire de la ville éponyme attendait avec impatience la venue de l’espionne. Les rayons solaires venaient délicatement caresser sa peau qui était à moitié elfique et, à moitié humaine. Sous le scintillement céleste, la peau du Maire brunissait légèrement, mais rien de bien alarmant. Son regard océanique était posté sur l’horizon, détaillant le mouvement des vagues et, seul le bruissement de l’écume se faisait entendre, avec les sons environnants tels que les chants des oiseaux ou, les discussions des passants. Des nobles, évidemment, Arès Wessex faisait attention à cela.
Soudain, la porte d’entrée grinça légèrement, après quelques frappes contre celle-ci. Le bâtard elfique ne se retourna pas, sachant qu’il s’agissait d’Hélios, accompagné d’Orifa, logiquement. Le Protecteur laissa son unique œil glisser en direction du regard de l’espionne, qui était masquée. Il lui adressa un bref sourire, preuve d’une certaine sympathie, puis leva en bras en direction du balcon, là où demeurait le Maire de cette superbe ville. Ce dernier attendit quelques instants, que celle-ci vint s’asseoir à ses côtés puis, sans tourner une seule fois la tête, il prit la parole, après avoir laissé un délicat sourire fendre son visage de bâtard, éclairé par le Soleil.
« Je suis ravi de voir que vous ayez accepté mon invitation, Sigrior. Comme je vous l’ai indiqué dans ma lettre, nous avons beaucoup à nous dire. Des choses qui, malheureusement, ne peuvent pas être communiquées à l’écrit. Mais, avant de rentrer dans le vif du sujet et, de vous expliquer pourquoi j’ai tant tenu à vous voir, j’aimerais, si vous le voulez bien, que vous m’expliquiez qui vous êtes réellement, pour cette Pègre que vous protégez. » Demanda Arès, avec une sincérité qui ne lui semblait pas vraiment propre. Il parlait différemment à l’oral d’à l’écrit, ça, il n’y avait pas le moindre doute. Enfin, pas la peine de se faire du rentre dedans ou, d’adopter le même comportement qu’au Musée. Il n’y avait aucune tension, en ce jour.
Courage, République
Le lendemain matin, transportant la lettre qui lui avait été donnée par la directrice du SCAR, Hélios se rua en direction de la Mairie, traversant les rues de la cité Couragéenne à toute allure. Il faisait de son mieux pour ne pas bousculer les passants et, à peine était-il arrivé sur le parvis de marbre du Palais Municipale, qu’il leva la tête, portant la main tenant la lettre sur son front, la plaçant perpendiculairement, pour empêcher les rayons meurtriers du Soleil, de venir l’aveugler. D’en haut du bâtiment, le Maire l’attendait, l’observant depuis la fenêtre du bureau du premier adjoint. Il pouvait se montrer extrêmement impatient par moment et, cela était encore plus vrai quand il attendait une lettre de cette ampleur.
Depuis le parvis, le Blazewhril pouvait voir le visage du bâtard elfique. Son regard semblait le jauger et, son expression affichait, comme à son habitude, un sentiment de supériorité. Oui, par moment, Arès se pensait être le sauveur de la République, celui qui allait unifier la nation contre les menaces extérieures. Enfin, il était toujours dans l’extrême, il fallait bien l’avouer.
Quelques minutes après, le borgne arriva dans le bureau d’Arès, ce dernier ayant déjà pris place sur son fauteuil tournant le dos à l’entrée, préférant simplement observer le paysage qui s’offrait à lui, au travers de la baie-vitrée. Une vue impressionnante sur la ville et son architecture bien Républicaine, mais aussi sur l’océan qui se profilait à perte de vue. Ah ça oui, cette ville était bien républicaine, pas comme Liberty qui, malgré tout, avait accueilli de la main d’œuvre shoumeïenne et reikoise pour aider à la reconstruction. De quoi bien dénaturer la capitale, selon Arès. La capitale, d’ailleurs, n’avait plus rien d’une capitale. Courage serait bien plus propice à accueillir le gouvernement, de par sa non-proximité avec le Reike. Mais bon, le bâtard des Wessex était bien mieux ainsi, dans son coin, sans être forcément dérangé par Falconi Genova et ses petits copains, même si, au contraire, il n’avait rien contre eux et, encore moins contre le patriarche de la Grande Famille, qui avait tout son respect.
Sans même un grincement, le fauteuil du Maire pivota, laissant ce dernier prendre place face à Hélios. Il était déjà assis d’ailleurs et, était en train de tendre la lettre d’Orifa à son supérieur. Une lettre que celle-ci lui avait remis en mains propres quelques minutes plus tôt, non loin du QG du SCAR.
« Monsieur le Maire, voici la lettre de Dame Sigrior. Elle n’a rien ajouté de particulier donc, je suppose que tout est écrit à l’intérieur. Voulez-vous que je vous laisse tranquille pour la lecture ? » Demanda le Protecteur. Une fois la lettre en main, Arès fit un signe de la main à son interlocuteur, pour lui intimer qu’il pouvait d’ores et déjà disposer. Il était complètement inutile que le Protecteur restât ici, même dans l’hypothèse où la lettre serait piégée. Mais, il faudrait être bien peu vif pour piéger un courrier destiné au chef de la Circonscription Couragéenne, surtout lorsque l’un des hommes de sa Milice avait réceptionné le courrier en mains propres.
Le bâtard elfique attendit que son Protecteur sortît de la pièce pour délicatement ouvrir cette enveloppe, utilisant un coupe-papier pour parvenir à cela. Le bruissement du papier de la lettre frottant contre l’enveloppe se fit entendre, puis le Maire commença à lire le contenu des écrits d’Orifa, à voix basse. Il marmonnait chacune des phrases écrites noires sur blanc, puis émettait son opinion en même temps. Bien évidemment, même s’il n’aimait pas le SCAR, il savait à quel point l’identité de ses espions était une chose non négligeable et, qui devait à tout prix demeurer secrète.
Ainsi donc, un agent du SCAR et, directrice, en plus de cela, s’occupait de maintenir l’ordre dans la Pègre Couragéenne. C’était assez amusant, en réalité. Mais, très peu surprenant, tant le gouvernement de Mirelda aimait avoir la main sur les institutions, légitimes comme illégales, au sein de sa nation. Enfin, toutes les informations que lui livrait sa correspondante n’étaient pas forcément un secret pour le Maire du Courage, pas toutes, évidemment et, il avait hâte d’enfin la rencontrer, à l’abri des regards, pour en apprendre davantage sur cette mystérieuse femme et les secrets qu’elle s’efforçât de garder. Elle avait bien confirmé sa venue dans l’appartement d’Arès, ce qui fit légèrement sourire ce dernier.
Par respect pour sa correspondante, le Maire de Courage replaça soigneusement la lettre dans l’enveloppe, après avoir détaillé de son regard océanique, le mystérieux cœur qui était dessiné en bas de la lettre. Une marque qu’il eût déjà vue par le passé mais, il n’arrivait pas à se souvenir où. Il s’en souviendrait certainement à l’avenir, non ? Quoi qu’il en soit, il rangea la lettre dans son enveloppe, puis se dirigea vers la cheminée, dans laquelle les flammes dansaient faiblement, formant un brasier presque essoufflé. Après avoir jeté un dernier coup d’œil sur cette marque en forme de cœur, ressemblant presque à du sang, le bâtard elfique jeta l’enveloppe dans le feu, puis retourna en direction de son bureau.
Marchant d’un pas calculé et assuré, Arès se rendit sur le balcon donnant cette si belle vue sur la ville, afin d’aller prendre un coup d’air frais puis, il épia le paysage. Il n’avait plus qu’à attendre quelques jours, afin de tranquillement recevoir cette femme dont il ne savait pas grand-chose, dans l’un de ses appartements situés dans une banlieue Couragéenne.
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25 Avril de l’an 5
Courage, République
Arès avait passé la nuit dans l’un de ses nombreux appartements, répartis dans la cité portuaire. Pour sa rencontre avec Orifa, il avait choisi celui situé dans un riche quartier, proche du port principal et donc fatalement, de l’Océan. Le Zénith s’approchant, la directrice du SCAR ne devrait pas tarder à pointer le bout de son nez, tandis que les mouettes se mirent à chanter, sonnant l’heure du repas, qui ne faisait que de dangereusement s’approcher. Arès avait-il prévu un mets à partager avec cette femme dont il ne savait presque rien ? Pas vraiment, si ce n'était une bouteille de liqueur Couragéenne, du local donc. La bouteille était là, sur la table ronde, noblement déposée au centre du petit balcon de l’appartement, qui laissait une vue magnifique sur l’océan, comme toujours.
L’Océan, un vaste étendu d’eau, symbole de la passion d’Arès pour cette ville. Où qu’il décidât de loger ou même de travailler, il faisait toujours en sorte d’avoir ce genre de vue, imprenable et spécial, pour lui rappeler ce pour quoi il se battait. La sécurité et le patriotisme, des valeurs importantes pour lui, son fer de lance face à ses opposants politiques, que ce soit du côté des Optimates ou ailleurs.
Assis sur une chaise de noble facture, autour de cette table sur laquelle était disposée cette précieuse liqueur Couragéenne, le Maire de la ville éponyme attendait avec impatience la venue de l’espionne. Les rayons solaires venaient délicatement caresser sa peau qui était à moitié elfique et, à moitié humaine. Sous le scintillement céleste, la peau du Maire brunissait légèrement, mais rien de bien alarmant. Son regard océanique était posté sur l’horizon, détaillant le mouvement des vagues et, seul le bruissement de l’écume se faisait entendre, avec les sons environnants tels que les chants des oiseaux ou, les discussions des passants. Des nobles, évidemment, Arès Wessex faisait attention à cela.
Soudain, la porte d’entrée grinça légèrement, après quelques frappes contre celle-ci. Le bâtard elfique ne se retourna pas, sachant qu’il s’agissait d’Hélios, accompagné d’Orifa, logiquement. Le Protecteur laissa son unique œil glisser en direction du regard de l’espionne, qui était masquée. Il lui adressa un bref sourire, preuve d’une certaine sympathie, puis leva en bras en direction du balcon, là où demeurait le Maire de cette superbe ville. Ce dernier attendit quelques instants, que celle-ci vint s’asseoir à ses côtés puis, sans tourner une seule fois la tête, il prit la parole, après avoir laissé un délicat sourire fendre son visage de bâtard, éclairé par le Soleil.
« Je suis ravi de voir que vous ayez accepté mon invitation, Sigrior. Comme je vous l’ai indiqué dans ma lettre, nous avons beaucoup à nous dire. Des choses qui, malheureusement, ne peuvent pas être communiquées à l’écrit. Mais, avant de rentrer dans le vif du sujet et, de vous expliquer pourquoi j’ai tant tenu à vous voir, j’aimerais, si vous le voulez bien, que vous m’expliquiez qui vous êtes réellement, pour cette Pègre que vous protégez. » Demanda Arès, avec une sincérité qui ne lui semblait pas vraiment propre. Il parlait différemment à l’oral d’à l’écrit, ça, il n’y avait pas le moindre doute. Enfin, pas la peine de se faire du rentre dedans ou, d’adopter le même comportement qu’au Musée. Il n’y avait aucune tension, en ce jour.
Citoyen de La République
Orifa Sigrior
Messages : 188
crédits : 833
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Info personnage
Race: Valkyrie
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyal mauvais
Rang: C
Étincelles Couragéennes
Cela faisait plus de 5 années qu’Orifa en toute clandestinité à Courage, sous les ordres de la présidente mais hormis les deux femmes personne n’était dans la confidence de ce lien. Maintenant que la couronnée n’était pas présente les racines de son autorité envers cette ville s'étaient durement nécrosés au point que ça pourrait avoir un impact durable sur ce qu’elle avait créé. Avant l’arrivée de la providence que représentait Arès, elle avait réfléchi à un moyen de créer une guerre intestine ou alors un conflit avec un ennemi que ses petits protégés ne pourraient pas gérer seuls. C’était une manière de montrer une fois de plus son utilité à tous mais ses plans avaient changé depuis le message de Mystique.
- Directrice vous partez ?
- Je reviendrais rapidement finir la paperasse mais pour l’instant j’ai un rendez-vous à Courage.
S’il y avait bien une chose que devait craindre Arès c’était le QG du SCAR se trouvait non loin de sa ville, il lui était impossible de pouvoir le localiser même vis à vis de sa position hiérarchique dans la république. S’il avait pu entendre parler de sa nomination c’était dû au caractère urgent de la situation mais jamais un espion n’accepterait qu’un politicien puisse trouver la Maison. Ces êtres, assoiffés de pouvoir étaient vissé sur leurs chaises pendant une période bien trop courte pour pouvoir réaliser des avancées majeures pour la république alors que ne SCAR n’avait pas d’autre intérêt à durer dans le temps …
Retirant sa tenue légère et confortable qu’elle pouvait porter en ces lieux saints, elle préféra porter une tenue de cuir ajustée à son corps, si elle devait combattre il fallait que ça se fasse dans les meilleures conditions. Contrairement à leurs premières rencontres, ici elle portait son titre de directrice du SCAR cela voulait dire que le masque était une obligation pour sa protection en se retrouvant dans un lieu où des personnes extérieures avaient la possibilité d’avoir un regard sur elle alors, il lui fallait cacher son visage. Une cape sur le dos et un attirail suffisant pour détruire une armée, la voilà enfin prête pour son rendez-vous.
Une chose à laquelle il lui était difficile de s’habituer en tant que directrice c’était les gardes qui lui étaient alloués, habituellement en mission elle était capable de les congédier mais là c’était le moment parfois pour avoir une protection. Aucune excuse ne pourrait la sauver de cette situation. Un homme en arme de la sécurité intérieur ainsi qu’un membre des opérations spéciales, ils n’avaient rien à envier aux meilleurs soldats de Courage bien au contraire.
A force de prendre la route pour descendre jusqu’à Courage, Orifa connaît plusieurs chemins différents pour prendre le plus rapide à chaque fois. Pourtant cela prenait tout de même plusieurs heures pour le périple même si le plus dur était de quitter l’enceinte protectrice de la Maison pour aller dans la crasse de la ville de Courage.
Une fois sur les lieux du rendez-vous elle fit signe à ses gardes du corps de rester à l’entrée alors qu’elle suivit le borgne, aucun ignorait les capacités de la valkyrie à se défendre alors ils avaient préféré rester en retrait, en alerte du moindre problème. Rentrant dans la pièce indiquée par le servant, tout était beaucoup trop noble pour le regard de la jeune demoiselle, habituée à beaucoup plus de vétusté. Sans prendre le temps d’admirer la pièce, à peine la porte s’était fermée qu’elle se rapprocha de l’homme qui se trouvait sur le balcon tout en l’écoutant pour lui faire face.
- Il serait fort déraisonnable de répondre lettre morte à une telle invitation, surtout au vu de la distance qui nous sépare.
C’était une manière directe d’indiquer qu’en cas de problème il lui était possible de venir très rapidement pour pouvoir châtier ceux qui s’en prennent à son autorité.
- Je vois que vous ne vous perdez pas en parole, cela me convient parfaitement. Je suis la protectrice de la pègre de Courage, les citoyens normaux ne connaissent le SCAR que de nom, ceux se rapprochant plus du pouvoir entendent dirent que l’emplacement de l’organisation se trouve autour ou dans Courage. Mais les personnes dans votre situation savent que nous sommes autour de Courage, sans pour autant connaître l’emplacement. Rien que cette information devrait vous faire comprendre l’importance que mon organisation porte à cette ville et la raison pour laquelle j’ai été missionné pour y répandre la paix.
En réalité ce n’était qu’un véritable coup de chance que la mission de Mirelda se passe dans la ville la plus proche du QG du SCAR.
- La première question que vous devez vous poser c’est, quelle est l’importance de Courage pour le SCAR, nous vivons dans l’ombre de la république la pègre d’ici nous apporte le soutien logistique et la discrétion dont nous avons besoin. L’objectif est que personne ne puisse connaître l’emplacement ni le nombre d'occupants de notre QG passé par des moyens normaux apporterait bien trop de problème c’est bien. Information, nourriture, fourniture, arme, … Est-ce que la pègre en est consciente ? Pas le moins du monde et sans la paperasse tout est plus facile. Donc c’est pour cela que le SCAR à travers moi s’efforce à maintenir ce ramassis puant de meurtrier et de voleur en tout genre calme et sous bonne garde.
Laissant quelques secondes au maire pour digérer ces informations.
- Maintenant que vous savez ça, je peux répondre à votre question, je suis la protectrice et le bourreau de cette pègre, je suis le bâton et la carotte. S’ils commettent une erreur alors je serais là pour leur rappeler leurs places, mais de même si une situation peut apporter le malheur à ce maillon important de notre organisation alors je serais le pire cauchemar de nos ennemis car n’en doutez pas, vous connaissez ma position et l’importance de ma place dans le SCAR, et je vous pense assez intelligent pour comprendre ce que cela implique.
Elle n’avait jamais eu besoin de faire appel au SCAR pour pouvoir mener à bien sa mission avec la pègre de Courage mais si cela devait arriver alors elle n'hésiterait certainement pas. En se releva pour pouvoir prendre la bouteille qui se trouvait au milieu de la table, elle l’ouvrit dans un premier temps pour aspirer le doux nectar qui s’en dégageait avant de servir gracieusement le maire en premier avant de faire de même pour elle.
- Maintenant c’est à moi de vous poser la question, qu’est ce que vous attendez de moi, ou alors de la pègre ? Cela ne vous suffit-il pas qu’elle soit gardée en laisse ?
- Directrice vous partez ?
- Je reviendrais rapidement finir la paperasse mais pour l’instant j’ai un rendez-vous à Courage.
S’il y avait bien une chose que devait craindre Arès c’était le QG du SCAR se trouvait non loin de sa ville, il lui était impossible de pouvoir le localiser même vis à vis de sa position hiérarchique dans la république. S’il avait pu entendre parler de sa nomination c’était dû au caractère urgent de la situation mais jamais un espion n’accepterait qu’un politicien puisse trouver la Maison. Ces êtres, assoiffés de pouvoir étaient vissé sur leurs chaises pendant une période bien trop courte pour pouvoir réaliser des avancées majeures pour la république alors que ne SCAR n’avait pas d’autre intérêt à durer dans le temps …
Retirant sa tenue légère et confortable qu’elle pouvait porter en ces lieux saints, elle préféra porter une tenue de cuir ajustée à son corps, si elle devait combattre il fallait que ça se fasse dans les meilleures conditions. Contrairement à leurs premières rencontres, ici elle portait son titre de directrice du SCAR cela voulait dire que le masque était une obligation pour sa protection en se retrouvant dans un lieu où des personnes extérieures avaient la possibilité d’avoir un regard sur elle alors, il lui fallait cacher son visage. Une cape sur le dos et un attirail suffisant pour détruire une armée, la voilà enfin prête pour son rendez-vous.
Une chose à laquelle il lui était difficile de s’habituer en tant que directrice c’était les gardes qui lui étaient alloués, habituellement en mission elle était capable de les congédier mais là c’était le moment parfois pour avoir une protection. Aucune excuse ne pourrait la sauver de cette situation. Un homme en arme de la sécurité intérieur ainsi qu’un membre des opérations spéciales, ils n’avaient rien à envier aux meilleurs soldats de Courage bien au contraire.
A force de prendre la route pour descendre jusqu’à Courage, Orifa connaît plusieurs chemins différents pour prendre le plus rapide à chaque fois. Pourtant cela prenait tout de même plusieurs heures pour le périple même si le plus dur était de quitter l’enceinte protectrice de la Maison pour aller dans la crasse de la ville de Courage.
Une fois sur les lieux du rendez-vous elle fit signe à ses gardes du corps de rester à l’entrée alors qu’elle suivit le borgne, aucun ignorait les capacités de la valkyrie à se défendre alors ils avaient préféré rester en retrait, en alerte du moindre problème. Rentrant dans la pièce indiquée par le servant, tout était beaucoup trop noble pour le regard de la jeune demoiselle, habituée à beaucoup plus de vétusté. Sans prendre le temps d’admirer la pièce, à peine la porte s’était fermée qu’elle se rapprocha de l’homme qui se trouvait sur le balcon tout en l’écoutant pour lui faire face.
- Il serait fort déraisonnable de répondre lettre morte à une telle invitation, surtout au vu de la distance qui nous sépare.
C’était une manière directe d’indiquer qu’en cas de problème il lui était possible de venir très rapidement pour pouvoir châtier ceux qui s’en prennent à son autorité.
- Je vois que vous ne vous perdez pas en parole, cela me convient parfaitement. Je suis la protectrice de la pègre de Courage, les citoyens normaux ne connaissent le SCAR que de nom, ceux se rapprochant plus du pouvoir entendent dirent que l’emplacement de l’organisation se trouve autour ou dans Courage. Mais les personnes dans votre situation savent que nous sommes autour de Courage, sans pour autant connaître l’emplacement. Rien que cette information devrait vous faire comprendre l’importance que mon organisation porte à cette ville et la raison pour laquelle j’ai été missionné pour y répandre la paix.
En réalité ce n’était qu’un véritable coup de chance que la mission de Mirelda se passe dans la ville la plus proche du QG du SCAR.
- La première question que vous devez vous poser c’est, quelle est l’importance de Courage pour le SCAR, nous vivons dans l’ombre de la république la pègre d’ici nous apporte le soutien logistique et la discrétion dont nous avons besoin. L’objectif est que personne ne puisse connaître l’emplacement ni le nombre d'occupants de notre QG passé par des moyens normaux apporterait bien trop de problème c’est bien. Information, nourriture, fourniture, arme, … Est-ce que la pègre en est consciente ? Pas le moins du monde et sans la paperasse tout est plus facile. Donc c’est pour cela que le SCAR à travers moi s’efforce à maintenir ce ramassis puant de meurtrier et de voleur en tout genre calme et sous bonne garde.
Laissant quelques secondes au maire pour digérer ces informations.
- Maintenant que vous savez ça, je peux répondre à votre question, je suis la protectrice et le bourreau de cette pègre, je suis le bâton et la carotte. S’ils commettent une erreur alors je serais là pour leur rappeler leurs places, mais de même si une situation peut apporter le malheur à ce maillon important de notre organisation alors je serais le pire cauchemar de nos ennemis car n’en doutez pas, vous connaissez ma position et l’importance de ma place dans le SCAR, et je vous pense assez intelligent pour comprendre ce que cela implique.
Elle n’avait jamais eu besoin de faire appel au SCAR pour pouvoir mener à bien sa mission avec la pègre de Courage mais si cela devait arriver alors elle n'hésiterait certainement pas. En se releva pour pouvoir prendre la bouteille qui se trouvait au milieu de la table, elle l’ouvrit dans un premier temps pour aspirer le doux nectar qui s’en dégageait avant de servir gracieusement le maire en premier avant de faire de même pour elle.
- Maintenant c’est à moi de vous poser la question, qu’est ce que vous attendez de moi, ou alors de la pègre ? Cela ne vous suffit-il pas qu’elle soit gardée en laisse ?
Métamorphose P1 / Nyctalopie P1 / Séduction P1 / Ouïe Augmentée P1 / Vue augmentée P1 / Odorat augmenté P1 / Invisibilité P1 / Régénération P1 / Senseur magique P1 / Agilité et précision P2 / Prouesse d'arme P1 / Vitesse P2
Maire de Courage
Arès Wessex
Messages : 165
crédits : 167
crédits : 167
Info personnage
Race: Humain - Elfe
Vocation: Mage soutien
Alignement: Loyal-Mauvais
Rang: A
Le regard plongé sur l’horizon océanique, Arès épia les moindres paroles que prononçait son interlocutrice. Ainsi, elle entra directement dans le vif du sujet, lui racontant ce qu’il voulait entendre, ce pour quoi il l’avait conviée directement dans l’un de ses appartements. Il savait ne pas prendre grand risque en conviant cette femme chez lui, le SCAR étant censé être un minimum doué et posséder des informations sur les plus éminents politiciens républicains, nul doute que ses différentes adresses n’étaient pas un secret pour Orifa. Ce qui, parfois, pouvait être assez emmerdant, tant le bâtard des Wessex devenait de plus en plus parano, vis-à-vis des shoumeïens et des reikois, certes, mais aussi des républicains luttant activement contre le régime Optimate en place à Courage. Même si toute sa politique tournait autour d’un simple mot : la sécurité, lui-même ne s’y sentait pas forcément. Mais cela, c’était certainement le problème, quand on devenait l’homme le plus important de la Circonscription Couragéenne, prônant le fascisme en plus de cela, on se faisait bon nombre d’ennemis.
Orifa expliqua donc au bâtard des Wessex son rôle plus qu’important au sein des services secrets républicains. Ainsi, elle se disait être la Protectrice de la Pègre Couragéenne et, cela, Arès ne parvenait pas à le comprendre immédiatement, même s’il savait que faire subsister la Pègre et surtout, l’avoir sur son contrôle, était essentiel pour maintenir l’ordre. Supprimer le vice et la criminalité était une chose purement impossible, sauf dans un monde utopique qui virait inévitablement à la dystopie où, chacun des habitants serait contrôlé en permanence. Où, chacune des actions d’une personne lambda seraient analysées et jugées. Encore mieux, prévenir le risque, enfermer ceux étant susceptibles de commettre un crime, avant même qu’il ne le fît. C’était ce genre de société qui pouvait naître du fascisme extrême, une société où personne n’était réellement libre, où même un enfant de huit ans pouvait être condamné pour un crime qu’il pourrait commettre à l’avenir.
Arès voyait en Orifa un moyen de contrer cette dystopie pouvant surgir à n’importe quel moment. Avec un membre du SCAR sur le trône de la Pègre, même si Arès les trouvait incompétents au possible, cette dernière était assurée à un bon maintien et donc, elle subsistait, sans pour autant causer de tort aux hautes instances, comme la Mairie, par exemple. En plus de cela, Sigrior était une femme qui avait l’air de savoir un minimum ce qu’elle faisait, rien que pour se pointer devant Arès dans une combinaison en cuir, elle prouvait qu’elle était prête au combat… enfin, c’était ce qu’espérait le Maire.
En plus d’être la Protectrice de cette organisation criminelle, elle dit être son bourreau. Qu’est-ce que cela voulait dire ? Eh bien, tout simplement qu’elle ne permettait pas qu’autrui s’en prît à elle, mais aussi qu’elle réglait personnellement les affaires, afin de limiter les règlements de comptes publics. Une chose qui, comme tout le monde pouvaient s’en douter, plaisait énormément à Arès. Un moyen de plus pour garantir la sécurité des bons citoyens Couragéen, participant activement à l’économie et ne demandant qu’à vivre leur vie, une vie simple et sans le moindre intérêt.
Enfin, du coup, il comprenait tout de suite pourquoi Sigrior l’avait menacé, l’autre jour, au Musée. Ruby Draglame, ancienne membre de la GAR, semblait être une figure de la Pègre, il ne voyait rien d’autre, étant donné que ce fut la seule personne qu’il eût interrogée personnellement récemment, suite aux événements survenus à Liberty. Mais, ce n’était qu’un simple interrogatoire sur son identité et ses intérêts à être présente dans la cité, rien de contraignant, au contraire, c’était bien pour cela qu’il ne parvenait pas à comprendre les agissements précédents de son interlocutrice.
D’un signe de la tête, il remercia son interlocutrice, pour avoir rempli son verre, puis écouta la fin de sa prise de parole. Ainsi, c’était à Arès d’expliquer ce qu’il attendait de la directrice du SCAR et, si son visage se fendit d’un sourire pendant quelques instants, il pivota ensuite en direction d’Orifa, tandis que son regard océanique se posa pour la première fois sur elle, depuis le début de cet échange. Il tendit son verre, afin de laisser le cristal de ceux-ci claquer entre eux, résonnant sur le balcon de l’appartement du demi-elfe. D’une traite, il vida le contenu du verre, cette liqueur Couragéenne et, tout simplement délicieuse, qu’il s’était procurée auprès de la magnifique tenancière du Marsouin Blanc, une femme dont le physique était aussi délicieux que l’alcool qu’elle servait.
Après avoir expiré son souffle brûlant, puis reposer son verre sur la table de bois noble, Arès se leva, laissant les pieds de la chaise grincer sur la pierre, puis alla se poster proche du vide, se penchant en avant tout en se tenant sur la rambarde de pierre, elle aussi. Il fit un signe de la main à son interlocutrice pour qu’elle approchât et, sans prendre le temps d’attendre de savoir si elle comptait venir auprès de lui, il commença à répondre à sa question.
« Garder la Pègre en laisse est une chose, Orifa. Avoir le contrôle sur elle en est une autre. Voyez-vous, je ne cherche absolument pas à avoir le contrôle sur cette organisation et, à vrai dire, tant qu’elle ne m’emmerde pas, j’en ai rien à foutre. Et, de ce que j’ai compris, vous vous occupez personnellement de celle-ci lorsque des règlements de comptes doivent avoir lieu. Non, ce que j’attends de vous et de cette organisation est beaucoup plus… comment dire… fourbe ? » Expliqua le Maire de Courage, laissant son regard se balader sur la ruelle se situant en contrebas.
« Il est clair que j’ai besoin qu’elle soit tenue en laisse, ça m’enlève un problème déjà. Non, ce que j’attends de vous, c’est que vous m’aidiez à m’entendre avec elle. Comme vous le savez, les Officiers Républicains peuvent parfois être corrompus et, aussi étrange que cela puisse paraître, je m’en moque. Mes Protecteurs me suffisent amplement, aujourd’hui. Par contre, ce que j’accepte moins, c’est que les éminents membres de mon Gouvernement, que ce soit Conseiller Municipale, Secrétaire et j’en passe, ou même les personnes travaillant dans mes entreprises, soient corrompues. Aidez-moi à les débusquer et, j’irai même plus loin, aidez-moi à trouver des choses compromettantes sur mes opposants politiques, histoire que je puisse prospérer en toute tranquillité car, croyez-moi, tous les politiciens n’auront pas le même discours que moi et, je pense très franchement qu’il est dans votre intérêt que je sois à la tête de cette ville.. » Confia-t-il et, en demandant cela, il mettait de côté le réseau qu’Exousia lui avait confié. Non pas qu’il ne l’utiliserait pas, mais bien qu’il préférât ne pas y être mêlé et donc, faire comprendre par son discours, qu’il n’avait aujourd’hui aucun moyen de mettre à mal ses opposants. Son regard se porta alors dans celui d’Orifa, tandis qu’il attendait sa réponse avec impatience.
Orifa expliqua donc au bâtard des Wessex son rôle plus qu’important au sein des services secrets républicains. Ainsi, elle se disait être la Protectrice de la Pègre Couragéenne et, cela, Arès ne parvenait pas à le comprendre immédiatement, même s’il savait que faire subsister la Pègre et surtout, l’avoir sur son contrôle, était essentiel pour maintenir l’ordre. Supprimer le vice et la criminalité était une chose purement impossible, sauf dans un monde utopique qui virait inévitablement à la dystopie où, chacun des habitants serait contrôlé en permanence. Où, chacune des actions d’une personne lambda seraient analysées et jugées. Encore mieux, prévenir le risque, enfermer ceux étant susceptibles de commettre un crime, avant même qu’il ne le fît. C’était ce genre de société qui pouvait naître du fascisme extrême, une société où personne n’était réellement libre, où même un enfant de huit ans pouvait être condamné pour un crime qu’il pourrait commettre à l’avenir.
Arès voyait en Orifa un moyen de contrer cette dystopie pouvant surgir à n’importe quel moment. Avec un membre du SCAR sur le trône de la Pègre, même si Arès les trouvait incompétents au possible, cette dernière était assurée à un bon maintien et donc, elle subsistait, sans pour autant causer de tort aux hautes instances, comme la Mairie, par exemple. En plus de cela, Sigrior était une femme qui avait l’air de savoir un minimum ce qu’elle faisait, rien que pour se pointer devant Arès dans une combinaison en cuir, elle prouvait qu’elle était prête au combat… enfin, c’était ce qu’espérait le Maire.
En plus d’être la Protectrice de cette organisation criminelle, elle dit être son bourreau. Qu’est-ce que cela voulait dire ? Eh bien, tout simplement qu’elle ne permettait pas qu’autrui s’en prît à elle, mais aussi qu’elle réglait personnellement les affaires, afin de limiter les règlements de comptes publics. Une chose qui, comme tout le monde pouvaient s’en douter, plaisait énormément à Arès. Un moyen de plus pour garantir la sécurité des bons citoyens Couragéen, participant activement à l’économie et ne demandant qu’à vivre leur vie, une vie simple et sans le moindre intérêt.
Enfin, du coup, il comprenait tout de suite pourquoi Sigrior l’avait menacé, l’autre jour, au Musée. Ruby Draglame, ancienne membre de la GAR, semblait être une figure de la Pègre, il ne voyait rien d’autre, étant donné que ce fut la seule personne qu’il eût interrogée personnellement récemment, suite aux événements survenus à Liberty. Mais, ce n’était qu’un simple interrogatoire sur son identité et ses intérêts à être présente dans la cité, rien de contraignant, au contraire, c’était bien pour cela qu’il ne parvenait pas à comprendre les agissements précédents de son interlocutrice.
D’un signe de la tête, il remercia son interlocutrice, pour avoir rempli son verre, puis écouta la fin de sa prise de parole. Ainsi, c’était à Arès d’expliquer ce qu’il attendait de la directrice du SCAR et, si son visage se fendit d’un sourire pendant quelques instants, il pivota ensuite en direction d’Orifa, tandis que son regard océanique se posa pour la première fois sur elle, depuis le début de cet échange. Il tendit son verre, afin de laisser le cristal de ceux-ci claquer entre eux, résonnant sur le balcon de l’appartement du demi-elfe. D’une traite, il vida le contenu du verre, cette liqueur Couragéenne et, tout simplement délicieuse, qu’il s’était procurée auprès de la magnifique tenancière du Marsouin Blanc, une femme dont le physique était aussi délicieux que l’alcool qu’elle servait.
Après avoir expiré son souffle brûlant, puis reposer son verre sur la table de bois noble, Arès se leva, laissant les pieds de la chaise grincer sur la pierre, puis alla se poster proche du vide, se penchant en avant tout en se tenant sur la rambarde de pierre, elle aussi. Il fit un signe de la main à son interlocutrice pour qu’elle approchât et, sans prendre le temps d’attendre de savoir si elle comptait venir auprès de lui, il commença à répondre à sa question.
« Garder la Pègre en laisse est une chose, Orifa. Avoir le contrôle sur elle en est une autre. Voyez-vous, je ne cherche absolument pas à avoir le contrôle sur cette organisation et, à vrai dire, tant qu’elle ne m’emmerde pas, j’en ai rien à foutre. Et, de ce que j’ai compris, vous vous occupez personnellement de celle-ci lorsque des règlements de comptes doivent avoir lieu. Non, ce que j’attends de vous et de cette organisation est beaucoup plus… comment dire… fourbe ? » Expliqua le Maire de Courage, laissant son regard se balader sur la ruelle se situant en contrebas.
« Il est clair que j’ai besoin qu’elle soit tenue en laisse, ça m’enlève un problème déjà. Non, ce que j’attends de vous, c’est que vous m’aidiez à m’entendre avec elle. Comme vous le savez, les Officiers Républicains peuvent parfois être corrompus et, aussi étrange que cela puisse paraître, je m’en moque. Mes Protecteurs me suffisent amplement, aujourd’hui. Par contre, ce que j’accepte moins, c’est que les éminents membres de mon Gouvernement, que ce soit Conseiller Municipale, Secrétaire et j’en passe, ou même les personnes travaillant dans mes entreprises, soient corrompues. Aidez-moi à les débusquer et, j’irai même plus loin, aidez-moi à trouver des choses compromettantes sur mes opposants politiques, histoire que je puisse prospérer en toute tranquillité car, croyez-moi, tous les politiciens n’auront pas le même discours que moi et, je pense très franchement qu’il est dans votre intérêt que je sois à la tête de cette ville.. » Confia-t-il et, en demandant cela, il mettait de côté le réseau qu’Exousia lui avait confié. Non pas qu’il ne l’utiliserait pas, mais bien qu’il préférât ne pas y être mêlé et donc, faire comprendre par son discours, qu’il n’avait aujourd’hui aucun moyen de mettre à mal ses opposants. Son regard se porta alors dans celui d’Orifa, tandis qu’il attendait sa réponse avec impatience.
Citoyen de La République
Orifa Sigrior
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Étincelles Couragéennes
Sortant une paille de l’une des poches de sa cape pour pouvoir boire la liqueur tout en gardant son masque vissé sur son visage. Habituellement ce genre de petit ustensile n’était destiné qu’aux femmes qui ne voulaient pas marquer les tasses de leurs rouges à lèvres, autant dire qu’Orifa n’y était pas habituée. Pourtant c’était justement dans la pègre de Courage qu’elle avait pu le voir pour la première fois entre les mains d’une prostituée. Maintenant, quand elle portait un masque comme ici, elle avait toujours une paille à portée de main.
Comme il l’avait invité, elle s’était positionnée à côté de lui maintenant une main au niveau de son verre alors que l’autre était camouflée sous sa cape proche de ses armes. Ce genre d’endroit était un véritable paradis pour les assassins, en hauteur et sans moyens de se protéger, elle savait de quoi elle parlait après tout.
Ce maire était assez étrange … Il semblait bien différent des autres politiciens qu’elle avait pu rencontrer pendant toute sa longue vie, même les plus excentriques ne semblaient pas lui arriver à la cheville, voilà qui rendait le tout plus difficile à interpréter pour elle. Sa manière de parler sans mâcher ses mots manquait d’un certain raffinement alors qu’elle avait pour l’occasion fait son possible pour changer ses habitudes pour ce rendez-vous. Elle l’écoutait calmement ne comprenant pas la différence entre contrôler et tenir en laisse mais peut-être qu’Arès était le genre d’homme à vouloir avoir la main mise sur tout ce qu’il possédait ? Au contraire, Orifa préférait mettre une personne qu’elle contrôlait à la tête de ses affaires pour pouvoir comme actuellement avec le Baron.
Décidément elle ne le comprenait pas, est ce qu’il était simplement conscient de ce qu’il était en train de lui demander ? Ou alors est ce qu’il était simplement conscient de ce qu’elle représentait ? Le SCAR était là pour protéger la république de la corruption et du cancer que pouvaient être ceux qui voulaient la gangrène pourtant Arès lui disait clairement qu’il voulait utiliser son réseau pour son propre intérêt ? Elle ne le comprenait pas … Quelques mois auparavant, Orifa l’aurait certainement dénoncé à la présidente, ça ne faisait aucun doute là-dessus pourtant maintenant qu’elle était en pleine réflexion sur son avenir, elle avait du mal a savoir comment elle devait réagir.
- Je n’ai pas beaucoup de mal à imaginer que d’autres politiciens auraient d’autres discours que le votre, pour autant vous n’êtes pas sans savoir que le SCAR n’a aucun lien avec cette classe politique, nous sommes aux autres de la présidence et rien d’autre.
Ce n’était pas un secret que le vice-président avait la mainmise sur l’organisation et que personne d’autre ne pouvait leur donner des ordres. Mais il semblait être assez intelligent pour ne pas avoir exigé mais plutôt proposer, est ce que si elle refusait il allait lui forcer la main ? Il serait peut-être temps que ces faits et gestes soient suivis par la direction du renseignement …
- Vous me demandez de vous donner un avantage déloyal dans vos jeux politiques et de lier vos mandats au SCAR, c’est une demande des plus extravagante vous ne trouvez pas ?
Ayant fini son verre, elle le posa sur la table tout en rangeant sa paille en place avant de rentrer dans la pièce juste à côté, réfléchissant à ce qu’il était en train de lui demander. Pendant de longues minutes, habituellement elle aurait simplement laissé tout ça à la direction du SCAR mais malheureusement elle en faisait partie maintenant … Après avoir fini sa réflexion, il en ressortait 3 choses qu’elle avait besoin de vérifier avant de pouvoir répondre à sa demande et retourna donc à côté de lui, s’asseyant sur la rambarde pour être dos à l’océan, regardant plutôt l’intérieur de la pièce.
- Je pourrais envisager de répondre favorablement à votre demande, pour autant cela aurait un impact direct sur la pègre, je dois donc m’assurer que les retombées soient couvertes par vos soins. Je cherche juste des compensations qui pourraient faire oublier les pertes et faire prospérer la pègre un peu plus.
Elle montra donc son index pour indiquer que c’était la première chose qu’elle voulait confirmer.
- Certaines personnes corrompues pourraient être protégées car utiles pour le SCAR ou la pègre, en contrepartie du fait que je vous fournis les informations sur ceux dont je n’ai aucun intérêt, vous ne chercherez pas à vous occuper des autres. Comprenez bien que tout comme la pègre est un moindre mal, parfois un politicien véreux peut l’être tout autant.
Relevant son majeur cette fois.
- Une immunité judiciaire totale vis à vis de toutes les affaires concernées et donc que les preuves ne pourront pas se retourner contre mes collaborateurs et une garantie légale de tout ça entre le SCAR et vous.
L’annuaire pointa le bout de son nez.
- Une garantie sûre le fait que vous ne vendrez pas les informations que vous aurez reçues à d’autres personnes mal intentionné et dons aux autres gouvernements. En plus de garder secret évidemment l’implication du SCAR ainsi que mon identité.
Tournant son masque en direction d’Arès son regard de braise semblait scrutait le moindre de ces mouvements tout en semblant scanner son âme.
- En plus de ces garanties je suis toute ouïe sur ce que vous avez d’autres à me proposer pour le bien de la république, du SCAR, de la pègre mais également vis à vis de moi.
Comme il l’avait invité, elle s’était positionnée à côté de lui maintenant une main au niveau de son verre alors que l’autre était camouflée sous sa cape proche de ses armes. Ce genre d’endroit était un véritable paradis pour les assassins, en hauteur et sans moyens de se protéger, elle savait de quoi elle parlait après tout.
Ce maire était assez étrange … Il semblait bien différent des autres politiciens qu’elle avait pu rencontrer pendant toute sa longue vie, même les plus excentriques ne semblaient pas lui arriver à la cheville, voilà qui rendait le tout plus difficile à interpréter pour elle. Sa manière de parler sans mâcher ses mots manquait d’un certain raffinement alors qu’elle avait pour l’occasion fait son possible pour changer ses habitudes pour ce rendez-vous. Elle l’écoutait calmement ne comprenant pas la différence entre contrôler et tenir en laisse mais peut-être qu’Arès était le genre d’homme à vouloir avoir la main mise sur tout ce qu’il possédait ? Au contraire, Orifa préférait mettre une personne qu’elle contrôlait à la tête de ses affaires pour pouvoir comme actuellement avec le Baron.
Décidément elle ne le comprenait pas, est ce qu’il était simplement conscient de ce qu’il était en train de lui demander ? Ou alors est ce qu’il était simplement conscient de ce qu’elle représentait ? Le SCAR était là pour protéger la république de la corruption et du cancer que pouvaient être ceux qui voulaient la gangrène pourtant Arès lui disait clairement qu’il voulait utiliser son réseau pour son propre intérêt ? Elle ne le comprenait pas … Quelques mois auparavant, Orifa l’aurait certainement dénoncé à la présidente, ça ne faisait aucun doute là-dessus pourtant maintenant qu’elle était en pleine réflexion sur son avenir, elle avait du mal a savoir comment elle devait réagir.
- Je n’ai pas beaucoup de mal à imaginer que d’autres politiciens auraient d’autres discours que le votre, pour autant vous n’êtes pas sans savoir que le SCAR n’a aucun lien avec cette classe politique, nous sommes aux autres de la présidence et rien d’autre.
Ce n’était pas un secret que le vice-président avait la mainmise sur l’organisation et que personne d’autre ne pouvait leur donner des ordres. Mais il semblait être assez intelligent pour ne pas avoir exigé mais plutôt proposer, est ce que si elle refusait il allait lui forcer la main ? Il serait peut-être temps que ces faits et gestes soient suivis par la direction du renseignement …
- Vous me demandez de vous donner un avantage déloyal dans vos jeux politiques et de lier vos mandats au SCAR, c’est une demande des plus extravagante vous ne trouvez pas ?
Ayant fini son verre, elle le posa sur la table tout en rangeant sa paille en place avant de rentrer dans la pièce juste à côté, réfléchissant à ce qu’il était en train de lui demander. Pendant de longues minutes, habituellement elle aurait simplement laissé tout ça à la direction du SCAR mais malheureusement elle en faisait partie maintenant … Après avoir fini sa réflexion, il en ressortait 3 choses qu’elle avait besoin de vérifier avant de pouvoir répondre à sa demande et retourna donc à côté de lui, s’asseyant sur la rambarde pour être dos à l’océan, regardant plutôt l’intérieur de la pièce.
- Je pourrais envisager de répondre favorablement à votre demande, pour autant cela aurait un impact direct sur la pègre, je dois donc m’assurer que les retombées soient couvertes par vos soins. Je cherche juste des compensations qui pourraient faire oublier les pertes et faire prospérer la pègre un peu plus.
Elle montra donc son index pour indiquer que c’était la première chose qu’elle voulait confirmer.
- Certaines personnes corrompues pourraient être protégées car utiles pour le SCAR ou la pègre, en contrepartie du fait que je vous fournis les informations sur ceux dont je n’ai aucun intérêt, vous ne chercherez pas à vous occuper des autres. Comprenez bien que tout comme la pègre est un moindre mal, parfois un politicien véreux peut l’être tout autant.
Relevant son majeur cette fois.
- Une immunité judiciaire totale vis à vis de toutes les affaires concernées et donc que les preuves ne pourront pas se retourner contre mes collaborateurs et une garantie légale de tout ça entre le SCAR et vous.
L’annuaire pointa le bout de son nez.
- Une garantie sûre le fait que vous ne vendrez pas les informations que vous aurez reçues à d’autres personnes mal intentionné et dons aux autres gouvernements. En plus de garder secret évidemment l’implication du SCAR ainsi que mon identité.
Tournant son masque en direction d’Arès son regard de braise semblait scrutait le moindre de ces mouvements tout en semblant scanner son âme.
- En plus de ces garanties je suis toute ouïe sur ce que vous avez d’autres à me proposer pour le bien de la république, du SCAR, de la pègre mais également vis à vis de moi.
Métamorphose P1 / Nyctalopie P1 / Séduction P1 / Ouïe Augmentée P1 / Vue augmentée P1 / Odorat augmenté P1 / Invisibilité P1 / Régénération P1 / Senseur magique P1 / Agilité et précision P2 / Prouesse d'arme P1 / Vitesse P2
Maire de Courage
Arès Wessex
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Oui, le Maire de Courage le savait et, mieux que quiconque. Le SCAR et ses agents étaient les « chiens » du Président et de son bras-droit direct, c’était l’une des principales raisons pour laquelle il n’aimait pas cet organisme et, pour laquelle il avait ses propres forces spéciales. C’était ce qu’il reprochait au Gouvernement Républicain et le principal problème de cette nation. Les services secrets n’écoutassent que les deux personnes les plus puissantes de la Nation, laissant de côté les Ministres et les Maires. Pourtant, c’était autour de ces derniers que se faisait le plus gros de la Nation, en partie. Ils étaient bien souvent ceux qui allaient directement face aux problèmes, comme le Président et le Vice-Président. Alors, pourquoi garder le SCAR pour eux et, ne pas partager ? Cette réflexion pouvait s’apparenter à celle d’un enfant de cinq ans à qui on ne voulait pas partager un goûter, mais, dans le fond, il était bien pensé. En gros, le Maire n’avait pas le droit d’avoir accès aux services secrets de la République alors qu’il pouvait tout autant être la cible des terroristes que le Président et son second.
« Bien évidemment, Dame Sigrior. Ne vous détrompez pas, je sais que le SCAR et ses agents sont aujourd’hui sous les ordres de Falconi Genova et de Soren Goldheart. Peut-être devrais-je directement demander mes services à ce dernier, mais je n’en ferai rien, quand bien même je connais déjà la réponse. » Répondit rapidement le Maire de Courage, plongeant son regard sur l’horizon, après avoir nerveusement joué avec ses mains.
L’extravagance… Comment mieux définir le bâtard des Wessex et désormais Maire de Courage ? Extravagant, oui, mais en plus, il n’en avait absolument rien à foutre et demandait son service comme s’il était normal pour lui que son interlocutrice lui répondît positivement. Enfin, même si elle répondait par la négative, il s’arrangerait d’une autre façon pour obtenir cette concurrence déloyale, comme le disait si bien Orifa. Oui, déloyale, c’était un excellent mot pour définir la demande d’Arès qui, visiblement, n’avait plus aucun scrupule à entrer dans le jeu politique, de la même manière que tous les jaloux et nobles pompeux. Un exemple parfait, Russel Lightborn qui, par le passé, faisait tout pour que sa famille acquiert le rang de Sept. Il en avait même sacrifié sa fille, dulcinée d’Arès.
« Oui, c’est exactement ce que je vous demande, Directrice. Croyez-vous que mes opposants se gênent pour trouver des dossiers compromettants à me balancer dans les dents ? Non. Alors, je n’en ai absolument rien à foutre de paraître déloyal, voyez-vous ? Par contre, je veux que cela se fasse bien. Et, croyez-moi, si je suis prêt à le faire, c’est bien pour le bien de la République. À l’heure actuelle, il ne peut pas y avoir de meilleur Maire à Courage que moi. Si la place devait revenir à mon opposant des récentes élections et, croyez-moi que, si je viens à chuter de mon piédestal, ce sera le cas, alors votre réseau sera combattu, je le crains. Je pense que vous avez compris à quel point vous et la Pègre êtes importante pour moi comme pour la Cité. » Expliqua le bâtard elfique, ne mâchant pas ses mots et, allant droit au but dans ses paroles.
Il revint s’assoir, puis s’empara ensuite de la bouteille, afin de verser le liquide qu’elle contenait dans son verre, mais aussi dans celui de son interlocutrice, même s’il n’était pas encore vide. Il était important pour lui, que jamais le verre de ses invités ne soit vide. Sinon, sacrilège. En attendant, la Directrice était sortie dans la pièce adjacente. Arès soupira légèrement, il était loin d’imaginer qu’il était si compliqué d’accéder à cette simple demande. Enfin, bon, plus elle prenait le temps de réfléchir, plus il était assuré que sa réponse serait sincère. Car oui, il ne lui faisait pas confiance, tout comme il faisait confiance à personne en ce bas monde, sauf à une seule personne, le chef des Protecteurs d’Ébène, dont la véritable identité demeurait encore secrète.
Première chose : les retombées couvertes par les soins d’Arès, ça, ce n’était pas un grand problème pour lui. Il lui suffirait de faire un peu travailler les Protecteurs, mais aussi corrompre certains Officiers et, l’affaire était dans le sac. Deuxième chose : Ne pas s’attaquer à ceux pouvant être utiles pour le réseau d’Orifa. Une chose sur laquelle Arès n’était pas forcément d’accord mais, cela, au pire, il n’était ni obligé de le dire, ni obligé de pourrir la vie de tout le monde. En outre, il s’efforcerait à respecter ce second point, tout comme le premier. Pour la troisième chose, il faudrait qu’il en rediscutât directement avec elle, puisqu’il n’était pas sûr de pouvoir aller jusqu’à accorder une immunité judiciaire à qu’il le souhaitait. Bien, maintenant, il lui fallait en plus faire ses propositions. Décidément, cette femme était bien difficile en affaires. Fort heureusement pour Arès, il était un homme d’affaires reconnu sur tout le territoire républicain, mais aussi en partie au Reike, là où il eut la chance de voyager une seule fois dans sa vie.
Son regard se plongea donc directement dans celui d’Orifa, qui semblait le fixer intensément, le regard de braise. Il esquissa un léger sourire, après avoir brièvement baissé les yeux, comme pour montrer qu’il prenait tout cela à la légère. Pourtant, ce n’était pas le cas. Ce n’était pas un jeu pour lui, loin de là. Tandis que son interlocutrice le regardait, Arès épia le moindre de ses mouvements, avant d’enfin lui répondre, toujours en étant assis.
« Pour la première demande, je pense n’avoir aucun mal à couvrir les retombées. Les Officiers sont censés m’obéir et, pour ceux qui ne le font pas, une petite bourse remplie d’or et l’affaire est réglée. Même si, je suis persuadé qu’il n’y aura aucun problème. Je ne vous demande pas de commettre des meurtres, simplement de m’offrir des informations, que vous récolterez. Pour la seconde chose, eh bien, si vous y trouvez une utilité, faites-en ce que bon vous semble, tant que l’individu n’empiète plus sur mes projets, évidemment. Mais, vous me semblez être une femme de caractère qui saura faire chanter cette bande de fils de putain. Ensuite, je ne suis pas sûr de pouvoir vous évincer de toute poursuite judiciaire, ni vous, ni le SCAR. Mais, faites-moi confiance, je ferai mon possible pour que jamais vous ne soyez ennuyé, ni par le procureur, ni par qui que ce soit d’autre. Et enfin, je garderai chacune des informations que vous me livrerez secrètes, bien évidemment. Il n’y aura aucune trace de vos implications et, nous ferons le nécessaire pour que personne ne soit au courant, n’est-ce pas. Pas même le Gouvernement, sauf le Vice-Président et le Président, bien entendu. » Répondit Arès, marquant une légère pause. Il fallait désormais réfléchir à ce qu’il pouvait proposer en plus.
« Eh bien Sigrior, ne vous montrez pas trop gourmande non plus. Une immunité judiciaire et une couverture, c’est déjà bien suffisant. Bien évidemment, tout travail mérite salaire, voilà ce que je peux vous proposer, mais je n’ai rien de plus qui pourrait vous avantager davantage, je le crains. À moins que vous ayez un quelconque intérêt à acquérir un Navire pour commercer avec le Reike, mais si tel est votre souhait, je ne veux rien à voir avec ça. » Conclut Arès, détournant son regard océanique de son interlocutrice.
« Bien évidemment, Dame Sigrior. Ne vous détrompez pas, je sais que le SCAR et ses agents sont aujourd’hui sous les ordres de Falconi Genova et de Soren Goldheart. Peut-être devrais-je directement demander mes services à ce dernier, mais je n’en ferai rien, quand bien même je connais déjà la réponse. » Répondit rapidement le Maire de Courage, plongeant son regard sur l’horizon, après avoir nerveusement joué avec ses mains.
L’extravagance… Comment mieux définir le bâtard des Wessex et désormais Maire de Courage ? Extravagant, oui, mais en plus, il n’en avait absolument rien à foutre et demandait son service comme s’il était normal pour lui que son interlocutrice lui répondît positivement. Enfin, même si elle répondait par la négative, il s’arrangerait d’une autre façon pour obtenir cette concurrence déloyale, comme le disait si bien Orifa. Oui, déloyale, c’était un excellent mot pour définir la demande d’Arès qui, visiblement, n’avait plus aucun scrupule à entrer dans le jeu politique, de la même manière que tous les jaloux et nobles pompeux. Un exemple parfait, Russel Lightborn qui, par le passé, faisait tout pour que sa famille acquiert le rang de Sept. Il en avait même sacrifié sa fille, dulcinée d’Arès.
« Oui, c’est exactement ce que je vous demande, Directrice. Croyez-vous que mes opposants se gênent pour trouver des dossiers compromettants à me balancer dans les dents ? Non. Alors, je n’en ai absolument rien à foutre de paraître déloyal, voyez-vous ? Par contre, je veux que cela se fasse bien. Et, croyez-moi, si je suis prêt à le faire, c’est bien pour le bien de la République. À l’heure actuelle, il ne peut pas y avoir de meilleur Maire à Courage que moi. Si la place devait revenir à mon opposant des récentes élections et, croyez-moi que, si je viens à chuter de mon piédestal, ce sera le cas, alors votre réseau sera combattu, je le crains. Je pense que vous avez compris à quel point vous et la Pègre êtes importante pour moi comme pour la Cité. » Expliqua le bâtard elfique, ne mâchant pas ses mots et, allant droit au but dans ses paroles.
Il revint s’assoir, puis s’empara ensuite de la bouteille, afin de verser le liquide qu’elle contenait dans son verre, mais aussi dans celui de son interlocutrice, même s’il n’était pas encore vide. Il était important pour lui, que jamais le verre de ses invités ne soit vide. Sinon, sacrilège. En attendant, la Directrice était sortie dans la pièce adjacente. Arès soupira légèrement, il était loin d’imaginer qu’il était si compliqué d’accéder à cette simple demande. Enfin, bon, plus elle prenait le temps de réfléchir, plus il était assuré que sa réponse serait sincère. Car oui, il ne lui faisait pas confiance, tout comme il faisait confiance à personne en ce bas monde, sauf à une seule personne, le chef des Protecteurs d’Ébène, dont la véritable identité demeurait encore secrète.
Première chose : les retombées couvertes par les soins d’Arès, ça, ce n’était pas un grand problème pour lui. Il lui suffirait de faire un peu travailler les Protecteurs, mais aussi corrompre certains Officiers et, l’affaire était dans le sac. Deuxième chose : Ne pas s’attaquer à ceux pouvant être utiles pour le réseau d’Orifa. Une chose sur laquelle Arès n’était pas forcément d’accord mais, cela, au pire, il n’était ni obligé de le dire, ni obligé de pourrir la vie de tout le monde. En outre, il s’efforcerait à respecter ce second point, tout comme le premier. Pour la troisième chose, il faudrait qu’il en rediscutât directement avec elle, puisqu’il n’était pas sûr de pouvoir aller jusqu’à accorder une immunité judiciaire à qu’il le souhaitait. Bien, maintenant, il lui fallait en plus faire ses propositions. Décidément, cette femme était bien difficile en affaires. Fort heureusement pour Arès, il était un homme d’affaires reconnu sur tout le territoire républicain, mais aussi en partie au Reike, là où il eut la chance de voyager une seule fois dans sa vie.
Son regard se plongea donc directement dans celui d’Orifa, qui semblait le fixer intensément, le regard de braise. Il esquissa un léger sourire, après avoir brièvement baissé les yeux, comme pour montrer qu’il prenait tout cela à la légère. Pourtant, ce n’était pas le cas. Ce n’était pas un jeu pour lui, loin de là. Tandis que son interlocutrice le regardait, Arès épia le moindre de ses mouvements, avant d’enfin lui répondre, toujours en étant assis.
« Pour la première demande, je pense n’avoir aucun mal à couvrir les retombées. Les Officiers sont censés m’obéir et, pour ceux qui ne le font pas, une petite bourse remplie d’or et l’affaire est réglée. Même si, je suis persuadé qu’il n’y aura aucun problème. Je ne vous demande pas de commettre des meurtres, simplement de m’offrir des informations, que vous récolterez. Pour la seconde chose, eh bien, si vous y trouvez une utilité, faites-en ce que bon vous semble, tant que l’individu n’empiète plus sur mes projets, évidemment. Mais, vous me semblez être une femme de caractère qui saura faire chanter cette bande de fils de putain. Ensuite, je ne suis pas sûr de pouvoir vous évincer de toute poursuite judiciaire, ni vous, ni le SCAR. Mais, faites-moi confiance, je ferai mon possible pour que jamais vous ne soyez ennuyé, ni par le procureur, ni par qui que ce soit d’autre. Et enfin, je garderai chacune des informations que vous me livrerez secrètes, bien évidemment. Il n’y aura aucune trace de vos implications et, nous ferons le nécessaire pour que personne ne soit au courant, n’est-ce pas. Pas même le Gouvernement, sauf le Vice-Président et le Président, bien entendu. » Répondit Arès, marquant une légère pause. Il fallait désormais réfléchir à ce qu’il pouvait proposer en plus.
« Eh bien Sigrior, ne vous montrez pas trop gourmande non plus. Une immunité judiciaire et une couverture, c’est déjà bien suffisant. Bien évidemment, tout travail mérite salaire, voilà ce que je peux vous proposer, mais je n’ai rien de plus qui pourrait vous avantager davantage, je le crains. À moins que vous ayez un quelconque intérêt à acquérir un Navire pour commercer avec le Reike, mais si tel est votre souhait, je ne veux rien à voir avec ça. » Conclut Arès, détournant son regard océanique de son interlocutrice.
Citoyen de La République
Orifa Sigrior
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Il était compréhensible qu’une figure d’autorité comme Arès puisse trouver cela déloyal d’avoir un service comme le SCAR ne pouvait être utilisé par les autres sphères de la hiérarchie politique. Pourtant c’était un avantage considérable pour la directrice de ne pas avoir plusieurs têtes pensantes à suivre surtout qu’il n’y aurait à la fin plus aucune limite. Si le SCAR devait se retrouver à devoir attendre la réponse de chaque personnes présentes c’était le meilleur moyen d’être comme la république actuellement, bloqué et efficace. L’objectif était que les sphères inférieures du gouvernement ne puissent pas avoir la main sur l’organisation en plus de pouvoir donner plus de liberté aux agents.
Il y avait en effet peu de chances que Soren accepte de prêter main-forte au maire de Courage pourtant est ce que ce n’était pas une bonne idée finalement ? Le SCAR donnait clairement un avantage déloyal aux personnes dirigeantes, c’était d’autant plus simple de rester au pouvoir s’il était possible de monopoliser les informations sur ces concurrents non ? Justement voilà ce que voulait Arès … En toute logique Orifa devait refuser cette proposition pourtant est ce que ce n’était pas le meilleur moyen de pouvoir sécuriser la position du SCAR dans Courage plus de pouvoir ressortir des preuves de corruption voir de tentatives de corruption envers l’organisation ? Arès ne devait pas être bête au point de ne pas avoir anticipé cette extrémité, pourtant malheureusement pour lui, il fallait qu’il fasse avec car l’emprise du SCAR était importante surtout dans sa ville.
Si la pègre était combattue, le SCAR allait la défendre, il n'y avait aucun doute là-dessus mais il valait mieux que cela reste discret. Arès dit des propos qui pourraient être pris comme de la menace, voulant se présenter comme seul défenseur de la pègre pourtant avec son prédécesseur ce n’était pas non plus un problème. Pourtant il était clairement préférable d’avoir une personne malléable au pouvoir c’était un avantage non-négociable. La valkyrie avait tout de même un peu de mal à cerner l’homme politique, sa manière de jurer était loin d’être anecdotique pourtant il était là au pouvoir assis sur son trône. Il fallait pouvoir retracer son passé pour en apprendre plus sur lui, s’il était une menace, alors il allait être important de le faire disparaître au plus vite.
Finalement il avait enfin commencé à répondre à ses propositions, il semblait également dans la même logique que la valkyrie, chacun chez soi, voilà qui était clairement une bonne nouvelle pour la suite. Même s’il ne répondait pas entièrement à sa demande vis-à-vis de la justice, sa précision était largement suffisante à ses yeux. L’objectif était que si une personne de la pègre devait se retrouver à donner des informations sur un adversaire d’Arès il était préférable que la milice de la ville ne vienne pas détruire son travail c’était le minimum. De surprise en surprise voilà qu’il proposait de lui-même que le président et le vice-président soient au courant des agissements, c’était d’un certain sens rassurant.
- Et bien je pense que nous sommes d’accord sur mes demandes, juste une précision, je n’avais pas l’intention de me salir les mains à votre place après vous avoir donné des informations sur vos adversaires, ni même de le demander à la pègre. Pourtant il arrive parfois que des personnes corrompues puissent fermer les yeux sur certaines choses pouvant rapporter gros et c'est cela dont je parle pour les retombés. Je pense que nous avons un accord dessus donc je préfère le préciser et également sur le fait que les personnes corrompues que nous garderons, il sera fait en sorte qu’ils ne puissent pas nuire, ni à vous ni à la république.
Voilà bien une chose que peu pourraient imaginer mais Orifa n’avait jamais eu besoin de monter sur un bateau, en réalité elle avait toujours réussi à y échapper alors aucune chance que cela puisse lui apporter quoi que ce soit. De plus la pègre était capable de réquisitionner eux même des bateaux alors aucun besoin d’en acquérir un.
- Vous devez connaître ça dans le marchandage, on essaie toujours à la fin de voir ce que son partenaire veut bien lui proposer en bonus non ? Et certaines choses peuvent parfois être bien plus simples à demander loin des regards haut placé quand une poignée de main garnie est réalisée n’est ce pas ?
Voilà bien une chose dont Orifa n’aurait jamais été capable si elle était encore la possession de la présidente mais maintenant c’était bien différent. Récupérant un verre de liqueur pour le boire rapidement non sans le déguster à sa juste valeur.
- Est ce que vous avez besoin d’avoir une preuve de ce que nous avons dit en ce jour ? Pour ma part je n’ai rien besoin, si j’ai besoin de vous contacter loin des regards indiscrets je sais que j’en serais capable, loin de moi l’idée de sous-estimer votre service de l’ordre.
Après tout elle avait été entraînée à pouvoir passer les différents systèmes de la maison bleue, ça devait être une partie de plaisir de pouvoir aller voir Arès où qu’il puisse se trouver.
- Je serais évidemment votre agent de liaison et toutes les demandes et informations devront et vont passer par moi, si un autre membre du SCAR vient pour voir, il pourrait s’agir d’un espion ou d’un traître. Est-ce que cela vous convient ?
Au besoin, elle pourrait lui donner ce dont il avait besoin pour faire appel à elle en toute discrétion même s’il n’y avait certainement aucun problème de passer par une lettre chiffrée comme pour sa première missive.
Il y avait en effet peu de chances que Soren accepte de prêter main-forte au maire de Courage pourtant est ce que ce n’était pas une bonne idée finalement ? Le SCAR donnait clairement un avantage déloyal aux personnes dirigeantes, c’était d’autant plus simple de rester au pouvoir s’il était possible de monopoliser les informations sur ces concurrents non ? Justement voilà ce que voulait Arès … En toute logique Orifa devait refuser cette proposition pourtant est ce que ce n’était pas le meilleur moyen de pouvoir sécuriser la position du SCAR dans Courage plus de pouvoir ressortir des preuves de corruption voir de tentatives de corruption envers l’organisation ? Arès ne devait pas être bête au point de ne pas avoir anticipé cette extrémité, pourtant malheureusement pour lui, il fallait qu’il fasse avec car l’emprise du SCAR était importante surtout dans sa ville.
Si la pègre était combattue, le SCAR allait la défendre, il n'y avait aucun doute là-dessus mais il valait mieux que cela reste discret. Arès dit des propos qui pourraient être pris comme de la menace, voulant se présenter comme seul défenseur de la pègre pourtant avec son prédécesseur ce n’était pas non plus un problème. Pourtant il était clairement préférable d’avoir une personne malléable au pouvoir c’était un avantage non-négociable. La valkyrie avait tout de même un peu de mal à cerner l’homme politique, sa manière de jurer était loin d’être anecdotique pourtant il était là au pouvoir assis sur son trône. Il fallait pouvoir retracer son passé pour en apprendre plus sur lui, s’il était une menace, alors il allait être important de le faire disparaître au plus vite.
Finalement il avait enfin commencé à répondre à ses propositions, il semblait également dans la même logique que la valkyrie, chacun chez soi, voilà qui était clairement une bonne nouvelle pour la suite. Même s’il ne répondait pas entièrement à sa demande vis-à-vis de la justice, sa précision était largement suffisante à ses yeux. L’objectif était que si une personne de la pègre devait se retrouver à donner des informations sur un adversaire d’Arès il était préférable que la milice de la ville ne vienne pas détruire son travail c’était le minimum. De surprise en surprise voilà qu’il proposait de lui-même que le président et le vice-président soient au courant des agissements, c’était d’un certain sens rassurant.
- Et bien je pense que nous sommes d’accord sur mes demandes, juste une précision, je n’avais pas l’intention de me salir les mains à votre place après vous avoir donné des informations sur vos adversaires, ni même de le demander à la pègre. Pourtant il arrive parfois que des personnes corrompues puissent fermer les yeux sur certaines choses pouvant rapporter gros et c'est cela dont je parle pour les retombés. Je pense que nous avons un accord dessus donc je préfère le préciser et également sur le fait que les personnes corrompues que nous garderons, il sera fait en sorte qu’ils ne puissent pas nuire, ni à vous ni à la république.
Voilà bien une chose que peu pourraient imaginer mais Orifa n’avait jamais eu besoin de monter sur un bateau, en réalité elle avait toujours réussi à y échapper alors aucune chance que cela puisse lui apporter quoi que ce soit. De plus la pègre était capable de réquisitionner eux même des bateaux alors aucun besoin d’en acquérir un.
- Vous devez connaître ça dans le marchandage, on essaie toujours à la fin de voir ce que son partenaire veut bien lui proposer en bonus non ? Et certaines choses peuvent parfois être bien plus simples à demander loin des regards haut placé quand une poignée de main garnie est réalisée n’est ce pas ?
Voilà bien une chose dont Orifa n’aurait jamais été capable si elle était encore la possession de la présidente mais maintenant c’était bien différent. Récupérant un verre de liqueur pour le boire rapidement non sans le déguster à sa juste valeur.
- Est ce que vous avez besoin d’avoir une preuve de ce que nous avons dit en ce jour ? Pour ma part je n’ai rien besoin, si j’ai besoin de vous contacter loin des regards indiscrets je sais que j’en serais capable, loin de moi l’idée de sous-estimer votre service de l’ordre.
Après tout elle avait été entraînée à pouvoir passer les différents systèmes de la maison bleue, ça devait être une partie de plaisir de pouvoir aller voir Arès où qu’il puisse se trouver.
- Je serais évidemment votre agent de liaison et toutes les demandes et informations devront et vont passer par moi, si un autre membre du SCAR vient pour voir, il pourrait s’agir d’un espion ou d’un traître. Est-ce que cela vous convient ?
Au besoin, elle pourrait lui donner ce dont il avait besoin pour faire appel à elle en toute discrétion même s’il n’y avait certainement aucun problème de passer par une lettre chiffrée comme pour sa première missive.
Métamorphose P1 / Nyctalopie P1 / Séduction P1 / Ouïe Augmentée P1 / Vue augmentée P1 / Odorat augmenté P1 / Invisibilité P1 / Régénération P1 / Senseur magique P1 / Agilité et précision P2 / Prouesse d'arme P1 / Vitesse P2
Maire de Courage
Arès Wessex
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Arès était une nouvelle fois bien content de voir que son interlocutrice était sur la même longueur d’onde que lui. Mais, après tout, tous deux savaient qu’ils ne se devaient rien, au niveau de la Mairie et du SCAR, cette dernière agissant indépendamment des espions du Gouvernement qui eux, agissaient pour le Président Genova et pour le Vice-Président et, accessoirement leur chef, Soren Goldheart. Il appréciait aussi la précision apportée par Orifa, concernant le fait de se mouiller ou non. Il l’avait compris, oui, mais, clarifier les choses, surtout en ce qui concernait ce sujet, n’était jamais un mal.
« Évidemment. Je vous remercie tout de même pour cette transparence dont vous faites preuve et, surtout, pour votre bonne volonté. Sachez qu’elle vous sera, sans l’ombre d’un doute, rendue en temps et en heure. Nous sommes indépendants l’un de l’autre, alors, autant nous allier pour que chacun puisse accomplir ses objectifs sans empiéter chez l’autre, n’est-ce pas ? » Répondit le Maire de Courage, avec un léger sourire aux lèvres. Un sourire à peine perceptible, mais que la vision affûtée d’Orifa pourrait certainement voire non sans peine.
Arès fut tout de même surpris par la suite des propos de son interlocutrice. Elle s’y connaissait en marchandage ? C’était assez étonnant, pour une directrice du SCAR. Peut-être était-ce ce petit truc en plus qui lui avait valu d’être promue à ce titre, en plus de son savoir vis-à-vis de la Pègre. Ça venait certainement de là, d’ailleurs, mais bon. Inutile de s’étendre davantage sur le sujet. Le bâtard elfique se contenta de simplement boire l’intégralité du verre de liqueur qui était déposé devant lui, avant de finalement reporter son regard sur Orifa.
« Disons que, ouais, j’ai cette capacité à savoir négocier pour me faciliter la tâche. Je serais un bien mauvais directeur d’entreprise si je n’étais pas capable de marchander un minimum, non ? Une poignée de main alors, c’est d’accord ! » S’exclama Arès, laissant sa voix résonner sur le palier couragéen, tandis que son regard se reporta vers l’horizon.
Par la suite, le Maire se leva, pour se rendre une nouvelle fois sur le balcon. Il réfléchissait, quelques secondes, jonglant du regard entre les yeux envoutant d’Orifa et l’horizon Océanique qui lui ne lui évoquait que de bonnes choses. Avait-il vraiment besoin d’une trace écrite de ce qui s’était passé aujourd’hui ? Eh bien, il y avait le pour et le contre. Le pour ? Il pourrait éventuellement se dédouaner si quelque chose devait arriver pour lui. Le contre ? Il ne serait pas dédouané si quelque chose devait arriver à Orifa et qu’elle décidait de le balancer. Il fallait jouer cette partie intelligemment et, encore plus lorsque son avenir était en jeu. Tant pis, il préférait prendre le risque de ne jamais plonger seul, plutôt que de risquer son poste en laissant une trace écrite avec la directrice du SCAR.
C’était donc après ces quelques secondes qu’il revint proche de la table. Sans s’assoir, il se resservit un verre, après avoir bien entendu resservi Orifa, puis retournant se pencher sur la rambarde, laissant le tissu de sa chemise frotter contre la pierre. Il attendit d’être rejoins par Orifa, puis la regarda droit dans les yeux.
« Non, je ne pense pas qu’une trace écrite soit nécessaire, tant qu’une certaine confiance règne entre vous et moi. » Expliqua directement le Maire de Courage, sans s’étaler davantage sur le sujet. En même temps, parler de confiance sur ce genre d’accord n’était vraiment pas évident, mais bon, il fallait faire avec. « Si jamais vous avez besoin de me contacter, déposez simplement un courrier dans ma boîte aux lettres. Une lettre vierge. Je le saurai bien assez vite et alors, je vous donnerai un lieu de rendez-vous par télépathie, si vous n’y voyez pas d’inconvénient. À moins que vous soyez télépathe, Orifa ? » Questionna le bâtard elfique.
Le sourire aux lèvres, il tendit sa main à son interlocutrice, tout en la regardant droit dans les yeux, pour démontrer de cette rare sincérité dont il était capable de faire preuve. « Très bien, ça me convient parfaitement. Nous avons donc un accord, j’imagine ? À moins que vous ayez quelque chose à rajouter, dans ce cas-là, je suis tout ouïe. » Affirma Arès. Il laissa le temps à son interlocutrice de répondre, avant de continuer.
« Si vous n’y voyez pas d’inconvénient, j’aimerais que l’un de mes hommes rencontre votre réseau. Qu’en dites-vous ? Celui-là même qui nous a servi de courrier. C’est un bon gamin, on peut lui faire entièrement confiance. » Demanda-t-il directement, entrant dans le vif du sujet. Si Orifa était d’accord, alors Hélios et donc, Arès, pouvait partir à la rencontre des éminents membres de la Pègre Couragéenne. Enfin, il pourrait mettre un pseudonyme sur les personnes qui régnaient sur les bas-fonds de sa propre ville.
« Évidemment. Je vous remercie tout de même pour cette transparence dont vous faites preuve et, surtout, pour votre bonne volonté. Sachez qu’elle vous sera, sans l’ombre d’un doute, rendue en temps et en heure. Nous sommes indépendants l’un de l’autre, alors, autant nous allier pour que chacun puisse accomplir ses objectifs sans empiéter chez l’autre, n’est-ce pas ? » Répondit le Maire de Courage, avec un léger sourire aux lèvres. Un sourire à peine perceptible, mais que la vision affûtée d’Orifa pourrait certainement voire non sans peine.
Arès fut tout de même surpris par la suite des propos de son interlocutrice. Elle s’y connaissait en marchandage ? C’était assez étonnant, pour une directrice du SCAR. Peut-être était-ce ce petit truc en plus qui lui avait valu d’être promue à ce titre, en plus de son savoir vis-à-vis de la Pègre. Ça venait certainement de là, d’ailleurs, mais bon. Inutile de s’étendre davantage sur le sujet. Le bâtard elfique se contenta de simplement boire l’intégralité du verre de liqueur qui était déposé devant lui, avant de finalement reporter son regard sur Orifa.
« Disons que, ouais, j’ai cette capacité à savoir négocier pour me faciliter la tâche. Je serais un bien mauvais directeur d’entreprise si je n’étais pas capable de marchander un minimum, non ? Une poignée de main alors, c’est d’accord ! » S’exclama Arès, laissant sa voix résonner sur le palier couragéen, tandis que son regard se reporta vers l’horizon.
Par la suite, le Maire se leva, pour se rendre une nouvelle fois sur le balcon. Il réfléchissait, quelques secondes, jonglant du regard entre les yeux envoutant d’Orifa et l’horizon Océanique qui lui ne lui évoquait que de bonnes choses. Avait-il vraiment besoin d’une trace écrite de ce qui s’était passé aujourd’hui ? Eh bien, il y avait le pour et le contre. Le pour ? Il pourrait éventuellement se dédouaner si quelque chose devait arriver pour lui. Le contre ? Il ne serait pas dédouané si quelque chose devait arriver à Orifa et qu’elle décidait de le balancer. Il fallait jouer cette partie intelligemment et, encore plus lorsque son avenir était en jeu. Tant pis, il préférait prendre le risque de ne jamais plonger seul, plutôt que de risquer son poste en laissant une trace écrite avec la directrice du SCAR.
C’était donc après ces quelques secondes qu’il revint proche de la table. Sans s’assoir, il se resservit un verre, après avoir bien entendu resservi Orifa, puis retournant se pencher sur la rambarde, laissant le tissu de sa chemise frotter contre la pierre. Il attendit d’être rejoins par Orifa, puis la regarda droit dans les yeux.
« Non, je ne pense pas qu’une trace écrite soit nécessaire, tant qu’une certaine confiance règne entre vous et moi. » Expliqua directement le Maire de Courage, sans s’étaler davantage sur le sujet. En même temps, parler de confiance sur ce genre d’accord n’était vraiment pas évident, mais bon, il fallait faire avec. « Si jamais vous avez besoin de me contacter, déposez simplement un courrier dans ma boîte aux lettres. Une lettre vierge. Je le saurai bien assez vite et alors, je vous donnerai un lieu de rendez-vous par télépathie, si vous n’y voyez pas d’inconvénient. À moins que vous soyez télépathe, Orifa ? » Questionna le bâtard elfique.
Le sourire aux lèvres, il tendit sa main à son interlocutrice, tout en la regardant droit dans les yeux, pour démontrer de cette rare sincérité dont il était capable de faire preuve. « Très bien, ça me convient parfaitement. Nous avons donc un accord, j’imagine ? À moins que vous ayez quelque chose à rajouter, dans ce cas-là, je suis tout ouïe. » Affirma Arès. Il laissa le temps à son interlocutrice de répondre, avant de continuer.
« Si vous n’y voyez pas d’inconvénient, j’aimerais que l’un de mes hommes rencontre votre réseau. Qu’en dites-vous ? Celui-là même qui nous a servi de courrier. C’est un bon gamin, on peut lui faire entièrement confiance. » Demanda-t-il directement, entrant dans le vif du sujet. Si Orifa était d’accord, alors Hélios et donc, Arès, pouvait partir à la rencontre des éminents membres de la Pègre Couragéenne. Enfin, il pourrait mettre un pseudonyme sur les personnes qui régnaient sur les bas-fonds de sa propre ville.
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Pas de trace écrite, c’était un pari assez risqué il fallait bien l’avouer car ça voulait dire qu’il était tout à fait possible pour le maire de pouvoir la trahir et vice-versa. L’avantage pour la directrice c’était de pouvoir faire passer ça pour une mission secrète alors que pour Arès ça devenait bien plus compliqué à légitimer comme action. Mais le maire devait savoir qu’en était proche du QG du SCAR ces mouvements allaient être suivis de prêts surtout après ce qu’elle venait de lui annoncer. L’organisation ne laisserait personne d’autre prendre la tête de la pègre, c'était une question de survie surtout au vu de l’importance de la ville de Courage dans ses lignes de ravitaillement.
- La télépathie ne fait pas partie de mes capacités malheureusement, je dois bien avouer trouver que cette méthode de discussion laisse à désirer niveau sécurité a moins d’utiliser des mots chiffrés. Je garderais en tête la manière de pouvoir vous indiquer que j’aimerais un échange, pour autant il arrivera certainement plus souvent que je vienne à l’improviste et je m’en excuse par avance.
Rien ne pouvait faire imaginer à son interlocuteur qu’elle éprouvait le moindre désir de s’excuser malgré ce qu’elle venait de dire. Il fallait qu’il puisse comprendre que si le SCAR a besoin de lui parler, l'organisation pourrait le trouver où qu’il soit, du moins c’est ce qu’elle voulait lui faire comprendre bien que la réalité était tout autre. Les espions n’étaient pas omniscients, mais les mouvements du maire allaient être suivis pour vérifier qu’il ne faisait rien contre l’organisation, même dans la ville la pègre allait fournir toute les informations qu’elle allait pouvoir recueillir envers le maire.
La pègre était la propriété d’Orifa et donc du SCAR par la même occasion pour autant cela ne voulait pas dire qu’ils n’acceptaient aucune négociation.
- Nous avons un accord en effet.
Elle n’avait rien à dire de plus, tout ce qui devait être échangé avait été fait maintenant il était temps de passer à l’étape suivante et donc de présenter les membres de son organisation au maire. Du moins à une personne de confiance, c’était certainement celui qui allait avoir un échange particulier avec les membres de la pègre donc il fallait faire les présentations le plus rapidement possible. Orifa et Arès n’étaient pas forcément à l’écoute de tout ce qui pouvait être échangé dans leurs organisations respectives autant laisser les sous-fifres s’en occuper.
- Très bien la personne que vous désignez ne concerne que vous et je respecte votre choix, il pourrait être intéressant par la suite de faire une entrée vue en personne par la suite pour que la pègre puisse mettre un nom sur un visage de manière plus … officiel.
Récupérant un nouveau verre de liqueur histoire de finir cet échange de la meilleure manière qu’il soit elle était même déjà prête à partir comme ça imaginant certainement que l’homme qui l’avait amené jusqu’ici devait certainement être derrière la porte. Mais il lui manquait tout de même quelque chose, les bonnes manières avaient la vie dure et après avoir été réprimandé plusieurs fois par Mirelda voilà qu’elle se retourne vers le maire avant de faire une révérence parfaite à la limite du maniaque. Cette petite salutation était loin d’être trop formelle car la personne qui était en face d’elle n’était autre qu’un maire, si elle avait devant elle un président ça aurait été bien différent.
- Je suis ravie de cet échange productif et j’espère pouvoir prochainement prouver la bonne foi de la pègre à votre égard.
Pouvoir se rapprocher d’un homme influent de la ville était une stabilité de plus pour le SCAR il fallait bien l’avouer et Orifa voyait ça comme une véritable aubaine. La pègre n’allait plus avoir besoin de protéger ses arrières des forces régulières de la république et se concentra sur la conquête de la ville. Ce qu’elle avait dit avant de partir était pour indiquer qu’elle espérait qu’Arès allait faire de même et que les prochains jours allaient être cruciaux. Est ce qu’elle devait se préparer à envoyer des membres du SCAR pour pouvoir éviter tout coup de poignard dans le dos ?
Direction la ville basse ce n’était pas bien compliqué pour elle de trouver où se trouvait l’ensemble de ses sous-fifres, pour l’instant il était important de pouvoir faire les présentations avec le Baron. C’était l’homme fort de la pègre, celui qui était de tous les combats, information, attaque, défense, assassinat, … Tout devait passer par lui et certainement que si Arès avait besoin de transmettre quelque chose ça allait passer par lui.
En arrivant dans la ville on pouvait clairement voir que tout le monde les regardait bizarrement, du moins pas la valkyrie mais l’homme qui était à ses côtés, c’était le genre de regard qui pouvait faire croire que s’écarter un peu de la protection d’Orifa serait une erreur fatale. Parfois cette dernière devait montrer un peu les dents pour pouvoir faire comprendre qu’il fallait mieux pas oublier qui elle était mais maintenant qu’elle passait d’autant plus de temps a Courage elle était plus facilement reconnu.
Devant l’auberge du Baron, les colosses de muscles gardaient un regard sur eux sans pour autant demander à ce qu’ils leur donnent leurs armes. Allant directement vers le bureau du Baron Orifa s’installa devant son bureau alors que l’homme à la longue barbe s’était incliné avec le plus grand des respects.
- Avez-vous des questions ?- Alors que puis-je pour vous aujourd’hui ?
- J’imagine que tu sais qui j’ai rencontré aujourd’hui ou alors tu vas le savoir rapidement donc je vais aller droit au but, j’ai passé un accord avec le maire qui accepte de nous laisser tranquilles en échange de petits services.
- Étrangement fort généreux de sa part …
- Il nous demande de lui fournir toutes les informations sur ces opposants politiques ainsi que les corrompus de son gouvernement, mais nous verrons par la suite pour les corrompus, certains pourraient être sauvés le temps qu’ils nous servent encore. Ha oui j’ai presque oublié, voilà l’homme de confiance du maire donc vous vous verrez certainement régulièrement, faudrait éviter qu’il se fasse poignarder dans les ruelles … D’accord ?
- Oui madame je ferais attention.
- Voilà le Baron celui avec qui tu auras le plus d’échange pour les demandes de ton maître et …
Après un petit bruit contre la porte pour demander l’autorisation d’entrée voilà que cette dernière s’ouvrit rapidement laissant un homme qui ressemblait à l'archétype des brigands intellectuels. Il portait un grand chapeau et un monocle ainsi qu’un long manteau de cuir qui tombait sur le sol, sans plus attendre il s’était installé dans un coin de la pièce à côté du Baron.
- Madame
Pour simple salutation.
- Hey ! Mais un peu de respect !
Une femme habillée tout de blanc, il était difficile de pouvoir différentier sa veste, de sa robe ainsi que de son manteau portant un signe religieux distinctif. Il était impossible au premier regard de pouvoir imaginer qu’elle était faite du même fer que les autres brigands de la pègre. Sa beauté était sans pareille, on aurait dit un ange malgré ses oreilles d'elfe élancée, sa peau blanche ainsi que sa voix cristalline. Une certaine pureté pouvait se dégager d’elle alors que d’un geste calme et doux voilà la porte qui se refermait derrière elle.
- Parfait nous sommes au complet. L’homme au chapeau c’est le Marchand il s’occupe du trafic et du ravitaillement, en gros tout ce qui sort et rentre de la ville je ne vais pas plus rentrer dans les détails. Derrière nous avons la Sainte, elle s’occupe du recrutement du blanchiment et de la récolte d'informations. Ici nous avons un représentant du maire, j’ai accepté une offre de partenariat avec ce dernier pour le bien de tout le monde.
- Ne me dis rien qui …
- Tu as dit quelque chose, Marchand ?
Le regard de la valkyrie était glacial au point où l’homme sursauta et frissonna avant de détourner le regard en avalant sa salive.
Reprenant un sourire, elle tourna son regard vers l’envoyé.
- Avez-vous des questions ?
- La télépathie ne fait pas partie de mes capacités malheureusement, je dois bien avouer trouver que cette méthode de discussion laisse à désirer niveau sécurité a moins d’utiliser des mots chiffrés. Je garderais en tête la manière de pouvoir vous indiquer que j’aimerais un échange, pour autant il arrivera certainement plus souvent que je vienne à l’improviste et je m’en excuse par avance.
Rien ne pouvait faire imaginer à son interlocuteur qu’elle éprouvait le moindre désir de s’excuser malgré ce qu’elle venait de dire. Il fallait qu’il puisse comprendre que si le SCAR a besoin de lui parler, l'organisation pourrait le trouver où qu’il soit, du moins c’est ce qu’elle voulait lui faire comprendre bien que la réalité était tout autre. Les espions n’étaient pas omniscients, mais les mouvements du maire allaient être suivis pour vérifier qu’il ne faisait rien contre l’organisation, même dans la ville la pègre allait fournir toute les informations qu’elle allait pouvoir recueillir envers le maire.
La pègre était la propriété d’Orifa et donc du SCAR par la même occasion pour autant cela ne voulait pas dire qu’ils n’acceptaient aucune négociation.
- Nous avons un accord en effet.
Elle n’avait rien à dire de plus, tout ce qui devait être échangé avait été fait maintenant il était temps de passer à l’étape suivante et donc de présenter les membres de son organisation au maire. Du moins à une personne de confiance, c’était certainement celui qui allait avoir un échange particulier avec les membres de la pègre donc il fallait faire les présentations le plus rapidement possible. Orifa et Arès n’étaient pas forcément à l’écoute de tout ce qui pouvait être échangé dans leurs organisations respectives autant laisser les sous-fifres s’en occuper.
- Très bien la personne que vous désignez ne concerne que vous et je respecte votre choix, il pourrait être intéressant par la suite de faire une entrée vue en personne par la suite pour que la pègre puisse mettre un nom sur un visage de manière plus … officiel.
Récupérant un nouveau verre de liqueur histoire de finir cet échange de la meilleure manière qu’il soit elle était même déjà prête à partir comme ça imaginant certainement que l’homme qui l’avait amené jusqu’ici devait certainement être derrière la porte. Mais il lui manquait tout de même quelque chose, les bonnes manières avaient la vie dure et après avoir été réprimandé plusieurs fois par Mirelda voilà qu’elle se retourne vers le maire avant de faire une révérence parfaite à la limite du maniaque. Cette petite salutation était loin d’être trop formelle car la personne qui était en face d’elle n’était autre qu’un maire, si elle avait devant elle un président ça aurait été bien différent.
- Je suis ravie de cet échange productif et j’espère pouvoir prochainement prouver la bonne foi de la pègre à votre égard.
Pouvoir se rapprocher d’un homme influent de la ville était une stabilité de plus pour le SCAR il fallait bien l’avouer et Orifa voyait ça comme une véritable aubaine. La pègre n’allait plus avoir besoin de protéger ses arrières des forces régulières de la république et se concentra sur la conquête de la ville. Ce qu’elle avait dit avant de partir était pour indiquer qu’elle espérait qu’Arès allait faire de même et que les prochains jours allaient être cruciaux. Est ce qu’elle devait se préparer à envoyer des membres du SCAR pour pouvoir éviter tout coup de poignard dans le dos ?
Direction la ville basse ce n’était pas bien compliqué pour elle de trouver où se trouvait l’ensemble de ses sous-fifres, pour l’instant il était important de pouvoir faire les présentations avec le Baron. C’était l’homme fort de la pègre, celui qui était de tous les combats, information, attaque, défense, assassinat, … Tout devait passer par lui et certainement que si Arès avait besoin de transmettre quelque chose ça allait passer par lui.
En arrivant dans la ville on pouvait clairement voir que tout le monde les regardait bizarrement, du moins pas la valkyrie mais l’homme qui était à ses côtés, c’était le genre de regard qui pouvait faire croire que s’écarter un peu de la protection d’Orifa serait une erreur fatale. Parfois cette dernière devait montrer un peu les dents pour pouvoir faire comprendre qu’il fallait mieux pas oublier qui elle était mais maintenant qu’elle passait d’autant plus de temps a Courage elle était plus facilement reconnu.
Devant l’auberge du Baron, les colosses de muscles gardaient un regard sur eux sans pour autant demander à ce qu’ils leur donnent leurs armes. Allant directement vers le bureau du Baron Orifa s’installa devant son bureau alors que l’homme à la longue barbe s’était incliné avec le plus grand des respects.
- Avez-vous des questions ?- Alors que puis-je pour vous aujourd’hui ?
- J’imagine que tu sais qui j’ai rencontré aujourd’hui ou alors tu vas le savoir rapidement donc je vais aller droit au but, j’ai passé un accord avec le maire qui accepte de nous laisser tranquilles en échange de petits services.
- Étrangement fort généreux de sa part …
- Il nous demande de lui fournir toutes les informations sur ces opposants politiques ainsi que les corrompus de son gouvernement, mais nous verrons par la suite pour les corrompus, certains pourraient être sauvés le temps qu’ils nous servent encore. Ha oui j’ai presque oublié, voilà l’homme de confiance du maire donc vous vous verrez certainement régulièrement, faudrait éviter qu’il se fasse poignarder dans les ruelles … D’accord ?
- Oui madame je ferais attention.
- Voilà le Baron celui avec qui tu auras le plus d’échange pour les demandes de ton maître et …
Après un petit bruit contre la porte pour demander l’autorisation d’entrée voilà que cette dernière s’ouvrit rapidement laissant un homme qui ressemblait à l'archétype des brigands intellectuels. Il portait un grand chapeau et un monocle ainsi qu’un long manteau de cuir qui tombait sur le sol, sans plus attendre il s’était installé dans un coin de la pièce à côté du Baron.
- Madame
Pour simple salutation.
- Hey ! Mais un peu de respect !
Une femme habillée tout de blanc, il était difficile de pouvoir différentier sa veste, de sa robe ainsi que de son manteau portant un signe religieux distinctif. Il était impossible au premier regard de pouvoir imaginer qu’elle était faite du même fer que les autres brigands de la pègre. Sa beauté était sans pareille, on aurait dit un ange malgré ses oreilles d'elfe élancée, sa peau blanche ainsi que sa voix cristalline. Une certaine pureté pouvait se dégager d’elle alors que d’un geste calme et doux voilà la porte qui se refermait derrière elle.
- Parfait nous sommes au complet. L’homme au chapeau c’est le Marchand il s’occupe du trafic et du ravitaillement, en gros tout ce qui sort et rentre de la ville je ne vais pas plus rentrer dans les détails. Derrière nous avons la Sainte, elle s’occupe du recrutement du blanchiment et de la récolte d'informations. Ici nous avons un représentant du maire, j’ai accepté une offre de partenariat avec ce dernier pour le bien de tout le monde.
- Ne me dis rien qui …
- Tu as dit quelque chose, Marchand ?
Le regard de la valkyrie était glacial au point où l’homme sursauta et frissonna avant de détourner le regard en avalant sa salive.
Reprenant un sourire, elle tourna son regard vers l’envoyé.
- Avez-vous des questions ?
Métamorphose P1 / Nyctalopie P1 / Séduction P1 / Ouïe Augmentée P1 / Vue augmentée P1 / Odorat augmenté P1 / Invisibilité P1 / Régénération P1 / Senseur magique P1 / Agilité et précision P2 / Prouesse d'arme P1 / Vitesse P2
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