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  • Dim 16 Oct - 20:09
    Un large sourire éclairé son visage. Il avait même prit en compte qu'elle avait une chance de partir. Un petit test, simple. Mais elle était toujours la. Et peut importe ce qu'elle pouvait dire, c'etait le seul signal qu'il attendait pour être sur qu'elle était réceptive. Parfait. Il allait avoir beaucoup a écrire, après le repas. Après la soirée avec elle.

    Il note avec un certain étonnement le self contrôle qu'elle semble avoir. Elle recule simplement sur sa chaise, et reprend la conversation comme si de rien était. Elle parle beaucoup, et c'est une qualité qu'il aime bien. Si il est doué pour faire parler les gens, il préfère quand même largement quand ils sont bavard et qu'il a juste a se concentrer sur l'écriture.

    Elle est étonné qu'il ne s’intéresse pas aux auteurs. Tout simplement car dés qu'une histoire est déformé, ce la l’intéresse moins. Lui cherche la vérité brute. La plus pure possible. Pas d'un quelconque événement romancé a outrance. Ces gens étaient intéressant, mais pas de la même manière. C’était un peu compliqué de posé des mots la dessus.

    - Disons que...je suis intéressé a la raison pour laquelle ils optent pour une façon d'écrire. Pas la façon en elle même. Désolé si je ne suis pas simple a comprendre.

    Elle part aussitôt sur elle même, et il se concentre a nouveau, son air taquin et charmeur totalement disparu. Si elle parvenait a faire la part des choses et a rester calme, lui semblait littéralement avoir oublié ce qu'il venait de ce passer. Ils étaient sans doute assez identique dans leur façon de penser, l'un et l'autre. Trop proche dans leur attitude pour rester des étranger complet après une conversation. Deux esprits qui se rencontraient, semblables et différents, s'attirant comme des aimants.

    Il n’était pas vraiment étonné du genre de plaisir qu'elle avait. Une naine qui aimait la roche, les pierres précieuses, cela aurait été logique pour n'importe qui se fiant aux clichés les plus classiques. Mais il aimait allait au delà, et attendait d’être certain qu'elle était vraiment aussi simple a cerner. Et sa façon d'en parler était intéressant. Dans les livres qu'il avait lu, les nains aimaient le matériaux de façon très brute. Alors qu'elle semblait plus s’intéresser aux auteurs des conceptions minières.

    Avant de pouvoir vraiment tout assimiler, elle repart a l'assaut. Parfait, une question. Elle revient sur le sujet précédent, et il manque de glousser de plaisir. Contrairement a ce qu'elle montre, visiblement, cela la travaille un peu. Peut être qu'une chaleur au creux de sa poitrine commence a l'embraser ?

    - Vous êtes bien intéressée pour quelqu'un qui prétend vouloir prolonger le jeu.

    Tout en parlant, elle pouvait remarquer qu'il n'avait pas touché une seule miette de son assiette, ayant simplement bu sa boisson. A quoi bon déconcentré son cerveau avec des goûts différents, alors que le seul qu'il désirait actuellement était juste devant lui ? Il avait la quasi certitude qu'elle, elle aurait un goût bien plus marqué que n'importe laquelle des viandes qui leur avait été proposé...

    - Difficile a dire. Très souvent, elles n'ont pas trop besoin d’être poussé verbalement pour se dévêtir.

    Ça faisait très prétentieux, mais c’était purement la vérité, et il ne sourit même pas en disant ça. Il avait une aura un peu surnaturelle qui semblait attaquer les sens de beaucoup de jeunes femmes, pas toujours aussi forte mentalement que la naine pour réfléchir longtemps. Mais lui de son coté s'ennuyait extrêmement vite.

    Il n’était absolument pas a la poursuite du plaisir physique personnel. Il s'en fichait d'en prendre. Il aimait plutôt offrir du plaisir physique et mental aux femmes et de noter leurs réactions. En tout circonstance, il avait une approche scientifique des choses. Très terre a terre. Il n'avait jusque la jamais rencontrer une femme faisant vraiment battre son cœur et inonder son corps et son esprit de plaisir et de désirs véritable.

    - J'avoue que j'ai été un peu vite en besogne, sur ce coup la. Ce n’était pas vraiment crédible, non ?

    Mais c’était bien parce que cela ne l’était pas qu'il l'avait fait. Il avait rencontré bon nombre d'idiotes qui seraient littéralement tombé dans le panneau. Il avait la satisfaction de l'avoir vu rentrer dans la danse de l'échange, et ne pas se laisser démonter.

    - Je vais être totalement honnête avec vous. Je ne suis absolument pas un homme. J'ai des caractéristiques physiques différentes, et après bien des études, mentale, également. Je ne sais pas ce que je suis, simplement ce que je ne suis pas. Je pourrais vous montrer plus tard, mais je doute que cela vous rassure ou plaise. Les femmes cherchent souvent la simplicité, non ? L'excitation du risque ne dure qu'un temps, pour les humains.

    Sur ces paroles quasiment philosophiques, digne du penseur qu'il etait bien malgré lui, il décida qu'il fallait bien qu'il pose une question a nouveau. Puisqu'on en etait sur un point personnel, il en avait une.

    - Vous vivez totalement seule ? Pas d'enfants, pas de mari ?

    C’était toujours bon a savoir, si jamais il devait s'occuper d'un mari jaloux. Enfin, cela ne devrait pas lui poser trop de problèmes...

    - Ou comptiez vous aller, ce soir ? Reprendre la route ? Comment dame Gerda planifie t'elle sa vie de baroudeuse et de marchande, en generale ?
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  • Lun 17 Oct - 9:30

    Lorsqu'il laisse entendre qu'il me pense interessée par lui, je répond du tac au tac avec un sourire espiègle aux lèvres.

    - N'oubliez pas que c'est le livre qui reste la principale raison de ma présence ici, Aryan.

    Aucune fille n'aime qu'on croit d'elle qu'elle est facile. Même quand elle l'est. Je ne fais pas exception. Je pourrais d'un simple caprice décider d'éconduire le soupirant trop arrogant. Ce serait même un service à rendre de lui donner cette leçon.  A la fois pour lui et pour toutes les dizaines de futures filles qui se pendront à son bras à l'avenir.  Je ne peux m'empêcher de rouler des yeux quand à la suite il décrit la facilité avec laquelle il parvient à séduire.

    - Non le coup du vampire n'était pas très convaincant. Essayez un jour où vous ne vous serez pas promené en pleine lumière aussi peu vêtu.

    J'imagine que chez beaucoup des espèces, les rituels de séduction sont ainsi. Un pas en avant, un pas en arrière. En l'occurrence plusieurs pas en arrière venaient d'être faits. Mais la danse continue. A cet instant, je ne suis encore fermée à aucune idée. Un nouveau court silence me permet de continuer de me restaurer. Seule. Ca n'avait pas jusqu'à maintenant éveillé mes soupçons mais les explications qui suivent donnent un nouveau sens à ce comportement.

    - Pas humain, vraiment ... ?

    Je l'observe avec une perplexité renouvellée.

    - Si je devais miser sur quelque chose je dirais que vous avez tout de l'incube. Je ne sais pas si "les femmes" cherchent la simplicité ou le risque, mais je suis à peu près persuadée qu'aucune n'a très envie de perdre son âme en se laissant séduire.  

    C'est à ce moment que je décide que l'individu devant moi est possiblement plus dangereux qu'il n'y parait. Je ferais mieux d'arrêter de picoler et de donner des signes encourageants. Jusque-là je pensais risquer "au pire" de me reveiller le lendemain matin dans un lit inconnu et d'avoir à sortir d'une chambre sur la pointe des pieds ... La perspective de mourir seule sous les assauts d'un prédateur parce que j'ai manqué de vigilance me chagrinerait. Evidemment mon changement d'attitude doit être visible. Me voilà davantage sur la défensive. Mon sourire se fait peut-être un peu moins naturel, bien que mon métier de commerçante m'ait enseignée à garder le sourire en toutes circonstances. J'écoute donc ses questions et essaye d'écarter de mes pensées le fait qu'il s'agisse d'une question typique de tueur en série. Je répond avec beaucoup de sérieux.

    - Je tiens beaucoup à ma liberté et à mon indépendance. Mais rassurez-vous, mon père était concepteur de pièges. Je suis très bien défendue.

    J'ai un bref sourire entendu.

    - Je planifie rarement les choses à très long terme. Mais je suis en ce moment en train de préparer des stocks pour le prochain produit de ma boutique. Ca aura un grand succès cet été, alors je vois les choses en grand et en fabrique beaucoup. La promenade n'avait pour objectif que de me reposer l'esprit. Mais je pense mes réserves magiques pleinement restaurées.  Je serai probablement retournée à mes créations si je ne vous avais pas croisé, vous et le livre.

    Ignorant que mon interlocuteur est capable de discerner les mensonges, je profère alors le tout premier de la soirée.

    - Ma caravane est arrêtée au milieu de celles d'autres commerçants. Ils risquent d'ailleurs de s'inquiéter s'ils ne me voient pas rentrer, je devrais davantage les tenir au courant quand je vadrouille.

    Un mensonge innocent si vous voulez mon avis. Une assurance que prend une jeune femme seule face à un individu dont elle commence à se méfier. La menace que quelqu'un me cherchera si je disparais est peut-être dérisoire mais j'ai l'espoir qu'elle pourrait dissuader un fou de passer à l'acte. S'il n'était cette histoire de livre, je pense que j'aurais trouvé un prétexte pour m'éclipser. Quitte à replanifier un prochain rendez-vous dans des circonstances plus favorables. Mais soudain une idée me titille. Pourquoi ai-je été attirée par ce livre de façon si nette et soudaine ? Est-ce à cause de lui ? Un appât magique, un piège planifié ?

    Je plonge dans un silence méditatif, sourcils légèrement froncés et j'en oublie que j'ai un interlocuteur perplexe en train de m'observer. Dans ma tête, ca cogite. Il y a des éléments qui pourraient laisser imaginer qu'Aryan aurait pu enchanter le livre. Ca expliquerait par son désintérêt manifeste pour l'oeuvre une fois qu'il m'a su ferrée. Ainsi que son désintérêt global pour les compensations que j'ai proposées pour avoir accès à l'ouvrage.

    Mais un gros détail ne colle pas : qu'il s'agisse d'un livre provenant de Mélorn est une sacrée coïncidence. A moins qu'il ne s'agisse d'un piège prémédité destiné à moi et moi seule ? Ca impliquerait que ce jeune homme se serait renseigné en amont sur moi ... et veuille quelque chose de particulier de ma part. Mais ça n'aurait pas de sens, je ne suis personne. Je vais sombrer dans la paranoïa à ce rythme ...

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  • Lun 17 Oct - 17:46
    Il n'avait rien dit durant un très long moment. A partir de l'instant ou il avait posé sa dernière question, en fait. Tout revenait à ce fameux livre, et la vérité était que lui non plus ne l'avait pas oublié, au contraire. Il avait soigneusement contourné le sujet.

    Il l'avait en fait conduit plus ou moins la ou il voulait. Ce n’était pas une mince affaire, tant elle virevoltait verbalement. En partant dans une direction différente, sur des sujets et une conversation très éloigné, afin de voir si le livre finissait par revenir sur la table. Et c’était le cas, après une seule demi-heure, elle n'avait pas pu résister a en reparler.

    Il ne l'a stoppa pas, bien au contraire, la laissant continuer la conversation, répondre a la question qu'il avait posé. C’était la base de ne jamais interrompre un opposant, dans un jeu ou une affaire. Plus quelqu'un parlait, plus il se mettait en danger. Il remarqua qu'au fil de ses paroles, elle avait changé d'état d'esprit, plus sur la défensive. Juste après l'avoir analysé, en fait. Elle avait visiblement commencé a se rendre compte de sa situation. Ça l'amusa beaucoup.

    - Vous etes donc une femme occupée. Vous devez être populaire si une solitaire comme vous est ainsi surveillés par ses paires. C'est intéressant.

    Il avait dit ça sans perdre son sourire, marquant le fait qu'il n'avait besoin d'aucune capacité quelconque pour deviner qu'il y avait peu de chance que quelqu'un, des inconnus qui plus est, s’inquiètent de l'absence d'une jeune femme aussi mobile qu'elle. Il avait vite compris que c’était bien son genre de vadrouiller au gré de ses curiosités.

    - Mais je suppose que l'endroit est bien protégé. Votre caravane, je veux dire. Grâce aux pièges de votre père, ces fameux caravaniers vous entourant ne peuvent pas prendre vos biens et vous pouvez partir en paix vagabonder le soir, et dormir sur vos deux oreilles.

    Dernières petites dérisions sur l'invraisemblalité de ses paroles. Il n'avait clairement pas marché dans le mensonge. Elle n'aurait pas du essayé de s'en tirer ainsi. Pas avec lui. Mais cela l'amusa plus qu'autre chose. Sinon il se serait simplement retiré. Le sujet lui passa comme une brise, et il revint plutôt sur l'analyse qu'elle avait fait de lui. Il y avait longuement pensé lui meme, et c'etait encore un sujet qui était le cœur de ses études personnelles.

    - Un Incube. Le démon des plaisirs et de la luxure, donc ? J'en doute. J'y avais pensé, mais ça ne colle pas. Je n'utilise aucun contrôle mental, et j'ai pris assez de refus pour savoir que cette attirance que je provoque chez les éléments féminins de la société n'a rien de spécialement magique. Vous pouvez encore songer au fait de vouloir partir, de prendre vos jambes a votre cou, je me trompe ?

    Puis, comme si le message venait au fond de son esprit, revenant encore plus en arrière, il ajouta avec un air plus sérieux, toujours la fixant de ses yeux d'argents :

    - Vous trouvez vraiment que je ne devrais porter d'avantage de vêtements ? Je pensais ma tenue plutôt passe-partout, au contraire.

    Il garda le silence encore un moment puis décida finalement de passer a l'étape suivante. Le coup vif, solide. Dans l'estomac. Lui aussi etait un menteur. Et de ce qu'il en avait vu, meilleur qu'elle, pour l'instant en tout cas. Il était en plus un parfait illusionniste. Il avait bien fait en sorte que Gerda le voit poser le livre dans sa carriole. Il l'observa donc extrêmement attentivement, guettant la moindre de ses réactions, et sortit le livre de son sac qu'il avait gardé, protégé par des illusions de son cru. Il le posa sur la table sans détourner les yeux du joli visage de la jeune femme.

    - C'est de ce livre, donc, qu'il est question ? C'est a cause de lui que vous etes la, exact ? Parlez-men un peu plus, s'il vous plaît.

    Si elle en était autant intéressé, c’était qu'il devait avoir un secret quelconque. Elle avait des compétences, et n'aurait pas chassé un objet quelconque. Elle semblait le tenir en haut estime, et c’était exactement pour cette raison qu'il était beaucoup curieux qu'initialement, a son sujet.

    - Son auteur ? Son contenu ? Il semble important pour vous.

    Il etait juste la, sous le nez de la naine. Mais bien gardé par la main solide de l'ange, posé sur la reliure. Si proche, mais si loin...
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  • Lun 17 Oct - 18:58
    En fait ... la situation ne m'amuse plus du tout. Cet homme n'est pas l'érudit itinérant curieux et ouvert d'esprit que je me suis plu à imaginer. Il est beau, séduisant même. Mais il ne faut pas se fier à la couverture pour juger un livre. Derrière ses sourires, il est manipulateur, froid et imbu de lui même. Pas le genre de personnage à qui on a envie de se frotter.

    - En effet je songe sérieusement à partir.

    Dis-je en conclusion de la question rhétorique qui a suivi son monologue, confirmant ses propos avec une pointe d'aigreur dans la voix.

    - Vous attirez en effet l'oeil. Les Reikois ont tendance à être plus prudes et reservés, même dans leurs tenues.

    Je n'ai pas eu l'occasion de demander à l'homme en face de moi d'où il venait. Je pensais que la conversation aurait duré plus longtemps. Mais j'avoue ne plus avoir très envie d'en savoir plus.  Et comme pour enfoncer le dernier clou dans le cercueil de la soirée, voilà que l'homme sort l'objet de ma convoitise pour l'étaler sous mon nez et fait étalage avec une fierté étrange la duplicité dont il a fait preuve à mon égard.

    Je cligne des yeux, regardant l'ouvrage et finis par soupirer. L'envie de le posséder est encore présent mais moins que la répulsion que m'inspire ces petits jeux à présent.

    - Je vois que vous avez cherché à me tromper dès les premiers instants. C'est regrettable.

    Je prend le temps de vider mon verre, m'essuyer la bouche avec des belles serviettes du restaurant et la reposer pliée à côté de l'assiette.

    - Les gens ne sont pas vos jouets, monsieur Aryan. Je vous remercie pour l'invitation et pour le repas mais je pense qu'il est plus raisonnable que je prenne congés. Vous savez où me trouver si jamais il vous prend l'envie de vendre une copie de votre manuscrit. Je l'achèterai à un prix qui vous conviendra, vous ferez une intéressante plu-value. Je serai également disposée à vous parler de l'autrice sans faux semblants.

    Et bon courage si il espère un jour se faire recevoir par les érudits dans la cité de Melorn. Moi en tout cas je ne l'aiderai pas et au vu de sa manière de négocier, il y a peu de chances pour qu'on lui fasse bon accueil dans une cité où le partage du savoir et l'entraide sont  les ciments de la société.

    - Je vous souhaite une agréable fin de soirée et une bonne fin d'appétit.

    Ce n'est pas une tentative de bluff théâtral ni une mystification de marchande. Je n'utilise jamais ce genre de procédés. Il n'y a pas de piège ni de leurre dans mon départ. Je tire ma révérence après un bref sourire poli pour l'homme et me dirige vers la sortie de l'établissement.
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  • Lun 17 Oct - 22:18
    Il haussa un sourcil en la regardant se lever et s'éloigner. Il n'avait pas spécialement écouté. Ce n’était pas exactement la premiere fois que quelque chose comme ça ce passait, et en vérité, dissimulé le fait d'avoir gardé le livre ne lui semblait pas une si grand infamie. Mais encore une fois, elle semblait y tenir beaucoup, et devait être un peu a fleur de peau. Il devrait sans doute revoir un peu son plan, mais la laisser partir était hors de questions.

    Il n'avait pas de crainte vis a vis de Melorn. Chaque ville était grande, bourrée de gens, et il finirait forcément par trouver quelqu'un. Mais il voulait que ce soit elle, maintenant. Elle était intéressante. Il ne pouvait pas la laisser partir comme ça. Il n'allait pas avoir beaucoup de choix pour la convaincre de rester.

    La naine était a peine a la moitié du chemin entre la table et la porte qu'un coup de vent passa au dessus de sa tête. Une seconde plus tard, Aryan se tenait entre elle et la porte, de toute sa hauteur, ses grandes ailes blanches déployées. Il avait volé un bref instant pour la « bloquée » et la forcer a lui faire face, au moins une dernière fois.

    Pendant un instant, il eu l'air plutôt menaçant, plus par sa carrure et l'envergure de ses ailes, qui doublait sa largeur, mais surtout, lui donnait une impression de hauteur d'environ trois mètres avec ses ailes qui etaient largement aussi grandes que son corps et qui partaient directement depuis son dos. Mais finalement il il posa le genou a terre et s'inclina.

    Plusieurs personnes dans la salle observaient avec une tension palpable, notamment a cause de l'apparence de l'homme. Il n'avait de toute façon pas le choix, pour essayer de rattraper le coup, il devait se mettre dans une situation d'infériorité. Il l'avait comprit. Gerda était une femme vive, mais avec du bagout, et qui ne donnait pas l'impression d'aimer être sous contrôle. Elle, comme lui en fait, aimait bien être en contrôle. Lui offrir ça était la première étape de la rédemption.

    - Si vous avez cru que je me jouais de vous a travers des illusions, j'en suis désolé, ce n’était pas le but. Devant un tel attrait pour le livre, j'avais peur que vous soyez totalement focalisé dessus et que vous en oubliez de parler d'autres choses, ce que je cherchais réellement par votre présence.

    Vérité.

    - Vous m'avez plu dés que j'ai posé les yeux sur vous. Vous êtes intéressante et vive d'esprit. Je voulais parler un peu plus avec vous. Acheter, vendre, ce n’était qu'un prétexte. Je voulais vraiment juste vous découvrir.

    Vérité.

    - Je m'en fiche du livre. Prenez le. Si vous ne voulez pas changer d'avis, prenez le simplement et partez, en guise de dédommagement. Pour ne pas que le dernier souvenir que vous ayez de moi soit aussi honteuse. Je ne voulais pas que vous ayez l'impression que je joue avec vous. Ce n’était pas le cas. Les premières minutes du repas...furent un très bon moment pour moi. Vous êtes belle et intelligente. Et la façon dont vous avez rétorqué a mes piques et mes questions étaient délicieuses.

    Une dernière vérité, encore. Il était doué pour ça. Dire la vérité, ce qu'il pensait, mais en le tournant avec une légère poésie. Maintenant, Gerda était totalement en contrôle de la situation. Elle pouvait le planter la, et même partir avec le livre, totalement gagnante.

    Mais le fait de lui laisser cette toute petite possibilité de le pardonner, et de reprendre la soirée, même de façon différente, augmentait d'un tout petit pourcentage les chances qu'il avait de ne pas la perdre. C’était mieux que simplement la laisser partir.

    - J’espère que vous me pardonnerait, même si ce n'est pas grand chose comparé a l'affront que je vous ai fait subir.

    On aurait pu dire qu'il en faisant trop, et pourtant il le pensait sincèrement. Il le disait a dessein, clairement, mais avec la sincérité peinte sur le visage. Il baissa la tete, attendant le verdict. Au pire, si elle partait, il n'aurait pas de regret.
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    Anonymous
  • Mar 18 Oct - 11:23
    - Qu'est-ce queuaHEuuuHhaaAAAAAH !?!

    Pour une tentative de sortie sans drama, c'est raté ! J'ai sursauté et ai crié sous l'effet de la surprise, finissant d'attirer l'attention de tous ceux qui étaient pas déjà bouche-bée devant l'apparition d'un ange au milieu de la taverne. Pour les citoyens Reikois, c'est la consternation. J'entends murmurer avec inquiétude autour de nous. Un ange est là ! Un serviteur des Titans (du moins dans la tête de beaucoup de gens qui cèdent aux raccourcis).

    Tout le monde nous regarde. J'ai parfaitement entendu toutes les plates excuses de l'homme (Aussi surprenantes et spontanées soient elles). mais sincèrement, l'urgence n'est pas de savoir si oui ou non je vais pardonner ou prendre le livre ! J'ai une seconde pour penser, analyser la situation et m'exclame spontanément.

    - Oh c'est pas la peine de me faire le coups des ailes ! Vous autres hybrides êtes tous des menteurs !

    Est-ce que les gens goberont ? Je détesterai que quelqu'un se fasse lyncher sous mes yeux après une pareille mésentente. Aryan pourrait mériter qu'on lui jette un ou deux cailloux pour son attitude mais guère plus. Une bonne tape derrière la tête au pire.

    Il me tend le livre. J'avance la main d'un geste décidé mais au lieu d'empoigner l'ouvrage attendu, c'est de son poignet que je m'empare.

    - ...Mais ca change rien. V'nez, faut qu'on parle dehors !

    Dis-je vivement en le tirant vers l'extérieur. Je continue de mettre en scène publiquement on ne saurait quelle dispute de couple au final très banale et ordinaire.  Un non-évènement apprécié par les observateurs mais qui éloignerait tout soupçon sur l'emplumé.

    Et je lui intime à voix plus basse

    - Et rangez ça, par pitié !


    Je parle évidemment de la grande paire d'ailes qu'il a dans le dos qu'il ferait mieux de cacher. Il ne nous faut pas bien longtemps pour trouver un endroit plus "intime", adapté à ce qu'on doit faire passer pour une dispute de couple. Ce n'est que lorsque je suis à peu près persuadée que nous sommes seuls que je m'exclame, levant les bras.

    - Un ange ! J'y crois pas. Vous allez vous faire étriper en place publique, les gens du coin vous prennent tous pour des serviteurs des titans.

    Je croise les bras et toise l'homme après avoir tourné en rond pendant quelques pas. Un ange. Un ange lubrique. Nous voilà bien. Je lève la paume des deux mains, en signe d'apaisement.

    - Bon écoutez, oublions ce qui vient de se passer.  C'est inutile de vous mettre dans des états pareils ou pire, vous mettre en danger pour si peu.
    Invité
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    Anonymous
  • Mer 19 Oct - 20:09
    Il s’était attendu a plusieurs réactions, et pour une fois, pas a celle la. Le visage surpris, il se laissa entraîner par le poignet, se penchant en avant a cause de la différence de hauteur, et en deux temps trois mouvements, ils furent dehors. Elle lui intime meme de replier ses ailes. Pour le coup, il n'y avait pas véritablement pensé. Elles étaient comme souvent apparut seules, au moment ou il avait pensé a la dépasser. C’était une partie de son corps a part entière, après tout.

    Elles disparurent aussi vite qu'elles étaient devenus visibles. Elle l'attira avec lui, dans un endroit tranquille. Juste derrière la cour ou se trouve sa carriole, se trouve un petit parc totalement désert. Et la voilà qui s'exclame, qui agita les bras, l'air toute excitée. Elle semblait avoir oubliée la dispute, et c’était plutôt bon signe. Il la trouva assez séduisante ainsi, debout, avec une vision panoramique de sa morphologie complète.

    - Un...A... ?

    Il s’arrêta, bredouilla, et grimaça, se prenant la tête dans la main. Un q...quoi ? Comme un blocage autour de son esprit, il ne parvint pas a totalement entourer le mot de ses pensées. C’était quelque chose qu'il connaissait parfaitement, et pourtant qu'il ne pouvait pas spécifiquement identifier.

    - Calmez vous...tout vas bien, Gerda.

    Elle avait continué de parler, et faisait les cent pas. Il avait une barre au niveau du front, et c’était de pire en pire a chaque fois que...de quoi, déjà ? Qu'est ce qu'elle avait dit ? Impossible de se souvenir du mot qu'elle avait employé, et c’était encore plus difficile de lui demander de répéter.

    - Oublier... ?

    La dispute ? Le fait qu'elle veuille partir ? Donc elle sous entendait qu'elle voulait rester ? Il fut a deux doigts de lui caresser la joue a nouveau, en tendant le bras. Sentir le contact de sa joue, chaude, devrait lui faire du bien...mais il n'en fit rien. C’était clairement une mauvaise idée, maintenant. Et puis il ne voulait pas paraître pour quelqu'un qu'il n’était pas. Il était certes intéressée par la naine, mais la plupart du temps, il n’était pas aussi concentré sur une femelle. La plupart du temps c’était l'inverse.

    - Oh, oui, pardonnez moi. Mais ne vous en faite pas. Je ne suis pas en danger le moins du monde.

    Il n’était pas sur de la suivre, et il y avait toujours vraiment cette inconnue, une information coincée dans sa tête qui ne voulait pas sortir. Comme un verrou. Il soupira. Ils étaient si seuls, ici, qu'ils n'entendaient aucun bruit, mis a part les travailleurs de l'auberge, dans la cour de derrière, qui n'avaient pas le temps de parler.

    - Vous allez partir, a présent ?

    C’était une vraie question. Pas la peine de faire des plans sur la comète si c’était pour qu'elle disparaisse dans la seconde. Mais visiblement elle s’était détendue. Il fallait maintenant changer d'angle d'attaque. Visiblement, la meilleure façon d'arriver a ses fins était de ne pas essayer de trop s'adapter a elle. Elle avait la même curiosité que lui, visiblement, et de l'attrait pour l'inconnu. Aussi, la pire des choses étaient de trop vouloir rendre tout « contrôlé ».

    - Je ne retire pas ce que j'ai dis. Pour le livre. J'aimerais en savoir plus. Et je compte vous le donner, si vous me laisser d'abord le lire ou en faire une copie. Et je voudrais également en savoir plus sur vous.

    C’était sa dernière excuse, si il en faisait trop ça allait peut être l'agacer dans l'autre sens. Dorénavant, si elle ne partait pas, il avait bien envie que la situation redevienne comme avant. Il réfléchit ou ils pourraient aller, dorénavant. Un hotel, sa caravane, un endroit calme ou discuter ? Une autre taverne ?

    - Vous avez encore faim ? Sinon nous pouvons aller ou vous le désirer.

    Il avait tout choisit jusque la, et ca avait mal terminé. La bonne chose a faire etait peut etre de la laisser prendre un peu plus le contrôle ?
    Invité
    Invité
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  • Sam 22 Oct - 20:07
    Pas en danger le moins du monde ? Je plisse le museau, loin d'être convaincue.Je jette un coup d'oeil à gauche. Un coup d'oeil derrière. Je veux bien admettre qu'il n'y a pas de danger immédiat mais quand même ...

    - ... on est jamais assez prudents ...

    Vous me connaissez, j'aime les gens. Je respecte quasiment toutes les opinions. Mais j'ai pourtant une confiance assez limitée en l'intelligence collective d'une foule en présence d'un être potentiellement associé aux entités qui ont commis un génocide si récent ...

    Il me demande si je vais partir. Il semble maintenant peiné. Et insiste pour que la conversation. J'en suis surprise. Je le regarde avec perplexité un instant, tête penchée sur le côté. Il semble étrangement beaucoup plus sincère ainsi que tout à l'heure.

    - Je ... d'accord. On va aller faire un tour.

    Je sais que je suis une gourde des fois, à trop faire confiance aux gens. Est-ce que je me fais avoir encore une fois ? Oui ... c'est fort possible. Un jour peut-être que ca m'attirera assez d'ennuis pour que ca me fasse passer cette envie une bonne foi pour toute.

    - Mais avant, vous allez rentrer payer pour le repas ... c'est inutile de les fâcher. Je vous attend ici.

    Et c'est inutile de rester dans le coin maintenant qu'ils l'ont vu avec ses ailes. Mieux vaut filer. Pour aller où ? La ville n'est objectivement pas très jolie. Des baraquements. Des industries. Quelques palais. Le mieux qu'on pourra trouver c'est un parc ou un balcon public avec une vue sur les alentours. Je songe instant à l'emmener dans ma roulotte. Mais mon chez moi est provisoirement encombré de caisses de choppes en étain qui s'accumulent abusivement. Et je ne suis pas certaine que m'enfermer dans un lieu clos avec lui soit présentement une idée brillante ... Les bêtises peuvent arriver vite, autant ne pas les provoquer.
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  • Sam 22 Oct - 21:10
    Il leva un sourcil, un peu surpris. Payer ? C’était ça qui la gênait ? Ou alors elle voulait qu'il parte pour avoir une occasion de prendre la poudre d'escampette ? Connaissant les humanoïdes, c’était déjà un peu plus crédible. Mais il avait cru surtout comprendre qu'elle avait bon cœur, alors il se retourna vers elle et sourit :

    - ...Ça me fait plaisir. Vous êtes une femme étrange. Vous enrichissez vos rivaux, vous pardonnez aisément. Mais j'en suis ravi, je suis content d'avoir encore une chance.

    Sans un mot de plus, il remit le livre dans sa sacoche, cette fois de façon a ce qu'elle puisse bien voir qu'il l'avait mit. Pas d'illusions. Pas de technique de prestidigitation pour la prendre a défaut. De toute façon, a présent, ça aurait l'effet inverse. Plus il serait honnête avec elle, plus il aurait de chance pour qu'elle lui fasse un peu plus confiance.

    - Vous savez, si vous vouliez partir, vous auriez juste a me le dire...mais soit, je vais régler ça rapidement.

    Il disparu aussitôt, et paya dans la cour de derrière un des hommes qui s'occupait des chevaux pour l'auberge. Il revint ensuite, tout content de la voir encore dans le petit parc, et tombe assit sur un banc juste a coté de l'endroit ou elle se trouve, la dévisageant de haut en bas, l'observant clairement avec des yeux concentrés, détaillant sa beauté.

    - Vous avez dit que nous pouvions aller faire un tour. Vous avez une idée en tete ?

    Il n'avait pas vraiment envie d'aller ou que ce soit, et pour dire la vérité, il ne voulait que se concentrer sur elle. Ou bien sur le livre, a la limite. Il s'appuya un peu les coudes sur les genoux, sa vesta tombante sur les cotés révélant un angle de vu agréable a l’œil pour toute femme intéressée par le sujet, sur son torse.

    - Si vous avez si peur pour moi, nous pouvons quitter la ville. Il suffit de monter un bivouac un peu a l'écart, et nous aurons tout le loisir d'étudier le livre en question. Nous pouvons même rester en vu des premières habitations, si vous voulez pouvoir fuir a la vitesse du vent.

    Il sourit légèrement a sa blague, référence directe au fait de voler et de ses ailes. Il était évident qu'en terme de vitesse, elle n'aurait aucune chance de lui échapper. Mais pour avoir accepté un rendez-vous avec un inconnu, et de le suivre même après avoir pris connaissance de certain point, il supposa qu'elle devait probablement avoir de quoi se défendre. Deux ou trois tours dans sa manche.

    - Si cela vous convient, nous pouvons nous y retrouver dans la soirée. Ca nous laissera le temps de retourner a votre caravane pour vous, et de m’éclipser avant que Tensai le grand me tombe dessus.

    Il sourit d'avantage, en se souvenant du monarque qu'il avait aperçut a plusieurs reprises, intéréssé de savoir qui pouvait bien faire craindre autant le monde entier. Maintenant, il voulait rencontrer Seagan. Mais c'etait plus compliqué. Il se re-concentra sur la naine, tendit la main et lui prit la sienne gentiment, comme pour rétablir un contact physique gentil. Il avait la main chaude et ferme. La main de quelqu'un ayant confiance en lui.

    - Je suis sur que ce sera une délicieuse soirée, si vous accepter d'avoir un peu confiance en moi. Plus de triche, cette fois.
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  • Sam 22 Oct - 22:59
    - Femme étrange. Je prend le compliment.

    De toutes façons avec mon bagage je pouvais difficilement prétendre à la normalité. Naine née à Mélorn. Orpheline. Voyageuse-rêveuse. Il y avait peu de chances pour que je sois "typique". Ca aurait été barbant en toutes franchise.

    Je pourrais ergoter un peu sur l'idée que ce pauvre vendeur de livre n'était en rien "mon rival" mais bon. Inutile de perdre son temps en arguties vaines. Je préfère le laisser partir et l'attendre dehors, assise sur un banc pendant quelques minutes. Je profite du temps offert pour remettre un peu d'ordre dans ma tête après tout ce qui s'était passé.

    Je résume les choses ainsi :
    Point 1 : Je suis face à un homme séduisant qui, je crois, a un crush sur moi.
    Point 2 : Nous avons une "transaction" en cours à propos du livre. Mais si je dois le croire, tout est arrangé et ca ne va plus être l'objet de débats très poussés, en dehors de s'arranger pour des aspects pratiques.
    Point 3 : Ce jeune-homme est un ange (ce qui ne me pose pas de problème philosophique particulier contrairement  à beaucoup.)
    Point 4 : Il a pourtant eu une attitude étrange au cours du repas. Je m'interroge sur les raisons qui l'ont poussé à jouer ainsi avec moi. Technique de drague pas au point ? Je suis trop atypique pour mordre à au même hameçon que les autres filles ? C'est possible.

    Et en conclusion de tout ça ? Et bien ... on va dire que je lui accorde au moins le bénéfice du doute. Voilà pourquoi lorsqu'il ressort, il a la "surprise" de me voir encore là, assise sur un banc, jambes croisées. J'observe sa réaction avec un demi-sourire.

    - Fuir la ville comme un voleur si vous venez de régler l'addition me parait un peu excessif, non ? Je ne vois (heureusement) aucune fourche et aucune torche brandie pour le moment.

    Je jette un bref coup en direction de l'établissement que nous venons de quitter. Rien d'anormal ne semble s'y dérouler mais ... sait on jamais. On va quand même s'éloigner un petit peu au cas où.

    - Que diriez vous d'aller vous promener sur la digue ? Le vent marin doit être agréable à cette heure-ci. Je répondrai ... aux questions que vous vous posiez.

    Une fois encore je me retrouve surprise quand il initie un nouveau contact physique en me prenant la main. Je ne m'attendais pas à ce genre de geste. Pas si vite du moins. Sourcil levé, sourire malicieux aux lèvres je lui demande avec ironie sans pour autant oter ma main de la sienne.

    - A moins bien sûr que toutes ces questions n'aient été que des prétextes pour autre chose ...
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  • Lun 24 Oct - 19:52
    Il haussa simplement les épaules. Ce n’était pas de la fuite pour lui. Et encore moins comme un voleur. Qu'il soit ici ou ailleurs cela n'avait aucune espèce d'importance. Chaque endroit était différent, et il ne s’était jamais sentit mieux ni moins bien de l'un a l'autre. Elle avait eu l'air de vouloir partir, c'est pour cela qu'il avait fait cette proposition, mais si elle voulait en fait rester, alors soit.

    - Des prétextes ?

    Il baissa les yeux sur la main, puis sur son visage. Il n’était pas totalement sur du sous-entendu. Qu'elle pensait qu'il faisait tout ça juste pour coucher avec elle ? Non, pas vraiment. Enfin, oui dans l'absolu, mais le sexe n’était a ses yeux qu'une autre forme de découverte, qui n'avait absolument rien de supérieur a tout le reste, et notamment a toute les questions qu'il lui avait posé. C’était juste un critere parmi d'autres, quelques pages de plus a écrire quand il établirait son portrait pour ses archives.

    - Si vous sous-entendez bien ce que je pense, je ne crois pas avoir laissé beaucoup de place au doute.

    Il la fixa, avec ses yeux argentés semblable a deux grands yeux de rapace observant une proie appétissante. Il avait dit qu'il ne voulait pas spécialement tourner autour du pot, alors il n'allait pas le faire. Il lâcha un sourire cependant, et ajouta sur un ton un peu joueur, une petite remarque pour détendre l’atmosphère :

    - Je compte bien écrire sur vous, c'est la toute l'étendue de ma volonté de notre entrevue. Écrire le plus possible sur votre personne. Sur tout ce qui la compose. Absolument tout.

    C’était un hobby pour lui. Même plus qu'une passion, presque l'essence vitale de son être. Si il ne pouvait plus écrire, plus bouger, il était sur et certain qu'il allait lentement dépérir. Et puis, même si c’était un petit mensonge qu'il venait de dire, il fallait bien qu'il montre qu'il pouvait également rentrer dans son jeu.

    Il garda sa main un petit moment dans la sienne, la fixant, puis sourit, la relâchant enfin et prenant les devant pour sortir de la zone. Il se sentait étrangement bien, aujourd'hui. Depuis le moment ou elle avait parlé, dit ce mot, et qu'il avait eu mal a la tête et...qu'avait elle dit déjà ? Hum...il n'arrivait pas a se souvenir.

    Il tacha d'y essayer durant une première partie du chemin relativement calme. Il se déplaçait simplement en silence, évitant les passants. D'une part parce qu'il n'aimait pas trop parler en marchant, cela était moins agréable d'écouter, et d'une autre, parce qu'il essayait vainement de se souvenir de ses mots...

    Il se tenait immobile tout au bout de la digue, soudainement. Il sursauta. Il n'avait pas réalisé qu'ils étaient arrivés. Il n'avait même pas réalisé qu'elle était toujours la. Ça faisait une bonne poignée de minutes qu'il observait le liquide se mouvoir. Il ne se retourna pas vers la naine, mais il sentit qu'elle était a coté.

    - C'est mon premier souvenir. La mer. Une plage de sable blanc. Je ne me souviens de rien d'autres avant ça. C’était au sud d'ici. La même étendue d'eau que celle ci. Fascinant.

    Il tourna finalement la tête vers elle, et l'observa a nouveau. Il la trouvait séduisante. Plus que la moyenne. C’était peut être parce que c’était son truc, les femmes de petites tailles ? Sans doute pas. Sans doute d'avantage car elle incarnait une nouveauté pour lui. Il baissa les yeux sur sa gorge, sa poitrine, son ventre. Ses hanches, ses jambes. Étrange de la voir aussi...femme, alors qu'elle ne venait pas de la meme race. Il avait envie d'en voir plus.

    - Vous ne m'avez pas tout dit, non ? Sur le livre. Ou plutot, sur le pourquoi vous le vouliez ? Juste car c'est une scientifique de votre ville ? J'aurais cru qu'il y avait autre chose.

    Il retourna le regard vers la mer, immobile, mais prêt a la suivre si elle commençait a longer la diguer.
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  • Mar 25 Oct - 15:42
    - En effet ... il y a peu place pour le doute.

    Qu'est-ce que je fais encore là du coups ? On pourrait se poser la question. Je le détaille, jouant machinalement avec un des pans de tissu de la tenue que je porte. Si on peut reconnaître une qualité à l'homme, c'est sa franchise. Pas de faux semblants de ce point de vue là. Il affiche aussi une certaine confiance en lui (qui vire un petit peu à l'arrogance) mais ce n'est pas totalement désagréable.

    - Vous .. voulez .. écrire sur moi ?

    La surprise est réelle. Cet homme est en recherche de Muses ? Ses conquêtes d'un soir l'aident à trouver l'inspiration. C'est pas le processus créatif le plus exotique que j'ai entendu. Après tout les émotions sont une source inépuisable pour les artistes. Et les amours éphémères restent malgrès leur fugacité des moments forts d'une vie. Je lève un instant les yeux vers le ciel, réfléchissant.

    - J'imagine que ... j'en serais flattée.

    Mais un sourire malicieux a tôt fait d'effleurer mes lèvres. Ma nature joueuse reprend le dessus. Je tend le bras et relève la manche, exposant un avant blanc et le pointant avant de dire d'un ton calme.

    - Je crois qu'il reste un peu de place. Ici ...

    Puis je pointe le cou et tourne la tête.

    - Et ici ... un peu. Mais il faut faire attention, tout le monde risque de lire ce qu'il y a là.

    Je prend un air dégagé alors que nous nous mettons en route pour la suite de la promenade. Je poursuis sur la même intonation faussement sérieuse.

    - Vous ferez attention je suis chatouilleuse. Et je prefererai que vous utilisiez une encre qui ne dure pas trop longtemps. D'autres pourraient avoir envie d'y laisser aussi quelques mots un jour.

    Un bref sourire pour indiquer que je ne suis pas sérieuse. Même si il y a tout à parier pour qu'il l'ait déjà deviné. Je l'écoute parler de ses origines. Elles sont troublantes et me laissent pensive. Je passe la main dans mes cheveux et remet en place les quelques mèches que le vent cotier s'amuse à déplacer.

    - Peut-être es tu comme ces luminas qui naissent un jour sur une île, sans savoir comment ni pourquoi ... C'est une race dont j'ai déjà entendu parler. Je ne crois pas déjà en avoir vu.

    Je hausse les épaules.

    - On sait pas ce que les titans ont fabriqué en s'amusant à créer certaines races ... Clairement si on a été des jouets pour eux ils ont fini par se lasser de nous.  Vous avez pas de famille du coups ? Je compatis.

    Plus qu'il ne le pense.  

    Il me regarde longuement. Comme il a l'habitude de le faire depuis qu'on s'est rencontrés tout à l'heure. Et étrangement, c'est le sujet du livre qui revient sur le tapis. Cet intrus à la fois catalyseur de notre rencontre et obstacle qui se dresse périodiquement dans la conversation. Une fois encore je hausse les épaules et fais un geste vague de la main.

    - Je sais pas quoi vous en dire. Il a retenu mon attention de manière étrange. Pourtant je ne sens pas de magie résiduelle en lui.


    Je plisse le museau après une courte hésitation et me corrige.

    - Enfin pas plus de magie qu'en a laissé votre illusion. Mais ca n'a rien à voir.

    Je chasse l'idée avec un geste vif de la main avant de me mettre à jouer machinalement avec une mèche ballotée par le vent.

    - Je connais l'autrice. C'est une ancienne Melornoise. Il doit y avoir quelques tableaux d'elle dans mon ancienne école et ... je sais pas quoi vous en dire de plus hormis que le sujet du livre m'intéresse.

    Je plisse le museau. L'émotion que j'ai ressentie à la vue de l'ouvrage est très difficile à définir et je suis donc bien en peine de lui retranscrire avec exactitude ce qui se passe avec lui. Ce n'est pas de la mauvaise volonté.
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  • Ven 28 Oct - 21:58
    Il était resté un peu bloqué sur sa phrase. Pas de famille. Hum. C’était quoi, en fait, une famille ? Des parents, une fratrie ? Des liens forts ? Ils n'avaient aucune de ces choses. Mais est ce qu'il s'en portait vraiment mal ? Il n'avait pas vraiment l'impression. Il était libre de faire ce qu'il voulait. La partie sur les titans lui donna également un nouveau mal de crane et il secoua la tête pour se le sortir de l'esprit.

    - Je ne sais pas.

    Sa phrase n'avait que peu de sens en l’état, au milieu de la conversation, n'indiquant même pas vraiment a quoi il répondait. Par chance elle enchaîna rapidement sur le livre et il parvint a se concentrer un peu plus. Elle parlait bien, avec aisance. C’était clairement une femme lettrée, ce qui était un peu un minimum pour une marchande, mais qu'il ne retrouvait pas forcément chez tous ceux de la profession. A ses yeux, c’était comme se mettre un coup de couteau dans le genou avant même de commencer.

    - J'ai rien sentis non plus. J'ai une perception assez forte de la magie pourtant. Je pense que c'est un livre normal. Il doit y avoir une autre raison.

    Il ne remettait pas sa parole en doute. Elle était plutôt jolie après tout. Non, c’était plutôt qu'il songeait qu'elle ne devait pas savoir elle même. Pas plus que son illusion ? Donc elle avait sentit quelque chose ? Mais lui était sur et certain de n'avoir eu aucune réaction vis a vis de l'ouvrage. Était ce interne a sa personne ?

    - Personne ne s'est arrêté pour ce livre. Personne sauf vous. C'est assez mystérieux.

    Et lui, bien sur, mais personne n'avait sa curiosité. Ou sa bizarrerie. Mais sa pensée s’arrêta au premier adjectif. Il s’arrêta de marcher, observant la mer a nouveau, et utilisant cette petite pause pour songer au thème du livre.....et réagit la dessus aussitôt.

    - Je ne connais même pas le thème du livre, d'ailleurs. Son nom est assez trouble. A moins que ce soit une autobiographie ? En ce cas j'avoue que cela m’intéresse encore plus. C'est un peu l'une de mes spécialités.

    Écrire sur les gens, qu'ils le veulent ou non, était son quotidien, depuis trois ans. Chaque portrait était différent, unique, et donnait envie de continuer vers le prochain. L'avantage des femmes, c'est qu'elles avaient des cotés plus intime qu'il aimait beaucoup découvrir et consigner. Comme avec la naine. Les hommes, c’était moins son truc. Comme si il était programmé, il n'avait jamais songé a passé une nuit avec un de ses homologues masculins. Il n’était juste pas fait pour ça, sans doute.

    - Si vous êtes patiente, je peux faire une copie d'ici la fin de la semaine. Nous pouvons même travailler dessus.

    Il avait prévu de partir vers le Shoumei incessamment sous peu. Peut être pour la plus grande mission de sa jeune vie. Et il ne savait pas combien de temps ça allait lui prendre, alors il valait mieux qu'il règle tout d'ici la.

    Il se remémora ses paroles juste avant, et observa sa peau comme elle lui avait montré, présentant une certaine gourmandise a l'idée de poser sa plume ou ses doigts sur elle. Elle parlait beaucoup, oui. Il se demanda le regard qu'elle aurait si il posait la main sur sa joue, la maintenant, pour l'interrompre, et lui enfonçait doucement son pouce entre les lèvres. Il se demanda la chaleur, la sensation, que pouvait bien abriter sa jolie bouche.

    - Ecrire sur vous, également, serait un plaisir. Mais je garde toujours une trace de ce que je fais. Ce sont des archives. Je peux donc écrire une partie sur un carnet, et une partie sur votre bras, au creux de votre poitrine ou sur votre ventre, partout ou vous en jugerez l'utilité.

    Il se retourna totalement vers elle cette fois, abandonnant la mer.
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  • Mer 2 Nov - 15:33
    Le bord de mer est calme. Les nains ne sont pas connus pour être amateurs des grandes étendues salées mais je ne peux pas m'empêcher de trouver ces paysages plaisants. Le roulis des vagues. Le bruit des oiseaux marins.  Les reflets changeants de la lumière sur les flots. Le vent qui vient caresser les visages et balloter les mèches trop ordonnées. C'est un enchantement qui nous manque à Melorn et dont je n'ai pas encore réussi à me lasser.

    Maintenant tranquillisée quant aux intentions de mon interlocuteur, je me sens suffisamment à l'aise pour simplement m'asseoir. Profiter de la discussion et du paysage en même temps.

    La conversation se poursuit donc. Les réflexions d'Aryan sur ce livre font sens et j'arrive bientôt aux mêmes conclusions que lui à son sujet. Est-ce qu'une force supérieure m'a attirée vers ce livre ? C'est possible. Je suis athée dans le sens où je ne crois pas que les titans aient quoi que ce soit qui mérite notre vénération mais je sais qu'il existe bien d'autres puissances et mystères dans notre monde. Les gardiens sont une puissance connue dont l'influence est prouvée. Et la "Magie" et le "Destin" sont deux concepts suffisamment puissants et mystérieux pour leur prêter des pouvoirs sur nos vies.

    - Je sais pas ce que c'est que ce bouquin. On va avoir l'occasion de le découvrir ensemble semble t'il.

    Car oui j'ai bien entendu sa proposition et c'est sans hésitation que je l'accepte avec ces mots :

    - Oui j'accepte votre proposition et je saurais attendre. Vous n'avez jamais entendu parler de la patience et de la minutie proverbiales des orfèvres ? Ma grand mère s'appelait même Patience, c'est dire.

    Un soupçon d'humour ne peut jamais nuire. Avec un sourire amusé je poursuis, continuant de parler du livre.

    - Si vous comprenez l'elfique ce sera plus simple. Une traduction peut faire perdre une partie de son sens original à un livre ...

    Je tourne la tête vers mon voisin et ... vois bien qu'il n'est plus vraiment concentré sur le sujet de l'ouvrage. Une autre "oeuvre" semble sur le moment retenir sa pleine attention. Un sourire espiègle effleure mes lèvres alors que je remet en place une mèche déplacée par la brise. Il n'est visiblement plus temps de parler du "livre de la discorde" dont l'étude commune sera, je l'imagine, remise à plus tard.

    - Ce qui me fait penser ... que ma langue natale est l'elfique. La comprenez vous ?

    J'avais prononcé ces mots dans ledit langage, évidemment. Et visiblement oui, Aryan comprend. Alors je poursuis, d'un ton à la fois évasif et un rien joueur, le regard rendu brillant par la soudaine attention reçue par l'étranger et par les sous-entendus à peine dissimulés.

    - J'imagine que ... pour ne pas dénaturer l'œuvre originale vous aurez à écrire en alphabet elfique. Tracer les délicates arabesques de cette langue nécessite une belle habileté, vous savez ?

    Une perche enfin tendue en direction du séducteur.
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  • Ven 4 Nov - 0:03
    Il hocha légèrement la tête, satisfait de sa remarque. Bien, il allait pouvoir profiter du livre un petit moment. Et de la naine également. Il se connaissait, et une semaine, pour lui, c’était long. Il doutait de s’intéresser aussi longtemps a tout ça. Mais pour l'instant, il en était plus que ravi. Il l'écouta parler de la langue des elfes, la langue de Melorn. Il n'y avait jamais été. Il n'avait pas apprit. Il savait.

    - Je me débrouille.

    Il avait un accent parfait. Non. Pas d'accent, il parlait littéralement comme si c’était sa langue natale. En fait, de ce qu'elle en savait, c’était peut être le cas. Peut être qu'il venait de Melorn, lui aussi, et qu'il se jouait d'elle depuis le début. Vu sa façon d'articuler le délicat phrasés des elfes, c’était plus que possible.

    - Si vous voulez je peux vous expliquer ma méthode. C'est assez simple en apparence, mais j'ai un protocole assez strict.

    Il sourit en se posant a coté d'elle, et en lui prenant doucement la main. Il se pencha pour mieux la voir. Elle avait l'air normal, mais comme le reste de son corps, tout semblait plus petit que la moyenne des humaines. Normal, en fait, c’était une naine. Mais pour lui, c’était nouveau, et tout était forcément plus intriguant.

    - Je commence par approcher le sujet. Je ne peux pas écrire directement. Il me faut une base. Un contour. Il me faut délicatement savoir exactement de quoi le sujet parle, et l'envelopper gentiment dans mon esprit.

    De son autre main, il écarta une mèche de cheveux de la naine, comme pour la contempler de façon plus globale. Il la regardait comme si elle était la seule femme au monde, littéralement. Peut importe ce qu'il pensait vraiment, de l'extérieur, il savait faire pour montrer son intérêt et surtout, sur comment regarder une femme et lui donner l'impression d’être importante.

    - Puis je dois faire totalement mien le sujet. Alors je me retire dans un coin tranquille, souvent ma caravane. La, il n'y a plus que lui et moi. Je peux commencer a l'effeuiller plus attentivement. Pour le recouvrir de entièrement de mon attention et ne pas être dérangé.

    Il redescendit sa main pour continuer de tripoter celle de Garda, mais avec ses deux paumes cette fois. Il lui caressa un peu le petit doigt, puis le passa doucement entre son index et son majeur, comme pour la chatouiller.

    - A partir de la je peux commencer a vraiment travailler le texte. J'en ai les contours, maintenant je l'explore en profondeur, et je test les réactions de mon art vis a vis du matériel d'origine. Le but étant qu'a la lecture, les sensations soient les naturelles et...intenses possibles.

    Il se pencha et discrètement, sans qu'elle ne le remarque vraiment si elle n’était focalisé sur son visage, il huma son parfum gentiment, comme pour continuer d'alimenter son esprit en détail sur la naine. Il se demanda si elle savait danser. Si elle savait faire danser ces courbes charnues, cette chute de reins attrayantes. Il se demanda si elle était une beauté fatale d'une point de vu d'un nain. Et si elle avait souvent des humains la désirant.

    - A ce moment il n'y a plus qu'a conclure. L'ébauche est fini, il ne reste plus qu'a s'adonner aux dernières vérifications. Et profiter des premières lueurs de l'aube pour apprécier le travail accomplit, et contempler l’œuvre au paroxysme de sa beauté.

    Il souffla, et se pencha encore plus vers elle, comme pour approcher vers son visage, sourit simplement, en captant son regard, et se redressa de toute sa hauteur, les yeux de nouveau vers l'océan.

    - J’espère que je ne vous ai pas perdue...mon explication était un peu...longue. Et probablement assez intense.

    De profil, il avait vraiment cet air...éclatant. Brillant. Comme le soleil se reflétant dans les vagues de la mer, ses rayons éclairant le monde avec douceur.
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