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    Le Coeur de Melorn
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  • Lun 7 Nov - 16:05
    Je pouvais feindre l'ingénuité mais aucun de nous deux n'était dupe dujeu auquel nous étions en train de jouer. J'avais montré à mon partenaire tous les signaux favorables. Et il les avait reçus. En séducteur expérimenté, il avait compris qu'il avait à présent le champs libre et s'était empressé de dérouler son numéro qui, je dois l'avouer, n'était pas si mal rodé.  Je ne suis probablement pas la première à qui il joue la partition mais qu'importe ? Aux yeux du bellâtre l'affaire était donc "dans la poche" comme l'auraient dit certains. Seule une incroyable maladresse aurait pu compromettre ses chances. Et elle n'arriva pas.

    La suite avait donc coulé de source. Les mots de l'ange se sont faits de velours. Les gestes caressants. L'illusion que nous parlions d'expérience littéraire ne dura pas longtemps. Alors je finis par répondre à ses attentes en lui offrant mes lèvres. Puis en laissant ses mains baladeuses devenir plus audacieuses encore.  Les miennes se sont jointes à la partie. Il n'y avait pas de raisons pour que l'invitation que constituait cette chemise ouverte reste sans réponse.

    Les choses sont rapidement devenues claires. Le front de mer devenait de moins en moins approprié après nos "rapprochements". Nous avons du rejoindre sa roulotte où nous avons pu poursuivre nos études littéraires en toute sérénité. J'aimerais dire que je me suis montrée un sujet d'étude exemplaire et docile. Mais ce n'est pas exactement le cas. Si je l'ai laissé mener ses expériences au début et jouer de la plume sur moi comme promis, j'ai fini par moi aussi vouloir jouer et étudier en profondeur l'étrange spécimen emplumé dont j'avais réussi à infiltrer le nid.

    - Et si tu me montrais tes ailes ?

    Lui ai-je demandé à un moment. Une requête raisonnable pour moi qui ai accepté de ne rien cacher, non ? Bref. Je pense qu'il est inutile de vous faire un dessin. Ce n'est que bien plus tard, lorsque nos ébats furent consommés et nos curiosités respectives rassasiés que je pus enfin prendre le temps de regarder mon environnement. Allongée sur la couchette, débarrassée depuis longtemps de tout textile superflu, je joue d'un index rêveur avec les runes elfiques que je me suis amusée à tracer sur le torse du jeune homme. J'ai eu envie de moi aussi jouer les autrices. Pour l'instant ma prose se résumait à

    "Il était une fois, un ange tombé du ciel. Ne prenant rien au sérieux, il s'amusait à séduire les mortelles. Il fit un beau jour la rencontre d'une naine et ..."

    Malheureusement la suite ne fut jamais écrite car mon œuvre fut interrompue à ce moment là. Peut-être que je pourrais écrire la suite plus tard. D'un ton malicieux, je demande.

    - Alors ? Qu'est-ce que donne cette étude jusqu'à maintenant ... ? On en est qu'au premier chapitre je dirais ...

    Si ca ne tenait qu'à moi, on attaquerait déjà le deuxième chapitre. Mais je sais que les humains n'ont pas l'endurance proverbiale des nains. (Les anges non plus semble t'il). Je vais me montrer miséricordieuse et laisser le pauvre bénéficier d'une pause bien méritée.  

    J'avais maintenant le loisir de détailler l'intérieur de la caravane d'Aryan. L'endroit est objectivement à mon goût. C'est un lieu confiné, studieux. L'odeur de vieux papier et de poussière embaume l'air. A l'instar de ma propre cariole, chaque volume est utilisé avec astuce afin d'optimiser l'espace. Il y a des rangements partout, la majorité d'entre eux sont évidement dédiés aux livres mais pas que.

    - C'est un bel endroit que tu as. Mais je reste persuadée que tu as besoin de mon aide pour rendre les lieux plus ...

    Je détaille notre environnement, un sourire malicieux au coin des lèvres.

    - ... pratiques.

    Quelques éclairages. Une cafetière runique. Une douche chaude ! C'est le genre de petits aménagements luxueux que j'ai fait chez moi.
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  • Sam 12 Nov - 20:56
    Il faisait sombre dans sa carriole, mais Aryan y voyait comme dans un livre ouvert. Le temps avait passé plutôt rapidement, et il avait apprécié l’expérience. IL avait beaucoup découvert sur les femelles naines. Enfin, sur ce spécimen la, en tout cas, et il aurait besoin d'en trouver une autre pour comparer et savoir exactement si elle était classique a sa race ou un cas particulier. Dans tous les cas, elle, semblait avoir aimé.

    - C'est ce que vous aviez déjà dit, tout a l'heure, oui.

    Il leva les yeux vers les alentours, se demandant si ce serait vraiment si utile que ça. Il n'avait bien que deux ou trois choses en tete qui pourrait vraiment etre pratique. Et puisqu'elle en parlait, c'etait peut etre le bon moment pour les évoquer. Il se redressa assit, et s'appuya sur son genou, d'un air songeur :

    - Hum...si jamais, le plus utile serait d'agrandir l'intérieur magiquement sans que l'exterieur ne change de volume...mais ça semble être compliqué, non ?

    Il tourna la tête vers la naine, et passa le doigt entre la ligne de sa poitrine, comme pour les mesurer mentalement, pendant qu'il y pensait. Ce n’était pas simple pendant l'action de détailler ce genre de chose. Maintenant, c’était plus calme.

    - Vous n’étiez pas obligé de...me faire des choses. J'aime voir les femmes prendre du plaisir. Mais je me moque un peu d'en prendre moi même.

    Et c’était vrai que durant l'acte, il n'avait pas eu l'air d’être très marqué par les sensations physiques qu'il pouvait recevoir. Il avait des réactions instinctives, mais pas beaucoup plus. Comme si il n’était pas totalement un être vivant. Il était étrange comme partenaire. Très bon pour offrir, assez neutre pour recevoir.

    - J'avais une autre idée. Croyez vous qu'il soit possible de mettre en place une rune qui permette de laisser ma caravane close sauf si c'est ma signature magique qui demande de l'ouvrir ?

    Cela donnait la possibilité de verrouiller totalement l'espace, sauf en cas de destruction d'un mur ou du plafond. Ça pourrait être pratique. De toute manière, il commençait a vraiment réfléchir a acheter un lieu ou entreposer ses livres. Il manquerait bientôt de place. Il retourna le regard vers Gerda, son esprit, comme toujours, allant a mille a l'heure et enchaînant les songes.

    - Mais vous êtes bien endurante. Et je vois dans votre regard que vous en voulez plus. Toute les naines sont elles aussi douées pour faire l'amour ?

    La main traçant toujours sa peau s’arrêta après avoir contourné l'un de ses globes de chair, pour venir tester la sensation que pouvez offrir un de ses tétons encore tendu par l'excitation. Il se mit sur le flanc, pour mieux la regarder, détaillant chaque petit centimètres carrés de sa peau, tel un architecte en train de tracer mentalement un plan.

    - C'est une caractéristique assez intéressante, si c'est le cas.

    Il avait croisé beaucoup d'humaines ennuyeuses, inexpérimentés, qui restaient ainsi allongés sans autre réaction que de se tordre sous ses doigts. La naine, elle, semblait plutôt de la catégorie pro-active. Il se pencha, souffla légèrement sur le bouton de chair rose, comme pour voir sa réaction globale, puis revint sur le sujet précédent, comme si il n'en avait jamais changé.

    - Vous êtes l'experte de toute manière, dites moi donc ce que vous pourriez avoir en tête pour améliorer le confort de mon chez moi.
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  • Dim 13 Nov - 0:10
    J'aime ces moments posés, une fois l'action retombée. Toute pression envolée, toute tension sexuelle retombée. Il ne reste que deux individus repus et satisfaits. Les esprits éclairés par la lucidité post-coïtale sont capables à ce moment là de débats philosophiques profonds. C'est dans ces moments là qu'au final on apprend le plus à connaître l'autre. (Et que parfois on se rend compte à quel point on vient de faire une connerie).

    Laissant avec bonheur les doigts de l'ange courir sur mon corps, je bavarde.  L'idée d'un aménagement intérieur magique est évoquée. Et je répond.

    - Un espace dimensionnel ! Ah, ma main à couper que c'est le rêve de tout caravanier. Mais c'est en dehors de mes capacités malheureusement.

    Je fais de la Magie, pas des miracles.

    - Je peux facilement vous faire un verrou magique. Oh oui c'est même quelque chose de très facile à faire. Couplé à une alarme aussi.

    "Facile à faire" n'est peut-être pas la formulation adéquate parce que au final, j'ai quand même étudié le sujet pendant de longues années avant que ca devienne "facile" pour moi. Mais l'important c'est que je lui dise que je sois en mesure de le faire. Je continue, d'un ton malicieux.

    - On pourrait aussi rajouter une douche chaude, ca ne serait pas du luxe. Si ce n'est pour vous, pensez au moins à vos nombreuses conquêtes.

    J' éprouve une certaine satisfaction à laisser l'ange promener ses mains sur moi. Vous trouverez peut-être ça vaniteux mais en ayant vécu entourée d'elfes quasiment toute ma vie, j'ai toujours considéré que ma poitrine est "l'atout majeur" dont je dispose. Ma principale carte à abattre pour réussir à gagner parfois au jeu de l'amour et réussir à emporter un pli face aux magnifiques princesses des bois dont la beauté semble toujours parfaite.

    Evidemment, cette liberté que je lui accorde n'est pas sans conséquence. Ce n'est pas facile de se concentrer sur une conversation tout en subissant des caresses aussi appuyées. Entre frissons et soupirs, je me tortille parfois et peine à rester concentrée sur le sujet. Alors je finis par renoncer, acceptant que les sujets bassement matériels pouvaient attendre.

    - Je ressemble à quelqu'un qui s'est sentie obligée de faire quelque chose ?

    Regard brillant, oeil moqueur, j'ai presque envie de demander "pourquoi, ca ne vous a pas plu ?" . Mais par peur qu'il y ait une part de vérité dans tout ça, je m'abstiens. En dépit de mes efforts je ne l'ai pas beaucoup vu réagir. Je pensais jusque là avoir affaire à un individu du genre flegmatique ou peu expressif.  Au lieu de ça, je préfère répondre avec une gentille ironie.

    - Vous êtes un chevalier servant de ces dames alors ?  Vous devriez en faire davantage publicité.

    Le sujet de l'appetit des naines est évoqué. Je hausse les épaules, élude la question sur mes propres envies et répond plutôt sur ce que je crois savoir de mes consoeurs de race.

    - Comment le saurais-je ? J'ai fréquenté assez peu de naines au cours de ma vie. Ma mère est ... partie ... avant que j'ai l'âge pour que nous évoquions ce genre de choses. Et les autres que j'ai connues étaient plus ...

    Je lève les yeux au plafond, cherchant le terme le plus adéquat pour décrire ce qui me vient en tête.

    - ... conformistes.

    J'ai un bref sourire avant de faire mine de regarder l'état de mes ongles.

    - Je ne veux pas me vanter mais ... il parait que nous avons un doigté très particulier. Les nains sont des artisans doués. Ceux qui ont la chance de ne pas avoir de cals ont une agilité toute particulière qui nous assure un grand succès.

    L'intérêt d'être bijoutière plutôt que forgeronne à cet instant me parait sauter aux yeux. Je rajoute avec un ton un rien joueur.

    - Vous ne pouvez pas dire le contraire.

    Son tout dernier assaut me fait avoir un sursaut suivi d'un léger rire.  

    - Eh ! On dirait que c'est d'eux que vous êtes tombé sous le charme, pas de moi !

    Avec la souplesse d'un chat et sans prévenir, je me tourne, bascule sur le côté et viens gentiment plaquer mon partenaire sur le dos.
    En quelques secondes, me voilà allongée à plat ventre sur lui, le menton niché au creux de mes deux paumes ouvertes. Je baisse sur lui un regard rieur, surplombant son visage de quelques centimètres à peine. Les deux objets de sa convoitises se retrouvent ainsi plaqués sur sa poitrine et rendus provisoirement inaccessibles.

    - Je réclame une part égale d'attention, "monsieur l'homme galant".

    Un sourire espiègle ourle mes lèvres pleines alors que je les tend en direction des siennes.
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  • Sam 19 Nov - 1:40
    Il la laissa faire, se retrouvant sur le dos, après l'avoir attentivement écoutée, et même plus que ça. Il semblait presque la surveiller, comme en pleine étude. C’était un peu ça, il avait son regard de quand il faisait des découvertes. Il était la pour le savoir, pas vraiment le plaisir. Que son propre corps réagisse ou non lui était particulièrement égal.

    - Je vois, c'est une façon intéressante de voir les choses. Mais j'ai rencontré des femmes manipulant des bijoux, voir faisant de l'horlogerie. Alors je dirais que ce n'est pas toujours gage d'expertise. L'esprit travaille avant tout le reste, et c'est lui qui commande.

    Il la laissa ainsi se pencher vers lui, comme pour l'embrasser, mais il redressa le menton au dernier moment, lui mordillant plutôt légèrement le nez. Il détourna ensuite les yeux, vers le bureau ou se trouvait le livre, et son matériel d'écriture. A force de parler, sa curiosité avait tourné, et il avait maintenant envie d'écrire tout ce qu'il avait vu de Gerda. C’était vraiment un sujet intéressant, a ses yeux.

    - Je ne suis pas très doué pour ça, a vrai dire. Donner de l'attention. Et j'ai moins de compagne qui visite ma caravane que ce que vous semblez croire. Je suis plutôt du genre solitaire.

    C’était de plus en plus dur d'en trouver des vraiment intéressantes. Il n'avait pas envie d'entendre toujours les mêmes histoires. Alors une bonne partie de ses rencontres étaient déjà hors de son champ d’intérêt. Voila pourquoi cette journée avec la naine lui avait provoqué un intérêt tout particulier.

    - Enfin, j'ai bien remarqué que vous aviez les mains plutôt douces. J’espère avoir l'occasion de vous voir pratiquer votre art.

    Il passa les mains sous ses fesses et se redressa gentiment en position assise, la laissant ainsi s'asseoir sur ses genoux sans que le mouvement soit trop raide. Il était quand même un peu prévenant. Il jeta un coup d’œil par la fenêtre de la porte. Il faisait sombre. Il avait passé toute l’après-midi a l'intérieur.

    - Je suppose que ces fameux marchants qui vous attendaient ne le font plus ?

    Référence amusée de ce qu'elle lui avait dit plus tôt pour tenter de trouver un échappatoire. Elle avait visiblement changé d'avis et était bien contente d’être restée. Il songea aux différentes propositions qu'elle avait fait, tout en passant les bras dans son dos, passant le pouce sur l'un de ses omoplates.

    - Et si vous êtes douée pour améliorer des caravanes, vous travaillez sur des habitations plus grande ?

    Il n'en possédait pas. Pas encore, tout du moins. Mais il avait bien pour projet d'établir une sorte d'atelier, une bibliothèque pour entreposer tous ses livres, quelque part. Le shoumei, sa prochaine destination, était un bon endroit, potentiellement pour ça. Il y aurait moins de gens. Et plus d'endroits disponibles. Pour le Reike, soit c’était le désert, soit c’était déjà pris et il fallait partager voir même essayer de l'obtenir. En Republique également, cela pouvait être une bonne idée, mais il y avait une grande population, et des risques de problèmes liés a la garde de ses biens.

    - Bon...il faudrait peut être que je m'y mette, a la recopie de ce livre, non ? A moins que vous vouliez passer plusieurs jours dans mon lit.

    Il avait descendu sa main, et lui mit une petite fessée gentille, comme pour en tester la résistance. Il n’était plus tellement dans l'envie de l'action. Même si il n'allait pas la repousser si elle repassait a l'attaque. Pas déjà, en tout cas. Il y avait encore des choses qu'il pouvait espérer essayer sur elle. Elle était sensible de bien des manières, et il était curieux d'a quel point elle était prête a vibrer avec lui. Une femme extrêmement nature, qui n'avait pas honte de montrer ses envies.

    - Mais même si je quitte le lit, je ne vous met pas a la porte, au contraire. Vous pouvez rester aussi longtemps que vous le voulez. A vrai dire, je suis curieux d'avoir votre point de vu sur certaine partie du livre, puisque vous semblez en connaître plus de secrets que moi. Et je n'ai pas oublié d'écrire sur vous également, c'est plus facile quand le sujet est présent.
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    Invité
    Anonymous
  • Lun 21 Nov - 14:57
    Je lève les yeux au ciel. Il y a t'il vraiment besoin de décortiquer intellectuellement le pourquoi du comment de la virtuosité de quelqu'un dans les arts de l'amour ? Mais puisque au final la conclusion est à mon avantage je ne trouve rien à redire si ce n'est rajouter d'un ton joueur.

    - Alors on va dire que c'est par la puissance de mon esprit.

    Je m'amuse un peu avec lui. Je répond à ses baisers, le laisse changer de position et jouer un peu en retour avec moi. Mais au final je sens bien que la conclusion de notre séance de galipettes approche de la fin. L'attention d'Aryan est fugace, elle parait maintenant accaparée par autre chose. Je ne peux pas lui en vouloir. Se détourner sitôt le coup tiré, C'est un "classique" de la gente masculine aurais-je tendance à dire. C'est comme ça et c'est pas grave. J'ai obtenu de mon amant du jour ce qu'il était en capacité humaine de faire, je ne vais raisonnablement pas en demander davantage.

    Alors après la fessée qu'il m'assène et qui me fait glousser, je me laisse rouler sur le côté pour le "libérer". Accoudée au milieu de son lit, je m'expose à ses regards avec une impudeur manifeste. Je lui dis d'un ton gentiment railleur.

    - Si Monsieur Aryan préfère accorder de l'attention à ses livres plutôt qu'à la femme nue dans son lit, je serai folle de lutter, n'est-ce pas ?

    Regard malicieux, sourire gouailleur qui fait apparaître la fossette d'une de mes joues, je ne fais aucun geste pour l'empêcher de partir. L'appel de l'écritoire semble puissant ! Qui serais-je pour critiquer la passion "artistique" d'un homme quand c'est justement le genre de flamme qui est propre à me séduire.

    Et pendant que peut-être il retourne travailler, mon regard continue de le suivre. Je ne fais aucun geste pour me rhabiller ni pour donner l'impression de bientôt avoir l'impression de vouloir quitter les lieux. Une attitude que je confirme en disant :

    - Pour l'instant, je suis bien là où je suis.

    La mention des fameux "marchands" imaginaires me fait sourire. Je m'amuse à triturer une mèche de mes cheveux tout en répondant avec un faux sérieux.

    - Eh ... mes amis marchands s'imagineront ce qu'ils voudront. Peut-être que bientôt un bataillon de la garde sera à ma recherche et viendra
    frapper à la porte de votre caravane. Ils risquent d'être surpris. Imaginez les chefs d'inculpation ? Enlèvement, séquestration et ....


    je jette un regard éloquent sur nos deux corps nus.

    - ... tout ce qui s'ensuit.

    Je m'étire comme un chat. L'avantage d'une couchette de taille humaine c'est que je peux m'étendre de tout mon long et bien plus encore et m'y sentir parfaitement à l'aise. Je tend la main et prend au hasard un des livres qui trainent évidement près du chevet de l'ange et l'ouvre quelque part au milieu, intriguée par le genre de lecture qui peut accaparer l'attention de l'homme. Et puisque que le sujet demande fort peu de concentration de ma part, je bavarde.

    - Je vais devoir m'occuper pendant que vous recopiez oui. Je me demande par quoi je vais commencer ici ... Une lampe de chevet magique peut-être maintenant que je me rend compte à quel point cette couchette est sombre ...

    Je suis nyctalope, bien sûr ... mais ca ne veut pas dire que c'est pas plus agréable d'avoir un peu d'éclairage.

    - Je m'occupe de toutes sortes d'enchantements domestiques. C'est le hasard de notre mode de vie commun qui m'a amenée à vous suggérer des améliorations sur la caravane. Mon père aimait beaucoup créer des pièges pour les érudits de Melorn qui sont loin de vivre dans des caravanes ou des petites bicoques. D'ailleurs si vous espériez un jour vous introduire en douce dans des bibliothèques mélornoises, gardez en tête que c'est une très mauvaise idée.
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Mer 23 Nov - 19:27
    - Ah oui ?

    A mesure qu'il s’était approché de la table, il avait l'air de l'écouter de moins en moins. C’était sans doute son principal problème. Le fait de se lasser vite. Il n'y aurait clairement aucune autre partie de jambes en l'air plus tard. Il était déjà passé a autre chose, comme a son habitude avec les femmes. Si un jour il finissait par rencontrer quelqu'un le gardant captiver a longueur de siecle. Mais ce n'etait sans doute pas prêt d'arriver.

    Il redressa cependant la tête quand elle évoqua Melorn et sa propre famille. Melorn, surtout, était un sujet qu'il voulait approfondir. Même si il ne comprenait pas vraiment quel était l’intérêt de s'introduire en cachette. Il supposait, peut être a tord, que la plupart était accueillantes, et si jamais ce n’était pas le cas, il n'avait qu'a se faire les bons amis au bon moment, voilà tout.

    - Merci de me prévenir, mais je pense que je m'en sortirais assez bien.

    Il détourna la tête de la naine et attrapa un genre de peignoirs qu'il enfila avec négligence. Pas une question de pudeur, simplement, il était agréable sur sa peau. Il s'étira les épaules et attrapa un carnet vierge qui semblait presque attendre qu'il commence a écrire dedans.

    - Je n'ai pas besoin de lumière. La douche est superflus et me fera perdre de la place. Quand a la protection de cet endroit....je n'ai rien a voler ici.

    La quasi-totalité des livres présent étaient des copies qui n'avaient absolument aucune valeur. Et c’était plus pour la forme qu'il les avait rédigés. Après tout il etait capable de rédiger quasiment la totalité, peu importe son ancienneté, de mémoire. C’était un talent qu'il avait, il mémorisait tout, absolument tous ce qu'il entendait ou lisait. Sans mal de tête en prime, qui plus est.

    - Recopier...Oh, oui. En fait je vais commencer par la alors.

    Oui, si elle voulait pouvoir partir avec le livre, alors il fallait qu'il fasse la copie tout de suite. Il prit le manuscrit avec délicatesse, et retourna son fauteuil vers le lit, en hésitant un moment...avant de le poser sur la couverture a coté d'elle.

    - Cela semblait vous tenir a cœur. A vous l'honneur, si cela vous conviens.

    Il n’était pas égoïste, simplement pragmatique. Et en plus, obtenir des faveurs de la naine etait forcément bon pour la suite de sa vie. A Melorn, notamment, si il devait ou voulait entrer dans des lieux plus sécuriser, comme elle avait dit, a défaut d'avoir son soutien, il valait mieux pour lui ne pas se la mettre a dos.

    - Commençons par voir exactement ce qu'elle raconte ? Un sommaire ? Un index ?

    Ils n’étaient même pas tout a fait sur que c'etait vraiment une autobiographie, aprés tout.
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Dim 27 Nov - 10:58
    D'accord ... je ne m'attendais pas à une grande connexion sentimentale en acceptant de suivre ce bellâtre chez lui. Mais quand même. Ca reste pas agréable de sentir ignorée comme un vieux mouchoir usagé ensuite. Je soupire discrètement et songe à m'habiller et à partir. Si monsieur ne comprend pas l'intérêt d'une douche, je ne peux effectivement strictement rien faire pour lui ... Je vais pas me casser en quatre pour un type qui est déjà en passe de m'oublier.


    Mais un revirement de situation arrive au moment précis où je m'étais redressée en position assise avec l'intention de quitter la couchette. Il prend la forme d'un livre qui m'est remis. Mon intérêt est immédiatement saisi. J'en oublie immédiatement les indélicatesses de l'Apollon emplumé et m'empare du livre dont je commence une lecture fébrile.

    - Théories et applications des propriétés conductrices des matériaux dans la stabilisation thaumique de magie statique rémanente, par Aerin la Fantasque

    Je baisse le livre un court instant pour expliquer.

    - Magie statique rémanente ca veut dire "enchantements".

    Je reprend la lecture et renseigne l'homme sur le sommaire de l'ouvrage. Au parcours tant du sommaire que de l'introduction, on peut se rendre compte qu'il s'agit d'un essai magique théorique plus ou moins étayé par des expériences qui concerne l'utilisation de la magie de la foudre, appliquée sur des objets. Elle semble s'attarder sur la propriété de la magie de foudre vis à vis de certains matériaux et tenter de lancer des hypothèses quant à leur utilisation possible. Mais malheureusement, rien n'est très solidement etayé. C'est novateur, surprenant mais malheureusement soutenu par aucune preuve ou méthode scientifique concrète. Au mieux ca pourra servir de base de travail et d'expérimentations. Au pire et ben ... écrire des nouvelles de science-fiction où les gens utiliseraient des charrettes foudro-propulsés.

    L'ouvrage a le mérite de quand même rentrer presque pile dans mon domaine de compétence. A l'exception près évidemment que je n'y connais rien en magie de foudre ... Ca reste probablement moins ardu que pour le pauvre Aryan si il démarre sans prérequis préalable sur le sujet.

    Je dois vous avouer que la lecture me passionne et ressens comme un étrange sentiment de "déjà vu" en parcourant ces lignes. C'est un sentiment étrange parce que je suis certaine pourtant de n'avoir JAMAIS pris connaissance de ces travaux. J'en oublie à plusieurs reprises que je suis en train de lire à haute-voix et il faut que Aryan me rappelle à l'ordre par un toussotement peu discret qu'il est en train d'attendre, la plume levée avant que je continue.
    Invité
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    Anonymous
  • Jeu 1 Déc - 19:05
    - Non non, je vous en prie, continuez.

    Il était lui même en train de faire jouer son poignet sur son carnet. Pas en train d'écrire non, plutot en train de faire un dessin. Ce n’était pas sa spécialité de faire des œuvres terminés, mais les croquis, ça, il parvenait bien a retranscrire ce qu'il avait devant les yeux. Et il avait espoir de progresser dans le domaine.

    Mais il était plutôt homme a rester sur ses acquis en terme de compétences. Il estimait que si il était bon dans certain domaine, c'est qu'il était né pour ça, et qu'essayer de changer sa propre personne etait une perte de temps. Il y avait peut etre une autre raison, également, mais impossible de s'en souvenir.

    - Le livre vous plait en tout cas.

    Il posa son crayon et croisa les bras, l'observant un peu plus fixement. Elle avait changé d'attitude quand elle avait ouvert le livre, et il connaissait l'effet que la lecture pouvait provoquer chez les gens. La, il y avait un petit plus, une intensité qui n'etait pas tout a fait naturel. Il resta silencieux un petit moment encore.

    - Visiblement, comme vous l'aviez dit, il vous a appelé.

    Il tendit la main pour qu'elle lui rende. Il en avait bien besoin pour continuer la rédaction et plus vite elle lui laisserait, plus vite elle pourrait le récupérer. De ce qu'il avait dit plus tôt, il était d'accord pour lui donner l'original. L'objet en lui même n'avait pas vraiment d'importance a ses yeux, de toute manière.

    - Il sera prêt dans...hum...deux ou trois jours probablement.

    Aryan, quand il s'y mettait, etait une vraie machine. Il écrivait vite, et il allait sans aucun doute rester enfermé a l'intérieur sans rien faire d'autres tant que l'oeuvre ne serait pas achevé. Quand il écrivait, il retenait les informations mais ne les intégrait pas. C'est comme si il écrivait les yeux fermés. Alors une fois terminé, il pourrait le relire en prenant son temps.

    - Oh, et pour cette histoire de serrure magique qui répond uniquement a ma personne...vous pouvez me faire un devis ?

    Ça au moins ce serait pratique. Une douche ne ferait que prendre de la. Il continuerait a aller dans les rivières ou les auberges, ce serait bien plus simple en terme d'espace. Si elle avait pu lui agrandir magiquement l'intérieur il aurait pu y réfléchir. Mais autrement, c’était uniquement une perte de place et d'énergie.

    - Je veux bien voir un exemple du fonctionnement avant, mais en vérité, si ca marche vraiment bien, alors je vous la commande dans tous les cas, si cela vous conviens.

    Alors il fit tourner son fauteuil vers son bureau, et les petites roulettes glissèrent dans un petit bruit, le détournant totalement de la naine. Il souffla, et murmura simplement :

    - Revenez quand vous voulez.

    Et la, soudainement, ce fut comme si il l'avait totalement oublié. Plus rien ne comptait vraiment, et surtout pas elle. Elle aurait pu rester pour lire, ou meme emporter des objets, qu'il n'aurait peut etre meme pas remarqué. Il n'etait pas méchant et ne lui voulait clairement pas de mal...il etait juste bien étrange.
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Mer 14 Déc - 16:03
    Je rend le livre à son actuel propriétaire et souffle par le nez.

    - Oh oui je vais vous faire un devis, vous en faites pas pour ça.

    Et il peut s'attendre à ce qu'il soit sacrément salé. J'ai aucune envie de faire la moindre fleur à ce type tout compte fait. J'ai rarement vu quelqu'un atteindre des niveaux de goujaterie pareils. J'ai été utilisée puis jetée comme une chaussette, il y a pas d'autres mots.

    Mais montrer ma mauvaise humeur maintenant n'aurait plus aucun sens. Je suis la seule coupable de m'être laissée entrainer dans un panneau aussi grossier. J'aurai du suivre mon premier instinct et mettre les voiles dès l'épisode du restaurant, avant l'épisode des génuflexions culpabilisantes et des ailes blanches. Alors je me rhabille, jette un dernier regard noir au dos du pseudo-érudit soit disant en plein travail et pars en lâchant une brève et sèche salutation à laquelle il a de toutes façons peu de chances de répondre.

    Je viendrais récupérer ma copie du livre et installer s'il en veut la serrure magique que je lui vendrai trop cher. (Et s'il tente de me faire le même coups qu'à ce pauvre marchand de livre, je casserai les négociations directement).  Et une fois cela fait, il est probable que plus jamais je ne recroise la route de ce triste sire. Je ne reprononcerai le nom d'Aryan Iceshade que dans les soirées beuveries entre filles au moment fatidique où nous parlerons de nos pires expériences avec  la gente masculine ...
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