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Noble du Reike
Tagar Reys

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Info personnage
Race: Humain
Vocation: Mage Elementiste
Alignement: Loyal Neutre
Rang: B - Coeur
Année 3 le 18 septembre
Encore une journée de travail intense. Depuis que j’ai été promis au titre de Ministre de Finance, soit huit jours, je n’ai pas arrêté une seconde. Il semble que beaucoup de gens aient des choses à me dire et je passe mon temps en réunion de travail, pour régler des problèmes qui auraient dû être résolus il y a longtemps. Il semble que mon prédécesseur, sûrement à cause de son grand âge, ait laissé de nombreuses questions en suspens. Heureusement que j’ai été son bras droit pendant toute la durée de la guerre, sinon j’aurais été complètement noyé par tout ceci.
En-tout-cas, petit à petit, la situation s’améliore. Nous sortons tout doucement d’une économie de guerre à une politique monétaire plus civil. Il faut réorganiser la production, solder les dettes, arrêter les subventions, bref, pas mal de chose à faire. J’ai même mal au poignet à force de signer des décrets. Heureusement, il ne s’agit que d’acte administratif, je n’ai donc pas à les faire contresigner par le couple impérial.
J’en étais de mes réflexions, rejoignant mon bureau quand je vois la garde de fonction à la porte de mon étude, s’avancer vers moi. Si ma mémoire est bonne, il s’agit d’Ariane, une jeune femme consciencieuse, discrète et très agréable à côtoyer. Elle a un sens inné de l'organisation et du devoir. Par exemple, elle ne peut pas quitter son travail sans que tout ne soit parfait et bien ordonné. Elle est très à l'aise en société et sait transmettre son optimisme. Pourtant aujourd’hui elle semble mal à l’aise et lorsque je lui demande d'une voix tout à fait normale :
Que puis-je faire pour vous ?
Elle fond en larmes en plein dans le couloir ! Évidement, je ne sais pas quoi faire et je reste complètement surpris les bras ballants. En plus, elle fait pas mal de bruit en reniflant de manière fort disgracieuse. J’espère que personne ne va penser que je suis la cause de tout ceci.
Encore une journée de travail intense. Depuis que j’ai été promis au titre de Ministre de Finance, soit huit jours, je n’ai pas arrêté une seconde. Il semble que beaucoup de gens aient des choses à me dire et je passe mon temps en réunion de travail, pour régler des problèmes qui auraient dû être résolus il y a longtemps. Il semble que mon prédécesseur, sûrement à cause de son grand âge, ait laissé de nombreuses questions en suspens. Heureusement que j’ai été son bras droit pendant toute la durée de la guerre, sinon j’aurais été complètement noyé par tout ceci.
En-tout-cas, petit à petit, la situation s’améliore. Nous sortons tout doucement d’une économie de guerre à une politique monétaire plus civil. Il faut réorganiser la production, solder les dettes, arrêter les subventions, bref, pas mal de chose à faire. J’ai même mal au poignet à force de signer des décrets. Heureusement, il ne s’agit que d’acte administratif, je n’ai donc pas à les faire contresigner par le couple impérial.
J’en étais de mes réflexions, rejoignant mon bureau quand je vois la garde de fonction à la porte de mon étude, s’avancer vers moi. Si ma mémoire est bonne, il s’agit d’Ariane, une jeune femme consciencieuse, discrète et très agréable à côtoyer. Elle a un sens inné de l'organisation et du devoir. Par exemple, elle ne peut pas quitter son travail sans que tout ne soit parfait et bien ordonné. Elle est très à l'aise en société et sait transmettre son optimisme. Pourtant aujourd’hui elle semble mal à l’aise et lorsque je lui demande d'une voix tout à fait normale :
Que puis-je faire pour vous ?
Elle fond en larmes en plein dans le couloir ! Évidement, je ne sais pas quoi faire et je reste complètement surpris les bras ballants. En plus, elle fait pas mal de bruit en reniflant de manière fort disgracieuse. J’espère que personne ne va penser que je suis la cause de tout ceci.

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Haz Calik

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Info personnage
Race: Humaine
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyal neutre
Rang: B
Haz était, comme tous les gardes royaux, chargée de patrouiller le palais de temps à autre, quand sa présence auprès de l'Impératrice n'était pas requise. Cela lui arrivait donc rarement, puisque généralement, si elle ne flanquait pas directement Ayshara, elle gardait la porte derrière laquelle la souveraine se trouvait, ou bien la chambre du jeune Draknys, même si lui aussi avait son garde attitré. Elle appréciait cependant de pouvoir se dégourdir les jambes, au lieu de rester immobile à garder une porte, et puis cela lui donnait l'occasion de parcourir le palais à la recherche de la moindre anomalie. Depuis l'incident de la flèche, tout le monde était sur ses gardes, bien plus qu'avant. Elle connaissait donc très bien les membres du personnel, les gardes, et même les suites des différents nobles et ministres qui siégeaient à la cour. Etant une personne que l'on qualifierait de facilement accessible, la jeune femme avait des contacts un peu partout, sans qu'on puisse vraiment parler d'amis à ce stade, leur relation étant purement professionnelle.
Elle aimait bien parcourir les coursives du palais d'Ikusa, surtout en cette période automnale où les températures se faisaient un peu plus supportables. Ayshara étant en réunion avec la voix, le fameux grand-père Genryusai - Haz n'oserait jamais l'appeler de la sorte, mais elle s'amusait à le penser affectueusement - la jeune femme parcourait l'aile du ministère, où les différents éléments composant la main de l'Empereur avaient leurs bureaux. C'est alors qu'elle entendit des pleurs à l'angle d'un couloir, et elle pressa le pas pour voir de qui il s'agissait. Elle s'annonça en approchant.
" Que se passe-t-il ? "
Elle connaissait la jeune femme qui pleurait, Ariane, une garde pleine d'entrain et consciencieuse. Elle était avec le nouveau occupant du poste de Coeur, un certain Tagar si sa mémoire était bonne, mais elle avait une exécrable mémoire des prénoms. De prime abord, l'homme semblait toujours calme et avenant, c'étaient souvent les pires, ceux qui pensaient pouvoir simplement étaler leurs richesses et leur pouvoir, se faisant passer pour des gentilhommes, pour mieux abuser leur entourage. Ce ne serait pas la première fois que Haz entendrait des échos de déboires entre un noble et un membre de sa garde, en revanche, c'était bien la première fois qu'elle voyait une femme comme Ariane pleurer.
Elle ne voulait cependant pas tirer de conclusions hâtives, et se contenta d'approcher pour venir en aide à la jeune femme, posant une main rassurante sur son épaule avant de sortir de sa tunique de garde royale un petit mouchoir en tissu pour lui permettre de sécher ses larmes.
" Là, ça va aller... Sèche tes larmes, tout va bien Ariane. "
Elle aimait bien parcourir les coursives du palais d'Ikusa, surtout en cette période automnale où les températures se faisaient un peu plus supportables. Ayshara étant en réunion avec la voix, le fameux grand-père Genryusai - Haz n'oserait jamais l'appeler de la sorte, mais elle s'amusait à le penser affectueusement - la jeune femme parcourait l'aile du ministère, où les différents éléments composant la main de l'Empereur avaient leurs bureaux. C'est alors qu'elle entendit des pleurs à l'angle d'un couloir, et elle pressa le pas pour voir de qui il s'agissait. Elle s'annonça en approchant.
" Que se passe-t-il ? "
Elle connaissait la jeune femme qui pleurait, Ariane, une garde pleine d'entrain et consciencieuse. Elle était avec le nouveau occupant du poste de Coeur, un certain Tagar si sa mémoire était bonne, mais elle avait une exécrable mémoire des prénoms. De prime abord, l'homme semblait toujours calme et avenant, c'étaient souvent les pires, ceux qui pensaient pouvoir simplement étaler leurs richesses et leur pouvoir, se faisant passer pour des gentilhommes, pour mieux abuser leur entourage. Ce ne serait pas la première fois que Haz entendrait des échos de déboires entre un noble et un membre de sa garde, en revanche, c'était bien la première fois qu'elle voyait une femme comme Ariane pleurer.
Elle ne voulait cependant pas tirer de conclusions hâtives, et se contenta d'approcher pour venir en aide à la jeune femme, posant une main rassurante sur son épaule avant de sortir de sa tunique de garde royale un petit mouchoir en tissu pour lui permettre de sécher ses larmes.
" Là, ça va aller... Sèche tes larmes, tout va bien Ariane. "

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Tagar Reys

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Rang: B - Coeur
" Que se passe-t-il ? "
Cette simple question me fait sursauter et je regarde la personne qui vient de m’apostropher ainsi. C’est une garde royale, que je connais de vue, car elle est au service direct de l’impératrice. Je ne connais pas son nom, mais elle n’a pas l’air commode. Quand elle se déplace, j’ai la désagréable impression d’avoir en face de moi, un prédateur qui n’attend qu’une chose, que je manifeste la moindre faiblesse pour m’attaquer.
Je reste tellement surpris que je ne réponds pas de suite et avec Ariane en train de pleurer, cela n’arrange pas les choses. La nouvelle arrivante la console d’ailleurs avec un geste de réconfort et lui tend son mouchoir. Je ne sais pas pourquoi les femmes ont tout le temps un mouchoir sur elle, c’est incroyable. Personnellement, la seule chose que je porte en permanence, c’est ma petite flasque d’alcool de cerise, ce qui est bien plus utile qu’un bout de tissus.
Ariane, elle, lève la tête surprise que la garde royale connaisse son nom et accepte avec reconnaissance le mouchoir. Elle arrive enfin à se calmer et alors que j’allais pour partir, pensant que cette affaire était résolue, ma garde du corps prend la parole, fixant le sol :
Je vous remercie dame Calik, tout cela, c’est la faute de cet imbécile, il m’a fait des avances et j’ai refusé car je ne voulais pas avoir d’aventure au Palais. Je sais trop ce qui arrive quand une femme fait ce genre de chose. Il a très mal pris et il m’a, m’a…
Elle fond à nouveau en larmes et pour ma part, je pense qu’il est temps de m’éclipser, je n’ai pas grand-chose à voir avec tout ceci. Je vais plutôt aller prévenir Roland, le Sajenti et son supérieur direct, lui, il saura quoi faire. Il faut juste que la garde ne pense pas que c’est moi, alors je lui souris, du genre « tout va bien ».
Cette simple question me fait sursauter et je regarde la personne qui vient de m’apostropher ainsi. C’est une garde royale, que je connais de vue, car elle est au service direct de l’impératrice. Je ne connais pas son nom, mais elle n’a pas l’air commode. Quand elle se déplace, j’ai la désagréable impression d’avoir en face de moi, un prédateur qui n’attend qu’une chose, que je manifeste la moindre faiblesse pour m’attaquer.
Je reste tellement surpris que je ne réponds pas de suite et avec Ariane en train de pleurer, cela n’arrange pas les choses. La nouvelle arrivante la console d’ailleurs avec un geste de réconfort et lui tend son mouchoir. Je ne sais pas pourquoi les femmes ont tout le temps un mouchoir sur elle, c’est incroyable. Personnellement, la seule chose que je porte en permanence, c’est ma petite flasque d’alcool de cerise, ce qui est bien plus utile qu’un bout de tissus.
Ariane, elle, lève la tête surprise que la garde royale connaisse son nom et accepte avec reconnaissance le mouchoir. Elle arrive enfin à se calmer et alors que j’allais pour partir, pensant que cette affaire était résolue, ma garde du corps prend la parole, fixant le sol :
Je vous remercie dame Calik, tout cela, c’est la faute de cet imbécile, il m’a fait des avances et j’ai refusé car je ne voulais pas avoir d’aventure au Palais. Je sais trop ce qui arrive quand une femme fait ce genre de chose. Il a très mal pris et il m’a, m’a…
Elle fond à nouveau en larmes et pour ma part, je pense qu’il est temps de m’éclipser, je n’ai pas grand-chose à voir avec tout ceci. Je vais plutôt aller prévenir Roland, le Sajenti et son supérieur direct, lui, il saura quoi faire. Il faut juste que la garde ne pense pas que c’est moi, alors je lui souris, du genre « tout va bien ».

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Haz Calik

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Rang: B
Passant ses bras autour des épaules de la jeune garde dans un geste protecteur, Haz fit d'abord en sorte d'essayer de la calmer pour qu'elle puisse lui parler. Il était rare de voir un garde du palais défaillir de la sorte, aussi, la demi-fae était légitimement inquiète. Le ministre, lui, semblait visiblement n'en avoir rien à faire, alors qu'il s'apprêtait à partir sans mot dire et sans même prendre le temps de la saluer. Bien sûr, il n'était pas tenu par l'étiquette de s'adresser à elle, en tant que garde royale, mais les ministres plus anciens, eux, le faisaient par simple courtoisie et volonté de bonne entente avec les protecteurs du couple impérial, lesquels pouvaient être amenés à protéger leurs vies aussi, si la situation l'exigeait et sur demande des seigneurs du Reike.
Ariane finit par la remercier, Haz n'allait pas la reprendre gentiment sur le fait qu'elle n'avait rien d'une Dame, dans ces conditions, préférant la laisser expliquer les raisons de son tracas. Et il semblait qu'il s'agisse d'histoires de moeurs, puisqu'elle avait été approchée par un homme. Ici, les femmes étaient encore trop souvent vues comme des trophées, et il n'était pas rare qu'on leur fasse des avances courtoises, pour une nuit ou pour la vie. Quoi qu'il en soit, Haz n'avait jamais répondu à de telles avances, qu'il s'agisse d'autres gardes royaux, de simples gardes du palais ou employés, ou bien de nobles - mariés ou non - aventureux. C'était risqué, car se compromettre de la sorte pouvait créer une faiblesse, qu'elle soit émotionnelle envers la dite personne, ou simplement en lui donnant un levier pour des chantages ultérieurs. Tous n'étaient évidemment pas véreux, mais Haz avait entendu assez d'histoires pour en être dissuadée. Aussi, elle nota que Ariane avait bien fait de repousser elle aussi ces propositions d'aventures au palais.
" Ne t'en fais pas, ça va... Qu'à t-il fait ? Et qui était-ce ? "
Alors qu'elle posait la question, elle vit du coin de l'oeil le ministre qui essayait de s'éclipser en souriant. Aussi, sans lâcher la pauvre demoiselle, elle releva la tête.
" Vous partez, ministre Tagar ? Je pensais que vous auriez un peu plus de considération pour vos gens. "
Ariane finit par la remercier, Haz n'allait pas la reprendre gentiment sur le fait qu'elle n'avait rien d'une Dame, dans ces conditions, préférant la laisser expliquer les raisons de son tracas. Et il semblait qu'il s'agisse d'histoires de moeurs, puisqu'elle avait été approchée par un homme. Ici, les femmes étaient encore trop souvent vues comme des trophées, et il n'était pas rare qu'on leur fasse des avances courtoises, pour une nuit ou pour la vie. Quoi qu'il en soit, Haz n'avait jamais répondu à de telles avances, qu'il s'agisse d'autres gardes royaux, de simples gardes du palais ou employés, ou bien de nobles - mariés ou non - aventureux. C'était risqué, car se compromettre de la sorte pouvait créer une faiblesse, qu'elle soit émotionnelle envers la dite personne, ou simplement en lui donnant un levier pour des chantages ultérieurs. Tous n'étaient évidemment pas véreux, mais Haz avait entendu assez d'histoires pour en être dissuadée. Aussi, elle nota que Ariane avait bien fait de repousser elle aussi ces propositions d'aventures au palais.
" Ne t'en fais pas, ça va... Qu'à t-il fait ? Et qui était-ce ? "
Alors qu'elle posait la question, elle vit du coin de l'oeil le ministre qui essayait de s'éclipser en souriant. Aussi, sans lâcher la pauvre demoiselle, elle releva la tête.
" Vous partez, ministre Tagar ? Je pensais que vous auriez un peu plus de considération pour vos gens. "

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Tagar Reys

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Au moment où je quitte les lieux, je vois avec soulagement qu’Haz s’occupe fort bien de la jeune demoiselle et je quitte donc les lieux, mais la garde royale m’interpelle et je me fige d’un seul coup. Ses paroles me font peut, est-ce qu’elle pense vraiment que je devrais faire quelque chose ?
Je ne vois pas vraiment, alors j’indique simplement à la brune :
Désolé, j’allais juste aller chercher son supérieur hiérarchique pour…
Je n’ai pas le temps de finir ma phrase, car Ariane se remet à pleurer à chaudes larmes, comme quoi le flot ne tarit jamais chez les femmes, et me supplie :
Je vous en prie, ne me virez pas. Je vous promets de faire tout ce qu’il faut, mais j’ai besoin de ce travail.
Je regarde d’un air surpris le duo, car je sens bien que ses paroles peuvent être à nouveau mal interprétées et je fais une légère grimace, tapotant même la tête de la pleureuse :
Allons, tout va bien se passer, c’est juste un mauvais moment à…
Encore une fois, je ne peux finir ma phrase, car elle pleure de plus en plus. Je ne sais vraiment pas quoi faire et je m’en ouvre à mon interlocutrice :
Je ne suis vraiment pas bon pour donner du réconfort aux femmes. D’habitude, je me contente d’un simple signe et…
Cette fois-ci, c’est moi qui m’arrête, car ma phrase peut être interprétée, comme quoi j’ordonne aux femmes de simplement me suivre jusqu’à mon lit. Alors je recommence, mais d’une manière différente :
J’apprécie beaucoup les femmes militaires et…
Je m’arrête à nouveau, car je sens bien que je m’enfonce de plus en plus et je fais un sourire qui doit ressembler à une grimace en demandant, d’une petite voix à la guerrière qui me fait face :
Enfin, vous voyez ce que je veux dire ?
Je ne vois pas vraiment, alors j’indique simplement à la brune :
Désolé, j’allais juste aller chercher son supérieur hiérarchique pour…
Je n’ai pas le temps de finir ma phrase, car Ariane se remet à pleurer à chaudes larmes, comme quoi le flot ne tarit jamais chez les femmes, et me supplie :
Je vous en prie, ne me virez pas. Je vous promets de faire tout ce qu’il faut, mais j’ai besoin de ce travail.
Je regarde d’un air surpris le duo, car je sens bien que ses paroles peuvent être à nouveau mal interprétées et je fais une légère grimace, tapotant même la tête de la pleureuse :
Allons, tout va bien se passer, c’est juste un mauvais moment à…
Encore une fois, je ne peux finir ma phrase, car elle pleure de plus en plus. Je ne sais vraiment pas quoi faire et je m’en ouvre à mon interlocutrice :
Je ne suis vraiment pas bon pour donner du réconfort aux femmes. D’habitude, je me contente d’un simple signe et…
Cette fois-ci, c’est moi qui m’arrête, car ma phrase peut être interprétée, comme quoi j’ordonne aux femmes de simplement me suivre jusqu’à mon lit. Alors je recommence, mais d’une manière différente :
J’apprécie beaucoup les femmes militaires et…
Je m’arrête à nouveau, car je sens bien que je m’enfonce de plus en plus et je fais un sourire qui doit ressembler à une grimace en demandant, d’une petite voix à la guerrière qui me fait face :
Enfin, vous voyez ce que je veux dire ?

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Haz Calik

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" Un simple signe hein ? Parceque vous pensez pouvoir décider de l'humeur d'une femme d'un simple signe c'est ça ? Vous êtes bien comme les autres... "
La demi-fée semblait dégoûtée par ce qu'elle entendait, ou plutôt, profondément déçue par l'attitude de Tagar. Plus le nouveau ministre parlait, et plus il semblait s'enfoncer. Soit il était cruellement maladroit, soit il avait véritablement quelque chose à cacher dans cette histoire. Mais au vu du déroulé de ses explications toutes plus abracadabrantes les unes que les autres, la première option semblait de plus en plus probable. Et à mesure qu'il avançait ses arguments, le possibilité qu'il soit le responsable de toute cette tristesse chez sa garde paraissait lointaine. En fait, plus qu'un machiste et un potentiel lourdaud comme beaucoup de nobles reikois, il était peut-être simplement un idiot maladroit avec les femmes. En fait, c'était même de plus en plus certain. Haz finit par soupirer, tenant toujours la pauvre garde du corps par les épaules en la rassurant.
" Ce que je vois, ministre, c'est surtout que vous m'avez l'air totalement incapable de gérer une femme... Franchement, qu'est-ce que vous auriez fait si je n'avais pas été là ? Vous ne l'auriez quand même pas laissée pleurer ici, hein ? "
Son ton paraissait moins accusateur, plutôt surpris voire moralisateur. Même si elle n'était pas surprise au vu de l'éducation globale reikoise, elle était tout de même atterrée de voir qu'une personne adulte telle qu'un ministre soit à ce point incapable de gérer une situation pareille. Elle n'osait même pas envisager que le ministre ait pu vouloir sous-entendre quoi que ce soit d'autre à son égard en s'adressant à elle comme cela. Même si elle était la protectrice de la reine, son autorité avait des limites et frapper un ministre en plein visage en était surement un dépassement. Aussi, elle se contenta de conduire la jeune Ariane un peu à l'écart, la rassurant sur le fait que personne n'allait la renvoyer. Il fallait qu'elle se calme pour pouvoir parler plus librement, et cela ne pourrait se faire que loin de Tagar visiblement.
" Je vais prendre la suite, ministre, ne vous en faites pas. "
Qu'elle apprenne qu'après ça, le ministre avait effectivement renvoyé la soldate, et ça irait très, très mal pour lui.
La demi-fée semblait dégoûtée par ce qu'elle entendait, ou plutôt, profondément déçue par l'attitude de Tagar. Plus le nouveau ministre parlait, et plus il semblait s'enfoncer. Soit il était cruellement maladroit, soit il avait véritablement quelque chose à cacher dans cette histoire. Mais au vu du déroulé de ses explications toutes plus abracadabrantes les unes que les autres, la première option semblait de plus en plus probable. Et à mesure qu'il avançait ses arguments, le possibilité qu'il soit le responsable de toute cette tristesse chez sa garde paraissait lointaine. En fait, plus qu'un machiste et un potentiel lourdaud comme beaucoup de nobles reikois, il était peut-être simplement un idiot maladroit avec les femmes. En fait, c'était même de plus en plus certain. Haz finit par soupirer, tenant toujours la pauvre garde du corps par les épaules en la rassurant.
" Ce que je vois, ministre, c'est surtout que vous m'avez l'air totalement incapable de gérer une femme... Franchement, qu'est-ce que vous auriez fait si je n'avais pas été là ? Vous ne l'auriez quand même pas laissée pleurer ici, hein ? "
Son ton paraissait moins accusateur, plutôt surpris voire moralisateur. Même si elle n'était pas surprise au vu de l'éducation globale reikoise, elle était tout de même atterrée de voir qu'une personne adulte telle qu'un ministre soit à ce point incapable de gérer une situation pareille. Elle n'osait même pas envisager que le ministre ait pu vouloir sous-entendre quoi que ce soit d'autre à son égard en s'adressant à elle comme cela. Même si elle était la protectrice de la reine, son autorité avait des limites et frapper un ministre en plein visage en était surement un dépassement. Aussi, elle se contenta de conduire la jeune Ariane un peu à l'écart, la rassurant sur le fait que personne n'allait la renvoyer. Il fallait qu'elle se calme pour pouvoir parler plus librement, et cela ne pourrait se faire que loin de Tagar visiblement.
" Je vais prendre la suite, ministre, ne vous en faites pas. "
Qu'elle apprenne qu'après ça, le ministre avait effectivement renvoyé la soldate, et ça irait très, très mal pour lui.

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Tagar Reys

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crédits : 2225
crédits : 2225
Info personnage
Race: Humain
Vocation: Mage Elementiste
Alignement: Loyal Neutre
Rang: B - Coeur
Comme je le craignais, la garde impériale comprend tout mal, comme quoi j’aurais mieux fait de me taire et de me barrer en courant. Cela n’aurait pas été très courageux, mais au moins, c’est une méthode efficace pour éviter les problèmes.
Elle me dit que je suis incapable de gérer une femme, ce qui n’est pas entièrement faux, mais ce n’est pas très gentil de me le dire ainsi. Elle n’attend d’ailleurs même pas ma réponse et préfère emmener la soldate plus loin. Finalement, c’est la meilleure solution, car une fois qu’elle s’est éloignée, la jeune femme arrête de pleurer et essaie même de prendre ma défense :
Vous n’auriez pas dû parler comme cela à Sir Reys, il n’y est pour rien. Il s’agit d’un des conseillers qui travaille pour lui. Au début, il était gentil et je pensais vraiment qu’il voulait m’épouser, puis il m’a avoué qu’il était marié et tout ce qu’il voulait, c’était juste une aventure. Quand j'ai refusé, il est devenu violent et...
Elle se remet à pleurer, mais s’arrête rapidement et peut reprendre son récit :
Je m’apprêtais à dire tout au Ministre, mais quand il m’a demandé ce qu’il pouvait faire pour moi, tout ce que j’ai été capable, c’est de fondre en larmes.
Voilà donc le récit de son discours que je parviens à comprendre et je comprends que, pour le moment, je suis sauvé, je ne serais pas décapitée aujourd’hui. Pour calmer les choses, je m’approche donc du duo et je leur indique :
Dame Calik, dame Rosar, je vous propose de venir dans mon bureau, pour que nous puissions décider de la marche à suivre.
Je vois Ariane regarder Haz, de toute évidence, elle se pliera à sa décision. Elle sait que sa carrière est en jeu, elle est toute nouvelle comparé à un conseiller qui travaillait déjà pour le précédent ministre.
Elle me dit que je suis incapable de gérer une femme, ce qui n’est pas entièrement faux, mais ce n’est pas très gentil de me le dire ainsi. Elle n’attend d’ailleurs même pas ma réponse et préfère emmener la soldate plus loin. Finalement, c’est la meilleure solution, car une fois qu’elle s’est éloignée, la jeune femme arrête de pleurer et essaie même de prendre ma défense :
Vous n’auriez pas dû parler comme cela à Sir Reys, il n’y est pour rien. Il s’agit d’un des conseillers qui travaille pour lui. Au début, il était gentil et je pensais vraiment qu’il voulait m’épouser, puis il m’a avoué qu’il était marié et tout ce qu’il voulait, c’était juste une aventure. Quand j'ai refusé, il est devenu violent et...
Elle se remet à pleurer, mais s’arrête rapidement et peut reprendre son récit :
Je m’apprêtais à dire tout au Ministre, mais quand il m’a demandé ce qu’il pouvait faire pour moi, tout ce que j’ai été capable, c’est de fondre en larmes.
Voilà donc le récit de son discours que je parviens à comprendre et je comprends que, pour le moment, je suis sauvé, je ne serais pas décapitée aujourd’hui. Pour calmer les choses, je m’approche donc du duo et je leur indique :
Dame Calik, dame Rosar, je vous propose de venir dans mon bureau, pour que nous puissions décider de la marche à suivre.
Je vois Ariane regarder Haz, de toute évidence, elle se pliera à sa décision. Elle sait que sa carrière est en jeu, elle est toute nouvelle comparé à un conseiller qui travaillait déjà pour le précédent ministre.
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