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Citoyen de La République
Gunnar Bremer
Messages : 198
crédits : 495
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Info personnage
Race: Humain
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique Neutre
Rang: C
Au début, j’ai cru que c’était pour ma gueule, même si j’avais toutes les chances de mon côté. C’est qu’être invisible, en théorie, ça rend pas très visible. D’où le mot. Et à moins de me rentrer dedans ou d’un reflet bizarre avec la lumière ; ce qui n’est pas le genre de chose qui peut arriver vue la situation ; je peux rester indétectable. toujours pratique ça, surtout pour esquiver un boulot particulièrement chiant et à l’office, on en a un petit paquet dans le genre. Mais bref, je pensais que c’était pour moi, alors j’étais prêt à en découdre, mais quand les regards ne sont pas dirigés dans votre direction, vous finissez pas comprendre la situation, même quand vous n'avez pas deux sous de jugeote. Surtout que ça causait dur. Les pirates hurlent comme si on venait de couleur leur navire préférer, proférant à la chaine la totalité des insultes dans leur champ lexicable, et je peux vous dire que le pirate à un grand sens de l’insulte, souvent très imagé, très nautique, même si les bons mots partagent la scène avec des classiques. ça parle du bâton de commandement de Kaiyo qui brandit le gars qui se casse. Je le mire pas très bien, rapport qu’il grimpe sec, qu’il a pas envie de se retourner m’offrir son meilleur profil et que c’est pas très lumineux. Je vois quand même ledit bâton et je reste circonspect. ça ressemble davantage au cure-dent de Kaiyo, quand il a un morceau de calamar géant coincé entre les dents, c’est toujours assez pratique.
Moi non plus, je vais pas rester longtemps. J’ai les informations que je veux. ils ont ce qu’ils veulent. Enfin, avec des complications. Et ils voulaient se barrer au sud, visiblement, à moins que ça serve de diversions. Je ne vais pas leur demander et ça serait con d’attendre qu’ils passent à l’action, les collègues ne seront pas prêts et je vais prendre une soufflante s’ils partent dans la nature sans qu’on ait pu faire quoique ce soit contre. Les huiles le regardent en ce moment. C’est l’affaire du mois, je vous dis. Et ça serait le mauvais plan de se ridiculiser devant les milliers d’officiers républicains de la ville. Si ça ne s'entend pas du côté des autres cités. Bref, je décolle aussi vite que l’autre gars, avec l’avantage de ne pas me faire poursuivre. Bien sûr, j’aide pas l’autre. Pas que ça à faire. Et malgré mes qualités, on arrive sur le toit presque en même temps, lui emboitant le pas une seconde derrière lui.
-Arrête toi là !
Que je lui fais. il tourne la tête, un instant, probablement surpris par le fait que ça vienne de personne puisque je suis invisible. Ça me suffit à ce que je capte son visage. Le type de la taverne. J’hausse un sourcil de surprise. Il cachait bien son jeu. Il devait en avoir des informations pour rentrer dans un plan aussi tordu. Il devait se douter de ce qui était en jeu. A tous les coups. Et ça vient ébranler mes certitudes sur l’arnaque qu’est ce cure-dent à Titan. Est-ce qu’il aurait véritablement un pouvoir ? C’est le truc chiant avec les bidules magiques. Même un caillou peut-être doté de propriétés étonnantes. Heureusement que tout le monde n’est pas doté de magie, on nous mènerait sacrément la vie dure à l’Office. Je me sors de l’invisibilité pour qu’il me reconnaisse.
-Office Républicain, on ne bouge plus.
Je m’en vais pour m’approcher, mais une main vient me saisir la cheville. Un gars qui a réussi à monter. Je viens lui empaffer l’autre pied dans la figure pour qu’il me lâche. Mais évidemment, l’autre ne va pas se laisser attraper aussi rapidement, ce qui m’amène à un sacré dilemme. Prévenir les copains pour tous les repris de justice d’en bas et le laisser filer, ou bien l’inverse ? M’attirer les honneurs de chopper un gars plutôt futé en mettant mon supérieur dans une belle merde ?
Je crois bien que vous commencez à me comprendre.
Je gueule aux collègues sur les autres toits.
-ILS VONT PASSER PAR LE SUD. BLOQUEZ TOUT ET CHOPEZ CE GARS !
Moi non plus, je vais pas rester longtemps. J’ai les informations que je veux. ils ont ce qu’ils veulent. Enfin, avec des complications. Et ils voulaient se barrer au sud, visiblement, à moins que ça serve de diversions. Je ne vais pas leur demander et ça serait con d’attendre qu’ils passent à l’action, les collègues ne seront pas prêts et je vais prendre une soufflante s’ils partent dans la nature sans qu’on ait pu faire quoique ce soit contre. Les huiles le regardent en ce moment. C’est l’affaire du mois, je vous dis. Et ça serait le mauvais plan de se ridiculiser devant les milliers d’officiers républicains de la ville. Si ça ne s'entend pas du côté des autres cités. Bref, je décolle aussi vite que l’autre gars, avec l’avantage de ne pas me faire poursuivre. Bien sûr, j’aide pas l’autre. Pas que ça à faire. Et malgré mes qualités, on arrive sur le toit presque en même temps, lui emboitant le pas une seconde derrière lui.
-Arrête toi là !
Que je lui fais. il tourne la tête, un instant, probablement surpris par le fait que ça vienne de personne puisque je suis invisible. Ça me suffit à ce que je capte son visage. Le type de la taverne. J’hausse un sourcil de surprise. Il cachait bien son jeu. Il devait en avoir des informations pour rentrer dans un plan aussi tordu. Il devait se douter de ce qui était en jeu. A tous les coups. Et ça vient ébranler mes certitudes sur l’arnaque qu’est ce cure-dent à Titan. Est-ce qu’il aurait véritablement un pouvoir ? C’est le truc chiant avec les bidules magiques. Même un caillou peut-être doté de propriétés étonnantes. Heureusement que tout le monde n’est pas doté de magie, on nous mènerait sacrément la vie dure à l’Office. Je me sors de l’invisibilité pour qu’il me reconnaisse.
-Office Républicain, on ne bouge plus.
Je m’en vais pour m’approcher, mais une main vient me saisir la cheville. Un gars qui a réussi à monter. Je viens lui empaffer l’autre pied dans la figure pour qu’il me lâche. Mais évidemment, l’autre ne va pas se laisser attraper aussi rapidement, ce qui m’amène à un sacré dilemme. Prévenir les copains pour tous les repris de justice d’en bas et le laisser filer, ou bien l’inverse ? M’attirer les honneurs de chopper un gars plutôt futé en mettant mon supérieur dans une belle merde ?
Je crois bien que vous commencez à me comprendre.
Je gueule aux collègues sur les autres toits.
-ILS VONT PASSER PAR LE SUD. BLOQUEZ TOUT ET CHOPEZ CE GARS !
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Gunnar Bremer
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L’officier républicain ne manque jamais un instant pour prendre un peu de temps à penser à son avenir, fixant le ciel, se demandant si ces cinq années supplémentaires ont été un si bon investissement et que jouer les guignols dans la Grande Armée Républicaine n’aurait pas été un meilleur plan de carrière. Des instants qui durent rarement jamais longtemps, la faute à des cadences infernales, un dévouement à leur concitoyens à tout épreuve et des ordres beuglés par-dessus la jambe sans aucune forme de considération pour ces petits moments de paix. Les ordres, c’est les miens, et cet officier républicain, c’est le gars de l’autre côté de la rue qui m’entend.
Heureusement.
Les bons coups se jouent souvent sur des secondes précieuses. L’information est beuglée en retour et ainsi de suite jusqu’à ce que toute le pâté de maison soit courant, même pour ceux qui n’ont franchement rien à faire si ce n’est le mari cocu si l’amant passe par le fenêtre au sud, mais avouez que ça serait une drôle de coïncidence. Peut-être bien qu’à l’intérieur, ils ont peut-être entendu, les entrepôts sont pas bien connus pour leur isolation sonore, mais entre le bruit qu’ils doivent faire en sachant qu’ils ont perdu ce pourquoi ils sont venus ici et l’absence de plan B, ils décident tout de même de passer à l’action.
Je sais pas trop ce qu’ils utilisent. ça sera à l’équipe magico-technique de s’en occuper. J’aime bien parler à ces gars. Ils racontent toujours des anecdotes sympas sur des erreurs laissés par des crapules divers et variés. ça me permet de me perfectionner pour être indétectable. Encore une qualité qu’on enlèvera pas à être officier républicain quand on frôle avec les lois. Dans tous les cas, une grosse partie du mur sud vole en éclat, ouvrant un passage vers l’extérieur pour les bandits tandis qu’une partie de l’office républicain converge vers eux. Il y a juste eu une seconde de calme avant que les dommages causés aux murs porteurs les fassent céder, emportant toute la partie sud de l'entrepôt avec eux dans un effondrement de poussières, de pierres et de sang. Le nuage qui s’élève rend la visibilité extrêmement difficile et déjà, les gredins et les copains qui s'intersectent à l’intérieur se foutent allègrement sur la gueule, quitte à parfois confondre un gars qu’on peut pas saquer avec un ennemi.
Et moi dans tout ça ? Je dois dire que le fait de me faire attraper par des types à l’arrière m’a peut-être sauvé la vie, ou du moins, m’a empêché de prendre cher. Rester en arrière vous maintient en vie. C’est pas chez moi qu’il faut prêcher que la lâcheté fait vivre. Et si je pouvais dignement invoquer les dangers de ma position pour ne pas descendre, je sais que Patoche ne me lâchera pas. Alors je descends.
Et en bas, c’est une petite vision de l’enfer façon accident du BTP. Certains ont pris des morceaux de maçonnerie sur un bout de corps et c’est pas beau à voir. Les plus chanceux gueulent. Les autres se taisent à jamais. Et on a encore des gens qui tentent de sortir blessé ou non, hagard, paniqué par les circonstances et l’adrénaline du coup retombant bien vite, laissant la froide constatation qu’il y a ici suffisamment d’officiers républicains pour commettre quelques erreurs judiciaires. On a aussi des pertes chez les collègues et je vois une jeune recrue gisant à moitié sous des décombres immobiles. Fallait rester soldat, petit. Les pirates sont probablement ceux qui s’en sortent le mieux. Le reste de leur troupes sont des recrues jetables et il ne serait pas déconnant que tout ce chaos ait fait partie de leur plan initial. J’ai lâché l’idée de retrouver mon voleur de bâton. Je l’ai vu s'effondrer avec le toit et avec ce bordel, difficile de le trouver facilement, même avec de la magie. Faut dire aussi qu’il y a d’autres salopards à chopper alors faut prioriser avec ce qu’on voit.
Je finis justement par capter la trogne patibulaire d’un des gros bras de Jack, poussant des pauvres gars sur des officiers républicains peu coopératifs. J’interviens, venant d’un angle vers lequel il ne s’attendait pas à voir débouler un flic. Je lui surine le mollet alors qu’il s’avance. Vous avez déjà eu une blessure là ? Très pratique pour couper la course de quelqu’un. ça fait un mal de chien. Et le gaillard, aussi fort qu’il peut être, s'écroule dans les gravas dans un couinement de douleur. J’avise d’autres têtes. Déterminés. Surement mes lascars. Je beugle.
-Bougez pas ! VOUS ÊTES CERNÉS !
En boucle. Évidemment qu'ils ne vont pas s’arrêter, mais dans le brouhaha ambiant et la visibilité réduite, ça en panique certains tout en attirant des copains qui leur tombent sur le râble. J’évite une patate et c’est le moment pour moi de reculer. A patoche et les collègues la gloire, à moi le calme. Sauf que je finis par apercevoir mon voleur de bâton qui s’éloigne, alors je me mets à le courser. Mais de façon discrète sans beugler cette fois. Partant à l’opposé des affrontements, ça va être difficile de le chopper en escouade. Et comme je vous l’ai peut-être déjà dit,, la lacheté s’arrête là ou commence l’inconscience.
Heureusement.
Les bons coups se jouent souvent sur des secondes précieuses. L’information est beuglée en retour et ainsi de suite jusqu’à ce que toute le pâté de maison soit courant, même pour ceux qui n’ont franchement rien à faire si ce n’est le mari cocu si l’amant passe par le fenêtre au sud, mais avouez que ça serait une drôle de coïncidence. Peut-être bien qu’à l’intérieur, ils ont peut-être entendu, les entrepôts sont pas bien connus pour leur isolation sonore, mais entre le bruit qu’ils doivent faire en sachant qu’ils ont perdu ce pourquoi ils sont venus ici et l’absence de plan B, ils décident tout de même de passer à l’action.
Je sais pas trop ce qu’ils utilisent. ça sera à l’équipe magico-technique de s’en occuper. J’aime bien parler à ces gars. Ils racontent toujours des anecdotes sympas sur des erreurs laissés par des crapules divers et variés. ça me permet de me perfectionner pour être indétectable. Encore une qualité qu’on enlèvera pas à être officier républicain quand on frôle avec les lois. Dans tous les cas, une grosse partie du mur sud vole en éclat, ouvrant un passage vers l’extérieur pour les bandits tandis qu’une partie de l’office républicain converge vers eux. Il y a juste eu une seconde de calme avant que les dommages causés aux murs porteurs les fassent céder, emportant toute la partie sud de l'entrepôt avec eux dans un effondrement de poussières, de pierres et de sang. Le nuage qui s’élève rend la visibilité extrêmement difficile et déjà, les gredins et les copains qui s'intersectent à l’intérieur se foutent allègrement sur la gueule, quitte à parfois confondre un gars qu’on peut pas saquer avec un ennemi.
Et moi dans tout ça ? Je dois dire que le fait de me faire attraper par des types à l’arrière m’a peut-être sauvé la vie, ou du moins, m’a empêché de prendre cher. Rester en arrière vous maintient en vie. C’est pas chez moi qu’il faut prêcher que la lâcheté fait vivre. Et si je pouvais dignement invoquer les dangers de ma position pour ne pas descendre, je sais que Patoche ne me lâchera pas. Alors je descends.
Et en bas, c’est une petite vision de l’enfer façon accident du BTP. Certains ont pris des morceaux de maçonnerie sur un bout de corps et c’est pas beau à voir. Les plus chanceux gueulent. Les autres se taisent à jamais. Et on a encore des gens qui tentent de sortir blessé ou non, hagard, paniqué par les circonstances et l’adrénaline du coup retombant bien vite, laissant la froide constatation qu’il y a ici suffisamment d’officiers républicains pour commettre quelques erreurs judiciaires. On a aussi des pertes chez les collègues et je vois une jeune recrue gisant à moitié sous des décombres immobiles. Fallait rester soldat, petit. Les pirates sont probablement ceux qui s’en sortent le mieux. Le reste de leur troupes sont des recrues jetables et il ne serait pas déconnant que tout ce chaos ait fait partie de leur plan initial. J’ai lâché l’idée de retrouver mon voleur de bâton. Je l’ai vu s'effondrer avec le toit et avec ce bordel, difficile de le trouver facilement, même avec de la magie. Faut dire aussi qu’il y a d’autres salopards à chopper alors faut prioriser avec ce qu’on voit.
Je finis justement par capter la trogne patibulaire d’un des gros bras de Jack, poussant des pauvres gars sur des officiers républicains peu coopératifs. J’interviens, venant d’un angle vers lequel il ne s’attendait pas à voir débouler un flic. Je lui surine le mollet alors qu’il s’avance. Vous avez déjà eu une blessure là ? Très pratique pour couper la course de quelqu’un. ça fait un mal de chien. Et le gaillard, aussi fort qu’il peut être, s'écroule dans les gravas dans un couinement de douleur. J’avise d’autres têtes. Déterminés. Surement mes lascars. Je beugle.
-Bougez pas ! VOUS ÊTES CERNÉS !
En boucle. Évidemment qu'ils ne vont pas s’arrêter, mais dans le brouhaha ambiant et la visibilité réduite, ça en panique certains tout en attirant des copains qui leur tombent sur le râble. J’évite une patate et c’est le moment pour moi de reculer. A patoche et les collègues la gloire, à moi le calme. Sauf que je finis par apercevoir mon voleur de bâton qui s’éloigne, alors je me mets à le courser. Mais de façon discrète sans beugler cette fois. Partant à l’opposé des affrontements, ça va être difficile de le chopper en escouade. Et comme je vous l’ai peut-être déjà dit,, la lacheté s’arrête là ou commence l’inconscience.
Citoyen de La République
Gunnar Bremer
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J’ai les poumons en feu et le cœur qui bat la chamade. Je fais genre que je suis pas essoufflé, d’avoir une certaine contenance pour impressionner mon vis à vis, mais ça ne prend pas. Je dois vous dire que j’avais un peu l’espoir de le perdre dans les ruelles pour justifier mon abandon, mais je dois dire que je suis pas le dernier à la course lors des entraînements hebdomadaires à la caserne. On laisse ça à ce bon vieux Krugor. Et à Gégé. Mais ça, c’est parce qu’il court pas droit avec tout l’alcool qu’il a dans le pif. Non, il a fallu qu’il ne me distancie pas. On pourrait croire qu’il voulait qu’on se fasse ce tête à tête, alors, je reste méfiant, je marche dans la largeur de la ruelle, le toisant du regard, tentant de calmer les palpitations de mon cœur, au cas où il faudra à nouveau cavaler.
Je ne lui réponds pas, évidemment. A ce moment-là, la seule relation que j’ai avec lui, c’est celle du chat et de la souris. On est pas pote. Et puis, je suis trop essoufflé pour gâcher mon souffle. Par contre, je réagis davantage à sa question. Négocier ? Mon côté ripou se réveille. Si je peux gagner quelque chose dans l’affaire, je saurais me montrer magnanime. Surtout que je ne suis absolument pas certain de l’avoir en un contre un. Il démontre certaines qualités physiques supérieures à la normale, dirons-nous. On va d’abord rester factuelles.
-Je suis pas censé te laisser partir. Si ce truc n’a ne serait-ce qu’un dixième de l’importance que l’autre merdeux de pirates le prétend, les conséquences seraient désastreuses. Et je suis le premier à ne pas vouloir me réveiller avec la moitié de la ville sous le pied d’un titan.
Même si je suis toujours circonspect sur l’importance du truc. A part pour faire joli, je dirais qu’il n’a aucune utilité. En tout cas à parler d’une collection, j’ai instantanément le sentiment d’avoir à faire à un récidiviste. Quand on se permet de participer à une bataille contre l’office républicain pour obtenir un artefact, on doit bien obtenir les autres éléments de sa collection sans s'embarrasser de l’éthique de la morale. C’est décidément un plus gros poisson que j’ai ferré.
-De plus, les autres arrivent et t’as pas beaucoup de temps devant toi pour taper la discussion. Et si tu veux négocier, mon gars, j’ai pas l’impression que t’aies grand choses à filer pour que je ferme les yeux sur une prise qui me faudra probablement une belle promotion.
Promotion dont je me contrefous, mais il n’est pas censé le savoir. Je sais bien que je bluffe et que si un officier républicain passe par miracle dans le coin, je serais bon pour aller au temple pendant une semaine, mais le tout est fait pour lui mettre la pression et voir ce que je peux y gagner. En dehors de la dangerosité potentielle du machin, j’ai quand même déjà bien fait ma part aux regards de ma hiérarchie.
Je ne lui réponds pas, évidemment. A ce moment-là, la seule relation que j’ai avec lui, c’est celle du chat et de la souris. On est pas pote. Et puis, je suis trop essoufflé pour gâcher mon souffle. Par contre, je réagis davantage à sa question. Négocier ? Mon côté ripou se réveille. Si je peux gagner quelque chose dans l’affaire, je saurais me montrer magnanime. Surtout que je ne suis absolument pas certain de l’avoir en un contre un. Il démontre certaines qualités physiques supérieures à la normale, dirons-nous. On va d’abord rester factuelles.
-Je suis pas censé te laisser partir. Si ce truc n’a ne serait-ce qu’un dixième de l’importance que l’autre merdeux de pirates le prétend, les conséquences seraient désastreuses. Et je suis le premier à ne pas vouloir me réveiller avec la moitié de la ville sous le pied d’un titan.
Même si je suis toujours circonspect sur l’importance du truc. A part pour faire joli, je dirais qu’il n’a aucune utilité. En tout cas à parler d’une collection, j’ai instantanément le sentiment d’avoir à faire à un récidiviste. Quand on se permet de participer à une bataille contre l’office républicain pour obtenir un artefact, on doit bien obtenir les autres éléments de sa collection sans s'embarrasser de l’éthique de la morale. C’est décidément un plus gros poisson que j’ai ferré.
-De plus, les autres arrivent et t’as pas beaucoup de temps devant toi pour taper la discussion. Et si tu veux négocier, mon gars, j’ai pas l’impression que t’aies grand choses à filer pour que je ferme les yeux sur une prise qui me faudra probablement une belle promotion.
Promotion dont je me contrefous, mais il n’est pas censé le savoir. Je sais bien que je bluffe et que si un officier républicain passe par miracle dans le coin, je serais bon pour aller au temple pendant une semaine, mais le tout est fait pour lui mettre la pression et voir ce que je peux y gagner. En dehors de la dangerosité potentielle du machin, j’ai quand même déjà bien fait ma part aux regards de ma hiérarchie.
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Dans cette histoire où la vérité et le mensonge s’entrecroisent en boucle, son histoire de démon me parait être un énième mensonge grotesque qui pourrait se payer cher. Mais un mensonge quand même. On parle bien de ces entités très puissantes, possédant de nombreux pouvoirs maléfiques et craints par beaucoup d’individus, surtout les plus faibles et vulnérables, dont personne ne sait vraiment d’où ils viennent ? La description vous dit quelque chose ? Vous avez raison. J’ai rien inventé. Autant vous dire que face à ce gaillard qui certes ne semble pas être le dernier zigoto sorti de l’asile, on a du mal à voir un démon en lui, vous m’excuserez. Je fais la grimace, le jaugeant du regard. J’aime pas trop les races bizarres, notamment parce que souvent, elles ont des crocs, des griffes et des trucs magiques que nous autres humains, on a pas, quoique je connais une fille ou deux qui ont des ongles à t’en griffer jusqu’au sang, mais c’est pas le débat. Je reste quand même sur cette idée que le un vs un n’est pas garanti.
Par contre, il parle rapidement thune et c’est une douce mélodie à mes oreilles. Gagner à minima un mois de paie, c’est tentant. ça vaudra plus cher que la tape du Capitaine Patoche sur la joue, assurément. Je fais à nouveau la grimace, mais plus pour faire genre de pas être d’accord sur le prix. S’il y a moyen de gratter davantage, on ne va pas s’en priver. Sur le prix de la camelote. Si ce truc a un véritable pouvoir, on se contentera de la centaine de pièces d’or et d’une montagne d’emmerdes en moins. A trop gratter, ça serait risquer de finir cul-de-jatte dans le caniveau.
-20 pièces d’or.
Je vous passe les détails. ça négocie rapidement et avec un sens du marchandage qu’on reconnait bien chez les escrocs de comptoir dans notre genre. On passera aussi sur le montant final, peut-être. On est pas à deux ou trois pièces d’or prêt et puis c’est pas comme si j’allais l’écrire dans mon livre de compte. La ferraille, c’est fait pour être dépensé en plaisir divers assez rapidement.
-Va pour ça. Allons voir ton magicien et je te préviens, pas d’entourloupe.
L'appât du gain, mes braves gens, un danger funeste. Depuis le temps, il doit se douter qu'il n'y a pas un officier républicain dans les parages et qu’il pourrait mettre les voiles. Je serais à sa place, je l’entourlouperais sans vergogne, hein.
Par contre, il parle rapidement thune et c’est une douce mélodie à mes oreilles. Gagner à minima un mois de paie, c’est tentant. ça vaudra plus cher que la tape du Capitaine Patoche sur la joue, assurément. Je fais à nouveau la grimace, mais plus pour faire genre de pas être d’accord sur le prix. S’il y a moyen de gratter davantage, on ne va pas s’en priver. Sur le prix de la camelote. Si ce truc a un véritable pouvoir, on se contentera de la centaine de pièces d’or et d’une montagne d’emmerdes en moins. A trop gratter, ça serait risquer de finir cul-de-jatte dans le caniveau.
-20 pièces d’or.
Je vous passe les détails. ça négocie rapidement et avec un sens du marchandage qu’on reconnait bien chez les escrocs de comptoir dans notre genre. On passera aussi sur le montant final, peut-être. On est pas à deux ou trois pièces d’or prêt et puis c’est pas comme si j’allais l’écrire dans mon livre de compte. La ferraille, c’est fait pour être dépensé en plaisir divers assez rapidement.
-Va pour ça. Allons voir ton magicien et je te préviens, pas d’entourloupe.
L'appât du gain, mes braves gens, un danger funeste. Depuis le temps, il doit se douter qu'il n'y a pas un officier républicain dans les parages et qu’il pourrait mettre les voiles. Je serais à sa place, je l’entourlouperais sans vergogne, hein.
Citoyen de La République
Gunnar Bremer
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crédits : 495
crédits : 495
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C’est ainsi que cette histoire va se terminer ? On dirait bien. Avec diligence, je dégage de la boutique. Je note mentalement d’enquêter sur cet elfe. Enfin,ce n'est pas moi qui ferai le boulot, mais plutôt les collègues. On a des gars qui aiment bien poser des questions. C’est qu’un elfe qui pourrait faire du recel d’objets magiques, c’est une information qui doit être sû par les commissariats du coin. Faut rien laisser au hasard. On se retrouve dans la rue avec un bâton pourri entre les mains.
Décidément, ne pas faire confiance aux pirates. Même si je ne sais pas comment ça s’est fini, et que je me doute qu’on s’en est bien tiré, je ne comprends toujours pas ce qui les a pris. peut-être que c’était une diversion, et qu’ils étaient venus chercher autre chose qu’on aurait pas vu, trop aveugle ? J’ai des doutes. Tout ne s’est tout simplement pas passé comme prévu et l’important, c’est que l’office républicain a triomphé du chaos et de la criminalité. Mais on oublie pas ce pourquoi on est là, hein.
-Ca fait donc dix-huit pièces d’or.
Que je sois pas venu pour rien. Des pièces durement acquises avant de s’en retourner au poste et d’aller se moquer des pirates derrière les barreaux. C’est désopilant comment ils sont en colère dans ce genre de situation, et ils ne peuvent rien faire. On ne s'en lasse pas. On fait des paris dans le service et celui qui parvient à obtenir la meilleure réaction gagne le pot. C’est important de déstresser après l’effort, on reste de simples fonctionnaires, rien d’extraordinaire.
-Et je te laisse ton jouet, je suis bon prince.
Puisque c’est sans danger, vaut mieux que je le garde pas. ça poserait des questions. Et les questions, c’est le meilleur moyen de perdre des pièces durement acquises. Alors, on en reste là ?
Décidément, ne pas faire confiance aux pirates. Même si je ne sais pas comment ça s’est fini, et que je me doute qu’on s’en est bien tiré, je ne comprends toujours pas ce qui les a pris. peut-être que c’était une diversion, et qu’ils étaient venus chercher autre chose qu’on aurait pas vu, trop aveugle ? J’ai des doutes. Tout ne s’est tout simplement pas passé comme prévu et l’important, c’est que l’office républicain a triomphé du chaos et de la criminalité. Mais on oublie pas ce pourquoi on est là, hein.
-Ca fait donc dix-huit pièces d’or.
Que je sois pas venu pour rien. Des pièces durement acquises avant de s’en retourner au poste et d’aller se moquer des pirates derrière les barreaux. C’est désopilant comment ils sont en colère dans ce genre de situation, et ils ne peuvent rien faire. On ne s'en lasse pas. On fait des paris dans le service et celui qui parvient à obtenir la meilleure réaction gagne le pot. C’est important de déstresser après l’effort, on reste de simples fonctionnaires, rien d’extraordinaire.
-Et je te laisse ton jouet, je suis bon prince.
Puisque c’est sans danger, vaut mieux que je le garde pas. ça poserait des questions. Et les questions, c’est le meilleur moyen de perdre des pièces durement acquises. Alors, on en reste là ?
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