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  • Dim 8 Jan 2023 - 14:22
    Décembre était la, ainsi qu'Elia de retour dans la capitale Reikoise. Elle n'avait pas perdue de temps a envoyer le fameux message à sa professeur, comme elles l'avaient convenus lors de leur dernière rencontre. C’était que cela remontait finalement, a plus de quatre mois, mais elle était quasiment certaine qu'Haz n'avait pas oubliée. La promesse d'un repas, ou d'une promenade. De quelques mots.

    Mais elle était bien plus stressée que ce qu'elle aurait bien voulue réellement être pour une visite de courtoisie envers une amie. Comment ne pas l’être, aussi ? A chaque fois qu'elle pensait a la gardienne de l'impératrice, le rêve qu'elle avait vécue en Republique revenait la hanté. Une simple illusion qui lui donnait encore des sueurs froides, et qui s’était propagé dans ses rêves nocturnes.

    Il valait mieux ne pas y penser.

    Elle n'imaginait pas la tète qu'elle ferait si jamais la jeune femme venait a lui en parler. « Hé, salut, je veux pas te gêner ou quoi, mais quand on m'a proposé de faire un rêve lucide ou je pouvais vivre mes plus grandes envies, tu t'es retrouvé dedans, a poil, a moitié nympho, a me sauter dessus et me léchouiller partout ». Oui, ça risquait de jeter un blanc sur la relation. Il valait mieux faire comme si de rien était.

    Il commençait a faire un peu plus frais, mine de rien. Mais rien a voir avec le climat Republicain. Elle portait une chemise et un pantalon assez moulant, un peu masculin, style qu'elle arborait assez souvent, et par dessus, un manteau beige assez épais allant jusqu'à ses hanches, et une écharpe rouge. Elle aurait pu ne pas enfiler ça sans avoir vraiment froid, mais elle avait prit l'habitude d’être bien au chaud et c’était un confort plutôt agréable.

    Elle était aux pieds du palais quand ses bottes claquèrent une dernière fois sur les pavés et qu'elle s’arrêta. Comme souvent, il y avait un peu moins de monde dans ces rues la que dans le reste de la ville. Personne n'avait vraiment envie de tomber sur un garde mal luné, voir sur des plus haut gradés, sortant d'une réunion tumultueuse ou ils s’étaient fait humilié voir menacer par l'empereur, ainsi que leur famille et leur descendance sur trente générations.

    Elle souffla, un petit frémissement en haut du dos la prenant, et se dirigea vers le bas des escaliers permettant d’accéder aux grandes portes. Elle avait envoyé le message seulement le matin, et n'avait pas eu envie d'attendre une réponse. Avec un peu de chance elle pourrait lui faire une surprise. Et si elle était occupée, elle reviendrait simplement plus tard. Alors elle commença a monter naturellement les marches, vers la grande porte.

    - Ola, mademoiselle, on peut savoir ce que vous faite ici ?

    Elia s’arrêta. Ah oui. Elle n'avait aucun document ou sigle attestant qu'elle faisait partie de l'armée, également. Même si c’était de loin, et de façon non officielle. Mais elle etait persuadée qu'elle avait déjà mit sa peau en jeu bien plus souvent en quatre moi que ce garde bloqué aux portes du palais depuis des années.

    - Oh ahum, j'ai rendez-vous avec dame Calik.

    - Ahah, oui, bien sur. Et moi je suis le fils de l'empereur.

    Rah, elle avait envie de lui mettre un gifle. En plus il posait son regard partout sur elle, ce dégueulasse. Encore un qui devait se dire qu'il n'avait qu'a lui mettre une bonne claque aux fesses pour la ramener dans son nid a poux. Il faudrait vraiment qu'elle demande un laisser passer. Si elle s'énervait, ca risquait de provoquer du grabuge aprés tout, et ce n'etait pas vraiment l'idée, a la base.

    - Mais puisque je vous dis que je suis son eleve ! Allez la chercher si vous voulez. Bon sang qu'elle bande d'abrutis.

    - Pardon, vous pouvez répéter ?

    Elle rougit un peu, ayant parlé sans réfléchir. Mais ils forçaient aussi ! Elle aurait mieux fait de tourner sept fois la langue dans sa bouche. La situation etait bien parti pour devenir problématique...
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  • Dim 15 Jan 2023 - 20:45
    Haz avait passé les dernières semaines dans une routine à la fois rassurante et ennuyeuse. Protéger l'impératrice du Reike était souvent fait de jours se ressemblant, mais elle était profondément heureuse d'avoir ce rôle capital et d'avoir la chance de pouvoir dire être amie avec la femme sans doute la plus incroyable du Sekai. Pourtant, de temps a autre, elle profitait de sorties méritées ou passait son temps libre à rêvasser si elle ne s'entraînait pas. Par conséquent, il lui arrivait fréquemment de penser à son élève, Elia, pour qui elle espérait que le travail en République se passe au mieux. Elle lui avait promis un repas ou une promenade, mais tête en l'air comme elle était, elle avait totalement oublié de se renseigner sur les restaurants hors du palais pour savoir où elles pourraient aller. Elle ne mangeait qu'au palais, toujours.

    Elle avait attendu une lettre, un message quelconque, s'était surprise à s'imaginer la revoir, et à craindre de ne pas avoir de nouvelles. C'était au début, mais cela datait de plusieurs mois et c'était maintenant dans un coin de sa tête, rien de plus. Pour autant, elle n'avait pas oublié son amie, ils étaient rares alors elle les cherissait d'autant plus... Elia en premier. Elle ne s'inquiétait plus, elle savait que la jeune femme était capable, qu'elle y arriverait quelles que soient les difficultés, mais elle espérait juste avoir de ses nouvelles un jour. En attendant, elle accomplissait ses missions pour la famille royale, avec dévouement et application comme toujours. Tant de dévouement que ce matin, elle s'était réveillée et avait oublié de lire son courier avant de partir.

    Ce jour-là, on lui mentionna, elle qui patrouillait dans les coursives extérieures du palais, qu'il y avait un problème aux portes. Une personne a priori non identifiée et potentiellement dangereuse était en pleine altercation avec les gardes en faction. Prenant le risque très au sérieux, Haz se mit à courir vers les portes pour arriver le plus vite possible et se tenir prête à endiguer la menace. Elle arriva et entendit les eclats de voix, rien d'aussi alarmant qu'on lui avait décrit, a priori seulement une personne qui s'en était pris verbalement aux gardes. Mais son cœur se gonfla de joie en voyant qui était la femme en question : Elia ! Mais un des gardes la saisit par le bras alors que le ton monte, et Haz se sentit obligée d'intervenir, agissant à la vitesse de l'eclair pour poser une main sur l'avant-bras du soldat.

    " un problème sergent ? "
    " Ça ira, dame Calik. Cette femme nous a insulté et a menti sur les raisons de sa présence ici. On va s'en occuper. "
    " Elle m'a demandé ? "

    Haz n'en savait rien, elle n'avait pas lu sa lettre, mais au fond d'elle elle espérait que ce soit la raison de la présence de l'espionne. Mais après un peu plus de négociations, elle finit par convaincre les gardes de laisser la jeune apprentie tranquille. Ce que la fae n'aimait pas, c'était leurs regards sur son amie, signe que si elle leur avait laissé la main ils en auraient probablement profité pour faire d'autres choses... Du moins ils auraient essayé avant que Elia leur casse le nez. Elle sourit a son amie, et pour éviter d'aitres soucis, préféra l'emmener hors du palais, sans vraiment y songer, en lui tenant la main. Il y avait en périphérie du palais des jardins, assez fréquentés en raison de leur proximité avec le palais, les gens entretenant l'idée un peu stupide que Ayshara pouvait s'y promener parfois, mais que Haz aimait bien pour se changer les idées.

    " Tu m'avais dit que tu arriverais a passer... C'est raté ! "

    Elle rit, avant de lâcher la main de l'humaine, rougissant un peu en realisant qu'elle lui avait tenue tout ce temps.

    " Tu es revenue il y a longtemps ? Il faut tout que tu me racontes Elia ! "
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  • Lun 16 Jan 2023 - 0:03
    Elle n’était pas a l'aise. Pas particulièrement a cause de la potentielle bagarre qui pouvait avoir lieu, mais surtout a cause du fait que les deux gardes étaient des hommes, et qu'elle reconnaissait aisément le regard qu'ils posaient sur elle. Malgré le manteau qu'elle portait, sa taille fine était assez agréable a l’œil, et elle supposa qu'ils n'auraient aucun soucis a l'emmener pour une séance « d’interrogatoire ».

    - Mais comment pouvez vous refuser ma présence alors que vous n'avez meme pas essayé de confirmer que je mentais ou non ? Je suis de l'armée moi aussi !

    L'homme le plus âgé, qui devait etre assez bien gradé pour avoir la garde d'un axe centrale du palais, leva les yeux au ciel. Encore une débile de la ville qui s'inventait des histoires héroiques le soir et qui avait fini par se retourner la caboche. Avec ces filles la, ces putains, il n'y avait pas trente six solutions. Il fallait qu'elle se souvienne d’où était sa place. Et il était prêt a le faire lui même. Il allait aimer, même. C’était la joie du métier du point de vu de certain.

    - Tu vas simplement venir avec nous et répondre et répondre a des questions. Tu seras une brave fille, obéissante, et tu restera en un seul morceau.

    Il approcha lentement la main, prêt a lui attraper le bras. Elia eu une réponse réflexe, en une fraction de secondes, sa main avait plongée dans son manteau, se posant sur l'une des aiguilles qui s'y trouvait. Elle allait la ressortir, percé le nerf centrale au niveau du poignet, puis glisser le long du bras pour viser la gorge. Ses yeux avaient un peu changés soudainement, son regard plus sombre, une étincelle de folie prenant possession de son esprit. Elle tira l'aiguille de sa veste et...

    Elle stoppa son geste, car celui du garde avait été stoppé par une poigne solide, mais fine. Féminine. Elle tourna le regard, croisa celui de Haz, et ses yeux retrouvèrent l'habituel teinte de ses iris. Une énorme vague de soulagement s'empara d'elle, et elle ressortit la main de son manteau, vierge de toute arme.

    Elle accepta la main volontiers, la serrant avec ferveur, alors que son amie la tirait pour l'éloigner d'ici. En marchant elle prit conscience d'une chose. Elle venait de passer a deux doigts de tuer cet homme. Dieu sait ce qu'il aurait fait avec elle dans une des salles du sous sol du palais, mais tuer un soldat, un gradé qui plus est, lui aurait valu plus que des ennuies. Peut être même qu'elle aurait passé dans la salle du trône, devant l'empereur, pour recevoir un châtiment pouvant aller jusqu'à la mort.

    Elle s'arreta, écoutant a peine la petite plaisanterie que lui fit son amie. Puis la question. Longtemps...oh, elle n'avait pas reçue la lettre alors. Lui raconter tout. Lui raconter. Elle redressa la tete, hésita un bref instant.

    - Oh, Haz....


    Sans réfléchir, elle se jeta dans ses bras et la serra fort contre elle, tremblant légèrement a cause de l'adrénaline encore présente en quantité dans son corps. Elle avait eu peur. A cause du garde et a cause d'elle même. Elle n'avait eu aucune de ses réactions en mission. Peut être était ce parce que c’était un Reikois.

    - Je suis...je suis désolée, j'ai faillis faire une grosse bêtise...merci de m'avoir...de m'avoir sauvée.

    Elle resta contre elle, les bras passés dans son dos, se serrant avec une certaine force comme pour ne pas retrouver les alentours. Mais elle se calma finalement, retrouvant un souffle normal. Et finalement, elle recula, en relachant la professeur.

    - Pardon, d'avoir réagit comme ça. Je ne voulais pas...vous mettre dans l'embaras. Vous m'avez...vraiment manquée.

    Elle baissa les yeux, un peu honteuse. Elle n'avait pas imaginé leurs retrouvailles dans ce genre de circonstance.
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