DiscordDiscord  
  • AccueilAccueil  
  • CalendrierCalendrier  
  • FAQFAQ  
  • RechercherRechercher  
  • MembresMembres  
  • GroupesGroupes  
  • S'enregistrerS'enregistrer  
  • ConnexionConnexion  
  • bienvenue
    ×
    navigation rapide
    lore
    général
    systèmes
    jeu

    menu
    Top-sites
    Votez!
    top sitetop sitetop sitetop site

    Derniers messages

    Avatar du membre du mois
    Membre du mois
    Siame

    Prédéfinis

    PrédéfiniPrédéfiniPrédéfini
    Sommeil réparateur - Page 2 JvNj4PH
    Gazette des cendres
    Été 2024
    Lire le journal
    #7
    RP coup de coeurCoeur

    RP coup de coeur

    Le Coeur de Melorn
    Derniers sujets
    Mon Voisin Du DessusAujourd'hui à 12:15Alaric Nordan
    [PA] Le Chant des RoncesAujourd'hui à 12:02Alaric Nordan
    Achats de Pouvoir de Klak-KlakAujourd'hui à 11:03Compte staff
    Achat de pouvoir d'ArkanonAujourd'hui à 10:59Compte staff
    Demande de pouvoirs - Vandaos FallenswordsAujourd'hui à 10:57Compte staff
    Aller en bas
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Jeu 16 Fév - 0:15
    Shan rougissait facilement et l'intensité du rouge de ses joues ne redescendait pas si rapidement que ça. Parler de Gail, de son clan et d'enfants esclave face à ses joues rouges avait quelque chose d'improbable qui dédramatisait la chose.

    - Quand tu ne connais que ça, tout te parait bon et normal. Puis tu découvres d'autres choses. D'autres lieux et d'autres façons de vivre. Je n'ai pas pu retourner là-bas parce que je ne peux pas oublier ce que j'ai vu ailleurs. Gail m'a mise au monde à sa façon. Elle m'a offert la connaissance bien au-delà de mes croyances et de mes traditions.

    Elle lui avait offert le monde et elle lui serait à jamais reconnaissante pour cela. Ce n'était pas pour rien qu'elle portait toujours son pendentif en forme de grue en vol. Un oiseau qui parcourait des distances incroyable et que le contes associaient à la santé et à l'immortalité. Sans elle, sa vie aurait été dramatiquement différente. Elle le sentait encore plus alors qu'elle se trouvait là ou elle était maintenant avec l'homme qui la serrait dans ses bras. Jamais elle n'aurait pu avoir de considération pour un homme comme lui à l'époque.

    ... Même si à sa grande honte, elle aurait préféré qu'il soit un peu moins comme lui au bout de sa dernière phrase. Les enfants... Elle les avait oublié. Elle soupira et se laissa de nouveau aller de tout son long et de tout son poids sur lui, sans plus se tenir sur un bras. La tête au creux de son cou, elle ne savait pas si elle avait honte de les avoir oublié ou si elle était agacée de devoir se lever à présent. Parce qu'il avait raison... S'ils avaient une chance, c'était la chose à faire. C'était le Bien, même si elle était épuisée rien qu'à l'idée de se lancer dans cette traque.

    - Tu as raison.

    Trois mots et tout le poids de sa fatigue et de son envie de le garder là, rien que pour elle. Tout son égoïsme s'exprimait malgré elle... Elle n'aimait pas ça. Vraiment pas. Bien sûr qu'elle aiderai ces enfants si elle le pouvait... Mais elle n'arrivait pas à cacher sa lassitude et sa frustration malgré tout.

    - Offre moi encore quelques heures et on suivra toutes les pistes que tu veux...
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Jeu 16 Fév - 1:28
    Il supposa qu'elle avait raison. Difficile de reprocher a quelqu'un quelque chose qu'il ne connaissait pas. Mais l’Entêtement que ce genre de clan pouvait avoir finissait toujours par les conduire a leur perte. Interne ou externe, les conflits étaient inévitables, et souvent lethal. Mais il ne pouvait pas lui dire ça les yeux dans les yeux, la, maintenant.

    - Je n'aurais pas du parler de ça. Ce n'est pas le moment.

    Après tout, si ils voulaient se reposer, il fallait faire le vide. Tous leurs problèmes seraient toujours la demain. Il fallait l'accepter. Accepter de ne pas etre des divinités omnipotentes capables d'intervenir dans toute circonstance pour aider tous le monde. Il y aurait d'autres occasions de toute manière. Il fallait garder la tête froide et se concentrer sur le maximum qu'ils pouvaient faire.

    - Pas quelques heures. Quelques jours. Nous ne sommes pas en etat.

    Surtout psychologiquement. Ils étaient l'un comme l'autre affaiblit. Rowena devenait s'occuper d'elle, revenir en forme, et c’était sans doute ce qui aiderait aussi Shan a se remettre dans le bon sens de la marche. Il devait essayer de ne pas être trop dans cette émotion la, mais la savoir malade, ou en difficulté quelconque suffisait a l'affaiblir lui meme.

    - Parlons vraiment d'autres choses maintenant. Changeons totalement de sujet. Que voudrais tu faire pour vraiment te vider la tête ?

    Il y avait bien quelque chose, sans doute, qui lui ferait plaisir ? Ah, et encore ses réactions de...hum. Elle venait de se rallonger entièrement sur lui, se prenant peau contre peau. Ils avaient prit un bain ensemble pourtant, mais il ne pouvait pas s’empêcher d’être gêner...et de la désirer de plus en plus. La toucher, la sentir, l'embrasser, la caresser.

    - Et euh...je...

    Son esprit se perdait peu a peu dans les méandres de pensées qu'il ne voulait pas vraiment avoir tout de suite. Finalement parler d'enfants esclaves avaient eu le mérite de le calmer un temps, mais son instinct de mâle stupide ne pouvait s’empêcher de s'activer a cause de la présence féminine.

    - J'aimerais bien...hum...je veux dire....

    Il avait des idées de discussion en plus, mais il n'avait que son contact en tête. Sans s'en rendre compte, une de ses mains s’était perdue sur ses fesses, l'autre dans ses cheveux, et il laissa ses yeux se fermer une énième fois, comme pour s'échapper très légèrement de la gène et de l'envie qu'il avait dans la poitrine.

    - Tu m'avais dis...la toute première fois ou on s'est parlé...que tu chantais. J'aimerais bien t'entendre.

    Il s’arrêta, puis ajouta aussitôt.

    - Enfin, pas maintenant maintenant. Je veux dire, quand nous aurons un peu de temps. J'aimerais beaucoup t'entendre. Et au pire, si tu chantes trop bien, je finirais hypnotisé et totalement en ton pouvoir...Enfin...c'est déjà un peu le cas.

    Il se pencha et lui embrassa les cheveux, maladroitement, comme pour faire quelque chose de sa bouche, afin d'arreter de parler.
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Sam 18 Fév - 0:11
    Ouf... Il la senti se dégonfler et se détendre lorsqu'il lui confirma qu'il ne comptait pas courir après les marchands d'esclaves aujourd'hui. Bien sûre elle était triste pour les enfants, mais elle ne se sentait vraiment pas en état de prendre le moindre stress supplémentaire sur ses épaules. Pour une fois, une seule fois, elle ne voulait pas être responsable de quoi que ce soit, même pas d'elle-même. Étrangement, le temps lointain où elle servait et obéissait lui manquait parfois, non dans son manque de liberté mais dans la simplicité des jours où elle doutait du chemin à suivre.

    Déjà, savoir ce qui pourrait lui changer des idées était tout un programme... En fait non. Il y avait une chose qui lui faisait très envie... Deux choses. Des choses bêtes qu'il ne voudrait sans doute pas faire.

    - J'ai une petite idée, mais j'aimerai qu'on puisse en profiter tous les deux...


    Elle ne l'imaginait vraiment aimer ni l'un ni l'autre, mais se forcer pour lui faire plaisir, peut-être... Et elle n'avait pas envie qu'il se force. Alors elle réfléchi pour laisser venir d'autres idées.

    Et lever une oreille attentive alors, plus hésitant que jamais, il commençait a décrire un grand cercle autour d'un pot au rose qui se dessinait doucement sous ses mots. Où plutôt sous ses mains étant donné que tout en cherchant comment formuler sa pensée, sa main venait de descendre plus bas sur le dos de la sirène. Toujours plus bas jusqu'à grimper le galbe de ses fesses en une caresse lente. L'autre enfonçait délicieusement les doigts dans sa crinière blanche. Une façon de la caresser tout en la gardant contre lui d'une façon plus suggestive qu'il ne l'avait jamais fait.

    Cachées dans l'ombre de ses longs cheveux bruns, la jeune femme sourit et posa un baiser léger juste sous son oreille avant de souffler quelques centimètres plus haut.

    - Tu aimerais bien... ?

    La réponse adorable la fit sourire de plus belle. Il y avait quelque chose de fébrile et d'un peu déboussolé dans cette demande. Un décalage entre ses lèvres et son corps qui ne la frustrait ni ne la gênait aujourd'hui. Elle profitait de ses caresse comme un chat bien content de retrouver les attentions de son maître et s'amusant à lui communiquer la marche à suivre en quelques mouvements silencieux et quelques ronronnements chaleureux. Ses doigts lui caressaient l'épaule avec la plus grande nonchalance, traçant et retraçant des arabesques dépourvues de sens. C'était elle ou elle sentait son cœur battre profondément dans cette poitrine qui lui servait d'oreiller ?

    Tout dans cet instant lui donnait envie de faire plaisir à Shan'aël. Pour des raisons évidentes, elle chantait très rarement devant des gens. De toutes ses magies c'était là quelque chose d'instinctif qu'elle n'était jamais parvenu à taire ou à maîtriser. Elle aimait chanter et elle devait encore se retenir de le faire quand une mélodie lui venait aux lèvres alors qu'elle était en train de marcher, de réfléchir ou toute autre activité.

    Remontant une nouvelle fois vers son oreille, elle prit une légère inspiration pour fredonner quelques notes d'une ancienne berceuse qu'elle avait entendu bien des fois au manoir des Ironsouls. Puis, en articulant quelques phrases douces, elle s'était de nouveau redressée au-dessus de son visage pour le regarder dans les yeux. Elle lui caressait la joue tout en laissant l'écho si particulier de sa voix se déployer tout bas dans l'air de la chambre. Elle ne chantait pas à pleine voix, encore un peu en sourdine, comme une confidence. Mais le volume ne changeait pas grand chose. Son timbre à la profondeur surnaturelle promettait la sécurité, la paix et un bonheur sans la moindre tâche, attirant et envoutant tout auditeur. Un baume sur le cœur. Un baiser sur l'âme. La promesse d'un sens à chaque chose, d'un plaisir sans borne. Le désir unique qui remplace tous les doutes : celui de se rapprocher de la source de ce chant et de se laisser aller dans ce courant mélodieux sans la moindre crainte.

    Elle chantait tout en souriant, le couvant des yeux jusqu'à venir frôler ses lèvres, la mélodie se faisant plus alanguis. Un soupire. Puis le silence. Elle lui laissa quelques secondes avant de murmurer, sa voix redevenue à peu près humaine, comme d'habitude.

    - ça va ? Le chant d'une sirène peut être assez intense... Il est utilisé comme une drogue récréative dans certains cercles.

    Ses yeux le caressaient tout autant que les doigts qui passaient entre ses mèches brunes. Ils avaient cette étincelle de tendresse rendue encore plus lumineuse par la joie simple d'avoir osé cette nouvelle petite pointe de confiance supplémentaire... Et elle était fière de sa voix. Voir l'effet qu'elle produisait était toujours un plaisir, parfois coupable, d'autres fois seulement doux.

    - Je n'y suis pas aller au plus fort, mais j'aurai peut-être du protéger ton esprit en même temps.
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Sam 18 Fév - 1:36
    Il ne savait pas dire si cela avait été doux ou intense. La seule réponse qu'il était capable de donner c’était qu'il avait plus chaud que jamais, la désirait comme un fou et était a deux doigts de craquer. Il n'avait absolument aucune idée ou non de ce qu'il devrait faire si c’était le cas, si jamais cette main qu'il avait gardé sur ses fesses tout du long se faisait plus pressente.

    Mais comme a chaque fois, il restait un blocage. Il avait juste peur. De mal faire, ou bien qu'elle ai l'impression qu'il n'etait avec elle que parce qu'il voulait faire...ça. C’était sans doute stupide du point de vu d'un grand nombre de personne, mais pour lui c’était primordiale. Il ne voulait absolument jamais qu'elle pense qu'il ai envie de profiter d'elle d'une quelconque façon. La chose qui lui ferait le plus plaisir désormais, c’était d'avoir sa confiance aveugle.

    Durant toute la durée de la chanson, de la petite mélodie, du fredonnement, il avait eu du mal, de plus en plus, a se concentrer sur autre chose. Ses paroles précédentes n'avaient absolument pas fait tilt, et sa proposition était restée pour lui assez nébuleuse. Il souffla.

    Il avait adoré, malgré son agacement de ne pas avoir pu l'écouter a sa juste valeur. Elle n'avait imposé aucune pression mentale sur lui, malgré la magie involontaire dont elle avait fait preuve, et n'avait fait qu'accentué les émotions enfouit qu'il ressentit.

    Tout du long, son corps, lui, avait continué de montrer beaucoup plus de signe de désirs que son esprit récalcitrant. Autre que ses réactions corporelles totalement incontrôlés, sa main également a faire des siennes, remplaçant les timides caresses en un massage en bonne et du forme, étonnamment ferme et avec une sacrée expertise. Des gestes qui n’étaient sans doute pas habituellement libidineux, et simplement habitué a se masser lui même après des journées physiquement difficile. Sauf qu'en l'effectuant sur cette partie du corps de la sirène, ca pouvait forcément prendre une toute autre signification pour elle.

    - H...hein ?

    Alors qu'elle lui posait la question, il sembla revenir a lui, sans cesser les mouvements de sa main la plus basse. Il cligna des yeux, semblant avoir été un peu ailleurs un court instant. Elle avait vu juste, dans son état de fatigue et de désirs, la moindre parcelle de magie avait endormit son esprit pour réveiller ses sens.

    - Non je...oh...

    Il cessa les mouvements de sa main a la seconde ou il se rendit compte, totalement géné. Si elle n'avait pas apprécié, il finirait mort de honte d'avoir répondu ainsi a ce geste, ce chant qu'elle venait de lui offrir.

    - Désolé.

    Il détourna les yeux, et bredouilla comme pour changer de sujet, sans comprendre qu'il mettait encore plus les pieds dans le plat.

    - Ce...ce que tu disais tout a l'heure, ta petite idée...je...c'etait quoi ? Désolé...avec ta magnifique voix j'ai...perdu le fil.
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Sam 18 Fév - 2:27
    Elle rit un peu en le voyant reprendre pied, non à cause de la fatigue mais du chant... Et arrêter de tâtonner sous la couverture. Il venait de se rendre compte de son geste et la température était encore monté d'un cran le temps qu'il réalise à quel point son corps parlait pour lui. Sa main s'immobilisa hélas. Peut-être, hélas ?

    - Ce n'était pas désagréable.

    Non, mais c'était plus raisonnable ainsi. Clairement l'une de ses idées n'était plus envisageable. Le retour à la dure réalité pragmatique serait trop violent pour lui. Elle aurait pourtant bien aimé qu'il lui fasse la lecture, même d'une liste de course, même ânonné à chaque syllabe. Parce que ça aurait été sa voix, et parce que cela aurait aussi ouvert la voix pour qu'un jour il accepte de lui lire en passant le chapitre d'un roman qu'ils auraient peut-être partagé pendant qu'elle somnolait contre lui.

    Mais la seconde idée était encore jouable et lui permettrait de gérer leurs frustration à tout deux. Sa maîtrise du sujet avait beau être plus paisible et facile que celle de Shan, pour ne pas mentir, elle crevait d'envie de l'embrasser à pleine bouche et de le pousser encore plus sur la pente qu'il semblait hésiter à dévaler. Pour la première fois, il semblait en avoir véritablement envie sans que son esprit ne s'y oppose trop farouchement et à chaque effleurement, il fallait qu'elle reste concentrer pour ne pas soupirer alors qu'elle sentait son contact à travers tout son corps.

    - Je pensais à un massage. Peut-être pas aussi bas, mais quelque chose qui nous détende un peu. Je ne suis pas mauvaise en massage du dos, depuis le temps que j'ai envie de caresser le tien. " et pas que du dos, mais autant commencer simple, elle n'était déjà pas bien sûr qu'il apprécie l'idée.

    C'était un sauf conduit. Pour lui s'il n'était pas encore totalement prêt. Mais surtout pour elle qui sentait son malaise et son envie se disputer la possession de son corps. Ce n'était ni enjôleur ni rien de positif aux yeux de la jeune femme... Mais une petite voix lui disait que le plus simple pour éviter que Shan ne se poser mille questions quant à la situation en cours, était de lui dire franchement de quoi il en retournait.

    - En fait, pour être honnête, j'ai envie de toi, mais je ne me sens pas encore remise. Je préfère qu'on aille pas jusqu'au bout, pour l'instant... Désolée. " Ouais... Elle se sentait carrément idiote de lui avoir fait cette confidence. Sa main n'avait pas cessé de caresser sa joue, son cou, son épaule, de mille façons différentes. " Mais peut-être que je pourrais t'être agréable quand même.
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Sam 18 Fév - 2:52
    Il se sentit refroidir aussitôt. Elle avait dit ça de la façon exacte qui venait refléter ses propres pensées. Exactement de la façon qu'il voulait le moins connaître. Ce n'etait pas du tout péjoratif dans sa voix, juste une envie, sans doute, de lui faire plaisir, mais il avait trop vu, trop entendu, dans sa vie.

    - Ne...ne dis pas ça comme ça, s'il te plait.

    Il avait grimacé, et se redressa légèrement dans le lit, l'obligeant elle aussi a avoir son corps moins allongé. Il l'observa légèrement, et songea qu'il ferait mieux de lui dire. IL se redressa donc carrément en position assise, et appuya son dos contre la tete de lit. Sous la couverture, il remonta une jambe, son genou sur le coté, tout en laissant l'autre allongée.

    - Je...je ne veux pas...vraiment pas...Que tu...ai l'impression que je ne te veux que pour...pour ça.

    Il baissa les yeux pour ne plus la regarder. Ça faisait sans doute aussi parti des raisons pour lesquelles il se retenait fortement. Il en avait vu tellement, des putains, des bordels, des vies brisés par la luxure des hommes. Elle n’était pas faible et fragile, et pourtant il avait cette sensation, ce besoin de faire attention a elle, et de la protéger. Après l'avoir vu ces derniers jours, encore plus. C’était une fleur, enfermé dans une carapace créer tout au long d'une vie d'épreuve. C’était un peu comme ça qu'il la voyait.

    - Me dire que tu « pourrais essayer de m’être agréable... »...tu es toujours agréable...je suis toujours bien avec toi...même quand on s’était disputé, même dans les moments de tourmentes...je...j'ai toujours eu l'impression que j’étais au seul endroit qui comptait.

    C’était un peu gênant de parler comme ça, après une situation aussi chaudement agréable, mais il avait eu besoin de lui dire plusieurs fois, et dorénavant c’était fait. Elle allait peut être le trouver idiot, ou totalement hors de propos, mais il avait eu la sensation qu'il valait mieux avouer ce qu'il avait sur le cœur.

    - Je...je ne dis pas ça parce que je n'ai pas envie que tu me touche, c'est juste que...je ne veux pas...que...que...

    Il souffla. Pourquoi fallait il qu'il commence toujours a bégayer dans ces moments la ? Alors qu'il avait été plutôt bon, pour une fois ? Il avait même voulu lui proposer de la masser, également. Il avait des connaissances correct en la matière, notamment au niveau des points de pressions du dos , des bras, de la nuque, des jambes et surtout des pieds, qui était un art a part entier.

    - …

    Plus rien ne voulait sortir, il etait définitivement bloqué. Un peu honteux, et soucieux de sa réaction.
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Sam 18 Fév - 10:44
    Soudain, il s'était échappé de son étreinte et elle avait compris qu'il n'y avait pas que la timidité et l'inexpérience qui le retenaient. Au lieu de se redresser avec lui, elle avait roulé sur le côté, se rallongeant sur le flanc, appuyée sur un coude sans éprouver la moindre gêne à devoir lever les yeux pour le regarder. Bien qu'elle soit restée collée à son côté, il avait un peu plus d'espace pour respirer. Seules sa main libre était restée vaguement autour de lui et avait trouvé le bras du jeune homme pour s'y poser, incapable de rompre davantage le contact.

    Certes, il ne voulait pas qu'elle pense qu'il ne l'aimait que pour son corps. Mais surtout, il avait honte. Il ne mettait peut-être pas le mot dessus, mais à l'oreille de la jeune femme, c'était criant. Elle ne s'en était pas rendu compte lors de leur premier bain ensemble, sans doute parce qu'il y avait bien trop à partager et qu'il était clair que la découverte déraperait plus difficilement. Mais cet accent, ce refus, la façon dont il interprétait ses mots d'amour comme dégradants. Ce besoin d'élever le dialogue, de revenir sur leur lien sentimental et affectif parce que ça c'était beau, ça c'était bien, et non malsain comme les envies bassement charnelles.

    Pourtant ce n'était pas un jugement ou une accusation qu'elle sentait. Ce n'était pas comme la foi diviniste qui, tout en imposant le viol maritale comme un passage obligé des mariages arrangés dès la première nuit, considérait toute sorte de désir comme sale. Elle plissa les yeux tout en essayant de trouver, d'imaginer un scenario probable à sa réaction puisque ce n'était pas la foi et qu'elle ne s'était pas sentie agressée ou rabaissée par ses propos, plutôt arrêtée et sermonnée. Comme si elle s'apprêtait a faire quelque chose de mal pour elle et qu'il ne voulait pas la laisser penser et faire une chose aussi dommageable. Une chose fragile et précieuse qu'on ne veut surtout pas abimer.

    Elle se redressa, assise sur la hanche, lorsqu'il bloqua tout à fait sans réussir à finir sa phrase. Tout cela avait l'air si compliqué pour lui. Elle revint de poser sur sa joue pour le pousser à tourner la tête vers elle, luttant contre sa propre envie de parsemer son cou et son visage de baisers.

    - Anna dahaan shira...

    Le surnom affectueux qu'elle lui avait déjà donné une fois lui était revenu tout naturellement dans un sourire. Sage comme une étoile. Précieux et magnifique comme une émeraude.

    - Je te l'ai dit ce jour là à côté de la baignoire à Ikuza. Je t'aime et je te désir. Jamais je n'aurais l'impression que tu n'es avec moi que pour le plaisir des sens. Que tu sois bien à mes côtés est l'un des plus beaux compliments que tu puisses me faire, surtout après tout ça. ça me fait vraiment plaisir.

    Et peu à peu, à chaque fois qu'il prenait la parole, il passait du baume sur tous les doutes et toutes les culpabilités qu'elle pouvait avoir concernant la façon dont elle l'avait traiter ces derniers temps. Elle posa un baiser raisonnable sur ses lèvres frissonnant elle-même de ce simple geste avant de reculer pour continuer.

    - Mais j'ai l'impression qu'il y a autre chose. Qu'est-ce que tu ne veux pas ? Qu'est-ce qui te dégoût comme ça ? Pourquoi l'idée que je te cajole un peu t'as fait réagir aussi fort ?

    Encore une fois, aucun jugement. A vrai dire, elle s'attendait à tout dans sa réponse, aussi préférait-elle taire ses suspicions pour le laisser s'exprimer librement. Il avait près de trois siècle et il suffisait parfois d'un instant pour connaitre des choses dont on mettait longtemps à se remettre. Elle essayait vraiment de comprendre, au mieux pour expliquer, au pire pour ne plus le refaire... Et ses lèvres la brulaient de l'interrompre d'un nouveau baiser.
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Sam 18 Fév - 13:57
    Il entendait bien ses mots, mais c’était quand même difficile pour lui. Il y avait au delà de eux deux. De lui. Il y avait une vision. Quelque chose d'encré, de la condition des hommes et des femmes dans ce monde, qu'il avait vu au quotidien depuis des siècles. Une façon de faire. Le sombre prenant toujours le dessus sur la lumière.

    - ...Ce que je ne veux pas....

    Comme toujours elle pouvait le toucher et le cajoler comme elle voulait. Il aimait. Mais l'inverse, lui venir la toucher, c’était déjà beaucoup plus compliqué. Il avait toujours l'impression de s'imposer a elle, et cela lui était littéralement insupportable. Rien que de penser à tout ça, il en avait des frissons.

    - Je ne veux pas me poser la palme de la personne qui a vu « le plus sombre des gens ». Ce que j'ai vu, beaucoup l'ont vu également, et toi sans doute, au vu de ton ancienne...condition.

    En tant qu'esclave, elle avait sans doute vu, sinon subit, ce a quoi il faisait référence. Mais c’était encore une fois rapporté a sa propre vision des choses. Il était a fleur des peaux vis a vis de tous ce qui l'entourait, et si il ne le montrait pas, ca s'encrait plus profondément en lui que la moyenne. Un peu comme précédemment quand il avait dit qu'il ressentait sa détresse, ce n’était pas métaphorique. Il avait vraiment l'impression de ressentir ce qu'elle avait dans le cœur et ça le touchait fortement.

    - J'ai...j'ai vu.

    Il ne savait pas trop exprimer ça avec des mots, comment il avait assister a plusieurs siècles d'esclavages. Il n'avait connu que ça toute sa vie, depuis l'époque ou il avait quitté le village, jusqu'à aujourd'hui et son abolition. Étant resté longtemps sur les routes, il avait eu l'occasion de voir les pires bassesses de l'humanité, encore et encore et encore. Il comprenait les envies qu'elle avait, même si il avait du mal a lui même établir ce que son propre corps ressentait.

    - Je suis désolé. Ce n'est pas ta faute, pas contre toi. J'ai...j'aimerais être a la hauteur, être ce que tu voudrais.

    Mais c’était difficile. A chaque fois qu'il essayait de faire un geste, il avait l'impression qu'une multitude d'émotion et de souvenir venait lui rappeler tout ce que son geste pouvait signifier en mal. Et la façon dont il se voyait en général n'aidait en rien. Ça, elle l'avait vu, a quel point il se dévalorisait constamment. Même si ca allait mieux récemment, grâce a elle.

    - Excuse moi, ca aurait pu être un moment agréable, et je gâche encore tout.

    Il posa la tete contre la tete de lit, regardant légérement le plafond, comme pour eviter de la regarder. Elle devait avoir l'habitude d'hommes entreprenant, parvenant a montrer a quel point ils l'a trouvaient désirables. Il n'etait clairement pas a la hauteur. Et s'en voulait pour ça.
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Sam 18 Fév - 22:54
    Le plus sombre des gens... Elle ne put s'empêcher de sourire, et ravala un rire en détournant un peu le visage pour que cela ne se voit pas trop. C'était vraiment déplacé mais elle trouvait cela tellement risible. Pas de lui en particulier, c'était simplement l'échelle d'horreur de la plupart des habitants de ce monde. Elle était heureuse qu'ils n'aient pas d'échelle plus atroce et qu'il trouve encore cela choquant, mais la plupart des choses atroces dont les autres s'émouvaient la touchaient peu. Elle se battaient encore contre et savait que c'était mal. Elle savait même que cette absence d'empathie, malgré la conviction qu'elle avait et la prévenance dont elle faisait preuve envers les victimes qui arrivaient en face d'elle, n'était pas une bonne chose en soit. Mais cela ne l'empêchait pas de dormir la nuit... Ni de faire quoi que ce soit la nuit.

    Elle s'excusa à mi-voix et sincèrement pour cette réaction déplacée, continuant à écouter son compagnon. Elle ne voulait pas faire de concours de mauvaise expérience, ça aurait été abject. Non. Le fait qu'il parle de choses qu'il avait "vue" et non pas vécu, l'avait surtout complètement rassurée. Elle devinait aussi ce qu'elle avait pu voir.

    - Je suis désolé. Ce n'est pas ta faute, pas contre toi.
    - Je sais.
    - J'ai...j'aimerais être a la hauteur, être ce que tu voudrais.

    Mais... quoi ? Parfois, il était désespérant sur certains points...

    D'un geste soudain qui emporta en grande parti la couverture, elle l'enjamba pour se retrouver à cheval sur lui, les deux mains sur son torse. Elle l'embrassa par surprise, et cette fois il n'y avait aucune retenue dans ce baiser. Ses doigts remontaient le long de son col dénudé, dégageaient sa gorge et caressaient ses épaules. Tout son corps, horriblement placé pour la timidité du vigoureux jeune homme ondula, fluide comme de l'eau pour se déposer contre sa peau, ses vêtements débraillés.

    - Tu es celui dont j'ai besoin. Celui que je désir et celui que je veux. Arrête de rabaisser l'homme que j'aime. Tu ne gâches rien du tout.

    Son sourire devint un poil plus féroce. Si elle se savait en état d'assumer jusqu'au bout, elle l'aurait encore plus poussé dans ses retranchements. Elle pressentait que son esprit analysait tout, ici, comme il analysait tout dans son travail, au dehors, dans la foule. Vigilant en permanence.

    - Un jour, mes lèvres découvriront chaque parcelle de ton corps, à t'en rendre fou de désir, et j'en serai aussi ravie que toi. " Lui avait-elle soufflée au visage dans une provocation qui avait tout de la promesse. " Et un jour, tes lèvres découvriront chaque parcelle de mon corps et ton nom sera la seule chose qui me liera encore à ce monde. Et j'aimerai ça. Parce que, quoi que tu aies vu, ce n'est pas toi. Ce n'est pas nous.

    Elle s'était emparée de l'une de ses mains pour la posée sur le haut de sa poitrine, de façon à ce qu'il sente les battements puissants et précipités de son cœur au travers du tissus médiocre de sa tunique.

    - ça, c'est la réalité. Tu ne gâches rien du tout. On peu prendre tout le temps. OK ?
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Dim 19 Fév - 0:30
    Il ne remarqua pas du tout sa réaction, les yeux vers le plafond. De toute façon, elle n'aurait sans doute pas pu comprendre meme si il avait voulu lui expliquer. Ce n'etait pas les actes qui le choquaient. Il n’était d'ailleurs pas dans cet état la. C’était les émotions des victimes. Il les sentaient dans sa poitrine se mélanger aux siennes, parfois sans parvenir a vraiment distinguer les unes des autres.

    Ils sentaient la peur, la douleur, la haine. Tous ce qui s'entrechoquait chez ceux qui étaient en position de faiblesse a un moment donner. Et c’était encore pire pour les animaux. Chez eux c’était viscérale, un instinct que l'esprit ne suivait pas, et qu'il ressentait parfois comme des coups de poignard dans le ventre. Il avait beaucoup plus mal a cause de ça que suite a des douleurs physiques. Oui, il ne pouvait pas lui expliquer.

    Il sortit de ses songes avec étonnement, glissant un peu de sa posture pour etre a moitié le dos contre le lit a nouveau, la nuque tordu contre la tete de lit. Il n'avait pas comprit son geste et baissa les yeux dans les siens, l'incompréhension tapissant le vert qui y habitait.

    - Mais...

    Elle avait parfois le don pour le mettre totalement hors du coup, et le perdre un peu, mais en l’occurrence, cette fois, il la suivait vraiment. Il comprenait ce qu'elle voulait dire. Il le savait depuis le début en fait, comme dans les bains la dernière fois. Mais c’était une chose de le savoir et une autre que ce soit instinctive. Il réfléchissait beaucoup trop.

    - Bon bon...j'ai compris.

    Il posa la main sur sa joue. La caressa gentiment, et se laissa glisser a nouveau entièrement allongé. Elle pu lire clairement une hésitation dans son regard, et il retira sa main pour la prendre par les fesses et l'ajuster ainsi plus confortablement sur lui. Il retira une main, tout en laissant l'autre la caresser doucement, comme pour découvrir leur formes et leurs consistances, et reposa l'autre sur son dos. Il avait encore la forme de sa poitrine en tête, qu'il avait visité un bref instant juste avant.

    - Je ne pourrais pas oublier ça. Jamais. Malgré les années et malgré tous ce que je peux voir a tout moment. Mais avec toi...c'est différent.

    Il se redressa légèrement, l'embrassa dans le cou, assez vivement, plus qu'il ne l'aurait lui meme voulu. Quand ses lèvres prirent contact avec sa peau, il perdit un instant le fil de ses pensées, totalement brouillé par son goût et son odeur attaquant ses sens déjà surdéveloppés. Puis il revint a lui, et seule la main la plus basse continua de jouer de la musique sur ses courbures.

    - ...Tu parlais d'un massage.
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Dim 19 Fév - 1:20
    Elle avait la curieuse impression de ne pas l'avoir totalement atteint. Qu'un composant indicible de la discussion venait de passer, de changer. Peut-être un décalage dans l'intensité. Pourtant, ses mots lui disaient le contraire. Elle commençait sans doute à trop réfléchir, elle-même.

    Heureusement le baiser dans son cou lui permit de relativiser et la façon dont il s'y attarda involontairement la berça. Elle referma ses bras sur lui et le serra fort contre elle, fermant les yeux pendant un moment sans même prendre la peine de lui répondre... Et encore un peu en plus le temps que les battements de son cœur se calment autant que sa respiration. Comme ça, la tempe posée contre Shan jusqu'à ce qu'une profonde inspiration ne sonne la fin de son immobilité. Elle aurait aussi bien pu sortir du sommeil.

    - Je parlais bien d'un massage. " Elle glissa de nouveau sur le côté et tapota le matelas pour lui faire une offre qu'elle ne le laisserai pas refuser. " Toi d'abord.

    Une fois installé sur le ventre, elle se tint scrupuleusement à un massage de détente en tout bien tout honneur. Entre autres massages qu'elle connaissait, ceux pour réellement apaiser les muscles trop sollicités étaient sûrement les plus utiles, peut-être les moins mémorables.

    - Je t'ai trouvé un nouveau carnet à dessin, il t'attend sur le bureau... Et puis quand on sera plus en forme, demain peut-être, on pourra s'entrainer ensemble. Bouger sans risquer ma vie me fera du bien je pense.

    Après s'être réchauffé les mains, elle était descendu tout le long du dos du semi-elfe à la musculature déliée avec un seul véritable but : le détendre et le réconforter suffisamment pour qu'il se rendorme. Aguicheuse ou non, elle avait parfaitement vu à quel point il était encore fatigué, et si elle ne rusait pas un peu, elle finirait par le laisser faire plus attention à son état à elle qu'à son état à lui.
    Permission de ce forum:

    Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum