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  • Sam 11 Mar - 6:56
    "Vilain rabat-joie", se dit Capella en voyant la tête de son employeur. Bon, en même temps… peut-être que ça l'a vraiment vexé, cette histoire. Elle avait utilisé des jurons un peu plus soutenus que ceux dont elle avait l'habitude, pour bien passer pour une petite citadine, mais justement, si c'était le genre de choses qu'il avait déjà entendu… Elle ouvre la bouche pour le taquiner et voir si ça le détend un peu, mais elle est coupée par ses explications aux arrière-goûts de reproche.

    Plus professionnelle que pestouille, Capella se ressaisit et reprend une expression neutre, même si elle est frustrée de ne pas pouvoir ouvertement bouder. Mais bon, ça parle d'argent, après tout ! Et elle a sa petite idée sur comment reconsidérer ses inquiétudes en les tournant à son avantage. Elle se place droit devant lui - en maintenant quand même une distance correcte, après tout, on parle de choses sérieuses - et décide de lui expliquer sa façon de voir les choses.

    - Tu m'as promis un bonus pour t'escorter jusqu'à ta demeure. Je pars du principe qu'on escorte surtout ton truc, là (elle pointe la mallette du doigt), mais c'est la seule chose à laquelle je me suis engagée par contrat oral. Avancer vite, te garder en vie, t'éviter un vol à l'arrachée - c'est ça, que tu m'as proposé en échange d'un tarif doublé. Pourquoi je serais discrète si je n'ai rien à y gagner ?

    Elle se penche un peu sur le côté pour mieux examiner le visage de Tagar, avant de continuer d'expliquer ses arguments d'une voix calme et mielleuse.

    - Si tu y tiens autant, c'est que tu m'as clairement caché quelque chose sur ton petit trésor, ou sur toi. Ca, je m'en fous, en soi : je suis pas là pour percer tes petits secrets. Mais si cette escorte demande de prendre des précautions particulières, tu devrais me respecter en tant que professionnelle pour te couvrir. Les bandits, je m'en suis occupée comme ça pour pas qu'ils te suivent… Et si les tireurs de tout à l'heure me retrouvent, c'est sûrement encore moi qu'ils viseront, mais ils ne reviendront pas si vite ici.

    Notons que Capella ne semble absolument pas alarmée du fait d'avoir une potentielle cible sur le dos. Une question d'habitude. Puis comme on dit, toute publicité est une bonne publicité, non ? Quitte à visiter le Reike, autant investir aussi dans sa réputation de rue.

    - Je me suis servi de ton entrée dans le bain pour nous faire gagner du temps, vu que tu voulais pas croiser la patrouille. Et quelque part, grâce à mon excellent jeu d'acteur, t'auras ptet une réputation dans un bouiboui des bas-fonds, mais au moins ils auront pas eu le temps de remarquer ta mallette. Je comprends si t'es pas d'accord avec mes méthodes, mais au moins comme ça, tu sais pourquoi je fais ce que je fais.

    Maintenant, les choses sérieuses.

    - Changer les clauses d'un contrat en cours de route, ça a un prix. Rajouter une condition supplémentaire, ça en a un aussi. Alors j'ai trois options à te proposer. La première : tu me paies cinq pièces d'or maintenant, et cinq à l'arrivée, en plus de la prime de base, et je m'occuperai de protéger ton trésor autant que ta personne et ta discrétion. La deuxième : tu ne me paies pas plus que prévu, et je t'accompagne chez toi selon mon plan initial. La dernière, on s'arrête là, et tu me dédommages pour le temps que tu m'as fait perdre.

    La sirène désigne du regard la mallette, avant de plonger à nouveau ses yeux vairons dans ceux de Tagar. Elle gagnerait bien plus à le ramener jusqu'à chez lui, bien sûr, mais elle n'a pas peur de piquer là où ça fait mal pour autant. Le message est clair : s'il ne veut pas la payer, elle se payera toute seule en lui chipant son précieux trésor inconnu.

    - Sinon, t'embête pas pour mon gant. C'est sympa de proposer, mais c'est juste une conséquence de mon boulot. J'ai pas fait ça gratuitement, après tout.




    CENDRES

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  • Lun 13 Mar - 20:48
    Elle continue de le fixer droit dans les yeux, et son regard s'assombrit alors qu'il semble non seulement rejeter son offre, mais en plus la provoque ouvertement. C'est bien un petit riche de la ville, ça, pour faire un caprice pareil. La sirène s'apprête à lui couper la parole, puis voit approcher une femme dans son dos. Elle observe avec satisfaction son client qui se fait interrompre par son propre destin.

    La femme n'a pas l'air heureuse de voir qu'il est accompagné, et ne cache pas son mépris. Capella lui adresse un regard froid, avant de reporter son attention sur Tagar. Puisqu'il veut tout décider, comment va-t-il choisir de gérer cette situation ?

    Visiblement, il compte prétendre que ses gardes du corps sont dans le coin. Ca lui donne une idée, un peu vicieuse, mais bon, elle est censée jouer le jeu "à sa manière", non ?

    - Oui, voilà. Je vais vous laisser discuter entre vous, et rejoindre les gardes avec ma marchandise. La protection de la dame devrait suffire, non ? Vous savez où me retrouver.

    Tout en parlant, Capella glisse sa main dans celle de Tagar pour lui dérober la mallette, avec un clin d'œil. Il fallait bien jouer la comédie, non ? Et autant éviter de faire une scène, s'il voulait rester discret. Elle saisit le précieux bien des mains de son client, et hoche la tête dans sa direction puis dans la direction de la dame en guise de salut, avant de partir en marchant tranquillement dans une ruelle adjacente, en direction d'une rue avec plus de monde.

    Oui : c'est une vraie saleté. Mais la sirène mutine avait également anticipé le fait que son client voudrait la suivre, et puisqu'il ne semblait pas disposer à la payer plus… alors elle pouvait continuer de suivre son plan initial ! Et si jamais la noble qui les avait interrompu la suivait du regard, elle trouverait ça moins louche de voir quelqu'un censé rejoindre des gardes imaginaires se diriger vers un endroit plus fréquenté.

    Après quelques virages, elle arrive à un marché couvert, où se bousculent toutes sortes de reikois curieux. Plusieurs étals qui semblent revendre toutes sortes de curiosité attirent son attention… Eh bien, au moins, elle saura quoi faire, si Tagar ne se dépêche pas de la retrouver. La mercenaire recule dans l'ombre et s'appuie contre un mur, tout en surveillant de loin les personnes qui passent. Il n'y a pas de gardes postés ici, donc il pourrait bien y avoir des voleurs à la tire qui rôdent - et ce serait dommage de perdre sa paie d'une façon aussi stupide !


    CENDRES

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    Invité
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  • Lun 20 Mar - 0:40
    Capella compte silencieusement dans sa tête. Si elle arrive à mille, elle ira voir le marchand dans le coin sur sa droite, celui qui a l'air de racheter et revendre un peu tout et n'importe quoi. Peu importe ce qui est dans la mallette, il l'acceptera très certainement, non ? Et ce sera toujours ça de pris pour compenser son temps perdu. Enfin, ça, c'est si Tagar ne revient pas à temps. Deux cent quarante six, deux cent quarante sept… Elle devrait sûrement vérifier le contenu elle-même avant de choisir son acheteur, non ? Tiens, peut-être qu'après quelques jours de silence, son cher client la lui achèterait à bon prix, par désespoir. Cinq cent vingt deux…

    Alors qu'elle dépasse les sept cent, elle reconnaît un visage, effectivement inratable dans la foule. Il fait peut-être chaud au Reike, mais il devrait quand même se couvrir un peu plus la tête, cet humain. Il s'approche d'elle et l'aborde cordialement en lui tendant la main.

    - Je suis là pour ça.

    La sirène répond en lui serrant la main avec entrain, puis elle se penche vers son oreille pour qu'il puisse l'entendre chuchoter.

    - On en reste au double tarif et au chemin le plus rapide pour que ton derrière et ton trésor arrivent chez toi en entier. Compris ? Tu restes à ta place, je reste à la mienne.

    Entre une marchandise inconnue au prix aléatoire et un salaire assuré, Capella préfère ne pas miser sur le hasard tant qu'elle en a encore le choix. Et vu que Tagar semble vouloir rester diplomate, autant en profiter. Elle profite de lui tenir la main pour l'inciter à la suivre en le tirant légèrement vers elle alors qu'elle commence à avancer. La mercenaire change la mallette de main pour la tenir du côté où elle invite son client à se tenir, de façon à ce qu'elle soit entre leurs deux silhouettes.

    Après avoir fait quelques minutes de trajet en silence dans les rues bruyantes, elle s'adresse à nouveau à Tagar.

    - J'te rendrai ton truc quand on sera chez toi. Plus pratique pour éviter les vols à la tire. Et comme ça, si monsieur "je dois éviter les gardes et mes rendez-vous arrangés" se fait repérer, personne fera le lien entre lui et son truc mystérieux, hm ? Je reste près de toi.

    Elle lui jette un regard en coin.

    - Te perds pas dans la foule, ce serait trop dommage.


    CENDRES

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    Invité
    Invité
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  • Ven 24 Mar - 15:39
    Elle avance d'un pas tranquille, pour être sûre de ne pas perdre de vue son humain au milieu des autres. Soit, il était tout de même doté d'un physique aussi facile à retenir qu'à regarder, mais vu qu'il avait tendance à être facilement distrait… Heureusement, le trajet se passe sans accrocs.

    Jusqu'à la nouvelle interruption de la soirée. Si Capella pouvait lever les yeux jusqu'au firmament, elle l'aurait fait. Elle adopte sa meilleure expression faciale de type "cassez-vous j'ai pas le temps"… qui se brise dès que l'un des trois nobles ouvre la bouche. Monsieur le ministre ?

    A ce moment précis, tout va très vite dans la tête de la mercenaire. Ca ne peut pas être un surnom, c'est forcément son poste. Ce qui expliquerait pourquoi il voulait autant entourer de secret l'obtention de cette mallette, la façon dont la dame de tout à l'heure l'avait abordé, et toutes sortes de petites choses qui s'assemblaient pour former un tableau qui prenait enfin sens. Derrière le visage de la sirène maintenant sérieux, se trouve une tempête de pensées qui s'entrechoquent les unes contre les autres. Elle s'en veut de ne pas se tenir plus informée de la politique, mais se rassure en même temps en se disant que c'est parce qu'elle a d'autres priorités, mais est énervée de ne pas avoir reconnu Tagar qui lui a pourtant donné son nom complet, tout en se rappelant qu'elle l'a quand même pris de haut, insulté, rabaissé et moqué plusieurs fois - et qu'elle pourrait y perdre un peu plus que sa prime, si c'est vraiment un ministre.

    Bon ! Elle ne s'autorisera pas le luxe de se perdre dans ses pensées plus de quelques secondes. Voyant que son client lui laisse la parole, elle s'interpose face aux marchands et prend une voix autoritaire.

    - Monsieur est sur une affaire urgente.
    - Allons, il faut savoir faire une pause et-
    - Et il vous contactera lorsqu'il sera disponible, sans faute.


    Capella adopte une position de garde du corps, éloignant Tagar comme une célébrité approchée par ses groupies, la paume posée sur son dos. Elle le pousse légèrement pour lui faire signe d'avancer, et n'accorde pas plus d'attentions aux trois nobles, qui essaient maintenant de l'amadouer elle en lui proposant de venir boire un verre aussi, parce que tout le monde devrait profiter d'un bon moment de temps en temps, même les épées à louer… Maintenant que le duo s'éloigne, au loin, leurs voix sont devenues des réprimandes sur les hauts fonctionnaires qui se croient au dessus de tout le monde, et bla, et bla.

    Elle finit par éloigner sa main, et tout en regardant le chemin, la mercenaire finit par trahir sa curiosité.

    - T'es vraiment un ministre ? Ministre de quoi ?


    CENDRES

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    Invité
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  • Mar 28 Mar - 17:13
    La mercenaire fixe son client avec une expression circonspecte qu'elle ne cherche même pas à masquer. D'abord, il énonce ses titres pompeux, comme si c'était tout à fait normal. Elle lui répond en opinant du chef, n'ayant pas grand-chose à rajouter. L'essentiel étant qu'il est effectivement un membre du gouvernement, visiblement important.

    Tagar enchaîne sur son point de vue sur ses méthodes, et cette fois, Capella prend sur elle pour ne pas lui enfoncer sa mallette là où le soleil ne brille pas. Encore ce caprice, et en plus pour une raison aussi stupide ? Il tient à sa liberté, dit-il. Si son "gentil" est si envahissant que ça, il doit bien pouvoir se payer quelqu'un de plus complaisant, pourtant. Bref, tout ça sonne à ses oreilles comme du charabia plaintif. Elle lui répond sans aucune sympathie :

    - J'm'en fiche. J'ai accepté de t'escorter pour un prix et je privilégie la rapidité. Dégager trois ploucs avec un prétexte débile, c'est rapide. Ils vont parler de toi toute la soirée et peut-être même jusqu'à ce que tu les contactes, et j'aurais pu faire plus discret… mais seulement pour le prix que je te proposais tout à l'heure. Là, c'était le service basique.

    Elle jette tout de même un œil intéressé à son jardin, puis à la demeure. Tout ce luxe… Ca fait quand même un petit peu envie. Mais Capella sait bien que pour l'instant, sa seule place se trouve du mauvais côté de cette clôture. Celui où elle a toujours été. C'est pour atteindre un jour cette richesse, pour rêver d'avoir un jardin encore plus grand et une maison encore plus belle que Tagar, qu'elle est prête à planter ses griffes dans la première opportunité de s'en rapprocher.

    - Double tarif, comme on avait dit à l'auberge.

    Elle tend la main vers lui, paume ouverte vers le haut. Geste universel pour réclamer. Mais pour l'inciter à vider sa bourse, et pour montrer sa bonne volonté, elle lui tend aussi la mallette. A voir si elle sera aussi accommodante si elle essuie encore un refus…


    CENDRES

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    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Ven 31 Mar - 2:05
    Après lui avoir rendu sa précieuse mallette au contenu inconnu, Capella compte rigoureusement les pièces qu'elle vient de recevoir, puis les range dans sa bourse. Elle hausse un sourcil en voyant que Tagar préfère utiliser la magie plutôt qu'une porte pour rentrer chez lui. Qu'importe, tout ça ne la regarde plus, son travail ici est fini.

    Mais il lui fait une dernière proposition, qui la surprend. De quoi il se mêle ? Ou plutôt, pourquoi il s'en mêle ? Qu'est-ce que ça peut lui faire, qu'elle soit visible ou non ? Il a eu ce qu'il voulait, et l'a payée. Elle plisse les yeux. Qu'est-ce qu'il pense y gagner ? La sirène cherche ses mots, avant de répondre sobrement.

    - Très bien. Je te le rendrai quand j'aurai réparé le mien.

    En effet, pourquoi refuser deux fois ce service, surtout maintenant qu'elle est sûre qu'il ne sera pas déduit de sa paie ? Bien sûr, la gentillesse gratuite n'existe pas pour Capella. "Un prêté pour un rendu". Et c'est bien pour ça qu'elle ne comprend pas pourquoi il la remercie. Tout se paie, elle n'a pas agi par noblesse d'esprit ou par bonté de cœur, elle n'a pas été plus agréable ou désagréable que nécessaire pour son travail, et elle a uniquement fait les choix les plus efficaces pour s'assurer de toucher sa rémunération. Décidément, monsieur le ministre lui paraît bien incompréhensible.

    Préférant rester pragmatique plutôt que de céder à la confusion, elle croise les bras et s'appuie contre un des barreaux de la clôture encore intact.

    - Y a pas d'quoi. J'attends ici, j'imagine que c'est un domestique qui m'amènera le gant.

    La mercenaire plante ses pieds dans le sol, se préparant mentalement à attendre encore un peu avant de pouvoir partir. Tagar a pu faire l'école buissonnière et récupérer un trésor non identifié, et il retrouve son petit confort. Bientôt, lorsqu'elle sera de nouveau seule, ce sera à elle de chercher le sien.


    CENDRES

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    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Dim 2 Avr - 17:24
    La sirène pense mal entendre quand il s'adresse à elle avant de disparaître, et est complètement désarçonnée par les différents éléments qu'il vient de lui jeter à la figure avant de partir comme un prince. L'idée de lui donner une paire de gants pour que ce soit "joli", que ce soit un "cadeau", qu'il ne réveille pas de domestique, et qu'il revienne lui apporter les gants lui-même : tout ça lui tourne dans la tête comme un cyclone qui ravage une côte. Est-ce que c'est vraiment un ministre ? Un noble, même ?

    Pourtant, il n'y a aucune raison d'en douter, après tout ce qu'elle a vu aujourd'hui. Capella se dit qu'il n'est pas seulement bizarre, mais presque louche - peut-on vraiment être si niais (comprendre : gentil) ? Elle n'a pas l'habitude de ce genre de traitement, et ça la perturbe plus que de raison. Et dans sa grande maturité, bien sûr, ce fait la contrarie, alors elle boude.

    Elle accueille donc Tagar avec un regard mauvais quand il revient, et lui prend les gants sans aucune forme de délicatesse.

    - Arrête. J'ai fait ce que j'avais à faire, tu m'as payé, y a rien à remercier.

    Il enchaîne en lui demandant son nom. La sirène le regarde de bas en haut, puis de haut en bas, avec une expression toujours fermée. Elle laisse le silence s'installer en retirant ses gants abimés, avant de passer ceux qu'il vient de lui offrir. Ils sont un peu larges au niveau des doigts, mais sinon, ils font bien l'affaire. Elle relève enfin la tête vers lui pour lui répondre. Après tout, lui donner son nom pourrait lui permettre de travailler à nouveau pour lui, peu importe ses intentions.

    - Capella Tiamat. Je voyage beaucoup, mais si tu veux m'engager pour une autre mission, ta lettre devrait pouvoir me trouver sans trop de problèmes.

    Elle désigne son apparence d'un geste de la main : une façon de dire qu'elle est assez reconnaissable pour ne pas être perdue de vue. Sauf si c'est ce qu'elle désire, bien sûr - mais heureusement pour nous, tout chez Capella pointait vers le contraire. Elle se redresse, et salue Tagar d'un hochement de tête.

    - Je vais profiter d'être dans le coin pour aller dormir sous l'eau. Au revoir, Tagar Reys. N'oublie pas de préciser tous tes petits caprices dès le début dans le prochain contrat.

    Et sans rien rajouter de plus, elle lui tourne le dos et s'en va. Bien qu'elle ne connaisse pas la ville, elle devrait pouvoir retrouver facilement la mer, non ?

    CENDRES
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