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Le grand défi Gastrofolie
Mise en contexte
CHALLENGE : RANDOM
PARTICIPANTS : @Kilanna Launi @Nefih @Le Capitaine
À Kyouji, une effervescence particulière régnait parmi les résidants et les visiteurs. Les rues animées étaient emplies de délicieuses senteurs qui s'échappaient des nombreux restaurants, et les murmures excités se répandaient telle une traînée de poudre. Parce que oui, les habitants de la cité s'apprêtaient à accueillir un événement d'une envergure exceptionnelle : un prestigieux concours de cuisine qui avait lieu tous les cinq ans, le grand défi Gastrofolie.
Ce concours, mondialement célèbre, attirait des talents venus des quatre coins du globe. Des maîtres cuisiniers renommés, des apprentis prometteurs, des cordons-bleus chevronnés de toutes les contrées convergeaient vers Kyouji pour se mesurer les uns aux autres dans une compétition culinaire sans pareille. De nombreuses rues étaient envahies de participants qui s'entraînaient férocement à préparer des plats appétissants et expérimentant des saveurs audacieuses.
La récompense pour la victoire était des plus alléchantes : 500 pièces d'or ainsi que le titre convoité de Meilleur cuistot de Kyouji. Cette reconnaissance suprême ne pouvait être obtenue qu'en triomphant des trois épreuves du concours ! Chaque étape constituait un défi culinaire unique, testant la créativité, les compétences et la maîtrise des concurrents.
Voici les trois épreuves du concours :
1- Les saveurs exquises : Cette première phase met l'accent sur la maîtrise des saveurs et l'équilibre des goûts. Les participants devront concevoir un repas principal valorisant les ingrédients locaux de manière innovante et délicate. Les juges seront à l'affût de la subtilité des parfums, de l'harmonie des épices et des combinaisons audacieuses des cuisiniers.
2- La créativité visuelle : Pour la deuxième étape, la présentation visuelle des plats sera mise à l'honneur. Les chefs devront monter une assiette qui sera à la fois un bijou contemplatif et un plaisir pour les sens.
3- La course contre le temps : La troisième et dernière épreuve teste rudement les compétences des cuistots dans un défi de rapidité et d'efficacité. Les participants prépareront un repas complet en respectant un laps de temps très limité et en utilisant des ingrédients surprise qui leur seront révélés au dernier moment !
Alors, êtes-vous prêts pour la gloire et la fortune ?
À vos casseroles !
Autres informations : Pour ce challenge, libre à vous de décider votre position et qui sera le gagnant. Par exemple, vous pouvez y participer en équipe, en solo ou même être un membre du jury.
- Note:
- Hello,
Voici le contexte de base pour ce challenge ! Vous êtes libres de narrer l'histoire comme vous le désirez, tout en vous basant sur cette mise en situation. Je rappelle qu'il n'y aura pas d'intervention MJ sur ce rp. Have fun !
CENDRES
Invité
Invité
- Kila ! J'ai le concours PAR-FAIT pour toi ! Tu m'as bien dit que ton copain (faudra que tu me le présentes un jour, d'ailleurs) t'a donné des cours de cuisine ?
À moitié changée après la dernière représentation, Kilanna tourna un regard d'abord surpris, puis rapidement suspicieux, sur son amie qui venait de faire irruption dans sa loge. Elle le savait, de tels accès d'enthousiasme n'étaient jamais bons.
- ... Qu'est-ce que tu manigances ?
- Beuh, tu n'es pas drôle... Dans tous les cas, je t'ai inscrite au défi Gastrofolie !
- ... Tu peux sortir d'ici, que je finisse de me changer ?
Une fois tranquille, elle termina ce qu'elle avait commencé, puis rejoignit la surexcitée à l'extérieur. Après un rapide topo, elle apprit que le concours aurait lieu moins d'une heure plus tard. Si elle en avait eu le temps, elle l'aurait giflée. Elle n'aurait pas pu au moins la prévenir plus tôt ? Kilanna n'était absolument pas prête, et pour cause : elle venait à peine d'apprendre sa participation. Avait-elle le droit de ne pas se présenter ?
Dans tous les cas, elle préférait ne pas le savoir. Heureusement qu'elle avait des ailes : ainsi, elle pouvait se rendre au lieu des hostilités plus rapidement. Une fois arrivée, elle ne tarda pas à repérer une tête connue parmi les participants. Elle lui adressa un petit signe. Au moins, elle ne se sentirait pas seule. Mais pas le temps de s'attarder. Tout le monde semblait déjà prêt et tous ne semblaient qu'attendre le signal du départ. Quelle était la première épreuve, déjà ? Alors qu'elle rejoignait la place qu'on lui assigna, elle était déjà perdue. ça commençait bien...
À moitié changée après la dernière représentation, Kilanna tourna un regard d'abord surpris, puis rapidement suspicieux, sur son amie qui venait de faire irruption dans sa loge. Elle le savait, de tels accès d'enthousiasme n'étaient jamais bons.
- ... Qu'est-ce que tu manigances ?
- Beuh, tu n'es pas drôle... Dans tous les cas, je t'ai inscrite au défi Gastrofolie !
- ... Tu peux sortir d'ici, que je finisse de me changer ?
Une fois tranquille, elle termina ce qu'elle avait commencé, puis rejoignit la surexcitée à l'extérieur. Après un rapide topo, elle apprit que le concours aurait lieu moins d'une heure plus tard. Si elle en avait eu le temps, elle l'aurait giflée. Elle n'aurait pas pu au moins la prévenir plus tôt ? Kilanna n'était absolument pas prête, et pour cause : elle venait à peine d'apprendre sa participation. Avait-elle le droit de ne pas se présenter ?
Dans tous les cas, elle préférait ne pas le savoir. Heureusement qu'elle avait des ailes : ainsi, elle pouvait se rendre au lieu des hostilités plus rapidement. Une fois arrivée, elle ne tarda pas à repérer une tête connue parmi les participants. Elle lui adressa un petit signe. Au moins, elle ne se sentirait pas seule. Mais pas le temps de s'attarder. Tout le monde semblait déjà prêt et tous ne semblaient qu'attendre le signal du départ. Quelle était la première épreuve, déjà ? Alors qu'elle rejoignait la place qu'on lui assigna, elle était déjà perdue. ça commençait bien...
Invité
Invité
Le grand défi Gastrofolie
Feat. Kilanna & Nefih
« QUOI ? VOUS M’AVEZ INSCRIT SANS ME CONSULTER ? »
Mon cri avait résonné dans l’auberge reikoise, sans pour autant susciter d’intérêt particulier de la part des autres clients, habitués au brouhaha permanent de ce type d’endroits. Les seules personnes à avoir réagis à mon éclat de voix étaient les quelques actionnaires assis à notre table, hilares. En face de moi , Qurdu Kan affichait l’un de ses sourires de crapaud qui faisaient sa réputation :
« Enfin Capitaine, abaissez donc la voix ! Il s’agit du plus grand concours de cuisine du Sekai ! Et vous êtes de loin le meilleur cuisinier de la Guilde ! Qui mieux que vous pour représenter nos intérêts ? »
Les gardes de la caravane redoublèrent d’hilarité. Bien que factuellement exact comparé à mes compagnons d’infortune, me qualifier de « cuisinier » était sans doute un peu exagéré . Après tout, mes compétences culinaires se résumaient à mettre des ingrédients dans la marmite, et cuire le tout. On était donc bien loin des talents d’un chef ! Je m’apprêtais à souligner ce fait au Maître de Caravane, avec comme accompagnement une bordée d’insultes bien senties, mais celui-ci fut plus rapide que moi :
« De plus, vous gagneriez le titre de Meilleur cuistot de Kyouji ! Pensez aux avantages d’un tel titre au sein de notre entreprise ! Nous pourrions aisément doubler nos prix, ce qui se répercuterait sur nos primes … »
Crapaud sournois ! L’argent était le nerf de la guerre pour chaque actionnaire de la Guilde, et le mage le savait. La possibilité d’augmenter les primes des Trajets grâce à une activité sans danger comme un concours de cuisine était une occasion en or. Evidemment, les gardes attablés autour de nous, eux-mêmes actionnaires, commençaient à m’encourager, s’ils ne s’étouffaient pas de rire. Sachant qu’ils n’allaient pas me laisser en paix à moins que j’accepte, et après avoir poussé un grondement, je marmonnais mon assentiment à contre cœur :
« Qurdu Kan, un jour, j’aurai votre peau »
Le sourire de batracien du mage replet s’élargit, et les vivats des gardes fusèrent.
***
Je me tenais devant mon plan de travail, face aux aliments locaux à cuisiner pour la première épreuve. Un simple coup d’œil à la multitude de participants suffit à confirmer ce que je savais déjà : je n’avais aucune chance ! La concentration était peinte sur les visages de ces cuistots venus des quatre coins du Sekai. Certains affutaient leurs couteaux, d’autres marmonnaient tout bas, et quelques participants étaient même en train de prier. On aurait dit que ces cuisiniers jouaient leur vie sur ces épreuves culinaires.
Tout en poussant un soupir, je me mis à affuter mes propres couteaux. Je n’avais peut-être pas le niveau d’un grand chef, mais j’avais quand même appris deux ou trois choses pendant mes nombreux Trajets, au cours lesquels je jouais réellement ma vie ! S’il j’échouais, je n’échouerais pas sans combattre !
CENDRES
Invité
Invité
Les grandes cités avaient de cela magnifique qu'il y était impossible de s'ennuyer, toujours une activité disponible pour s'occuper. Aussi, depuis ton arrivé soudaine au sein de Kioujy n'avais-tu guère eu le temps de te reposer. Vagabondant de quartier marchand en grande place où les fontaines aux somptueuses sculptures laissaient une eau fraîche couler. Ce qui était tant mieux au vu de la chaleur moribonde de ces journées ensoleillées. Trois jours durant tu avais flirté avec insouciance dans les rues de cette magnifique ville, prenant un temps l'après-midi de simplicité où de tes instruments tu jouais, gagnant quelques piécettes que tu ne savais comment dépenser.
Quelle folie allais tu commettre aujourd'hui ?
Fichtre, la réponse se présenta d'elle même à toi lorsque, par inadvertance alors que tes yeux divaguait au cœur du parc dans lequel tu te prélassais, tomba sur un large panneau parlant d'un concours ouvert à tous de gastronomie. Ma foi, pourquoi pas. Te dis-tu en rigolant. Il n'y avait rien à perdre, si ce n'est une maigre somme à l'inscription, puis cela t'occuperais une bonne part de la journée tout en mettant à l'épreuve tes talents de cuisinier. Ils n'avaient rien d'incroyable, si ce n'est quelques petits plats que tu aimais à mijoter, mais ils étaient au moins décent. Aussi en aucun cas ne visais-tu le podium, surtout vu le nombre de participant, mais au moins t'y amuser et peut-être rencontrer quelques talents cachés serait intéressant.
Ainsi tu te mis en route pour les rues indiqués. Là, foule de monde s'y agglutinait, entre les participants derrières des fourneaux improvisés et les spectateurs et fin gourmets prêt à tout goûter. Il était certains que la compétitions s'apprêtait à faire rage, et c'est avec amusement que tu parcourus la file d'attente pour t'y inscrire, observant un sourire aux lèvres les concurrents commençant à stresser. Certains plongés leurs nez dans des livres où moults recettes s'y trouvaient, d'autres faisaient le tris de tous les aliments dont ils disposaient, et les derniers, pris de la même insouciance que toi, discutaient simplement avec leurs prochains.
Avec une lenteur effarante, vint enfin ton tours de payer. Les pièces tu offris et un numéro l'on te fournit, ainsi qu'une table où t'installer. L'on t'expliqua également avec davantage d'attention les diverses épreuves qui allaient se succéder, le temps accordés ainsi que leurs finalités. Rien de bien extraordinaire, c'est à peu près ce à quoi tu t'attendais.
Tu parcourus la table que l'on te confia de la pointe de tes doigts, ressentant avec un léger frisson la marbrure du bois. Puis tu observas les divers ingrédients fournis dans une cagette, quelques légumes, épices et morceaux de viandes, de l'agneau il te semblait, bien que non amateur de chair, tu avais eu l'obligation d'en travailler durant le siècle passé. Allais tu te souvenir comment correctement le préparer ? Là était une autre question.
En premier lieu tu réfléchis intensément à la recette que tu pourrais concocter de ses produits frais. Une soupe peut-être ? Ô, il faisait bien trop chaud pour cela, un repas froid serait davantage vendeur, peut-être une salade composée. Trop basique ? Surement, alors un taboulé ? Tout aussi simpliste, quoi que la simplicité n'enlevait rien aux saveurs que l'on pouvait y trouver. Ah, diablerie que voilà, tu ne savais vers quoi te tourner, par chance, le signal de départ n'était pas encore lancé. Des participants continuaient à s'inscrire et il te restait du temps pour réfléchir.
Tu pris le temps de regarder les ustensiles à dispositions, des outils basiques en perspectives, rien de farfelu, uniquement le strict nécessaire avec lequel tu devrais te débrouiller, et tant mieux, cela te convenait. Et puis, pour être honnête, tu pouvais avec aisance un peu tricher en usant de ta nature vaporeuse pour cuire les légumes avec facilité. Derrière ta tablée, tu ris une main devant la bouche. Rien n'avait commençait, et pourtant déjà tu t'amusais.
Quelle folie allais tu commettre aujourd'hui ?
Fichtre, la réponse se présenta d'elle même à toi lorsque, par inadvertance alors que tes yeux divaguait au cœur du parc dans lequel tu te prélassais, tomba sur un large panneau parlant d'un concours ouvert à tous de gastronomie. Ma foi, pourquoi pas. Te dis-tu en rigolant. Il n'y avait rien à perdre, si ce n'est une maigre somme à l'inscription, puis cela t'occuperais une bonne part de la journée tout en mettant à l'épreuve tes talents de cuisinier. Ils n'avaient rien d'incroyable, si ce n'est quelques petits plats que tu aimais à mijoter, mais ils étaient au moins décent. Aussi en aucun cas ne visais-tu le podium, surtout vu le nombre de participant, mais au moins t'y amuser et peut-être rencontrer quelques talents cachés serait intéressant.
Ainsi tu te mis en route pour les rues indiqués. Là, foule de monde s'y agglutinait, entre les participants derrières des fourneaux improvisés et les spectateurs et fin gourmets prêt à tout goûter. Il était certains que la compétitions s'apprêtait à faire rage, et c'est avec amusement que tu parcourus la file d'attente pour t'y inscrire, observant un sourire aux lèvres les concurrents commençant à stresser. Certains plongés leurs nez dans des livres où moults recettes s'y trouvaient, d'autres faisaient le tris de tous les aliments dont ils disposaient, et les derniers, pris de la même insouciance que toi, discutaient simplement avec leurs prochains.
Avec une lenteur effarante, vint enfin ton tours de payer. Les pièces tu offris et un numéro l'on te fournit, ainsi qu'une table où t'installer. L'on t'expliqua également avec davantage d'attention les diverses épreuves qui allaient se succéder, le temps accordés ainsi que leurs finalités. Rien de bien extraordinaire, c'est à peu près ce à quoi tu t'attendais.
Tu parcourus la table que l'on te confia de la pointe de tes doigts, ressentant avec un léger frisson la marbrure du bois. Puis tu observas les divers ingrédients fournis dans une cagette, quelques légumes, épices et morceaux de viandes, de l'agneau il te semblait, bien que non amateur de chair, tu avais eu l'obligation d'en travailler durant le siècle passé. Allais tu te souvenir comment correctement le préparer ? Là était une autre question.
En premier lieu tu réfléchis intensément à la recette que tu pourrais concocter de ses produits frais. Une soupe peut-être ? Ô, il faisait bien trop chaud pour cela, un repas froid serait davantage vendeur, peut-être une salade composée. Trop basique ? Surement, alors un taboulé ? Tout aussi simpliste, quoi que la simplicité n'enlevait rien aux saveurs que l'on pouvait y trouver. Ah, diablerie que voilà, tu ne savais vers quoi te tourner, par chance, le signal de départ n'était pas encore lancé. Des participants continuaient à s'inscrire et il te restait du temps pour réfléchir.
Tu pris le temps de regarder les ustensiles à dispositions, des outils basiques en perspectives, rien de farfelu, uniquement le strict nécessaire avec lequel tu devrais te débrouiller, et tant mieux, cela te convenait. Et puis, pour être honnête, tu pouvais avec aisance un peu tricher en usant de ta nature vaporeuse pour cuire les légumes avec facilité. Derrière ta tablée, tu ris une main devant la bouche. Rien n'avait commençait, et pourtant déjà tu t'amusais.
Invité
Invité
Les concurrents n'en finissaient plus d'arriver. Combien seraient-ils, au final ? Finalement, elle n'était pas si en retard qu'elle l'avait craint, remarqua-t-elle. Bon. Il serait peut-être temps d'étudier les ingrédients mis à sa disposition. De la viande, des légumes... Elle voulait tester la recette de poisson de Zaïn, en l'adaptant à sa sauce, évidemment. Mais y avait-il seulement du poisson dans ces ingrédients ? En fouillant dans ce qui lui avait été fourni, elle finit par le trouver. Parfait. Elle ne savait pas de quelle espèce il s'agissait, mais elle estimait pouvoir en faire quelque chose.
Alors qu'elle était satisfaite d'avoir enfin trouvé quelque chose, l'organisateur leur souhaita la bienvenue et rappela les règles. Bon. Le moment approchait. Lorsque les règles de la première phase furent énoncées, le top départ fut lancé. Bien. Il était temps. Et aussitôt, elle paniqua. Comment fallait-il couper le poisson, déjà ? Dans la longeur, dans la largeur ? Fallait-il garder la queue et la tête ? Voilà qui s'annonçait mal...
Alors, elle décida de laisser tomber le poisson pour l'instant, pour se calmer en faisant quelque chose de plus facile. Une marinade. D'autant plus que, si elle se souvenait bien, c'était quelque chose qui devait être fait en avance. Alors, elle avait tenté de brûler les étapes ? Bien... Très bien... Elle n'allait même pas être qualifiée pour la deuxième manche, elle le sentait.
Alors qu'elle était satisfaite d'avoir enfin trouvé quelque chose, l'organisateur leur souhaita la bienvenue et rappela les règles. Bon. Le moment approchait. Lorsque les règles de la première phase furent énoncées, le top départ fut lancé. Bien. Il était temps. Et aussitôt, elle paniqua. Comment fallait-il couper le poisson, déjà ? Dans la longeur, dans la largeur ? Fallait-il garder la queue et la tête ? Voilà qui s'annonçait mal...
Alors, elle décida de laisser tomber le poisson pour l'instant, pour se calmer en faisant quelque chose de plus facile. Une marinade. D'autant plus que, si elle se souvenait bien, c'était quelque chose qui devait être fait en avance. Alors, elle avait tenté de brûler les étapes ? Bien... Très bien... Elle n'allait même pas être qualifiée pour la deuxième manche, elle le sentait.
Invité
Invité
Le grand défi Gastrofolie
Feat. Kilanna & Nefih
Le signal de départ venait d’être donné ! Déjà, les participants allumaient leurs feu, faisaient virevolter les ustensiles et commençaient à cuisiner, sous l’œil inquisiteur du jury, ainsi que des vivats de la foule. Je devais bien admettre que l’événement mettait une sacrée ambiance dans la ville frontalière ! Qurdu Kan mettrait sans doute cette effervescence à profit pour promouvoir les services de la Guilde auprès de potentiels clients reikois.
Revenant à mes moutons, je sélectionnais les aliments pour ma préparation, plutôt simple : des généreux pavés de poisson rose, provenant sûrement des côtes près de Kaizoku, un genre de riz brun, fruit des récoltes environnantes, et un assortiment de petites tomates et haricots verts.
Mettant l’eau à bouillir pour le riz, je préparais le poisson pour la cuisson en le trempant dans une huile mise à disposition, pour qu’il ne s’accroche pas à la poêle également en train de chauffer sur le feu. Je mis le riz dans l’eau bouillante, au dessus d’un feu vif, et le poisson imbibé d’huile sur la poêle chaude au dessus d’un feu plus doux, tout en posant une espèce de couvercle par dessus l’ustensile. Un truc que j’avais appris pendant un Trajet à Kaizoku : la cuisson à la vapeur !
Tout en laissant cuire, je m’affairais sur les tomates, les coupant en petits bout, tout en repérant les épices. Je n’avais malheureusement aucun repère, et j’allais donc devoir les sentir une a une et voir ce qui irait le mieux !
- HRP - Pour les cuistots :
- Puisque je m’inspire d’une recette IRL, je vous partage la recette ! Vous l’aurez sûrement deviné, je parle de saumon dans le RP :
- prenez des pavés de saumon, mettez les dans un bol
- mettez une cuillère à soupe d’huile d’olive, et recouvrez les pavés avec (faites leur un massage avec vos mains, c’est sympa !)
- faites chauffer une poêle, pas besoin de rajouter de matière grasse puisque vos pavés en sont déjà recouvert. Mettez les pavés avec la peau vers le haut, et réduisez le feu tout de suite pour qu’il soit doux
- recouvrez la poêle avec un couvercle, faire cuire environ 8-10 minutes (le poisson sera bien rose quand il sera cuit)
- retirez la peau (décollez en un bout et tirez, le reste s’en va tout seul)
- dégustez ! Avec du citron et accompagné de riz avec un peu de sauce soja, c’est une tuerie !
CENDRES
Invité
Invité
Une dernière oration de l'organisateur et le concours était lancé. Tous à vos couteaux scanda t'il tandis que les participants débutés cette cavalcade des saveurs. Tout comme eux, tu te mis au travail sans vraiment connaître la direction où tu allais. Une chose était certaine, ces légumes tu allais utiliser. Aussi débutas tu leurs préparations, découpant avec précaution leurs peaux, puis en petit morceaux, des rondelles ou des carrés, peu t'importait et tu laissais libre cours à tes envies au fil du temps. Tu pris ensuite une casserole dans laquelle tu en mis une partie, poivrons, carottes champignons tu fis cuir de ta vapeur jusqu'à ce qu'ils soient moelleux.
C'est en te penchant vers la cagette que l'arôme de la menthe s'infiltra dans tes narines, bientôt suivi par le gingembre déposé à ses côtés. Oh, voilà que les idées te venaient. Sans doute trop ambitieux au vu de tes talents, mais pourquoi pas essayer ?
Tu déposas les feuilles de menthes et de coriandres sur la table, quelques pousses de gingembres et de bambous ainsi que deux oignons à préparer. Tu les découpas en lamelle que tu mis à dorer dans une poêle. Durant cette cuisson, tu ajoutas du riz à tes légumes, suffisamment d'eau pour que tout gonfle correctement, puis tu laissas le temps faire. La poêle tu nettoyas une fois les oignons prêt, avant d'y saupoudrer sucre et eau pour fabriquer un simple caramel. Remuant avec vigueur la cuillère de bois, touillant encore et toujours pour qu'il ne crame point. Pourtant, bien que tu t'y montres vigilants, une odeur de brûlé devint impossible à éviter. Une fumée noire, similaire à celle que tu émettais, commença à s'élever de la poêle. Diablerie ! La panique commença à s'amuser de toi tandis que tu éteignais le feu, essayant tant bien que mal de sauver l'irrattrapable. Non, point de possibilité de le garder, il fallait recommencer.
La poêle fut d'une complexité à nettoyer, et bientôt l'eau du bac était aussi marronée que ce caramel raté. Néanmoins, en usant de ta chaleur tu réussis à la sauver, reprenant de plus belle cette satanée idée. Cette fois, tu y parvins mieux, il n'était point encore brûler mais suffisamment bien pris. Alors tu ajoutas quelques goutes de citron puis dépêcha de la transférer du feu à l'eau froide. Bien, il n'était pas mauvais.
Fier de cette réalisation, tu pris une pause de courte durée, observant les autres participants toujours en pleine activité. Les odeurs et les saveurs flottaient dans l'air et il était impossible de les louper. C'était extrêmement plaisant et tu ne regrettais guère d'être venu, tant les gens semblaient heureux et insouciant.
C'est une autre odeur peu agréable qui te sortie de cette rêverie. Le temps que tu ne t'affaires au caramel, tu en avais oublié le riz. Flûte ! Trop tard, il attachait au métal et les contours en était roussi. A l'instar de la précédente préparation raté, tu aurais voulu recommencer, mais point d'ingrédient il te restait. Aussi allais-tu devoir faire avec, pas de seconde chance. Tant pis, la menthe et les autres épices pourraient couvrir ce léger goût. Pas vraiment d'autres choix en réalité. Tu y versas un peu d'eau avant d'ajouter les oignons, la menthe, la coriandre et les pousses de bambous, puis y rappas le gingembre.
Tranquillement mais surement, tu avançais tandis que le temps défilait.
Le cessait le feu approchait, plus que quelques minutes pour terminer. Aussi préparas tu des portions de ton mélange, une fois refroidi, dans les assiettes, ajoutant ensuite par dessus le caramel à peine liquide. D'une cuillère, tu gouttas au résultat et ta mine se déconfit aussitôt. Le goût était présent, tout comme les saveurs, mais il n'y avait aucune proportion réel et rien n'allait. La menthe se sentait à peine, couvert par un caramel finalement bien amer, la coriandre mal préparé craquer sous la dent tout comme certains grains de riz trop cuit.
Mince, voilà que tout espoir de continuer commençait à s'envoler . . .
C'est en te penchant vers la cagette que l'arôme de la menthe s'infiltra dans tes narines, bientôt suivi par le gingembre déposé à ses côtés. Oh, voilà que les idées te venaient. Sans doute trop ambitieux au vu de tes talents, mais pourquoi pas essayer ?
Tu déposas les feuilles de menthes et de coriandres sur la table, quelques pousses de gingembres et de bambous ainsi que deux oignons à préparer. Tu les découpas en lamelle que tu mis à dorer dans une poêle. Durant cette cuisson, tu ajoutas du riz à tes légumes, suffisamment d'eau pour que tout gonfle correctement, puis tu laissas le temps faire. La poêle tu nettoyas une fois les oignons prêt, avant d'y saupoudrer sucre et eau pour fabriquer un simple caramel. Remuant avec vigueur la cuillère de bois, touillant encore et toujours pour qu'il ne crame point. Pourtant, bien que tu t'y montres vigilants, une odeur de brûlé devint impossible à éviter. Une fumée noire, similaire à celle que tu émettais, commença à s'élever de la poêle. Diablerie ! La panique commença à s'amuser de toi tandis que tu éteignais le feu, essayant tant bien que mal de sauver l'irrattrapable. Non, point de possibilité de le garder, il fallait recommencer.
La poêle fut d'une complexité à nettoyer, et bientôt l'eau du bac était aussi marronée que ce caramel raté. Néanmoins, en usant de ta chaleur tu réussis à la sauver, reprenant de plus belle cette satanée idée. Cette fois, tu y parvins mieux, il n'était point encore brûler mais suffisamment bien pris. Alors tu ajoutas quelques goutes de citron puis dépêcha de la transférer du feu à l'eau froide. Bien, il n'était pas mauvais.
Fier de cette réalisation, tu pris une pause de courte durée, observant les autres participants toujours en pleine activité. Les odeurs et les saveurs flottaient dans l'air et il était impossible de les louper. C'était extrêmement plaisant et tu ne regrettais guère d'être venu, tant les gens semblaient heureux et insouciant.
C'est une autre odeur peu agréable qui te sortie de cette rêverie. Le temps que tu ne t'affaires au caramel, tu en avais oublié le riz. Flûte ! Trop tard, il attachait au métal et les contours en était roussi. A l'instar de la précédente préparation raté, tu aurais voulu recommencer, mais point d'ingrédient il te restait. Aussi allais-tu devoir faire avec, pas de seconde chance. Tant pis, la menthe et les autres épices pourraient couvrir ce léger goût. Pas vraiment d'autres choix en réalité. Tu y versas un peu d'eau avant d'ajouter les oignons, la menthe, la coriandre et les pousses de bambous, puis y rappas le gingembre.
Tranquillement mais surement, tu avançais tandis que le temps défilait.
Le cessait le feu approchait, plus que quelques minutes pour terminer. Aussi préparas tu des portions de ton mélange, une fois refroidi, dans les assiettes, ajoutant ensuite par dessus le caramel à peine liquide. D'une cuillère, tu gouttas au résultat et ta mine se déconfit aussitôt. Le goût était présent, tout comme les saveurs, mais il n'y avait aucune proportion réel et rien n'allait. La menthe se sentait à peine, couvert par un caramel finalement bien amer, la coriandre mal préparé craquer sous la dent tout comme certains grains de riz trop cuit.
Mince, voilà que tout espoir de continuer commençait à s'envoler . . .
Invité
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Finalement, elle avait réussi à reprendre confiance. Sa marinade avait une belle couleur et commençait même à sentir bon. Alors, elle se dit que finalement, la manière dont elle couperait le poisson importait peu. Pour cette première manche, les saveurs étaient à l'honneur. Elle laisserait l'apparence à la deuxième... Si elle y accédait.
Elle coupa donc grossièrement son poisson... Et finit par décider de totalement tranformer la recette. Zaïn lui avait fait du poisson grillé et caramélisé. Avec ce qu'elle avait là, elle pensait plutôt pouvoir faire un plat en sauce, comme un bouillon.
Aussitôt pensé, aussitôt fait, elle ajouta une bonne quantité d'eau. Autant faire une soupe de poisson, finalement. Et ce qui était à l'origine censé être une marinade pourrait être transformé en simple sauce. Elle ne gagnerait probablement pas avec cela. Mais au moins, elle avait essayé et obtenu quelque chose. Avant de mettre son plat à disposition du jury, elle se permit néanmoins d'en prendre une cuillerée. Elle avait complètement changé d'avis en plein milieu de la compétition. Qu'est-ce que cela avait donné ?
Elle ne savait pas ce qu'en penserait le jury, mais à son propre avis, c'était plus que convenable, pour une recette décidée au dernier moment et faite à l'arrache. À voir ce qu'en penseraient les goûteurs officiels.
Elle les vit goûter les différents plats. Lorsque vint le tour du sien, elle vit la mine surprise du jury. Etait-ce mauvais signe ? Elle n'en savait rien. Et on lui avait également indiqué que le jury n'avait pas le droit de donner aux concurrents le moindre indice sur son appréciation avant l'annonce officielle du classement. Elle ne pouvait donc pas espérer en savoir plus que les autres en avance.
Puis vint enfin le moment tant attendu. Mais... Attendez... Sérieusement ? Ils n'étaient pas vraiment en train d'énumérer dans l'ordre les noms des 100 participants, un par un ? Oh, pitié. Elle souffrait pour le dernier, qui qu'il soit. Ils n'en étaient qu'à la personne classée trentième et elle luttait déjà pour ne pas s'endormir. Cela risquait d'être long... Très long... Trèèèès...
- En quarante-et-unième position, Madame Kilanna Launi.
... Pardon ? Elle était donc qualifiée ? Avec un plat improvisé ? Avec un juge qui avait fait une tête bizarre ? Le goût avait donc dû sauver le plat. Enfin, il était à présent temps de penser à la suite. Elle retourna à l'entrée de l'espace de compétition, où étaient affichées les règles. Quel était le but de la deuxième manche ? L'apparence. Bon. Voilà qui ne devrait pas être trop compliqué... Elle retourna donc avec les qualifiés, en attendant qu'on leur attribue leur plan de travail pour la deuxième épreuve.
Elle coupa donc grossièrement son poisson... Et finit par décider de totalement tranformer la recette. Zaïn lui avait fait du poisson grillé et caramélisé. Avec ce qu'elle avait là, elle pensait plutôt pouvoir faire un plat en sauce, comme un bouillon.
Aussitôt pensé, aussitôt fait, elle ajouta une bonne quantité d'eau. Autant faire une soupe de poisson, finalement. Et ce qui était à l'origine censé être une marinade pourrait être transformé en simple sauce. Elle ne gagnerait probablement pas avec cela. Mais au moins, elle avait essayé et obtenu quelque chose. Avant de mettre son plat à disposition du jury, elle se permit néanmoins d'en prendre une cuillerée. Elle avait complètement changé d'avis en plein milieu de la compétition. Qu'est-ce que cela avait donné ?
Elle ne savait pas ce qu'en penserait le jury, mais à son propre avis, c'était plus que convenable, pour une recette décidée au dernier moment et faite à l'arrache. À voir ce qu'en penseraient les goûteurs officiels.
Elle les vit goûter les différents plats. Lorsque vint le tour du sien, elle vit la mine surprise du jury. Etait-ce mauvais signe ? Elle n'en savait rien. Et on lui avait également indiqué que le jury n'avait pas le droit de donner aux concurrents le moindre indice sur son appréciation avant l'annonce officielle du classement. Elle ne pouvait donc pas espérer en savoir plus que les autres en avance.
Puis vint enfin le moment tant attendu. Mais... Attendez... Sérieusement ? Ils n'étaient pas vraiment en train d'énumérer dans l'ordre les noms des 100 participants, un par un ? Oh, pitié. Elle souffrait pour le dernier, qui qu'il soit. Ils n'en étaient qu'à la personne classée trentième et elle luttait déjà pour ne pas s'endormir. Cela risquait d'être long... Très long... Trèèèès...
- En quarante-et-unième position, Madame Kilanna Launi.
... Pardon ? Elle était donc qualifiée ? Avec un plat improvisé ? Avec un juge qui avait fait une tête bizarre ? Le goût avait donc dû sauver le plat. Enfin, il était à présent temps de penser à la suite. Elle retourna à l'entrée de l'espace de compétition, où étaient affichées les règles. Quel était le but de la deuxième manche ? L'apparence. Bon. Voilà qui ne devrait pas être trop compliqué... Elle retourna donc avec les qualifiés, en attendant qu'on leur attribue leur plan de travail pour la deuxième épreuve.
Invité
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Sans t'en rendre compte sur le moment, tu avais fini par te prendre au jeu de la compétition. Toi qui pensais ne venir que t'amuser et passer une agréable journée, voilà que tu observais avec inquiétude les juges s'approchaient de tes plats. Et bien que tu ne te sentes point réellement stressé, tu appréhendais malgré tout leurs avis car, finalement, tu aimerais bien continuer l'aventure. En aucun cas l'argent ne t'intéressait, pas plus que le prix, mais simplement pouvoir penser que tes talents de cuisinier n'étaient guère si médiocre semblait satisfaisant.
Les jurés, armés de leurs couverts, attaquèrent de quelques légères bouchées ta mixture emplie de saveur que tu espérais délicieuse, tout en sachant qu'il en était autrement. D'ailleurs, ce fut sans appel que le verdict tomba, non sous la forme d'une oration ou d'un avis constructif, mais bel et bien de visages se contractant par l'écœurement. Ils n'allèrent pas jusqu'à recracher, bien que l'un d'entre eux, une dame d'un certain âge, semblaient prête à le faire.
"C'est une proposition bien atypique." Dit simplement le juré principal, bientôt surenchéri par ses collègues. "Oui, tout à fait, atypique et le mot que je cherchais.
- Bien, nous allons continuer et vous aurez le résultat après. Une quelconque remarque à faire ?
- Non messieurs et gente dame, agréable journée." Il n'y avait point grand chose à dire et, bien que tu gardes la face en leur présence, un visage de marbre toujours aussi bienveillant, tu étais miné au fond. Ce n'était plus de la chance qu'il te fallait, mais un véritable miracle digne des plus grandes fantaisies. Car, à moins que le reste des participants ne soient dotés d'un talent encore plus insultant que le tiens, il t'était certain d'ici en finir.
Les minutes te parurent des heures et, en cet instant, tu regrettais ta participation. Finalement se prélasser avec oisiveté dans un parc aux abords d'une charmante fontaine n'était point si mal en comparaison. Les fumerolles que ton corps relâchait s'intensifièrent, embrumant légèrement ton stand et l'air alentour pour le plus grand malheur de tes voisins. Puis finalement le verdict tomba tel une guillotine.
Quatre-vingt cinquième !
Pardi ! Tu n'étais pas dernier ! Il s'agissait la presque d'un soulagement et, aussitôt le résultat obtenu et la pleine conscience de ton échec, toute la pression s'échappa et à nouveau tu étais prêt à passer une bonne journée. En définitive ce concours n'était pas si important à tes yeux et tu étais presque heureux d'avoir été éliminé. Si tu avais atteint le second acte, sans doute le poids d'un potentiel échec n'en aurait été que plus grand.
Tu soufflas d'un plaisir simple, attrapant au passage l'une de tes assiettes et commença à manger.
Il ne te fallut que quatre bouchées pour, sans même un palais raffiné, comprendre ta place et ne point la contester.
Les jurés, armés de leurs couverts, attaquèrent de quelques légères bouchées ta mixture emplie de saveur que tu espérais délicieuse, tout en sachant qu'il en était autrement. D'ailleurs, ce fut sans appel que le verdict tomba, non sous la forme d'une oration ou d'un avis constructif, mais bel et bien de visages se contractant par l'écœurement. Ils n'allèrent pas jusqu'à recracher, bien que l'un d'entre eux, une dame d'un certain âge, semblaient prête à le faire.
"C'est une proposition bien atypique." Dit simplement le juré principal, bientôt surenchéri par ses collègues. "Oui, tout à fait, atypique et le mot que je cherchais.
- Bien, nous allons continuer et vous aurez le résultat après. Une quelconque remarque à faire ?
- Non messieurs et gente dame, agréable journée." Il n'y avait point grand chose à dire et, bien que tu gardes la face en leur présence, un visage de marbre toujours aussi bienveillant, tu étais miné au fond. Ce n'était plus de la chance qu'il te fallait, mais un véritable miracle digne des plus grandes fantaisies. Car, à moins que le reste des participants ne soient dotés d'un talent encore plus insultant que le tiens, il t'était certain d'ici en finir.
Les minutes te parurent des heures et, en cet instant, tu regrettais ta participation. Finalement se prélasser avec oisiveté dans un parc aux abords d'une charmante fontaine n'était point si mal en comparaison. Les fumerolles que ton corps relâchait s'intensifièrent, embrumant légèrement ton stand et l'air alentour pour le plus grand malheur de tes voisins. Puis finalement le verdict tomba tel une guillotine.
Quatre-vingt cinquième !
Pardi ! Tu n'étais pas dernier ! Il s'agissait la presque d'un soulagement et, aussitôt le résultat obtenu et la pleine conscience de ton échec, toute la pression s'échappa et à nouveau tu étais prêt à passer une bonne journée. En définitive ce concours n'était pas si important à tes yeux et tu étais presque heureux d'avoir été éliminé. Si tu avais atteint le second acte, sans doute le poids d'un potentiel échec n'en aurait été que plus grand.
Tu soufflas d'un plaisir simple, attrapant au passage l'une de tes assiettes et commença à manger.
Il ne te fallut que quatre bouchées pour, sans même un palais raffiné, comprendre ta place et ne point la contester.
Invité
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Le grand défi Gastrofolie
Feat. Kilanna & Nefih
Ma préparation était presque terminée, et pour le coup, je n'en étais pas peu fier ! Un plat bien différent des ragoûts improvisés que l’on avait l'habitude de servir pendant nos voyages. Avais-je trouvé une nouvelle vocation moins dangereuse que mon emploi actuel ? Tout en enlevant le poisson à la couleur bien rosée, et en retirant les écailles, je m'imaginais en tant que grand chef cuistot, mon restaurant accueillant les nobles de la République entière ! Les hommes dépenseraient des fortunes pour manger à ma table, les femmes se pâmeraient en prenant une bouchée de mes recettes raffinées ! Et ces bâtards de la Guilde ? Ha ! Ils ramperaient devant moi comme des gueux, suppliant que je daigne les nourrir, Qurdu Kan en tête ! Ça leur apprendra à se marrer !
J'ajustais ma présentation au mieux, puis me tournais vers les épices pour la touche finale. Problème, je ne m'y connaissais pas du tout ! Je commençais à sentir chaque épice, dans l'espoir de trouver quelque chose qui s'allierait parfaitement avec mon plat. Certains étaient douces, d'autres plus corsées, et quelques-unes avaient une senteur ... indescriptible. Alors que les dernières minutes s'écoulaient, je jetais mon dévolu sur une épice plutôt douce. Les dés étaient jetés !
Apportant mon plat au jury, je retenais mon souffle pendant que ceux-ci goûtaient ma cuisine ? Allaient-ils confirmer que le Capitaine pouvait aspirer à plus qu'un emploi de conducteur de caravane ?
" Pouah "
" Mais cette épice ne va pas du tout avec le poisson ! "
" Idiot ! Une si belle pièce gâchée par votre incompétence ! "
Mon visage, d'habitude couvert de terre et de crasse, était devenu si blanc que même un fantôme aurait pris peur. Je retournais à ma place, livide. Mes rêves venaient de s'effondrer, et la sentence dut rapide et irrévocable : 99ème !
Je quittais mon plan de travail avec un pas rageur, sous les rires des badauds. Je mourrais d'envie d'en coller une à chacun de ces salauds, mais ces reikois étaient décidément tous bien trop musclés pour que je prenne le risque de me frotter à eux à mains nues. Si seulement j'avais mon arbalète sous la main ...
CENDRES
Invité
Invité
La deuxième manche mettait donc à l'honneur la présentation. Bien. Elle savait quoi faire. C'était une valeur sûre. Il n'y avait pas moyen de rater, cette fois. Ce serait un dessert. À la décoration féminine, florale... Les fleurs comestibles... Les connaissait-elle ? Enfin, dans tous les cas, les organisateurs ne seraient pas assez idiots pour leur proposer quelque chose de non comestible.
Néanmoins, elle hésita. Que devait-elle choisir ? Quelque chose de romantique, avec du colorant rouge et des roses ? Ou quelque chose de plus ambitieux, de plus créatif, en mélangeant plusieurs formes et couleurs ?
Finalement, elle finit par choisir cette option. Elle se revoyait, dans le bureau de Zaïn, refaire la décoration selon l'inspiration du moment, avec ce qu'elle avait trouvé... Bon, son public à ce moment-là n'était certainement pas le plus objectif. Et elle aurait dû se faire la remarque avant de foncer tête baissée. Elle ferait une salade de fruits toute simple, et les fleurs s'occuperaient de la décoration. Du moins, c'était son avis. Avis qu'elle maintint jusqu'au bout. Jusqu'à retrouver les jurés.
- Dommage, avec un peu moins de passion, vous auriez pu être dans les dix premiers.
- Maaaaais, ça ne veut pas dire que vous serez disqualifiée, attention !
... Mouais. Elle le savait. Le deuxième avait simplement essayé de rattraper l'erreur de son collègue. Elle aussi, elle connaissait les règles. Le jury ne devait pas donner d'indice sur le résultat... Kilanna connaissait le sien. Elle ne passerait pas à l'étape suivante. Elle n'écouta d'ailleurs même pas l'annonce des résultats et quitta immédiatement son espace réservé. À présent, elle ne pouvait s'ôter une question de la tête : aurait-elle mieux réussi avec son dessert rose bonbon bourré de colorant ? Au moins, ce qu'elle avait proposé était sain !
Néanmoins, elle hésita. Que devait-elle choisir ? Quelque chose de romantique, avec du colorant rouge et des roses ? Ou quelque chose de plus ambitieux, de plus créatif, en mélangeant plusieurs formes et couleurs ?
Finalement, elle finit par choisir cette option. Elle se revoyait, dans le bureau de Zaïn, refaire la décoration selon l'inspiration du moment, avec ce qu'elle avait trouvé... Bon, son public à ce moment-là n'était certainement pas le plus objectif. Et elle aurait dû se faire la remarque avant de foncer tête baissée. Elle ferait une salade de fruits toute simple, et les fleurs s'occuperaient de la décoration. Du moins, c'était son avis. Avis qu'elle maintint jusqu'au bout. Jusqu'à retrouver les jurés.
- Dommage, avec un peu moins de passion, vous auriez pu être dans les dix premiers.
- Maaaaais, ça ne veut pas dire que vous serez disqualifiée, attention !
... Mouais. Elle le savait. Le deuxième avait simplement essayé de rattraper l'erreur de son collègue. Elle aussi, elle connaissait les règles. Le jury ne devait pas donner d'indice sur le résultat... Kilanna connaissait le sien. Elle ne passerait pas à l'étape suivante. Elle n'écouta d'ailleurs même pas l'annonce des résultats et quitta immédiatement son espace réservé. À présent, elle ne pouvait s'ôter une question de la tête : aurait-elle mieux réussi avec son dessert rose bonbon bourré de colorant ? Au moins, ce qu'elle avait proposé était sain !
Invité
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Le grand défi Gastrofolie
Feat. Kilanna & Nefih
Je marchais dans les rues de Kyouji, l'air furieux. Je savais bien que je n'avais aucune chance de gagner, mais quand même ! Ma concoction valait mieux que ça ! Le plat que j'avais cuisiné pour ce jury était un chef d'œuvre comparé à ce que je mangeais d'habitude. Mais non ! Une petite erreur, et ces bâtards m'avaient éconduit comme si j'étais leur maitresse ! Foutus Reikois ! Saleté de concours ! Et satané Qurdu Kan, lui qui m'avait inscrit à cette épreuve stupide ! Si je le trouvais ...
" Capitaine ! Attendez "
Quand on parle du loup ! Me retournant vers le son de la voix du Maître de Caravane, je vis celui-ci en train de trottiner pour me rattraper, suant à grosses gouttes et essayant tant bien que mal de reprendre son souffle. Au moins, j'aurais eu un petit lot de consolation avec cette vision. Le mage arriva enfin à mon niveau, peinant à retrouver un rythme respiratoire normal, ses mains appuyées sur ses genoux. Je profitais de cet instant de répit pour lui exprimer le fond de ma pensée :
" Qurdu Kan, c'était l'idée la plus stupide que vous avez jamais eue ! Vous vous attendiez à quoi ? J'ai rien d'un cuistot ! Ce jury n'a fait littéralement qu'une bouchée de mon plat ! "
" Mon bon Capitaine, vous vous sous-estimez grandement ! Qurdu Kan est persuadé qu'avec un peu de pratique, vous pourriez rivaliser avec les plus grands chefs de la République ! Imaginez ! Le coup de fourchette d'un maître de la cuisine, associé à des ingrédients exotiques pourvus par les Trajets ! Ah, Qurdu Kan est décidément un génie ! Cet évènement lui a ouvert les yeux quant aux futures entreprises de la Guilde ! "
Je regardais le mage sans rien dire. Qurdu Kan était un habitué des déclarations farfelues, mais celle-là arrivait aisément sur le podium des idées les plus ridicules du Maître de Caravane. Tout en poussant un soupir à fendre l'âme, je lâchais une dernière pique avant de reprendre le chemin de l'auberge :
" Qurdu Kan, si je dois cuisiner dans un restaurant, ça sera pour vous jeter en pâture aux chevaux de la Guilde. Ça les rendra encore plus enragés qu'ils ne le sont habituellement, et ça me fera oublier le fiasco d'aujourd'hui ! "
CENDRES
Invité
Invité
C'est avec le ventre plein et une certaine gaité que tu quittas l'emplacement que l'on t'avait attribué. A présent, tu te sentais bien plus léger, désireux de continuer à oisiveté pour le reste de la journée. Et maintenant que tu n'avais plus à être derrière les fourneaux, tu allais pouvoir agir comme une grande partie de la populace présente, admirer de tes mirettes les œuvres de tes anciens concurrents. Aussi te déplaças-tu dans la foule, te faufilant au travers des divers groupes et des conversations, observant avec attention la minutie dont faisaient preuves les participants pour ce deuxième défi qui mettait à l'honneur la splendeur plutôt que les saveurs.
Malgré des conditions peu pratiques et le nombres moindres de protagonistes, les ustensiles fusaient et les casseroles fumaient. Ici et là, des encouragements s'élevaient tandis qu'à d'autres endroits ils étaient remplacés par des cris d'agacements ou paniqués.
Un gâteau couleur neige s'élevait face à toi, telle une tour d'ivoire qui ne connaîtrait de fin que le manque d'ingrédient. A l'instar d'un sculpteur, le pâtissier ajoutait étage après étage à sa structure, façonnant avec minutie des détails incroyables que tu n'imaginais guère sur une pâtisserie. La pierre il créait, tout comme les pilonnes la maintenant rivé sur le sol, les meurtrières et les différents niveaux. Pour sûr qu'avec du temps tu imaginais cet intrépide compétiteur détailler autant l'intérieur de sa tour que l'extérieur.
Malheureusement, les astres n'étaient guères avec lui quand, au moment d'ajouter le haut de sa tour, il perdit légèrement son équilibre, subrepticement à peine, mais il n'en fallait point plus. Peut-être les fondations n'étaient guère suffisantes, peut-être le poids trop important, peut-être un peu de tout à la fois. Elle s'effondra. L'homme, médusait, n'eut la force d'hurler sa rage, il restait simplement debout, les yeux perdus sur sa pâtisserie à l'image d'une délicieuse ruine. Tu le sentais abattu, et comment ne pas l'être ? Autour de toi, la foule se divisait en plusieurs groupes, certains riaient de ce malheur, d'autres souffraient avec lui tandis que les derniers n'en avaient cure. Puis ton cœur se brisa, l'homme s'effondra sur ses genoux et commença à pleurer sa peine. "Sieur, ne vous effondrez pas." Lui dis-tu d'une douce voix en t'approchant de lui. "Ce n'est point la fin de votre pièce, il vous reste un dernier acte à jouer. Ne perdez point espoir et observez comme votre tour effondrée reste appréciable au regard. L'un monument qui a perdu de sa gloire mais que l'on tend à apprécier, symbole de ce qu'elle était ou symbole de notre armée, capable d'ourdir même la plus solide des constructions. Reikois vous êtes sieur, tout comme les jurés. Notre cœur patriote est autant une force qu'une faiblesse et, sans nul doute, vous devriez en jouait. Relevez vous cher frère, et ajoutez à cette structure les signes d'une république dominée."
Derrière toi, quelques êtres à l'âme belliqueuse poussèrent en ce sens, ajoutant de leurs commentaires à quel point cette blancheur n'était signe que la laideur raffinée de ces républicains effrayés. Aussi, le pâtissier t'observa avec un regard nouveau, pleins de doutes et d'incertitudes, et tu lui fis signe de la main de se relever. "Tentez, vous n'avez point plus à perdre d'essayer." De son tablier il sécha ses larmes et se redressa avec fierté, reprenant la décoration de sa structure brisé pour l'enjolivait des avarices adverses.
Jusqu'à l'approche du juré, tu restas non loin de ce protagoniste, cette pièce était si captivante que tu ne voulais en manquait le moindre couplet et bientôt la fin de ce deuxième acte approchait. Sa construction était fidèle à ces tours effondrées, et c'est avec honneur qu'il présenta sa création aux trois membres du jurés lorsqu'ils approchèrent. Un regard d'abord moqueur dans leurs yeux, cédant rapidement à l'intrigue puis au bellicisme dont vous étiez taillé. Il expliqua avec brio que son œuvre n'exprimait que la beauté de vos armées, leur puissance inégalée. Puis plus encore il fallut la détruire pour y goûter, et c'est avec succès que les plaisirs gustatifs y étaient à en juger de leurs approbations. Ils n'eurent que quelques paroles formelles avant de continuer. Le brave t'offrit une part que tu dégustas avec joie et, après ton bien piteux repas, il était là une satisfaction incroyable pour ton estomac.
A ses côtés tu attendis les résultats, plus impatient encore de les entendre qu'au moment où tu participais. Vingt-quatrième fut la place qu'on lui attribua. Tout juste, mais il était gardé pour l'acte trois.
Malgré des conditions peu pratiques et le nombres moindres de protagonistes, les ustensiles fusaient et les casseroles fumaient. Ici et là, des encouragements s'élevaient tandis qu'à d'autres endroits ils étaient remplacés par des cris d'agacements ou paniqués.
Un gâteau couleur neige s'élevait face à toi, telle une tour d'ivoire qui ne connaîtrait de fin que le manque d'ingrédient. A l'instar d'un sculpteur, le pâtissier ajoutait étage après étage à sa structure, façonnant avec minutie des détails incroyables que tu n'imaginais guère sur une pâtisserie. La pierre il créait, tout comme les pilonnes la maintenant rivé sur le sol, les meurtrières et les différents niveaux. Pour sûr qu'avec du temps tu imaginais cet intrépide compétiteur détailler autant l'intérieur de sa tour que l'extérieur.
Malheureusement, les astres n'étaient guères avec lui quand, au moment d'ajouter le haut de sa tour, il perdit légèrement son équilibre, subrepticement à peine, mais il n'en fallait point plus. Peut-être les fondations n'étaient guère suffisantes, peut-être le poids trop important, peut-être un peu de tout à la fois. Elle s'effondra. L'homme, médusait, n'eut la force d'hurler sa rage, il restait simplement debout, les yeux perdus sur sa pâtisserie à l'image d'une délicieuse ruine. Tu le sentais abattu, et comment ne pas l'être ? Autour de toi, la foule se divisait en plusieurs groupes, certains riaient de ce malheur, d'autres souffraient avec lui tandis que les derniers n'en avaient cure. Puis ton cœur se brisa, l'homme s'effondra sur ses genoux et commença à pleurer sa peine. "Sieur, ne vous effondrez pas." Lui dis-tu d'une douce voix en t'approchant de lui. "Ce n'est point la fin de votre pièce, il vous reste un dernier acte à jouer. Ne perdez point espoir et observez comme votre tour effondrée reste appréciable au regard. L'un monument qui a perdu de sa gloire mais que l'on tend à apprécier, symbole de ce qu'elle était ou symbole de notre armée, capable d'ourdir même la plus solide des constructions. Reikois vous êtes sieur, tout comme les jurés. Notre cœur patriote est autant une force qu'une faiblesse et, sans nul doute, vous devriez en jouait. Relevez vous cher frère, et ajoutez à cette structure les signes d'une république dominée."
Derrière toi, quelques êtres à l'âme belliqueuse poussèrent en ce sens, ajoutant de leurs commentaires à quel point cette blancheur n'était signe que la laideur raffinée de ces républicains effrayés. Aussi, le pâtissier t'observa avec un regard nouveau, pleins de doutes et d'incertitudes, et tu lui fis signe de la main de se relever. "Tentez, vous n'avez point plus à perdre d'essayer." De son tablier il sécha ses larmes et se redressa avec fierté, reprenant la décoration de sa structure brisé pour l'enjolivait des avarices adverses.
Jusqu'à l'approche du juré, tu restas non loin de ce protagoniste, cette pièce était si captivante que tu ne voulais en manquait le moindre couplet et bientôt la fin de ce deuxième acte approchait. Sa construction était fidèle à ces tours effondrées, et c'est avec honneur qu'il présenta sa création aux trois membres du jurés lorsqu'ils approchèrent. Un regard d'abord moqueur dans leurs yeux, cédant rapidement à l'intrigue puis au bellicisme dont vous étiez taillé. Il expliqua avec brio que son œuvre n'exprimait que la beauté de vos armées, leur puissance inégalée. Puis plus encore il fallut la détruire pour y goûter, et c'est avec succès que les plaisirs gustatifs y étaient à en juger de leurs approbations. Ils n'eurent que quelques paroles formelles avant de continuer. Le brave t'offrit une part que tu dégustas avec joie et, après ton bien piteux repas, il était là une satisfaction incroyable pour ton estomac.
A ses côtés tu attendis les résultats, plus impatient encore de les entendre qu'au moment où tu participais. Vingt-quatrième fut la place qu'on lui attribua. Tout juste, mais il était gardé pour l'acte trois.
Invité
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Elle s'éloignait de ce lieu où elle n'avait plus rien à faire. Elle n'avait même plus envie de goûter aux autres plats. Tout ce qu'elle voulait, c'était retourner voir Zaïn pour qu'il lui donne d'autres cours qu'elle écouterait mieux. Ah, et aussi aller faire la morale à cette fichue comédienne. Et aussi... Elle s'interrompit. Elle venait de reconnaître une tête connue. Alors, souriante, oubliant sa défaite, elle s'approcha de lui, lui faisant signe du bras :
- Nefih ! Bonjour !
Elle ne l'avait pas revu depuis un moment. Mais c'était un ami de son compagnon. Par conséquent, elle avait décidé de le considérer elle aussi comme un ami.
Lorsqu'elle l'eut rejoint, elle lança :
- Vous veniez en tant que participant ou spectateur ? Ou peut-être plutôt en gourmand curieux ?
Elle en avait complètement oublié sa déception.
- Nefih ! Bonjour !
Elle ne l'avait pas revu depuis un moment. Mais c'était un ami de son compagnon. Par conséquent, elle avait décidé de le considérer elle aussi comme un ami.
Lorsqu'elle l'eut rejoint, elle lança :
- Vous veniez en tant que participant ou spectateur ? Ou peut-être plutôt en gourmand curieux ?
Elle en avait complètement oublié sa déception.
Invité
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Bienheureux de poursuivre l'aventure, l'homme savoura avec plaisir la pause que l'on accordait au participant avant la dernière épreuve. Aussi pris tu congé, l'envie de te promener quelques peu avant de venir le retrouver. Il était certains que le dernière acte de cette pièce serait fascinant et, pour rien au monde, ne voulais tu le manquer. Quelques nuages épais défilaient sur la belle cité, obscurcissant le soleil quelques instants. Des secondes suffisantes pour t'en faire lever la tête, déjà prêt à ce que le pire n'arrive. Quelle tristesse s'il venait à pleuvoir pile en cette journée, et pile à cette heure si. Mais non, les astres étaient de votre côté et, aussi rapidement qu'elle était apparue, cette masse blanche s'enfuit.
Une voix légère attira ton attention, et plus que cette voix d'ailleurs, ce fut l'appellation de ton nom. "Oh, Dame Launi." Dis-tu pleins de surprises. "Quel plaisir de vous revoir." Tu hésitas un bref instant à la réponse que tu formulerais, allais tu lui dire la malheureuse vérité ou bien conter quelques belles calomnies ? Ah, la réponse était évidente et ne se fit pas attendre, aussi apportas-tu une main derrière ton crâne. "Et bien, accompagné de mes maigres connaissances culinaires j'eus l'audace de m'essayer à ce concours. Malheureusement, et comme vous vous en doutez certainement, il s'avère que d'excellent artistes des saveurs s'affrontent en ce jour et même la chance n'aurait su me faire gagner. Néanmoins, je restes satisfait d'avoir essayé et surtout de découvrir toutes ces talentueuses personnes et créations gustatives. Quelques participants acceptent que nous goûtions à leurs plats et, pour la majorité, cela s'avère être un délice pour les papilles." Tout en racontant cela, tu observais les stands et leurs participants profiter de cette interlude, certains parlant avec légèreté tandis que d'autres s'élançaient déjà dans les réflexions du prochain plat.
Puis, ton attention revint à ton interlocutrice. " Et vous, dame Launi, avez-vous essayé cette trépidante aventure ?" N'avais-tu point encore terminé cette oration que tu percevais déjà une pointe d'agacement chez la demoiselle, oh, sans doute s'y était elle essayé et le résultat n'était guère à la hauteur de ses attentes. Et même si cette frustration de la défaite était minime, elle restait présente, aussi ne voulais-tu en aucun cas remuer un quelconque couteau dans une fraîche plaie. "Pardonnez cette maladresse de ma part. Accepteriez vous plutôt de m'accompagner au sein des étals marchands de cette cité ? Il y a une amie chère que je devrais retrouver d'ici demain dans cette même cité, et je ne me vois guère les mains vides arriver. Peut-être pourriez vous m'aider de votre générosité ?"
Tout du moins, c'était si tu parvenais à la retrouver. Tu savais que dame Mirelys était à Kyouji, qu'une famille aisée l'avait racheté, mais où pour être plus précis, là était encore une question à laquelle tu n'avais point de réponse. Mais cette tristesse ne t'empêcherait point de la trouver, et lorsque ce serait fait, même si tu ne pouvais la libérer, au moins pourrais tu essayer de lui apporter un maigre réconfort et t'assurer qu'elle soit en bonne santé.
Une voix légère attira ton attention, et plus que cette voix d'ailleurs, ce fut l'appellation de ton nom. "Oh, Dame Launi." Dis-tu pleins de surprises. "Quel plaisir de vous revoir." Tu hésitas un bref instant à la réponse que tu formulerais, allais tu lui dire la malheureuse vérité ou bien conter quelques belles calomnies ? Ah, la réponse était évidente et ne se fit pas attendre, aussi apportas-tu une main derrière ton crâne. "Et bien, accompagné de mes maigres connaissances culinaires j'eus l'audace de m'essayer à ce concours. Malheureusement, et comme vous vous en doutez certainement, il s'avère que d'excellent artistes des saveurs s'affrontent en ce jour et même la chance n'aurait su me faire gagner. Néanmoins, je restes satisfait d'avoir essayé et surtout de découvrir toutes ces talentueuses personnes et créations gustatives. Quelques participants acceptent que nous goûtions à leurs plats et, pour la majorité, cela s'avère être un délice pour les papilles." Tout en racontant cela, tu observais les stands et leurs participants profiter de cette interlude, certains parlant avec légèreté tandis que d'autres s'élançaient déjà dans les réflexions du prochain plat.
Puis, ton attention revint à ton interlocutrice. " Et vous, dame Launi, avez-vous essayé cette trépidante aventure ?" N'avais-tu point encore terminé cette oration que tu percevais déjà une pointe d'agacement chez la demoiselle, oh, sans doute s'y était elle essayé et le résultat n'était guère à la hauteur de ses attentes. Et même si cette frustration de la défaite était minime, elle restait présente, aussi ne voulais-tu en aucun cas remuer un quelconque couteau dans une fraîche plaie. "Pardonnez cette maladresse de ma part. Accepteriez vous plutôt de m'accompagner au sein des étals marchands de cette cité ? Il y a une amie chère que je devrais retrouver d'ici demain dans cette même cité, et je ne me vois guère les mains vides arriver. Peut-être pourriez vous m'aider de votre générosité ?"
Tout du moins, c'était si tu parvenais à la retrouver. Tu savais que dame Mirelys était à Kyouji, qu'une famille aisée l'avait racheté, mais où pour être plus précis, là était encore une question à laquelle tu n'avais point de réponse. Mais cette tristesse ne t'empêcherait point de la trouver, et lorsque ce serait fait, même si tu ne pouvais la libérer, au moins pourrais tu essayer de lui apporter un maigre réconfort et t'assurer qu'elle soit en bonne santé.
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