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Dimitri Chagry
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Vocation: Guerrier combattant
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Dimitri ne recevait jamais de lettres excepté de sa direction. Alors, quand le messager le lui avait tendu en plein pendant un repas d'exception dans une auberge, il avait grogné en disant qu'il s'était sûrement trompé de destinataire. L'humain d'un mètre cinquante n'avait pas l'air d'accord et avait insisté lourdement auprès du chasseur en le sommant de regarder. Quand il avait lu la courte missive, il avait compris en vu du cachet et de la signature, que cela n'avait rien d'une plaisanterie. La pulpe de ses doigts était passé à plusieurs reprises pour vérifier l'authenticité. Rendez vous en pleine journée au coeur de la ville. L'ancien lieu de vie de Waine était un tombeau qu'il n'avait guère envie d'ouvrir. Des questions écrasaient ses épaules. Et si les méfaits de cet enfoiré étaient remontés jusqu'à lui, qu'était-il sensé faire ? Il avait bien envi d'ignorer la demande, mais il était conscient que ce choix ne lui était pas permis. Ce serait comme se montrer coupable de crime qu'il n'avait pas commis. Il était probable aussi que le doute qui l'accablait soit infondé. Le coeur avait sûrement un lien avec Waine. Cet homme était influent et il avait de nombreux contacts au palais et dans la noblesse. Le marchand n'exerçait pas uniquement des activités illégales.
Ses pensées sombres le rendaient particulièrement hideux. Le voile des souvenirs revenait caresser sa peau et lui filer la chair de poule. Dimitri devrait aussi affronter le monde étouffant du centre ville, à moins de venir plus tôt. Un jour de congé ne ferait pas de mal, surtout pour une mauvaise cause... Venir dans cet endroit pour guider une personne influence était une mauvaise cause. Le lieu était si mal choisi.
Malgré tout, ses pas l'avaient mené, aux premières heures de la journée, devant la bâtisse de quatre étages. Depuis la guerre des titans, elle était restée figée, inhabitée. Les fenêtres étaient emplis de suie, la poussière s'était accumulée. Les herbes jaunes léchaient les escaliers et rendaient le lieu intemporel. Tout ce que cette pourriture avait construit était resté immobile, dans l'attente que le maître des lieux revienne. Lui n'était pas le bienvenue ici. Il haïssait cet endroit et le lieu le sentait.
Alors qu'il se perdait dans le jardin, les heures avaient défilé, il ne s'était assoupi que quelques heures, que des voix lui parvenaient. Au coeur de la ville, même entre les brouhahas il était capable de comprendre qu'un groupe stagnait devant son ancien domicile. Il se redressa et marcha nonchalamment à la rencontre du groupe. Il avait progressé parmi les herbes hautes pour retourner à l'avant de la bâtisse. L'homme portait des habits digne et somptueux. Ses cheveux étaient d'un blanc neige éclatants à s'en faire mal aux yeux. Il était accompagné par des gardes tendus comme des chiens à l'affût du moindre danger. Le seul risque ici serait de vous faire piquer par une araignée. Enfin, il me semble. Zukei avait des goûts particulièrement prononcer pour les bizarreries. Il est possible que cet... homme y ait laissé des souvenirs... Une colère à peine perceptible faisait vibrer le ton de sa voix.
Premier contact, il attendait patiemment qu'on lui porte un peu d'attention. Il adressait un simple sourire de circonstance, mais ses yeux criaient qu'il n'avait pas envie d'être ici. Ses vêtements de chasseur ne m'étaient pas la confiance, mais lui ne se sentait pas d'entrer détendue dans cet endroit. Il connaissait son maître. L'endroit n'avait pas été abandonné pour rien. Il avait remarqué une fenêtre cassée à l'arrière... mais curieusement, aucune entrée n'avait été déploré. Il aurait certainement vu des marques. Dimitri, vous m'avez fait demander. Ses dents grinçaient entre elles. Il utilisait si peu le vouvoiement mais avait-il seulement le choix en présence d'une personne qu'il jugeait si importante ? Il n'aimerait pas beaucoup qu'on vienne envahir cet endroit. D'ailleurs, il ne m'a jamais donné les clefs de ses appartements. Nous allons sûrement devoir entrer par effraction, et je ne veux pas avoir de problème.
POSTE 1
Ses pensées sombres le rendaient particulièrement hideux. Le voile des souvenirs revenait caresser sa peau et lui filer la chair de poule. Dimitri devrait aussi affronter le monde étouffant du centre ville, à moins de venir plus tôt. Un jour de congé ne ferait pas de mal, surtout pour une mauvaise cause... Venir dans cet endroit pour guider une personne influence était une mauvaise cause. Le lieu était si mal choisi.
Malgré tout, ses pas l'avaient mené, aux premières heures de la journée, devant la bâtisse de quatre étages. Depuis la guerre des titans, elle était restée figée, inhabitée. Les fenêtres étaient emplis de suie, la poussière s'était accumulée. Les herbes jaunes léchaient les escaliers et rendaient le lieu intemporel. Tout ce que cette pourriture avait construit était resté immobile, dans l'attente que le maître des lieux revienne. Lui n'était pas le bienvenue ici. Il haïssait cet endroit et le lieu le sentait.
Alors qu'il se perdait dans le jardin, les heures avaient défilé, il ne s'était assoupi que quelques heures, que des voix lui parvenaient. Au coeur de la ville, même entre les brouhahas il était capable de comprendre qu'un groupe stagnait devant son ancien domicile. Il se redressa et marcha nonchalamment à la rencontre du groupe. Il avait progressé parmi les herbes hautes pour retourner à l'avant de la bâtisse. L'homme portait des habits digne et somptueux. Ses cheveux étaient d'un blanc neige éclatants à s'en faire mal aux yeux. Il était accompagné par des gardes tendus comme des chiens à l'affût du moindre danger. Le seul risque ici serait de vous faire piquer par une araignée. Enfin, il me semble. Zukei avait des goûts particulièrement prononcer pour les bizarreries. Il est possible que cet... homme y ait laissé des souvenirs... Une colère à peine perceptible faisait vibrer le ton de sa voix.
Premier contact, il attendait patiemment qu'on lui porte un peu d'attention. Il adressait un simple sourire de circonstance, mais ses yeux criaient qu'il n'avait pas envie d'être ici. Ses vêtements de chasseur ne m'étaient pas la confiance, mais lui ne se sentait pas d'entrer détendue dans cet endroit. Il connaissait son maître. L'endroit n'avait pas été abandonné pour rien. Il avait remarqué une fenêtre cassée à l'arrière... mais curieusement, aucune entrée n'avait été déploré. Il aurait certainement vu des marques. Dimitri, vous m'avez fait demander. Ses dents grinçaient entre elles. Il utilisait si peu le vouvoiement mais avait-il seulement le choix en présence d'une personne qu'il jugeait si importante ? Il n'aimerait pas beaucoup qu'on vienne envahir cet endroit. D'ailleurs, il ne m'a jamais donné les clefs de ses appartements. Nous allons sûrement devoir entrer par effraction, et je ne veux pas avoir de problème.
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Dimitri Chagry
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Ouvert ? Impossible. L'ombra observa longuement le visage de son interlocuteur qui présentait la porte entrebâillée. Il était persuadé qu'elle était fermée. Il avait bien essayé de la forcer sans utiliser sa force brute pour ne pas l'arracher. Avec cette constatation, il avait fait le tour de la bâtisse avant de se perdre dans le jardin laissé à l'abandon. Il avait brièvement observer les différentes fenêtres, celles de la cave notamment. La bâtisse avait quelques entrées possibles... étonnant d'ailleurs que personne n'ait essayé de forcer aucune fenêtre. Le lieu était abandonné depuis de longs mois. Il suffisait de regarder à l'extérieur pour faire ce constat.
Effectivement on ne risque pas de le retrouver dans son fauteuil et nous demander ce qu'on fout chez lui. Sa voix restait impartiale malgré la petite blague de l'homme. Il ne connaissait pas ses fonctions et en avait un peu rien à faire. Tout ce qu'il reconnaissait était le statut qu'on avait pu lui donner, signe de son importance. Dimitri respectait les personnes de pouvoir. La plupart du temps parce qu'il les craignait, mais aussi parce qu'on avait particulièrement bien encré ce devoir dans ses gênes. Non seulement lors de sa formation militaire, mais également après des années de sévices. Entrer dans les appartements de son principal bureau, il ne se sentait pas à l'aise. Il n'avait donc aucune envie de se détendre et de sortir des petites blagues. Questionner l'homme aux cheveux neiges sur les capacités qu'il avait déployé pour ouvrir cette serrure était aussi sans intérêt, puisqu'il voulait à tout prix s'éloigner de cet endroit. Le ton détaché de sa voix ne cachait pas son empressement à vite en finir. Une boule s'était déjà installée dans sa gorge alors que son regard glissait sur le long couloir derrière cette porte en marbre. Le lieu figé dans le temps était resté tel qu'ils l'avaient laissé. Le chasseur marqua une hésitation alors qu'il sentait dans son dos la présence des hommes et leur attente. Il resta bien quinze longue seconde ainsi à tenter de respirer le plus calmement possible. Ce lieu l'affectait. Sa respiration irrégulière et ses souvenirs l'empêchaient de franchir le seuil. Il ne suffirait d'un pas pour retourner dans cet enfer. Le lieu était creux et sans émotion. Aucun son ne lui parvenait. Pourtant, il sentait comme un bourdonnement et des voix lointaines qui rendirent sa respiration sifflante.
L'un des gardes s'impatientait, des questions brèves et empressaient éveilla son esprit.
Si vous pouviez me laisser deux minutes. Cet endroit ne réveille pas mes meilleurs souvenirs. Aveu à demi-mot, il laissait sa respiration s'ancrer dans le réel. Il ne concentrait plus son esprit sur l'environnement. Il devait meubler, poser des questions. Cela aiderait sans doute à dévier son attention de ses murs qu'il voyait chargé de sang.
Monsieur Reys, quel était votre relation avec Waine Zukei ? Tout en posant cette question il entra finalement dans le couloir. La poussière s'était accumulée mais il était tout à fait possible de remettre sur pied cet endroit. Le lieu était somptueux mais manquait de décoration et de personnalité. Zukei paraissait être un homme sobre. Il ne s'encombrait pas de décorations. Pour autant, il était aisé de constaté que chaque couloir étaient envahis par des miroirs de formes ovales, rectangulaires, carrés. Perturbant pour les gardes qui tentaient de surveiller chaque recoins. Les miroirs donnaient l'impression que des mouvements avaient lieu à chaque de leur pas.
Pour des invités occasionnels, Zukei passait pour un homme narcissique... Or, derrière cette mascarade il avait soufflé à Dimitri et aux autres, qu'il aimait quand ses esclaves avaient l'impression que quelqu'un les surveillait. Zukei affectionnait ces miroirs car ils reflétaient la peur sur les visages, pour que chacun puisse contempler les blessures qu'il avait pu occasionner sur ses esclaves favoris.
Il est possible que nous ayons besoin d'ouvrir d'autres portes. Il est aussi probable que vous ne trouviez pas ce que vous cherchiez parce qu'il a trois appartements de travail, un par étage. Il n'appréciait pas qu'on fouille dans ses affaires et les protégeait par des sorts de haut niveau. J'espère que vous serez en mesure de les défaire car je n'ai aucune aptitude magique. Le dernier point était totalement faux. Il avait renié son attirance pour la magie noire et la magie des ombres. Il avait ignoré les signaux et était partie dans l'autre sens.
POSTE 2
Effectivement on ne risque pas de le retrouver dans son fauteuil et nous demander ce qu'on fout chez lui. Sa voix restait impartiale malgré la petite blague de l'homme. Il ne connaissait pas ses fonctions et en avait un peu rien à faire. Tout ce qu'il reconnaissait était le statut qu'on avait pu lui donner, signe de son importance. Dimitri respectait les personnes de pouvoir. La plupart du temps parce qu'il les craignait, mais aussi parce qu'on avait particulièrement bien encré ce devoir dans ses gênes. Non seulement lors de sa formation militaire, mais également après des années de sévices. Entrer dans les appartements de son principal bureau, il ne se sentait pas à l'aise. Il n'avait donc aucune envie de se détendre et de sortir des petites blagues. Questionner l'homme aux cheveux neiges sur les capacités qu'il avait déployé pour ouvrir cette serrure était aussi sans intérêt, puisqu'il voulait à tout prix s'éloigner de cet endroit. Le ton détaché de sa voix ne cachait pas son empressement à vite en finir. Une boule s'était déjà installée dans sa gorge alors que son regard glissait sur le long couloir derrière cette porte en marbre. Le lieu figé dans le temps était resté tel qu'ils l'avaient laissé. Le chasseur marqua une hésitation alors qu'il sentait dans son dos la présence des hommes et leur attente. Il resta bien quinze longue seconde ainsi à tenter de respirer le plus calmement possible. Ce lieu l'affectait. Sa respiration irrégulière et ses souvenirs l'empêchaient de franchir le seuil. Il ne suffirait d'un pas pour retourner dans cet enfer. Le lieu était creux et sans émotion. Aucun son ne lui parvenait. Pourtant, il sentait comme un bourdonnement et des voix lointaines qui rendirent sa respiration sifflante.
L'un des gardes s'impatientait, des questions brèves et empressaient éveilla son esprit.
Si vous pouviez me laisser deux minutes. Cet endroit ne réveille pas mes meilleurs souvenirs. Aveu à demi-mot, il laissait sa respiration s'ancrer dans le réel. Il ne concentrait plus son esprit sur l'environnement. Il devait meubler, poser des questions. Cela aiderait sans doute à dévier son attention de ses murs qu'il voyait chargé de sang.
Monsieur Reys, quel était votre relation avec Waine Zukei ? Tout en posant cette question il entra finalement dans le couloir. La poussière s'était accumulée mais il était tout à fait possible de remettre sur pied cet endroit. Le lieu était somptueux mais manquait de décoration et de personnalité. Zukei paraissait être un homme sobre. Il ne s'encombrait pas de décorations. Pour autant, il était aisé de constaté que chaque couloir étaient envahis par des miroirs de formes ovales, rectangulaires, carrés. Perturbant pour les gardes qui tentaient de surveiller chaque recoins. Les miroirs donnaient l'impression que des mouvements avaient lieu à chaque de leur pas.
Pour des invités occasionnels, Zukei passait pour un homme narcissique... Or, derrière cette mascarade il avait soufflé à Dimitri et aux autres, qu'il aimait quand ses esclaves avaient l'impression que quelqu'un les surveillait. Zukei affectionnait ces miroirs car ils reflétaient la peur sur les visages, pour que chacun puisse contempler les blessures qu'il avait pu occasionner sur ses esclaves favoris.
Il est possible que nous ayons besoin d'ouvrir d'autres portes. Il est aussi probable que vous ne trouviez pas ce que vous cherchiez parce qu'il a trois appartements de travail, un par étage. Il n'appréciait pas qu'on fouille dans ses affaires et les protégeait par des sorts de haut niveau. J'espère que vous serez en mesure de les défaire car je n'ai aucune aptitude magique. Le dernier point était totalement faux. Il avait renié son attirance pour la magie noire et la magie des ombres. Il avait ignoré les signaux et était partie dans l'autre sens.
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Dimitri Chagry
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Évidemment, les affaires sont les affaires. L'homme n'avait vu que la partie émergée de l'iceberg. Waine dissimulait si bien ses vices. Il usait avec perfection de la parole et savait dénicher des poules aux oeufs d'or. Pourtant, le monstre n'avait rien emporté dans sa tombe. La richesse n'apportait que peu de choses au final. Sa maison tombait en ruine. Tous les esclaves l'avaient quitté. Ses plus fidèles amis n'avaient même pas cherché à le voler et avaient oublié jusqu'à son existence. Il ne restait que les ennemis pour faire vivre sa mémoire, et quelques personnes préoccupées par des éléments qu'il avait laissés derrière lui. Le fameux document que cherchait Tagar ne serait pas simple à dénicher car s'il connaissait quelques affaires secrètes et foireuses de son maître, il ne divulguerait que le minimum. Dimitri n'avait aucune envie qu'on le mette en cause parce qu'il avait participé à des mauvais coups. Il n'avait pas eu le choix de s'y plier. Ce genre d'excuses, le Reike n'en avait cure. Il agirait le plus simplement possible, sans se perdre dans des discussions hasardeuses que cet homme très intelligent aurait tôt fait de démêler.
Après tout, le groupe de soldat et l'homme pouvait deviner que l'image de Waine Zukei n'était pas immaculée.
Je vois. De la poudre aux yeux. Ce serait tout à fait son genre. Personne n'osait fouiller dans ses affaires. Moi-même je n'ai à ma connaissance que cinquante pour cent de ses activités en tête. Il avait tellement de projets qu'il avait du mal à tout consigner dans un seul bureau. Se permit-il d'ajouter. Il évitait les miroirs des yeux pourtant le groupe en mouvement créait des perturbations dans son champ visuel. Tagar Reys semblait être dans son élément, il semblait serein et ne craignait pas les secrets de cette maison abandonnée. L'habitude sans doute. Ou une confiance aveugle en ses hommes qui l'encadraient.
Pourquoi dix paires d'yeux pour surveiller vos arrières ? Demande t-il alors qu'ils atteignent la première salle. Dix soldats pour un homme, cela supposaient qu'il était entouré de mauvais soldat. Des espions hors pairs étaient capables de surveiller à la perfection les environs. Il suffirait de trois soldats de qualité selon l'Ombra. Être entouré de cette masse n'avait rien d'agréable. Il avait l'impression qu'un troupeau de buffle les suivait.
Waine savait exactement où il posait ses pièges. Il l'avait déjà vu de nombreuses fois baisser la tête. Le dos droit, il glissa un regard vers l'un des soldats qui venait d'être piquer par un poison. Astucieux. J'en connais un près du bureau. Ne fouillez pas à l'aveugle les tiroirs, il vaut mieux les sortir complètement. Une planche au sol bouge, si vous mettez les pieds dessus, votre poids la fera basculer et vous aurez les pieds dans un piège à mâchoire classique. Cela sentait le vécu. Il sentait encore la marque du piège et le rire aux éclats de son maître derrière. La blessure lui avait pratiquement arraché le membre. Des paillettes sombres dansaient devant ses yeux, rappelant la douleur qu'il avait pu ressentir.
Il aimerait en finir vite. Pour autant, Reys restait particulièrement silencieux concernant ces affaires économiques. Plusieurs salles cachées existaient dans cet endroit. Elles avaient été créées pour garder jalousement les secrets. Le fait que Reys cherche des documents dans ces endroits en particulière emmerdaient profondément l'esclave. Il se fichait que l'ombre menaçante de Waine révèle sa véritable nature. Il se fichait moins d'être emporté lui même dans cette spirale. Il ferait peut être mieux d'engager quelqu'un pour brûler cet endroit. Pour le reste j'en sais rien. Il les désactivait et les évitait quand il était dans la pièce. Je vous laisserais donc découvrir. C'est vous qui aviez envie de vous jeter dans la gueule du loup. Tout ce que je peux dire c'est qu'il ne cachait pas ses dossiers sensibles dans ce bureau. Il a des pièces cachées. Monsieur Reys, le dossier que vous cherchez est-il délicat, Monsieur Reys ? Son ton détaché dissimule une crainte légère.
POSTE 3
Après tout, le groupe de soldat et l'homme pouvait deviner que l'image de Waine Zukei n'était pas immaculée.
Je vois. De la poudre aux yeux. Ce serait tout à fait son genre. Personne n'osait fouiller dans ses affaires. Moi-même je n'ai à ma connaissance que cinquante pour cent de ses activités en tête. Il avait tellement de projets qu'il avait du mal à tout consigner dans un seul bureau. Se permit-il d'ajouter. Il évitait les miroirs des yeux pourtant le groupe en mouvement créait des perturbations dans son champ visuel. Tagar Reys semblait être dans son élément, il semblait serein et ne craignait pas les secrets de cette maison abandonnée. L'habitude sans doute. Ou une confiance aveugle en ses hommes qui l'encadraient.
Pourquoi dix paires d'yeux pour surveiller vos arrières ? Demande t-il alors qu'ils atteignent la première salle. Dix soldats pour un homme, cela supposaient qu'il était entouré de mauvais soldat. Des espions hors pairs étaient capables de surveiller à la perfection les environs. Il suffirait de trois soldats de qualité selon l'Ombra. Être entouré de cette masse n'avait rien d'agréable. Il avait l'impression qu'un troupeau de buffle les suivait.
Waine savait exactement où il posait ses pièges. Il l'avait déjà vu de nombreuses fois baisser la tête. Le dos droit, il glissa un regard vers l'un des soldats qui venait d'être piquer par un poison. Astucieux. J'en connais un près du bureau. Ne fouillez pas à l'aveugle les tiroirs, il vaut mieux les sortir complètement. Une planche au sol bouge, si vous mettez les pieds dessus, votre poids la fera basculer et vous aurez les pieds dans un piège à mâchoire classique. Cela sentait le vécu. Il sentait encore la marque du piège et le rire aux éclats de son maître derrière. La blessure lui avait pratiquement arraché le membre. Des paillettes sombres dansaient devant ses yeux, rappelant la douleur qu'il avait pu ressentir.
Il aimerait en finir vite. Pour autant, Reys restait particulièrement silencieux concernant ces affaires économiques. Plusieurs salles cachées existaient dans cet endroit. Elles avaient été créées pour garder jalousement les secrets. Le fait que Reys cherche des documents dans ces endroits en particulière emmerdaient profondément l'esclave. Il se fichait que l'ombre menaçante de Waine révèle sa véritable nature. Il se fichait moins d'être emporté lui même dans cette spirale. Il ferait peut être mieux d'engager quelqu'un pour brûler cet endroit. Pour le reste j'en sais rien. Il les désactivait et les évitait quand il était dans la pièce. Je vous laisserais donc découvrir. C'est vous qui aviez envie de vous jeter dans la gueule du loup. Tout ce que je peux dire c'est qu'il ne cachait pas ses dossiers sensibles dans ce bureau. Il a des pièces cachées. Monsieur Reys, le dossier que vous cherchez est-il délicat, Monsieur Reys ? Son ton détaché dissimule une crainte légère.
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Dimitri analysait objectivement ce qu'il se passait devant ses yeux. L'être fait de magie avait donné toutes les informations dont il disposait. Son esprit se souvenait de ces pièges en particulier. Il se demandait, vu le nombre de pièges sournois positionnées, comment Zukei ne s'en était pas pris un par hasard dans la figure. Le corps de cet enfoiré n'était pas en capacité de se régénérer. Il possédait des mages dans son entourage proche, et l'une de ses esclaves pouvaient également le soigner. Mais jamais, en tant que esclave rapproché, il ne l'avait vu se prendre un seul de ses pièges. Dimitri concentra son attention sur la fouille minutieuse du groupe, ils semblaient avoir trouvé un coffre caché qui fut aussitôt ouvert par les mains habiles de l'homme noble. Vous faites ça souvent. Je veux dire, fouiller pour récupérer des dossiers sensibles ? Sa curiosité piquée à vif, il n'avait aucune idée si cette question était de trop. Chaque mots qu'il avait pu prononcé avant été toujours malvenu. Désormais libéré de joug de Zukei, il avait bien du mal à savoir quand il fallait poser les questions et quand il fallait se taire. L'humain au service de la couronne le lui dirait bien assez tôt. Il avait été jusque là plutôt tranquille et avenant, il pouvait bien se permettre quelques questions indiscrètes sans pour autant entrer dans le vif du sujet.
Un rire s'étouffe au fond de sa gorge. Il se retient fortement de ne pas exploser de rire parce que les gens dans cette pièce le comprendais pas du tout. Alors, les lèvres se pinçaient avant qu'il ne s'exclame de manière un poil trop théâtrale : Ah oui ! Je vois. Du genre un bouquin emmerdant avec pleins de chiffres fiables. Hm, je comprends tout à fait. Personne ne trafique jamais ce genre de paperasse. Aux yeux de certains, c'était des paroles de quelqu'un qui n'y connaissait pas grand chose. Mais aux yeux de Dimitri, tout ce qui avait été touché par Waine était emmerdant, inutile et fourbe. De toute manière, il n'avait pas eu l'occasion d'avoir les compétences nécessaires pour plonger, même en cachette, dans les papiers misères de cet homme mort. Il avait bien trop peur de se retrouver mêler à des histoires qui ne lui amènent encore d'autres emmerdes. Du temps où il était en vie, rien qu'à l'idée qu'on lui tombe dessus à un moment pareil le faisait trembler comme une feuille.
L'ombra passait brièvement son bras sur son épaule avant de lever le nez vers Tagar. Il voulait bien montrer où est cette salle, mais il attendait toujours sur le pas de la porte. Il se sentait en sécurité dans le couloir. D'accord, uniquement si vous me prêtez un de vos gardes sinon je bougerais pas d'ici. Il attendit patiemment qu'on le lui accorde avant de dire au garde de se positionner devant lui. Rien de très compliqué. S'il fallait qu'un coup parte, il était hors de question qu'il en fasse office. Il n'allait pas se gêner pour utiliser les petits soldats de Reys. Après tout, ils étaient là pour ça, pas pour faire joli.
Son minoi pâle arrivait enfin face à la bibliothèque, il donna trois indications précises au garde. Le soldat devant ne frétillait même pas. Dimitri se demandait s'il avait une âme. Le livre rouge, il faut le pousser à droite et tirer sur le levier. Concentré dans sa tâche, à l'affût du moindre bruit mécanique d'un piège, il eut du mal à s'ancrer à cette conversation. Il avait bien entendu Reys parler de gain. En bon esclave, il n'avait même pas songer à demander un prix avant d'entrer dans cette maudite demeure. Ses yeux s'étaient plissés puis concentré sur le visage de Reys. Escorté jusqu'à la pièce sans fenêtre, étouffé à l'excès par des centaines de papiers poussiéreux empilés et éparpillés, il demanda :
Je ne connais pas les prix de ce genre de service. En l'occurrence il était extrêmement facile pour Reys de le piéger, de lui payer trop peu de pièces pour une mise en danger, un déplacement et une journée de congé cramée. Puis-je compter sur votre honnêteté pour mettre un prix à la hauteur de ce service ? Dans cette pièce, il y avait bien des livres des comptes. Mais rien de fâcheux et de secrets.
Pour ce qui est de ces souvenirs j'ai donné suffisamment d'indices, je suis ravi que vous ayez compris. Ça me fait super plaisir ! Maintenant, j'aimerais que nous évitions d'en parler davantage. Nous ne sommes pas amis, je crois bien. Otez moi d'un doute... Le sourire qu'il étirait était en total inadéquation avec un regard acier agacé.
POSTE 4
Un rire s'étouffe au fond de sa gorge. Il se retient fortement de ne pas exploser de rire parce que les gens dans cette pièce le comprendais pas du tout. Alors, les lèvres se pinçaient avant qu'il ne s'exclame de manière un poil trop théâtrale : Ah oui ! Je vois. Du genre un bouquin emmerdant avec pleins de chiffres fiables. Hm, je comprends tout à fait. Personne ne trafique jamais ce genre de paperasse. Aux yeux de certains, c'était des paroles de quelqu'un qui n'y connaissait pas grand chose. Mais aux yeux de Dimitri, tout ce qui avait été touché par Waine était emmerdant, inutile et fourbe. De toute manière, il n'avait pas eu l'occasion d'avoir les compétences nécessaires pour plonger, même en cachette, dans les papiers misères de cet homme mort. Il avait bien trop peur de se retrouver mêler à des histoires qui ne lui amènent encore d'autres emmerdes. Du temps où il était en vie, rien qu'à l'idée qu'on lui tombe dessus à un moment pareil le faisait trembler comme une feuille.
L'ombra passait brièvement son bras sur son épaule avant de lever le nez vers Tagar. Il voulait bien montrer où est cette salle, mais il attendait toujours sur le pas de la porte. Il se sentait en sécurité dans le couloir. D'accord, uniquement si vous me prêtez un de vos gardes sinon je bougerais pas d'ici. Il attendit patiemment qu'on le lui accorde avant de dire au garde de se positionner devant lui. Rien de très compliqué. S'il fallait qu'un coup parte, il était hors de question qu'il en fasse office. Il n'allait pas se gêner pour utiliser les petits soldats de Reys. Après tout, ils étaient là pour ça, pas pour faire joli.
Son minoi pâle arrivait enfin face à la bibliothèque, il donna trois indications précises au garde. Le soldat devant ne frétillait même pas. Dimitri se demandait s'il avait une âme. Le livre rouge, il faut le pousser à droite et tirer sur le levier. Concentré dans sa tâche, à l'affût du moindre bruit mécanique d'un piège, il eut du mal à s'ancrer à cette conversation. Il avait bien entendu Reys parler de gain. En bon esclave, il n'avait même pas songer à demander un prix avant d'entrer dans cette maudite demeure. Ses yeux s'étaient plissés puis concentré sur le visage de Reys. Escorté jusqu'à la pièce sans fenêtre, étouffé à l'excès par des centaines de papiers poussiéreux empilés et éparpillés, il demanda :
Je ne connais pas les prix de ce genre de service. En l'occurrence il était extrêmement facile pour Reys de le piéger, de lui payer trop peu de pièces pour une mise en danger, un déplacement et une journée de congé cramée. Puis-je compter sur votre honnêteté pour mettre un prix à la hauteur de ce service ? Dans cette pièce, il y avait bien des livres des comptes. Mais rien de fâcheux et de secrets.
Pour ce qui est de ces souvenirs j'ai donné suffisamment d'indices, je suis ravi que vous ayez compris. Ça me fait super plaisir ! Maintenant, j'aimerais que nous évitions d'en parler davantage. Nous ne sommes pas amis, je crois bien. Otez moi d'un doute... Le sourire qu'il étirait était en total inadéquation avec un regard acier agacé.
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Le professionnel saurait visiblement comment vérifier les comptes foireux de son ancien maître. Aucun doute ne semblait briller dans ses yeux. L'assurance dont il faisait preuve à cet instant souffla à Dimitri qu'il n'aurait aucun mal à sentir la merde entre les lignes. Cette pensée le fit sourire intérieurement. Il embarqua dont Rositta, quel nom bizarre, et la personne fit un bouclier parfait. Si seulement j'avais l'argent pour m'en payer un. L'agent était mieux qu'un gilet par balle. Le soldat prenait les coups avant lui sans broncher, son visage sans expression respectait la demande de son supérieur.
Il ne comprit pas grand chose à cette échelle de valeur qu'il venait de lui donner. Il avait l'impression qu'il lui proposait un plat de mauvaise qualité à faible coût et une pièce de viande délicieuse coûteuse. Il n'avait pas la même notion de l'argent que cet homme et il ressentait cet écart social l'accabler. L'ombra l'observa attentivement avant de répondre : Sept pièces d'or. La réflexion n'avait pas été si longue. Dimitri tentait l'exagération. Après tout, il devait être sûr de sa valeur et de ce qu'il pouvait apporter à la couronne, autant abuser de cette générosité. Grâce à Tagar, s'il acceptait à l'évidence, il pourrait sans doute se payer un équipement de meilleur qualité pour son nouvel emploi de chasseur. Il n'attendit pas la réponse de l'homme et fit le tour de la pièce avec le bouclier humain. Ce dernier étant particulièrement sage, il prit les pièges à sa place en bloquant à plusieurs reprises armes et mécanismes. Dimitri avait probablement mal jugé les soldats d'élites qui entouraient cet homme.
Dimitri ne relevait pas pour cette histoire de passé. L'homme avait surement capté que l'ombra n'était pas le genre de personne à s'ouvrir facilement sur son passé. Partager ce type d'information pouvait le mettre en danger. Il ne comprenait pas comment dans certains bars des individus se livraient aussi facilement après avoir descendu quelques bouteilles. La crédulité des soulards concernant l'évocation à tout va de leurs informations personnelles le faisait rire. Quelles étaient les meilleures endroits pour récolter les informations ? Dans les bars évidemment. Les espions le savaient. Des gars encapuchonnés il en voyait toujours. Espions ou mercenaires, dans les deux cas les dangers étaient réels. Donc si Tagar Reys, aussi blanc comme linge qu'il était, pensait qu'il allait lui déballer sa vie et celle de son ancien pourriture de supérieur, il pouvait toujours courir.
Avant dernier bureau vous voulez dire ? Nous en avons encore deux à visiter. Celui sous les combles était particulier, peut être devrions-nous passer directement à celui-ci. Les escaliers sont étroits, attention. J'aurais également besoin de Rositta chérie pour me servir de bouclier. Vous auriez des mages dans votre groupe Reys? L'ombra avait malencontreusement oublier le Monsieur.
Les titres l'agaçaient. Il ne se reprenait pas, guettait les réactions de son voisin. Les soldats eux restaient de marbre, ne sourcillaient pas. Le petit surnom donné à Rositta ne l'avait même pas fait réagir. Il laissa le soldat remonter tous les escaliers, rien ne bougeait, le silence n'était perturbé que par le bruit de leur pas. Dimitri guidait sans mal le groupe dans les lieux. Les couloirs du troisième étage étaient bien moins entretenu. La poussière s'y était accumulée et ils arrivèrent jusqu'à une échelle. Celle-ci était resté descendu, mais la porte au plafond semblait avoir été scellée.
Je ne me souviens pas qu'il ait eu le temps de sceller cette porte. La surprise passée, il se mit une fois de plus à l'écart. En premier en attendant que sa super équipe défoncer la porte, ou du moins tenter, en deuxième parce qu'il avait entendu quelque chose bouger. J'entend des pas. Quelqu'un. Ça court sur le plancher. J'aurais dit huits. À quoi pouvait se rapporter ces sons. Il fouillait sa mémoire embrumer. Il faisait un bien mauvais guide dans cet endroit. Il voulait tout faire pour effacer. Les pas semblaient s'agiter dans tous les sens, puis distinctement il n'entendit plus rien, comme si les pas avaient disparu. Son ouïe était bonne. À cet distance il était tout à fait capable de déceler le moindre grincement. Quelque chose plutôt. À vous l'honneur.
Il était hors de question qu'il s'expose de la sorte. Les soldats prirent donc les devants suivis de près par Tagar et Dimitri. La pièce du grenier était scellée mais les combattants n'eurent aucun mal à briser la serrure. À quoi servait donc les clefs quand il suffisait de donner un grand coup dans un cadenas ? Dimitri n'entendit plus les bruits de pas. La violence du choc avait sans doute effrayer la chose qui créchait là bas. Il eut un éclair d'illumination. La créature semblait imposante. Alors, il hésitait. Huit pattes. Une geomi. Il se souvenait clairement de cette petite chose que Waine faisait danser dans ses doigts et qu'il choyait comme si elle était son unique enfant. La petite bête était très attachée à son maître et avait été coffré en haut. Je crois que c'est Mini. Sa voix tremblait un peu. Les regards convergeaient das sa direction.
Elle avait l'air sacrément écrasante par rapport à la dernière fois. Des mois s'étaient écoulés. Elle avait sans doute atteint sa taille adulte et prenait tout le grenier. C'est une Geomi, elle s'est forcément planquée mais vu son gabarit ce doit être un peu pathétique... Elle est très craintive et elle est avant tout affamée... Laissez moi faire. Sur le coup, il n'était pas confiant du tout. Il avait une chance sur deux de se faire arracher la tête. Un grenier n'était pas le lieu idéal pour mettre à plat une créature enragée et affamée. La petite geomi était douce et calme lorsqu'il l'avait connu. Elle n'avait eu d'yeux que pour Waine et elle prenait grand plaisir à mordre les esclaves qui s'approchait trop près de sa personne... Alors, même si elle voyait son visage et qu'ils se connaissaient, elle restait une créature incontrôlable et furieuse de l'enfermement qu'on lui avait fait subir. Dimitri trouvait que sa survie était un exploit dans un tel milieu. Elle n'avait pu se nourrir que du minimum. Des insectes, des rongeurs. Des petites bêtes qui n'étaient pas suffisantes pour son gros estomac.
Plus aucune mouvement, pas même les cliquetis de pattes impatientes. Il inspira lentement et expira au même rythme. Le chasseur se rua à l'intérieur et roula jusqu'au fond de la pièce. L'ombra balayait la pièce du regard. La bête était dans l'ombre du plafond. Sa nyctalopie lui permettait de discerner les contours de la bête. La singularité de ses multiples yeux bleus faisait d'elle une créature unique. Il était hors de question que quelques soldats l'éliminent comme une vulgaire bête. Elle aurait sa place à Luxuriance.
Dimitri commença à lui parler pour raviver la mémoire de la bête. Sa voix perça dans le grenier alors que les soldats et Tagar restait tout à fait silencieux. L'ancien esclave remarqua que les armoires et le bureau étaient intactes. Rien n'avait bouger. Si ce n'est des toiles de geomi qui recouvraient l'ensemble. Ses compétences lui avaient permis d'éviter les fils épais dans lesquels il était facile de se faire prendre. Ses deux lames restaient bien en sécurité. Avant d'attaquer et de la sonner, il préférait attendre sa réaction. Elle ne tarda pas à venir. Elle se rua sur lui. Il bloqua ses assauts, sentit son pied se prendre dans l'un de ses fils. L'aide de Tagar avait été bienvenu pour détourner l'attention de Mini qui semblait ne pas le reconnaître. Les mois écoulées avaient rendu son esprit fragile. La solitude avait assombri son esprit. Dès que le specimen de trois mètres détourna son attention, Dimitri lui donna un premier coup dans les mandibules et un deuxième sur le haut du crâne. Avec une attention et une délicatesse certaines, puisqu'il ne cherchait pas à la tuer. La valériane lui permit d'endormir la bête pour quelques minutes. Après cet instant, Tagar trouva ce qu'il était venu chercher dans ce bureau. L'argent qu'il lui donna à la fin de leur transaction allait lui permettre d'apprécier quelques bons repas. Ensuite, il pourrait enfin se libérer de cet endroit et ne plus jamais revenir. Il garderait seulement le souvenir de Mini, dont la folie serait calmer avec quelques bons repas à Luxuriance...
POSTE 5
Il ne comprit pas grand chose à cette échelle de valeur qu'il venait de lui donner. Il avait l'impression qu'il lui proposait un plat de mauvaise qualité à faible coût et une pièce de viande délicieuse coûteuse. Il n'avait pas la même notion de l'argent que cet homme et il ressentait cet écart social l'accabler. L'ombra l'observa attentivement avant de répondre : Sept pièces d'or. La réflexion n'avait pas été si longue. Dimitri tentait l'exagération. Après tout, il devait être sûr de sa valeur et de ce qu'il pouvait apporter à la couronne, autant abuser de cette générosité. Grâce à Tagar, s'il acceptait à l'évidence, il pourrait sans doute se payer un équipement de meilleur qualité pour son nouvel emploi de chasseur. Il n'attendit pas la réponse de l'homme et fit le tour de la pièce avec le bouclier humain. Ce dernier étant particulièrement sage, il prit les pièges à sa place en bloquant à plusieurs reprises armes et mécanismes. Dimitri avait probablement mal jugé les soldats d'élites qui entouraient cet homme.
Dimitri ne relevait pas pour cette histoire de passé. L'homme avait surement capté que l'ombra n'était pas le genre de personne à s'ouvrir facilement sur son passé. Partager ce type d'information pouvait le mettre en danger. Il ne comprenait pas comment dans certains bars des individus se livraient aussi facilement après avoir descendu quelques bouteilles. La crédulité des soulards concernant l'évocation à tout va de leurs informations personnelles le faisait rire. Quelles étaient les meilleures endroits pour récolter les informations ? Dans les bars évidemment. Les espions le savaient. Des gars encapuchonnés il en voyait toujours. Espions ou mercenaires, dans les deux cas les dangers étaient réels. Donc si Tagar Reys, aussi blanc comme linge qu'il était, pensait qu'il allait lui déballer sa vie et celle de son ancien pourriture de supérieur, il pouvait toujours courir.
Avant dernier bureau vous voulez dire ? Nous en avons encore deux à visiter. Celui sous les combles était particulier, peut être devrions-nous passer directement à celui-ci. Les escaliers sont étroits, attention. J'aurais également besoin de Rositta chérie pour me servir de bouclier. Vous auriez des mages dans votre groupe Reys? L'ombra avait malencontreusement oublier le Monsieur.
Les titres l'agaçaient. Il ne se reprenait pas, guettait les réactions de son voisin. Les soldats eux restaient de marbre, ne sourcillaient pas. Le petit surnom donné à Rositta ne l'avait même pas fait réagir. Il laissa le soldat remonter tous les escaliers, rien ne bougeait, le silence n'était perturbé que par le bruit de leur pas. Dimitri guidait sans mal le groupe dans les lieux. Les couloirs du troisième étage étaient bien moins entretenu. La poussière s'y était accumulée et ils arrivèrent jusqu'à une échelle. Celle-ci était resté descendu, mais la porte au plafond semblait avoir été scellée.
Je ne me souviens pas qu'il ait eu le temps de sceller cette porte. La surprise passée, il se mit une fois de plus à l'écart. En premier en attendant que sa super équipe défoncer la porte, ou du moins tenter, en deuxième parce qu'il avait entendu quelque chose bouger. J'entend des pas. Quelqu'un. Ça court sur le plancher. J'aurais dit huits. À quoi pouvait se rapporter ces sons. Il fouillait sa mémoire embrumer. Il faisait un bien mauvais guide dans cet endroit. Il voulait tout faire pour effacer. Les pas semblaient s'agiter dans tous les sens, puis distinctement il n'entendit plus rien, comme si les pas avaient disparu. Son ouïe était bonne. À cet distance il était tout à fait capable de déceler le moindre grincement. Quelque chose plutôt. À vous l'honneur.
Il était hors de question qu'il s'expose de la sorte. Les soldats prirent donc les devants suivis de près par Tagar et Dimitri. La pièce du grenier était scellée mais les combattants n'eurent aucun mal à briser la serrure. À quoi servait donc les clefs quand il suffisait de donner un grand coup dans un cadenas ? Dimitri n'entendit plus les bruits de pas. La violence du choc avait sans doute effrayer la chose qui créchait là bas. Il eut un éclair d'illumination. La créature semblait imposante. Alors, il hésitait. Huit pattes. Une geomi. Il se souvenait clairement de cette petite chose que Waine faisait danser dans ses doigts et qu'il choyait comme si elle était son unique enfant. La petite bête était très attachée à son maître et avait été coffré en haut. Je crois que c'est Mini. Sa voix tremblait un peu. Les regards convergeaient das sa direction.
Elle avait l'air sacrément écrasante par rapport à la dernière fois. Des mois s'étaient écoulés. Elle avait sans doute atteint sa taille adulte et prenait tout le grenier. C'est une Geomi, elle s'est forcément planquée mais vu son gabarit ce doit être un peu pathétique... Elle est très craintive et elle est avant tout affamée... Laissez moi faire. Sur le coup, il n'était pas confiant du tout. Il avait une chance sur deux de se faire arracher la tête. Un grenier n'était pas le lieu idéal pour mettre à plat une créature enragée et affamée. La petite geomi était douce et calme lorsqu'il l'avait connu. Elle n'avait eu d'yeux que pour Waine et elle prenait grand plaisir à mordre les esclaves qui s'approchait trop près de sa personne... Alors, même si elle voyait son visage et qu'ils se connaissaient, elle restait une créature incontrôlable et furieuse de l'enfermement qu'on lui avait fait subir. Dimitri trouvait que sa survie était un exploit dans un tel milieu. Elle n'avait pu se nourrir que du minimum. Des insectes, des rongeurs. Des petites bêtes qui n'étaient pas suffisantes pour son gros estomac.
Plus aucune mouvement, pas même les cliquetis de pattes impatientes. Il inspira lentement et expira au même rythme. Le chasseur se rua à l'intérieur et roula jusqu'au fond de la pièce. L'ombra balayait la pièce du regard. La bête était dans l'ombre du plafond. Sa nyctalopie lui permettait de discerner les contours de la bête. La singularité de ses multiples yeux bleus faisait d'elle une créature unique. Il était hors de question que quelques soldats l'éliminent comme une vulgaire bête. Elle aurait sa place à Luxuriance.
Dimitri commença à lui parler pour raviver la mémoire de la bête. Sa voix perça dans le grenier alors que les soldats et Tagar restait tout à fait silencieux. L'ancien esclave remarqua que les armoires et le bureau étaient intactes. Rien n'avait bouger. Si ce n'est des toiles de geomi qui recouvraient l'ensemble. Ses compétences lui avaient permis d'éviter les fils épais dans lesquels il était facile de se faire prendre. Ses deux lames restaient bien en sécurité. Avant d'attaquer et de la sonner, il préférait attendre sa réaction. Elle ne tarda pas à venir. Elle se rua sur lui. Il bloqua ses assauts, sentit son pied se prendre dans l'un de ses fils. L'aide de Tagar avait été bienvenu pour détourner l'attention de Mini qui semblait ne pas le reconnaître. Les mois écoulées avaient rendu son esprit fragile. La solitude avait assombri son esprit. Dès que le specimen de trois mètres détourna son attention, Dimitri lui donna un premier coup dans les mandibules et un deuxième sur le haut du crâne. Avec une attention et une délicatesse certaines, puisqu'il ne cherchait pas à la tuer. La valériane lui permit d'endormir la bête pour quelques minutes. Après cet instant, Tagar trouva ce qu'il était venu chercher dans ce bureau. L'argent qu'il lui donna à la fin de leur transaction allait lui permettre d'apprécier quelques bons repas. Ensuite, il pourrait enfin se libérer de cet endroit et ne plus jamais revenir. Il garderait seulement le souvenir de Mini, dont la folie serait calmer avec quelques bons repas à Luxuriance...
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