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    Citoyen du Reike
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    Dimitri Chagry
    Dimitri Chagry
    Messages : 254
    crédits : 919

    Info personnage
    Race: Ombra
    Vocation: Guerrier combattant
    Alignement: Chaotique neutre
    Rang: C
    qui suis-je ?:
    https://www.rp-cendres.com/t2101-dimitri-chagry-uchttps://www.rp-cendres.com/t2223-un-morceau-d-une-vie#18800
  • Jeu 22 Juin - 17:57
    DIMITRI CHAGRY
    Race : Ombra
    Sexe : Masculin
    Âge : 64 ans • Apparence 30 ans
    Métier : Chasseur, avec une spécialisation pour les créatures nocturnes, et officiellement Membre du Régiment Spécial des Animaux Fantastiques (RSAF)
    Taille & poids : 178 centimètres pour 82 kilogrammes
    Alignement : Chaotique neutre
    Faction : Reike
    Rang : Rang C
    Religion : Aucune, prie juste pour que les titans de leur foutre la paix
    Avatar : Inconnu AI - BittersweetAo3 J'utiliserais tous les hommes aux cheveux noirs et yeux gris de sa bibliothèque comme la plupart sont des AI

    Pouvoirs et objets

    Transparence Sans être un pouvoir de dissimulation totale, sa discrétion est telle qu'il est difficile de remarquer sa présence, jusqu'à ce qu'il n'ouvre la bouche.
    Immunité : Ombre
    Faiblesse : Lumière


    Répartition 4000 C : reste 650 crédits
    Régénération Palier 3
    Prouesse d'arme Palier 1 [500 crédits] Lancé de couteaux avec un mélange de couteaux de jets et de couteaux boomerangs.
    Agilité et précision augmentée Palier 2
    Force surhumaine Palier 1 : Palier 1 [500 crédits]
    Nyctalopie Palier 1 [300 crédits]
    Odorat augmentée Palier 2
    Super vitesse Palier 1
    Élémentaire d'Ombre Palier 2

    Pouvoir cosmétique L'humeur fait d'or et d'encre Arabesques, courbes, lignes, motifs, visages gravés, tâches ocres. Son corps est une peinture fait d'or et d'encre. L'émotion transforme sa peau au gré de ses pensées. S'il ne vous aime pas, il aura bien du mal à le dissimuler. Il est émotionnellement déséquilibré en société et démontre des difficultés à s’exprimer dans les situations d’urgence. L’anxiété lui noue sa gorge. Ajoutez à cela l'animation et la foule qui lui font péter des plombs alors il s’éloigne quand il le peut des endroits surpeuplés. Il étouffe ses émotions comme on lui a appris à le faire. Mais son épiderme prévient toujours de l’explosion.
    La plupart du temps, s'il veut vous tuer, sa peau se teintera totalement de noire, les courbes dorées seront aspirées par son épiderme. Le processus est progressif et lent. Des formes sombres envahiront sa peau, comme la mer venue noyer le sable. À l'exception que pour son cas, cette mer ne se retire qu'avec du temps et de l'attention.
    L'ombra dessine inconsciemment ses troubles sur son épiderme. À noter que les images ne signifient rien de compréhensibles même si des visages abominables semblent apparaître parfois. Votre imagination vous joue des tours et tout est sujet à l'interprétation. Vous voyez, un peu comme le nuage dans le ciel qui prendra la forme de votre ex-femme après que vous ayez dépensé tout le capital du foyer dans des litres de pinte.
    Les dorures sur sa peau sont en relief comme les boursoufflures de cicatrices. La chair est colorée mais elle n'a pas de valeur. En effet, lorsque l'on découpe la chair dorée, elle reprend leur couleur d'origine, soit rosée. Des individus ont déjà tenté d'arracher ce semblant d'or à sa peau claire et on découvert que sa peau ne dissimule aucune richesse.

    exemple Palier 1 exemple

    Vocation : Guerrier combattant. Il a dû renier ses prédispositions à la magie pour se concentrer sur ses aptitudes physiques.[/b

    Un p'tit remontant : Une étrange petite fiole contenant un liquide extrêmement douteux de couleur brune. Malgré que cette mixture soit complètement dégueulasse, cette dernier contient une certaine magie, parce que la consommer vous redonnera temporairement du mana.
    Consommer cette potion vous regénère +2 utilisations de palier 3. Lorsque le P'tit remontant est utilisé lors d'une PA ou d'un event, ce dernier sera détruit de votre inventaire.

    - Gemme des curiosités

    Gains d'events :
    +4 utilisations de P2 et 2 utilisations de P3
    +4 utilisations de P2 et 2 utilisations de P3
    * Mithridatisation (Passif)  : Un organisme ayant survécu à la corruption de Puantrus a apprit naturellement à se protéger face aux poisons et aux maladies. Une fois par rp, permet au corps de l'utilisateur de repousser les effets d'une maladie ou d'un poison qu'on lui aurait administré pendant trois tours, lui permettant d'agir comme s'il n'était pas atteint.
    * [La sacoche de l'aventure]
    Conception alliant savoir Reikois et magie Melornoise, cette petite sacoche robuste pouvant être attachée à la ceinture est parfaite pour partir à l'aventure dans les terres les plus inhospitalières du Sekai. Il est possible de sortir de cette sacoche une boussole, une corde, une pioche et une pelle de bonnes factures en y plongeant la main. L'objet tiré disparait lorsqu'il s'éloigne trop de la sacoche pour retourner à l'intérieur.
    La sacoche ne pèse pas plus de quelques grammes bien qu'elle transporte ces outils.

    En outre, cette sacoche une fois posée au sol, peut laisser échapper un petit feu de camp, créant une bulle de 10 mètres de diamètre ayant les même propritétés que la magie liée à la ville de Melorn. Au sein de cette bulle, le climat y est tempéré et les aventuriers sont à l'abri des températures extrêmes. (Uniquement d'ordre naturelle).
    Pour créer cette bulle protectrice, la sacoche doit être immobile. Il n'est donc pas possible de l'utiliser en mouvement ou dans un véhicule.

    Description physique et mentale

    Enfermé dans une bulle, enchaîné et destiné à servir un homme jusqu’à sa mort, l’être a oublié ce qu’était l’objectif d’une vie. Il vit au jour le jour, sans se soucier de l’avenir, profite de chaque moment comme s’il allait être le dernier.

    Au commencement, son esprit s’agitait, sa bouche s’ouvrait pour partager une pensée ou une volonté, et les coups finissaient par le briser. Son corps se reconstruisait, lentement mais sûrement, mais l’esprit devenait plus froid et glacial. À quoi bon tenter de parler si ce n’est que pour récolter la douleur et la peine. Certains semblent apprécier et accueillir le supplice avec un sourire dément, mais lui ne parviendra jamais à s’y habituer. Étouffé dans la douleur il se sent disparaître. Son esprit s’éloigne toujours plus de son corps, ses absences demeurent plus longues, et il ne devient qu’une coquille vide que l’on peut châtier à volonté. Il n’est plus lui-même, il n’est qu’une ombre aussi absente que présente. Il s’oublie et devient vapeur. Du moins, c’est ainsi qu’il le ressent lorsqu’il est dans cet état second. Dans ces instants, les arabesques de son corps se figent. Immobiles, elles semblent ne plus vouloir s’animer. Lorsqu’il sort de cette transe intérieure, elles reprennent vie, poursuivent le tableau et font courir ses lignes et ses courbes dorées sur l’ensemble de ce corps.

    Conscient de son environnement, Dimitri passe pour l’imprudent et l'impulsif. Certains pourraient qualifier sa curiosité comme de l’inconscience, et sa désinvolture pour de l’irrespect. L’ombra est plus léger depuis que ses chaînes sont tombées. Il s’est recentré sur lui-même ; ses propres envies et ses besoins passent avant tout. Il en oublie les autres. Eux l’ont bien oublié à l’époque. L’esclave n’était qu’un outil, un objet, un petit trophée de dame nature qu’on dévoile pour attiser les jalousies. Ces années de servitude ont vieilli son esprit. Il paraît sage et posé au premier abord. Mais ses actions sont la plupart du temps inconsidérées et irréfléchies. Ses seules limites sont celles de son corps.

    Particulièrement tendu face à une autorité qu’il ne juge pas recevable, il ressent un profond besoin de se soustraire à cette autorité. Il peut déserter une conversation en plein milieu, quitter une prise de parole en public. Ses capacités à se fondre dans un groupe lui permettent de disparaître en toute discrétion. Or, il est conscient que les plus puissants verront sa progression et sa disparition. Est-ce qu’il s’en inquiète ? Jusque-là, personne n’est venue lui rendre de compte pour ce manque de respect.
    Dans d’autres circonstances, les créatures puissantes et influentes parviennent tout de même à obtenir sa soumission. Les vieilles habitudes ont la vie dure et il a bien du mal à ne pas baisser les yeux faces à plus fort que lui. Il courbe l’échine facilement face à une démonstration de force et souhaite par-dessus tout reprendre le contrôle de ces réactions instinctives. Baisser la tête, telle l’ombre et le serviteur qu’il a été, le rend toujours plus mal chaque jour.

    Son intérêt pour des choses insignifiantes dans des situations de danger a manqué de le tuer à de plusieurs reprises. Pour l’heure, il en réchappe grâce à ses dispositions naturelles et instinctives. Il s’est trouvé un intérêt dans la nature. Le sable et les forêts denses le passionnent.
    Son intérêt peut tourner à l’obsession. Les heures qui passent ne sont que des secondes pour son esprit parce que sa notion du temps et sa perception de l’espace sont quelque peu inadéquates. Ce trait de caractère le rend particulièrement pointilleux et concentré. Difficile de dire de lui qu’il n’est pas captivé par ce qu’il découvre. Dans l’excès, Dimitri oublie parfois de manger puisqu’il est capable de dissocier les besoins de son corps de l’activité qu’il est en train de mener.

    Des années de maltraitance ont créé des alarmes en lui qui le font réagir si on le touche sans prévenir. Il n’apprécie pas les contacts surprises et indésirables. Il a déjà retourné un poignet d’un voleur à la tir ou fait une clé de bras à une prostituée. Son confort et sa sécurité résident dans sa tranquillité. Il apprécie d'avoir son espace, être perché et loin de la civilisation. Les bruits parasites l’irritent. Ses ressentis lui font vivre un enfer lorsqu’il doit se déplacer en journée, il a bien du mal à se défaire de ses mécanismes de défense.
    Sa mère lui a donné ce qu’il faut pour se confondre dans la masse. La foule ne le rassure pas. Il ne s’y sent pas à sa place et s’est déjà évanoui en se retrouvant bloqué dans celle-ci. Pour ne pas alourdir son palmarès de la honte, il évolue principalement la nuit.
    Les convocations font partie de ses grandes craintes.

    Sa faible exposition au soleil rend sa peau claire particulièrement blanche. Il sait qu’il s’éloigne du standard Reikois mais fuir les rayons du soleil lui convient assez.
    Ses cheveux noirs et ses yeux gris peuvent lui permettent de se fondre dans la masse. Au premier abord, l’ombra paraît assez banal. À peine plus grand qu’un homme de son âge, il peut facilement se faire passer pour un être humain.
    Pourtant, bien équilibré avec des proportions agréables, une musculature dominante et travaillée, il ne manque pas de force et de puissance. Avec un peu d’apparat et d’apprentissage, il pourrait passer pour un homme de bonne naissance. Sa mâchoire est bien dessinée, ses lèvres minces et pincées, font de lui une créature plaisante à observer.
    Quelquefois il peut arriver qu’il passe pour ce qu’il n’est pas avec une démarche assurée, le menton levé et les bras détendus. D'autres moment, il est plutôt à l’affût, aux aguets, nerveux et peu sur d'où peut l’emmener ses pas. Davantage dans l’hésitation, l’être a bien du mal à prendre des décisions puisque d’autres les ont toujours pris pour lui. Pour atteindre un certain niveau de quiétude, l’alcool ne fonctionne pas sur lui. Le breuvage a l’effet inverse et le rend particulièrement déprimé et de mauvaises compagnies. Les plantes par contre lui offrent un meilleur confort puisqu’il a pu habituer son corps à ses substances au cours de ses années de servitude. Cela en toute discrétion.

    Dimitri n’apprécie pas les conversations futiles et d’usages. Il s’ennuie particulièrement vite et n’aura aucun mal à vous demander de la fermer s’il juge votre conversation légère. Il se perd également dans les échanges intellectuels et scientifiques. Il pourrait essayer de comprendre, d’écouter, d’analyser, mais son manque d’éducation ne lui permet pas de saisir les grandes conversations.

    Il renie la noirceur et l’appel des ombres. Tout ce qui a trait à la magie noire ou au macabre le mets dans des états pas possibles. Pour cette raison, il a pris la décision de ne pas pratiquer de magie malgré ses prédispositions à l’occultisme et à l’enchantement. Rester dans l’ignorance à ce sujet le rassure et lui permet de ne pas se confronter à ce qui lui échappe.  

    Son tatouage apparaît sur le coté de sa hanche gauche.

    Résumé extra-court : Détaché, décalé et profondément égoïste. Ce n’est pas un problème de conception, c’est juste qu’on lui a trop tapé sur la tête. Penser à lui d’abord a été la meilleure décision de sa vie. Insouciant et rêveur, il est facilement distrait par les oiseaux rares. Instinctif pour la survie, il ne serait plus de ce monde sinon. Curieux, parce que fouiner et toucher à tout, c’est la découverte assumée des emmerdes. Immature et audacieux, ça va presque ensemble. Ochlophobique, car la densité de la foule créée un poids insupportable sur ses épaules et dans son estomac. À force de vivre en exposition ou enchaîner, les fourmilières lui font peur. Difficile de se défaire de ce sentiment d’oppression et de peur panique. La transpiration accrue et le trouble visuel le font passer de rare à lamentable. Ça arrive à tout le monde. Authentique, être direct et passionné, c’est bien ou mal accepté. Opportuniste quand il le faut, pour le bien de soi. Grossier et communicatif, pour que personne n’oublie qu’il a une langue et que l’esclave silencieux à enlever le cadenas sur sa bouche. Protecteur pour les intimes. Brutal pour les détracteurs. Plutôt pacifique et calme pour un Rekois, il prévient toujours une fois avant de cogner. De toute façon, la marque noire, telle qu’il l’appelle, prévient pour lui. Il lui arrive de plaisanter dans les pires situations. Ses nerfs lâchent vite. Sans oublier qu’il ne comprend pas toujours la notion d’urgence. Il se considère comme un original et ne manque pas d'humour et d'intellect. Ouvert d'esprit, il accepte les opinions des autres et une manière de voir les choses différentes de la sienne. Cela fait de lui une personne plutôt ouverte à la discussion.
    Il veille à ne pas offrir à tout le monde ses pensées intérieures. Son intérêt pour le macabre et la laideur ne sont pas des sujets qu’il aborde facilement. Ses pensées sont secrètes et il ne se révèle que dans de rare cas. Il préfère passer pour un être équilibré et acceptable pour la société. Heureusement, les charmantes bêtes qu’il attrape lui permet d’être lui-même et il ne craint pas de leur faire part de ses petits secrets.

    Histoire ou test-rp

    Intraitable. L’ombre n’existe pas sur l’île. Rien que le vide interrompu par des échos. Leurs voix se mélangent. Leurs noms lui sont inconnus. Il ne sait pas si sa propre voix existe. Il tente. Sa bouche s’ouvre. Des sons graves sortent. Il aime particulièrement les vibrations qu’apportent sa voix à ce vide immense et intangible. Au début, il crut que tout n’était qu’immatériel. Mais il a des sensations au bout de ses doigts et à la plante de ses pieds. Son corps nu et sec évolue sur cette terre froide et noire. L’obscurité est agréable. Il la sent l’envelopper, il l’entend lui parler. Sa mère est tout autour et nulle part à la fois. L’être sans nom ne la perçoit pas mais il sait qu’elle l’embrasse sur le front. Elle lui souhaite le meilleur. Cela est peut être un jeu de son esprit. Lui le dit. Il a une voix, une présence qu’il peut toucher. D’ailleurs l’être sans nom lui prend le poignet, il sert pour être sûr de sa tangibilité. La sensation du corps chaud bien présent le fait se sentir toujours plus présent. Un peu ahuri face à toutes ses sensations, il met des mois avant de comprendre ce qu’il est et pourquoi il est. L’île de Lumina'Ombra est coupée en deux. Scindée distinctement en deux parties. Elle est loin de tout et les âmes qui évoluent finissent toujours par disparaître. Lexy dit que c’est l’ennui qui les envahit. Sa voix est masculine et son corps n’a pas les mêmes courbes que le sien. Tout chez Lexy l’attire pourtant. Sans nom la voit comme une guide. Elle lui apprend, lui fait découvrir la poussière, la mer, les ravages du silence, les tonalités des voix. Elle est calme, posée. Tout le contraire de lui qui vient de naître. Il apprend d’elle mais il stagne avec elle.
    J’aimerais partir un jour. Comme eux. Les ombras ne restent jamais vraiment. L’ennuie est si pesant.
    Lui sent déjà l’ennuie le grignoter. Il lui en parle, évoque les mille choses qu’ils pourraient découvrir en dehors. Pourtant, elle ne semble pas convaincue. Lexy lui dit qu’il va trop vite, que le danger peut les accabler. Ils pourraient mourir alors qu’elle leur a donné naissance pour une vraie raison. Mourir trop vite serait du gâchis. Elle explique qu’ils ne sont pas beaucoup à fouler ces terres. Ceux qui partent ne reviennent jamais.

    Probablement parce qu’ils n’ont rien qui les retiennent ici. Dehors est bien mieux. Souffle-t-il, avec l’espoir de la convaincre. Lexy souffle mais refuse. Encore. Inlassablement. Quelle entêtée. Elle dit que cela fait cent ans qu’elle s’ennuie ici et qu’elle peut encore tenir. Elle n’a pas peur de la solitude, elle l’accueille comme il se doit. Dans l’espoir d’atteindre mère dans l’espoir qu’elle lui explique ce qu’elle doit faire. Alors il attend avec elle. On vient à lui demander comment elle sait depuis combien de temps elle est présente. Elle lui dit qu’elle sait. L’explication ne lui convient pas. Rien ne pousse ici. Rien ne meurt. La vie est comme figée. Lexy l’interpelle avec ce nom qu’elle lui a donné. Un nom qui lui est venu à l’esprit. Le chat lui convient très bien. Même s’il ne comprend pas bien le sens. Pourquoi le chat ? Tu me fais penser à ses créatures. À la fois vives et intensesDans d’autres moments elles sont silencieuses et observatrices. il ne comprend toujours pas. Mais une lumière s’allume dans son esprit. Elle nomme les choses comme si elle les connaissait. Lui, il ne peut rien se représenter. Il ne connaissait que le vide, le froid et l’obscurité. Lexy. Tu es déjà sortie ? Pourquoi tu es revenue ? Le silence l’écrase.


    Parfois des vestiges reviennent. L’accable de ses mots. Il la sent toujours présente dans sa chair. De la même façon que la chaîne autour de son cou étouffe et écorche sa voix. Son corps tremble face à la douleur. Les aiguilles brûlantes marquent sa peau qui se reconstruit petit à petit. Cela amuse le bourreau. Il s’exalte avec son nez chargé de morve. Plaisant écoulement. Le chat se demande jusqu’où ses limites iront. L’ombra craint pour sa vie. Il veut tomber dans l’inconscience. Mais chaque heure la douleur le tient en éveil. Il cherche toujours à fuir sa condition. Il ne comprend pas. Il veut oublier. Il veut mourir. Il veut disparaître et se plonger dans l’ombre de sa mère. Les regrets lui prennent la gorge. Il avait su qu’elle avait raison à l’instant où ses pieds avaient foulé Maël. Tout n’était que lumière. Ses yeux peinaient à supporter cette luminescence. Mais il avait fini par s’y habituer en regardant le sol et en évoluant dans les villages autour. Il travailla comme coursier de long mois avant de se sentir enfin chez lui. La particularité de ses tatouages éveilla l’intérêt d’Alyssandra, une serveuse plantureuse dans l’auberge de l’Ange Gardien. La révélation fut sa perte. Le mois suivant, ses vacances et son apprentissage à Maël fut écourtés. Il fut enlevé et enfermé. L’odeur du sel vint lui piquer la gorge et alourdit son corps. Il traversa la mer à nouveau.

    Il veut mourir. Ses questions n’atteignent pas le bourreau. Il ne voit que lui, il entend les cris des autres comme une mélodie. Après tout, le chat sait qu’il ne viendra pas s’il est occupé ailleurs. Il tend l’oreille, écoute, sifflote tout bas. Au bord de la folie. Tant d’incohérence dans ce corps brisé.
    Son corps s’amaigrit toujours plus. Il ne ressemble à rien, il n’était personne mais son corps était toujours présent. Fragile existence. Le chat sent son corps se découper. Il a l'impression de voir des morceaux de lui tomber et s'éclater au sol. On étale sa chair et fend son esprit. Il a mal, son regard devient vide lorsque la douleur s’arrête. Les cliquetis de la clé effraient son corps. Ses muscles ramollis se tendent. Il a peur. Il a toujours peur. L’ombre ne devrait pas craindre l’horreur.


    Les compartiments, tels qu’il l’appelle, ont l’odeur de la peur et du sang. Il compte dans sa tête. Il pense que cela fait bien deux ans qu’il est ici alors que ça en fait 18.
    Il l’a cassé en deux. Une partie de lui est toujours accroché à son corps. L’autre a disparu sur cette île qui l’a vu naître. Ce bout d’âme a sûrement fait un très long voyage. Parce que les températures ici sont lourdes. Le chat sait qu’à Maël il ne fait pas si chaud. Son esprit a découvert que ce souffle chaud pourrait bien venir du désert. Dans le noir, il a appris à connaître les odeurs entre celles métalliques du sang. Son morceau d’esprit encore vivant à ce besoin de se raccrocher à quelque chose pendant qu’on découpe son corps et qu’on expérimente celui-ci. Le bourreau aime particulièrement s’amuser avec lui. Il finit toujours par se reconstituer, sauf quand il le casse trop fort.
    Le chat a oublié Lexy depuis longtemps. Le chat n’est plus que l’ombre de lui-même. Difficile d’être l’ombre d’une ombre. Son souffle s’accélère tout à coup, alors que la lame vient percer la peau de ses côtes. Il ne meurt jamais. Il dit qu’il est résistant pour une personne qui passe son temps à pleurer sa douleur.

    Le sens n’en a que si on lui donne de l’intérêt. Cela fait un moment que le chat n’a plus d’identité. Les mots du bourreau n’ont plus de sens. Quand un autre visage apparaît entre les barreaux, il ne réagit pas. Il lève à peine les yeux. Une odeur insupportable de tabac lui prend le nez. Son odorat s’est habitué au sang et à la peur, il ne supporte plus aucune autre odeur. Son corps s’éloigne de la porte le plus loin possible de la silhouette qui touche le plafond. L’être doit mesurer bien deux mètres ce qui est énorme pour le chat. Il entend l’homme jurer et parler de sa condition physique avec dédains. Il comprend les mots, ses oreilles les acceptent mais son esprit vide ne mémorise rien. Le chat oublie aussitôt le sens jusqu’à se faire tirer vers l’extérieur. Son corps si faible s’écroule, un coup dans son ventre lui fait cracher du sang. Lève-toi crevure. Il comprend l’ordre mais pas l’insulte. Il rampe et finit par se lever. Son corps bancal tremble sur ses deux jambes maigres. Il est lamentable, qu’il lui dit. Il serre le creux de ses joues entre ses doigts et force sa tête à se tourner. Rien n’est difficile, il n’est devenu qu’une marionnette. Il l’inspecte, touche chaque parcelle de son corps, ses parties intimes. Mais chaque geste n’a pas d’importance tendu son corps ne ressent plus rien. Son esprit détaché accepte ce contact sans broncher.


    De rat de laboratoire, il devint esclave d’un marchand reconnu dans le marché noir. Waine Zukei n’était pas un tendre mais il lui fit prendre des couleurs. Il améliora son image et réveilla l’âme morte qui pourrissait au fond de son esprit. Le chat devint Dimitri. Car le nom ne plaisait pas beaucoup à cet homme implacable. Dimitri s’habitua rapidement à la fumée de la cigarette, sa langue commença à se délier au fur et à mesure que son esprit reprenait des couleurs en même temps que son corps prenait des formes. Prendre ses aises fut la pire erreur qu’il put commettre. L’ombre osa exposer son avis sur des sujets sensibles. La vieille mémoire lui revenait petit à petit. Ses souvenirs de Lexy, de l’île, de Maël et de son ancienne vie. Il ne pouvait empêcher ses émotions et ses souvenirs de remonter. Ils l’assaillaient et il sentait qu’il devait agir pour sa survie. La condition d’esclave n’était pas une fatalité.

    Qui lui permettait de penser ou de croire que son avis avait une importance.
    Qui croyait avoir le droit à la parole.
    Qui croyait avoir des droits.

    L’homme explosa. Il avait déjà vu cette colère percer dans sa voix. Mais elle avait toujours paru calme. Dimitri sentit la crainte remonter, mais son regard resta fixe. Il se trouva sur le sol, le visage en sang alors qu’un poing martelait sa tête. Des éclats dans son regard l’emportèrent, et la douleur résonna. Un son désagréable dans ses oreilles le crispa, il se débattit jusqu’à sentir sa mâchoire céder. Le monstre fit tomber des cendres incandescentes sur sa peau. Il la sentit crépiter. Les gémissements, sa voix brisée, n’atteignirent pas Waine. Un calme temporaire régna dans la pièce. Déchet, je vais te coudre la bouche pour t’apprendre. Il resta ainsi pendant une longue année. Immobile, sans pouvoir parler… Lorsqu’on le libéra de ses fils, sa peau mit des jours à se reconstruire. Sa voix, elle, ne revint que deux ans plus tard. Elle ne s’était pas éteinte mais un autre esclave l’avait aidé à la réveiller.

    Après ce long épisode, Dimitri ne parla plus que lorsqu’on le lui permit. L’insolence resta cloitrer dans son esprit mais il veilla à l’aiguiser pour les situations où elle était permise. Waine ne le battit que lors de ses mauvais jours. Des coups comme un autre. Il s’habituait à cette douleur. Waine l’envoya faire son service militaire durant cinq années et l’exigea à ses côtés à toute heure de la nuit. Dimitri ne chercha jamais à se rebeller. Son corps devenu plus fort aurait pu lui permettre d’éliminer son maître dans son sommeil, mais son inconscient tremblait à chacune de ses pensées. L’hésitation et la peur l’envahissaient chaque jour et il ne parvenait pas à s’en défaire. Dimitri avait gagné en assurance mais il n’était pas prêt à tenter une rébellion. Les années de mauvais traitements avaient eu raison de son mental. Il était trop faible pour espérer réussir à survivre sans Waine. Il était bien trop sous son emprise.

    L’invasion barbare ne changea pas sa condition. Sous la coupe de Waine, il fut protégé puisqu’il se plia aux exigences de Tensai. Durant ces années, son maître commença à lui faire faire le sale boulot. Il disait que ce serait mieux si les mains de Dimitri se remplissaient de sang que les siennes. Waine commençait à être connu et ses mains et ses pieds devaient rester immaculés face à la couronne. Il participa à quelques rendez-vous pour surveiller les arrières de Waine et se rendit compte de la fracture sociale qu’il existait entre lui et ce nouveau monde.
    Bloqué, ses mots ne s’échappent pas de sa bouche, à tel point que l’entourage du maître n'était pas sûr qu’il savait parler correctement. Dimitri entendit sans entendre, il devait être les oreilles indiscrètes dont son maître avait besoin. Après tout, la brute sans cervelle que Waine voulait qu’il soit ne devait avoir qu’un objectif : servir et périr pour lui. Dans des occasions plus rares, Waine amena son chien pour exhiber les marques dorées de son corps. Il le laissa en pâture à quelques clients pour son bon plaisir, et récupéra son jouet plus tard.

    Les années s’écoulèrent. Il fut tiré dans les sous-sols de son maître pour de multiples corrections.
    La dissimulation, la protection, n’étaient pas des choses acceptables pour un esclave en qui il avait porté toute sa confiance. Dimitri eut un rire dangereux qui le mit en péril. Il manqua de mourir cette fois-ci pour avoir protéger cette fille et lui avoir ouvert la porte vers la liberté. Alors que des coups éclataient ses précieux os et que la douleur s’échappait dans un long cri, il entendait Waine hurler de rage.
    Réponds à ma question ! Où est celle qui m’a volé ? Ouvre ta sale bouche pour parler. Je viendrais écraser ton esprit. Dépecer cette fille. Te faire un collier de ses entrailles. Je ferais tout ce que ton esprit n’arrive pas à imaginer. Ne croit pas que je plaisante. Je peux faire dans la démonstration pour que ton corps tremble sans s’arrêter. Tu veux vraiment retourner en bas ? Je t’y laisserais pourrir longtemps. Je mutilerais ta langue. Je n’attendrais pas que tu me dises où elle est allée pour te faire payer.


    Des flammes de conscience s’échappent parfois. Il n’étouffe pas à l’intérieur mais des mains s’échappent pour le faire sortir parce que son âme a soif de liberté. Il entend le murmure des autres esclaves de Waine qui dit qu’il reste un espoir. La couronne ne les oublie pas vraiment. Les murmures s’intensifient. Il ne l’écoute que d’une oreille parce que les voix le mettent à chaque fois en danger. Quand son esprit les écoute, il agit et paie. Il ne veut pas souffrir. Il déteste avoir mal. Sa coquille est précieuse, même si elle devient toujours plus creuse. Dimitri a réussi à garder un morceau de son âme. Il veut la protéger autant qu’il peut dans ce linceul obscur.

    La guerre frappa. La mobilisation des troupes pour Shoumei attisa son esprit et réveilla la partie de son âme en quête de liberté. Il croyait qu’elle était morte et enterrée. Contre la volonté de Waine il s’engagea pour combattre et récupéra sa liberté. Ses lourdes blessures et la protection qu’il apporta à ses confrères lui attirèrent les honneurs et il apprit sur son lit que Waine était tombé au combat. Les dernières chaînes avaient disparu mais le sang noyait toujours ses mains.
    L’ombre planait toujours mais il pourrait peut-être apprendre à vivre. L'ombre brisée se vit offrir un tatouage pour le remercier d’avoir combattu pour le Reike. La marque de son appartenance à cette nation apparait sur sur le coté de sa hanche gauche. Il devint officiellement citoyen et modifia son identité. Il garda le prénom que Waine lui avait donné pour ne pas oublier les blessures, et choisit un nom de famille qui lui rappela son passé. Par la suite, il eut bien du mal à trouver un travail. Il prit tout ce qu’on voulut bien lui offrir en serrant les dents lorsqu’il fallut travailler dans la foule. Puis une opportunité se présenta à lui. Un chasseur l’intégra dans son groupe et le forma dans la chasse nocturne et il devint récemment un membre officiel du RSAF.

    Groupes d'intérêts

    Régiment Spécial des Animaux Fantastiques (RSAF) - Il est l'être qui piège et amène les créatures aux scientifiques et aux dresseurs. Son métier de chasseur lui permet d'explorer en toute liberté des zones dangereuses et inexplorées. Par ce biais, il sert également l'intérêt de la couronne. Il s'investit complètement dans cette tâche et travaille au-delà de ce que lui permet l'énergie de son corps.

    La Pègre - Il s'est vu approcher il y a de cela deux mois par des biens mauvais bougres qui ont voulu l'éviscérer. Pour éviter une mort stupide et prématuré dans ce monde chaotique, il leur livre occasionnellement des créatures fantastiques pour leur business et pour les tenir loin de son secteur. L'arrangement de courte durée qu’il a proposé profite à tout le monde mais il est conscient que si cela se sait, il aura des problèmes. Il cherche à se débarrasser de cet accord mais la pègre est bien plus étendue qu’on le pense. Il est conscient que ce ne sera pas une mince affaire.

    Lutte contre les titans - Il prend part à cette lutte contre les titans, puisqu'il est intimement convaincu qu'ils auraient dû resté terrer au fond de leur trou. Il n'apprécierait de toute manière pas du tout leur gouvernance.

    Les groupes d'intérêt ne sont pas obligatoires.

    derrière l'écran

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    Citoyen du Reike
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    Dimitri Chagry
    Dimitri Chagry
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    qui suis-je ?:
    https://www.rp-cendres.com/t2101-dimitri-chagry-uchttps://www.rp-cendres.com/t2223-un-morceau-d-une-vie#18800
  • Jeu 29 Juin - 19:28
    Hi ! Ma fiche est terminée ! J'espère que l'histoire de mon serviteur de l'ombre vous plaira Dimitri Chagry [Terminée] 1f4a3
    Au besoin je suis pas loin pour modifier les choses qui ne vont pas !
    La bise
    Maire de Courage
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    Koraki Exousia
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    Info personnage
    Race: Hybride (Femme/Corbeau)
    Vocation: Mage Noire
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    qui suis-je ?:
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  • Mer 5 Juil - 23:39
    My, my ! Mais pourquoi tout les beaux hommes sont au Reike ? :'(

    Cela dit, je ne vois rien à redire à cette fiche. Semblerait-il cependant que la moitié des joueurs du Reike ait été esclaves à un moment ou un autre. Et après on viendra dire que c'est la faction de la liberté ? Tsss ...

    Te voici Validé ! Very Happy


    Dimitri Chagry [Terminée] 98e0

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