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  • Ven 5 Avr - 21:30
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    Dans le désert au nord de Taisen, AN -2 

    Les hommes s’avançaient dans le désert sous la chaleur écrasante du désert. Bien qu'en fin de journée, qu'une partie des rayons du soleil était dissimulée par le sable que soulevaient la centaine de soldats. Je me tenais sur ma monture, l’armure diffusant la chaleur sur mon corps d’élémentaire, le visage dissimulé sous ma couche et mon écharpe. La grogne des soldats montait comme à chaque fois que nous traversions ce sable, mais c’était assez rare, qu’ils viennent se plaindre à leurs supérieurs. 

    Je me demandais souvent l'effet que cela faisait aux civils, de voir le nuage bien avant le convoi, de ne pas savoir à quoi s'attendre de cette annonce visuelle.

    Le village apparaissait à l’horizon, sous le couvert de ces montagnes qui se dressaient au loin. Mon cheval renâcla, lui aussi en avait marre de ce sable, rêvant presque de retrouver une écurie avec de l’eau et de l’avoine. Ma main flatta son encolure.

    - Allez mon beau. On y arrive.

    - Et nous, même pas un mot d’encouragement chef ?

    Mon rire s'éleva sous le tissu, se transmettant à une partie de la troupe. Cela ne faisait pas longtemps que ce soldat faisait partie de cette troupe, ne connaissait pas son nouvel officier. J’essayais de casser une partie de cette distance que gardaient les officiers, et en même temps, j'essayais toujours de ne pas être trop proche. Aucun n’était au courant de ma réelle identité, que le Dunark Siabh, Kil pour le peu que j'avais lâché, était en fait Kilaea.

    - Tu veux une parole d’encouragement. Encore 20 degrés et je sors la protection solaire, et toi ?

    Un autre rire s’éleva de la troupe, pendant que je ne quittais pas le village des yeux. Est ce que les autres lui avait mentionné dit ce que j'étais réellement ? Mes pensées ne s'éloignaient pas de ce village auparavant calme. Depuis peu, les bandits et autres barbares prenaient ce village pour cible de raid. Évidement l'empire ne pouvait laisser ses citoyens sans protection. 

    On s'approchait, je ne voyais aucun signe de pillage récent, mais pas de signe de vie non plus. Jusqu'à ce que nous dépassions les premières maisons. 

    Je passais mon regard sur les habitations, découvrant une partie de la population à travers les fenêtres. Mon esprit divague, se demandant si ce verre est passé à un moment par ma famille. Certains visages s'éclairent en reconnaissant les troupes de l’empire, certains enfants ouvrent les portes. Quelques-uns de mes soldats, les saluent, essaient de casser cette tension invisible, pendant que je garde ma posture, mon visage toujours dissimulé, gardant cette image du fier officier Reikois. 

    Enfin, le centre du village, le puits ou mon cheval pourra s’abreuver. Après être descendu, j’avais retiré ma capuche, exposant ma peau au soleil, ce visage ambigu qui me servait à acquérir un respect qui ne m'était pas dû, depuis quelques années. Les 5 Nylsarks se rassemblèrent autour de moi, attendant leur répartition. Cela serait rapide, j’ai récupéré le plan du village pour le dérouler sur la petite table accolée à la pierre. 

    - Proteus et Eurycea, vous prenez les patrouilles le temps qu'Andrias et Plethodon vous voyez avec les habitants pour récupérer la garnison à l’ouest. Tisk, je te laisse organiser les quarts. Desmognathus vous restez avec moi. 

    Je pointais rapidement chacun des points d’entrée du village désignant les postes de patrouilles. Le bataillon Salamandra se divisa, reformant ses cinq troupes pour suivre mes ordres. Je passais mon regard sur ce qui m'entourait, mes soldats qui partaient à leur nouveau poste, emmenant le convoi jusqu’à la garnison qui avait été laissée de côté quelque temps. Je passais mon regard sur ce qui m’entourait, les reflets du soleil qui baissaient dans le ciel, les habitants qui commençaient à sortir. Mon oreille attrapa quelques notes de musique qui flottaient dans l’air et une envie de fredonner que j’eus du mal à réprimer.

    - Eric, tu peux me trouver celui qui gère les lieux. Et puis si tu trouves un des FMR, ils ont peut-être besoin d’un coup de main. 

    - Oui, M’sieur

    Le jeune soldat se retourna pour s'éloigner à la recherche des personnes concernées. Kilaea se posa près du puits et sortit son outre pour la porter à sa bouche. Elle prit une petite gorgée d’eau devenue chaude par le voyage. Cela lui convenait, elle n’aimait pas le froid. Elle la remit à sa ceinture, se posa contre le puits, appuya sa botte dessus les bras croisés. Elle essayait d'imaginer ce qui pourrait arriver, une attaque de bandit, des maladies, des blessés, les résultats habituels de pillage en résumé.

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  • Dim 7 Avr - 22:27
    Cela faisait plusieurs jours que je côtoyais la chaleur accablante du Désert. Depuis que l'on était venu me quérir mon aide afin d'apporter mon soutien dans un endroit reculé,les autres FMR étant déjà déployés ailleurs pour le moment. Il ne me fallut pas longtemps pour rejoindre cette zone où il y avait peu d'habitations, comprenant en voyant des traces de batailles non loin la raison de cette demande. Au début ,en atterrissant, tous s'étaient réfugié, jusqu'à ce que je me présente,montrant mon brassard sur mon bras.

    Très vite on me dirigea vers les blessées, qui n'étaient autres que des habitants qui avaient tenté de repousser des pillards, qui profitaient de la situation actuelle pour commettre leurs méfaits en pensant qu'ils auraient le temps de fuir avant l'arrivée des soldats de l'Empire. Mais en ayant vu les corps se faire dévorer par des carnassiers à quelques kilomètres d'ici, je me disais qu'ils n'avaient rien gagné, si ce n'est la mort. En découvrant le nombre de personnes touchées, je demandais que l'on fasse parvenir une lettre afin que l'on m'envois des renforts, sans compter que presque plus aucun habitant n'était capable de se défendre.

    Ne comptant pas sur une quelconque aide extérieure avant un certain moment, je commençais les soins ,qui allaient me demander de rester un moment sur place, en espérant que personne ne tenterait d'attaquer cet endroit si vulnérable. Je prodiguais les soins les plus urgents, me faisant aider par celui qui représentait le village, alors qu'il était lui-même blessé. C'était une personne âgée aux cheveux grisonnants,qui refusait que je referme certaines entailles sur son torse.

    -Vous devriez me laisser apposer mes mains sur vous.

    Mais le vieil homme refusait, qu'importe que je lui parle de la possibilité qu'une d'infection se déclare s'il ne me laissait pas faire. Une vraie tête de mule, qui ne pensait qu'a aider les habitants,qu'importe mes recommandations. Ayant déjà beaucoup de blessé à m'occuper, je n'avais pas insisté, lui demandant de s'occuper de ceux ne pouvant plus se nourrir seuls, à cause d'un membre sectionné ou parce qu'ils étaient trop faibles.
    Même si ma magie pouvait guérir bon nombre de blessure, certaines demandaient du temps et du repos afin de disparaitre si toutefois, c'était possible.

    ***

    Je perçus du mouvement, de l'inquiétude parmi les habitants qui me signifièrent que quelque chose approchait dans notre direction. N'étant sur de qui il pouvait s'agir, le représentant demanda à tout le monde de regagner leur habitation au plus vite . Je continuais malgré cela à apporter des soins,la peur envahissant la salle .Je tentais de les rassurer, sans laisser percevoir que je redoutais aussi cette venue qui d'après e que j'entendais dire au loin ,soulevé un épais nuage de poussière.

    Un silence oppressant emplit la salle où j'étais, tandis que les villageois s'étaient mis à chuchoter. Ne pouvant pas déroger aux règles des FMR, je savais que si la situation tournait mal, j'allais devoir rester à l'écart,pour ne pas me retrouver en première ligne. A mesure que le bruit des chevaux resonnait sur les murs brulants des petites habitations, des voix s'élevèrent pour avertir qu'il n'y avait pas de danger. Je soupirais, sans prendre le temps d'aller jeter un coup d'oeil au-dehors, refermant une plaie sur le bras d'une jeune femme.

    C'est alors qu'un soldat reikois vint à ma rencontre et à celle du représentant, ne pouvant m'empêcher de lui lancer un regard un peu farouche,me demandant bien pourquoi il venait ici. Quand il m'expliqua que l'on demandait si j'avais besoin d'un coup de main, je lui fis signe que j'arrivais en hochant ma tête. Je rassurais les blessées sur mon chemin puis je rejoignis l'extérieur encore chaud mais qui n'allait pas tarder à devenir frais quand l'astre du jour finirait par disparaitre derrière des dunes.

    Je suivis le soldat sans rien dire, préférant m'adressais directement à la personne qui pourrait me permettre d'obtenir de l'aide. En voyant au loin sa silhouette, plus mince que la moyenne , je crus sur le coup qu'il s'agissait d'une femme. Ses traits aussi me parurent fins mais je ne m'attardais pas davantage sue ces détails. Éloignant cette idée de mon esprit,je resserrais mes ailes derrière mon dos, peu à l'aise avec tous ces hommes armés autour de moi. Je posais mes dioptases sur les orbes noisette,une fois à une distance raisonnable,laissant le grisonnant qui venait d'arriver lui aussi, prendre la parole en premier pour faire les présentations :

    -Bonjour, voici la FMR qui nous a été envoyé, Qwellaana Airdeoza. Dit-il en faisant un geste ample du bras pour me désigner:-Je suis Arthaud Hugwars,le représentant de ce village.

    Je m'étais avancé, redoutant d'être prise dans une discussion qui ne m'intéresserait aucunement et qui me ferait perdre un temps précieux alors que des gens souffraient. Le grisonnant me regarda sans broncher, comprenant que j'allais prendre la parole. Je m'étais approchée légèrement de la source d'eau, croisant mes bras sous ma poitrine, espérant que mon manque d'enthousiasme par la perspective d'un dialogue long et sans intérêt pour ma part ne serait pas perçus comme étant impoli. J'allais alors droit au but,me focalisant sur celui qui s'était adossais avec son pied contre le puit:

    -Bonjour. Il est vrai que j'aurai bien besoin que l'on m'assiste. Déjà,si vous parveniez le convaincre d'accepter de recevoir des soins,cela m'aiderait beaucoup. Dis-je en regardant le concerner avec un regard plein de reproche,ajoutant de façon plus neutre:- Sinon, compte tenu de l'attaque récente qu'a essuyé cet endroit, je vous avoue que si l'un de vos soldats à des compétences en médecine, je ne dirais pas non à quelques mains en plus. Je regardais un instant les alentours, demandant en même temps que je regardais les enfants jouer avec des soldats,curieuse:-Vous comptez rester longtemps dans le coin ou uniquement pour la nuit ?


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  • Mar 9 Avr - 11:33
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    Message 2

    J’avais regardé le jeune homme partir à la recherche de celui qui gérait les lieux, j'espérais surtout que nous n’arrivions pas trop tard pour eux. Je me repassais la carte des environs mentalement, essayant de trouver un endroit où un camp aurait pu être monté pour pouvoir être protégé, mais assez facile d’accès pour organiser les pillages. La proximité des montagnes offrait des grottes des débuts de reliefs qui pouvaient faire l'affaire, des cours d’eau souterraine, comme l’attestait le puits. Quelques-uns des soldats sortirent du rang, essayant de détendre la population et les enfants. Je ne préférais rien dire à cette initiative. Nous étions en mission, mais faire que les habitantes se sentent mieux en faisait partie. Nous n’étions pas une nouvelle force d’invasion.

    Rapidement, je vis le jeune soldat revenir, accompagné d’un vieil homme et d’une femme ailée. Mon regard n’arrivait pas à se décrocher d’elle au premier abord. Avec un peu de chance, c’était une ange, trop petite pour une valkyrie. Malheureusement, mon doute s’envola quand elle s’approcha, je n’avais pas croisé beaucoup d’ange, c’est sûr, mais il ne me semblait pas que la fatigue avait une emprise sur eux.

     (C’est ma veine, tiens. Je n'avais pas besoin de ça)

    Je l’avais vu me détailler, et l’idée de commencer par lui hurler dessus me traversa l’esprit. Je sentis un léger sourire déformer le coin de ma bouche à ses pensées. Pour le moment, le doute de mon apparence suffisait à faire taire les questions, mais c’était face à cette race que la difficulté fut toujours la plus élevée à maintenir les apparences. Je ne savais pas pourquoi, est ce qu’elle avait un don pour trouver les autres femmes, ou la haine des hommes étaient tellement ancrés dans leur mentalité qu’elle pouvait les “sentir”.

    Il faudra peut-être que je pose la question, un jour où j’aurais envie de sympathiser, en tant que femme. Le trio traversa le peu d’homme resté sur place, la valkyrie se replia sur elle-même au contact des militaires. Mon regard croisa celui de la FMR et se durcit aussitôt. L’on m’avait déjà dit qu’il perdait la plupart de ses reflets, gardant l’orangé surnaturel de ma magie intérieure.

    - M’sieur, voici les personnes que vous m’avez fait chercher.

    - Bien. Bonjour. Je suis le Dunark Sliabh

    Le vieil homme s’avança et présenta d’abord la femme ailée avant de la faire pour lui. Je l'avais détaillé rapidement. Un homme simple, tiré par la fatigue et un du sang sur sa tunique. Qwellaana s’avança, les bras croisés. Sans tergiverser, elle énonça ce qu’elle avait besoin, et confirma ce que je pensais, l’homme était blessé et refusait que l’on s’occupe de lui. Faisant passer le bien de ses gens. Je senti mon visage se durcir à ce moment, foudroyant l’homme du regard. Puis elle continua, demandant si l’un de nous pouvait l'assister et un sourire éclaira un peu mes traits.

    - Enfin, je rencontre un FMR qui ne me reproche pas d’être en retard et ne me fait pas un discours interminable sur le temps qui manque.

    Mon regard passa sur le jeune soldat.

    - Eric, tu connais les bases en médecine, je crois. 

    - Oui.

    - Va à la garnison, tu préviens Syl de préparer d'abord l'infirmerie.

    Éric partis directement rejoindre la petite garnison pour passer l'ordre.

    - Je ne sais pas combien de temps, on va rester, mais au moins le temps de sécuriser le coin. Que les habitants n'est plus à craindre les attaques.

    Je m'étais rapprochée du duo, me plantant devant l'homme, le regard dur.

    - Votre sacrifice est louable. Mais vous devez donner l'exemple. Il serait regrettable qu'après toutes les pertes qu’ils ont perdues, qu’ils perdent aussi la figure qui les guide, non ?

    L’homme commença a hésité, mais je n’avais pas décidé de le laisser ainsi. Je repris d’un ton directif, en essayant de ne pas être trop sèche.

    - Maintenant, que les renforts sont arrivés, laissez vous soigner, soit par elle, soit par moi. Je suis moins doux, je vous préviens.

    Je reportais mon regard vers Qwellaana.

    - Avez-vous un rapport sur les blessés ? Eric et Syl savent soigner, mais ne sont pas des médecins, ils pourront vous aider sur les blessures légères. Vous permettre de vous concentrer sur les plus graves. 

    Je sens mon sourire revenir. Pour une fois, je pourrais peut-être faire autre chose que me battre.

    - Je serais aussi à votre service, Madame. Je vous laisse me guider.

    Pendant que j’énonçais mes derniers mots, j’avais commencé à défaire les protections sur mes bras et mes gantelets. Je pourrais suivre la Valkyrie jusqu’aux blessés.

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  • Mar 9 Avr - 22:28
    On ne pouvait dire que le sous officier devant moi qui se présenta sous le nom de Sliabh n'était pas direct non plus, un peu étonnée qu'il semble apprécier que je ne passe par quatre chemins. J'avais l'habitude que l'on me le reproche,pensant qu'il aurait été de même en ayant aperçu son regard agacé quand je m'étais postée devant lui en le détaillant. Je m'étais dit que cela devait être encore un reikoi qui ne devait pas avoir beaucoup de considération pour les femmes ,surtout envers une valkyrie qui était une race qui ne donné naissance qu'a des filles.

    Un mauvais parti comme disaient certains, ce qui m'arrangeait grandement, tant je n'étais pas intéressée par ceux qui m'inspiraient peu de confiance ou par une quelconque relation de ce genre.Ne cherchant nullement un mâle reproducteur non plus, la seule chose qui prenait toute mon attention,était d'apporter des soins à ceux qui en avaient besoin. D'ailleurs, le Dunark n'avait pas perdu de temps à demander à certains de ses hommes de prêter main forte ,ce qui me détendit un peu. Comme de savoir qu'ils allaient être ici un moment,assez j'espérais pour avoir le temps de remettre tout le monde sur pied.

    -Me voilà rassurée.

    Je n'avais pas bougé quand il s'était rapproché de moi et du représentant du village, me demandant s'il parviendrait avec ce regard menaçant à convaincre le grisonnant. Peut-être que d'être en face de quelqu'un de gradé allait influencer Arthaud,un homme qui plus est . Cela fit effet et c'est tout ce que je demandais, trouvant son discours très intelligent. Un léger sourire apparut sur mes lèvres quand il dit qu'il valait mieux que je m'occupe de ses blessures plutôt que lui. Je repris mon sérieux quand le Dunark reporta son attention sur moi:

    -Oui, mon rapport est à l'intérieur. Dis-je en lançant un regard vers la maison concernée,qui était un peu plus grande que les autres. D'où ce choix d'avoir amené les blessées là-bas -Merci de me prêter vos hommes,cela m'aidera grandement même s'ils n'ont que des bases rudimentaires.

    Je ne pensais pas qu'il allait accéder à ma demande aussi facilement et sans me demander plus d'explication. Peut-être n'était-il pas si incommodé par moi finalement, préférant m'être trompée à son sujet que le contraire. Je sourcillais légèrement quand il fit preuve d'autant de politesse, surprise qu'il veuille m'accompagner. Je hochais ma tête et m'avançais vers la bâtisse. Je m'arrêtais soudainement en me tournant, pour tendre mon bras, ma paume levée vers le ciel, tout en remuant mon index pour demander comme on ferait à un enfant qui tentait d'esquiver la vigilance de ses parents, à Arthaud de nous suivre.

    -Puisque nous allons être amené à travailler ensemble pendant un temps appréciable, appelez moi Qwellaana si vous le voulez bien.

    Proposais-je au sous officier qui avait la couleur de ses yeux plus orangés maintenant que je les voyais de plus près. Je repris ma marche une fois Arthaud qui bougonnait derrière nous, pénétrant dans la bâtisse plongée dans la pénombre. Je pointais un carnet qui reposait sur un bureau,ou j'avais écrit en détail toutes les personnes blessées, leur état, ainsi que toutes les informations les concernant. J'avais organisé la salle en répartissant les victimes selon la gravité de leur blessure et leur âge.

    -Tout est écrit dedans.

    De façon méticuleux et très détaillé, faisant toujours un travail très propre lorsque je faisais un rapport. Mes yeux se posèrent sur les avant-bras du Dunark qui étaient découvert,son épiderme qui avait plus l'aspect de celle d'une femme que d'un homme ,n'osant lever mes dioptases vers lui de peur qu'il voit que je le détaillais. Ne pouvant guère m'attarder sur ce genre de détail,je me rapprochais du représentant en lui demandant de bien vouloir me laisser refermer ses plaies. Ce qu'il accepta en marmonnant que ce n'était pas nécessaire, apposant ma main sur lui en diffusant une douce lumière tout en disant à l'encontre de celui qui dirigeait les autres soldats:

    -Ils ont été attaqué par des pillards il y a quelques jours de cela et , malheureusement, comme vous avez pu le voir, déjà qu'ils n'étaient pas nombreux, ils n'ont plus aucun moyen de se défendre tant qu'ils ne seront pas guéri. Je me détournais du grisonnant,invitant par un geste de la main le Dunark à me suivre dans une pièce à côté:-Voici les plus touchés. Je suis parvenus à stopper les hémorragies et refermer les plus grosses plaies mais , malheureusement, puisque je n'ai pu compter que sur ma propre réserve de mana jusqu'ici, je n'ai pas pu m'occuper des moins importantes mais je les ai toutefois nettoyées.

    Je m'approchais d'un homme allongé, qui ne nous salua faiblement, souffrant de multiples entailles que je n'avais pas encore pu m'en occuper avec ma magie,déjà fatiguée par cette longue journée. Mais grâce au soutien d'Arthaud qui s'était occupé du reste, nous avions à peu près tenu . Mais il était évident qu'ils étaient trop nombreux pour une seule FMR. Sentant que j'avais encore la possibilité d'utiliser ma magie, je proposais à celui qui avait voulu que je le guide ici:

    -Si vos hommes peuvent s'occuper des victimes se tenant vers l'entrée, cela me soulagerait grandement. Il faudrait qu'ils changent les bandages et qu'ils vérifient si la fièvre n'est pas revenue. Bon...je vais continuer encore un peu puis je crois que je ne vais pas pouvoir faire plus pour aujourd'hui.

    Je soupirais intérieurement, épuisée, mais je ne pouvais m'empêcher de vouloir continuer un peu, abaissant mon bras pour apposer mes mains sur la jambe entaillée par la lame d'une épée à en juger la marque laissée. Je me concentrais,me demandant que maintenant pourquoi le sous-officier avait enlevé ces quelques pièces d'armure à ses avants bras,détachant un instant mon regard du blessé vers lui,intriguée par ce détail et certains que je n'arrivais pas à mettre le doigt dessus.


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  • Jeu 11 Avr - 22:50
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    Message 3

    J’avais remarqué le sourire sur le visage de la valkyrie, même si elle avait gardé son sérieux. Ne perdant pas de vue l’objet de sa mission. Elle désigna l'endroit de son rapport et me remercia de lui prêter main-forte. Mon sourire revint lentement. 

    SI vous avez besoin d’autre chose, vous pouvez demander. J'essaierais de vous aider avec les moyens du bord. Après tout, ma mission est de protéger ces gens.

    La valkyrie commença à prendre le chemin de la bâtisse qui accueillait les blessés, s'arrêtant pour rappeler le vieil homme à l'ordre. Le temps qu’il arrive derrière nous, la médecin me propose de l’appeler par son prénom.

    J’espère que le temps sera mieux que ce qu’ils ont connu. Mais partons pour Qwellaana.

    En entrant dans la bâtisse, elle me montra le carnet où se trouvaient ses notes. Je m’étais dirigé naturellement vers le bureau pour survoler rapidement. Mon regard se leva du livre pour remarquer qu’elle me détaillait encore, je n’avais pu retenir mon soupir. J’avais ouvert la bouche pensant à la reprendre, mais finalement, j'avais repris ma lecture des détails. Admirant presque la rigueur dont avait fait preuve la FMR. Je relevais à nouveau les yeux pour foudroyer du regard l’ancien qui commence à rechigner. 

    - Un souci ?

    Ma voix s'éleva, un ton sec, peut-être trop ? Au final, il se laissa faire et Qwellaana expliqua l’origine de la situation. Cela expliquait pourquoi elle était aussi soulagée de nous savoir là pour un temps. Je ne pouvais m’empêcher de me dire que cela devait être dur de devoir soigner, c’est gens avec la peur de ne pas y arriver, que l’ennemi reviennent finir ce village.

    Elle m’invita à la suivre pour découvrir une autre salle, abritant des blessés plus importants. Je hochais la tête à l'explication. J’avais salué le blessé en retour, ne le quittant pas des yeux avant de me reconcentrer sur la FMR. Elle posa ses mains sur la blessure de l’homme, commençant à se concentrer. Mais quelque chose l’attira à nouveau sur moi. Je sentis mes yeux se mettre à chauffer comme si leur reflet prenait feu, alors qu'il devait juste s'intensifier.

    - Un souci avec moi ? 

    Je n'avais pu retenir mes paroles, mon ton qui claquait. À ce moment, les deux soldats entrèrent dans l'autre salle. Je m'éloignais avant d'incendier un peu plus cette femme qui n'avait rien fait d'autre que me mettre mal a l'aise. 

    - Syl, tu lis rapidement ce qui est écrit dans le registre et tu gères Éric. Vous gérez surtout les bandages et les températures. Si tu peux faire quelque chose, tu fais. Au moindre doute, tu viens nous voir. Vous ne jouez pas les Héros.

    Je leur laissai juste assez de temps pour répondre par l'affirmative avant de faire volte-face et de retourner près de la valkyrie. Je m'installai à genoux à côté du blessé face à elle. Je posai mon regard dans le sien un instant, avant de me concentrer sur l'homme. J'essayais de prendre une voix plus calme, plus à même d'apaiser le blessé. 

    - Je serais votre médecin pour ce soir. Avez-vous déjà vu un élémentaire ? 

    L'homme lui répondit d'un léger non de la tête. Je lui souris, avant de reprendre.

    - Cela va vous faire bizarre alors, mais cela est juste impressionnant. Je vais prendre le relais.

    J’avais hésité à m’excuser pour ma saute d’humeur, mais cela ne servirait à rien. Je posais mes mains au-dessus de la blessure, à la place de celle de Qwellaana. Mes doigts effleurèrent la blessure analysant si ma magie pouvait être utile.

    Je fermais les yeux et sentais la magie circuler dans mon corps. J’avais déjà observé ce phénomène, mes yeux qui ternissaient. Puis les signes que je pouvais voir à chaque fois. Ma peau s’asséchait et craquelait comme une terre aride attendant l'arrivée de la pluie. La lumière chaleureuse qui s’illumine au creux de mes mains, rappelant le cratère d'un volcan.  Phénomène étonnant, au milieu entre un élémentaire de feu et de terre.

    La blessure commença à se refermer au fur et à mesure que les craquelures s'illuminaient comme si un brasier s’illuminait de l’intérieur de son corps. Elle ne porta pas son regard sur l’homme de peur que ce regard l'effraie. Après quelques instants, la lumière se résorba, faiblissant tant sur ses doigts que sur sa peau brûlante. Elle retira ses mains, découvrant la peau refermée. Je sentis la fatigue m’envahir, couplé à la longueur du voyage ce soin que je n’avais plus l’habitude. 

    - Essayer de vous reposer maintenant. 

    Je m’étais redressé, légèrement chancelante. Je vis la tête de Syl dépassée par la porte avant de disparaître. Une lueur se rapprocha, l’homme ramena une torche nouvellement allumée. L'homme se rapprocha silencieusement et me tendit sa torche.

    - Tu sais comment te faire apprécier.

    Je tendis la main vers la torche, mes doigts effleuraient le feu en me concentrant. La flamme vacilla, commença à longer la main avant de rejoindre les fissures qui disparaissaient. Mes yeux s’illuminèrent et je sentis une nouvelle énergie qui envahit mon corps.

    - Le voyage à était long, mais je pourrais encore soigner quelques blessures. Avez-vous d'autres urgences à gérer ?

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  • Sam 13 Avr - 14:47
    On ne pouvait pas dire que le sous-officier se laisser marcher sur les pieds ,n'hésitant pas à intervenir pour que Arthaud cesse de vouloir négocier. Ce dernier n'osa plus parler, même après être guéri, allant cherchant de quoi nourrir les patients. Après avoir tenu au courant  le Dunark du plus important, j'avais détourné mon attention vers lui ce qui vraisemblablement, lui déplut fortement étrangement. J'avais froncé des sourcils quand il réagit de façon aussi sec,les lueurs de ses yeux changeant encore mais bien représentatif de son humeur.

    -Pas plus que vous en avez avec moi.

    Avais je à peine eu le temps de répliquer face à ce changement de ton qui n'avait rien d'agréable. L'échange se termina aussitôt que ses hommes étaient réapparut,l'éloignant un court laps de temps. Assez que je me dise qu'il ferait mieux d'aller manger et dormir plutôt que de tarder et me partager ses sautes d'humeur. J'étais déjà bien assez fatiguée pour encore à avoir gérer ça. Quand celui se positionna en face de moi en fixant mes dioptases, je m'étais contentée de garder le silence, déjà heureuse qu'il m'apporte son aide au fond, n'aimant pas non plus provoquer des conflits inutiles pour si peu.

    Je retirais mes mains, exténuée d'avoir utilisé autant de mana, restant auprès du blessé tandis que le Dunark fit preuve de douceur avec lui tout en révélant sa vraie nature. Je n'aurai jamais pu le deviner,intriguée de savoir quel élément il maitrisait. Je voulus lui dire que ce n'était pas nécessaire de rester avec le patient durant la nuit et qu'il ferait mieux de dormir pour être plus aimable mais celui-ci semblait vouloir prendre les choses en main.

    Je me contentais de l'observer en silence, me demandant ce qu'il comptait faire jusqu'à ce qu'il reproduise ce geste qui ne laissait pas de doute. Était-il possible qu'il sache manipuler sa magie afin de prodiguer des soins lui aussi? J'eus ma réponse et un spectacle que je n'avais pas eu la chance d'observer avant ce soir,aussi captivant que de regarder des flammes d'un grand feu en pleine nuit. Sauf que celui-ci semblait interne,renfermé par un aspect aride de sa peau pendant qu'une lumière rougeoyante sortait de ses paumes.

    Je n'intervins pas, voyant bien qu'il se concentrait pour refermer cette plaie, me laissant le loisir de le voir à l'oeuvre sans avoir peur de rencontrer son regard courroucé. Bien sûr, je le détournais quand il eut terminé, passant mes doigts sur la zone ou avait disparut la blessure, pour vérifier que tous les tissus était bien refermé, gardant une expression assez étonnée et satisfaite du résultat obtenu. Non pas que je n'avais pas confiance mais en voyant la fatigue traversée les orbes plus ternes du sous officier, je préférais prendre les précautions nécessaires.

    Je me redressais à mon tour, essayant de rabattre certaines mèches rebelles en passant une main dans mes cheveux, sans résultat. En m'avançant vers le Dunark qui avait eu l'air affaiblis afin qu'il puisse se reposer sur moi, je fus devancé par l'un de ses hommes qui lui tendit une torche.Déconcertée qu'on lui apporte ceci alors qu'il avait besoin de repos, sa phrase le fut d'autant plus. Tout s'éclairci quand je le vis interagir avec la source de chaleur, qui fit disparaitre ces crevasses.

    -Oh euh ..par ici....

    Dis-je sans m'attendre à ce qu'il m'adresse la parole juste après, le guidant vers une autre victime de l'attaque. Celui-ci avait une blessure à son flanc et une côte cassée. Mais rien qui ne puisse aggraver son état actuel. Je restais à leurs côtés, pour m'assurer que l'élémentaire de feu n'avait pas besoin d'assistance, n'étant plus capable moi-même d'utiliser ma magie. Je ne pouvais plus me permettre de tirer sur la corde ,pas avec autant de vie qui comptait sur moi. Je demandais alors:

    -Pourquoi vous ne m'avez pas dit que vous étiez capable d'utiliser votre magie ainsi? Je me demandais juste pourquoi vous aviez retiré vos gantelets.

    En faisant référence au moment où il m'avait rudoyé sans m'étendre plus sur son comportement. Au moins, les choses étaient claires et j'espérais que cela apaiserait les tensions s'il y en avait. Devinant que sa journée n'avait pas été de tout repos non plus, qu'il serait après une bonne nuit de sommeil, plus avenant et moins irritable. En parlant de repos, je me disais que je ferais peut-être mieux de lui proposer que nous mangions ensemble,pour que l'on puisse faire quelques échanges utiles avant de dormir:

    -Quand vous aurez fini avec lui,je pense qu'il serait plus raisonnable de s'arrêter pour aujourd'hui. Arthaud va leur apporter de quoi les nourrir et si vous voulez, nous pourrions manger ensemble dans la maison d'à côté. J'aurai bien besoin d'aide pour finir le ragout qu'il me reste,j'ai peur qu'il ne se gâche.

    C'était une vieille dame qui me l'avait préparé, tellement heureuse que j'ai pu sauver sous petit-fils. Mais elle avait preuve d'une trop grande générosité en m'en donnant une pleine marmite. J'avais bon appétit,surtout quand c'était bon mais pas l'estomac de plusieurs personnes non plus. Qu'importe ce que comptait répondre le sous officier, je ne comptais pas mal le prendre, étant juste une proposition afin que nous parlions du travail et qui pouvait être reporter au lendemain si nécessaire.


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  • Lun 15 Avr - 20:02
    image rp

    La valkyrie avait répondu à ma saute d’humeur, je n’avais préféré pas y réagir, risquant d’enflammer la situation plus qu’autre chose pour des raisons puériles. Elle avait gardé le silence, espérant peut-être ne pas m’inciter à perdre un peu plus ma patience. Aux moments des soins, l’homme et la medecin regardèrent plus l’évolution de mon corps que la magie refermé la plaie. Parfois, cela aidait à détourner l’attention du patient de la blessure et des douleurs. Après tout, les élémentaires ne couraient pas les rues, encore moins de mon élément. 

    Elle avait voulu me soutenir, malgré mon comportement et sa fatigue. Soit elle n’était pas rancunière, soit les habitudes de son métier lui faisaient passer au-dessus de la tension que j’avais installée. Elle fut à nouveau presque hypnotisée par le spectacle de la torche et ne s’attendait pas à ce que je propose de continuer. Après être passé au-dessus de sa surprise, elle me guida jusqu’à un autre blessé.

    Je m’étais penché au côté du blessé, bougeant son bras avec précautions pour étudier la blessure. Mes doigts effleuraient les bords de la plaie, la valkyrie l’avait maintenue propre le temps de pouvoir s’en occuper. Sans relever les yeux de ce que je faisais, j’essayais de lui répondre sans paraître agacée.

    - J’aurais pu vous le dire, peut-être que la priorité n’aurait pas été la même. Mais vous n’auriez quand même pas compris pourquoi j’ai retiré mes protections. 

    Un léger sourire étira mes lèvres à cette pensée.

    - Je n’explique rarement ce que je suis, c’est compliqué.

    Je concentrai ma magie à nouveau, offrant le même spectacle en ressoudant d’abord la côte cassé pour soulager la douleur avant de s’attaquer à ressouder les chairs.

    - Vous avez raison, je devrais m'arrêter ce soir.

    Je ne pus retenir mon sourire de s’agrandir, arrivant à garder mon rire pour moi.

    - Ne le dites pas trop fort, si vous ne voulez pas que la rumeur s’étende comme une traînée de poudre. Mais oui, nous pouvons partager un repas.

    J’avais mis quelques instants à soigner cette blessure avant de vérifier que je n’avais pas raté les soins de cet homme. Avant de me relever pour laisser la place à Qwellaana.

    - Si vous voulez vérifier, avec la fatigue, j’ai peur de passer à côté de quelque chose. 

    Je m’étais étiré en me relevant. La fatigue imprégnait mon corps. Mon regard se posa sur les deux hommes qui vérifiaient les bandages des blessés en souriant, me doutant qu’ils avaient entendu l'invitation. Je m’étais rapproché d’eux, me plaçant juste dans leurs dos.

    - Un mot de tout cela, une déformation et vous allez vous retrouver à faire le piquer dans le désert pour compter les grains de sable.

    Le visage des deux hommes se crispa, se doutant que je ne blaguais qu’à moitié si la moindre rumeur pouvait se répandre dans les troupes. Mais d’un côté, est-ce que cela ne pourrait pas solidifier mon secret, ou l’inverse vu la réputation des Valkyries. 

    - Avant de vous rejoindre, je vais aller vérifier que mes hommes aient réussi à s'organiser. Juste que souvent, ils ont besoin d’être tenus par la main pour avancer. Vous voulez que je vous ramène quelque chose, des fournitures ? Quelque chose qui vous a manqué jusque-là ?

    Après avoir entendu sa réponse, je m'étais éloigné pour rejoindre l’endroit où mes troupes avaient préparé leurs affaires. Le chemin fut assez rapide, la lumière commençait à baisser et j’avais croisé une patrouille qui défilait dans les rues. La garnison se présenta rapidement, petit endroit qui ne pouvait pas accueillir tous les soldats venant d'arriver, mais ils se débrouilleraient, utilisant aussi une partie des maisons abandonnées qui les entouraient.

    Les soldats saluèrent leur officier. Petite satisfaction de mon parcours basé sur un mensonge, à chaque nouvelle journée, je me demandais si j’aurais pu atteindre ce niveau sans ce qui faisait mon identité aujourd’hui. Cette omission de mon prénom, j’étais juste devenu le Dunark Sliabh, cela faisait longtemps que je n’avais pas donné quelque chose d’aussi personnel que ce Kil lâché au blessé. Et si cela élevées des questions, elle aurait peut-être dû ne rien dire. Comme d’habitude, elle verrait ce que cela donnerait, le mieux était de ne pas trop y penser, cela éviterait d’agresser cette FMR qui n’avait rien demandé.

    La porte s’ouvrit devant moi, et l’homme qui voulait sortir me laissa entrer. Je retrouvais mes 5 Nulsark qui organisaient les quarts de leurs troupes, pour que tout le monde puisse se reposer et garder un minimum de sécurité. Il ne fallut pas longtemps pour qu’ils me donnent leurs avis sur la situation.

    - Vous savez qu’ils vont revenir.

    - Ils reviennent toujours.

    - Cela ne sert à rien de faire paniquer les habitants, nous sommes là et c’est votre boulot de les mettre en sécurité, non ? 

    On avait échangé nos points de vue, mes directives et leurs faisabilités. Je les laissais s’organiser, leur annonçant que j’irai organiser les soins avec la FMR, essayé de remonter le moral des habitants. Repensant au sourire des deux soldats de l’infirmerie improvisés, je leur laissais juste ses mots. 

    - Aucun commentaire les gars. Vos deux guignols m’ont déjà épuisé. 

    Sans leur laisser le temps de répondre, je m’étais retourné pour disparaître à nouveau dans l’embrasure de la porte. Traversant à nouveau les rues dans l’autre sens pour rejoindre la maison que m’avait indiqué la FMR, ayant juste pris le temps d’essayer de trouver ce qui lui manquait avant de revenir. Et l’idée de retirer mon armure m’avait traversé l’esprit, mais cela ne ferait que donner une chance supplémentaire de découvrir la supercherie. Je resterais ainsi, en armure, les bras découverts. 

    Bien sûr, j'avais frappé à la porte avant d'entrer dans la demeure. Me calant les mains dans le dos, dans cette position rigide qui trahissait nombre d'officiers, essayant de sourire. Je ne savais pas pourquoi j'avais accepté, pourquoi je n'avais pas prétexté la fatigue pour fuir ce repas. Peut-être qu'au fond, je m'en voulais un peu de l'avoir chahuté plus qu'elle ne l'avait mérité.

    - Si vous le voulez bien, recommençons de zéro. Excusez-moi si mon comportement vous a fait penser que j'avais un souci avec vous. 

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  • Jeu 18 Avr - 13:51
    -Soit.

    Je ne savais plus comment je devais prendre ses réactions ni ses réponses, tandis qu'il soignait un blessé. Il paraissait à la fois rustre et tout à fait aimable. J'étais peut-être en face d'un névrosé qui manquait de repos ? Au moins, il accepta de ne pas tarder plus pour ce soir, alors qu'un drôle de sourire était apparu sur son visage, moins tendus d'un seul coup. Il avait l'air même amusé alors qu'il me prévenait que j'aurai dû être plus discrète en lui proposant de venir diner.

    Perplexe, j'avais froncé des sourcils, vérifiant comme il me l'avait demandé s'il avait bien refermé la plaie, sans comprendre ce qu'il avait voulu dire par là. Une innocence qui avait toujours exécré ma génitrice, amplifiant cette impression sans n'avoir jamais eu un seul poil pousser sur mon corps, même après toutes ces années, comme mon père visiblement. Elle s'était souvent moquée de lui à propos de ça, ayant avec ma soeur jumelle, la même couleur de cheveux et d'ailes de l'ange que nous n'avions jamais connu, en conservant seulement les mêmes yeux farouches de notre mère.

    -D'accord.

    Dis-je simplement en haussant les épaules,me disant que le sous-officier voulait certainement pas que les soldats veuillent s'inviter eux aussi pour manger, conservant le silence pendant qu'il sermonnait ses hommes. S'il voulait que j'évite de m'étaler là-dessus, cela ne me dérangeait pas,ayant quand même le sentiment que quelque chose m'échappé bizarrement. Je n'y prêtai pas plus attention,me relevant en voyant qu'il avait fait du bon boulot.Je pivotais vers lui,esquissant un léger sourire par sa façon de materner ses soldats:

    -Humm .....Si jamais il vous reste des feuilles de menthe, je ne dirai as non à une infusion à la fin du re...Je murmurais en posant ma dextre sur le coin de ma bouche, comme si c'était un secret en me rappelant ce qu'il m'avait dit: -Et du miel aussi.Nous verrons pour le reste demain.

    Je me reculais,le regardant vaquer à ses occupations. Je lui aurais bien dit aussi de ramener sa bonne humeur par la même occasion mais j'étais certaine qu'il l'aurait mal pris.De mon côté, je jetais un dernier coup d'oeil aux blessés, les rassurant en leur disant que je reviendrais les voir au lever du soleil. Je me dirigeais vers la maison d'a coté, profitant d'être seule pour aller me laver à l'aide d'une bassine d'eau tempérée qui avait été chauffé par le soleil. Une fois fait,je lavais ma tenue FMR ,enfilant une tunique de la même couleur que mes yeux et un pantalon marron.

    Je n'oubliais pas de mettre de longs collants fins et foncés pour recouvrir mes bras, afin de cacher mes cicatrices. Sans plus attendre, je disposais du petit bois sous la marmite qui était suspendue au fond de la pièce, composée seulement d'une table,de chaises et de deux meubles. Une pièce assez vide et petite mais bien suffisante pour y séjourner. Je disposais les assiettes et les couverts,sans oublier des verres joliment décorés et des serviettes.

    Une fois fait, je cherchais de quoi allumer un feu, me stoppant quand  quelqu'un toque à la porte. Je m'y dirigeais, n'ayant pas eu le temps d'ouvrir que le Dunark entra dans une posture égale à lui-même, me demandant ce que voulait dire son drôle de sourire,jusqu'à ce qu'il me propose de faire table rase concernant notre petit différend. Il m'avait même fait des excuses, ce qui m'étonna quelque peu, surtout avec cette mentalité qu'avaient un bon nombre de reikois vis-à-vis des femmes.

    -Je n'ai pas été très patiente non plus.Cela doit être la fatigue de la fin de journée alors...oublions. Je n'étais pas convaincue qu'il ne recommencerait pas mais autant rester positif.Je lui indiquais le petit bois sous la petite marmite:-Pourriez vous vous occuper de cela? Je vais aller chercher de l'eau. Je m'excuse mais je n'ai rien d'autre à boire et je ne pense pas que cela serait très raisonnable de consommer de l'alcool.

    Je disais cela autant parce que je le pensais vraiment que pour m'assurer qu'il ne serait pas tenté d'aller en chercher de peur de paraitre impoli face à mes propos. Sachant qu'il pouvait se montrer rapidement agressif, je ne tenais pas à le connaitre éméché ,surtout que je ne l'accompagnerais pas. Il m'étais arrivée à de très rare occasion d'en boire, en me sentant obligée plus qu'autre chose ,n'ayant pas dû apprécier ce que cela avait provoqué comme réaction chez moi. Rien que d'y penser,cela me fit rougir, me détournant du Dunark en me dirigeant vers le pichet en verre posé sur un meuble en bois.

    -Cela fait combien de jour que vous traversez le Désert? Je disposais ma dextre au dessus de l'eau par réflexe, une vive lumière sortant de ma paume,pensant que cela pouvait décontaminer sans avoir fait des tests pour affirmer cela mais quelques années plus tard, quelqu'un aura eu la même idée que moi:-Je n'ai pas osé vous parler de cela avec tous les habitants non loin de nous mais...pensez vous que nous allons être de nouveau attaqués? Peut-être même que vous connaissez la position de l'ennemi ?

    Je rapportais le pichet sur la table, m'approchant ensuite de la marmite en attrapant une louche, prête à remuer le ragout quand il se serait éloigné tout en resserrant mes ailes derrière mon dos. Je ne lui avais pas posé ces questions par hasard, voulant savoir s'il me le permettait, si je devais m'attendre à me retrouver au milieu d'une bataille et s'il ne valait mieux pas que je soigne les jours suivant les guerriers en priorité. J'avais déjà pris cette initiative mais face à autant de blessé grave, j'avais dû m'occuper d'autres cas.

    -Je ne révélerais rien aux habitants,soyez en sûr.Je ne souhaite pas les inquiéters plus qu'ils ne le sont déjà.C'est seulement pour que je puisse mieux m'organiser.

    Ajoutais-je pour que cela soit bien clair entre nous et qu'il ne craigne pas que je divulgue les informations qu'il voudrait bien me partager. D'ailleurs en le regardant, je me disais qu'il avait une petite ossature,ne poussant pas plus ma réflexion en me rappelant de sa réaction lorsque j'avais posé mes dioptases sur lui plus tôt. Je fixais un point invisible dans la pièce, me demandant ce qui lui posé problème en réalité,ne jugeant nullement une personne pour son physique loin de là. Il avait peut être une sentiment d'infériorité en étant à peine plus petit que moi?


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  • Sam 20 Avr - 16:03
    image rp

    Message 5

    Aucun des habitants n'arpentait les rues du village. Le calme régnait perturbait par quelques éclats de voix venant des maisons, du bruit des soldats qui patrouillaient. Il était rare que la première patrouille se fasse dans le calme, le but de celle-ci était aussi de rappeler au habitant qu’ils n’étaient plus seuls. Les prochaines seraient forcément plus calmes, une fois que nous n’aurions plus besoin de montrer notre présence. Enfin, je ne m’étais pas attardé avec les hommes qui n’avaient pas besoin de moi pour vérifier leur patrouille. J’avais juste fouillé dans la réserve de notre convoi, pour voir si je pouvais répondre à la demande de la valkyrie. C’étaient des denrées qui résistaient au voyage, il ne faudrait qu’un peu de chance pour mettre la main dessus normalement.

     

    En entrant, j’avais jeté un œil sur ce qui m’entourait. Une pièce simple sans fioriture, tout ce que je m’attendais à trouver dans une petite maison de village. Cela allait bien à cette femme qui bien qu’aux services des autres semblait renfermé. Elle s’était changée, rafraîchit. Peut-être aurais-je dû en faire de même, au moins enlever mon chèche brun, ou ne rien changer en fait. Elle accepta mes excuses, admettant qu’elle n’avait pas été très patiente, alors que la faute me revenait. Elle me demanda de m’occuper d’allumer du feu. Je m'avançais en souriant.

    - S'il y bien une chose où j’excelle, c’est de réchauffer l’ambiance.

    Je m’étais accroupie près du foyer, en un claquement de doigts littéralement, le feu s’alluma. Une goutte de lave posée sur le bois avait suffi à réchauffer et enflammer l’écorce. J’avais regardé les flammes s'élevaient, léchant le fond de la marmite suspendu. Sans dévier des flammes, j’avais réagi à son commentaire.

    - Vous avez peur que j’aie l'alcool mauvais ? Mais ce sera très bien, je ne bois pas en service.

    Je n’avais pu me retenir de ricaner à ce propos. Quelle image j’avais due lui donner pour avoir le droit à ce commentaire. Et puis pour moi, c’était réellement hors de question de boire. Je devais rester maître de mon corps et de mon esprit pour garder mon identité parfaite. Je m’étais relevée, me remplaçant face à elle. Et la vit rougir. Mon sourire se figea sur mon visage, est ce que j’avais visé juste avec ma question qui n’était pas sérieuse ou je passais à côté d’un détail sur cette soirée. Mon regard détailla la table, rien de particulier ou d’ambiance plus chaleureuse que nécessaire. Je devais me faire des idées. Je la regardais agir sur le pichet.

    - Cela fait quelques jours. À la base, nous rejoignons une forteresse plus à l'ouest pour relever une autre troupe. Mais il semblerait que votre demande ait changé mes ordres.

    Je m’étais rapproché, curieuse de la voir agir, une question me brûlait les lèvres. Mais son inquiétude me coupa dans mon élan. Le devoir avant la curiosité. Je lui avais laissé la place près du foyer, ne me détournant pas pour lui répondre.

    - Je compte sur votre silence. Je n’ai pas besoin de gérer une panique contre productive. Honnêtement, je ne peux être sûr, mais il y a de grandes chances que l’ennemi revienne. Souvent, les bandits attaquent une première fois, attendent le convoi de vivres et de soin qui arrive souvent avant la vraie force de défense pour attaquer. Cette fois, pas de chance pour eux. Le convoi qui est arrivé n’est pas un convoi du FMR.

    Mon soupir emporta ce dernier mot, comme un regret de devoir compter sur les forces que je n’avais pu rejoindre. 

    - Pour le moment, je ne sais pas où ils sont basés, il y a les montagnes au nord ou les cachettes peuvent être nombreuses. Ce n’est pas si loin s'ils ont des chevaux. Mais j’enverrais des éclaireurs pour essayer de trouver leur planque, ou avec un peu de chance, on arrivera à en capturer un qui nous emmènera jusqu’à eux.

    J’avais laissé planer mes mots, pensant au départ que cela suffirait. Puis je la vis me fixais avant de s’éloigner de moi. Est-ce que je l'intimidais ? Lui plaisait, mais mon comportement de tout à l'heure lui faisait peur ? J’avais soupiré avant de me diriger vers la table, me servant un verre d’eau.

    - Je vais être franc, je suis ici pour vous protéger, mais cela ne se fera pas juste par ma présence. Il faut s’attendre à ce qu'il y ait des combats, des blessés. Et je ne pourrais rien y faire.

    Le verre se vida à gorger lente, fermant les yeux pour essayer de trouver des mots peut-être plus doux, plus réconfortants. Mais est ce que cela servait à quelque chose de rendre les choses plus jolies. Elles étaient ce qu'elles étaient, point.

    - Vous avez dû vous rendre compte que je suis assez direct, peut-être trop. Si cela vous dérange, ...

    Je fermais les yeux, pensant qu'en vérité, je m'en foutais.

    - J'essaierai de faire un effort pour que cela n'empêche pas notre collaboration d'être efficace.

    Je repris la cruche pour servir les deux verres cette fois. Je les avais fait tinter, trinquant avec la médecin.

    - D'ailleurs, vous avez fait du bon boulot avec ces gens.

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  • Dim 21 Avr - 21:22
    -Merci

    Comme je me doutais, le Dunark ne mit pas longtemps à faire crépiter le bois,avec un soupçon d'humour que je ne saurais relever sans pouvoir m'empêcher de lui dire que j'en avais déjà fait l'expérience. J'avais néanmoins souris, voyant bien qu'il était plus détendu et de ce fait, moi aussi. Cependant, celui s'effaça aussitôt quand il me demanda si je ne souhaitais pas servir de quoi réchauffer nos gosiers de crainte qu'il ne se comporte de façon violent.

    Ce n'étant pas tant cela que je redoutais le plus mais bien que ce genre de laisser aller puisse mener à es familiarités que je ne tenais pas à connaitre. Sans compter que s'il buvait trop, il voudrait certainement dormir ici et encore une fois, je préférais éviter que ça n'arrive. Une réflexion qui fut écourtée quand il m'assura ne pas boire en service. Je soupirais intérieurement, soulagée qu'il veuille se comporter de manière responsable,étant sur la même longueur d'onde.

    -Je craignais que vous ne jouiez au cracheur de feu .

    Avais-je répondu en référence à sa première phrase, préférant prendre cette question en plaisantant, pour ne pas l'offusquer ni paraitre trop froide. J'avais légèrement souri,m'occupant de stériliser l'eau sous le regard insistant du sous officier, montrant une certaine curiosité. Cela ne me dérangeait pas ,du moment qu'il ne réduisait pas trop la distance entre nous. J'aimais avoir une zone de confort en dehors du travail,toujours moins à l'aise avec la gent masculine.

    -Je ne pensais pas voir arriver des renforts aussi rapidement.

    Avouais-je ,espérant ne pas avoir retardé leur retour à la capitale en leur donnant du travail supplémentaire. J'étais consciente, même si je n'avais personne ne m' attendait chez moi ou ailleurs, que ce n'était certainement pas le cas de ces soldats. J'avais beau m'être habituée à cette nouvelle vie en rejoignant l'Empire,je n'en gardais pas moins la même importance,comblant ce vide en partie par mon travail passionnant et en ayant décidé d'habiter à côté d'une famille trop bruyante pour le commun des habitants du sekai.

    Je fus agréablement surprise qu'il réponde à mes questions sans opposer la moindre résistance, l'écoutant sans rien dire,déjà bien contente qu'il veuille me partager ces informations.Je me demandais pourquoi il avait ainsi prononcé ces derniers mots, n'osant lui poser la question pour le moment alors qu'il n'avait pas fini vraisemblablement. En plus que le risque que les ennemis reviennent, leur position ne semblait pas très éloignée, ce qui autant une bonne chose que le contraire.

    -Je l'espère aussi, si les combats pouvaient se dérouler ailleurs qu'ici, cela serait que mieux.

    Puis s'il parvenait à trouver leur repaire, il pourrait  certainement tous les débusquer et les empêcher de revenir ici. Je m'étais pendant qu'il buvait un verre d'eau, avancée vers la marmite, remuant doucement le ragout pour éviter que les morceaux ne finissent par se détacher de trop et que cela ne devienne une soupe. J'avais pour habitude de porter un tablier quand je faisais un peu de cuisine à l'occasion, essentiellement pour faire des desserts aux fruits,sans aucune surprise. N'en n'ayant aucun à disposition, je redoublais de vigilance, voyant qu'il faudrait attendre un peu avant de pouvoir servir les assiettes.

    -Je ferais en sorte de pouvoir vous aider le moment venu,vous pouvez compter sur moi.

    J'accrochais la louche sur un crochet au mur puis je me rapprochais de la table, tandis qu'il tentait de m prévenir qu'il n'avait pas tendance à prendre de détour pour discuter, ce que j'avais bien compris pour le peu que je l'avais côtoyé. Je me demandais pourquoi il m'avait dit cela, comprenant quand il souhaita que nous puissions coopérer sans heurt, quitte à ce qu'il mette les formes dans nos futurs échanges. J'avais souri, en secouant ma tête de gauche à droite légèrement, lui disant:

    -Je ne tiens pas plus que ça que nous fassions des ronds de jambe, surtout en ces circonstances. Cela ne me pose pas souci seulement, j'ai l'impression de vous avoir importuné sans comprendre pourquoi. Si vous ne m'avez pas dit les raisons jusque-là, je suppose que vous n'allez pas le faire maintenant.Je le regardais un bref instant servir nos deux verres:-Mais sachez que je ne souhaite pas vous ennuyer d'une quelconque façon et que parfois, j'ai tendance par défaut professionnel,à analyser un peu tout ce qui m'entoure sans m'en rendre compte. Il est rare de rencontrer un élémentaire et je me suis peut-être un peu emporté par la curiosité…

    J'avais dit cela pour qu'indirectement, il comprenne que si jamais mon regard le contrari, que je ne le faisais pas de manière intensionnelle ni parce que je le considérais comme une attraction. Tant de sujet m'intéressait et ce qu'il était aussi. Je pris le verre qu'il me tendit, une peu maladroite en trinquant,ne pensant pas qu'il voudrait faire ça. Je m'étais légèrement reculée pour éviter de me renverser de l'eau sur moi,relevant mes dioptases vers lui en disant,pas très à l'aise avec les compliments qui ont tendance à teinter mes joues:

    -Oh euh merci...vous aussi.

    Il avait lui aussi soigné,je ne l'avais pas oublié. Tout aide était à prendre,qu'elle soit d'ordre médical ou non,chacun apportant sa contribution. En pensant à cela, je me demandais s'il avait réussi à dégoter ce que je lui avais demandé. A première vu non, posant mon verre sur la table après avoir bu ce qu'il contenait, lui faisant signe de s'assoir. Nous avions tous les deux besoin de repos et puis nous pourrions continuer assis en attendant que la marmite soit prête.Je restais cependant debout en lui demandant:

    -Est-ce que vous avez réussi à trouver de la menthe ? Je pourrais profiter de la préparer en l'effeuillant pendant que nous poursuivons notre discussion.

    S'il l'avait bien amené, j'irai chercher un récipient afin de déposer les feuilles que j'aurai détaché des tiges, pour que nous puissions boire une infusion dès que nous aurions fini le repas. J'allais d'ailleurs chercher une galette de pain avait été fait dans la sable à l'aide de braises ce matin même par les habitants, qui serait agréable à manger trempé dans la sauce. Je la déposais sur la table,m'immobilisant en le regardant, hésitante avant de demander:

    -J'ai cru ressentir dans vos propos, quand vous avez évoqué les FMR, que cela vous avez... affecté? Vous avez eu des soucis avec eux où je me trompe ?....Cela pourrait expliquer son comportement envers moi en y repensant me dis je intérieurement:-Vous avez peut-être reçu une formation pour être capable de prodiguer des soins ou je fais une nouvelle fois erreur ?


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  • Mar 23 Avr - 23:42
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    Message 6

    J’avais tendu une perche sur mon mauvais caractère, est ce qu’elle était rancunière ? Pas à ce point, il semblerait. Et elle fit même un trait d’humour que j’avais accueilli avec un sourire en me redressant. J’avais gardé une distance raisonnable, n’étant pas à l’aise avec les valkyries à la base. Elle me confia sa vision sur le délai des renforts, surprise de notre arrivée.

    - Vous avez eu de la chance que nous ne soyons pas loin. Et puis l’idée d’aller garder un fort ou rien ne bouge à part le sable. Alors que des villages ont besoin de nous. 

    Je lui avais confié ma vision des choses, sans filtre, estimant que je ne pouvais pas cacher ce genre d’information à la valkyrie. Le corps médical devait pouvoir se préparer en cas de crise, et je pouvais lui dire qu’il y en aurait sûrement une. Je la voyais s'occuper du ragoût, précautionneusement.

    - J’apprécie votre aide. Les retombés des combats ne sont jamais calculables. Avoir un médecin qui nous aidera ne pourra qu’alléger le bilan.

    J’étais rassuré quand elle me répondit que je n’aurais pas besoin d’en rajouter, juste d’éviter mes sautes d'humeur, ce qui ne serait pas si facile non plus. Elle essaya de me questionner sur ma saute d’humeur et essaya de justifier ce geste qui m’avait énervé. J’avais juste souri, préférant changer de sujet et la félicité sur son travail. Remarquant son changement de couleur.

    - Je n’ai fait que soigner une côte et une entaille. Vous avez tenu tout le monde en vie, seule. Cela mérite d’être souligné.

    J’avais presque vidé mon verre, posant mon regard dans l’eau qui s’y trouvait encore. Réfléchissant à ce qu’elle avait fait dessus. Une purification peut-être ? Mon esprit explorait les raisons qui l'avaient poussé à faire ça. Elle me sortit de mes pensées, et je mis quelques secondes à me rappeler de ce qu’elle parlait.

    - La menth… Ah oui, pardon. Oui, on en avait qui séchait pendant le voyage. Et puis aussi un peu de miel, comme demandé.

    Ma main glissa le long de mon armure pour retrouver une des poches qui ornait mon ceinturon. Sortant les produits demandés pour les poser sur la table. Elle partit aussitôt chercher un bol pour préparer les feuilles, j’avais ramené mes mains sur mon ceinturon. Baissant le regard pour apercevoir mon arme. La valkyrie reprit la parole en se posant près de la table. J’avais commencé à le déboucler en me dirigeant vers la porte pour le déposer sur le porte manteau en hésitant à répondre.

    - J’imagine que vous raconter un bout de mon histoire ne me fera pas de mal. Vous ne faites pas erreur, enfin sur le deuxième point et tout est lié. J’ai bien reçu une formation de médecine. D’urgence pour être précis. J’aurais dû rejoindre vos rangs, mais le destin en a voulu autrement. 

    Encore une fois, je n’avais pu retenir mon soupir.

    - Je me console en me disant qu’au lieu de sauver les gens, j’interviens pour qu’ils ne soient pas blessés. Est-ce que c’est réellement différent ? Mes compétences ne me sont pas inutiles, il m'arrive de soigner mes hommes quand aucun médecin n’est dans le coin.

    J’étais revenu vers la table, passant à côté d’elle, évitant de briser cette distance que nous gardions avec Qwellaana. Les bras croisés dans le dos, comme à mon habitude. J’avais tiré une chaise, m’installant dessus et posant les coudes sur la table.

    - Je n’ai pas de soucis avec eux. Enfin avec quelques uns qui me prenne de haut, car je ne suis qu’un soldat alors qu’ils ne savent pas gérer une vraie situation d’urgence. Que pour eux la mort n’est soit qu’un état théorique, ou soit la faute d’un autre. Mais sinon je n’ai rien contre les médecins.

    Mon sourire revint petit à petit, pendant que mes yeux cherchaient ceux de la valkyrie.

    -Je n’ai pas de problème avec vous, je suis juste euh… Comment dire… Une tête brûlée.

    Un petit rire coupa ma phrase.

    - Enfin, vous voyez, on dit souvent que nous autres élémentaires sommes un reflet de nos éléments. Le feu, la foudre auront tendance à être explosifs, la terre passive mais immuable, l’eau sera douce et s’adaptant à tout. Je ne connais pas vraiment d’autres élémentaires à part ceux de ma famille et j'ai encore l’impression d’être un peu à part. Je suis un élémentaire de feu, mais ma maîtrise de cet élément n’est pas aussi fort que je l’aurais cru. 

    Je m’étais arrêté, pourquoi en dire autant, pourquoi avais-je confiance en cette femme que je ne connaissais pas. La fatigue peut-être, mon esprit qui tenté toujours de me propulser médecin et imaginant avoir trouvé une collègue. Je ne savais pas.

    - Voilà, mais ce qui m'a énervé tout à l'heure, c’est tout simplement votre regard et votre race. 

    J'avais baissé les yeux avant de passé ma main dans mes cheveux courts, pour balayer une partie de la gêne qui aurait dû m'envahir.

    - Vous n’êtes pas la première valkyrie que je croise, et leurs réactions ne m’allaient guère. Avec un physique faible comme le mien, difficile d’avoir leur respect, ou tout l’inverse, ne ressemblant pas vraiment à un homme, j’en ai attiré pour être un géniteur potentiel.

    J’avais balayé l’air de mon bras, faisant semblant de pousser tous ses mots sur le côté. Vraiment, je ne savais pas pourquoi j’en dévoilais autant, peut-être, aurais-je dû boire finalement.

    - Mais bon, je ne suis marié qu’à l’armée et à mes responsabilités. Enfin, je vous ai assez embêté avec mes histoires. Et vous, qu’est ce qui vous a amené au FMR, j’ai l’impression qu’on n'y rentre pas par une simple envie ?

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  • Jeu 25 Avr - 21:34
    Au moins,nous avions mis les choses à plat, sans qu'aucune fioriture ne perturbe nos échanges tout en assurant que nous pouvions compter l'un sur l'autre dans les prochains jours. Puisqu'il m'avait donné un peu de sa confiance, je voulais faire de même,pour cette fois-ci du moins. Nous n'étions pas là pour nous amuser mais autant faire rendre notre coopération la plus idéale possible. C'était aussi pour cela que je l'avais invité, pour savoir qui j'avais affaire et comment j'allais devoir m'adapter.

    Je n'avais jamais soupçonné être capable de m'acclimater si rapidement avant de rejoindre la bannière sous laquelle je suis actuellement depuis des années maintenant et pourtant, j'y étais parvenu,quand bien même les femmes étaient moins considérées que les hommes. C'était presque un comble pour une valkyrie certains diront, pourtant j'y avais trouvé mon compte grâce à un FMR qui ne m'avait pas seulement sauvé d'une noyade. En y repensant, je le remerciais intérieurement, me recentrant sur le moment présent.

    Il dévia habilement ce que je venais de lui exposer concernant ma façon d'analyser ce qui m'entoure, préférant rebondir sur ce que j'avais accompli en son absence sans se mettre en valeur. Je ne sus pas quoi répondre, craignant d'être froide si je lui disais que c'était la moindre des choses pour une FMR.Je m'étais retenue, pensant qu'il avait un souci avec eux pour le moment, contente de passer à autre chose quand il voulut bien me donner la menthe avec un chariot de retard, pensif pour une raison qui m'échappait.

    -Merci de m'en avoir apporté. C'est encore meilleur avec du miel .

    Ajoutais-je sans cacher mon enthousiasme. Je posais les feuilles dans le bol , m'asseyant pour commencer à les trier par des gestes habiles et précis,montrant que ce n'était pas la première fois que je faisais cela. Avec le voyage, certaines d'entre elles étaient abîmées mais elles étaient très peu nombreuses,pas comme mes coups d'oeil vers le sous-officier qui posait une partie de ses affaires vers l'entrée avant de revenir. Il y avait quelque chose d'étrange dans sa physionomie, reportant mon regard sur mes doigts quand il prit la parole me faisant presque sursauter,pensant que j'avais été prise sur le fait.

    Mais il n'en était rien, il me raconta de lui-même ce que j'avais soupçonné, bien qu'il ait gardé un voile de mystère que je n'allais pas tenter de relever pour ne pas paraitre indiscrète. En tout cas ,pas tout de suite. J'étais déjà satisfaite qu'il me confirme ce que j'avais cru comprendre, ne m'attendant pas à ce qu'il s'ouvre à moi,surtout avec nos débuts quelque peu houleux. Visiblement lancé, je me contentais de l'écouter, comprenant son raisonnement même si je me demandais ce qui avait bien pu le détourner de cette voie qu'il semblait apprécier:

    -C'est un peu différent car la prise de risques n'est pas la même. Vous êtes beaucoup plus exposé au danger tandis que nous donnons toute notre énergie dans un seul but, mais je vois ce que vous voulez dire. Dommage que peu s'intéressent comme vous à cette magie car elle sauverait beaucoup de monde, même en apprenant les bases. Avec vos compétences je suis sure,que cela à permis un bon nombre de soldats de rester en vie,au moins le temps qu'un médecin arrive.

    Affirmais-je pendant qu'il s'installait,remarquant qu'il gardait une certaine posture même pendant le repos. Était ce par réflexe ? Ou pour prouver quelque chose ? Il répondit à certaines de mes interrogations précédentes, me rassurant sur le fait qu'il n'avait aucune animosité envers les médecins sauf avec ceux qui jugeaient trop vite. Cela paraissait logique vu ce qu'il m'avait révélé sur sa formation, ne pouvant que le croire. J'avais déjà rencontré quelqu'un qui manquait d'empathie,remplacée par une certaine arrogance mal placée car beaucoup d'érudit pensent que les guerriers ne sont pas les couteaux les plus aiguisés du tiroir.

    -Me voilà rassurée.

    Je venais de finir de trier la menthe quand je sentis un regard insistant se poser sur moi. J'encrais mes dioptases vers ses orbes plus ternes que tout à l'heure, penchant ma tête sur le côté quand il m'avoua être une personne qui pouvait se comporter avec excès. C'était bien qu'il l'avoue en riant, même si cela voulait dire qu'il risquait de s'embrasser pour pas grand-chose dans l'avenir. J'avais bien aimé ses métaphores sur ses semblables, l'imaginant un instant entouré d'élémentaires.

    -Peut-être qu'il vous manque,sans mauvais jeu de mots,un élément déclencheur pour qu'il le soit plus ? En vous penchant davantage vers des ouvrages traitant de la magie du feu, vous pourriez en apprendre plus et même comprendre ce qui semble empêcher vos propres compétences d'évoluer ? Je ne pense pas que c'est en restant sur le champ de bataille que vous parviendrez à vous améliorer à ce niveau-là.

    J'avais exposé mon avis sur un potentiel chemin à suivre qui lui permettrait d'élargir ses connaissances,sans trop l'y pousser car cela aurait certainement plutôt l'effet inverse. Ne sachant ce qui l'avait empêché de continuer sa formation dans la médecine, je n'avais pas non plus insisté,histoire qu'il ne se ferme pas comme une huitre par manque de tact. Je n'avais rien ajouté de plus, entre ouvrant ma bouche de surprise quand il exprima sans détour son souci avec moi,me mettant à froncer des sourcils:

    -Comment ça ?

    Parvins-je à dire, ne sachant si je devais mal le prendre ou non sans pour autant répliquer directement. Il avait apparemment fais de mauvaises rencontre avec mes congénères, ne pouvant m'empêcher de sourire quand il m'expliqua ses difficultés avec elles. D'où le fait qu'il avait opté un tel comportement avec moi, me demandant s'il avait pensé un instant que j'allais lui sauter dessus en l'invitant à venir manger ici. Avec une pointe d'amusement et sans aucune moquerie, je répondis:

    -En effet, elles ont vite tendance à rabaisser ceux qui ne se distinguent pas physiquement ou au combat, du moins, celles avec qui j'ai grandi avaient ce genre de mentalité qui,je vous rassure,n'a jamais été la mienne. Cela ne m'étonne guère que vous avez du succès auprès d'elles.Mon père était un ange aussi glabre que votre visage paraît-il. Je ris doucement, amusée d'imaginer ses réactions face à l'engouement qu'avaient certaines de mes congénères à vouloir se reproduire avec un individu ressemblant peu au genre masculin tant ils les repoussaient,mais nécessaire pour enfanter:-Vous n'avez rien à craindre venant de moi, je ne cherche nullement un mâle et ce n'est pas prêt d'arriver. Puis, je ne conçois pas du tout qu'une relation soit aussi vide de sentiment.

    J'avais légèrement rougi en disant cela, n'étant pas du tout à l'aise avec ce genre de sujet,surtout que je n'avais jamais envisagé de me lier à quelqu'un à cause de ce qui me collait à la peau.C'était même une évidence, ne pensant pas qu'il existait une personne dans le sekai capable de faire une croix sur ce qui me faisait peur depuis que des vampires avaient posé la main sur moi. Je m'étais consolée en partie en me disant qu'au moins, je pouvais me consacrer entièrement à ma vocation.Cela me permettait de ne pas penser à ce vide que j'avais créé en évitant d'entretenir la moindre relation.Il m'arrivait rarement de me dire je n'étais peut-être pas tombée sur la personne.Je répondis un peu distraite a sa question,sans m'étaler sur les détails qui rendirent quand même mes cicatrices désagréables:

    -Vous ne m'embetez pas du tout,c'est très intéressant au contraire.Je réfléchis un instant avant de commencer:-Je dois être l'une des plus petites valkyries que vous avez rencontrées et celle qui est la moins guerrière de toutes certainement. C'est justement à cause de ça et de ce que vous avez cité plus tôt que j'ai, en quelque sorte été....... amenées à quitter les pourvus d'ailes.Je frottais mes mains doucement sur mes cuisses pour apaiser ces picotements se trouvant sur cette zone, poursuivant en me raccrochant à un souvenir heureux en retrouvant légèrement le sourire au fur et à mesure:-J'ai fait la rencontre  un peu plus tard d'un FMR qui m'a sortie d'un mauvais pas et ayant toujours été attirée par tout ce qui touche le domaine médical,j'ai décidé de suivre le même parcourt que lui.Cela m'a fait un peu étrange de me retrouver à côtoyer des êtres à la voix grave mais je m'y suis faite, comme tout le reste. À ce dernier mot, je me rappelais soudainement:-Oh ! Le ragout !

    Je sautais de ma chaise,agitant légèrement mes ailes dues à mon empressement, remuant la marmite en voyant que c'était prêt. Je fis venir l'assiette du Dunark à ma main par ma télékinésie,contente que nous allions entamer le diner pour me changer les idées. Je lui servis une bonne quantité, comptant sur lui pour voir le fond, lui ramenant en me déplaçant,ne trouvant pas ça très polie de ne pas le faire en personne. En attrapant mon assiette, je lui dis sans être trop sérieuse:

    -Il faut tout finir. Me rendant compte que je tenais le même discours que certaines mères à leur enfant, je demandais,curieuse:-Vos parents étaient des élémentaires du feu également? Vous maitrisez combien d'élément ?D'ailleurs,quel âge avez vous au juste si ce n'est pas trop indiscret? Oh excusez moi, je me suis un peu emportée.

    J'allais à la marmite pour me servir tout en gardant une oreille attentive,revenant rapidement à table puis je m'installais, faisant voler le récipient contenant la menthe plus loin. Je nous servis un autre verre d'eau puis je commençais à couper à l'aide d'un couteau plusieurs tranches de la galette, en donnant une au soldat au passage puis je commençais à manger. J'étais assez intriguée et il avait dû le deviner.Je m'étais étonnée de parler autant,étant moins bavarde avec ceux du genre opposé en règle générale. Était-ce ses traits fins et son apparence en général qui me mettait plus à l'aise ? Je ne saurai le dire.


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  • Lun 29 Avr - 17:07
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    Message 7

    La valkyrie n’avait pas relevé, seulement écoutée le bout d’histoire que je lui confiais sans raison. Elle s’affairait à préparer la menthe que j’avais ramenée. Même si je n’aurais pas dû prendre les armes au départ, je sentais que j’avais quand même une place sur le champ de bataille, que tout ce que je faisais n’était pas inutile. Même si comme le disait Qwellaana, je prenais des risques qu’aucun FMR ne prendrait jamais.

    - Après, il y aurait peut-être une sensibilisation à effectuer. Peut-être que quelques soldats pourraient être formés aux soins pour voir si le taux de survie après une escarmouche peut encore être amélioré. C’est assez rare que nous soyons accompagnés par un médecin, ce serait sûrement trop risqué pour eux. Certains des soldats qui m'accompagnent doivent la vie à cette formation. 

    Elle me confia que cela la rassurait, elle devait faire partie des personnes ayant du mal avec les gens comme moi, ou avait rencontré certains de mes camarades qui ne respectaient pas les médecins, ce qui n’était pas rare. Au final, il y avait des cons dans chaque camp. J’avais préféré changer de sujet, abordant une des raisons de mon comportement avec elle. Exposant une partie de ce que je savais des élémentaires que j’avais croisé. Elle avait hésité à rentrer dans ces jeux de mots qui devenaient ma spécialité et essayer de me donner une hypothèse sur le blocage de cette magie. Mon sourire s’était intensifié à ses mots.

    - Je devrais essayer de trouver des lectures sur ce sujet. Je devrais peut-être réussir à trouver du temps pour approfondir le sujet, cela m’éloignera peut-être de mes responsabilités pendant quelques instants. Mais je suis d’accord avec vous, à un moment, il faudra peut-être que j’y consacre un peu plus de temps, un temps que les missions de ne me laisse pas. 

    Je n’étais pas complètement honnête, oui ma maitrise du feu n’était pas des plus impressionnantes, surtout pour le descendant d’une famille d’élémentaire, mais c’était surement parce qu'au final, mon élément n’était pas le feu. J’avais vu sa réaction d’abord énervée de ma révélation raciste, avant de se radoucir dans un sourire quand j’avais développé les détails de cette réflexion. Même si ce n’était encore une fois qu'une partie de la vérité. Je n’allais pas lui dire, que certaines d'entre elles avait un don pour la mettre dans les situations ou son secret était plus dur à garder. J’avais souri faiblement face à son énervement. Me disant que sa grimace me faisait plus penser a un hamster essayant de se faire menaçant qu’une réelle menace, mais je préférais garder cette réflexion pour moi, ou je lui avouerais peut-être un jour dans d’autres circonstances. 

    Elle expliqua sa vision des choses, sa différence avec les autres. Et encore une fois, mon sourire s’étira à l'énonciation du point commun que j’avais avec son père. J'espérais que c'était le seul point commun que je partageais avec lui. Je m'étais incliné comme un début de révérence quand elle me confortait dans le sens ou cela ne l'intéressait pas du tout. Souriant face à sa rougeur.

    - C’est à mon tour d’être rassuré. Je ne souhaite blesser personne. Au moins personne ne l’ayant cherché. Vous avez raison de ne pas courir après. Il paraît que les rencontres ne se prévoient pas. Peut-être qu’un jour cela changera. Nous ne savons pas de quoi est fait demain. Peut-être que mes priorités de demain ne seront pas les mêmes que celles du mois prochain. 

    Je n’avais pas voulu insister, cela ne me regardait pas et elle n'avait peut-être pas envie de s’étaler plus. Mais elle m’avait confirmé qu’elle trouvait tout cela intéressant, confirmant la curiosité qu’elle m’avait annoncée plus tôt. Cela devait donner un drôle de tableau, une valkyrie timide et curieuse d’un côté de la table et de l’autre, un militaire aux airs trop féminin pour le Reike qui ne sortait que rarement de ses habitudes. Elle avait continué avec ses raisons de rejoindre le FMR, juste une rencontre qui avait tout basculé dans sa vie, qui avait donné un sens à sa passion. En parallèle, je me demandais quand est ce que je pourrais quitter l’armée, faire ce que je voulais, faire depuis ma première formation, mais est ce que c'était encore possible. J’arrivais à la fin de ma période obligatoire, dix ans d’armée contre son diplôme, dix ans de sa vie pour un élémentaires ce n’était pas grand-chose. Mais est ce que cette décennie n’avait pas trop changé sa façon de penser pour arriver dans un métier de soutien, qui devait éviter ce qu’elle avait passé tant de temps à faire.

    - Il y en a qui prennent des risques alors. Ils doivent être rares. Pardon, c’est une blague que les soldats font entre eux. Je sais que c’est une règle chez vous de se tenir loin de là où nous devons nous trouver. Et cela rend certains soldats jaloux.

    Elle était partie de la table, comme un diable qui sortait de sa boîte, se rappelant de la marmite qui trônait sur le feu. C’est bien une des parties que je n’avais jamais eues à m’inquiéter. Toujours nourris, que ce soit par les servantes, par l’armée. Je m’étais écarté précipitamment quand mon assiette avait quitté la table, ma main commença à glisser vers mon ceinturon. Je ne m’étais pas préparé à ça. Je m’étais reculé, m’attendant à ce que l’assiette revienne par le même procédé et je ne sais pas pourquoi en recevoir sur moi. Comme une petite vengeance de ma saute d’humeur de toute à l’heure. Mais au lieu de ça, elle était revenue pour me la déposer doucement sur la table.

    - Mer..

    Son commentaire me coupa dans mon début de remerciement et je ne pus m’empêcher d’éclater de rire.

    - Merci, mais je dois faire attention. Déjà que les forgerons se moquent de moi quand je fais chercher mon armure, ils la rangent sans cesse avec celles des femmes. Si je ne grandis qu’au niveau du ventre, il la caseront avec celle des nains.

    J’avais commencé à remuer le ragoût, avant d’en manger un peu le temps qu’elle revienne à table avec son assiette. 

    - Je descends d’une lignée d’élémentaires de feu en effet. Comme tout élémentaire, je ne devrais maîtriser que mon élément.

    Je m’étais penché comme pour lui avouer un secret.

    - Mais même là, je ne sais pas faire dans la simplicité.

    Je m’étais redressé, me remplaçant droit sur ma chaise en levant ma main paume vers moi, et doigts repliés et écartés. Une petite flamme apparut au-dessus de mon index.

    - Le feu par évidence.

    Mon annulaire se plia avant de revenir à l’initiale et une petite pierre se posa dessus, tournant lentement comme quand on présentait un bijou.

    - Et la terre, un peu. 

    Une démonstration visuelle qui devrait plaire à la curiosité de la valkyrie. Démonstration partielle comme à mon habitude. Quand j’étais seule et que je faisais ce tour juste pour moi. Je faisais fusionner ses deux éléments pour former ce qui était le mien au-dessus de mon majeur, mais que j’évitais de lancer à la vue de tous, pour ne pas faire douter de ma lignée. D’un souffle, la flamme s’était éteinte comme une bougie et la pierre était retombée avant que je ne la pousse par terre. 

    - Je ne sais pas d'où me vient cette particularité de pouvoir jouer avec la terre, mais ma maîtrise est presque plus symbolique que réelle. Pour ce qui est de mon âge. Ce n’est qu’un chiffre, faisant partie d’une race avec une espérance de vie plutôt longue. Ce chiffre chez d'autres, vous donnerez le droit de m’appeler Monsieur, ou l’ancêtre. J’ai bientôt 230 ans, mais je ne suis qu’un jeune adulte.

    Un ricanement étouffa la fin de ma phrase.

    - Je préfère préciser, au cas où ce chiffre vous donnerait envie de m’aider à aller me coucher ou aller chercher une couverture pour pas que j’attrape froid. La politesse veut qu’on ne demande pas son âge ou son poids à une femme, donc pour le moment, vous êtes bien.

    J’avais commencé à mettre le doigt sur ce qui m’aidait à m’ouvrir. Non pas que ce soit une femme charmante, que ce soit un médecin bien que cela aidait. C’était aussi une façon pour moi d’essayer de sortir de ce rôle de militaire qui me tenait trop souvent compagnie, ne rentrant que peu chez moi pour éviter de me retrouver dans ma peau de jeune femme ou tout ce que je faisais risquer de me faire découvrir dans ce rôle que je m’efforçais à tenir. Bientôt une décennie que je ne rentrais qu’à de rares occasions. Je repensais à ce geste qu’elle avait fait tout à l’heure. Et me saisissant de la tranche de galette, j’avais désigné la cruche sur la table.

    - Je vais aussi faire preuve d’un peu de curiosité, mais pouvez, vous m’expliquer le geste que vous avez fait avec votre magie sur l’eau ? C’est pour la traiter ?

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  • Jeu 2 Mai - 22:28
    Le sous-officier n'avait pas l'air opposé à mes suggestions,autant pour former ses hommes que lui même,ce qui montrait une certaine ouverture d'esprit. Une qualité qui devenait assez rare d'observer tant les guerriers pensaient qu'ils n'étaient capables de rien d'autre que d'exceller dans un seul art et vice versa avec les médecins. Seulement, dès qu'il fallait mettre un pied dans un domaine autre que celui dans lequel on avait des facilités, beaucoup avaient tendance à baisser les bras.

    Quand il me dit qu'il n'avait pas forcément le temps de s'y pencher à cause de ses fonctions, je savais au fond de moi, que c'était parce qu'il ne voulait pas non plus le prendre, étant moi même dans cette ''impasse'' que nous nous sommes créé,n'aidant pas à avoir une vie sociale. Je n'allais pas lui faire un reproche concernant cela car j'ai bien souvent observé que ce changement, s'il ne s'opérait pas naturellement par la personne concernée, était presque vouée à l'échec.

    Il eut l'air d'être ravi qu'il n'ait aucune ambiguïté liée à ce diner, la posture qu'il fit me faisant sourire légérement. Cela était étrange que nous entamions ce sujet de façon si direct,sans même avoir commencé à manger. Il avait dû vraiment avoir de mauvaises expériences avec ces de mon espèce pour qu'il veuille mettre les choses au clair, presque sur la défensive. Je pouvais imaginer que certaines valkyries pouvaient paraitre insistantes mais pas au point que cela ne perturbe un élémentaire de sa trempe. Bien des hommes au contraire espéraient pouvoir avoir une telle occasion ,même si cela s'avérer être risqué vu comment cela pouvait se terminer.

    -Oui,il parait que ça nous tombe dessus ou le contraire. Dis-je en soupirant discrètement, pour laisser échapper ces espoirs. -Du moment que nous avançons, c'est le principal .J'ajoutais pour plaisanter:-Peut-être qu'un jour vous finirez par rejoindre les FMR qui sait.

    J'étais convaincue que pour mon cas à moi, rien n'allait vraiment bouger,si ce n'est mes connaissances et mes capacités à soigner les autres,ne voyant pas comment le reste pourrait évoluer autrement. Pas avec ma façon de penser actuellement en tout cas. Il était rare de rencontrer un guerrier qui puisse avoir un tel avis sur le sujet, ayant plutôt eu affaire à ceux qui voulaient profiter de la vie, quitte à bruler les étapes. Je savais que c'était en partie due aux lendemains incertains, les poussant à vivre l'instant  présent sans se poser de question ni laisser place aux sentiments.

    Je ne pouvais les blâmer,étant toujours en retrait,loin de ces dangers qu'il ne se pria pas de me rappeler sur un ton léger. Il avait toutefois conscience que ce n'était pas seulement notre volonté mais bien aussi que c'était l'une des règles que l'on se devait de respecter. A vrai dire, je préférais autant rester à l'écart de toute effusion de sang, n'aimant avoir recours à la violence, car à mes yeux, chaque vie était sacrée. Si je pouvais éviter de tuer, je le ferais, prête cependant à prendre des mesures radicales si la situation l'exigeait.

    -Je comprends mais ce n'est pas plus beau en retrait,vous pouvez me croire.

    J'avais bien souvent vu ce regard que lançaient certains soldats, qui parfois faisaient en sorte de se blesser pour que l'on s'occupe d'eux au lieu d'affronter la mort sur le champ e bataille. Cela avait été difficile par moment de leur faire entendre raison et de la pousser vers un destin incertain, ayant dû faire face à des réactions plus ou moins violentes de la part de ces derniers.Les combats avaient beau être une distraction pour certains, d'autres se voyaient marqués à jamais ,se comportant parfois de manière odieux envers ceux qui ne prenaient pas les armes.

    Je ne préférais cependant pas aller sur ce terrain-là avec le sous officier, car il valait mieux que certaines facettes de mon travail restent dans l'ombre et les siennes aussi. Nous avions chacun notre part d'horreur à affronter, qui ne se situe pas au même endroit.D'ailleurs, quand son assiette quitta sa position, cela m'amusa qu'il réagisse aussi vivement. Il le fut tout autant quand je l'incitais à tout manger, ne m'attendant pas à ce qu'il se mette à rire aussi facilement:

    -Il me semble que vous avez de la marge et puis...Je finis une bouchée en reprenant:-Vous êtes loin de leur ressembler.

    Je mimais une longue barbe en faisant mine de la caresser,aimant jouer sur les stéréotypes que l'on pouvait avoir sur les races du sekai alors que je savais pertinemment qu'il existait des nains sans pilosité faciale. Le Dunark enchaina en répondant à mes questions progressivement, m'arrêtant de mâcher et de bouger quand il se rapprocha,ayant eu envie de me reculer,pas très à l'aise qu'il veuille diminuer la distance entre nous sur le coup alors qu'il venait de m'affirmer que ses parents étaient du même élément que lui.

    -Vraiment ?

    J'eus rapidement des explications et un espace suffisamment confortable quand il fit sa démonstration, regardant les éléments qu'il fit apparaitre avec attention. Je fixais intensément la petite pierre qui tournoyait,ayant presque envie de l'attraper mais je n'en fis rien,conservant une certaine retenue même si mes yeux trahissaient à chaque fois mes émotions qui n'étaient autres à cet instant précis, ceux d'une enfant devant un spectacle attrayant. J'aimais tout ce qui avait attrait à la magie, peu importe sa forme.

    Ce n'était pas la première fois que je voyais cela mais j'aimais voir comment chacun s'y prenait avec. Un peu comme un stylo tenu par différentes mains, l'écriture n'était jamais la même d'un individu à l'autre. Je me demandais si un jour je parviendrais à voir cela autrement, en apprenant à maitriser le senseur magique comme le faisais certain. Cela avait l'air d'être particulièrement intéressant à utiliser. Le soldat fit disparaitre ces éléments, me faisant part que le second était encore faible comparé à l'autre.

    -Au moins, vous aurez de quoi éteindre vos flammes.

    Plaisantais-je un instant, m'arrêtant de rire quand il me révéla son âge,ne pouvant retenir un ''Oh'' de surprise,laissant ma fourchette à mi chemin de ma bouche . J'étais bien au courant que leur longévité était conséquente mais je ne me serais jamais douté qu'il soit beaucoup plus âgé que moi. Je souris en reprenant à manger,finissant mon assiette en la faisant briller à mesure que je récupérais la sauce avec des morceaux de galette. Je bus une gorgée d'eau,manquant de m'étouffer à sa boutade:

    -Je ne vous aurai pas amené une couverture puisque vous maitrisez le feu. Mais plutôt une canne.Je posais une main sur mon visage plus gênée qu'autre chose qu'il me donne son avis sur ma personne au lieu de me demander mon âge directement.Je profitais pour relever ma dextre vers mes cheveux pour écarter des mèches rebelles, lui disant :-A mes yeux, il n' y a rien de grossier à demander cela. J'en ai deux cents de moins que vous . Par contre j'aime toujours lire une histoire avant de m'endormir.

    Dis-je le sourire en coin,car c'était vrai, même si ces romans n'avaient rien avoir avec ceux que l'on offrait aux enfants. Un moyen de me détacher de tout et de vivre au travers des lignes, des histoires d'amour et d'amitié que je n'avais permis ni pris le temps de construire. Quand il montra de la curiosité concernant ma magie, je m'étais levée pour aller remplir le filtre de la théière avec des feuilles de menthe,la ramenant sur la table,prenant d'une autre main un pichet d'eau. Je fis de nouveau apparaitre une vive lumière au creux de ma main ,répétant l'opération devant le Dunark en lui disant:

    -Je suppose que oui. A vrai dire , je n'ai jamais vraiment pris le temps de vérifier mais étant donné que la magie de la lumière conserve beaucoup de propriété liée aux rayons du soleil, je me dis que cela doit,avec la bonne intensité, stériliser.Je le fais systématiquement quand je suis en dehors de la capitale,surtout dans des zones comme celle-ci. Il serait peu conscient de ma part de ne pas prendre toutes les précautions alors que l'on a besoin de moi. Parfois aussi, quand j'ai un doute sur le matériel que j'ai a ma disposition, je préfère les baigner de ma lumière. Jusque-là, je n'ai jamais été contaminée et les autres non plus alors je me dis que ça doit bien fonctionner ?

    Je versais ensuite l'eau dans la théière, reposant le couvercle dessus en lui tendant, certaine qu'il comprendrait que je lui demandais d'utiliser sa propre magie pour la réchauffer à la bonne température. Autant profiter de ses capacités tout en le regardant faire . Comme ça il pourrait finir son assiette pendant que les feuilles infusaient,faisant venir à nous le pot de miel et une cuillère en les plaçant au centre de la table. J'hésitais à lui demander ce que j'avais en tête, tentant quand même:

    -Je serais curieuse de savoir votre parcours,vous avez dû en voir des choses en tant d'années je me trompe ? Me rendant compte que c'était assez personnel et qu'il devait être tard, j'ajoutais :-Peut-être qu'après ces longues journées vous n'avez pas très envie de parler de tout ça...vous pratiquez surement un loisir ?


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