A venir !

Chapitre 1:

J'ai fait la rencontre de Cyradil en atterrissant en catastrophe dans son domaine, exténuée après avoir terminé une mission dans le désert. Quelque peu farouche malgré sa volonté de vouloir me soigner alors que nous ne nous connaissions pas, je dus me rendre à l'évidence que je n'avais pas le choix, surtout dans l'état que j'étais et celle de mes ailes. La jeune femme se montra très attentionnée envers ces dernières,amenant un climat de confiance,  la laissant leur prodiguer des soins  en apprenant qu'elle faisait partie des FMR elle aussi. Nous avions alors entamé une discussion à ce propos, me détendant à mesure de nos échanges et face à toute la sympathie et l'attention que faisait preuve la porteuse du bandeau.

Je décidais de passer la nuit sur place,me réveillant brusquement après avoir fait un cauchemar. Je fus rapidement rejoint par Cyradil au détour d'un couloir après l'avoir appelé, me laissant guider vers un canapé afin de boire une boisson chaude. La propriétaire du domaine tenta de comprendre ce qui m'avait mis dans cet état, sans que je ne puisse réussir à lui dire ce qui me tourmentait. Je lui demandais alors de me préparer un bain qui peut être, me permettrait de trouver le courage de lui montrer ce qui m'avait marqué  ,que ce soit ma peau ou mon âme.

Nous finirent par nous retrouver dans le bain ensemble, profitant de ce moment de détente pour faire connaissance. Si au départ, nous parlions de ses magnifiques fresques sur son corps, petit à petit, en se révélant à moi et grâce à des dialogues visant à m'encourager à aller de l'avant, un déclic se produisit. Non sans difficulté et grâce à son soutien, je parvins à me redresser, joignant mes mains aux siennes,sans à avoir à redouter de croiser son regard dissimulé par son bandeau .

Dans ce moment d'une grande tristesse où je dévoilais mon corps et les raisons de ces marques, Cyradil sut en acceptant cette première étreinte, m'apporter la tendresse dont j'avais tant besoin. Complétement à nu l'une contre l'autre, sa bienveillance qui n'avait d'égal que la pureté du moment,  parvint à m'apaiser. Elle me proposa même son aide si jamais j'en ressentais le besoin ,remarquant quelque chose d'anormal durant cette proximité particulière.

Je lui demandais alors si elle était humaine, n'ayant perçu les battements de son coeur alors que je n'aurais pu être plus proche de celui-ci. C'est alors qu'elle me dévoila sa vraie nature, rassurée qu'elle ne soit pas en fait une vampire. Ses dents me le confirmèrent et ses yeux cristallins encore plus. Elle me révéla alors un pan de son histoire qu'elle avait préférée dissimuler au départ, tandis que je lui avais chapardé son bandeau pour l'essayer tout en la taquinant.  

Un jeu enfantin qui nous mena à nous rapprocher une nouvelle fois,  restant l'une contre l'autre même lorsque celui-ci prit fin. Une alchimie si particulière se dégageait de notre discussion, de ces contacts que j'avais avec la liche,qu'importe notre façon de nous enlacer alors que rien ne séparer nos peaux.Durant ce temps, nous avions abordé différents sujets tous aussi passionnant les uns que les autres et parfois même très intimes. Je parle bien sûr de ces bijoux qui n'en étaient pas vraiment , créant par ma curiosité à leur encontre,un moment très drôle et complice entre Cyradil et moi. Comme ces convictions similaires que nous avions,qui me donnèrent envie de lui faire pleinement confiance.

Nous avions fini par sortir du bain car je commençais à avoir froid,me surprenant à la regarder quelques fois et elle en me prenant dans ses bras avant que je parte ,tout en me disant qu'elle avait grandement apprécié de passer du temps en ma compagnie et qu'elle souhaitait me revoir.Je ne pus lui dire directement que je ressentais la même chose a son encontre, trop timide pour le lui avouer ,même à moi-même. Cependant, avant de m'envoler, en pensant oublier mon livre, je me rendis compte que c'était bien plus que cela en réalité,laissant volontairement mon roman qui m'avait menait chez elle. Je ne pourrais expliquer exactement quel était ce lien que nous avons tissé, préférant laisser le temps nous le dévoiler.


Chapitre 2:

En cours.

Elle a été ma priorité durant mon affectation dans les geôles sous le palais. Je ne connaissais ni son nom  ni ce qu'elle était seulement, qu'elle détenait des informations précieuses pour l'Empire. Elle resta hostile à mon encontre ,jusqu'à même me mordre au cou lorsque je baissais ma garde pour la soigner. Une violence qui fit ressortir la mienne, manquant de l'attaquer avec ma magie de la lumière.

Pourtant, en la voyant ainsi allongée dans sa cellule, cela me rappela mon propre cas,il y a des années de cela. Je finis par me calmer et même, par en être désolée. La folie était telle que dans un acte de désespoir,elle avait tenté de trouver une échappatoire. Enfin, c'est ce que je pensais,lui prodiguant tous les soins nécessaires, jusqu'à lui recoller ses dents qu'il lui avait été arraché de façon monstrueuse.

Je ne saurais dire si j'éprouve plus de peine ou je ne sais quel autre sentiment a son égard, malgré que l'on m'est dit qu'elle répandait le mal autour d'elle.

C'est un gobelin que j'ai rencontré dans les geôles sous le palais. C'est lui même qui me donna les instructions concernant mon séjour parmi ce lieu lugubre,sans même se présenter. C'était surement lui qui supervisait les opérations et qui de ce fait, à mes yeux, était aussi complice de cette folie qui avait envahi pas seulement les cellules mais aussi les esprits. Je ne peux savoir exactement ce qu'il a fait mais,  je garde une certaine amertume,plus encore quand il me lança un regard lourd de jugement quand je m'étais interposée face au cornu.

Même s'il espérait que l'on se rencontre à nouveau dans d'autres circonstances, je n'étais pas certaine de partager le même sentiment. Pas pour le moment du moins, incapable d'accepter que l'on maltraite de façon aussi ignoble un être,sans la moindre once de coeur. Peut-être que le futur fera de nouveau croiser nos chemins et que d'ici là, j'aurai pris du recul en reconsidérant cette rancoeur que j'ai pour lui.

Au début, je ne voyais que le résultat de ce qu'il faisait aux prisonniers. Ensuite ,j'en fus témoin et cela m'est devenu insupportable,à mesure que je le croisais au détour d'un couloir ou d'une cellule. Au point que je voulus m'interposer lorsqu'il était sur le point de tuer un prisonnier. Cela lui déplu et avec une rapidité effroyable, il s'était saisi de l'une de mes ailes. Malheureusement, il ne s'arrêta pas là.

Il me rapprocha de lui dans une posture et une proximité malsaine,qu'il renforça avec son regard qui n'était pas sans me rappeler ceux que j'avais rencontrés durant ces deux années dans la cale de ce bateau qui m'avait retenue prisonnière. Un acte que je ne lui pardonnerais jamais ,tant par la manière qu'il avait fait que parce qu'il avoué bafouait ma fierté,me projetant finalement contre un mur .

Je ne saurais dire si je parviendrais à me contenir si je recroisais cet ignoble cornu,qui ne m'avait pas seulement rappelé mon passé .Je préférais que ce jour n'arrive jamais,car j'ai le sentiment que cela pourrait vite déraper.

A venir !

A venir !