Si au premier abord elle peut vous paraitre farouche, gardant certaines distances, vous vous rendrez bien vite compte qu'elle est curieuse et dévouée à son travail, soignant tous ceux qui en ont besoin. Au point qu'elle néglige même sa santé, ne pouvant refuser d'aller là ou on a besoin d'elle, même s'il s'agit d'un champ de bataille. Mais contrairement à ce que l'on peut penser d'une valkyrie, Qwellaana est nullement une guerrière, préfèrent éviter toute effusion de sang ,brandissant des boucliers de lumière plutôt qu'une épée. Elle répond par la violence qu'en dernier recours, quitte à se fuir si cela est nécessaire. Elle aime apprendre et passer tout son temps libre à lire des ouvrages sur la médecine ou bien des romans à l'eau de rose . Elle aussi s'occuper de plantes médicinales pour éviter de penser à ce manque continuel de sa jumelle. D'ailleurs lorsqu'elle se sent seule, grâce à sa magie de la lumière, elle lui donne la forme de sa soeur afin de pouvoir danser avec, comme elles le faisaient autrefois. Une fois que la confiance est installé avec quelqu'un, elle peut cependant se montrer affectueuse sans pour autant être trop tactile non plus, du au traumatisme qu'elle a subi avec des vampires. Elle a honte de ces morsures et se montre très pudique vis-à-vis de cela, cachant ces marques en portant des long gants pour recouvrir ses bras .


Mesurant seulement 1m80, elle fut rapidement considérée petite par les autres valkyries, ainsi que son gabarit en général. Elle a deux ailes blanches avec des nuances de doré, qui lui ont valu souvent des comparaisons avec des anges, comme sa chevelure blonde platine. Ses yeux sont un mélange indescriptible de vert et de bleu, tandis que ses traits sont moins fin que la plupart des femmes mais lui donne une beauté simple,égal à celle des fleurs sauvages. Elle a des courbes là où il faut sans pour autant être les plus féminines du Sekai . Elle est légèrement musclée,tandis qu'un nombre incalculable de cicatrices en demi-cercle ornent sa peau blanche  , sauf sous son pied où se trouve son tatouage reikois. Elle porte souvent des vêtements simples biens souvent blancs, avec des dorures et surtout, laissant son dos nu pour sentir le contact de ses ailes en permanence. Un ruban est souvent accroché à ses cheveux, de la même couleur que ses yeux, pour pouvoir attacher ses mèches rebelles légèrement ondulées quand elle prodigue des soins .

.

Je suis née dans la forêt Pins Argentés, juste après que ma soeur jumelle est poussé son premier cri. Déjà à ce moment-là, notre mère fit ce que d'autres n'ose s'avouer généralement, faisant une préférence pour celle qui était la plus grande, la plus vigoureuse et la plus joli. En effet, j'ai toujours été plus petite que la moyenne des valkyries, plus chétif comme elles disaient et pourtant mes ailes se dévelopérent à leur grand étonnement. Cette différence se remarqua plus je grandissais, entouré d'autres de mon espèce qui m'inculquèrent des traditions et une dévotion aux titans que je ne sus jamais accorder la moindre importance.

Alors qu'elles tentaient de m'apprendre à manier les armes , sans grand succès,craignant plus qu'autre chose de blesser quiconque, je parvenais avec aisance à utiliser la magie de la lumière,sous tous ses aspects. Certainement un cadeau de mon géniteur qui n'était null autre un ange dont son existence avait été écourté après qu'il eut accompli sa mission , comme la plupart de ceux qui étaient tombé dans les bras d'une valkyrie. Mais heureusement, ma jumelle qui jouait le rôle de grande soeur, combla les lacunes dont je faisais preuve au combat, m'ayant toujours protégé qu'importe le jugement des autres .Malheureusement, cela n'empêcha pas à notre mère d'éprouver un profond sentiment de dégout et de honte à mon égard, au point qu'elle ne le cachait plus à personne .

Cela prit une telle ampleur, qu'au début, elle essaya de nous séparer. Mais tout le monde sait à quel point le lien des jumelles peut être solide, fusionnelle et qu'il était impossible de nous monter l'une contre l'autre non plus. Plus j'aidais en prodiguant des soins, plus j'étais considéré comme l' ange qu'était mon père. Une chose qui ne devait pas rester dans ce clan qui ne comptait que des femmes fortes et capables de tuer tous les opposants des Titans. Un fanatisme tel qu'il me fut impossible de cacher ma révulsion envers ceux qui détruisaient des innocents, soignant tous les blessés que je rencontrais au détour d'un vol ou lorsqu'un individus était fait prisionnier. D'ailleurs, je profitais lorsque certains démontré des aptitude au soin, à aprendre à leur côté, les relachants avant qu'ils soient devenu inutile aux restes des Valkyries .

Ce fut la goutte de trop et ma mére décida de prendre les devants. Une nuit, elle me demanda de la rejoindre  à une grotte près d'une falaise , soi-disant une des notres était souffrante là-bas. Au lieu de ça, elle m'enferma dans une cage qu'elle avait amené à l'interieur qui servait au ''sous race'' comme elle nommait les autres espèces peuplant le Sekai. Elle fit croire aux autres que j'avais disparu,que ma faiblesse me pesé trop pour rester parmi elles. Alors qu'en réalité, durant ce temps, elle tenta de me façonner et de me convertir à ses divinités . Mais rien n'y faisait, je refusais catégoriquement de me battre , voué au plus profond de mes entrailles à guérir ceux qui croisaient mon chemin, qu'il soit pourvu d'ailes ou non.

Je ne saurai dire combien de temps il s'était passé, peut être une dizaine de lever de soleil, lorsque celle qui partageait une grande partie des traits de mon visage apparu, ayant entendu par télépathie le chant que nous faisions toutes deux en silence habituellement au camp. Ma jumelle ouvrit la cage et me demanda de partir loin d'ici et rapidement car notre mère allait revenir d'une seconde à l'autre. Pour être sure que j'ai le temps d'échapper à notre génitrice, elle prit ma place derrière les barreaux,  recueillant le sang qui s'échapper de mes blessures pour l'étaler sur elle. On se prit une dernière fois dans les bras, chantonnant cette mélodie qui avait toujours su nous rassurer toutes les deux depuis notre tendre enfance,puis je m'envolais, acceptant de prendre son bouclier, la seule arme que j'étais capable de garder près de moi.

Alors que je fuyais cette forêt qui avait été mon foyer, le hurlement de ma soeur résonna dans ma tête par télépathie. Ne pouvant partir sans savoir ce qu'il se passait, je volais là où nous nous sommes faits nos adieux, atterrissant dans un marre de sang. Notre mère à genoux dans cette flaque écarlate, pleurait. Je reconnus sa lance, maintenant planté dans le corps de ma jumelle. En me voyant, elle hurla de rage, me demandant pourquoi elle avait pris ma place. Mon coeur s'assombrit, d'avoir perdu cette moitié que nulle autre ne pourrait combler, tandis que des larmes roulèrent sur mes joues de voir celle qui nous avait portés dans son propre ventre tuer l'une de ses enfants.

De désespoir et de honte d'avoir confondu ses deux filles,elle empoigna sa lance et se coupa les ailes avant de courir vers la falaise. J'avais tenté de la rattraper, agrippant son bras en lui demandant pardon. Mais quand les autres valkyries vinrent à notre rencontre, ma mère me poussa volontairement en me disant ces derniers mots, consciente que les autres penseraient que c'était moi qui l'avais mené à sa perte :-Que les Titans débarrassent le Sekai des faibles. Je la vie s'écrasé plus bas, sans avoir eu le temps de tenter de la rejoindre, plaqué au sol par mes pairs.Cela fut le début d'une descente aux enfers qui me marqua à jamais, comme cette image de ma soeur morte.

Plutôt que je ne rejoigne le même sort qu'elles ,ceux qui m'avaient vu grandir décidèrent de me réserver un tout autre châtiment. Elles me ligotèrent et à a nuit tombée, me livrèrent à l'obscurité, là où elles avaient vu plus tôt un petit groupe de vampires arpenté ce territoire qu'elles défendaient férocement habituellement. Ils ne leur fallu pas longtemps pour me rejoindre, flairant l'odeur de mon sang, tous affamé. Les yeux bandés, je ne pus qu'imaginer la scène puis sans pouvoir rien n'y faire, sentant la machoir de l'un d'eux se refermé à mon bras. Mais il s'arrêta soudainement de me drainer mon sang, riant aux anges. En effet, il n'avait jamais gouté une hémoglobine si délicieuse qu'il en vainc à vouloir me garder en vie, a des fins plus cruelles encore.



Lui et ses acolytes m'embarquèrent à bord d'un bateau, qui flottait je ne sais dans quel eaux du Sekai. Je me rendis bien vite compte que je n'étais pas seule à bord, entendant la respiration de bien d'autre comme moi enchainé, servant à contenir cette soif qui ne semblait jamais être étanché. Comme leur besoin macabre de se divertir de nous, nous faisant participer à des concours en petit comité visant à savoir qui possédé le specimen avec le meilleur sang. C'était des rendez vous fixé au hasard , ou une poignée vampires,toujours les mêmes, apportaient leur meilleur ''crus'' . Plusieurs de ces sangsues venaient nous mordre à tour de rôle, tout en nous faisant subir moult sévices sans que jamais avaient été permis qu'ils n'aillent trop loin, de peur que cela ne change le gout de mon sang, comme certaines croyances laissées pensées. Mais le reste avait suffi à me marquer à jamais.

A Chaque fois , je fus en tête, tandis les autres étaient offert aux vainqueurs, qui se dépéchaient de les vendre ou tout simplement, de se délecter de leur substance tandis que les rires , résonnaient. On me posa même une couronne et je ne sais quel autre ornement sur moi,comme si j'avais le moindre mérite à cette ignominie. Cette peur viscérale des vampires s'amplifia au fil du temps, soignant dès notre retour au bateau celles et ceux qui avaient été épargnés. Maintes fois ils me supplièrent de les laisser mourir mais je ne pus m'y résoudre, comme devoir m'occuper de mes plaies plutôt que des leurs, finissant par laisser des marques sur l'ensemble de mon corps et de mon âme.



Le cauchemar prit fin quand notre bateau fut attaqué pour une raison que je devinais en lien avec le trafic de sang qui s'y dérouler. L'eau s'engouffra rapidement, alors que j'étais incapable de faire quoi que ce soit, les mains ligoté en arrière, mes ailes bloquées par des liens et un bandeau sur les yeux tandis que ma bouche était baillonné. Je sentis ces bras sans pouls que je redoutais tant me soulever , m'emmener à l'air libre avant que quelque chose nous percute et que je tombe à l'eau. Plongé dans les ténèbres ,entourée par le bruit des bulles qui s'échappaient de mes voies respiratoires, je voulus crier. Sans m'en rendre compte, je le faisais par télépathie, tandis qu'un faisceau de lumière m'entourait, celui d'une vie qui allait s'éteindre dans l'obscurité la plus totale.

Par je ne sais quel miracle, quelqu'un m'attrapa avant que la profondeur ne m'engloutisse complétement,me ramenant à cette surface salvatrice. On me hissa sur une berge, mon corps tremblant de toute part. Totalement angoissé qu'il ne s'agissait en fait du même vampire qui m'avait lâché à l'eau, je me mis à me débattre pour regagner ma liberté. On me retira non sans mal ce qui masquait ma vue jusque-là et je vis cet humain, tenter de me rassurer en me disant qu'il voulait juste me soigner . Je refusais bien évidemment son aide,apeuré, me relevant pour fuir avant que le sol ne tremble pour je ne sais quelle raison et me fasse trébucher la tête la première, tombant inconsciente.

Lorsque je me réveillais, ce même individu était là, en train de me prodiguer des soins que je refusais aussitôt une fois les yeux ouverts. Pendant que je lui lançais des coussins avec ma télékinésie pour me défendre, il m'expliqua qu'il faisait partie des FMR et qu'il ne me voulait aucun mal. Après un certain temps à me débattre futilement contre celui qui visiblement disait vérité, je dus me rendre à l'évidence que j'allais devoir faire des choix à partir de maintenant, me demandant si la meilleure chose à faire ne serait pas de rejoindre ces fameux médecin Reikois puisque j'avais toujours voulu soigner mon prochain.

C'est ce que je fis, après avoir m'être rétabli, effectuant mon service militaire à mes dix-huit ans afin de rejoindre l'Empire. Durant ces deux années, je démontrais rapidement mes aptitudes à soigner les soldats . Une fois mon service terminé, j'entamais directement des études à Drakstang afin d'améliorer mes compétences en médecine qui avait toujours été mon rêve et surtout,donner un but qui me tenait à coeur autant qu'il m'éloignait de cette solitude et de ce traumatisme. Cela m'affectait plus que je ne voulais avouer, prenant peu de temps pour les relations sociales hors cadre médical, pour venir en aide à ceux qui en avaient besoin et pour étudier sans relâche.

Je ne pris pas parti face à ces guerres qui avaient élu un nouveau roi au sein de l'Empire, m'efforçant de sauver un maximum de monde plutôt que me lancer dans des querelles qui n'auraient que faire d'une valkyrie qui ne voulait pas se battre. Au lieu de ça, je voulus aider à mon échelle. Après toutes ces années et les événements qui ont touché Sabled'Or, cela m'a permis de démontrer mes capacités, je parvins quelques temps plus tard a devenir Shekhikh. Mais je ne voulais pas m'arrêter là, considérant qu'il me fallait encore parfaire mes soins sans que je ne vise un autre titre pour autant.

Une tâche qui prenait l'ascendant sur tout, tant cela m'évité de réfléchir à autre chose sauf à améliorer mes méthodes et par extension,sauver des vies, surmenant mon corps comme durant ce matin. Il était si tôt qu'il faisait encore sombre , m'entourant de lumières rassurantes pour voler tandis que je lisais un livre . Une rafale me l'arracha des mains et alors, je fondis le rattraper. De nouveau entre mes doigts, je voulais ralentir ma chute mais l'une de mes ailes ne répondit pas sous l'emprise de la fatigue alors que je me rapprochais dangereusement d'une grande bâtisse. Je réussis malgré tout en les déployant à diminuer l'allure, voulant atterrir sur le balcon pour que la chute ne soit pas encore plus douloureuse. Mais c'était sans compter mon aile qui ne se déplia qu'a moitié, me faisant prendre un virage tel que je traversais une vitre.

Après de multiples roulé boulé, je percutais une bibliothèque qui répandit une cascade d'ouvrages sur moi, levant les bras pour protéger ma tête. La pièce fut plongée dans le silence et l'obscurité inquiétante, restant immobile quelques secondes pour tenter d'entendre quelqu'un approcher. Tout en tentant de reprendre mes esprits, étourdis par cet atterrissage involontaire chez un ou une inconnu qui semblait appartenir à la noblesse, je tendis ma main. J'éclairais machinalement les lieux avec ma magie en formant une orbe, sentant que mon corps tout entier était lacéré , et peut être même que j'avais une côté cassé. Je ne pus réprimer un sentiment d'urgence, celui de sortir, mais je voulais absolument retrouver mon livres parmis ceux répandus au sol. Allais-je le retrouver ? Ca, c'est une  autre histoire.....

Comme vous pouvez le deviner, elle ne s'intéresse qu'a faire son travail, pensant que toutes ces histoires de  dieux ne sont en fait que des êtres avec des pouvoirs de destrcution plus important que les autres rien de plus.