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Citoyen de La République
Galen Torvalds
Messages : 32
crédits : 438
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Dans ce quartier huppé de cette merveilleuse cité, se tenait dans l’intimité d’une résidence grandiose, un de ces bals masqués dont les élites de cette région étaient friandes. Que ces gens soient grands par leur célébrité, leur bonne naissance, leur richesse ou tout simplement, par les privilèges dont ils disposaient, ici, ils étaient mêlés et mélangés pour se livrer ce soir, à toute sorte de plaisirs raffinés, le tout relevé par l’exercice aussi subtil que délicat de l’étiquette.
Ici, les invités arrivaient dans des carrosses somptueux, tirés par des chevaux toujours plus majestueux. Ils étaient accueillis par une armée de servants, aussi disciplinés que dévoués à les chouchouter. Ils étaient ensuite conduits à l’intérieur de la demeure. Après un rapide contrôle de leur identité, en toute discrétion pour ne pas gâcher la surprise, par la soldatesque mobilisée pour assurer la sécurité des lieux, ils étaient accompagnés dans la salle du bal.
Au milieu de cette foule de bons nobles, bourgeois et autres notables habillés de tenues rivalisant de créativité, d’éclat et d’élégance luxueuse, on servait mets succulents, gras ou secs, salés ou sucrés, au milieu d’excellents vins et alcools qui ne semblaient jamais tarir. Le petit personnel allait, venait, tenant plateaux d’argent surmontés de verres de cristal et assiettes de porcelaine, pour offrir rafraichissements et en-cas sans que les convives les plus éloignés des buffets n’aient à subir le désagrément de devoir entrainer leur interlocuteur avec eux pour aller en profiter. Sans que ces messieurs dames n'aient à tenir leur vide longtemps, comme s'ils étaient de leur devoir d'aller le remettre sagement à sa place. Ou pire encore ! Qu’ils n’aient à ne plus écouter madame ou monsieur leur raconter histoires, hauts faits, ragots et commérages ô combien important, le temps de se demander si, à force d’être retenus là, ils n’allaient pas par hasard, passer à côté d’une spécialité qu’ils aiment tant et qui auraient été dévorée trop vite ?
Fort heureusement, pour eux, la soirée ne saurait se résumer à la seule nourriture. Aux plaisirs gustatifs se joignaient le répertoire classique exécuté avec brio par des artistes, jeunes talents prometteurs ou vieux de la vieille reconnus pour leur compétence dans le métier. À cette musique d’ambiance délectable se rajoutaient les numéros et tours d’autres bouffons du roi… enfin, d’autres braves gens grassement payés pour divertir et impressionner la foule, qu’il s’agisse de prestidigitateurs, de jongleurs, de contorsionnistes ou mêmes d’acteurs.
Et puis que serait un bal masqué sans ses épisodes de danse. Parfois, la valse était sonnée et le temps d’un quart d’heure, ou plus, et une partie de cette foule exquise se mettait en ordre de marche pour aller faire montre de leurs formidables talents de danseurs, danseuses, sous les regards énigmatiques, cachés derrière ces masques, des spectateurs de tout bord.
Une soirée hors norme, en somme, pour le commun des mortels, et pourtant quelque chose de presque ordinaire pour ces gens-là. Étonnamment, pour Galen, c’était aussi quelque chose de protocolaire. Sa compagnie avait été mobilisée pour s’assurer de la sécurité des lieux, parce que même à Liberty, ce genre d’évènement ne pouvait qu’attiser les désirs et velléités d’éléments nuisibles dont tout le monde se serait bien passé en cette soirée merveilleuse.
Alors voilà qu’il avait dû passer les deux dernières semaines à répéter, répéter et encore répéter le plan de la soirée. Chaque fait et geste, chaque poste de garde, chaque chemin de ronde, chaque protocole, procédure avaient été appris par cœur. Tout était étudié minutieusement, rien n’était laissé au hasard. C’était le moindre mal à se donner pour ces gens-là.
Pour le grand soir, lui et ses camarades s’étaient vus prêter une belle tenue de parade. Il ne fallait pas faire tache après tout. Tout serré, tiré à quatre épingles dans son uniforme bleu et blanc paré d’une chainette dorée, il avait une épée à la ceinture et un grand sourire commercial au visage. Il avait même l’honneur, grâce à son grade légèrement plus élevé, d’être à l’accueil pour recevoir les convives, prendre leur identité et s’assurer surtout, qu’ils soient bien sur la liste.
En somme, la soirée commençait bien. Avec de la chance, tout se passerait bien, il n’aurait pas à voir son chef, et mieux encore, il resterait peut-être un peu d’alcool et de petits fours en rab’ pour faire une petite partie avec les camarades, bien au chaud, à la caserne !
Ici, les invités arrivaient dans des carrosses somptueux, tirés par des chevaux toujours plus majestueux. Ils étaient accueillis par une armée de servants, aussi disciplinés que dévoués à les chouchouter. Ils étaient ensuite conduits à l’intérieur de la demeure. Après un rapide contrôle de leur identité, en toute discrétion pour ne pas gâcher la surprise, par la soldatesque mobilisée pour assurer la sécurité des lieux, ils étaient accompagnés dans la salle du bal.
Au milieu de cette foule de bons nobles, bourgeois et autres notables habillés de tenues rivalisant de créativité, d’éclat et d’élégance luxueuse, on servait mets succulents, gras ou secs, salés ou sucrés, au milieu d’excellents vins et alcools qui ne semblaient jamais tarir. Le petit personnel allait, venait, tenant plateaux d’argent surmontés de verres de cristal et assiettes de porcelaine, pour offrir rafraichissements et en-cas sans que les convives les plus éloignés des buffets n’aient à subir le désagrément de devoir entrainer leur interlocuteur avec eux pour aller en profiter. Sans que ces messieurs dames n'aient à tenir leur vide longtemps, comme s'ils étaient de leur devoir d'aller le remettre sagement à sa place. Ou pire encore ! Qu’ils n’aient à ne plus écouter madame ou monsieur leur raconter histoires, hauts faits, ragots et commérages ô combien important, le temps de se demander si, à force d’être retenus là, ils n’allaient pas par hasard, passer à côté d’une spécialité qu’ils aiment tant et qui auraient été dévorée trop vite ?
Fort heureusement, pour eux, la soirée ne saurait se résumer à la seule nourriture. Aux plaisirs gustatifs se joignaient le répertoire classique exécuté avec brio par des artistes, jeunes talents prometteurs ou vieux de la vieille reconnus pour leur compétence dans le métier. À cette musique d’ambiance délectable se rajoutaient les numéros et tours d’autres bouffons du roi… enfin, d’autres braves gens grassement payés pour divertir et impressionner la foule, qu’il s’agisse de prestidigitateurs, de jongleurs, de contorsionnistes ou mêmes d’acteurs.
Et puis que serait un bal masqué sans ses épisodes de danse. Parfois, la valse était sonnée et le temps d’un quart d’heure, ou plus, et une partie de cette foule exquise se mettait en ordre de marche pour aller faire montre de leurs formidables talents de danseurs, danseuses, sous les regards énigmatiques, cachés derrière ces masques, des spectateurs de tout bord.
Une soirée hors norme, en somme, pour le commun des mortels, et pourtant quelque chose de presque ordinaire pour ces gens-là. Étonnamment, pour Galen, c’était aussi quelque chose de protocolaire. Sa compagnie avait été mobilisée pour s’assurer de la sécurité des lieux, parce que même à Liberty, ce genre d’évènement ne pouvait qu’attiser les désirs et velléités d’éléments nuisibles dont tout le monde se serait bien passé en cette soirée merveilleuse.
Alors voilà qu’il avait dû passer les deux dernières semaines à répéter, répéter et encore répéter le plan de la soirée. Chaque fait et geste, chaque poste de garde, chaque chemin de ronde, chaque protocole, procédure avaient été appris par cœur. Tout était étudié minutieusement, rien n’était laissé au hasard. C’était le moindre mal à se donner pour ces gens-là.
Pour le grand soir, lui et ses camarades s’étaient vus prêter une belle tenue de parade. Il ne fallait pas faire tache après tout. Tout serré, tiré à quatre épingles dans son uniforme bleu et blanc paré d’une chainette dorée, il avait une épée à la ceinture et un grand sourire commercial au visage. Il avait même l’honneur, grâce à son grade légèrement plus élevé, d’être à l’accueil pour recevoir les convives, prendre leur identité et s’assurer surtout, qu’ils soient bien sur la liste.
En somme, la soirée commençait bien. Avec de la chance, tout se passerait bien, il n’aurait pas à voir son chef, et mieux encore, il resterait peut-être un peu d’alcool et de petits fours en rab’ pour faire une petite partie avec les camarades, bien au chaud, à la caserne !
Citoyen du monde
Gwynneth De Evelune
Messages : 35
crédits : 400
crédits : 400
Info personnage
Race: Vampire
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyal neutre
Rang: D
Quelque part à l'intérieur de cette magnifique ville, le clocher sonna vingt heures.
Au vingtième son de cloche, le bruit ambiant d'une foule commença à se faire entendre au loin. Ses iris d'un noir profond se tournèrent vers la petite fenêtre. Les maisons en pierre défilaient, à peine visibles dans la nuit. Elle pensait quand un rire gras vint la tirer de sa réflexion.
Ma douce ! Votre air est bien grave en ce jour de fête !
L'homme au rire gras se tenait là sur le banc de la calèche en face d'elle. Droit comme un bâton, une jambe repliée, l'autre étendue, il s'appuyait sur sa canne ornée avec finesse. Le menton légèrement relevé, il se donnait des allures de grand homme alors qu'il n'avait pas encore de poils au menton. Ses joues joufflues accentuaient son jeune âge, son apparence ne lui donnait pas plus de 20 ans.
Malgré son visage neuf, sa tenue et ses parures transpiraient la richesse. Le tissu de son costume de couleur auburn était d'une qualité remarquable. De la dentelle au bout des manches et au niveau du col venait accentuer la beauté de sa tenue. Tout dans cet habit était fait pour faire briller celui qui le portait, jusqu'aux bijoux scintillants. Mais, visiblement cela ne fonctionnait pas pour tout le monde. Sa ceinture en cuir peinait à maintenir son ventre généreux. Bedonnant, chaque à-coup du carrosse menaçaient d'expédier un des boutons du fin chemisier blanc droit dans l'œil de son interlocutrice.
La jeune femme sourit légèrement, innocemment, tout en plaçant derrière son oreille une mèche de cheveux.
Veuillez me pardonner. Je pensais à cette fête qui promet d'être magnifique et mémorable. J'ai si hâte de la vivre à vos côtés.
Sa voix était d'une grande douceur. Délicatement, elle se pencha vers lui pour venir poser sa main sur les siennes. Le froissement de sa riche et longue robe rouge se fit entendre, serrée à l'intérieur de ce carrosse à l'espace limité. Le jeune homme observa la main de la jeune femme, sentant le contact de leur chairs. Il tenta de relever légèrement le regard, profitant de la vue qui lui était offert. Il regarda sa lourde chevelure aussi noire que la nuit frôler son riche collier doré. Le pendentif de celui ci, d'une pierre d'un rouge aussi profond que sa tenue, pointait vers le bas. Suivant sa direction, l'humain se surprit en train de se délecter de la vue plongeante sur la poitrine de la demoiselle, mise en valeur par le décolleté et le corset qui défiait la gravité.
Hum.
Embarrassé et séduit, il fit un mouvement de recul en tirant ses cheveux blond rebelles, les plaquant de nouveau contre son crâne. De la sueur était visible sur son front. Quelle chaleur...
Nous voilà arrivés.
La jeune femme prit un masque posé à côté d'elle.
Voulez-vous... Fulbert ?
Le jeune homme s'empressa de prendre le masque, toussant, gêné, ne sachant plus où se placer dans cet espace si petit.
Merci, je peux le faire moi-même.
Il enfila le masque assorti à sa tenue et orné de plumes délicates, cachant une partie de son visage. La jeune demoiselle, elle, ne l'avait pas quitté . Blanc comme neige et orné de perles, son masque rappelait le tissu qui bordait son décolleté, tout en finesse. Elle se contenta de le replacer délicatement alors que le bruit des sabots cessa, laissant place aux bavardages de la foule dehors.
Fulbert fut le premier à descendre une fois que son valet ai ouvert le carrosse. Debout, toujours droit sur sa canne, il tendit la main pour aider la demoiselle à descendre à sa suite.
Une fois les deux pieds au sol, sa longue robe effleura avec légèreté les pavés, couvrant ses jambes. Elle observa la grande entrée qui se présentait à elle. Un magnifique et immense bâtiment où le bal masqué battait son plein. Elle tourna ensuite son attention sur ceux qui l'entouraient, tous apprêté avec élégance, le visage masqué. La demoiselle finit par attraper avec douceur le bras de son ami, se laissant guider vers la porte où des hommes contrôlaient l'identité des arrivants.
Fulbert De Lacourt.
Le jeune homme n'en dit pas plus, se contentant de tendre un papier au personnel en face de lui. Indigné de devoir prouver son identité ainsi, il gardait un regard hautain. Fils d'une riche famille de banquiers, né avec une cuillère en argent dans la bouche, les portes lui avaient toujours été grandes ouvertes.
Et cette jeune femme m'accompagne.
Un léger sourire se dessina sur son visage. Il était fier, fier comme un paon d'être accompagné d'une aussi belle femme et il tenait à le faire remarquer.
La jeune demoiselle posa le regard sur l'homme qui effectuait les contrôles et se contenta d'hocher légèrement la tête en guise de révérence. Elle lui présenta un beau sourire, timide mais avenant.
Au vingtième son de cloche, le bruit ambiant d'une foule commença à se faire entendre au loin. Ses iris d'un noir profond se tournèrent vers la petite fenêtre. Les maisons en pierre défilaient, à peine visibles dans la nuit. Elle pensait quand un rire gras vint la tirer de sa réflexion.
Ma douce ! Votre air est bien grave en ce jour de fête !
L'homme au rire gras se tenait là sur le banc de la calèche en face d'elle. Droit comme un bâton, une jambe repliée, l'autre étendue, il s'appuyait sur sa canne ornée avec finesse. Le menton légèrement relevé, il se donnait des allures de grand homme alors qu'il n'avait pas encore de poils au menton. Ses joues joufflues accentuaient son jeune âge, son apparence ne lui donnait pas plus de 20 ans.
Malgré son visage neuf, sa tenue et ses parures transpiraient la richesse. Le tissu de son costume de couleur auburn était d'une qualité remarquable. De la dentelle au bout des manches et au niveau du col venait accentuer la beauté de sa tenue. Tout dans cet habit était fait pour faire briller celui qui le portait, jusqu'aux bijoux scintillants. Mais, visiblement cela ne fonctionnait pas pour tout le monde. Sa ceinture en cuir peinait à maintenir son ventre généreux. Bedonnant, chaque à-coup du carrosse menaçaient d'expédier un des boutons du fin chemisier blanc droit dans l'œil de son interlocutrice.
La jeune femme sourit légèrement, innocemment, tout en plaçant derrière son oreille une mèche de cheveux.
Veuillez me pardonner. Je pensais à cette fête qui promet d'être magnifique et mémorable. J'ai si hâte de la vivre à vos côtés.
Sa voix était d'une grande douceur. Délicatement, elle se pencha vers lui pour venir poser sa main sur les siennes. Le froissement de sa riche et longue robe rouge se fit entendre, serrée à l'intérieur de ce carrosse à l'espace limité. Le jeune homme observa la main de la jeune femme, sentant le contact de leur chairs. Il tenta de relever légèrement le regard, profitant de la vue qui lui était offert. Il regarda sa lourde chevelure aussi noire que la nuit frôler son riche collier doré. Le pendentif de celui ci, d'une pierre d'un rouge aussi profond que sa tenue, pointait vers le bas. Suivant sa direction, l'humain se surprit en train de se délecter de la vue plongeante sur la poitrine de la demoiselle, mise en valeur par le décolleté et le corset qui défiait la gravité.
Hum.
Embarrassé et séduit, il fit un mouvement de recul en tirant ses cheveux blond rebelles, les plaquant de nouveau contre son crâne. De la sueur était visible sur son front. Quelle chaleur...
Nous voilà arrivés.
La jeune femme prit un masque posé à côté d'elle.
Voulez-vous... Fulbert ?
Le jeune homme s'empressa de prendre le masque, toussant, gêné, ne sachant plus où se placer dans cet espace si petit.
Merci, je peux le faire moi-même.
Il enfila le masque assorti à sa tenue et orné de plumes délicates, cachant une partie de son visage. La jeune demoiselle, elle, ne l'avait pas quitté . Blanc comme neige et orné de perles, son masque rappelait le tissu qui bordait son décolleté, tout en finesse. Elle se contenta de le replacer délicatement alors que le bruit des sabots cessa, laissant place aux bavardages de la foule dehors.
Fulbert fut le premier à descendre une fois que son valet ai ouvert le carrosse. Debout, toujours droit sur sa canne, il tendit la main pour aider la demoiselle à descendre à sa suite.
Une fois les deux pieds au sol, sa longue robe effleura avec légèreté les pavés, couvrant ses jambes. Elle observa la grande entrée qui se présentait à elle. Un magnifique et immense bâtiment où le bal masqué battait son plein. Elle tourna ensuite son attention sur ceux qui l'entouraient, tous apprêté avec élégance, le visage masqué. La demoiselle finit par attraper avec douceur le bras de son ami, se laissant guider vers la porte où des hommes contrôlaient l'identité des arrivants.
Fulbert De Lacourt.
Le jeune homme n'en dit pas plus, se contentant de tendre un papier au personnel en face de lui. Indigné de devoir prouver son identité ainsi, il gardait un regard hautain. Fils d'une riche famille de banquiers, né avec une cuillère en argent dans la bouche, les portes lui avaient toujours été grandes ouvertes.
Et cette jeune femme m'accompagne.
Un léger sourire se dessina sur son visage. Il était fier, fier comme un paon d'être accompagné d'une aussi belle femme et il tenait à le faire remarquer.
La jeune demoiselle posa le regard sur l'homme qui effectuait les contrôles et se contenta d'hocher légèrement la tête en guise de révérence. Elle lui présenta un beau sourire, timide mais avenant.
Citoyen de La République
Galen Torvalds
Messages : 32
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Les invités se succédaient et pas un seul ne ressemblait à l’autre. Galen était plutôt ravi de voir tous les efforts que pouvaient déployer ces bonnes gens pour se donner une apparence unique. La créativité, c'était toujours agréable à voir. En plus il y avait fort à parier qu’ils avaient payé moult artistes et artisans pour ça, ça ne pouvait qu’être bénéfique pour tout le monde. C’était même bon pour lui, puisque le voilà demandé pour participer à la sécurité des lieux. Sa solde était justifiée ! Non décidément, c’était la bonne affaire.
Il vérifiait les papiers, tant l’invitation que l’identité. Il regardait si cela correspondait à son registre et si ça ne l'était pas, avisait au cas par cas. Il devait faire preuve d’un peu de souplesse, les gens qui venaient ici étaient souvent capricieux et imprévisibles. D’ailleurs, face à l’exercice, tout le monde ne réagissait de la même manière. Il y avait ceux et celles qui s’y pliaient en toute bonne foi, sans commenter ou exprimer quoi que ce soit de particulier. D’autres qui le prenaient de haut, le snobaient ou ne rataient pas une occasion de le gratifier d'un sarcasme de leur cru. Enfin, d’autres encore lui souriaient et faisaient plutôt preuve d’enthousiasme et de bienveillance. Ceux-là, ça allait sans le dire, étaient ses préférés.
Et puis, il y avait ce monsieur. Le dénommé Fulbert de Lacourt. Encore un petit jeune qui se prenait pour le roi du monde au prétexte d’être né dans l’opulence la plus outrancière. À moins qu’il ne cherchait à impressionner sa donzelle on se montrant inutilement désagréable et hautain avec une figure d'autorité, aussi modeste soit-elle ? Qu’importe. Ce n’était pas le premier, ni le dernier. Galen ne perdit pas son sourire et garda le ton protocolaire et avenant qu’il se devait d’avoir. Il vérifia ses papiers, tout était en règle. Ou presque.
C’était bien beau d’inviter une jolie jeune femme pour se tenir compagnie, mais ce n’était pas un moulin ici et pas de chance pour lui, c’était Torvalds qui régulait les entrées. C'était encore moins de chance, parce qu'avec un pareil comportement, il n’allait pas lui faire de cadeaux !
- J'entends bien, monsieur de Lacourt. Mademoiselle a-t-elle ses papiers et son carton d'invitation ? Le ton courtois, avenant.
Il adressa ensuite le regard à la jeune femme qui l’accompagnait. Il se doutait bien qu’elle n’était pas invitée. Peut-être même n’avait-elle aucun papier sur elle. Cela allait probablement créer quelques problèmes. C’était justement pour ça qu’il demandait : faire chier ce jeune homme et lui rappeler que non, tout ne lui était pas dû d’office.
Il vérifiait les papiers, tant l’invitation que l’identité. Il regardait si cela correspondait à son registre et si ça ne l'était pas, avisait au cas par cas. Il devait faire preuve d’un peu de souplesse, les gens qui venaient ici étaient souvent capricieux et imprévisibles. D’ailleurs, face à l’exercice, tout le monde ne réagissait de la même manière. Il y avait ceux et celles qui s’y pliaient en toute bonne foi, sans commenter ou exprimer quoi que ce soit de particulier. D’autres qui le prenaient de haut, le snobaient ou ne rataient pas une occasion de le gratifier d'un sarcasme de leur cru. Enfin, d’autres encore lui souriaient et faisaient plutôt preuve d’enthousiasme et de bienveillance. Ceux-là, ça allait sans le dire, étaient ses préférés.
Et puis, il y avait ce monsieur. Le dénommé Fulbert de Lacourt. Encore un petit jeune qui se prenait pour le roi du monde au prétexte d’être né dans l’opulence la plus outrancière. À moins qu’il ne cherchait à impressionner sa donzelle on se montrant inutilement désagréable et hautain avec une figure d'autorité, aussi modeste soit-elle ? Qu’importe. Ce n’était pas le premier, ni le dernier. Galen ne perdit pas son sourire et garda le ton protocolaire et avenant qu’il se devait d’avoir. Il vérifia ses papiers, tout était en règle. Ou presque.
C’était bien beau d’inviter une jolie jeune femme pour se tenir compagnie, mais ce n’était pas un moulin ici et pas de chance pour lui, c’était Torvalds qui régulait les entrées. C'était encore moins de chance, parce qu'avec un pareil comportement, il n’allait pas lui faire de cadeaux !
- J'entends bien, monsieur de Lacourt. Mademoiselle a-t-elle ses papiers et son carton d'invitation ? Le ton courtois, avenant.
Il adressa ensuite le regard à la jeune femme qui l’accompagnait. Il se doutait bien qu’elle n’était pas invitée. Peut-être même n’avait-elle aucun papier sur elle. Cela allait probablement créer quelques problèmes. C’était justement pour ça qu’il demandait : faire chier ce jeune homme et lui rappeler que non, tout ne lui était pas dû d’office.
Citoyen du monde
Gwynneth De Evelune
Messages : 35
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Info personnage
Race: Vampire
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyal neutre
Rang: D
La réaction de Fulbert face à la question fut immédiate. Il se renfrogna, mécontent qu'on le remette en doute.
Comment osez-vous...
Mais il s'arrêta et prit une légère inspiration, tentant de garder son calme devant sa belle.
Bien. Je suppose que je peux être généreux cette fois. Vous occupez une place bien ingrate ce soir. Un peu de réconfort ne fera pas de mal.
Pensant avoir deviné les intentions de son interlocuteur et habitué à payer ceux qu'il voulait faire plier à sa volonté, il mit la main dans sa poche. On entendit quelques pièces s'entrechoquer à l'intérieur. Mais avant même qu'il ai eu le temps de sortir son argent, la jeune femme posa doucement sa main sur la sienne pour l'en empêcher. Elle s'avança un peu, prenant les devants d'une voix calme et réfléchie.
Veuillez excuser le comportement de Monsieur De Lacourt, ces derniers jours ont été compliqués pour lui. Le travail d'un banquier n'est pas toujours de tout repos. Il attendait ce bal avec impatience pour se détendre. Je lui cause encore du souci en ayant oublié, comme une sotte, mes papiers dans ma demeure alors que de grands amis l'attendent à l'intérieur.
Contrairement au banquier, la demoiselle avait comprit le type de personnage qu'était ce garde. Elle en avait déduit que lui faire passer de l'argent sous la table ne marcherait pas. Pire encore, cela allait le fermer d'autant plus à la discussion.
Mon cher Fulbert, je suppose que le monsieur en face de nous peut être compréhensible, pour cette fois.
La jeune femme dégageait une aura particulière. Comme si, son interlocuteur, doucement, commençait à la trouver séduisante et digne de confiance.
Monsieur, auriez-vous l'obligeance de nous laisser profiter de ce bal malgré mon malheureux oubli ?
Elle lui offrit un sourire bienveillant et respectueux.
Comment osez-vous...
Mais il s'arrêta et prit une légère inspiration, tentant de garder son calme devant sa belle.
Bien. Je suppose que je peux être généreux cette fois. Vous occupez une place bien ingrate ce soir. Un peu de réconfort ne fera pas de mal.
Pensant avoir deviné les intentions de son interlocuteur et habitué à payer ceux qu'il voulait faire plier à sa volonté, il mit la main dans sa poche. On entendit quelques pièces s'entrechoquer à l'intérieur. Mais avant même qu'il ai eu le temps de sortir son argent, la jeune femme posa doucement sa main sur la sienne pour l'en empêcher. Elle s'avança un peu, prenant les devants d'une voix calme et réfléchie.
Veuillez excuser le comportement de Monsieur De Lacourt, ces derniers jours ont été compliqués pour lui. Le travail d'un banquier n'est pas toujours de tout repos. Il attendait ce bal avec impatience pour se détendre. Je lui cause encore du souci en ayant oublié, comme une sotte, mes papiers dans ma demeure alors que de grands amis l'attendent à l'intérieur.
Contrairement au banquier, la demoiselle avait comprit le type de personnage qu'était ce garde. Elle en avait déduit que lui faire passer de l'argent sous la table ne marcherait pas. Pire encore, cela allait le fermer d'autant plus à la discussion.
Mon cher Fulbert, je suppose que le monsieur en face de nous peut être compréhensible, pour cette fois.
La jeune femme dégageait une aura particulière. Comme si, son interlocuteur, doucement, commençait à la trouver séduisante et digne de confiance.
Monsieur, auriez-vous l'obligeance de nous laisser profiter de ce bal malgré mon malheureux oubli ?
Elle lui offrit un sourire bienveillant et respectueux.
Citoyen de La République
Galen Torvalds
Messages : 32
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Oui. Exactement. C'était tout à fait ce genre de réaction complétement audacieuse, mais totalement sotte qu'il attendait de la part d'un jeune banquier. Mettre la main à la poche en espérant corrompre un petit garde qui ne saurait résister devant l'appel d'une fin de mois confortable pour lui et sa petite famille. Manque de chance, Galen n'était pas marié, n'avait pas d'enfants à charge et il aimait assez bien son métier pour le faire correctement. La tentation ne prendrait pas, mais ce monsieur lui offrirait l'opportunité rêvée de lui gâcher sa soirée en le prenant sur le fait d'une tentative de corruption.
Il ne perdit donc pas le sourire et fit mine de rien voir venir, juste pour le laisser se mettre tout seul dans le pétrin. Cela dit, ça, c'était sans compter sur l'intervention de la jeune femme qui l'accompagnait et qui, à sa différence, semblait avoir un peu plus de jugeote. Ça faisait plaisir, même si le contraste était saisissant. Il se demanda bien l'espace d'un instant, qu'est-ce qu'elle faisait avec ce type-là. L'espace d'un instant seulement, puisqu'après tout dans ces milieux-là, les unions étaient rarement sincères et désintéressées. Peut-être en avait-elle après son argent ? C'était probable, même s'il s'avoua à lui-même que c'était une arrière-pensée tout à fait honteuse.
Il adressa le regard à la jeune femme. Souriante, avenante, douce, charmante... peut-être même charmeuse ? Clairement, s'il n'avait pas de scrupule à enquiquiner ce monsieur-là, il en avait moins à saper les espoirs de divertissement de cette parfaite inconnue à qui cette soirée semblait tenir à cœur. Ça serait d'autant plus dommageable de l'en priver qu'elle n'avait rien fait, elle. Dans la procédure, il n'était pas interdit de laisser entrer un accompagnateur, mais cela devait se faire au prix de quelques précautions, bien évidemment, et surtout sur sa seule bonne décision. Que faire, alors ? Bah. Il n'allait pas être peau de vache, quand même, ça ne lui ressemblerait pas.
- Hm... Je présume que je peux faire une petite exception, oui, mais n'allait pas croire que ça sera toujours le cas. sans la sermonner, le ton même plutôt conciliant. Je vais seulement avoir besoin de votre nom et d'une petite signature sur le registre.
Tout en ouvrant un gros livre blanc, feuilletant quelques pages, et le retournant vers elle, sur la table qui se trouvait entre eux. Il avança encrier et plume.
- Juste là. Ensuite, je n'aurais plus qu'à vous souhaiter une agréable soirée, mademoiselle. puis regardant le banquier. Monsieur.
Il ne perdit donc pas le sourire et fit mine de rien voir venir, juste pour le laisser se mettre tout seul dans le pétrin. Cela dit, ça, c'était sans compter sur l'intervention de la jeune femme qui l'accompagnait et qui, à sa différence, semblait avoir un peu plus de jugeote. Ça faisait plaisir, même si le contraste était saisissant. Il se demanda bien l'espace d'un instant, qu'est-ce qu'elle faisait avec ce type-là. L'espace d'un instant seulement, puisqu'après tout dans ces milieux-là, les unions étaient rarement sincères et désintéressées. Peut-être en avait-elle après son argent ? C'était probable, même s'il s'avoua à lui-même que c'était une arrière-pensée tout à fait honteuse.
Il adressa le regard à la jeune femme. Souriante, avenante, douce, charmante... peut-être même charmeuse ? Clairement, s'il n'avait pas de scrupule à enquiquiner ce monsieur-là, il en avait moins à saper les espoirs de divertissement de cette parfaite inconnue à qui cette soirée semblait tenir à cœur. Ça serait d'autant plus dommageable de l'en priver qu'elle n'avait rien fait, elle. Dans la procédure, il n'était pas interdit de laisser entrer un accompagnateur, mais cela devait se faire au prix de quelques précautions, bien évidemment, et surtout sur sa seule bonne décision. Que faire, alors ? Bah. Il n'allait pas être peau de vache, quand même, ça ne lui ressemblerait pas.
- Hm... Je présume que je peux faire une petite exception, oui, mais n'allait pas croire que ça sera toujours le cas. sans la sermonner, le ton même plutôt conciliant. Je vais seulement avoir besoin de votre nom et d'une petite signature sur le registre.
Tout en ouvrant un gros livre blanc, feuilletant quelques pages, et le retournant vers elle, sur la table qui se trouvait entre eux. Il avança encrier et plume.
- Juste là. Ensuite, je n'aurais plus qu'à vous souhaiter une agréable soirée, mademoiselle. puis regardant le banquier. Monsieur.
Citoyen du monde
Gwynneth De Evelune
Messages : 35
crédits : 400
crédits : 400
Info personnage
Race: Vampire
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyal neutre
Rang: D
Mh !
Fulbert leva le menton en détournant la tête, piquait dans sa fierté. La jeune femme, quant à elle, hocha doucement la tête et s'approcha du registre. Elle prit la plume de ses longs doigts fins et renseigna un faux nom mais tout à fait plausible : Rose De Chatillon. Une fois cela fait, elle attrapa de nouveau le bras de celui qu'elle accompagnait et se laissa guider tout en offrant au garde un sourire plein de reconnaissance, comme si il lui avait sauvé sa soirée.
Finalement, ils arrivèrent. La vue était magnifique. Tous ces invités, masqués et dans leur plus belles tenues, remplissaient cette pièce ornée de riches décors. Des fleurs, beaucoup de fleurs, donnaient à cet endroit une odeur enivrante qui se frayait un chemin entre les parfums et la toilette de ces gens respectables. Les lustres dorés accrochés à ce haut plafond étaient immenses et d'une grande beauté. La musique jouée par l'orchestre un peu plus loin remontait à ses oreilles, délicieuse.
A peine entrés, Fulbert commença les salutations, ne perdant pas une seule occasion de présenter celle qui l'accompagnait. Banquiers de génération en génération, sa famille avait acquis avec les années une certaine renommée. Baigné depuis tout petit dans le milieu, le dernier fils connaissait déjà bien du monde mais n'était pas à la hauteur de l'intelligence de son père. Il en souffrait beaucoup. Ainsi, il devait constamment se grandir, parlant beaucoup pour finalement ne pas dire grand chose.
Il y avait tant de monde. Et parmi tous ces masques, il était compliqué d'identifier les visages.
La dénommée Rose De Chatillon n'avait que faire de Fulbert. Elle était venue dans un but précis. Elle cherchait quelqu'un.
J'espère croiser ce cher Capitaine avant la fin de ce bal, que je puisse échanger avec lui. Il devrait mieux choisir ses recrues. Ce garde, comment a-t 'il osé...
Il ne décolérait pas. Mais finalement, c'était une aubaine. Ce Capitaine, c'était celui qu'elle cherchait.
Malgré son désintérêt pour sa personne, le choix de ce banquier était tout sauf un hasard. Et, comme certains pouvaient le penser au premier abord en voyant une aussi belle femme en compagnie d'un homme avec si peu de charme, ce n'était pas pour son argent.
Vous m'en avez tant parlé lors de nos promenades au parc que j'ai hâte de rencontrer ce Capitaine.
Le sourire fier, Fulbert hocha la tête.
C'est un ami de longue date de mon père. Tous ses amis sont les miens. Vous verrez ma chère, c'est un grand homme.
Ils se mirent à avancer un peu plus dans cette grande salle jusqu'à ce que l'orchestre soit visible. Devant eux, les mouvements se faisaient plus présents. L'espace de danse. Plusieurs invités offraient un spectacle harmonieux au rythme de la musique. Les costumes élégants des hommes se mêlaient au longues robes des femmes qui virevoltaient. Les masques ajoutaient du mystère et amplifiaient la séduction, les tentations.
Fulbert offrit une révérence à la dénommée Rose.
M'accorderiez-vous cette danse ?
La jeune femme baissa la tête tout en lui offrant sa main qu'il saisit. Ensemble, ils rejoignirent les danseurs, sa longue robe rouge et sa dense chevelure valsaient au rythme de ses pas. Ses riches bijoux étincelaient au milieu de ces chaudes lumières. Ses mouvements étaient d'une telle fluidité et d'une telle élégance qu'il ne faisait aucun doute sur son éducation dans la haute-société.
Fulbert leva le menton en détournant la tête, piquait dans sa fierté. La jeune femme, quant à elle, hocha doucement la tête et s'approcha du registre. Elle prit la plume de ses longs doigts fins et renseigna un faux nom mais tout à fait plausible : Rose De Chatillon. Une fois cela fait, elle attrapa de nouveau le bras de celui qu'elle accompagnait et se laissa guider tout en offrant au garde un sourire plein de reconnaissance, comme si il lui avait sauvé sa soirée.
Finalement, ils arrivèrent. La vue était magnifique. Tous ces invités, masqués et dans leur plus belles tenues, remplissaient cette pièce ornée de riches décors. Des fleurs, beaucoup de fleurs, donnaient à cet endroit une odeur enivrante qui se frayait un chemin entre les parfums et la toilette de ces gens respectables. Les lustres dorés accrochés à ce haut plafond étaient immenses et d'une grande beauté. La musique jouée par l'orchestre un peu plus loin remontait à ses oreilles, délicieuse.
A peine entrés, Fulbert commença les salutations, ne perdant pas une seule occasion de présenter celle qui l'accompagnait. Banquiers de génération en génération, sa famille avait acquis avec les années une certaine renommée. Baigné depuis tout petit dans le milieu, le dernier fils connaissait déjà bien du monde mais n'était pas à la hauteur de l'intelligence de son père. Il en souffrait beaucoup. Ainsi, il devait constamment se grandir, parlant beaucoup pour finalement ne pas dire grand chose.
Il y avait tant de monde. Et parmi tous ces masques, il était compliqué d'identifier les visages.
La dénommée Rose De Chatillon n'avait que faire de Fulbert. Elle était venue dans un but précis. Elle cherchait quelqu'un.
J'espère croiser ce cher Capitaine avant la fin de ce bal, que je puisse échanger avec lui. Il devrait mieux choisir ses recrues. Ce garde, comment a-t 'il osé...
Il ne décolérait pas. Mais finalement, c'était une aubaine. Ce Capitaine, c'était celui qu'elle cherchait.
Malgré son désintérêt pour sa personne, le choix de ce banquier était tout sauf un hasard. Et, comme certains pouvaient le penser au premier abord en voyant une aussi belle femme en compagnie d'un homme avec si peu de charme, ce n'était pas pour son argent.
Vous m'en avez tant parlé lors de nos promenades au parc que j'ai hâte de rencontrer ce Capitaine.
Le sourire fier, Fulbert hocha la tête.
C'est un ami de longue date de mon père. Tous ses amis sont les miens. Vous verrez ma chère, c'est un grand homme.
Ils se mirent à avancer un peu plus dans cette grande salle jusqu'à ce que l'orchestre soit visible. Devant eux, les mouvements se faisaient plus présents. L'espace de danse. Plusieurs invités offraient un spectacle harmonieux au rythme de la musique. Les costumes élégants des hommes se mêlaient au longues robes des femmes qui virevoltaient. Les masques ajoutaient du mystère et amplifiaient la séduction, les tentations.
Fulbert offrit une révérence à la dénommée Rose.
M'accorderiez-vous cette danse ?
La jeune femme baissa la tête tout en lui offrant sa main qu'il saisit. Ensemble, ils rejoignirent les danseurs, sa longue robe rouge et sa dense chevelure valsaient au rythme de ses pas. Ses riches bijoux étincelaient au milieu de ces chaudes lumières. Ses mouvements étaient d'une telle fluidité et d'une telle élégance qu'il ne faisait aucun doute sur son éducation dans la haute-société.
Citoyen de La République
Galen Torvalds
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À l'intérieur, le bal suivait tranquillement son cours. Chacun vaquait à ses occupations. Les invités s'étaient répartis dans toute la salle, certains près des buffets, d'autres des tables, d'autres près des artistes quand d'autres encore se divertissaient en dansant. Le personnel circulait au milieu de cette masse, comme autant de fourmis ouvrières infatigables. Enfin, la garde elle aussi, accomplissait ses obligations en bonne et due forme, que cela se fasse sur les postes d'observation, aux portes, à l'entrée, ou sur les chemins de ronde. Certains signalements avaient déjà eu lieu, d'ailleurs, bien qu'en toute discrétion. Il s'agissait principalement de surveiller telle personne, de raccompagner poliment d'autres à la sortie ou même d'intercepter un membre du personnel qui n'avait pas l'air tout à fait conforme, pour s'assurer de son identité, le rectifier et si besoin, le congédier.
Dans tout cela, le capitaine Flamby, à la tête de la compagnie d'infanterie de Galen, était aussi à la soirée. Si son rôle était de chapeauter la sécurité, il avait d'ailleurs eu le privilège d'établir un quartier temporaire dans la demeure, il se comportait ce soir davantage comme un invité que comme un responsable. Il mangeait, buvait, discutait et observait les animations. Cependant, il se refusait à danser. Dans son uniforme, sans masque, ça serait vraiment la goutte de trop aux regards de ses obligations. Mais, assurait-il quand on lui posait la question, il veillait ! Il avait les yeux grands ouverts et les oreilles tendues, à l'affût de la moindre irrégularité. Le tout en savourant un toast au caviar et un verre de vin pétillant. Hé, qui avait dit qu'on ne pouvait faire que l'un ou l'autre, après tout ?
De toutes les façons, ce soir, il avait des gens à rencontrer. Le dénommé Lacourt, notamment. Le fils d'un ami proche à la poche généreuse. Pratique pour couvrir son train de vie sensiblement trop large et dispendieux pour sa simple solde, fût-il un capitaine. Bien sûr que cela était de l'amitié désintéressée, jamais, ô grand jamais, il n'abuserait de ses prérogatives pour lui rendre de menus services en échange d'espèces sonnantes et trébuchantes. Quel genre d'Homme indigne serait-il ?
Il s'était rapproché de la piste de danse, pour chercher le fils du regard. Certes, avec les masques, il n'arriverait pas à reconnaitre son visage, mais il avait un autre atout pour y arriver : sa bedaine et sa posture. Un embonpoint rond, serré dans des vêtements trop près du corps, avec un dos légèrement creusé par la masse graisseuse qui tirait trop vers le bas. Les épaules relâchées, légèrement avachi. Le tout avec une démarche quelque peu maladroite, pour ne pas dire pataude. Hm... Tiens, il était là ! Sûrement, c'était lui. Cependant, Flamby eut un doute quand il vit aux bras de quelle divine créature il était en train de danser.
Il plissa les yeux, arqua légèrement les sourcils. Il se demanda un instant : non, ça ne peut pas être lui, si ? Et pourtant, son physique correspondait en tout point. Diantre, si c'était bien Fulbert, il allait devoir lui donner son secret ! La jeunesse ne pouvait pas tout expliquer. Quoi que, la jeunesse et l'argent. Évidemment, où avait-il la tête. Cette jeune femme devait être une croqueuse de diamant, encore une, et le pauvre Fulbert ne devait pas encore l'avoir compris. Ou alors si, remarque, ça lui ressemblerait bien ce genre "d'échanges de bons procédés". Il soupira discrètement en observant la scène, tel père tel fils décidément. Encore que son père avait le mérite d'avoir le sens des affaires et de savoir soigner les apparences. Si sa femme savait à quel point ses cornes étaient longues, elle devrait se pencher en sortant de chez elle pour ne pas prendre le risque de se cogner !
Il rigola tout seul à sa blague mentale, se rattrapant bien vite en voyant quelques regards posés sur lui. Savourant sa coupe, il se mit dans un coin, attendant sagement qu'ils finissent de danser pour aller les interpeller. Ou attendre qu'on vienne l'interpeller. Ça dépendrait de son humeur.
Dans tout cela, le capitaine Flamby, à la tête de la compagnie d'infanterie de Galen, était aussi à la soirée. Si son rôle était de chapeauter la sécurité, il avait d'ailleurs eu le privilège d'établir un quartier temporaire dans la demeure, il se comportait ce soir davantage comme un invité que comme un responsable. Il mangeait, buvait, discutait et observait les animations. Cependant, il se refusait à danser. Dans son uniforme, sans masque, ça serait vraiment la goutte de trop aux regards de ses obligations. Mais, assurait-il quand on lui posait la question, il veillait ! Il avait les yeux grands ouverts et les oreilles tendues, à l'affût de la moindre irrégularité. Le tout en savourant un toast au caviar et un verre de vin pétillant. Hé, qui avait dit qu'on ne pouvait faire que l'un ou l'autre, après tout ?
De toutes les façons, ce soir, il avait des gens à rencontrer. Le dénommé Lacourt, notamment. Le fils d'un ami proche à la poche généreuse. Pratique pour couvrir son train de vie sensiblement trop large et dispendieux pour sa simple solde, fût-il un capitaine. Bien sûr que cela était de l'amitié désintéressée, jamais, ô grand jamais, il n'abuserait de ses prérogatives pour lui rendre de menus services en échange d'espèces sonnantes et trébuchantes. Quel genre d'Homme indigne serait-il ?
Il s'était rapproché de la piste de danse, pour chercher le fils du regard. Certes, avec les masques, il n'arriverait pas à reconnaitre son visage, mais il avait un autre atout pour y arriver : sa bedaine et sa posture. Un embonpoint rond, serré dans des vêtements trop près du corps, avec un dos légèrement creusé par la masse graisseuse qui tirait trop vers le bas. Les épaules relâchées, légèrement avachi. Le tout avec une démarche quelque peu maladroite, pour ne pas dire pataude. Hm... Tiens, il était là ! Sûrement, c'était lui. Cependant, Flamby eut un doute quand il vit aux bras de quelle divine créature il était en train de danser.
Il plissa les yeux, arqua légèrement les sourcils. Il se demanda un instant : non, ça ne peut pas être lui, si ? Et pourtant, son physique correspondait en tout point. Diantre, si c'était bien Fulbert, il allait devoir lui donner son secret ! La jeunesse ne pouvait pas tout expliquer. Quoi que, la jeunesse et l'argent. Évidemment, où avait-il la tête. Cette jeune femme devait être une croqueuse de diamant, encore une, et le pauvre Fulbert ne devait pas encore l'avoir compris. Ou alors si, remarque, ça lui ressemblerait bien ce genre "d'échanges de bons procédés". Il soupira discrètement en observant la scène, tel père tel fils décidément. Encore que son père avait le mérite d'avoir le sens des affaires et de savoir soigner les apparences. Si sa femme savait à quel point ses cornes étaient longues, elle devrait se pencher en sortant de chez elle pour ne pas prendre le risque de se cogner !
Il rigola tout seul à sa blague mentale, se rattrapant bien vite en voyant quelques regards posés sur lui. Savourant sa coupe, il se mit dans un coin, attendant sagement qu'ils finissent de danser pour aller les interpeller. Ou attendre qu'on vienne l'interpeller. Ça dépendrait de son humeur.
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Gwynneth De Evelune
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Alignement: Loyal neutre
Rang: D
Cette danse, aussi courte soit elle, parut à la jeune femme une éternité. Son partenaire n'était pas aussi à l'aise qu'elle. Gauche, il avait plusieurs fois manqué de lui marcher sur le pied, s'excusant maladroitement et timidement. Une fois la musique terminée, ils s'offrirent mutuellement une révérence et quittèrent l'espace de danse.
Fulbert sorti un mouchoir en tissu de la poche intérieure de sa veste et s'essora le front. Il plaqua de nouveau ses cheveux en arrière, le souffle court. Visiblement, son surpoids rendait chaque mouvement fatigant. La jeune femme avait, en quelques sortes, de la peine pour lui. Bien que riche, il était victime du milieu où il était né. Grandir au sein de la haute-société pouvait être rude quand on n'avait pas les épaules. Elle le savait mieux que personne. Qu'adviendrait-il une fois que son père ne serait plus aux commandes ?
Oh ! Le capitaine, le voici. Venez que je vous présente.
Monsieur De Lacourt lui tendit son bras qu'elle attrapa délicatement, se laissant guider. Finalement, ils arrivèrent en face de ce fameux Capitaine. Grand, à la carrure imposante, il avait l'apparence de sa stature au sein de l'armée. Il n'était pas forcément bel homme mais avait du charme. Ce n'était pas la première fois qu'elle l'apercevait, mais lui si. Dès lors qu'il était devenu sa cible, elle l'avait observé, étudiant son mode de vie et ses relations afin de mieux l'approcher.
Il y a quelques semaines, son client avait été très clair. Il voulait voir la tête de ce Capitaine tomber et c'est à elle qu'en revenait la mission. Cet homme voulait tout, trop vite et, dans son imprudence, s'était brûlé les ailes. Il y a des ennemis qu'il valait mieux avoir comme ami. Malheureusement pour sa cible, elle s'était attirée la haine de la mauvaise personne.
Mon cher Capitaine ! Quelle joie de vous voir. Je vous présente Rose De Chatillon qui me fait l'honneur d'être à mes côtés ce soir.
La jeune femme se détacha du bras de Fulbert et offrit au Capitaine une grande révérence, ses grands yeux noirs séduisants se levant vers lui. En se baissant, la vue plongeante sur sa poitrine était un spectacle que peu se refusaient à regarder. Elle lui sourit avec respect sans dire un mot.
Nous avons bien failli ne pas profiter de ce bal magnifique ! Vous devriez faire attention aux personnes que vous acceptez dans vos rangs. Un de vos hommes à l'entrée nous a ouvertement manqué de respect. J'espère qu'il sera durement punit pour son affront.
L'air renfrogné, Fulbert n'avait pas l'air dérangé du ton qu'il employait face au Capitaine. Il savait que celui-ci céderait à son caprice, parce que son père, en retour, l'arrangeait bien souvent avec de l'argent sous la table ou quelques détournements. La face sombre de la République.
Une fois son caprice calmé, ils se taperaient sur l'épaule et rigoleraient comme deux bons amis. Car le Capitaine était de ceux qui savent parfois faire des courbettes pour asseoir d'autant plus sa position au sein de l'infanterie. Classique. Répugnant. A vrai dire, les canines de la jeune vampire commençaient à la titiller.
Fulbert sorti un mouchoir en tissu de la poche intérieure de sa veste et s'essora le front. Il plaqua de nouveau ses cheveux en arrière, le souffle court. Visiblement, son surpoids rendait chaque mouvement fatigant. La jeune femme avait, en quelques sortes, de la peine pour lui. Bien que riche, il était victime du milieu où il était né. Grandir au sein de la haute-société pouvait être rude quand on n'avait pas les épaules. Elle le savait mieux que personne. Qu'adviendrait-il une fois que son père ne serait plus aux commandes ?
Oh ! Le capitaine, le voici. Venez que je vous présente.
Monsieur De Lacourt lui tendit son bras qu'elle attrapa délicatement, se laissant guider. Finalement, ils arrivèrent en face de ce fameux Capitaine. Grand, à la carrure imposante, il avait l'apparence de sa stature au sein de l'armée. Il n'était pas forcément bel homme mais avait du charme. Ce n'était pas la première fois qu'elle l'apercevait, mais lui si. Dès lors qu'il était devenu sa cible, elle l'avait observé, étudiant son mode de vie et ses relations afin de mieux l'approcher.
Il y a quelques semaines, son client avait été très clair. Il voulait voir la tête de ce Capitaine tomber et c'est à elle qu'en revenait la mission. Cet homme voulait tout, trop vite et, dans son imprudence, s'était brûlé les ailes. Il y a des ennemis qu'il valait mieux avoir comme ami. Malheureusement pour sa cible, elle s'était attirée la haine de la mauvaise personne.
Mon cher Capitaine ! Quelle joie de vous voir. Je vous présente Rose De Chatillon qui me fait l'honneur d'être à mes côtés ce soir.
La jeune femme se détacha du bras de Fulbert et offrit au Capitaine une grande révérence, ses grands yeux noirs séduisants se levant vers lui. En se baissant, la vue plongeante sur sa poitrine était un spectacle que peu se refusaient à regarder. Elle lui sourit avec respect sans dire un mot.
Nous avons bien failli ne pas profiter de ce bal magnifique ! Vous devriez faire attention aux personnes que vous acceptez dans vos rangs. Un de vos hommes à l'entrée nous a ouvertement manqué de respect. J'espère qu'il sera durement punit pour son affront.
L'air renfrogné, Fulbert n'avait pas l'air dérangé du ton qu'il employait face au Capitaine. Il savait que celui-ci céderait à son caprice, parce que son père, en retour, l'arrangeait bien souvent avec de l'argent sous la table ou quelques détournements. La face sombre de la République.
Une fois son caprice calmé, ils se taperaient sur l'épaule et rigoleraient comme deux bons amis. Car le Capitaine était de ceux qui savent parfois faire des courbettes pour asseoir d'autant plus sa position au sein de l'infanterie. Classique. Répugnant. A vrai dire, les canines de la jeune vampire commençaient à la titiller.
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Galen Torvalds
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Ah bah si, c'était bien lui. Flamby regarda le couple s'approcher, au début légèrement étonné. C'était bien Fulbert et il avait bien réussi à accrocher une ravissante petite donzelle encore inconnue au bataillon.
- Ma foi pourquoi pas. se dit-il à lui-même.
Il resta là, stoïque et planté, l'allure fière et en même temps détendue. Il afficha un sourire courtois, ravi de les voir débarquer. Avec de la chance, le jeune Fulbert allait même la lui présenter. Il était bien curieux de savoir qui elle était. D'ailleurs, avec encore plus de chance, il pourrait même arriver à la lui ravir discrètement. Après tout, le capitaine se considérait comme un bel homme et débordait de confiance en lui. Il fallait bien ça pour exercer de telles fonctions. Il ne doutait pas de son charisme. Tout du moins, avec un Fulbert en concurrent.
Ainsi, elle s'appelait Rose De Chatillon. Ce nom ne lui parlait pas davantage. Cela l'étonna. Des nobles, des riches, des bourges, des célébrités, il en connaissait, au moins de réputation. Mais Rose de Châtillon ? Une parfaite inconnue. Enfin, la vision plongeante sur son décolleté lui fit bien vite oublier cette interrogation. Il ne se priva pas pour regarder, quoi qu'en essayant de ne pas se montrer trop insistant. Il nota aussi les manières de la jeune femme. Clairement, elle connaissait les bases du savoir-vivre en ce milieu où les apparences comptaient. Cette demoiselle serait donc une noble. Encore plus surprenant.
Il adressa finalement le regard à Fulbert. Après lui avoir rendu ses salutations, et en avoir gratifié Rose aussi, il écouta sa doléance sans perdre le sourire. On lui avait manqué de respect à l'entrée. Il savait très bien que c'était probablement exagéré. Il savait aussi très bien lesquels de ses Hommes se trouvaient à l'entrée. Bah, il n'aurait qu'à leur mettre une soufflante sans même chercher à comprendre, ça ferait plaisir à son égo, à celui de son père et avec de la chance, à sa propre bourse.
- Vous avez bien fait de m'en parler. Ça ne restera pas impuni, soyez rassuré.
Ayant évacué le sujet, il reporta son attention sur la dénommée de Castillon. Sa curiosité le piquait de nouveau, bien plus que l'intérêt purement matériel qu'il pouvait porter au jeune Fulbert.
- Mademoiselle de Castillon, c'est un plaisir de faire votre connaissance. Je suis le Capitaine Frédéric Flamby, le responsable de la sécurité en cette soirée plus que délicieuse. il lui offrit son plus beau sourire. Pardonnez ma curiosité, mais je ne suis pas au fait de votre famille en ville. Sans offense, je n'ai encore jamais entendu parler de ce patronyme. M'en diriez vous plus sur les origines de votre famille que je présume remarquable ?
- Ma foi pourquoi pas. se dit-il à lui-même.
Il resta là, stoïque et planté, l'allure fière et en même temps détendue. Il afficha un sourire courtois, ravi de les voir débarquer. Avec de la chance, le jeune Fulbert allait même la lui présenter. Il était bien curieux de savoir qui elle était. D'ailleurs, avec encore plus de chance, il pourrait même arriver à la lui ravir discrètement. Après tout, le capitaine se considérait comme un bel homme et débordait de confiance en lui. Il fallait bien ça pour exercer de telles fonctions. Il ne doutait pas de son charisme. Tout du moins, avec un Fulbert en concurrent.
Ainsi, elle s'appelait Rose De Chatillon. Ce nom ne lui parlait pas davantage. Cela l'étonna. Des nobles, des riches, des bourges, des célébrités, il en connaissait, au moins de réputation. Mais Rose de Châtillon ? Une parfaite inconnue. Enfin, la vision plongeante sur son décolleté lui fit bien vite oublier cette interrogation. Il ne se priva pas pour regarder, quoi qu'en essayant de ne pas se montrer trop insistant. Il nota aussi les manières de la jeune femme. Clairement, elle connaissait les bases du savoir-vivre en ce milieu où les apparences comptaient. Cette demoiselle serait donc une noble. Encore plus surprenant.
Il adressa finalement le regard à Fulbert. Après lui avoir rendu ses salutations, et en avoir gratifié Rose aussi, il écouta sa doléance sans perdre le sourire. On lui avait manqué de respect à l'entrée. Il savait très bien que c'était probablement exagéré. Il savait aussi très bien lesquels de ses Hommes se trouvaient à l'entrée. Bah, il n'aurait qu'à leur mettre une soufflante sans même chercher à comprendre, ça ferait plaisir à son égo, à celui de son père et avec de la chance, à sa propre bourse.
- Vous avez bien fait de m'en parler. Ça ne restera pas impuni, soyez rassuré.
Ayant évacué le sujet, il reporta son attention sur la dénommée de Castillon. Sa curiosité le piquait de nouveau, bien plus que l'intérêt purement matériel qu'il pouvait porter au jeune Fulbert.
- Mademoiselle de Castillon, c'est un plaisir de faire votre connaissance. Je suis le Capitaine Frédéric Flamby, le responsable de la sécurité en cette soirée plus que délicieuse. il lui offrit son plus beau sourire. Pardonnez ma curiosité, mais je ne suis pas au fait de votre famille en ville. Sans offense, je n'ai encore jamais entendu parler de ce patronyme. M'en diriez vous plus sur les origines de votre famille que je présume remarquable ?
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Gwynneth De Evelune
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Fulbert, satisfait de la réponse du Capitaine, ne demanda pas plus. Alors que son attention se tournait vers son accompagnatrice, il détacha la sienne pour se placer sur... le buffet. Juste derrière leur interlocuteur se trouvait des mets des plus appétissants et merveilleusement bien présentés. Très gourmand, il sentit son ventre gronder. Voilà déjà deux heures qu'il n'avait rien avalé, c'était déjà trop !
Capitaine, je vous confie ma douce quelques instants.
Comme hypnotisé par tant de plats, il s'écarta de ses deux amis pour retrouver le buffet. Au passage d'un des serveurs, il attrapa un verre de vin sur le plateau d'argent d'une main puis, de l'autre, posa ses doigts gras sur un des mets pour le porter à sa bouche. Gracieux n'était pas l'adjectif qui le qualifiait le mieux.
Quant à la dénommée Rose De Châtillon, elle n'avait pas quitté le Commandant du regard, attentive à ses propos.
Ma famille est originaire de Justice. Suite à la mort de mon père, un des conseillers de cette ville, ma mère est tombée gravement malade. Je me suis occupée d'elle durant toutes ces années. Nos fonds s'étant amincies, nous avons dû nous retirer pendant un temps de la société. Voilà qui explique que notre nom n'est pas parvenu jusqu'à vous.
La jeune femme afficha brièvement un regard nostalgique, dans le vide. Puis sourit de nouveau à son interlocuteur. Tous ses gestes étaient soigneusement calculés.
L'histoire de notre famille, comme vous le dites, est remarquable. Je compte, ici, à Liberty, redorer son blason. Mais elle est bien longue à raconter, je doute qu'un homme aussi occupé que vous aie le temps d'écouter mon histoire.
Elle flattait volontairement son ego car elle savait qu'il aimait cela. Une de ses mèches de cheveux tomba avec légèreté sur sa poitrine. Le masque sur ses yeux forçait l'attention sur son regard envoutant et ses lèvres arrondies, rosées. La jeune femme jouait sur ses charmes, mais sans tomber dans un rôle d'aguicheuse. Elle tenait à garder ce côté réservé qui amenait du challenge. Parce que le Capitaine aimait prendre ce qu'il ne pouvait avoir.
Elle avait étudié ses faits et gestes pendant des semaines. Elle connaissait sa personnalité, ses qualités, ses défauts, ses forces et ses faiblesses. La mercenaire n'approchait jamais sa cible sans la connaître sur le bout des doigts. Le piège s'était déjà refermé il y a bien longtemps sur lui, avant même ce bal.
Capitaine, je vous confie ma douce quelques instants.
Comme hypnotisé par tant de plats, il s'écarta de ses deux amis pour retrouver le buffet. Au passage d'un des serveurs, il attrapa un verre de vin sur le plateau d'argent d'une main puis, de l'autre, posa ses doigts gras sur un des mets pour le porter à sa bouche. Gracieux n'était pas l'adjectif qui le qualifiait le mieux.
Quant à la dénommée Rose De Châtillon, elle n'avait pas quitté le Commandant du regard, attentive à ses propos.
Ma famille est originaire de Justice. Suite à la mort de mon père, un des conseillers de cette ville, ma mère est tombée gravement malade. Je me suis occupée d'elle durant toutes ces années. Nos fonds s'étant amincies, nous avons dû nous retirer pendant un temps de la société. Voilà qui explique que notre nom n'est pas parvenu jusqu'à vous.
La jeune femme afficha brièvement un regard nostalgique, dans le vide. Puis sourit de nouveau à son interlocuteur. Tous ses gestes étaient soigneusement calculés.
L'histoire de notre famille, comme vous le dites, est remarquable. Je compte, ici, à Liberty, redorer son blason. Mais elle est bien longue à raconter, je doute qu'un homme aussi occupé que vous aie le temps d'écouter mon histoire.
Elle flattait volontairement son ego car elle savait qu'il aimait cela. Une de ses mèches de cheveux tomba avec légèreté sur sa poitrine. Le masque sur ses yeux forçait l'attention sur son regard envoutant et ses lèvres arrondies, rosées. La jeune femme jouait sur ses charmes, mais sans tomber dans un rôle d'aguicheuse. Elle tenait à garder ce côté réservé qui amenait du challenge. Parce que le Capitaine aimait prendre ce qu'il ne pouvait avoir.
Elle avait étudié ses faits et gestes pendant des semaines. Elle connaissait sa personnalité, ses qualités, ses défauts, ses forces et ses faiblesses. La mercenaire n'approchait jamais sa cible sans la connaître sur le bout des doigts. Le piège s'était déjà refermé il y a bien longtemps sur lui, avant même ce bal.
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Galen Torvalds
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Le capitaine n'était pas mécontent que Fulbert s'en aille. Moins il l'avait dans les pattes, plus il aurait les coudées franches pour lui ravir la jeune De Castillon. Sans la quitter des yeux, sans perdre le sourire, il écoutait son court récit comme s'il entendait une histoire passionnante alors qu'en réalité, il s'en fichait éperdument. Enfin, pas complétement. Certes, sa curiosité avait été piquée, mais cette dernière ne s'était pas éveillée sur la base d'un intérêt sincère, mais plutôt sur quelques suspicions quant à ce personnage énigmatique. Maintenant que le mystère était à peu près dissipé, d'où elle venait et ce qu'elle voulait faire, c'était le dernier de ses soucis.
Cependant, elle lui offrait une perche qu'il n'aurait jamais espérée. C'était l'occasion rêvée de lui proposer gracieusement de l'accompagner dans son quartier, pour la prendre à part et tenter de la charmer dans l'intimité de son appartement. La soirée ne faisait que commencer, tout était sous contrôle et en plus, là-bas, personne ne les dérangerait. C'était parfait ! Il s'imaginait déjà comment il allait faire. Sortant de sa rêverie, il lui tint à peu près ce langage.
- Bien au contraire, mademoiselle De Castillon, il me plairait d'entendre toute votre histoire. Elle m'a l'air tellement singulière... Ça change de ce qu'on peut entendre ici, en général. Je dispose d'un bureau en ces lieux. Je m'en sers pour administrer mes équipes. À l'heure qu'il est, tout m'a l'air calme. Nous pourrions l'emprunter quelques moments pour que vous me parliez de ça ? J'ai aussi un excellent vin qui pourrait ravir vos papilles. non sans lui adresser un regard charmeur et le sourire commercial qui allait avec.
Cependant, elle lui offrait une perche qu'il n'aurait jamais espérée. C'était l'occasion rêvée de lui proposer gracieusement de l'accompagner dans son quartier, pour la prendre à part et tenter de la charmer dans l'intimité de son appartement. La soirée ne faisait que commencer, tout était sous contrôle et en plus, là-bas, personne ne les dérangerait. C'était parfait ! Il s'imaginait déjà comment il allait faire. Sortant de sa rêverie, il lui tint à peu près ce langage.
- Bien au contraire, mademoiselle De Castillon, il me plairait d'entendre toute votre histoire. Elle m'a l'air tellement singulière... Ça change de ce qu'on peut entendre ici, en général. Je dispose d'un bureau en ces lieux. Je m'en sers pour administrer mes équipes. À l'heure qu'il est, tout m'a l'air calme. Nous pourrions l'emprunter quelques moments pour que vous me parliez de ça ? J'ai aussi un excellent vin qui pourrait ravir vos papilles. non sans lui adresser un regard charmeur et le sourire commercial qui allait avec.
Citoyen du monde
Gwynneth De Evelune
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Ses quartiers, voilà qu'elle touchait au but. C'était ce qu'elle cherchait, qu'il l'invite dans son bureau pour qu'ils s'éloignent de la foule. Elle tourna le regard vers Fulbert qui mangeait grassement. A cette vue, elle pensa à son repas à elle qui ne saurait tarder. Un frisson d'excitation instinctif la parcouru alors qu'elle sentit son corps lui crier de sauter à la gorge du Capitaine. La jeune vampire baissa les yeux un court instant pour ne pas que son interlocuteur les aperçoive. Ses iris reprenaient leur couleur d'origine, mais elle réussit à rapidement reprendre le contrôle.
Finalement, elle releva ses yeux noirs vers Frédéric Flamby et hocha la tête en guise de réponse à son invitation.
Monsieur De Lacourt m'a l'air bien occupé, je pense qu'il ne verra pas d'inconvénient à ce que je lui fausse compagnie quelques instants. Surtout si c'est pour un ami.
La jeune vampire observa son regard charmeur. Elle s'était détachée de l'humain, elle ne voyait plus qu'en lui une cible et un futur repas savoureux. Mais elle ne laissait rien paraître, gardant un visage chaleureux.
Je me ferai un plaisir de goûter à votre vin afin d'étancher ma soif. C'est un honneur.
La mercenaire restait cependant sur ses gardes, rien n'était gagné tant qu'ils n'étaient pas dans ses quartiers. Elle vint prendre le bras que le Capitaine lui avait tendu, le tissu de sa robe venant frôler son uniforme. Son parfum dégageait une odeur enivrante, un mélange fleuri particulier et rafraichissant. Elle se laissa guider, se frayant parmi la foule, l'odeur de chaque humain autour d'elle réveillait un peu plus sa soif. Elle était, pourtant, en apparence, parfaitement calme et marchait d'un pas délicat.
Finalement, elle releva ses yeux noirs vers Frédéric Flamby et hocha la tête en guise de réponse à son invitation.
Monsieur De Lacourt m'a l'air bien occupé, je pense qu'il ne verra pas d'inconvénient à ce que je lui fausse compagnie quelques instants. Surtout si c'est pour un ami.
La jeune vampire observa son regard charmeur. Elle s'était détachée de l'humain, elle ne voyait plus qu'en lui une cible et un futur repas savoureux. Mais elle ne laissait rien paraître, gardant un visage chaleureux.
Je me ferai un plaisir de goûter à votre vin afin d'étancher ma soif. C'est un honneur.
La mercenaire restait cependant sur ses gardes, rien n'était gagné tant qu'ils n'étaient pas dans ses quartiers. Elle vint prendre le bras que le Capitaine lui avait tendu, le tissu de sa robe venant frôler son uniforme. Son parfum dégageait une odeur enivrante, un mélange fleuri particulier et rafraichissant. Elle se laissa guider, se frayant parmi la foule, l'odeur de chaque humain autour d'elle réveillait un peu plus sa soif. Elle était, pourtant, en apparence, parfaitement calme et marchait d'un pas délicat.
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Galen Torvalds
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Entendant sa réponse positive, Frédéric eut un sourire ravi, peut-être trop enthousiaste même, qu'il dissimula bien vite en reprenant toute sa consistance protocolaire. Il se disait que, visiblement, ça mordait à l'hameçon. Que cette jeune femme, apparemment prête à tout pour restaurer la grandeur de sa famille, lui portait de l'intérêt, puisqu'elle acceptait ce tête à tête quitte, même, à délaisser Fulbert... ou alors qu'elle était complétement naïve et pensait qu'il s'intéressait vraiment à ses histoires. Dans un cas comme dans l'autre, c'était un ticket gagnant pour lui. Qu'importe si elle y croyait ou pas, du moment qu'il arrivait à ses fins.
Il lui proposa son bras, grand gentilhomme, et l'emmena sagement au travers des convives, gardes et servants, vers escaliers et couloirs richement décorés, jusqu'à se retrouver dans l'un d'eux bien moins bruyant et fréquenté que la salle de bal. Devant une grande porte cirée en bois noble , il chercha un trousseau de clés à sa ceinture et en extrait l'une d'elle. Il la glissa dans la serrure, la fit tourner doucement, comme de crainte de brusquer la fine mécanique, et l'ouvrit en grand pour l'inviter à passer la première.
Elle pût découvrir ce qui devait être autrefois une chambre à coucher, à en juger par la taille de la pièce, son agencement, la présence d'un âtre, de traces de meubles lourds sur le sol et par la décoration murale, faite de tableaux sûrement très chers, mais sans grand intérêt. Le sol était de parquet ciré, couvert par endroit de tapis brossés particulièrement doux. Quelques bibelots en matières nobles par ci et là, une armoire fermée, et surtout, au centre, un grand bureau. Ce n'était pas tant son caractère massif qui sautait aux yeux que son ordre impeccable. Tout était à sa place, rien n'était superflu, aucun papier ne trainait, tout était propre et bien rangé, pas une poussière en vue ! C'était presque à croire que ce bureau s'était lui aussi fait beau pour le bal. Il y avait trois fauteuils ici. Un en cuir rembourré, du côté de celui à qui il appartenait, et deux autres, plus modestes mais pas moins confortables, côté visiteur.
Le capitaine entra à sa suite et ferma la porte. Il hésita à la refermer à clé un instant. Il préféra y renoncer, pour l'instant en tous cas, savait-on jamais ce qu'il pouvait se passer. Il n'aurait qu'à revenir verrouiller la serrure quand les choses seraient plus sérieuses. Il garda la clé avec lui. Il l'invita à s'asseoir, s'en alla près de la fenêtre pour tirer le rideau voluptueux. Il y avait deux chandeliers sur pieds qui étaient allumés, couvrant la pièce d'une lumière tamisée.
Il ouvrit l'armoire ensuite et sortit deux coupes en argent. Il déposa une devant elle, l'autre à sa place, tout en s'asseyant. Il se pencha ensuite sur le côté, pour atteindre un seau posé discrètement derrière le bureau, à côté du fauteuil. Il était plein de glace et dedans trônait une bouteille de vin fort chère et encore fermée. Visiblement, Frédéric avait prévu le coup depuis le début. Une charmante donzelle allait finir dans ce bureau ce soir, il ne savait cependant pas que ça serait cette mademoiselle de Castillon.
Sans perdre le sourire, il la déboucha et la servit la première, puis se servit ensuite. Il la reposa enfin à sa place et prenant sa coupe, l'avança vers elle dans un premier temps, pour trinquer.
- À vos ambitions. dit-il le ton sobre, en savourant une lampée de vin. Je vous écoute, mademoiselle. termina-t-il enfin, avec le sourire.
Il lui proposa son bras, grand gentilhomme, et l'emmena sagement au travers des convives, gardes et servants, vers escaliers et couloirs richement décorés, jusqu'à se retrouver dans l'un d'eux bien moins bruyant et fréquenté que la salle de bal. Devant une grande porte cirée en bois noble , il chercha un trousseau de clés à sa ceinture et en extrait l'une d'elle. Il la glissa dans la serrure, la fit tourner doucement, comme de crainte de brusquer la fine mécanique, et l'ouvrit en grand pour l'inviter à passer la première.
Elle pût découvrir ce qui devait être autrefois une chambre à coucher, à en juger par la taille de la pièce, son agencement, la présence d'un âtre, de traces de meubles lourds sur le sol et par la décoration murale, faite de tableaux sûrement très chers, mais sans grand intérêt. Le sol était de parquet ciré, couvert par endroit de tapis brossés particulièrement doux. Quelques bibelots en matières nobles par ci et là, une armoire fermée, et surtout, au centre, un grand bureau. Ce n'était pas tant son caractère massif qui sautait aux yeux que son ordre impeccable. Tout était à sa place, rien n'était superflu, aucun papier ne trainait, tout était propre et bien rangé, pas une poussière en vue ! C'était presque à croire que ce bureau s'était lui aussi fait beau pour le bal. Il y avait trois fauteuils ici. Un en cuir rembourré, du côté de celui à qui il appartenait, et deux autres, plus modestes mais pas moins confortables, côté visiteur.
Le capitaine entra à sa suite et ferma la porte. Il hésita à la refermer à clé un instant. Il préféra y renoncer, pour l'instant en tous cas, savait-on jamais ce qu'il pouvait se passer. Il n'aurait qu'à revenir verrouiller la serrure quand les choses seraient plus sérieuses. Il garda la clé avec lui. Il l'invita à s'asseoir, s'en alla près de la fenêtre pour tirer le rideau voluptueux. Il y avait deux chandeliers sur pieds qui étaient allumés, couvrant la pièce d'une lumière tamisée.
Il ouvrit l'armoire ensuite et sortit deux coupes en argent. Il déposa une devant elle, l'autre à sa place, tout en s'asseyant. Il se pencha ensuite sur le côté, pour atteindre un seau posé discrètement derrière le bureau, à côté du fauteuil. Il était plein de glace et dedans trônait une bouteille de vin fort chère et encore fermée. Visiblement, Frédéric avait prévu le coup depuis le début. Une charmante donzelle allait finir dans ce bureau ce soir, il ne savait cependant pas que ça serait cette mademoiselle de Castillon.
Sans perdre le sourire, il la déboucha et la servit la première, puis se servit ensuite. Il la reposa enfin à sa place et prenant sa coupe, l'avança vers elle dans un premier temps, pour trinquer.
- À vos ambitions. dit-il le ton sobre, en savourant une lampée de vin. Je vous écoute, mademoiselle. termina-t-il enfin, avec le sourire.
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Gwynneth De Evelune
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La dénommée Rose suivit le commandant, à son bras, jusqu'à ce bureau.
Un bureau très élégant, décoré avec goût et très bien entretenu. Lorsqu'il ferma la porte derrière elle, faisant mine d'observer les alentours, elle fut attentive au fait qu'il ne ferme pas la porte à clé. Peut-être pour ne pas l'effrayer. Elle sourit à cette idée, sachant qu'il ne pouvait rien contre elle face à sa force surhumaine caractéristique de sa nature de vampire.
Finalement, elle s'approcha du bureau lorsqu'il servit les verres de vin. Elle n'avait pas l'air impressionnée du décor, habituée, noble qu'elle était. Au delà du rôle qu'elle jouait ce soir, ce riche bureau lui rappelait celui de son père lorsqu'elle était enfant. Son regard se porta sur le verre que lui avait tendu son interlocuteur. La jeune femme ne s'assied pas comme il pouvait s'y attendre. Elle prit le verre délicatement et l'approcha de son visage, observant la texture de celui-ci, les larmes qu'il laissait le long de la paroi en cristal.
Vous ne m'avez donc pas menti, ceci est un bon vin.
Mademoiselle De Castillon fit le tour du bureau afin de passer du côté du commandant. Ses doigts caressèrent délicatement le bois vernis du meuble tandis que le bruit du tissu de sa robe frôlant les tapis luxueux cassait le silence. Nez à nez face au commandant, proche, elle posa le verre à côté d'elle.
Je ne suis pas le genre de demoiselle à tourner autour du pot. Ce jeune Fulbert est un parti financier intéressant, mais stupide. Alors que vous, Commandant, j'ai pu entendre de nombreuses éloges sur vous. D'une grande intelligence, vous avez su acquérir une très bonne réputation dans les hautes sphère de la société. Cette réputation vous donnant... Elle marqua une pause. ... du pouvoir.
Elle l'endormait, volontairement, avec ces louanges qui gonflaient son ego. Plus cela se ferait en douceur, moins de risque elle prendrait.
Je sais que mon histoire vous importe peu alors mettons carte sur table. Je suis venue à Liberty dans un objectif : redorer le nom de ma famille, oubliée.
Elle baissa légèrement sa tête. Ses cheveux tombèrent vers l'avant, laissant sa nuque à la vue du commandant. Doucement, elle défit le nœud de son masque puis posa l'accessoire à côté du verre de vin. Elle releva ensuite le regard vers l'homme, perçant le sien. Son visage, il le découvrit à cet instant. D'une grande beauté, fin, il était celui d'une femme à la vingtaine bien avancée. Ses joues rosées par le maquillage lui donnaient un air innocent, mais son corps tout entier était dans la séduction.
Apportez moi votre protection, et je réchaufferai vos nuits.
Sa main se posa sur le torse du commandant, caressant son uniforme, tout en descendant vers sa ceinture. Son épée, elle l'avait remarqué dès le premier regard. Elle était le seul danger, le dernier obstacle entre elle et son repas. Elle restait prudente.
Mais ses dents commençaient à la faire souffrir, retenir ses crocs devenait de plus en plus difficile. Elle attendait qu'il retire sa ceinture. Sa main jouait avec la boucle de celle-ci. Si il le fallait, elle utiliserait son aura de séduction mais c'était en dernier recourt.
Un bureau très élégant, décoré avec goût et très bien entretenu. Lorsqu'il ferma la porte derrière elle, faisant mine d'observer les alentours, elle fut attentive au fait qu'il ne ferme pas la porte à clé. Peut-être pour ne pas l'effrayer. Elle sourit à cette idée, sachant qu'il ne pouvait rien contre elle face à sa force surhumaine caractéristique de sa nature de vampire.
Finalement, elle s'approcha du bureau lorsqu'il servit les verres de vin. Elle n'avait pas l'air impressionnée du décor, habituée, noble qu'elle était. Au delà du rôle qu'elle jouait ce soir, ce riche bureau lui rappelait celui de son père lorsqu'elle était enfant. Son regard se porta sur le verre que lui avait tendu son interlocuteur. La jeune femme ne s'assied pas comme il pouvait s'y attendre. Elle prit le verre délicatement et l'approcha de son visage, observant la texture de celui-ci, les larmes qu'il laissait le long de la paroi en cristal.
Vous ne m'avez donc pas menti, ceci est un bon vin.
Mademoiselle De Castillon fit le tour du bureau afin de passer du côté du commandant. Ses doigts caressèrent délicatement le bois vernis du meuble tandis que le bruit du tissu de sa robe frôlant les tapis luxueux cassait le silence. Nez à nez face au commandant, proche, elle posa le verre à côté d'elle.
Je ne suis pas le genre de demoiselle à tourner autour du pot. Ce jeune Fulbert est un parti financier intéressant, mais stupide. Alors que vous, Commandant, j'ai pu entendre de nombreuses éloges sur vous. D'une grande intelligence, vous avez su acquérir une très bonne réputation dans les hautes sphère de la société. Cette réputation vous donnant... Elle marqua une pause. ... du pouvoir.
Elle l'endormait, volontairement, avec ces louanges qui gonflaient son ego. Plus cela se ferait en douceur, moins de risque elle prendrait.
Je sais que mon histoire vous importe peu alors mettons carte sur table. Je suis venue à Liberty dans un objectif : redorer le nom de ma famille, oubliée.
Elle baissa légèrement sa tête. Ses cheveux tombèrent vers l'avant, laissant sa nuque à la vue du commandant. Doucement, elle défit le nœud de son masque puis posa l'accessoire à côté du verre de vin. Elle releva ensuite le regard vers l'homme, perçant le sien. Son visage, il le découvrit à cet instant. D'une grande beauté, fin, il était celui d'une femme à la vingtaine bien avancée. Ses joues rosées par le maquillage lui donnaient un air innocent, mais son corps tout entier était dans la séduction.
Apportez moi votre protection, et je réchaufferai vos nuits.
Sa main se posa sur le torse du commandant, caressant son uniforme, tout en descendant vers sa ceinture. Son épée, elle l'avait remarqué dès le premier regard. Elle était le seul danger, le dernier obstacle entre elle et son repas. Elle restait prudente.
Mais ses dents commençaient à la faire souffrir, retenir ses crocs devenait de plus en plus difficile. Elle attendait qu'il retire sa ceinture. Sa main jouait avec la boucle de celle-ci. Si il le fallait, elle utiliserait son aura de séduction mais c'était en dernier recourt.
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Galen Torvalds
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Elle ne s'asseyait pas. C'était une réaction à laquelle Frédéric ne s'était pas attendue. Il n'était pas simplement étonné, il anticipait quelque chose qu'il n'osait s'avouer qu'à demi-mot. En fait, elle lui donnait l'impression d'avoir autant prévu ce moment-là que lui. D'ailleurs les dires et le comportement de la jeune femme, qui suivirent, ne firent que confirmer cette impression qu'il venait d'avoir.
Il l'avait laissée parler, faire, s'expliquer en somme. Il ne la regardait pas, mais l'écoutait. Il portait son verre pour s'humecter les lèvres de temps à autre. Alors, elle n'était ni sotte ni naïve, mais au contraire, bien au courant de ses intentions à son égard et visiblement, pas contre cet échange de bons procédés. Cependant, la jeune femme lui posait-là un problème : il n'avait pas envisagé de lui accorder la moindre protection, lui. D'ailleurs, rien ne lui garantissait qu'elle tiendrait sa parole, pas plus qu'elle ne saurait satisfaire ses appétits sur le long terme.
Cette mademoiselle de Castillon prenait clairement les devants et ça, en fait, ça lui plaisait moins. Ramené à la réalité de façon un peu brusque, il se rendait bien compte que tout cela ressemblait à un vulgaire échange marchand, voire même à une forme de prostitution, dans les deux sens. C'était tout de suite moins désirable. Il fit une moue en coin, sans lui apporter la réponse qu'elle demandait, un peu pensif. Néanmoins, le mouvement de sa main sur son torse, vers sa ceinture, cette caresse aussi tentatrice que prometteuse, réveilla quelques ardeurs en lui. Il devait bien se l'avouer, elle avait le physique de ses idées ! Il lui adressa le regard et prudent, énonça d'une voix sûre...
- Je ne peux m'engager à rien sans avoir d'abord connu ce que vous me promettez. Montrez-moi donc de quoi vous êtes capable et nulle doute que je saurais prendre la bonne décision ensuite.
Il finit son verre et le reposa sur le bureau, posant ses mains sur les accoudoirs du fauteuil. Il ne la quittait pas des yeux, un sourire empreint de vice était apparu sur son visage. Il s'adossa et se détendit, portant sur elle un regard lourd de sens.
Il l'avait laissée parler, faire, s'expliquer en somme. Il ne la regardait pas, mais l'écoutait. Il portait son verre pour s'humecter les lèvres de temps à autre. Alors, elle n'était ni sotte ni naïve, mais au contraire, bien au courant de ses intentions à son égard et visiblement, pas contre cet échange de bons procédés. Cependant, la jeune femme lui posait-là un problème : il n'avait pas envisagé de lui accorder la moindre protection, lui. D'ailleurs, rien ne lui garantissait qu'elle tiendrait sa parole, pas plus qu'elle ne saurait satisfaire ses appétits sur le long terme.
Cette mademoiselle de Castillon prenait clairement les devants et ça, en fait, ça lui plaisait moins. Ramené à la réalité de façon un peu brusque, il se rendait bien compte que tout cela ressemblait à un vulgaire échange marchand, voire même à une forme de prostitution, dans les deux sens. C'était tout de suite moins désirable. Il fit une moue en coin, sans lui apporter la réponse qu'elle demandait, un peu pensif. Néanmoins, le mouvement de sa main sur son torse, vers sa ceinture, cette caresse aussi tentatrice que prometteuse, réveilla quelques ardeurs en lui. Il devait bien se l'avouer, elle avait le physique de ses idées ! Il lui adressa le regard et prudent, énonça d'une voix sûre...
- Je ne peux m'engager à rien sans avoir d'abord connu ce que vous me promettez. Montrez-moi donc de quoi vous êtes capable et nulle doute que je saurais prendre la bonne décision ensuite.
Il finit son verre et le reposa sur le bureau, posant ses mains sur les accoudoirs du fauteuil. Il ne la quittait pas des yeux, un sourire empreint de vice était apparu sur son visage. Il s'adossa et se détendit, portant sur elle un regard lourd de sens.
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