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Citoyen de La République
Galen Torvalds
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En fin de compte, elle ne lui laissait pas le choix. Au moins c'était plus facile comme ça, il n'aurait pas à se décider. Il ne savait pas s'il devait s'en réjouir ou non. Surtout qu'elle pressait les choses. La voilà qui reprenait ses affaires et buvait une étrange tonique pour prendre une toute autre apparence. Pas grand chose, mais suffisant pour qu'elle soit méconnaissable.
Il ne pouvait que noter, malgré tout, qu'elle s'échinait à le trimballer plutôt que de le tuer. Elle pouvait le faire, pourtant, et passer à autre chose, à en croire ce qu'elle disait. Là encore, il ne savait pas quoi en penser. Tout cela ne pouvait être qu'une sinistre comédie. Pour ce qu'il en savait, elle pouvait être une parfaite psychopathe qui prenait plaisir à jouer de ses victimes ?
Elle venait de le libérer. Il aurait pu en profiter pour prendre la fuite ou tenter de la maitriser, mais il n'en fit rien. Ce n'était pas l'envie qui lui manquait, mais il savait que ça serait suicidaire. Elle avait déjà fait montre de ses capacités, la fois dernière, il ne pourrait pas décemment l'affronter dans ces conditions.
Alors sans répondre à sa demande plus que culottée, celle de lui faire confiance, il récupéra la cape qu'elle lui donna et la passa sur ses épaules, bien à contrecœur. Il ne savait où elle comptait l'emmener et l'idée de passer plusieurs semaines avec elle n'avait rien d'une réjouissance, mais il devait bien accepter son sort : il était maintenant un otage et il allait devoir ajuster son comportement pour espérer survivre.
Au moins avait-elle promis de tout lui expliquer ensuite. Il espérait qu'elle disait la vérité et que ses intentions étaient aussi sincères qu'elle le prétendait, mais là encore il avait du mal à y croire. Néanmoins elle avait bien réussi quelque chose, c'était de le rendre curieux. Curiosité morbide, pour sûr, mais curieux quand même.
- Je vois que vous avez tout planifié. dit-il sobrement, pour toute réponse. Je vous suis.
Il ne pouvait que noter, malgré tout, qu'elle s'échinait à le trimballer plutôt que de le tuer. Elle pouvait le faire, pourtant, et passer à autre chose, à en croire ce qu'elle disait. Là encore, il ne savait pas quoi en penser. Tout cela ne pouvait être qu'une sinistre comédie. Pour ce qu'il en savait, elle pouvait être une parfaite psychopathe qui prenait plaisir à jouer de ses victimes ?
Elle venait de le libérer. Il aurait pu en profiter pour prendre la fuite ou tenter de la maitriser, mais il n'en fit rien. Ce n'était pas l'envie qui lui manquait, mais il savait que ça serait suicidaire. Elle avait déjà fait montre de ses capacités, la fois dernière, il ne pourrait pas décemment l'affronter dans ces conditions.
Alors sans répondre à sa demande plus que culottée, celle de lui faire confiance, il récupéra la cape qu'elle lui donna et la passa sur ses épaules, bien à contrecœur. Il ne savait où elle comptait l'emmener et l'idée de passer plusieurs semaines avec elle n'avait rien d'une réjouissance, mais il devait bien accepter son sort : il était maintenant un otage et il allait devoir ajuster son comportement pour espérer survivre.
Au moins avait-elle promis de tout lui expliquer ensuite. Il espérait qu'elle disait la vérité et que ses intentions étaient aussi sincères qu'elle le prétendait, mais là encore il avait du mal à y croire. Néanmoins elle avait bien réussi quelque chose, c'était de le rendre curieux. Curiosité morbide, pour sûr, mais curieux quand même.
- Je vois que vous avez tout planifié. dit-il sobrement, pour toute réponse. Je vous suis.
Citoyen du monde
Gwynneth De Evelune
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Info personnage
Race: Vampire
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyal neutre
Rang: D
La mercenaire s'assura du coin de l'œil que son futur compagnon de route avait bien enfilé la cape et couvert son visage avec la capuche. Elle ne tarda pas plus, s'en allant ouvrir la porte.
Cachez votre visage à tous ceux que l'on croisera.
Elle entreprit de descendre les escaliers en colimaçon peu éclairés au fond du couloir. Bien heureusement, ils ne croisèrent personnes. Une fois en bas de la maison de rue où résidait deux ou trois habitants, une monture les attendait effectivement là. C'était un bel animal, bien entretenu, aux muscles puissants et à la robe alzan. La selle et le filet étaient de qualité, les sabots bien ferrés.
Le cheval était seul dans cette petite ruelle qui était parallèle à une rue plus fréquentée. Gwynneth plaça dans l'une des sacoches accrochées sur le côté de la selle, à l'avant, le petit coffre qu'elle avait récupéré sur son bureau. Avec aisance, elle monta sur la monture et tendit la main à Galen pour l'aider à s'asseoir derrière elle. Qu'il l'accepte ou non, au moins elle aurait proposé.
Une fois tous deux installés, elle tapota le ventre du cheval avec ses bottes et celui-ci se mit au pas. Ils quittèrent la ruelle pour déboucher sur une rue plus fréquentée, bien qu'il y ai moins de monde qu'en plein jour. Plusieurs passants rentrés chez eux, paniers au bras, de retour des dernières heures du marché. La mercenaire avait adopté une attitude parfaitement détendue pour ne pas éveillé les soupçons mais restait vigilante.
Les soldats étaient présents dans les rues et plus nombreux que d'habitude. Toute personne qui avait lu le journal de ce matin là connaissait la raison de cette présence armée plus importante. Aux aguets, ils cherchaient une femme à la chevelure noire, un soldat nommé Galen et, si la chance était de leur côté, le Commandant porté disparu. Malheureusement, pour le Commandant, il était déjà trop tard.
Au bout de quelques minutes, ils finirent par arriver à la sortie de la ville où quelques gardes étaient postés. La jeune vampire jeta un regard discret vers Galen pour s'assurer qu'il cachait bien son identité et pour le mettre en garde, lui rappelant qu'elle surveillait le moindre de ses mouvements, que la moindre tentative de sa part serait un geste stupide.
Gwynneth tira sur les rennes pour arrêter son cheval au niveau des soldats. Ils avaient été posté là pour, certainement, surveiller les sorties suite à l'événement de la veille. La mercenaire ouvrit une petite sacoche en cuir accrochée à la selle et en sortie un petit papier. Un laisser-passer. Le type de papier qu'une personne influente de l'armée pouvait rédiger pour faciliter les vas et vient d'une personne dans ce type de situation.
Le garde prit ce papier et le regarda attentivement. Il hocha la tête en silence et lui rendit. Gwynneth le remit dans la sacoche avant de s'apprêter à continuer sa route, le soldat avait ouvert le chemin et lui faisait signe de passer. Elle espérait que Galen reste tranquille, et qu'il ne ferait pas de vague.
Cachez votre visage à tous ceux que l'on croisera.
Elle entreprit de descendre les escaliers en colimaçon peu éclairés au fond du couloir. Bien heureusement, ils ne croisèrent personnes. Une fois en bas de la maison de rue où résidait deux ou trois habitants, une monture les attendait effectivement là. C'était un bel animal, bien entretenu, aux muscles puissants et à la robe alzan. La selle et le filet étaient de qualité, les sabots bien ferrés.
Le cheval était seul dans cette petite ruelle qui était parallèle à une rue plus fréquentée. Gwynneth plaça dans l'une des sacoches accrochées sur le côté de la selle, à l'avant, le petit coffre qu'elle avait récupéré sur son bureau. Avec aisance, elle monta sur la monture et tendit la main à Galen pour l'aider à s'asseoir derrière elle. Qu'il l'accepte ou non, au moins elle aurait proposé.
Une fois tous deux installés, elle tapota le ventre du cheval avec ses bottes et celui-ci se mit au pas. Ils quittèrent la ruelle pour déboucher sur une rue plus fréquentée, bien qu'il y ai moins de monde qu'en plein jour. Plusieurs passants rentrés chez eux, paniers au bras, de retour des dernières heures du marché. La mercenaire avait adopté une attitude parfaitement détendue pour ne pas éveillé les soupçons mais restait vigilante.
Les soldats étaient présents dans les rues et plus nombreux que d'habitude. Toute personne qui avait lu le journal de ce matin là connaissait la raison de cette présence armée plus importante. Aux aguets, ils cherchaient une femme à la chevelure noire, un soldat nommé Galen et, si la chance était de leur côté, le Commandant porté disparu. Malheureusement, pour le Commandant, il était déjà trop tard.
Au bout de quelques minutes, ils finirent par arriver à la sortie de la ville où quelques gardes étaient postés. La jeune vampire jeta un regard discret vers Galen pour s'assurer qu'il cachait bien son identité et pour le mettre en garde, lui rappelant qu'elle surveillait le moindre de ses mouvements, que la moindre tentative de sa part serait un geste stupide.
Gwynneth tira sur les rennes pour arrêter son cheval au niveau des soldats. Ils avaient été posté là pour, certainement, surveiller les sorties suite à l'événement de la veille. La mercenaire ouvrit une petite sacoche en cuir accrochée à la selle et en sortie un petit papier. Un laisser-passer. Le type de papier qu'une personne influente de l'armée pouvait rédiger pour faciliter les vas et vient d'une personne dans ce type de situation.
Le garde prit ce papier et le regarda attentivement. Il hocha la tête en silence et lui rendit. Gwynneth le remit dans la sacoche avant de s'apprêter à continuer sa route, le soldat avait ouvert le chemin et lui faisait signe de passer. Elle espérait que Galen reste tranquille, et qu'il ne ferait pas de vague.
Citoyen de La République
Galen Torvalds
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Elle prenait des pincettes qu'il n'aurait pas pris, lui, si les rôles avaient été inversés. Notamment, elle faisait tout pour qu'il ne soit pas reconnu, mais il n'était guère un visage connu en ville. Il doutait que qui se soit le reconnaisse juste en le voyant. Alors, il comprenait qu'elle avait peur d'être débusquée, si on le reconnaissait lui, par ricochet, mais tout de même, cette prudence poussée à l'excès pourrait la desservir. À force de vouloir faire naturel, peut-être ne paraitrait-elle plus naturelle du tout. Il espérait bien que, malgré tout, les gens autour d'eux seraient assez dégourdis pour remarquer quelque chose de suspect. Au moins ne pourrait-elle pas l'accuser d'avoir cherché à les faire repérer, si c'était elle qui était repérée directement.
D'ici là, il coopéra. Il accepta sa main, grimpa sur le cheval, dans son dos, et se tût, baissant légèrement la tête pour cacher d'autant plus son visage. Là, il la laissa mener le canasson, pérégriner en ville comme bon lui semblait. Il ne regardait même pas où ils allaient, en fait. À quoi bon, de toutes les façons ? Bien sûr, il aurait pu profiter de la position avantageuse dans laquelle il se trouvait pour tenter de la désarçonner, de la maitriser et d'alerter les alentours. Il aurait pu ! Oui ! Totalement. Si ça avait été une femme ordinaire, aucun soucis. Malheureusement, c'était une vampire, qui avait déjà fait démonstration de ses capacités. Il n'était donc pas question de risquer inutilement sa vie, d'autant plus qu'il y avait fort à parier que les gens tarderaient à réagir et qu'après l'avoir tué, elle aurait réussi à s'enfuir ! Tout ça pour rien.
Enfin, quand ils arrivèrent au corps de garde, évidemment que la vampire n'eut pas besoin de répéter ses instructions pour qu'il comprenne très bien qu'il devait surtout se taire. Elle la vit présenter un papier aux gardes, là encore elle avait tout prévu. Quelque part, son sens de l'organisation l'étonnait, en bien. Au moins il n'avait pas affaire à une parfaite débutante. Cette pensée là le fit sourire, décidément il cherchait à se rassurer comme il le pouvait. Il croisa le regard d'un des soldats. Le temps d'un instant, il hésita à l'interpeller. Il y renonça et se contenta d'un vague sourire, avant de regarder ailleurs.
Il attendit sagement qu'elle reparte, qu'elle s'éloigne là, dans l'obscurité de la nuit, jusqu'à être hors de portée des gardes, pour enfin piper mot, lui qui était resté silencieux depuis le début leur départ.
- Je me demande bien ce que vous essayez de me montrer, Gwynneth. Que vous n'êtes pas qu'un monstre assoiffé de sang... ?
D'ici là, il coopéra. Il accepta sa main, grimpa sur le cheval, dans son dos, et se tût, baissant légèrement la tête pour cacher d'autant plus son visage. Là, il la laissa mener le canasson, pérégriner en ville comme bon lui semblait. Il ne regardait même pas où ils allaient, en fait. À quoi bon, de toutes les façons ? Bien sûr, il aurait pu profiter de la position avantageuse dans laquelle il se trouvait pour tenter de la désarçonner, de la maitriser et d'alerter les alentours. Il aurait pu ! Oui ! Totalement. Si ça avait été une femme ordinaire, aucun soucis. Malheureusement, c'était une vampire, qui avait déjà fait démonstration de ses capacités. Il n'était donc pas question de risquer inutilement sa vie, d'autant plus qu'il y avait fort à parier que les gens tarderaient à réagir et qu'après l'avoir tué, elle aurait réussi à s'enfuir ! Tout ça pour rien.
Enfin, quand ils arrivèrent au corps de garde, évidemment que la vampire n'eut pas besoin de répéter ses instructions pour qu'il comprenne très bien qu'il devait surtout se taire. Elle la vit présenter un papier aux gardes, là encore elle avait tout prévu. Quelque part, son sens de l'organisation l'étonnait, en bien. Au moins il n'avait pas affaire à une parfaite débutante. Cette pensée là le fit sourire, décidément il cherchait à se rassurer comme il le pouvait. Il croisa le regard d'un des soldats. Le temps d'un instant, il hésita à l'interpeller. Il y renonça et se contenta d'un vague sourire, avant de regarder ailleurs.
Il attendit sagement qu'elle reparte, qu'elle s'éloigne là, dans l'obscurité de la nuit, jusqu'à être hors de portée des gardes, pour enfin piper mot, lui qui était resté silencieux depuis le début leur départ.
- Je me demande bien ce que vous essayez de me montrer, Gwynneth. Que vous n'êtes pas qu'un monstre assoiffé de sang... ?
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Gwynneth De Evelune
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Il n'avait pas fait de vague. Gwynneth laissa échapper un soupir discret de soulagement et se détendit un peu.
Une fois sortis de la ville, ils s’enfoncèrent dans la plaine. Ce soir là, aucun nuage ne venait cacher les étoiles. La lune, presque pleine, apportait de la lumière aux paysages. Ils n'étaient donc pas dans l'obscurité complète. C'était agréable de chevaucher dans ces conditions.
La mercenaire gardait son cheval au pas pour ne pas le fatiguer. Elle savait parfaitement où elle allait. Il était prévu qu'ils arrivent à destination à l'aube. Ce n'était pas un problème pour elle, la nuit était son élément et elle n'avait pas besoin de dormir. Galen, quant à lui, était soldat, il avait sûrement l'habitude de veiller. De toute manière, même si il souhaitait dormir, ce n'était pas possible, il fallait profiter de la nuit pour avancer.
La voix de Galen brisa le silence paisible de cette nuit d'été. Cela étonna Gwynneth, lui qui avait été silencieux jusqu'ici. Sa question la surpris d'autant plus, voilà à présent qu'il s'intéressait à elle. La mercenaire lui répondit calmement, d'un ton neutre.
Je ne sauve pas votre vie pour me blanchir. A quoi bon essayer de montrer ce que je ne suis pas ? Je ne suis qu'un monstre assoiffé de sang.
Elle marqua un long silence, pensive puis finit par sourire discrètement.Comme si ses pensées noires avaient fait place à d'autres. Son ton fut plus enthousiaste.
Comme je vous l'ai dit, la solitude me pèse. Un partenaire ne serait pas de trop. Je n'y croyais pas vraiment mais vous venez de poser une question à mon sujet. C'est donc possible.
La mercenaire tourna le regard vers lui, un regard taquin, puis se concentra de nouveau sur le chemin qu'ils empruntaient. Les plaines s'étendaient à perte de vue. Elle était plus à l'aise que lorsqu'ils se trouvaient en ville. Non pas à cause des soldats qui la cherchaient, mais à cause de la population trop nombreuse. Tous ces humains, condensés à un seul endroit, tout autour d'elle... ses canines l’appelaient constamment. Ici, elle pouvait enfin respirer et être plus.. elle-même.
Une nuit de voyage nous attend. Nous arriverons à l'aube. Là où nous allons, nous serons en sécurité. Accepteriez-vous de me parler de vous ? La nuit se terminera plus vite.
Une fois sortis de la ville, ils s’enfoncèrent dans la plaine. Ce soir là, aucun nuage ne venait cacher les étoiles. La lune, presque pleine, apportait de la lumière aux paysages. Ils n'étaient donc pas dans l'obscurité complète. C'était agréable de chevaucher dans ces conditions.
La mercenaire gardait son cheval au pas pour ne pas le fatiguer. Elle savait parfaitement où elle allait. Il était prévu qu'ils arrivent à destination à l'aube. Ce n'était pas un problème pour elle, la nuit était son élément et elle n'avait pas besoin de dormir. Galen, quant à lui, était soldat, il avait sûrement l'habitude de veiller. De toute manière, même si il souhaitait dormir, ce n'était pas possible, il fallait profiter de la nuit pour avancer.
La voix de Galen brisa le silence paisible de cette nuit d'été. Cela étonna Gwynneth, lui qui avait été silencieux jusqu'ici. Sa question la surpris d'autant plus, voilà à présent qu'il s'intéressait à elle. La mercenaire lui répondit calmement, d'un ton neutre.
Je ne sauve pas votre vie pour me blanchir. A quoi bon essayer de montrer ce que je ne suis pas ? Je ne suis qu'un monstre assoiffé de sang.
Elle marqua un long silence, pensive puis finit par sourire discrètement.Comme si ses pensées noires avaient fait place à d'autres. Son ton fut plus enthousiaste.
Comme je vous l'ai dit, la solitude me pèse. Un partenaire ne serait pas de trop. Je n'y croyais pas vraiment mais vous venez de poser une question à mon sujet. C'est donc possible.
La mercenaire tourna le regard vers lui, un regard taquin, puis se concentra de nouveau sur le chemin qu'ils empruntaient. Les plaines s'étendaient à perte de vue. Elle était plus à l'aise que lorsqu'ils se trouvaient en ville. Non pas à cause des soldats qui la cherchaient, mais à cause de la population trop nombreuse. Tous ces humains, condensés à un seul endroit, tout autour d'elle... ses canines l’appelaient constamment. Ici, elle pouvait enfin respirer et être plus.. elle-même.
Une nuit de voyage nous attend. Nous arriverons à l'aube. Là où nous allons, nous serons en sécurité. Accepteriez-vous de me parler de vous ? La nuit se terminera plus vite.
Citoyen de La République
Galen Torvalds
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La solitude la pesait et elle avait besoin d'un camarade pour faire les 400 coups avec elle... c'était donc pour ça qu'elle l'avait pris en otage, lui, parfait inconnu, après avoir tué son supérieur, et qu'elle espérait qu'il s'associerait à elle, comme ça, du jour au lendemain, pour aller très certainement commettre d'autres méfaits du genre ! Tout était parfaitement logique. En fait, Galen commençait à se dire qu'il avait réellement un grain. Jusqu'à présent, il le pensait de façon plutôt sarcastique, mais là, ça commençait à devenir réalité.
- Je veux dire, je pense qu'à ma place, vous auriez réagi de la même façon, si ce n'est pire. tâchant de garder un ton calme et relativement avenant, malgré tout, il n'oubliait qui elle était ni dans quel pétrin il se trouvait. Quant à moi, il n'y a pas grand chose à savoir. Je ne suis qu'un Humain, tout ce qu'il y a de plus ordinaire, sans histoire ni grands secrets bien cachés. Pas de femme, pas d'enfants, pas encore en tous cas. J'ai fait l'armée parce que c'était la seule façon d'accéder à des études de médecine. J'aime bien la médecine, c'est un noble art je trouve.
Il ne trouvait rien de plus à raconter à son propre sujet. C'est qu'en y repensant bien, il se trouvait décidément très ordinaire, ce qui rendait la chose d'autant plus ubuesque qu'elle voulait faire d'un parfait quidam, son complice. Vraiment, il n'y voyait plus que de la malchance, ça aurait pu tomber sur n'importe qui, et voilà que c'était pour lui.
- Vous vous rendez bien compte que vous êtes en train de demander à un parfait inconnu, et qui plus est un homme tout ce qu'il y a de plus normal, de devenir votre associé dans vos futurs forfaits ? Sans vouloir remettre en doute votre capacité à prendre des décision éclairées, tout cela me paraît très bancal.
- Je veux dire, je pense qu'à ma place, vous auriez réagi de la même façon, si ce n'est pire. tâchant de garder un ton calme et relativement avenant, malgré tout, il n'oubliait qui elle était ni dans quel pétrin il se trouvait. Quant à moi, il n'y a pas grand chose à savoir. Je ne suis qu'un Humain, tout ce qu'il y a de plus ordinaire, sans histoire ni grands secrets bien cachés. Pas de femme, pas d'enfants, pas encore en tous cas. J'ai fait l'armée parce que c'était la seule façon d'accéder à des études de médecine. J'aime bien la médecine, c'est un noble art je trouve.
Il ne trouvait rien de plus à raconter à son propre sujet. C'est qu'en y repensant bien, il se trouvait décidément très ordinaire, ce qui rendait la chose d'autant plus ubuesque qu'elle voulait faire d'un parfait quidam, son complice. Vraiment, il n'y voyait plus que de la malchance, ça aurait pu tomber sur n'importe qui, et voilà que c'était pour lui.
- Vous vous rendez bien compte que vous êtes en train de demander à un parfait inconnu, et qui plus est un homme tout ce qu'il y a de plus normal, de devenir votre associé dans vos futurs forfaits ? Sans vouloir remettre en doute votre capacité à prendre des décision éclairées, tout cela me paraît très bancal.
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Gwynneth De Evelune
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Elle l'avait écouté en silence. Il avait dit peu sur lui, mais cela lui donnait toujours plus d'informations qu'elle n'en avait déjà. Il n'avait pas de famille, c'était déjà un bon point. Au moins, l'erreur de la mercenaire ne déchirait pas une famille.
Elle le trouvait sérieux, trop sérieux. Visiblement, il était encore trop tôt pour tenter un rapprochement par l'humour. Mais il avait raison, dans sa situation, Gwynneth aurait certainement été encore moins commode.
Partenaire. C'était une possibilité qu'elle envisageait si ils s'entendaient bien. Mais dans un avenir plus ou moins proche. Pas de suite, pas avec un inconnu. Elle était bien plus maline que ça. Et ce n'était pas la seule option.
Je me permettais d'ajouter un peu de gaieté à la situation en vous taquinant avec cette histoire de partenaire.
Elle laissa échapper un soupir discret.
Nous allons passer quelques semaines ensemble, le temps que cette histoire se tasse et que vous preniez pleinement conscience de votre situation. Et puis, vous aurez le choix. Il vous sera possible de quitter l'armée et la République pour une autre contrée, vous faire oublier. Il vous sera aussi possible de revenir à Liberty, avec les risques qui s'accompagnent.
Gwynneth était calme, le ton de nouveau neutre.
Laissez moi seulement réparer mon erreur. Vous ne deviez pas être témoin de cette scène. Vous avez seulement était au mauvais endroit, au mauvais moment.
Les cheveux de la vampire reprenaient petit à petit leur couleur naturelle. Le doux blond laissa place au noir intense.
Je ne ferai pas de vous mon repas. Je vous le promets. Vous serez libre bientôt, je vous demande seulement un peu de patience.
Elle finit par ces mots. Elle n'attendait pas forcément de réponse. Il était libre de continuer à faire la conversation ou de souhaiter finir cette nuit ce voyage en silence. Gwynneth ne voulait pas le brusquer, le malmener. Elle voulait le laisser gérer la situation comme il le souhaitait.
Elle le trouvait sérieux, trop sérieux. Visiblement, il était encore trop tôt pour tenter un rapprochement par l'humour. Mais il avait raison, dans sa situation, Gwynneth aurait certainement été encore moins commode.
Partenaire. C'était une possibilité qu'elle envisageait si ils s'entendaient bien. Mais dans un avenir plus ou moins proche. Pas de suite, pas avec un inconnu. Elle était bien plus maline que ça. Et ce n'était pas la seule option.
Je me permettais d'ajouter un peu de gaieté à la situation en vous taquinant avec cette histoire de partenaire.
Elle laissa échapper un soupir discret.
Nous allons passer quelques semaines ensemble, le temps que cette histoire se tasse et que vous preniez pleinement conscience de votre situation. Et puis, vous aurez le choix. Il vous sera possible de quitter l'armée et la République pour une autre contrée, vous faire oublier. Il vous sera aussi possible de revenir à Liberty, avec les risques qui s'accompagnent.
Gwynneth était calme, le ton de nouveau neutre.
Laissez moi seulement réparer mon erreur. Vous ne deviez pas être témoin de cette scène. Vous avez seulement était au mauvais endroit, au mauvais moment.
Les cheveux de la vampire reprenaient petit à petit leur couleur naturelle. Le doux blond laissa place au noir intense.
Je ne ferai pas de vous mon repas. Je vous le promets. Vous serez libre bientôt, je vous demande seulement un peu de patience.
Elle finit par ces mots. Elle n'attendait pas forcément de réponse. Il était libre de continuer à faire la conversation ou de souhaiter finir cette nuit ce voyage en silence. Gwynneth ne voulait pas le brusquer, le malmener. Elle voulait le laisser gérer la situation comme il le souhaitait.
Citoyen de La République
Galen Torvalds
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Finalement, les choses n'étaient peut être pas aussi dramatiques qu'il l'avait pensé. Cette femme, peu importe ce qu'elle était en réalité, comptait le laisser filer après quelques temps, une fois l'affaire oubliée. Il se disait qu'elle avait pourtant prétendu tout le contraire avant, au point qu'il se retrouve otage ici et maintenant parce qu'autrement elle l'aurait tué, mais en même temps, il avait envie d'y croire, tellement la situation lui paraissait aussi désespérée qu'ubuesque. Alors il prit ce qu'elle dit comptant et se rassura intérieurement, en pensant que d'ici quelques semaines, il serait tranquillement de retour chez lui et qu'il pourrait éviter le supposé courroux de son commanditaire.
Aussi préféra-t-il aussi ne pas lui poser davantage de questions à sujet et de passer à autre chose, d'autrement plus important à ses yeux, quoi qu'après un long silence peut-être pesant.
- Hm... Et ça vous est arrivé comment, tout ça ? Il me semble qu'on ne nait pas vampire, mais qu'on le devient.
D'ailleurs, maintenant qu'il y pensait, elle avait dit qu'elle n'allait pas le manger, certes, mais elle n'avait pas dit qu'elle n'allait pas, peut-être, chercher à lui refiler sa malédiction juste pour être certain qu'il reste dans les rangs une fois parti ! Ou qui savait.
Aussi préféra-t-il aussi ne pas lui poser davantage de questions à sujet et de passer à autre chose, d'autrement plus important à ses yeux, quoi qu'après un long silence peut-être pesant.
- Hm... Et ça vous est arrivé comment, tout ça ? Il me semble qu'on ne nait pas vampire, mais qu'on le devient.
D'ailleurs, maintenant qu'il y pensait, elle avait dit qu'elle n'allait pas le manger, certes, mais elle n'avait pas dit qu'elle n'allait pas, peut-être, chercher à lui refiler sa malédiction juste pour être certain qu'il reste dans les rangs une fois parti ! Ou qui savait.
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Gwynneth De Evelune
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Suite à ses paroles, et malgré l'absence de réponse, elle sentit son compagnon de route se détendre un peu. Elle se félicita intérieurement d'avoir réussi à trouver les mots justes.
Gwynneth ne trouva pas ce silence pesant. Au contraire, elle en profita après tous ces événements. Le bruit des sabots étaient étouffés par la végétation dense de la plaine. Seule la respiration puissante sortant des naseaux du cheval était audible. Du moins, jusqu'à ce que Galen décide de reprendre la conversation.
Sa question l'étonna. Et elle résonna en elle. Elle fit remonter, en seulement quelques mots, les souvenirs de cette nuit cauchemardesque où sa vie s'était arrêtée. A son tour, Gwynneth laissa planer un long silence, tentant de chasser ses pensées. La mercenaire ferma les yeux avec force avant de les rouvrir, comme si cela allait l'aider à oublier les images qui défilaient dans sa tête.
Malgré tout, elle maîtrisa ses émotions, gardant un ton calme, maitrisé et surtout amical pour ne rien laisser paraître. Après tout, elle lui avait promis de répondre à toutes ses questions.
Je suppose que j'ai eu la malchance, comme vous, d'être là au mauvais endroit, au mauvais moment.
La jeune vampire resserra ses poings sur les rennes de sa monture, sentant cette colère enfouie au plus profond d'elle.
Cette nuit là, j'étais affaiblie, j'avais la volonté de mourir dans cette forêt. La vie allait me quitter quand cette créature est arrivée. Je ne sais pas ce qui l'a arrêté mais elle n'est pas allée jusqu'au bout, me laissant là, entre la vie et la mort. Son venin s'est mélangé avec mon sang, il s'est répandu et je me suis réveillée différente. J'étais devenue comme elle. Je ne me souviens plus de son visage, je ne sais pas qui elle est, si cet être est encore de ce monde. Sans doute ne le saurais-je jamais.
C'est tout ce qu'il y avait à raconter. Elle se garda de dire que si elle retrouvait ce vampire qui l'avait transformé, elle lui arracherait certainement la tête. Car il lui avait tout pris. Sa volonté de mourir, son âme mais aussi son accès au Royaume du Divin près de sa famille perdue aussi ce soir là.
Arracher l'âme d'un être est la pire des horreurs. Personne ne mérite cela.
Sa main vint caresser avec affection l'encolure du cheval, comme un geste pour s'apaiser elle-même.
Gwynneth ne trouva pas ce silence pesant. Au contraire, elle en profita après tous ces événements. Le bruit des sabots étaient étouffés par la végétation dense de la plaine. Seule la respiration puissante sortant des naseaux du cheval était audible. Du moins, jusqu'à ce que Galen décide de reprendre la conversation.
Sa question l'étonna. Et elle résonna en elle. Elle fit remonter, en seulement quelques mots, les souvenirs de cette nuit cauchemardesque où sa vie s'était arrêtée. A son tour, Gwynneth laissa planer un long silence, tentant de chasser ses pensées. La mercenaire ferma les yeux avec force avant de les rouvrir, comme si cela allait l'aider à oublier les images qui défilaient dans sa tête.
Malgré tout, elle maîtrisa ses émotions, gardant un ton calme, maitrisé et surtout amical pour ne rien laisser paraître. Après tout, elle lui avait promis de répondre à toutes ses questions.
Je suppose que j'ai eu la malchance, comme vous, d'être là au mauvais endroit, au mauvais moment.
La jeune vampire resserra ses poings sur les rennes de sa monture, sentant cette colère enfouie au plus profond d'elle.
Cette nuit là, j'étais affaiblie, j'avais la volonté de mourir dans cette forêt. La vie allait me quitter quand cette créature est arrivée. Je ne sais pas ce qui l'a arrêté mais elle n'est pas allée jusqu'au bout, me laissant là, entre la vie et la mort. Son venin s'est mélangé avec mon sang, il s'est répandu et je me suis réveillée différente. J'étais devenue comme elle. Je ne me souviens plus de son visage, je ne sais pas qui elle est, si cet être est encore de ce monde. Sans doute ne le saurais-je jamais.
C'est tout ce qu'il y avait à raconter. Elle se garda de dire que si elle retrouvait ce vampire qui l'avait transformé, elle lui arracherait certainement la tête. Car il lui avait tout pris. Sa volonté de mourir, son âme mais aussi son accès au Royaume du Divin près de sa famille perdue aussi ce soir là.
Arracher l'âme d'un être est la pire des horreurs. Personne ne mérite cela.
Sa main vint caresser avec affection l'encolure du cheval, comme un geste pour s'apaiser elle-même.
Citoyen de La République
Galen Torvalds
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Galen savait qu'il devait s'attendre à une histoire qui n'avait rien de plaisant. Il n'était donc pas étonné quand elle lui raconta quelque chose du genre, même s'il avait espéré qu'elle donne plus de détails. Cette curiosité morbide qui l'avait poussé à lui poser cette question initialement, s'était transformée, au fil de son récit, en un sentiment de compassion qui lui, l'étonnait bien. C'était bien la dernière qu'il s'attendait à faire, compatir envers une vampire. Et pourtant... À bien y réfléchir, cela devait sûrement venir du fait qu'il se rendait compte qu'elle n'avait pas toujours été cette chose-là et qu'avant de le devenir, elle était probablement une femme ordinaire.
Ainsi donc, avant d'être bourreau, elle avait été victime. Une morsure, un venin. C'était donc une sorte de maladie, songeait-il. Tout en se demandant si, en fait, ça pouvait éventuellement se soigner, il l'écouta rajouter une dernière réplique. Elle parlait d'âme arrachée. Considérait-elle qu'elle n'avait plus d'âme parce qu'elle était devenue une vampire ? Possiblement. De là à ce que ça recouvre une certaine réalité ou non, ça il n'en savait rien. En fait il ne savait pas grand chose des vampires, tout court.
- Et vous pensez que ça se soigne, ça ? Vous avez déjà cherché un remède ?
Ainsi donc, avant d'être bourreau, elle avait été victime. Une morsure, un venin. C'était donc une sorte de maladie, songeait-il. Tout en se demandant si, en fait, ça pouvait éventuellement se soigner, il l'écouta rajouter une dernière réplique. Elle parlait d'âme arrachée. Considérait-elle qu'elle n'avait plus d'âme parce qu'elle était devenue une vampire ? Possiblement. De là à ce que ça recouvre une certaine réalité ou non, ça il n'en savait rien. En fait il ne savait pas grand chose des vampires, tout court.
- Et vous pensez que ça se soigne, ça ? Vous avez déjà cherché un remède ?
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Gwynneth De Evelune
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Gwynneth remarqua que ses paroles avait un peu changé la vision qu'il avait d'elle, qu'elle avaient apporté des nuances. Elle le remarqua lorsqu'il lui posa une autre question par la suite. Car il se demandait si cela se soignait. Car il abordait cela comme une maladie, comme le médecin qu'il était.
J'y ai songé, les premiers jours. Mais voilà des millénaires que cela existe et aucun remède n'a été trouvé.
Finalement, elle entreprit de lui expliquer les origines de ce mal, pensant visiblement qu'il ne les connaissait pas. Après tout, on ne croisait pas un vampire tous les jours. Ces créatures restaient rares dans ce monde.
Il y a des milliers d'années, un elfe sorcier a trop joué avec les limites. Par erreur, il a répandu une malédiction sur plusieurs individus. Depuis, elle ne cesse de se répandre par une simple morsure de siècle en siècle. Mon cœur s'est arrêté, je doute qu'il soit possible de ramener un mort à la vie.
La mercenaire afficha un léger sourire sur son visage.
Si vous trouviez un remède, vous seriez certainement le médecin du siècle. Et un homme un peu fou aussi. En général, pour se débarrasser de cette malédiction, on pense en premier lieu à nous brûler. D'ailleurs, pourquoi cet intérêt soudain ?
Son ton devint de nouveau plus taquin.
Vous commencez à vous dire que je suis peut-être plus sympathique que ce que vous pensiez au premier abord ?
J'y ai songé, les premiers jours. Mais voilà des millénaires que cela existe et aucun remède n'a été trouvé.
Finalement, elle entreprit de lui expliquer les origines de ce mal, pensant visiblement qu'il ne les connaissait pas. Après tout, on ne croisait pas un vampire tous les jours. Ces créatures restaient rares dans ce monde.
Il y a des milliers d'années, un elfe sorcier a trop joué avec les limites. Par erreur, il a répandu une malédiction sur plusieurs individus. Depuis, elle ne cesse de se répandre par une simple morsure de siècle en siècle. Mon cœur s'est arrêté, je doute qu'il soit possible de ramener un mort à la vie.
La mercenaire afficha un léger sourire sur son visage.
Si vous trouviez un remède, vous seriez certainement le médecin du siècle. Et un homme un peu fou aussi. En général, pour se débarrasser de cette malédiction, on pense en premier lieu à nous brûler. D'ailleurs, pourquoi cet intérêt soudain ?
Son ton devint de nouveau plus taquin.
Vous commencez à vous dire que je suis peut-être plus sympathique que ce que vous pensiez au premier abord ?
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Galen Torvalds
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Voilà qu'il l'écoutait presque religieusement. Maintenant que ça parlait de quelque chose qui l'intéressait bien plus que des histoires de mercenariat louche, il était toute ouïe. Ainsi il s'agissait d'une malédiction vieille comme le monde et dont personne n'avait encore trouvé la cure. Ce qui était sûr et certain, ou en tous cas ce dont il était persuadé, c'est qu'il n'existait pas un mal qui n'ait pas son traitement. Si personne ne l'avait encore trouvé, ce n'était peut-être pas tant parce qu'il n'existait pas que parce que peu de gens s'étaient penchés là-dessus. Il était vrai, cela pourrait lui permettre d'entrer dans la légende, si tant est qu'il était celui qui parvenait à le trouver, ce remède ! Voilà qui était tentant. Surtout qu'il avait le cas parfait sous la main.
C'est sûr, ce n'était pas en restant niché dans sa caserne qu'il aurait pu espérer travailler là dessus. Il n'y aurait même jamais songé. En revanche, il y avait bien un élément qui le laissait perplexe. Son coeur s'était arrêté ? Il ne savait pas si c'était une image ou si elle parlait bien de la réalité. Quant à ramener un mort à la vie... cela sous entendait qu'elle ne soit plus qu'un corps sans âme. Or si tel était le cas, il n'imaginait pas qu'elle puisse se comporter ainsi, elle avait l'air bien trop vivante pour ça. Et puis même, si son âme était partie, alors où était-elle allée ?
Il vint, sans la prévenir, poser sa main sur sa gorge. Pas pour l'étrangler, non, mais en même temps pour prendre sa température et voir s'il trouvait un pouls ou pas du tout.
- Disons que pour une morte-vivante, vous avez l'air plus vivante que morte. Êtes vous sûre d'être privée de votre âme ?
C'est sûr, ce n'était pas en restant niché dans sa caserne qu'il aurait pu espérer travailler là dessus. Il n'y aurait même jamais songé. En revanche, il y avait bien un élément qui le laissait perplexe. Son coeur s'était arrêté ? Il ne savait pas si c'était une image ou si elle parlait bien de la réalité. Quant à ramener un mort à la vie... cela sous entendait qu'elle ne soit plus qu'un corps sans âme. Or si tel était le cas, il n'imaginait pas qu'elle puisse se comporter ainsi, elle avait l'air bien trop vivante pour ça. Et puis même, si son âme était partie, alors où était-elle allée ?
Il vint, sans la prévenir, poser sa main sur sa gorge. Pas pour l'étrangler, non, mais en même temps pour prendre sa température et voir s'il trouvait un pouls ou pas du tout.
- Disons que pour une morte-vivante, vous avez l'air plus vivante que morte. Êtes vous sûre d'être privée de votre âme ?
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Gwynneth De Evelune
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Gwynneth ne s'y attendait pas, il ne l'avait pas prévenu. Tout son corps se figea lorsqu'elle sentit la chaleur de la main de Galen se poser sur son cou. Aucun pouls n'était perceptible, seulement une peau froide et figée. Mais tandis que lui ne sentait rien, elle sentait le poul de cet humain. Elle percevait son sang parcourir ses veines, si appétissant. Ses crocs commençaient à se réveiller à ce contact, aussi futile pouvait-il paraître.
Elle fronça légèrement les sourcils, se maitrisant, et vint prendre la main de Galen pour la retirer de sa gorge. Son geste était assuré, soudain mais pas non plus agressif.
Vous ne demandez jamais l'autorisation à vos patients avant de les toucher ? Et, d'ailleurs, je ne vous ai pas autorisé à faire de moi votre patiente ou... sujet d'expérience. Vous êtes un médecin bien étrange.
Elle marqua un pause. Reprenant ses esprits après ce geste imprévu. Gwynneth n'avait pas l'habitude des imprévus. Elle prévoyait en général les gestes des personnes avec qui elle interagissait parce qu'elle les avait étudiées avant de les rencontrer. Elle les connaissait par cœur avant même qu'elles lui parle, parce qu'elle avait fait son travail de mercenaire. Mais lui, ce médecin, elle ne connaissait rien de lui.
C'est ce que je pense. Je pense que je ne suis plus celle que lorsque j'étais humaine. Mon âme est morte ce soir là.
La mercenaire vint poser sa main derrière sa nuque pour s'étirer l'arrière de la tête puis la secoua légèrement.
Vous devriez vous reposer, la nuit va être longue.
Visiblement, elle avait été contrariée par ce contact soudain. Mais comment pouvait-il comprendre ce qu'elle avait ressenti à cet instant ?
Elle fronça légèrement les sourcils, se maitrisant, et vint prendre la main de Galen pour la retirer de sa gorge. Son geste était assuré, soudain mais pas non plus agressif.
Vous ne demandez jamais l'autorisation à vos patients avant de les toucher ? Et, d'ailleurs, je ne vous ai pas autorisé à faire de moi votre patiente ou... sujet d'expérience. Vous êtes un médecin bien étrange.
Elle marqua un pause. Reprenant ses esprits après ce geste imprévu. Gwynneth n'avait pas l'habitude des imprévus. Elle prévoyait en général les gestes des personnes avec qui elle interagissait parce qu'elle les avait étudiées avant de les rencontrer. Elle les connaissait par cœur avant même qu'elles lui parle, parce qu'elle avait fait son travail de mercenaire. Mais lui, ce médecin, elle ne connaissait rien de lui.
C'est ce que je pense. Je pense que je ne suis plus celle que lorsque j'étais humaine. Mon âme est morte ce soir là.
La mercenaire vint poser sa main derrière sa nuque pour s'étirer l'arrière de la tête puis la secoua légèrement.
Vous devriez vous reposer, la nuit va être longue.
Visiblement, elle avait été contrariée par ce contact soudain. Mais comment pouvait-il comprendre ce qu'elle avait ressenti à cet instant ?
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Galen Torvalds
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Évidemment que son geste n'avait pas été des plus subtils. Simplement, dans cette situation, il n'estimait pas nécessaire de s'embêter avec la rigueur et la déontologie. Elle n'était pas sa patiente, il n'était pas son médecin. Non, elle sa ravisseuse et lui son otage, c'était très différent. Cela dit, il ne résista pas quand elle lui ôta sa main de là, pas plus qu'il ne répondit à son sermon. Il avait eu la réponse qu'il lui fallait, elle était froide comme la mort et n'avait effectivement plus de pouls.
Mettant la magie de côté, cette situation lui paraissait physiquement déjà bien impossible. Pas de pouls, cela voulait dire, plus de circulation du sang. Plus d'aération du corps. Plus de distribution des éléments vitaux. Sans parler du déséquilibre crevant des humeurs... Elle ne devrait même plus pouvoir parler. En fait, elle devrait être morte. Ce qu'elle disait effectivement être. Pourtant, elle ne l'était pas. Voilà qui le laissa perplexe un moment. Tout cela ne pouvait bien évidemment tenir que par magie. Donc par une malédiction quelconque. Donc si traitement il devait y avoir, il serait magique. Ou tout du moins, ne serait-il pas que physique exclusivement.
Non parce qu'une autre difficulté qu'il entrevoyait, c'était justement de faire repartir son coeur, et plus généralement son corps entier, assez vite une fois la malédiction levée. Cela ne reviendrait-il pas, finalement, à ressusciter les morts ? Il tiqua. Pas exactement non, plutôt à ranimer quelqu'un qui viendrait de mourir. Ce n'était pas tout à fait pareil. Maintenant si son âme n'était plus là... c'est qu'il faudrait la ramener aussi. Quelque part, tout cette réflexion amusait bien Galen, qui entrevoyait déjà toutes les implications d'un tel traitement. Un vrai défi à relever en somme.
- Hm hm... vous avez raison. La nuit me portera très certainement conseil. Vous comptez camper à la belle étoile ?
Mettant la magie de côté, cette situation lui paraissait physiquement déjà bien impossible. Pas de pouls, cela voulait dire, plus de circulation du sang. Plus d'aération du corps. Plus de distribution des éléments vitaux. Sans parler du déséquilibre crevant des humeurs... Elle ne devrait même plus pouvoir parler. En fait, elle devrait être morte. Ce qu'elle disait effectivement être. Pourtant, elle ne l'était pas. Voilà qui le laissa perplexe un moment. Tout cela ne pouvait bien évidemment tenir que par magie. Donc par une malédiction quelconque. Donc si traitement il devait y avoir, il serait magique. Ou tout du moins, ne serait-il pas que physique exclusivement.
Non parce qu'une autre difficulté qu'il entrevoyait, c'était justement de faire repartir son coeur, et plus généralement son corps entier, assez vite une fois la malédiction levée. Cela ne reviendrait-il pas, finalement, à ressusciter les morts ? Il tiqua. Pas exactement non, plutôt à ranimer quelqu'un qui viendrait de mourir. Ce n'était pas tout à fait pareil. Maintenant si son âme n'était plus là... c'est qu'il faudrait la ramener aussi. Quelque part, tout cette réflexion amusait bien Galen, qui entrevoyait déjà toutes les implications d'un tel traitement. Un vrai défi à relever en somme.
- Hm hm... vous avez raison. La nuit me portera très certainement conseil. Vous comptez camper à la belle étoile ?
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Gwynneth De Evelune
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Nous nous arrêterons pas. Nous allons chevaucher toute la nuit pour arriver à temps, à l'aube. Contentez vous de cette assise.
Gwynneth avait conscience que ce n'était pas la position la plus confortable pour se reposer mais ils n'avaient pas le choix. Voyager de jour serait trop dur pour elle.
Cependant, elle souhaitait que leur conversation, pour le moment, cesse. Elle lui avait amené quelques contrariétés. D'ailleurs, elle ne dit plus un mot jusqu'à ce que les premiers rayons du soleil apparaissent.
[LIEN TOPIC SUIVANT]
Gwynneth avait conscience que ce n'était pas la position la plus confortable pour se reposer mais ils n'avaient pas le choix. Voyager de jour serait trop dur pour elle.
Cependant, elle souhaitait que leur conversation, pour le moment, cesse. Elle lui avait amené quelques contrariétés. D'ailleurs, elle ne dit plus un mot jusqu'à ce que les premiers rayons du soleil apparaissent.
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