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Citoyen du monde
Gwynneth De Evelune
Messages : 35
crédits : 502
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Info personnage
Race: Vampire
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyal neutre
Rang: D
Elle avait pris des risques. Sa soif grandissante l'avait amenée à se précipiter et ses paroles avaient devancé ses pensées. Jeune vampire, elle avait encore parfois du mal à contrôler ses envies.
Alors, elle observa le commandant. Elle suivit du regard le verre qu'il posa sur le bureau, l'écouta attentivement. Par chance, il avait de l'appétit et il avait finit par baisser sa garde. Elle n'attendit pas et saisit l'occasion. Obéissante, la jeune femme continua ce qu'elle avait commencé à entreprendre, sans un mot.
Sa main déboucla la ceinture du commandant. Celle-ci tomba lourdement sur le sol, sa seule arme l'accompagnant. Le tapis étouffa le bruit tandis que son autre main se posa délicatement derrière la nuque de l'homme. Ses lèvres, sensuelles, se portèrent à la rencontre de son cou. Elles vinrent déposer de doux baisers puis marquèrent une légère pause. Hors de portée du regard de sa victime, un sourire malicieux se dessina sur son visage. Ses iris se teintèrent d'un rouge sang profond. Elle avait si soif, elle était si proche.
Merci, Commandant.
Susurrées, ses paroles furent à peine audibles. Le dernier baiser ne ressembla pas aux autres. Le commandant pu sentir une brûlure naître au niveau de sa gorge tandis que les canines de la vampire percèrent sa chaire. En l'espace d'à peine quelques secondes, la douleur s'intensifia et, en peu de temps, sa victime ne pouvait même plus se débattre, ni même crier, toute son énergie se vidait à une vitesse folle.
Une des mains de la jeune vampire serrait le poignet de sa victime, d'une force surhumaine, comme pour la retenir, comme si elle pouvait encore se défendre. Alors que l'étincelle de vie dans le regard du commandant s'éteignait, la main de sa meurtrière était en train de lui briser les os et ses dents s'enfonçaient un peu plus dans la chaire. Du sang se mit à couler le long du torse de l'homme, imbibant les beaux tissus de ses vêtements. Le sang chaud stimulait ses papilles gustatives, coulant dans sa gorge tel un nectar divin. A partir de cet instant, Gwynneth, de son vrai nom, était incapable de s'arrêter. D'une femme pensante et intelligente, elle devenait un animal affamé.
Alors, elle observa le commandant. Elle suivit du regard le verre qu'il posa sur le bureau, l'écouta attentivement. Par chance, il avait de l'appétit et il avait finit par baisser sa garde. Elle n'attendit pas et saisit l'occasion. Obéissante, la jeune femme continua ce qu'elle avait commencé à entreprendre, sans un mot.
Sa main déboucla la ceinture du commandant. Celle-ci tomba lourdement sur le sol, sa seule arme l'accompagnant. Le tapis étouffa le bruit tandis que son autre main se posa délicatement derrière la nuque de l'homme. Ses lèvres, sensuelles, se portèrent à la rencontre de son cou. Elles vinrent déposer de doux baisers puis marquèrent une légère pause. Hors de portée du regard de sa victime, un sourire malicieux se dessina sur son visage. Ses iris se teintèrent d'un rouge sang profond. Elle avait si soif, elle était si proche.
Merci, Commandant.
Susurrées, ses paroles furent à peine audibles. Le dernier baiser ne ressembla pas aux autres. Le commandant pu sentir une brûlure naître au niveau de sa gorge tandis que les canines de la vampire percèrent sa chaire. En l'espace d'à peine quelques secondes, la douleur s'intensifia et, en peu de temps, sa victime ne pouvait même plus se débattre, ni même crier, toute son énergie se vidait à une vitesse folle.
Une des mains de la jeune vampire serrait le poignet de sa victime, d'une force surhumaine, comme pour la retenir, comme si elle pouvait encore se défendre. Alors que l'étincelle de vie dans le regard du commandant s'éteignait, la main de sa meurtrière était en train de lui briser les os et ses dents s'enfonçaient un peu plus dans la chaire. Du sang se mit à couler le long du torse de l'homme, imbibant les beaux tissus de ses vêtements. Le sang chaud stimulait ses papilles gustatives, coulant dans sa gorge tel un nectar divin. A partir de cet instant, Gwynneth, de son vrai nom, était incapable de s'arrêter. D'une femme pensante et intelligente, elle devenait un animal affamé.
Citoyen de La République
Galen Torvalds
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Ailleurs, la fête continuait dans l'enthousiasme et la quiétude. Ou presque. À l'entrée, Galen continuait d'accueillir les invités et notamment, les retardataires. Parmi ces arrivés en retard, une jeune femme particulièrement remontée contre le pauvre soldat.
- J'entends bien, Mademoiselle, mais je vous dis qu'il n'y a pas de "Mademoiselle de Castelcieu" dans le registre. Ce n'est pas la peine d'insister, vous êtes repérée. Je vous prie de bien vouloir circuler.
La pauvre femme n'en revenait pas qu'on puisse lui refuser l'accès au prétexte qu'elle n'était pas enregistrée. C'était normal, prétendait-elle. Elle n'était pas au courant qu'il y avait des démarches à faire au préalable et de toutes les façons, quelqu'un l'attendait à l'intérieur. Torvalds ne la croyait pas. Elle avait une coiffure faite la à la va vite. Sa tenue n'était pas aussi aussi prestigieuse qu'il aurait pu l'attendre d'une femme de haute naissance. Ses manières étaient brusques. Elle manquait clairement d'éducation. Non, à ses yeux, c'était une simple roturière qui tentait maladroitement de se faire passer pour celle qu'elle n'était pas et profiter de la soirée de façon indue.
- Appelez-moi votre supérieur ! réclama-t-elle sèchement.
- Mademoiselle, circulez, s'il vous plait.
- Appelez-moi le Capitaine, j'ai dit !
- Je ne vais pas déranger mon supérieur pour un prétexte aussi grotesque, cessez votre cirque, j'ai du travail.
- Je connais cet homme ! Appelez-moi Frédéric ! Vous rigolerez moins quand il me reconnaitra.
Sa dernière réplique eut quand même le mérite de faire légèrement s'arquer ses sourcils. Tiens, elle connaissait son nom. Il tiqua. Fichtre, elle venait de lui mettre le doute. Ça serait tout de même dramatique, si tant est qu'il refusait l'accès à une personne attendue. La meilleure prudence voulait qu'il aille vérifier, mais il n'avait tellement pas envie d'aller parler à son chef...
- Soldat, c'est votre dernière chance de réparer cet affront ! Ma patience a ses limites !
Il souffla fort par le nez, non sans serrer légèrement la mâchoire, exaspéré.
- Hm. Je vais aller vérifier ça avec lui. Attendez ici, s'il vous plait.
La jeune mademoiselle semblait satisfaite, à en juger par son regard hautain, mais entendu. Il s'absente quelques instants, roulant des yeux après lui avoir tourné le dos. Il rentra dans la salle du bal. C'était l'occasion pour lui de jeter un oeil aux convives. Tout semblait bien se passer ici. Il aperçut Fulbert, près des buffets. Cela le fit sourire un instant, mais il n'avait plus sa chère et tendre à ses côtés. Il eut presque de la compassion pour lui. Le pauvre, à peine entré, déjà abandonné, à compenser sa tristesse dans la boisson et la nourriture... Bah, il lui donnerait une tape sur le dos plus tard.
Il traversa la salle et rejoignit les coulisses, interrogeant ses collègues pour savoir où se trouvait le Capitaine. Tous répondirent qu'ils l'ont vu aller à son bureau aux bras d'une jeune donzelle. Clairement, ce n'était pas le moment de le déranger. La tâche allait être encore plus compliquée que prévue. Il déambula jusqu'à atteindre le bureau du Capitaine. Il refit son col, vérifia que son uniforme était impeccable. Il prit son inspiration, tâchant de se préparer psychologiquement à cet exercice désagréable. Petite réjouissance, au moins allait-il casser ses plans du soir, maigre consolation, mais consolation quand même. Il toqua à la porte, trois fois.
- Capitaine, une femme vous demande, en bas. Une certaine Mademoiselle de Castelcieu. Elle ne veut pas en démordre, il faut que vous veniez traiter son cas.
- J'entends bien, Mademoiselle, mais je vous dis qu'il n'y a pas de "Mademoiselle de Castelcieu" dans le registre. Ce n'est pas la peine d'insister, vous êtes repérée. Je vous prie de bien vouloir circuler.
La pauvre femme n'en revenait pas qu'on puisse lui refuser l'accès au prétexte qu'elle n'était pas enregistrée. C'était normal, prétendait-elle. Elle n'était pas au courant qu'il y avait des démarches à faire au préalable et de toutes les façons, quelqu'un l'attendait à l'intérieur. Torvalds ne la croyait pas. Elle avait une coiffure faite la à la va vite. Sa tenue n'était pas aussi aussi prestigieuse qu'il aurait pu l'attendre d'une femme de haute naissance. Ses manières étaient brusques. Elle manquait clairement d'éducation. Non, à ses yeux, c'était une simple roturière qui tentait maladroitement de se faire passer pour celle qu'elle n'était pas et profiter de la soirée de façon indue.
- Appelez-moi votre supérieur ! réclama-t-elle sèchement.
- Mademoiselle, circulez, s'il vous plait.
- Appelez-moi le Capitaine, j'ai dit !
- Je ne vais pas déranger mon supérieur pour un prétexte aussi grotesque, cessez votre cirque, j'ai du travail.
- Je connais cet homme ! Appelez-moi Frédéric ! Vous rigolerez moins quand il me reconnaitra.
Sa dernière réplique eut quand même le mérite de faire légèrement s'arquer ses sourcils. Tiens, elle connaissait son nom. Il tiqua. Fichtre, elle venait de lui mettre le doute. Ça serait tout de même dramatique, si tant est qu'il refusait l'accès à une personne attendue. La meilleure prudence voulait qu'il aille vérifier, mais il n'avait tellement pas envie d'aller parler à son chef...
- Soldat, c'est votre dernière chance de réparer cet affront ! Ma patience a ses limites !
Il souffla fort par le nez, non sans serrer légèrement la mâchoire, exaspéré.
- Hm. Je vais aller vérifier ça avec lui. Attendez ici, s'il vous plait.
La jeune mademoiselle semblait satisfaite, à en juger par son regard hautain, mais entendu. Il s'absente quelques instants, roulant des yeux après lui avoir tourné le dos. Il rentra dans la salle du bal. C'était l'occasion pour lui de jeter un oeil aux convives. Tout semblait bien se passer ici. Il aperçut Fulbert, près des buffets. Cela le fit sourire un instant, mais il n'avait plus sa chère et tendre à ses côtés. Il eut presque de la compassion pour lui. Le pauvre, à peine entré, déjà abandonné, à compenser sa tristesse dans la boisson et la nourriture... Bah, il lui donnerait une tape sur le dos plus tard.
Il traversa la salle et rejoignit les coulisses, interrogeant ses collègues pour savoir où se trouvait le Capitaine. Tous répondirent qu'ils l'ont vu aller à son bureau aux bras d'une jeune donzelle. Clairement, ce n'était pas le moment de le déranger. La tâche allait être encore plus compliquée que prévue. Il déambula jusqu'à atteindre le bureau du Capitaine. Il refit son col, vérifia que son uniforme était impeccable. Il prit son inspiration, tâchant de se préparer psychologiquement à cet exercice désagréable. Petite réjouissance, au moins allait-il casser ses plans du soir, maigre consolation, mais consolation quand même. Il toqua à la porte, trois fois.
- Capitaine, une femme vous demande, en bas. Une certaine Mademoiselle de Castelcieu. Elle ne veut pas en démordre, il faut que vous veniez traiter son cas.
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Gwynneth De Evelune
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Trois coups. Le son lui parvint difficilement. Elle entendit un homme parler mais il était loin. Il parlait d'une femme, Castelcieu...
Le sang continuait à couler dans sa gorge, mais il était de plus en plus rare, il n'y en avait presque plus. Finalement, elle retira ses crocs de la chair qu'ils avaient lacérée. Son regard, encore animal, se déposa sur celui de sa victime, vide, terrifié. Elle lâcha le poignet du corps inerte. La peau du commandant était pâle, vidée du liquide qui la maintenait en vie. Le silence dans la pièce était lourd.
Gwynneth fit quelques pas en arrière, du sang coulait sur son menton. Elle lécha le contour de ses lèvres avec appétit tandis que le corps de son repas tomba lourdement au sol dans un bruit sourd. Le fauteuil, qui se décala, tomba lui aussi dans un fracas.
Doucement, elle reprenait conscience, comme si, le temps de son repas, une autre entité avait pris le dessus. Elle tourna la tête vers un miroir qui ornait le mur. Son visage était partagé entre son côté animal et son humanité, ses iris tremblaient légèrement, frénétiquement. Finalement, Gwynneth, à travers le miroir, observa la porte derrière elle. La seule porte qui permettait d'accéder à ce bureau. Elle se remémora cette voix qu'elle avait entendue, lointaine. Quelqu'un avait frappé à la porte, ou avait t'elle rêvé ?
Le sang continuait à couler dans sa gorge, mais il était de plus en plus rare, il n'y en avait presque plus. Finalement, elle retira ses crocs de la chair qu'ils avaient lacérée. Son regard, encore animal, se déposa sur celui de sa victime, vide, terrifié. Elle lâcha le poignet du corps inerte. La peau du commandant était pâle, vidée du liquide qui la maintenait en vie. Le silence dans la pièce était lourd.
Gwynneth fit quelques pas en arrière, du sang coulait sur son menton. Elle lécha le contour de ses lèvres avec appétit tandis que le corps de son repas tomba lourdement au sol dans un bruit sourd. Le fauteuil, qui se décala, tomba lui aussi dans un fracas.
Doucement, elle reprenait conscience, comme si, le temps de son repas, une autre entité avait pris le dessus. Elle tourna la tête vers un miroir qui ornait le mur. Son visage était partagé entre son côté animal et son humanité, ses iris tremblaient légèrement, frénétiquement. Finalement, Gwynneth, à travers le miroir, observa la porte derrière elle. La seule porte qui permettait d'accéder à ce bureau. Elle se remémora cette voix qu'elle avait entendue, lointaine. Quelqu'un avait frappé à la porte, ou avait t'elle rêvé ?
Citoyen de La République
Galen Torvalds
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Il attendait une réponse, mais aucune ne vint. Au début, il s'imaginait que c'était parce qu'il était arrivé très certainement à un moment fort peu propice. C'était marrant de l'imaginer interrompu dans ses ardeurs, ulcéré que le devoir le rattrape. Maintenant, le temps se faisait long et derrière cette porte, le silence devenait suspect. Silence qui fut bientôt troublé par quelques bruits sourds et un fracas. De quoi lui faire arquer les sourcils et commencer à se demander si son Capitaine n'était, pas par hasard, en train de faire un malaise... ou pire, si la mademoiselle qui l'accompagnait ne venait pas de s'évanouir ! Ou quelque chose comme ça. Il colla l'oreille à la porte, espérant entendre quelque chose, mais le silence était revenu.
- Capitaine ? tout en mettant la main à la poignée de la porte.
Galen constata qu'elle était encore ouverte.Cela serait bien imprudent de la part de Flamby de la laisser ouverte alors qu'il était très occupé. Non décidément, plus les secondes s'écoulaient, plus il commençait à craindre que quelque chose ne se soit pas bien passé pour l'un ou pour l'autre. Il l'ouvrit alors, timidement, lentement. Un peu, l’entrebâillant au début.
Sans entendre son supérieur commenter quoi que ce soit, son regard fut capté au travers de la timide ouverture vers la glace sur le mur. Dedans, il vit une partie de la scène. Il croyait distinguer une partie de Flamby, visiblement au sol, et quelques traces de sang par ci et là, autour. Il se figea, sentant ses poils se hérisser. Alors, ce n'était pas qu'une histoire d'un soir, son Capitaine venait visiblement, au mieux, de s'être blessé, au pire, d'avoir fait une mauvaise rencontre.
Il referma doucement la porte. Il n'était pas sûr que la pièce était vide. De toutes les façons, il y avait tout à parier qu'elle ne l'était pas, puisqu'il avait entendu du bruit peu de temps après avoir toqué. Il réfléchit à que faire. Il ne pouvait pas aller chercher de l'aide, c'était lui le médecin, c'était lui l'aide. Maintenant, peut-être qu'entrer seul là-dedans reviendrait à se mettre en danger. Mieux valait être accompagné. Hélas, partir chercher du renfort, c'était aussi, non seulement, laisser l'occasion à l'éventuelle agresseuse de s'enfuir, mais c'était aussi prendre le risque de perdre de précieuses secondes qui pourraient manquer ensuite pour sauver la vie de son désagréable supérieur.
Non, décidément, il devait entrer. Il tira son épée du fourreau et rouvrit brusquement la porte, lame levée, rentrant dans la pièce en cherchant le danger du regard, prêt à taper !
- Capitaine ? tout en mettant la main à la poignée de la porte.
Galen constata qu'elle était encore ouverte.Cela serait bien imprudent de la part de Flamby de la laisser ouverte alors qu'il était très occupé. Non décidément, plus les secondes s'écoulaient, plus il commençait à craindre que quelque chose ne se soit pas bien passé pour l'un ou pour l'autre. Il l'ouvrit alors, timidement, lentement. Un peu, l’entrebâillant au début.
Sans entendre son supérieur commenter quoi que ce soit, son regard fut capté au travers de la timide ouverture vers la glace sur le mur. Dedans, il vit une partie de la scène. Il croyait distinguer une partie de Flamby, visiblement au sol, et quelques traces de sang par ci et là, autour. Il se figea, sentant ses poils se hérisser. Alors, ce n'était pas qu'une histoire d'un soir, son Capitaine venait visiblement, au mieux, de s'être blessé, au pire, d'avoir fait une mauvaise rencontre.
Il referma doucement la porte. Il n'était pas sûr que la pièce était vide. De toutes les façons, il y avait tout à parier qu'elle ne l'était pas, puisqu'il avait entendu du bruit peu de temps après avoir toqué. Il réfléchit à que faire. Il ne pouvait pas aller chercher de l'aide, c'était lui le médecin, c'était lui l'aide. Maintenant, peut-être qu'entrer seul là-dedans reviendrait à se mettre en danger. Mieux valait être accompagné. Hélas, partir chercher du renfort, c'était aussi, non seulement, laisser l'occasion à l'éventuelle agresseuse de s'enfuir, mais c'était aussi prendre le risque de perdre de précieuses secondes qui pourraient manquer ensuite pour sauver la vie de son désagréable supérieur.
Non, décidément, il devait entrer. Il tira son épée du fourreau et rouvrit brusquement la porte, lame levée, rentrant dans la pièce en cherchant le danger du regard, prêt à taper !
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Gwynneth De Evelune
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La jeune vampire avait entendu la porte s'ouvrir légèrement. A cet instant, figée, elle attendait la suite. Finalement, celle-ci se referma.
Elle s'approcha de l'entrée de la pièce, tendant l'oreille, plus éveillée, consciente de son environnement. Elle espérait que l'homme derrière la porte allait s'en aller, pour qu'elle puisse fuir, sans faire plus de mal. Gwynneth se posta derrière la porte, aux aguets. Elle sentait une présence derrière, hésitante. Cette personne était toujours là.
Après quelques secondes, la porte s'ouvrit de nouveau. Malheureusement, ce choix n'était pas le bon... l'odeur de cet humain caressa ses narines. Elle la reconnu, c'était celle du garde à l'entrée. La jeune vampire serra le poing, pourquoi avait-il prit la décision d'entrer ? A présent, elle devait l'éliminer à contre coeur pour mener à bien sa mission.
Elle se remémora le regard de ce soldat que le sien avait croisé avant d'entrer dans ce bâtiment. Un homme au visage bon. Sa mâchoire se serra. Elle s'était promis de ne plus faire de mal aux innocents alors pourquoi fallait-t 'il que cela se passe ainsi... les divinités la haïssaient tant ?
Elle attendit qu'il s'avance un peu plus dans la pièce, épée en main. En silence, Gwynneth observa le soldat entrer dans la gueule du loup. L'effet de surprise était sa meilleure chance. Dès qu'elle le pu, dans son dos, elle ferma la porte dans un léger grincement puis arriva sur le côté à une vitesse impressionnante pour le pousser, d'une force surhumaine, et le propulser violemment à l'autre bout de la pièce pour qu'il percute le premier obstacle. Elle espérait ainsi qu'il lâche son arme et, par la suite, le maintenir contre le mur pour l'immobiliser.
Elle s'approcha de l'entrée de la pièce, tendant l'oreille, plus éveillée, consciente de son environnement. Elle espérait que l'homme derrière la porte allait s'en aller, pour qu'elle puisse fuir, sans faire plus de mal. Gwynneth se posta derrière la porte, aux aguets. Elle sentait une présence derrière, hésitante. Cette personne était toujours là.
Après quelques secondes, la porte s'ouvrit de nouveau. Malheureusement, ce choix n'était pas le bon... l'odeur de cet humain caressa ses narines. Elle la reconnu, c'était celle du garde à l'entrée. La jeune vampire serra le poing, pourquoi avait-il prit la décision d'entrer ? A présent, elle devait l'éliminer à contre coeur pour mener à bien sa mission.
Elle se remémora le regard de ce soldat que le sien avait croisé avant d'entrer dans ce bâtiment. Un homme au visage bon. Sa mâchoire se serra. Elle s'était promis de ne plus faire de mal aux innocents alors pourquoi fallait-t 'il que cela se passe ainsi... les divinités la haïssaient tant ?
Elle attendit qu'il s'avance un peu plus dans la pièce, épée en main. En silence, Gwynneth observa le soldat entrer dans la gueule du loup. L'effet de surprise était sa meilleure chance. Dès qu'elle le pu, dans son dos, elle ferma la porte dans un léger grincement puis arriva sur le côté à une vitesse impressionnante pour le pousser, d'une force surhumaine, et le propulser violemment à l'autre bout de la pièce pour qu'il percute le premier obstacle. Elle espérait ainsi qu'il lâche son arme et, par la suite, le maintenir contre le mur pour l'immobiliser.
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Galen Torvalds
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- Hm... en observant la pièce, au demeurant déserte.
C'est qu'il avançait avec prudence, regardant bien, mais que son regard était définitivement attiré par les traces de sang sur le sol et l'état du Capitaine. Quelle erreur. Le temps de se demander s'il était encore vivant et voilà que les choses prirent un tout autre tournant ! La porte se referma et avant même qu'il n'eut le temps de réagir, il se retrouva bousculé avec une telle force et une telle célérité qu'il lui fallut bien quelques secondes pour comprendre ce qu'il était en train de se passer !
Voilà qu'après la bousculade, il se trouvait contre un mur, tenu par une femme à l'apparence fragile, mais qui faisait montre d'une force surhumaine et d'une rapidité bien trop grande pour lui. L'effet de surprise avait totalement joué en sa faveur et cela alors même qu'il s'était pourtant préparé à entrer. Non décidément, s'il était bon médecin, il n'était pas le gardien le plus habile de la troupe. En tous cas pas face à ce genre d'adversaire !
Néanmoins, il l'avait reconnue. En partie du moins. C'était la Rose de Castillon, l'accompagnatrice de Fulbert. Celle qui n'aurait en temps normal, jamais dû entrer, donc. Décidément, la soirée tournait vraiment au vinaigre pour lui. Voilà qu'on pourrait lui mettre sur le dos la probable du Capitaine, à cause de sa négligence ! S'il avait su...
Et puis tout ce sang, ce comportement presque animal, ces yeux rouges. C'est sûr, ce n'était pas un être humain, mais qu'est-ce que c'était ? Ça, il n'en avait aucune idée. Toujours était-il que s'il ne voulait pas finir comme son supérieur, qu'il ne regretterait sûrement pas soit dit en passant, il allait devoir la jouer un peu plus fine que ça.
- D'accord, d'accord, calmez-vous, Mademoiselle de Castillon, je ne tiens pas à finir en dégât collatéral ! Peut-être pourrions nous trouver, très temporairement, un terrain d'entente ? se voulant rassurant dans le ton, même si clairement, il avait peur.
Il n'y croyait pas lui-même. Jamais elle n'accepterait de se rendre bien sagement, mais au moins s'il pouvait la faire parler quelques temps, peut-être que le retard accumulé suffirait à motiver l'un de ses camarades restés en bas à venir le chercher à son tour. Si cela se trouvait même, la mademoiselle de Castelcieu et son tempérament capricieux pourrait être sa meilleure alliée !
Par la même, il tenta d'user de magie, aussi discrètement qu'il le pouvait, pour calmer ses éventuelles ardeurs. Elle n'était pas sans lui rappeler ces patients récalcitrants à l'idée d'un traitement douloureux.
C'est qu'il avançait avec prudence, regardant bien, mais que son regard était définitivement attiré par les traces de sang sur le sol et l'état du Capitaine. Quelle erreur. Le temps de se demander s'il était encore vivant et voilà que les choses prirent un tout autre tournant ! La porte se referma et avant même qu'il n'eut le temps de réagir, il se retrouva bousculé avec une telle force et une telle célérité qu'il lui fallut bien quelques secondes pour comprendre ce qu'il était en train de se passer !
Voilà qu'après la bousculade, il se trouvait contre un mur, tenu par une femme à l'apparence fragile, mais qui faisait montre d'une force surhumaine et d'une rapidité bien trop grande pour lui. L'effet de surprise avait totalement joué en sa faveur et cela alors même qu'il s'était pourtant préparé à entrer. Non décidément, s'il était bon médecin, il n'était pas le gardien le plus habile de la troupe. En tous cas pas face à ce genre d'adversaire !
Néanmoins, il l'avait reconnue. En partie du moins. C'était la Rose de Castillon, l'accompagnatrice de Fulbert. Celle qui n'aurait en temps normal, jamais dû entrer, donc. Décidément, la soirée tournait vraiment au vinaigre pour lui. Voilà qu'on pourrait lui mettre sur le dos la probable du Capitaine, à cause de sa négligence ! S'il avait su...
Et puis tout ce sang, ce comportement presque animal, ces yeux rouges. C'est sûr, ce n'était pas un être humain, mais qu'est-ce que c'était ? Ça, il n'en avait aucune idée. Toujours était-il que s'il ne voulait pas finir comme son supérieur, qu'il ne regretterait sûrement pas soit dit en passant, il allait devoir la jouer un peu plus fine que ça.
- D'accord, d'accord, calmez-vous, Mademoiselle de Castillon, je ne tiens pas à finir en dégât collatéral ! Peut-être pourrions nous trouver, très temporairement, un terrain d'entente ? se voulant rassurant dans le ton, même si clairement, il avait peur.
Il n'y croyait pas lui-même. Jamais elle n'accepterait de se rendre bien sagement, mais au moins s'il pouvait la faire parler quelques temps, peut-être que le retard accumulé suffirait à motiver l'un de ses camarades restés en bas à venir le chercher à son tour. Si cela se trouvait même, la mademoiselle de Castelcieu et son tempérament capricieux pourrait être sa meilleure alliée !
Par la même, il tenta d'user de magie, aussi discrètement qu'il le pouvait, pour calmer ses éventuelles ardeurs. Elle n'était pas sans lui rappeler ces patients récalcitrants à l'idée d'un traitement douloureux.
Citoyen du monde
Gwynneth De Evelune
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Info personnage
Race: Vampire
Vocation: Guerrier assassin
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Rang: D
Quand sa cible fut immobilisée, elle eut le réflexe d'écarter l'épée en donnant un coup de pied pour la faire glisser au sol. Malgré le fait qu'elle tentait de se contrôler, son emprise sur les poignets du soldat était forte et certainement douloureuse. Elle pouvait, sans grand effort, lui briser les os, comme elle l'avait fait sur le cadavre du commandant. Pourtant, elle n'en faisait rien. Le faisait-elle par empathie ou seulement pour éviter qu'il ne cri ?
Gwynneth était déterminée. La réussite de sa mission et la préservation de son anonymat en dépendait, il fallait que cet homme meurt ici, maintenant. Ses lèvres se retroussèrent légèrement, laissant apparaître ses canines particulièrement aiguisées. Mais alors qu'elle s'apprêtait à se jeter à la gorge de sa prochaine victime, un sentiment d'apaisement la parcourut. Déconcertée, son regard parut retrouver un air de lucidité et de doute. Elle ne le lâcha pas pour autant.
La jeune vampire se mit à réfléchir. Que lui avait t'il dit ? Juste avant. Oui il lui avait parlé.
Un terrain d'entente ? Pour gagner du temps avant que vos amis arrivent ? Hors de question.
Au fond, Gwynneth espérait qu'il lui donne une bonne raison de ne pas le tuer. Du plus profond de son être. Mais que pouvait-il lui donner ? Elle venait d'assassiner son supérieur. Il ne serait jamais un allié, et jamais il ne garderait le silence. C'était un soldat, il était de son devoir de l'arrêter. Et si elle tentait de fuir, de révéler son identité pour la traquer.
Vous n'auriez pas dû... vous n'auriez pas dû entrer. Pardonnez-moi.
Pardonnez-moi, je dois vous éliminer. Vous n'y êtes pour rien. Voilà ce qu'elle voulait dire mais les derniers mots naquirent seulement dans ses pensées. Soudain des bribes de souvenirs la prirent au dépourvue, en flash, dans sa tête. Le visage des victimes innocentes qu'elle avait transformé en repas.
Mpf...
Gwynneth secoua la tête comme pour se réveiller et chasser ces mauvaises pensées. Elle leva ses iris rouges vers celles du soldat. Son regard reflétait une certaine souffrance. On pouvait y apercevoir un appel à l'aide, lointain, derrière l'animal affamé. Elle était aussi très perturbée par la magie que son interlocuteur appliquait sur elle. Elle doutait mais le temps pressé. Que faire ?
Gwynneth était déterminée. La réussite de sa mission et la préservation de son anonymat en dépendait, il fallait que cet homme meurt ici, maintenant. Ses lèvres se retroussèrent légèrement, laissant apparaître ses canines particulièrement aiguisées. Mais alors qu'elle s'apprêtait à se jeter à la gorge de sa prochaine victime, un sentiment d'apaisement la parcourut. Déconcertée, son regard parut retrouver un air de lucidité et de doute. Elle ne le lâcha pas pour autant.
La jeune vampire se mit à réfléchir. Que lui avait t'il dit ? Juste avant. Oui il lui avait parlé.
Un terrain d'entente ? Pour gagner du temps avant que vos amis arrivent ? Hors de question.
Au fond, Gwynneth espérait qu'il lui donne une bonne raison de ne pas le tuer. Du plus profond de son être. Mais que pouvait-il lui donner ? Elle venait d'assassiner son supérieur. Il ne serait jamais un allié, et jamais il ne garderait le silence. C'était un soldat, il était de son devoir de l'arrêter. Et si elle tentait de fuir, de révéler son identité pour la traquer.
Vous n'auriez pas dû... vous n'auriez pas dû entrer. Pardonnez-moi.
Pardonnez-moi, je dois vous éliminer. Vous n'y êtes pour rien. Voilà ce qu'elle voulait dire mais les derniers mots naquirent seulement dans ses pensées. Soudain des bribes de souvenirs la prirent au dépourvue, en flash, dans sa tête. Le visage des victimes innocentes qu'elle avait transformé en repas.
Mpf...
Gwynneth secoua la tête comme pour se réveiller et chasser ces mauvaises pensées. Elle leva ses iris rouges vers celles du soldat. Son regard reflétait une certaine souffrance. On pouvait y apercevoir un appel à l'aide, lointain, derrière l'animal affamé. Elle était aussi très perturbée par la magie que son interlocuteur appliquait sur elle. Elle doutait mais le temps pressé. Que faire ?
Citoyen de La République
Galen Torvalds
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Quelle était donc cette horreur manifeste ! Tout ce sang à sa bouche, ses yeux rouges, ces longues canines ! On aurait dit un fauve qui venait de finir son repas ! Non, cette vision cauchemardesque, sans compter le corps du Capitaine juste à côté, ne faisait que lui glacer le sang. Son intuition commençait à lui dire qu'il était tombé sur une de ces créatures funestes. Pâle, l'air cadavérique, mais en même temps charmeuse, buveuse de sang, à cheval entre l'humain et la créature démoniaque ! Serait-ce une Vampire, se demanda-t-il.
Qu'importe en fait, l'essentiel était de survivre, là, tout de suite. Elle voyait clair dans ses intentions, même si son sortilège semblait avoir fonctionné. Il venait de gagner quelques secondes. Il devait en gagner d'autres encore. Voilà que ses déclarations suivantes lui parurent... surprenante. Alors qu'il sentait la brûlure de l'adrénaline dans sa poitrine, son dos se couvrir de sueur froide et son souffle ne jamais retomber, il eut assez de lucidité pour déceler comme un doute en elle.
Apparemment, elle n'avait pas envie de le tuer. Si elle le faisait, et elle comptait le faire malgré tout, c'était uniquement parce qu'il n'était pas censé être là. Donc qu'il était un témoin encombrant. Il n'y avait pas besoin de sortir de l'Académie pour le comprendre ça, bien sûr, mais la subtilité ici résidait dans le fait qu'elle semblait avoir des états d'âme, là où une bête immonde assoiffée de sang n'aurait peut-être pas eu ces scrupules. Il y avait donc moyen de la raisonner. Peut-être.
Sa grimace, son regard légèrement vitreux. Bien sûr, dans d'autres circonstances, n'importe qui aurait pu voir que cette chose était tourmentée. Malheureusement, là tout de suite, la scène ne s'y prêtait absolument pas et Galen passa à côté de sa supposée détresse.
- Vous n'êtes pas obligée de faire ça. disait-il en essayant de garder un timbre monocorde, malgré la peur. Je... je dirais que je ne vous ai pas vue. mensonge éhonté, mais il tentait, quand même.
Qu'importe en fait, l'essentiel était de survivre, là, tout de suite. Elle voyait clair dans ses intentions, même si son sortilège semblait avoir fonctionné. Il venait de gagner quelques secondes. Il devait en gagner d'autres encore. Voilà que ses déclarations suivantes lui parurent... surprenante. Alors qu'il sentait la brûlure de l'adrénaline dans sa poitrine, son dos se couvrir de sueur froide et son souffle ne jamais retomber, il eut assez de lucidité pour déceler comme un doute en elle.
Apparemment, elle n'avait pas envie de le tuer. Si elle le faisait, et elle comptait le faire malgré tout, c'était uniquement parce qu'il n'était pas censé être là. Donc qu'il était un témoin encombrant. Il n'y avait pas besoin de sortir de l'Académie pour le comprendre ça, bien sûr, mais la subtilité ici résidait dans le fait qu'elle semblait avoir des états d'âme, là où une bête immonde assoiffée de sang n'aurait peut-être pas eu ces scrupules. Il y avait donc moyen de la raisonner. Peut-être.
Sa grimace, son regard légèrement vitreux. Bien sûr, dans d'autres circonstances, n'importe qui aurait pu voir que cette chose était tourmentée. Malheureusement, là tout de suite, la scène ne s'y prêtait absolument pas et Galen passa à côté de sa supposée détresse.
- Vous n'êtes pas obligée de faire ça. disait-il en essayant de garder un timbre monocorde, malgré la peur. Je... je dirais que je ne vous ai pas vue. mensonge éhonté, mais il tentait, quand même.
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Gwynneth De Evelune
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Gwynneth continuait de le regarder, les pupilles tremblantes. Elle avait de la compassion pour cet homme, la colère disparaissait, petit à petit. La magie du soldat fonctionnait. Elle n'avait plus envie de le tuer. Il avait raison, elle n'était pas obligée de faire ça, il était innocent. En fait, elle commençait à éprouver de la sympathie envers lui alors qu'ils ne se connaissaient pas. Que lui avait-il fait ?
Sa magie l'avait aussi calmée, raisonnée. Elle avait repris sa pleine conscience, son humanité, et elle pouvait de nouveau réfléchir convenablement. Son ouïe surhumaine retrouva alors sa pleine puissance et Gwynneth entendit des voix qui lui parvenaient du rez-de-chaussée. Des soldats qui se dirigeaient vers le bureau. Son visage se transforma, d'hésitante, elle devint sûre d'elle.
Sans un mot, avec agilité, force et vitesse, elle lâcha un des poignets du soldat et vint lui donner un gros coup de coude à la tête. Il pu sentir une forte douleur mais brève avant de s'évanouir.
...
Cette chambre, plutôt sombre, était éclairée par un rayon lumineux provenant de la seule fenêtre entrouverte. La couleur dorée et chaude était caractéristique d'une fin de journée d'été. Depuis cette fenêtre, les sons extérieurs s'infiltraient. Les marchands qui crient, le bruit des sabots, des roues des calèches sur les pavés mais aussi quelques chants d'oiseaux moins perceptibles. Nous pouvions facilement en déduire que nous étions au coeur de Liberty.
La pièce était plutôt luxueuse sans aller dans l'extravagance. Décorée avec de beaux objets elle n'en restait pas moins simple. Un grand lit se trouvait au milieu, avec deux tables de chevets en bois travaillés à ses côtés. Le rayon lumineux qui parvenait de la fenêtre, en parti coupé par l'opacité de lourds rideaux, paraissait couper la pièce en deux, formant un long trait chaud sur une partie du lit puis sur le parquet en bois sombre vernis. Contre le mur, en face de la fenêtre, se trouvait un bureau où était disposés des tas de papiers, une plume, de l'encre, ainsi qu'un chandelier avec une bougie qui se consumait. Une longue épée de chevalier était posée contre, en équilibre au sol. Sur la chaise de ce bureau, Gwynneth était assise. Elle feuilletait ces papiers, en silence. Sa tenue avait changé, elle n'était plus aussi raffinée que lors du bal. Tout en noire, elle portait un pantalon resserrait par une ceinture en cuir marron. Son haut à manche longue était assorti au bas. Ses longs cheveux sombres étaient lâchés, tombant jusqu'au milieu de son dos.
L'atmosphère n'était ni lourd, ni pesant. Gwynneth n'avait plus rien de la créature qu'elle avait été lors de l'assassinat du commandant. Son visage, nettoyé, était doux, beau et.. humain malgré sa pâleur. L'animal avait complètement disparu. Elle avait l'air sereine. En fait, cette scène aurait pu être très poétique si on oubliait ce qu'il se trouvait à côté, sur le poteau en bois qui traversait la pièce en vertical derrière Gwynneth, un peu plus loin d'elle.
Le soldat qui l'avait surpris se trouvait là, assis contre le poteau, inconscient. Ses poignets était attachés dans son dos, autour du poteau. Un bâillon en tissus était fermement serré autour de sa tête et s'enfonçait entre les lèvres de l'homme. Ses jambes, étendues, droites et collées entre elles étaient plaquées contre le sol à l'aide d'une attache en cuir solidement clouée dans le parquet. Il n'allait pas tarder à se réveiller et Gwynneth ne pouvait pas prendre le risque qu'il tape des pieds pour prévenir les chambres de l'étage inférieur.
Un journal se trouvait à côté de l'homme, volontairement déposé là pour qu'il le voit à son réveil. Le gros titre était le suivant "Disparition du Commandant Flamby et d'un de nos fidèles soldats". L'article donnait que peu plus de détails car ils avaient encore peu d'informations. Il décrivait le bureau du Commandant tâché de sang et l'absence de corps. Il rapportait aussi le témoignage de différentes personnes présentes au bal, qui avaient vu le capitaine partir aux bras d'une noble dame à la chevelure noire mais masquée. Son visage n'avait pas pu être identifié. Il parlait aussi du soldat, faisant part de sa fonction au sein de l'armée, un médecin, et de son nom, Galen Torvalds.
Sa magie l'avait aussi calmée, raisonnée. Elle avait repris sa pleine conscience, son humanité, et elle pouvait de nouveau réfléchir convenablement. Son ouïe surhumaine retrouva alors sa pleine puissance et Gwynneth entendit des voix qui lui parvenaient du rez-de-chaussée. Des soldats qui se dirigeaient vers le bureau. Son visage se transforma, d'hésitante, elle devint sûre d'elle.
Sans un mot, avec agilité, force et vitesse, elle lâcha un des poignets du soldat et vint lui donner un gros coup de coude à la tête. Il pu sentir une forte douleur mais brève avant de s'évanouir.
...
Cette chambre, plutôt sombre, était éclairée par un rayon lumineux provenant de la seule fenêtre entrouverte. La couleur dorée et chaude était caractéristique d'une fin de journée d'été. Depuis cette fenêtre, les sons extérieurs s'infiltraient. Les marchands qui crient, le bruit des sabots, des roues des calèches sur les pavés mais aussi quelques chants d'oiseaux moins perceptibles. Nous pouvions facilement en déduire que nous étions au coeur de Liberty.
La pièce était plutôt luxueuse sans aller dans l'extravagance. Décorée avec de beaux objets elle n'en restait pas moins simple. Un grand lit se trouvait au milieu, avec deux tables de chevets en bois travaillés à ses côtés. Le rayon lumineux qui parvenait de la fenêtre, en parti coupé par l'opacité de lourds rideaux, paraissait couper la pièce en deux, formant un long trait chaud sur une partie du lit puis sur le parquet en bois sombre vernis. Contre le mur, en face de la fenêtre, se trouvait un bureau où était disposés des tas de papiers, une plume, de l'encre, ainsi qu'un chandelier avec une bougie qui se consumait. Une longue épée de chevalier était posée contre, en équilibre au sol. Sur la chaise de ce bureau, Gwynneth était assise. Elle feuilletait ces papiers, en silence. Sa tenue avait changé, elle n'était plus aussi raffinée que lors du bal. Tout en noire, elle portait un pantalon resserrait par une ceinture en cuir marron. Son haut à manche longue était assorti au bas. Ses longs cheveux sombres étaient lâchés, tombant jusqu'au milieu de son dos.
L'atmosphère n'était ni lourd, ni pesant. Gwynneth n'avait plus rien de la créature qu'elle avait été lors de l'assassinat du commandant. Son visage, nettoyé, était doux, beau et.. humain malgré sa pâleur. L'animal avait complètement disparu. Elle avait l'air sereine. En fait, cette scène aurait pu être très poétique si on oubliait ce qu'il se trouvait à côté, sur le poteau en bois qui traversait la pièce en vertical derrière Gwynneth, un peu plus loin d'elle.
Le soldat qui l'avait surpris se trouvait là, assis contre le poteau, inconscient. Ses poignets était attachés dans son dos, autour du poteau. Un bâillon en tissus était fermement serré autour de sa tête et s'enfonçait entre les lèvres de l'homme. Ses jambes, étendues, droites et collées entre elles étaient plaquées contre le sol à l'aide d'une attache en cuir solidement clouée dans le parquet. Il n'allait pas tarder à se réveiller et Gwynneth ne pouvait pas prendre le risque qu'il tape des pieds pour prévenir les chambres de l'étage inférieur.
Un journal se trouvait à côté de l'homme, volontairement déposé là pour qu'il le voit à son réveil. Le gros titre était le suivant "Disparition du Commandant Flamby et d'un de nos fidèles soldats". L'article donnait que peu plus de détails car ils avaient encore peu d'informations. Il décrivait le bureau du Commandant tâché de sang et l'absence de corps. Il rapportait aussi le témoignage de différentes personnes présentes au bal, qui avaient vu le capitaine partir aux bras d'une noble dame à la chevelure noire mais masquée. Son visage n'avait pas pu être identifié. Il parlait aussi du soldat, faisant part de sa fonction au sein de l'armée, un médecin, et de son nom, Galen Torvalds.
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Galen Torvalds
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La réaction de la vampire n'était pas celle qu'il avait attendu. Elle ne lui avait rien répondu, alors qu'il espérait la faire parler. Il voyait bien l'hésitation en elle. Elle allait prendre une décision, il n'y avait plus moyen de la retarder. Il n'y avait plus qu'à espérer que cette décision soit la bonne pour lui. Sans la quitter des yeux, en ayant oublié la douleur à sa poignet à force de se le faire comprimer ainsi, il scrutait le moindre de ses faits et gestes. Comme s'il était en mesure de la surprendre pour se défendre ! Alors que qu'il ne l'était pas.
Puis se firent entendre les bruits de bottes de quelques camarades, qui très certainement se demandaient où il était passé et venaient s'enquérir de la situation. Il poussa un discret soupire de soulagement, finalement, tout n'était peut être pas perdu ! Malheureusement pour lui, cette joie ne fût que de très courte durée, alors qu'il sombra un peu brusquement dans le sommeil.
Lorsqu'il se réveilla, non sans avoir mal au coin de la tête, quelle ne fut pas surprise, un instant après avoir repris ses esprits, de constater qu'il avait non seulement un bâillon, mais qu'en plus il était attaché. Pas possible de bouger, pas possible de parler. Il gigota un peu, testant la solidité de ses liens. Pour le coup, ils étaient assez solides, oui. Son regard se posa ici et là, inquiet. La pièce n'était pas la même. Il faisait jour. Il y avait un journal soigneusement disposé ici, dont il décrypta rapidement le contenu. Et puis surtout, cette chose était là aussi.
Décidément, il n'allait pas s'en tirer comme ça. Tout n'était que partie remise alors ! Quoi que, la demoiselle avait l'air calmée ou plutôt, repue. Peut-être qu'elle n'allait pas le tuer. Pas tout de suite en tous cas. Peut être même qu'il allait simplement servir de garde manger ! Il se contenta de la fixer en froissant quelque peu les sourcils. S'il pouvait lui tordre le cou, probablement qu'il l'aurait déjà fait ! Malheureusement, c'était bien au-delà de ses capacités, alors il préférait encore la jouer fine et éviter de se montrer trop peu coopératif.
Puis se firent entendre les bruits de bottes de quelques camarades, qui très certainement se demandaient où il était passé et venaient s'enquérir de la situation. Il poussa un discret soupire de soulagement, finalement, tout n'était peut être pas perdu ! Malheureusement pour lui, cette joie ne fût que de très courte durée, alors qu'il sombra un peu brusquement dans le sommeil.
Lorsqu'il se réveilla, non sans avoir mal au coin de la tête, quelle ne fut pas surprise, un instant après avoir repris ses esprits, de constater qu'il avait non seulement un bâillon, mais qu'en plus il était attaché. Pas possible de bouger, pas possible de parler. Il gigota un peu, testant la solidité de ses liens. Pour le coup, ils étaient assez solides, oui. Son regard se posa ici et là, inquiet. La pièce n'était pas la même. Il faisait jour. Il y avait un journal soigneusement disposé ici, dont il décrypta rapidement le contenu. Et puis surtout, cette chose était là aussi.
Décidément, il n'allait pas s'en tirer comme ça. Tout n'était que partie remise alors ! Quoi que, la demoiselle avait l'air calmée ou plutôt, repue. Peut-être qu'elle n'allait pas le tuer. Pas tout de suite en tous cas. Peut être même qu'il allait simplement servir de garde manger ! Il se contenta de la fixer en froissant quelque peu les sourcils. S'il pouvait lui tordre le cou, probablement qu'il l'aurait déjà fait ! Malheureusement, c'était bien au-delà de ses capacités, alors il préférait encore la jouer fine et éviter de se montrer trop peu coopératif.
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Gwynneth De Evelune
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Gwynneth l'avait entendu se réveiller. Elle ne s'était pourtant pas retournée de suite, concentrée dans ses papiers. Une partie avait été volée dans le bureau du Commandant. Toute information était bonne à prendre. Grâce à son poste important, il possédait forcément des informations qui lui serai utile lors de ses futures missions. Malheureusement, il y en avait peu, ce bureau où le Commandant avait été assigné n'étant que provisoire.
Ses longs doigts caressaient le papier pour l'aider à lire les écrits. Visiblement, le manque de lumière ne la gênait pas du tout. Il y avait seulement des informations sur cette soirée, la disposition des gardes, et la liste des invités. Rien d'instructif. Alors, elle porta son attention sur les pièces à côté, une centaine de pièces d'or qu'elle vint ajouter à l'intérieur d'un petit coffre posé sur le bureau. De quoi se payer une petite maison confortable à la campagne. Mais ce confort n'était pas fait pour elle, elle se l'interdisait. Jamais elle ne se reposerai. Seulement lorsque les Divinités en auront décidé.
La jeune vampire tapa légèrement le sol avec ses bottes de cuir noir, songeuse, puis tourna finalement le regard vers son invité. Elle savait que c'était une erreur de ne pas l'avoir achevé sur place mais la magie qu'il avait usé sur elle avait fortifié ses doutes. Les paroles de son père résonnaient sans cesse dans sa tête "Un innocent ne doit jamais mourir à cause d'une erreur de ta part. L'essence d'un Chevalier est de protéger. Tu es responsable".
La mercenaire observa longuement le soldat la fixer du regard, les sourcils fronçaient. Elle lisait sur son visage son envie de l'achever sur le champ. Elle le comprenait, elle aurait eu la même envie. Quiconque nous privait de notre liberté était par définition notre ennemi, non ? Elle avait échoué. Elle était responsable.
Elle finit par se lever et s'approcher, sans laisser plus de silence s'installer entre eux. Elle s'accroupit à côté de lui, se mettant à hauteur de son visage. L'odeur de son parfum fleuri , comme lors du bal, se diffusait dans la pièce, et s'intensifiait lorsqu'elle s'approchait. Son visage se voulait doux et bienveillant. Son sourire, amical.
Vous ne m'avez pas vraiment laissé le choix, veuillez m'excuser pour tous ces liens.
Elle marqua un silence puis s'assit en tailleur. Gwynneth attrapa le journal, lui montrant l'article.
Je ne vous ferai aucun mal si vous coopérez. Comprenez ma position, je ne peux me permettre que vous révéliez mon identité.
Son regard se baissa lui aussi vers le journal et parcouru quelques lignes.
Admettez que ce Commandant avait bien mérité son sort. Un homme qui foule cette terre pour répandre le mal et la souffrance n'est pas digne de vivre. Sa mort a certainement protégé plus d'un innocent. Vous étiez sous ses ordres, vous avez déjà dû en faire les frais.
Elle leva les yeux vers lui, cherchant à observer le moindre changement d'expression sur son visage. Ses yeux rouges reflétaient le sang qu'elle avait pu verser par le passé mais pourtant ils n'avaient rien de malveillants.
Laissez moi vous enlever ce qui vous empêche de parler mais promettez-moi de ne pas crier ou chercher à alerter qui que ce soit. Vous m'obligeriez alors à vous tuer, ce n'est pas ce que je souhaite.
Gwynneth se pencha alors vers lui et vint détacher délicatement le bâillon, libérant la parole de cet homme. A son contact, il pu sentir la froideur de sa peau.
Enchantée Galen, je me nomme Gwynneth.
Elle lui sourit de nouveau.
Ses longs doigts caressaient le papier pour l'aider à lire les écrits. Visiblement, le manque de lumière ne la gênait pas du tout. Il y avait seulement des informations sur cette soirée, la disposition des gardes, et la liste des invités. Rien d'instructif. Alors, elle porta son attention sur les pièces à côté, une centaine de pièces d'or qu'elle vint ajouter à l'intérieur d'un petit coffre posé sur le bureau. De quoi se payer une petite maison confortable à la campagne. Mais ce confort n'était pas fait pour elle, elle se l'interdisait. Jamais elle ne se reposerai. Seulement lorsque les Divinités en auront décidé.
La jeune vampire tapa légèrement le sol avec ses bottes de cuir noir, songeuse, puis tourna finalement le regard vers son invité. Elle savait que c'était une erreur de ne pas l'avoir achevé sur place mais la magie qu'il avait usé sur elle avait fortifié ses doutes. Les paroles de son père résonnaient sans cesse dans sa tête "Un innocent ne doit jamais mourir à cause d'une erreur de ta part. L'essence d'un Chevalier est de protéger. Tu es responsable".
La mercenaire observa longuement le soldat la fixer du regard, les sourcils fronçaient. Elle lisait sur son visage son envie de l'achever sur le champ. Elle le comprenait, elle aurait eu la même envie. Quiconque nous privait de notre liberté était par définition notre ennemi, non ? Elle avait échoué. Elle était responsable.
Elle finit par se lever et s'approcher, sans laisser plus de silence s'installer entre eux. Elle s'accroupit à côté de lui, se mettant à hauteur de son visage. L'odeur de son parfum fleuri , comme lors du bal, se diffusait dans la pièce, et s'intensifiait lorsqu'elle s'approchait. Son visage se voulait doux et bienveillant. Son sourire, amical.
Vous ne m'avez pas vraiment laissé le choix, veuillez m'excuser pour tous ces liens.
Elle marqua un silence puis s'assit en tailleur. Gwynneth attrapa le journal, lui montrant l'article.
Je ne vous ferai aucun mal si vous coopérez. Comprenez ma position, je ne peux me permettre que vous révéliez mon identité.
Son regard se baissa lui aussi vers le journal et parcouru quelques lignes.
Admettez que ce Commandant avait bien mérité son sort. Un homme qui foule cette terre pour répandre le mal et la souffrance n'est pas digne de vivre. Sa mort a certainement protégé plus d'un innocent. Vous étiez sous ses ordres, vous avez déjà dû en faire les frais.
Elle leva les yeux vers lui, cherchant à observer le moindre changement d'expression sur son visage. Ses yeux rouges reflétaient le sang qu'elle avait pu verser par le passé mais pourtant ils n'avaient rien de malveillants.
Laissez moi vous enlever ce qui vous empêche de parler mais promettez-moi de ne pas crier ou chercher à alerter qui que ce soit. Vous m'obligeriez alors à vous tuer, ce n'est pas ce que je souhaite.
Gwynneth se pencha alors vers lui et vint détacher délicatement le bâillon, libérant la parole de cet homme. A son contact, il pu sentir la froideur de sa peau.
Enchantée Galen, je me nomme Gwynneth.
Elle lui sourit de nouveau.
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Galen Torvalds
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Il avait bien envie de dire, jusqu'ici ça, ça allait bien. Quoi que bien était à prendre de façon très relative. Il n'était pas mort, c'était l'objectif de base et c'était à peu près accompli. Maintenant, il restait à se tirer de cette situation désastreuse. D'un côté, l'article le citait, ça voulait dire que des gens étaient à sa recherche et à celle de la vampire aussi. Au fond, ce n'était peut-être qu'une question de temps encore. Néanmoins, si elle s'était abstenue de le tuer jusqu'à présent, c'était probablement parce qu'elle espérait pouvoir s'échapper sans avoir à le faire, mais elle l'avait emmenée avec lui aussi, elle l'avait capturé, ça voulait bien dire qu'elle considérait que sa survie était incompatible avec sa fuite.
Le fil de ses idées s'embrouillait un peu, mais il avait compris le concept. Soit il coopérait, soit il mourrait. Cela fût rapidement confirmé par les déclarations de cette femme. Il l'écoutait, la suivait du regard, le souffle un peu court, méfiant lorsqu'elle s'approcha. Qui n'aurait pas cru qu'elle pourrait le mordre en un éclair, après tout. Ces créatures étaient vicieuses, perverses, sournoises ! Enfin, il supposait. Lorsque le bâillon lui fût enfin retiré, il ne lui répondit pas aussitôt.
Non il se contenta de soupirer doucement, tout en regardant le vide, ailleurs, juste un instant. Il y avait bien un détail qui l'interpellait. Elle disait qu'il connaissait son identité, mais en fait pas du tout. Que savait-il d'elle, hormis son apparence physique ? Rien qui puisse permettre de l'identifier à coup sûr et encore moins de la retrouver. Donc en vérité, sauf à le recroiser un jour, rien ne faisait de lui un témoin réellement encombrant. De l'autre côté, elle semblait y croire et c'est pour ça qu'elle prenait soin de le questionner.
Dans tous les cas, ce n'était pas le moment de la contrarier. Maintenant il savait comment elle s'appelait, il progressait. Il revient à elle. Son chef était certainement un mauvais homme, mais il ne méritait pas de mourir comme ça, à ses yeux. Non, personne ne le méritait. Tout au mieux, un procès en bonne et due forme ainsi qu'une condamnation par un tribunal compétent, oui, mais un assassinat aussi horrible... Non.
- Vous vous êtes mise dans un sacré pétrin, Gwynneth. le ton légèrement sarcastique, mais tâchant de rester amical. Vous attendez de moi que je coopère avec vous, mais qu'est-ce que vous appelez "coopérer" ?
Il n'était qu'un troufion, il ne pourrait pas grand chose pour elle, mais ça il préférait encore éviter de le lui rappeler. Peut-être qu'elle avait une idée derrière la tête, qu'il ignorait.
Le fil de ses idées s'embrouillait un peu, mais il avait compris le concept. Soit il coopérait, soit il mourrait. Cela fût rapidement confirmé par les déclarations de cette femme. Il l'écoutait, la suivait du regard, le souffle un peu court, méfiant lorsqu'elle s'approcha. Qui n'aurait pas cru qu'elle pourrait le mordre en un éclair, après tout. Ces créatures étaient vicieuses, perverses, sournoises ! Enfin, il supposait. Lorsque le bâillon lui fût enfin retiré, il ne lui répondit pas aussitôt.
Non il se contenta de soupirer doucement, tout en regardant le vide, ailleurs, juste un instant. Il y avait bien un détail qui l'interpellait. Elle disait qu'il connaissait son identité, mais en fait pas du tout. Que savait-il d'elle, hormis son apparence physique ? Rien qui puisse permettre de l'identifier à coup sûr et encore moins de la retrouver. Donc en vérité, sauf à le recroiser un jour, rien ne faisait de lui un témoin réellement encombrant. De l'autre côté, elle semblait y croire et c'est pour ça qu'elle prenait soin de le questionner.
Dans tous les cas, ce n'était pas le moment de la contrarier. Maintenant il savait comment elle s'appelait, il progressait. Il revient à elle. Son chef était certainement un mauvais homme, mais il ne méritait pas de mourir comme ça, à ses yeux. Non, personne ne le méritait. Tout au mieux, un procès en bonne et due forme ainsi qu'une condamnation par un tribunal compétent, oui, mais un assassinat aussi horrible... Non.
- Vous vous êtes mise dans un sacré pétrin, Gwynneth. le ton légèrement sarcastique, mais tâchant de rester amical. Vous attendez de moi que je coopère avec vous, mais qu'est-ce que vous appelez "coopérer" ?
Il n'était qu'un troufion, il ne pourrait pas grand chose pour elle, mais ça il préférait encore éviter de le lui rappeler. Peut-être qu'elle avait une idée derrière la tête, qu'il ignorait.
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Gwynneth De Evelune
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En attente de sa réponse, elle ne bougea pas et l'observa en silence. Elle nota son long soupir. C'était compréhensible, il n'était pas dans une situation confortable. Ils ne l'étaient pas tous les deux.
Au fond, elle savait ce qu'il pensait. Il la voyait comme un monstre qui a soif de sang et de souffrance. Il avait raison, depuis ce jour en pleine forêt où elle s'était fait mordre contre son gré, elle avait laissé derrière elle sa vie d'humaine et était devenue un monstre. Gwynneth se voyait comme un monstre. Pourtant, sa part d'humanité n'avait pas disparue. Si seulement son coeur pouvait de nouveau battre...
Les paroles de son otage la tira de ses pensées. Finalement, il avait daigné répondre. Cependant, elle s'était attendu à un ton plus amicale compte tenu de la position où il se trouvait. Gwynneth sourit discrètement, elle avait toujours aimé les cœurs courageux.
La jeune vampire se leva, récupéra le journal, puis s'éloigna un peu. Elle s'appuya contre le bureau.
En fait, si je vous tue, ce pétrin, comme vous dites, n'existera plus. Je n'en suis pas à mon premier assassinat. Ce type de besogne fait parti du travail d'un mercenaire après tout.
Elle marqua une pause et posa le journal sur le meuble délicatement.
Si mon commanditaire apprenait que vous êtes encore en vie, vous seriez exécuté dans l'heure. Quant à moi, je n'aurais qu'à fuir, loin, et cracher sur ma paye. Nous sommes donc dans le même, je cite votre mot, pétrin.
Gwynneth, à son tour, laissa échapper un long soupir.
Je sais ce que vous vous dites. Le commandant n'a pas souffert autant que vous le pensez. Les Divinités se chargeront de son jugement.
Son regard se posa sur le sien, grave.
Vos yeux ont trop vu. Ce n'est pas mes crocs que vous devez craindre mais d'autres mains dont vous ignorez l'existence. Vous n'avez plus le choix, coopérez.
Un léger sourire se dessina sur son visage. En fait, cela faisait tant de temps qu'elle voyageait et vivait seule. L'idée d'avoir de la compagnie l'enthousiasmait. D'autant plus que cet homme était un soldat et médecin, il pouvait lui être utile dans bien des situations.
Certaines missions ne peuvent pas être effectuées seule, il est parfois nécessaire d'avoir un partenaire. Devenons associés.
Son sourire s'élargit un peu plus. Il était totalement honnête et plein d'espoir mais pas pour autant naïf. Elle avait parfaitement conscience de ce qu'elle proposait et de la situation actuelle.
Au fond, elle savait ce qu'il pensait. Il la voyait comme un monstre qui a soif de sang et de souffrance. Il avait raison, depuis ce jour en pleine forêt où elle s'était fait mordre contre son gré, elle avait laissé derrière elle sa vie d'humaine et était devenue un monstre. Gwynneth se voyait comme un monstre. Pourtant, sa part d'humanité n'avait pas disparue. Si seulement son coeur pouvait de nouveau battre...
Les paroles de son otage la tira de ses pensées. Finalement, il avait daigné répondre. Cependant, elle s'était attendu à un ton plus amicale compte tenu de la position où il se trouvait. Gwynneth sourit discrètement, elle avait toujours aimé les cœurs courageux.
La jeune vampire se leva, récupéra le journal, puis s'éloigna un peu. Elle s'appuya contre le bureau.
En fait, si je vous tue, ce pétrin, comme vous dites, n'existera plus. Je n'en suis pas à mon premier assassinat. Ce type de besogne fait parti du travail d'un mercenaire après tout.
Elle marqua une pause et posa le journal sur le meuble délicatement.
Si mon commanditaire apprenait que vous êtes encore en vie, vous seriez exécuté dans l'heure. Quant à moi, je n'aurais qu'à fuir, loin, et cracher sur ma paye. Nous sommes donc dans le même, je cite votre mot, pétrin.
Gwynneth, à son tour, laissa échapper un long soupir.
Je sais ce que vous vous dites. Le commandant n'a pas souffert autant que vous le pensez. Les Divinités se chargeront de son jugement.
Son regard se posa sur le sien, grave.
Vos yeux ont trop vu. Ce n'est pas mes crocs que vous devez craindre mais d'autres mains dont vous ignorez l'existence. Vous n'avez plus le choix, coopérez.
Un léger sourire se dessina sur son visage. En fait, cela faisait tant de temps qu'elle voyageait et vivait seule. L'idée d'avoir de la compagnie l'enthousiasmait. D'autant plus que cet homme était un soldat et médecin, il pouvait lui être utile dans bien des situations.
Certaines missions ne peuvent pas être effectuées seule, il est parfois nécessaire d'avoir un partenaire. Devenons associés.
Son sourire s'élargit un peu plus. Il était totalement honnête et plein d'espoir mais pas pour autant naïf. Elle avait parfaitement conscience de ce qu'elle proposait et de la situation actuelle.
Citoyen de La République
Galen Torvalds
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Il l'écoutait parler et découvrait, par la même, des informations dont il n'avait pas eu connaissance jusqu'à présent. Donc, c'était une mercenaire. Donc, cet assassinat avait été commandité par quelqu'un d'autre, qui visiblement avait une dent contre Flamby. En un sens, c'était rassurant, parce que ça voulait dire que ce meurtre barbare, même si elle essayait de minimiser la chose, n'était pas simplement le fruit d'une pulsion bestiale et meurtrière, mais bien d'une démarche légèrement plus sophistiquée. Il se demanda un instant, qui pouvait bien être la personne à l'origine de tout ça. Qui, son supérieur, avait fâché au point d'en arriver là ? Très certainement qu'il avait couché avec la mauvaise femme mariée, c'était la première chose qu'il se dit.
Dans tous les cas, elle ne s'arrêta pas là et voilà qu'il appris qu'il serait tué lui aussi, même si elle le laissait vivre. Il ne savait pas si il devait la croire sur parole, après tout elle pouvait très bien chercher à l'intimider aussi. Quant à coopérer... Il arqua les sourcils, franchement étonné et peu ravi de la proposition. Ce qu'elle lui demandait, c'était de déserter, donc, et pire encore, de collaborer avec une mercenaire qui venait de tuer son chef ? Quelle affreuse trahison envers les rangs de la République... Et puis même sans aller jusqu'à la République, envers ses camarades de section ! Que diraient-ils si un de leur pairs s'associait avec le meurtrier de leur chef ?
Cela voudrait dire en plus qu'il devrait quitter sa petite vie tranquille et bien casée, pour aller se jeter dans l'inconnu, dans le danger, avec une vampire assoiffée de sang, tout ça pour accomplir les basses œuvres de quelques gens puissants ayant commandé ses services. Ça dépasserait l'entendement ! Mais bon... l'autre alternative, à en croire ses mots, c'était de mourir. Le choix était cornélien.
- Sauf votre respect, je ne peux pas prendre cette décision à la légère ni à la va-vite. Je ne pense pas que vous vous rendez bien compte de tout ce que ça impliquerait pour moi.
Il devait gagner un peu de temps encore. Elle avait dit que s'il faisait trop de bruits, il risquerait d'attirer l'attention. Donc c'est qu'ils n'étaient pas très loin des secours, éventuellement.
- Je ne peux pas dire oui ou non sans savoir qui vous êtes. Parlez-moi de vous.
Dans tous les cas, elle ne s'arrêta pas là et voilà qu'il appris qu'il serait tué lui aussi, même si elle le laissait vivre. Il ne savait pas si il devait la croire sur parole, après tout elle pouvait très bien chercher à l'intimider aussi. Quant à coopérer... Il arqua les sourcils, franchement étonné et peu ravi de la proposition. Ce qu'elle lui demandait, c'était de déserter, donc, et pire encore, de collaborer avec une mercenaire qui venait de tuer son chef ? Quelle affreuse trahison envers les rangs de la République... Et puis même sans aller jusqu'à la République, envers ses camarades de section ! Que diraient-ils si un de leur pairs s'associait avec le meurtrier de leur chef ?
Cela voudrait dire en plus qu'il devrait quitter sa petite vie tranquille et bien casée, pour aller se jeter dans l'inconnu, dans le danger, avec une vampire assoiffée de sang, tout ça pour accomplir les basses œuvres de quelques gens puissants ayant commandé ses services. Ça dépasserait l'entendement ! Mais bon... l'autre alternative, à en croire ses mots, c'était de mourir. Le choix était cornélien.
- Sauf votre respect, je ne peux pas prendre cette décision à la légère ni à la va-vite. Je ne pense pas que vous vous rendez bien compte de tout ce que ça impliquerait pour moi.
Il devait gagner un peu de temps encore. Elle avait dit que s'il faisait trop de bruits, il risquerait d'attirer l'attention. Donc c'est qu'ils n'étaient pas très loin des secours, éventuellement.
- Je ne peux pas dire oui ou non sans savoir qui vous êtes. Parlez-moi de vous.
Citoyen du monde
Gwynneth De Evelune
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crédits : 502
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Info personnage
Race: Vampire
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyal neutre
Rang: D
Gwynneth l'écouta attentivement. Il n'allait pas être si facile à convaincre. Le contraire l'aurait étonné, elle s'en aurait même méfié. Cela impliquait un changement de vie radical, tout cela pour suivre une inconnue qui avait l'apparence d'un monstre. Jusqu'à présent, la situation était donc sous contrôle. Son regard finit par se tourner vers la fenêtre. Le rayon de soleil qui traversait la pièce avait disparu, il faisait de plus en plus sombre. La nuit arrivait à grand pas.
Je vous raconterai tout ce que vous souhaitez savoir mais, pour l'heure, nous devons nous en aller.
La mercenaire se redressa et attrapa tous les papiers disposés sur le bureau, qu'elle rangea, pliés, à l'intérieur du coffre où se trouvait aussi les pièces observées plus tôt. Elle s'approcha de cette grande épée qu'elle disposa derrière son dos grâce à une sangle en cuir autour de son buste disposée en diagonal. Cette arme était d'une rare finesse et typique de l'ancienne Fédération de Shoumeï pour les connaisseurs.
Une fiole se trouvait sur une des tables de chevet. Le liquide à l'intérieur était de couleur violette. De légères paillettes scintillaient et se mêlaient au mélange. D'un pas rapide, elle s'en empara et bu la moitié du contenant. Les effets ne tardèrent pas. Sa longues chevelure noire laissa place à un blond chaleureux, celui-ci prenant place depuis les racines, jusqu'aux pointes.
Une fois cela fait, sans plus de cérémonie, la mercenaire mit dans sa poche la fiole et s'approcha de Galen. Ses yeux aussi avaient changés de couleur. Ils étaient d'un bleu profond.
Pas seulement pour la mienne, pour votre vie aussi, restez tranquille. Pas un mot, pas un geste, et aucun mal ne vous sera fait.
Gwynneth s'attela à détacher la sangle qui maintenait ses jambes puis ses poignets. D'un geste fort mais à la fois délicat, elle passa sa main sous une des épaules de Galen et le tira pour qu'il se relève rapidement. Elle attrapa une longue cape noire à capuche aux bordures rouges discrètes et lui tendit.
Enfilez ça pour cacher votre tenue de soldat et votre visage. Une monture nous attend en bas.
Elle maintint son regard, se voulant convaincante.
Nous allons nous retirer de Liberty quelques semaines, le temps que les événements se tassent. Si vous restez ici, si vous parlez, les hommes de main de mon commanditaire vous assassineront. Il n'aime pas les témoins. La République n'est pas celle que vous croyez. Je vous demande de me faire confiance pour cette fois.
Elle essayait de montrer autant de sincérité qu'elle le pouvait.
Je répondrai à toutes vos questions. Par la suite, vous serez libre de faire ce que vous souhaitez.
La jeune vampire récupéra le coffre qu'elle passa sous son bras, attentive à ce qu'allait faire le soldat. Elle espérait qu'il ne fasse rien de stupide, elle n'avait aucune envie de verser du sang ce soir.
Je vous raconterai tout ce que vous souhaitez savoir mais, pour l'heure, nous devons nous en aller.
La mercenaire se redressa et attrapa tous les papiers disposés sur le bureau, qu'elle rangea, pliés, à l'intérieur du coffre où se trouvait aussi les pièces observées plus tôt. Elle s'approcha de cette grande épée qu'elle disposa derrière son dos grâce à une sangle en cuir autour de son buste disposée en diagonal. Cette arme était d'une rare finesse et typique de l'ancienne Fédération de Shoumeï pour les connaisseurs.
Une fiole se trouvait sur une des tables de chevet. Le liquide à l'intérieur était de couleur violette. De légères paillettes scintillaient et se mêlaient au mélange. D'un pas rapide, elle s'en empara et bu la moitié du contenant. Les effets ne tardèrent pas. Sa longues chevelure noire laissa place à un blond chaleureux, celui-ci prenant place depuis les racines, jusqu'aux pointes.
Une fois cela fait, sans plus de cérémonie, la mercenaire mit dans sa poche la fiole et s'approcha de Galen. Ses yeux aussi avaient changés de couleur. Ils étaient d'un bleu profond.
Pas seulement pour la mienne, pour votre vie aussi, restez tranquille. Pas un mot, pas un geste, et aucun mal ne vous sera fait.
Gwynneth s'attela à détacher la sangle qui maintenait ses jambes puis ses poignets. D'un geste fort mais à la fois délicat, elle passa sa main sous une des épaules de Galen et le tira pour qu'il se relève rapidement. Elle attrapa une longue cape noire à capuche aux bordures rouges discrètes et lui tendit.
Enfilez ça pour cacher votre tenue de soldat et votre visage. Une monture nous attend en bas.
Elle maintint son regard, se voulant convaincante.
Nous allons nous retirer de Liberty quelques semaines, le temps que les événements se tassent. Si vous restez ici, si vous parlez, les hommes de main de mon commanditaire vous assassineront. Il n'aime pas les témoins. La République n'est pas celle que vous croyez. Je vous demande de me faire confiance pour cette fois.
Elle essayait de montrer autant de sincérité qu'elle le pouvait.
Je répondrai à toutes vos questions. Par la suite, vous serez libre de faire ce que vous souhaitez.
La jeune vampire récupéra le coffre qu'elle passa sous son bras, attentive à ce qu'allait faire le soldat. Elle espérait qu'il ne fasse rien de stupide, elle n'avait aucune envie de verser du sang ce soir.
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