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    Anonymous
  • Mer 16 Aoû - 13:01
    Aujourd’hui était un grand jour pour le Grand Maître Forgeron du Reike. Un grand jour ? Pas réellement, factuellement. Mais pour l’homme qui se complaisait dans des routines sans grand intérêt, réglait ses journées comme des horloges parfaites – et l’on ne s’occupait pas de ces jolies choses, à la forge – recevoir un invité était exceptionnel. Alais et Fadma s’étaient réjouies du semblant de joie apparu sur le visage de leur maître. Hodur n’était pas l’homme le plus heureux qui soit. Il était étriqué et silencieux. Il ne souriait jamais. C’était dommage, clamaient les deux femmes, certaines qu’un instant de bonheur passé sur le faciès du difficile élémentaire serait du plus bel effet. Bref, ce n’était pas aujourd’hui non plus que leur maître sauterait au plafond. Pourtant, il y a quelques jours, elles avaient décelé dans son ton, dans son expression quelque chose de différent. C’était l’un de ces jours exceptionnels. Hodur ne s’était pas levé pour travailler d’arrache-pied à un projet qu’on lui aurait confié. Non, il était parti dans les rues de la ville, et même un peu plus loin, à cheval. Sûrement sans but, errant dans les ruelles, observant les auberges et les magasins. Il était curieux par nature. Il lui arrivait souvent d’entrer dans une boutique dont la lumière était charmante, dont la devanture attirait le regard. Il ne disait pas un mot, se baladait juste. Il touchait, parfois, toujours avec délicatesse. Reposait l’objet, partait. Il achetait rarement. La maison familiale était déjà trop encombrée. Pourtant, il avait l’argent pour laisser cours à ses passions, mais il savait se montrer (trop) raisonnable. Fadma et Alais recevaient de l’argent, et avaient le droit de le dépenser dans ce qui les intéressait.

    Bref, ce jour. Hodur s’était perdu sans vraiment se perdre, puisque les années le laissaient songeur et lui permettaient aisément de s’y retrouver dans le monde charmant reikois. Ses pas l’avaient mené sans grande surprise vers une forge dont il connaissait le propriétaire. Ce dernier semblait absent, mais des bruits familiers se faisaient pourtant entendre. L’homme était entré, sans vraiment se faire remarquer. Il avait observé, la bouche close. Il y avait un hybride, que jamais il n’avait croisé. Il s’occupait de choses et d’autres, typiques du monde dans lequel il évoluait. Il semblait mettre du cœur à l’ouvrage, passionné, peut-être, par les tâches qu’il accomplissait. Hodur n’a rien dit, il est juste parti, mais son œil à jamais attiré par cette ombre prometteuse. Il en a touché un mot aux filles, le soir-même. Ce sont elles qui lui ont donné l’idée de la lettre. Il s’y est immédiatement attelé. Les mots se sont envolés sur le papier. Une invitation, polie, respectueuse, et surtout poétique. Des phrases difficiles à déchiffrer. Il n’a pas pensé que l’hybride aurait peut-être du mal à le comprendre, et il l’a envoyée. Il ne connaissait pas son nom. Sûrement l’apprendrait-il lorsque le jeune homme pousserait les portes de sa forge. Viendrait-il, seulement ? Il ne savait point. Il avait donné une date, une heure, presque comme une obligation. Il avait envoyé un carrosse chercher l’hybride loin, si loin. Il arriverait pour le souper, il pourrait dormir sur place, ils auraient tout le temps de discuter, de travailler le jour suivant. Alais ne comprenait pas ce soudain intérêt. Elle secouait doucement la tête. Bien entendu, elle était à l’origine de cette folle idée, mais… Cela semblait dingue. Qu’importe. Hodur semblait satisfait, presque heureux. Il avait enfilé des vêtements élégants, et pourtant il ne recevait pas l’impératrice. Dans sa tête, les mêmes phrases qui se répétaient. Inviter l’inconnu à dîner, lui proposer une auberge charmante ou un repas sur place – les domestiques étaient au courant, peut-être le maître mangerait-il enfin à la maison ! Même s’il y avait peu d’espoir – et lui montrer sa chambre. Le logement était immense, parce que de nombreuses personnes travaillaient pour l’élémentaire. Payés et respectés – ce ne fut pas toujours le cas –, l’engrenage était parfait, mais Hodur avait oublié de s’intéresser à l’endroit où il vivait. Allons. L’heure tourne. Lentement, les pas le guident vers la porte. Les chevaux approchent, l’hybride aussi – il espère – et fermement, il se plante à l’endroit précis où la porte du carrosse s’arrêtera, s’ouvrira – peut-être.
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Jeu 17 Aoû - 12:08
    Ils ne se connaissent pas">
    Une rencontre intéressante.



    Quelques jours avant, une lettre était arrivée à l'adresse de la forge où Broken Goat était employé. Ce n'était pas plus mal, car la maison dans laquelle vivait le cobe et ses camarades n'était pas des plus aisées à trouver et à atteindre, surtout sans barque. Sans parler des risques que ça se perde. Les voyages dans le désert entre les villes et villages étaient très longs et surtout dangereux. Donc l'attente devait-être nécessaire, mais par chance, le courrier était bien arrivé à bon-port. L'hybride allait s'en occuper le soir-même. Surtout quand il ne savait pas lire. Heureusement, chez lui, il avait Bakt pour ça. Du trio, il était le seul à savoir lire, même si son niveau restait assez limité.

    Mais pour le moment, le cobe avait beaucoup de travail. Il avait mis de côté la lettre et il la ramènerait chez lui quand il rentrerait. Les chevaux de sa clientèle n'attendaient pas. Tout comme les armes et armures qui trônaient à divers endroits de la forge rangées dans un ordre précis permettant à l'artisan de s'y retrouver. Quand il travaillait, il ne faisait pas toujours attention à tout ce qui se passait, ce qui avait parfois valu à des clients de se plaindre car ils attendaient trop longtemps avant que l'artisan ne daigne à enfin les accueillir et accéder à leur demande. Ce métier avait eu l'avantage pour lui de beaucoup différer de son passé d'esclave ayant un rôle de domestique là pour satisfaire les caprices de son maître. De son marteau, il façonnait un fer afin qu'il puisse épouser à la perfection la forme du sabot du cheval qui attendait pas très loin de lui. Un jour, lui-aussi aurait son propre animal. Il portait son masque de métal forgé par le Porte-Mort. Pour lui, il symbolisait son affranchissement après avoir quitté un employeur qui le traitait comme un de ses esclaves. D'ailleurs, l'hybride avait sincèrement soupçonné ce type d'avoir eu des esclaves au point d'en toucher deux mots à un des agents de l'Oreille.

    Après une journée éreintante, Broken Goat prit le chemin de sa maison dans les quartiers de pêcheurs modestes proche du lac Rebirth. Il avait prit soin de tout ranger et d'éteindre le foyer pour la nuit. Bien sûr, hors de question d'oublier cette mystérieuse lettre. A force, il connaissait bien le chemin entre la forge et la maison. Tandis qu'il atteignit le quartier où il résidait, il pouvait voir des pêcheurs s'affairer à ranger leur matériel et attacher les esquifs qu'ils utilisaient pour pêcher sur le lac. Dire qu'avant, il avait fait ce métier. Certes, il avait ses talents à la nage qui l'avaient aidé pour ça, mais son employeur avait été quelqu'un qui profitait du fait qu'il avait été un ancien esclave pour en faire son larbin. Parce que Broken Goat avait du mal à faire preuve de refus. En général, il se contentait de manifester sa gène sans rien dire. Il n'aimait pas vraiment le conflit.

    Il retrouva son chez-lui, et Bakt qui était déjà rentré. Turu, lui, n'était pas encore là, sans doutes à chercher du travail. Chose qui était tout sauf aisée quand on était un hybride. Surtout pour un être aussi petit. Il salua l'humain et lui tendit la lettre tandis qu'il retirait son tablier. Il allait se laver avant qu'ils mangent. En même temps, le travail à la forge était assez salissant. Broken Goat n'avait aucun soucis à se laver alors que Bakt ou Turu étaient dans la pièce. En tant qu'anciens esclaves, ils avaient appris que l'intimité était un grand luxe, et ça valait également pour les plus modeste. L'hybride se lavait avec une éponge et de l'eau dans une bassine. Pendant ce temps, il remarqua que l'humain borgne semblait avoir quelques difficultés à déchiffrer la lettre, après son niveau de lecture restait assez basique. Une fois sa toilette achevée et l'eau noircie par la suie qui avait recouvert le poil du cobe après une journée à la forge, l'hybride mit un pagne propre et vint rejoindre Bakt afin de savoir quel était le contenu de la lettre.


    - Eh bien... apparemment, c'est un forgeron réputé qui aurait apprécié ton travail et voudrait t'inviter à Taisen... J'imagine que c'est pour partager ses connaissances. Après, c'est une écriture très élaborée et connais mon niveau de lecture... Et ils viennent te chercher directement.
    - Toi savoir, euh pardon, sais lire, moi sais pas lire.

    L'hybride avait commencé à faire quelques progrès dans son élocution, mais il avait encore beaucoup de travail. Pour cela, il pouvait remercier les agents de Zéphyr qui avaient fait du bon boulot sur ce point.

    Quand Turu rentra enfin, ils préparèrent le repas et pendant celui-ci la lettre fut le principal sujet de conversation. Et bien sûr, avec les soucis à trouver du travail pour ce pauvre cerf-souris. Puis après une soirée tranquille, ils se couchèrent enfin.

    Le lendemain, tandis que Broken Goat arrivait à la forge pour sa journée de travail, un constata qu'un carrosse attendait devant la boutique. Il n'y avait personne à l'intérieur. Devant celui-ci attendait le cocher. S'il fallait changer les fers de chevaux, il serait nécessaire de les dételer. Cependant, Broken Goat ne voyait pas d'éventuel client à qui pouvait appartenir le carrosse, sans doutes quelqu'un qui avait les moyens. Il salua le cocher et lui demanda où était le propriétaire du carrosse. Ce dernier lui répondit qu'il était venu pour venir chercher celui qui travaillait dans cette forge. L'hybride indiqua que c'était lui. Puis il repensa à la lettre qu'il avait reçu. On allait le chercher pour le mener à Taisen. Il n'était pas très rassuré. Mais n'ayant pas le choix, il grimpa dans le carrosse. Non sans avoir demandé avant au cocher si c'était possible de voyager à ses côté. Il ne se sentait pas à sa place dans ce genre de véhicule. Cependant, on ne lui laissa pas vraiment le choix.

    Le trajet fut assez long jusqu'à Taisen. Il fallut deux jours pour qu'il parvienne à cette cité qu'il n'avait jamais fréquenté, mis à part pour la traverser quand il voyageait à Ikusa. Quand ils arrivèrent, Broken Goat quitta le carrosse avec soulagement. Il avait juste pris quelques affaires dans un sac, dont son tablier, son masque, mais également une tunique s'apparentant d'avantage à une toge histoire de paraître un peu plus présentable vu qu'en général, il préférait rester en pagne court. D'ailleurs, il la portait à ce moment-même avec son sac en bandoulière. Il avait remercié le cocher pour le voyage et il lui aurait sans doutes demandé s'il avait besoin d'aide s'il n'était pas en présence de celui qui lui avait envoyé la lettre. Il n'avait pas vraiment caché son malaise de se retrouver à une place qui aurait put convenir à son maître. Broken Goat avait du mal à se faire servir ainsi, et ça ne risquait pas de s'arranger quand il vit la grande demeure devant laquelle le carrosse l'avait laissé. Il inspira, ayant un peu le trac, devant lui se trouvait une personne suffisamment richement vêtue, sans doutes le maître des lieux. Broken Goat le salua respectueusement, voire-même avec un certaine crainte et soumission, comme un esclave servant de domestique. Les habitudes avaient la vie dure.


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