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    Ayshara Ryssen
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  • Jeu 11 Avr - 6:49

    Dans l'étreinte tendre mais impérieuse de ses illusions, une forme d'euphorie inondait son être. Et alors qu'elle parlait à la silhouette de Vaenys qu'elle percevait comme le Grand Dragon, la jeune femme s'enivrait de plus en plus de cet émerveillement enfantin. Chaque question lancée lors de ce dialogue surréaliste se voulait empreinte d'une sincérité brute, comme si, pour la première fois depuis longtemps, Ayshara s'autorisait à exprimer sans filtre les désirs les plus profonds qui sommeillaient en son cœur. La sensation d'être entendue, même par un interlocuteur fantasmé, lui était tel un baume de réconfort. Alimentée des années de lectures et de rêveries, la fantaisie de la princesse animait cette conversation avec une clarté ahurissante... Bien que tout cela ne se déroulât qu'à l'intérieur de sa tête, malheureusement.

    Provenait-ce réellement de la puissance de cette soi-disant drogue qui avait déclenché un pareil déluge sensoriel, ou de l'intensité tumultueuse de son imagination sans bornes ? Peut-être, au final, ces substances n'étaient-elles que des clés ouvrant la porte à un potentiel qui dormait déjà en elle, un potentiel aussi vaste que les cieux parcourus par ces magnifiques bestiaux fantasmagoriques.

    En tout cas, cette histoire de lune = un gros fromage blanc lui plaisait beaucoup trop. La princesse songea même fortement à demander au Grand Dragon de l'emmener tout en haut afin qu'elle puisse croquer dedans à pleines dents, mais elle n'en eut hélas pas le temps. Vraisemblablement, l'expérience gustative de l'astre nocturne fondant délicieusement dans sa fine bouche devait attendre à une autre fois. Dommage.

    Et quand l'héritier mâle des Draknys la questionna plus directement concernant son fournisseur, l'adolescente ne put décemment pas lui répondre de façon sérieuse, considérant son état actuel qui affectait de manière importante sa propre perception de la réalité. Ainsi donc, elle répliqua avec une exubérance qui aurait fait sourire même les statues des ancêtres royaux, les fameux tueurs de Titans :

    - Tu veux vraiment pendre le vent, ô toi le Grand Dragon ? Je me demande comment tu pourrais faire ça, car moi personnellement, je n'ai jamais réussi à le saisir. Elle rit légèrement. Et puis, comment juger le vent ? Devrons-nous convoquer un tribunal de nuages ? Imagine, juste un instant ! Ensuite, la dragonne prit une voix davantage grasse et faussement masculine. "Monsieur le Vent, vous êtes accusé de souffler de façon imprudente et de distribuer de la drogue à une princesse." Retour à son timbre normal. Et là, le vent, avec toute sa grandiloquence, répondrait en faisant voler les perruques des juges nuageux ! S'exclama-t-elle en mimant maladroitement la scène à l'aide de mouvements de bras quelque peu chaotiques. Reprenant rapidement son calme, elle poursuivit : Mais parlons de toi, cher Dragon. N'as-tu jamais rêvé de danser avec le Vent ? De te laisser porter par ses courants et de découvrir des terres inexplorées au-delà des mers connues ?

    Loin de se douter que cette situation "cocasse" commençait à agacer son interlocuteur, la belle vosdraak se voyait bien continuer cette petite discussion pendant des heures et des heures, jusqu'à tant que son esprit égaré redescende sur le Sekai, évidemment. À son réveil, elle souffrirait sans doute encore plus qu'auparavant, mais peut-être que ce mini voyage spirituel en valait la peine.

    Son état psychique l'empêchant de réagir adroitement face au pouvoir de contrôle mental exercé par Vaenys, Ayshara récupéra - ironiquement - un minuscule fragment de clarté d'esprit lorsque son frère apposa sa paume tiède sur son front, où une chaleur presque fiévreuse se faisait ressentir. Malgré la brume qui enveloppait doucement sa conscience, la future reine du Reike réussit enfin à discerner vaguement la présence du Roi de la Pègre, tout en percevant l'ombre imposante du Grand Dragon qui dominait toujours ses rêveries. Cette expérience s'avérait étrangement perturbante, naviguant entre le réel, l'imaginaire et l'influence d'une force externe à elle.

    Ses prunelles s'écarquillèrent de surprise, tandis que sa langue lourde et pâteuse peina un instant avant de pouvoir articuler correctement.

    - Non, Vaenys... Ce n'est pas... Afosios. Murmura-t-elle, comme si chaque mot lui coûtait une force considérable à exprimer. Certes, le Smaragdi participait très régulièrement à ses charmantes conneries, mais cette fois-ci, il n'était étonnamment pas impliqué. En même temps, il l'aurait sûrement dissuadé de consommer ces produits aussi dangereux qu'addictifs. Farah, une domestique du palais. Elle m'a vu... triste. À de nombreuses reprises. Et elle a décidé de m'aider à me procurer ces choses... Ce n'est pas de sa faute; c'est moi qui ai voulu ça. Avoua-t-elle, machinalement.

    Bien sûr, la princesse ignorait si sa servante avait agi par pure compassion envers elle, ou simplement pour chercher à la manipuler en essayant de la plonger au sein d'une dépendance difficile à surmonter. Après tout, les gens du petit peuple avaient tendance à envier sa royauté. Et avec cette "menace" qui parcourait actuellement les sables du royaume, aucune hypothèse n'était à écarter totalement...

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    Vaenys Draknys
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  • Mer 17 Avr - 20:41
    Vaenys ne put s’empêcher de rire aux paroles de sa petite sœur, malgré la situation qui, il fallait l’avouer, était pour le moins… intéressante. Le vent… Non, le Vent, la personne. Qui avait choisi ces noms là pour les cellules d’espionnage, d’ailleurs ? Bref. Le Vosdraak ne voyait pas vraiment pourquoi le chef de la Cellule du Vent perdrait son temps à vendre de la drogue à la princesse du Reike, sauf si celui-ci entretenait une liaison avec la jeune femme à la chevelure d’argent. Non, impossible. Il serait mort à l’instant où il poserait ses mains sur elle. Et, le Grand Dragon ? Même avec la voix de son frère, elle n’avait pas compris que c’était une illusion ?

    C’était quand même assez surprenant pour Vaenys, de voir l’innocence dans les paroles d’Ayshara. Le tribunal des nuages ? Où allait-elle chercher tout ça ? Certainement chez les sauvages de républicains, dans cette maudite Académie. Il n’était pas très fier de lui, lorsqu’il l’eût laissé là-bas, en compagnie d’Afosios. Il se demandait bien ce qu’il eût pu se passer d’ailleurs. Enfin, après le discours étrange de sa petite sœur, l’être à la magnifique chevelure argentée, reflétant les lueurs de la Lune, dégagea d’entre ses lèvres si parfaites, un long soupir. « Non, je n’ai jamais rêvé de danser avec le vent. Et c’est impossible, en plus. Par contre, je sais ce qu’il se trouve au-delà des mers. J’espère qu’un jour, toi Ayshara, princesse du Reike et, future Reine de cette prestigieuse nation, aura la possibilité de voyager par-delà les frontières connues, de découvrir l’inexploré. » Fit-il, un léger sourire dessiné sur son doux visage.

    Enfin, visiblement, le contrôle mental de Vaenys faisait effet instantanément, au vu des prunelles d’améthyste de la jeune Ayshara, s’écarquillant à peine la main du Vosdraak déposée sur son front. Le prince du Reike usa de ses pouvoirs sur sa propre sœur pour obtenir des réponses. Que c’est affligeant. Toutefois, vu l’état de cette dernière, il n’eut même pas besoin de se concentrer plus que cela, son esprit étant affaibli par les produits qu’elle eût ingérés plus tôt. Et leurs parents dans tout ça ? Ils les attendaient à l’entrée du palais. Bref, peu importe.

    Ayshara avoua que ce n’était pas son stupide ami, Afosios, qui lui avait fourni ces petits bonbons rigolos, mais bien une servante, portant le doux nom de Farah. En plus, elle disait être triste. « Pourquoi ? Pourquoi es-tu si triste, Ayshara ? Tu ne te rends donc pas compte de la chance que tu as, d’être la princesse de notre magnifique Nation, la future Reine et, ma future épouse ? » Demanda-t-il, sincèrement, montrant pour une fois, un peu de souci pour sa petite sœur. C’était d’ailleurs bien rare pour le prince du Reike, d’avoir ce genre de sentiments. À croire qu’il aimât réellement sa petite sœur.

    « Enfin, même si c’est toi qui l’as voulu, elle sera sévèrement punie. » Cracha-t-il, détachant sa main du front de sa petite sœur. Il se leva du lit de cette dernière, se tenant droit, puis laissa sa voix résonner dans la chambre. « Elle trouvera la mort aujourd’hui, par mes mains, sois-en certaine. » Annonça-t-il, marchant en direction de la porte. Mais, avant de débloquer la serrure, il porta ses améthystes sur la jeune Vosdraak. « Viens, Ayshara. Lève-toi. » Demanda-t-il, ne sachant pas si la jeune femme allait être en état de se lever.

    Déverrouillant le loquet de la porte, il ouvrit cette dernière, sortit un seul pied de la chambre, puis s’adressa à l’un des gardes postés devant celle-ci. « Vous. Allez chercher une servante dénommée Farah. Faites vite. » Ordonna-t-il, promptement. Attendant la venue de cette servante malintentionnée, Vaenys se retourna en direction de sa petite sœur qui, comme il le pensait, peinait à se lever. D’un pas aussi léger que la brise du vent, le Vosdraak à la chevelure argentée s’avança vers la princesse, puis, il se tint debout devant elle. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres.

    Instantanément, le prince du Reike disparut, usant de son pouvoir d’invisibilité, juste avant que la fameuse Farah ne pointât le bout de son nez. Doucement, il alla se poster dans un coin de la pièce, et s’apprêtât à regarder toute la scène se déroulant devant lui, voulant voir ce que ferait cette servante. Il était prêt à intervenir, dès qu'il eût les informations nécessaires.
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    Ayshara Ryssen
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  • Jeu 16 Mai - 8:44

    Sous l'influence pesante du contrôle mental de Vaenys, les sens de la future dirigeante du Reike demeuraient toutefois brouillés. À la frontière entre la réalité et les restes de ses hallucinations. À l'écoute des paroles de son frère, une partie d'elle, bien que restreinte, s'illuminait à l'idée des voyages et des découvertes promises. De tels concepts se mariaient aisément avec ses aspirations de liberté, oui. Elle luttait pour maintenir une quelconque clarté, désirant croire en cette vision, en cette possibilité de voir le Sekai plus loin que les limites de son palais doré. Et malgré la manipulation qu'exerçait son aîné, Ayshara ne pouvait réprimer entièrement ses doutes. Hélas...

    - Je... J'espère vraiment que ce jour viendra. Mais pour l'instant, tout ceci me parait si distant, si... irréel. Comment puis-je imaginer un avenir si incertain quand le présent se révèle autant... oppressant ? Avoua-t-elle. Ses poings se serrèrent, ses petits doigts s'enfonçant dans le tissu luxueux de sa robe. Danser avec le Vent. Ha ha ha. Voilà un rêve que son cher frère venait de balayer d'un simple revers de la main. Une lueur de déception traversa ses prunelles. Je veux comprendre ce qu'il y a de l'autre côté, ressentir cette liberté que vous décrivez... Pourquoi tout semble-t-il si difficile à atteindre ? Dites-moi !

    Alors, pourquoi était-elle triste ? Elle qui vivait dans ce luxe extrême, princesse héritière d'un vaste et puissant royaume guerrier, destinée à épouser un superbe prince se "souciant" de sa personne. Une vosdraak ne manquant de rien, dotée d'une magie incroyable et bénéficiant des enseignements des meilleurs professeurs. Ne s'agissait-il pas de la vie parfaite, d'un idéal souhaité par de nombreux individus en ce monde ? Non. Parce que derrière les faux sourires et les révérences pompeuses se cachait un emprisonnement constant. On la réduisait en un symbole. Un outil visant à pérenniser le mythe d'une dynastie vieille de 5000 ans. Chaque jour, la dragonne jouait un rôle dicté par son rang, mais au fond, elle prétendait à quelque chose de plus profond et de personnel. Elle rêvait d'une existence tout simplement différente. Le genre de fantasme qui ne se réaliserait sûrement jamais, à bien y penser.

    Les mots du bellâtre à la crinière d'argent eurent l'effet d'un coup de poignard, remuant des émotions enfouies qu'elle avait tenté de réprimer. Ses améthystes le fixaient d'une intensité mêlée de douleur et de confusion.

    - Car, malgré tout ce que vous dites, malgré cette couronne que je suis destinée à porter, je me sens incroyablement seule. Je sais que je suis chanceuse, que je suis née dans une position de pouvoir et de privilège. Cependant, cela est aussi une cage dorée. Un poids qui m'écrase toujours un peu plus. J'ai des rêves, des désirs et des aspirations qui dépassent les murs de ce château. Bref, elle n'était qu'une adolescente ne réalisant pas encore l'ampleur ainsi que la noblesse de sa future gouvernance. Beaucoup lui échappait. Ils... Ils surveillent le moindre de mes faits et gestes ! Scrutée, jugée. On attend de moi que je sois parfaite, sans faille, que je suive un chemin tracé par d'autres sans jamais dévier. Des larmes menacèrent de déborder. Comment puis-je être heureuse, hein ? Même notre futur mariage, Vaenys, est une obligation, un devoir, et non un choix de cœur. Les pensées de la jeune femme tournaient en boucle, la ramenant constamment à cette conclusion qu'elle détestait tant. Je suis la princesse, oui, mais qui voit Ayshara ? Dans son caprice, elle oubliait parfois que des gens de son entourage l’affectionnaient sincèrement, comme son meilleur ami Afosios, Zéphyr... Il y avait aussi eu ce Kieran, une amourette rencontrée en cachette. Lorsqu'elle maturerait, elle comprendrait probablement mieux tout cela.

    Dès que l'héritier du trône détacha sa main du front de la demoiselle, le sort psychique se brisa, puis elle retrouva un semblant de contrôle sur sa personne. Malheureusement, les effets de la drogue persisteraient pour plusieurs heures, et sans la magie de Vaenys pour stabiliser son esprit, elle retomba aussitôt dans un état plus ou moins lucide. Vraiment, elle ne comprenait pas la gravité de la situation. Sévèrement punie ? Trouver la mort aujourd'hui ? Parlait-il de leur chat plutôt espiègle, Bouboule ? Il possédait cette mauvaise habitude d'aller pisser aux mauvais endroits au mauvais moment, mais méritait-il une pareille haine ? Surtout que son obésité ne l'aidait pas à se déplacer jusqu'à sa litière royale quand il avait une envie pressante...

    Sans trop réfléchir, elle exécuta machinalement l'ordre de son frère en tentant de se lever du matelas. La pauvre se redressa avec difficulté, son corps semblant lutter contre elle-même, ses jambes tremblantes sous le poids de la fatigue et de l'influence des substances pas très recommandables.

    - Ce n'est pas... pas de sa faute... C'est moi... Moi qui l'ai voulu... Ses paroles faibles et décousues n'avaient pas l'impact souhaité. Elle essayait désespérément de comprendre ce qui se passait. En vain.

    Celui qui lui servait d'aîné s'approcha d'elle. Il lui sembla presque réel, puis il disparut. Pouf ! Déjà en proie à une confusion extrême, Ayshara était maintenant complètement perdue. Troublée, elle soupira profondément. Un grognement de frustration s'échappa de ses lèvres. Vivement que cette foutue journée se finisse ! Elle s'effondra de nouveau sur sa couche. Ce lit si confortable se voulait le seul vrai réconfort dans cette tempête intérieure. La belle ferma les yeux, espérant que le sommeil l'emporterait loin de cette folie temporaire. Au moins pour quelques heures.

    Ça ne prit que deux minutes pour que la fameuse domestique ne débarque dans la chambre. Surprise d'apercevoir la princesse ainsi allongée, elle s'avança silencieusement vers elle. Ses pas étaient légers sur le tapis épais qui recouvrait le sol. Le regard de Farah examinait la silhouette frêle de la blonde, vulnérable et "sans défense". L'étrange servante se pencha sur la vosdraak, ses mains hésitant un instant avant de caresser doucement la chevelure immaculée de la future reine.

    - Ma chère princesse... Tu sembles si épuisée, si perdue... Laisse-moi t'aider. Murmura-t-elle.

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    Vaenys Draknys
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  • Jeu 16 Mai - 18:30
    Ayshara attendait des réponses aux mensonges que lui comptait Vaenys. Malheureusement, ce dernier n’en avait aucune à lui apporter. Aucune pouvant refléter un semblant de vérité et, c’était en l’instant ce que la princesse attendait. Du coup, il se contenta simplement de ne rien dire, de ne pas donner davantage de faux espoirs à sa sœur. Comment pouvait-il dire ce qui se trouvait par-delà les mers et océans, si lui-même ne le savait pas ?
    Raconter un mensonge et lui faire croire en un monde parfait, où les multiples races piétinant le Sekai vécurent en harmonie, sans la moindre guerre. Lui faire croire que les Dragons dont les Vosdraak avaient hérité du sang, pour certains, venaient de ce monde si parfait ?
    Vaenys était un menteur, certes, un bon menteur sûrement. Mais il savait que sa sœur était intelligente et, même sous l’influence de l’arcane de son grand frère, elle ne croirait pas ce genre de mensonge. Peut-être.

    Un être sensible pouvait être profondément touché par les paroles de la future impératrice du Reike. Un être empathique pourrait partager la tristesse d’Ayshara. Mais Vaenys n’était aucun des deux. Ses prunelles améthystes rivées dans le regard de sa petite sœur, qui était au bord des larmes, il restait impassible. C’était plus fort que lui. Même envers le seul être ayant un minimum d’importance pour lui, il n’arrivait pas à lui accorder la moindre pitié.
    Cependant, ce manque d’empathie et de sensibilité ne l’empêcha point d’essayer de trouver une réponse destinée à la princesse. Une réponse qui, certainement, ne serait que tranchante et directe.
    « Raconte-moi Ayshara. Partage-moi donc tes rêves et des convictions. Bien que je doute que quoi que ce soit que tu imagines soit à ta portée. Tu restes une femme, tu n’auras jamais un plus grand pouvoir de décision que moi, à l’avenir. Même si, je doute qu’en l’instant, tu puisses me partager quoi que ce soit qui ne soit pas hors de portée. » Répondit le Vosdraak, sans sourire ni intonation particulière dans sa voix.

    Être surveillé, en permanence, c’était là le prix à payer pour être le dirigeant d’un pays. Que ce soit un Roi, une Reine, un Prince ou, une Princesse, tous devaient être suivis pour que leur sécurité leur soit assurés. Si Ayshara savait que c’était en réalité Vaenys qui la faisait suivre, qui mettait tous les moyens en œuvre pour s’assurer que rien de dramatique ne lui arrivât. Finalement, le Prince du Reike avait sa part de responsabilité dans la tristesse de sa petite sœur. Une grande part, sûrement. Mais cela, il ne s’en rendait pas compte. C’était… pour son bien.
    « Malheureusement, les personnes comme toi et moi, Ayshara, ne seront jamais heureux et comblés. C’est là le lourd tribut à payer pour accéder à la gloire, au titre le plus prestigieux du Sekai. C’est une nécessité pour être vu comme des dieux. » Continua-t-il, toujours dans ses paroles pouvant sembler très spécial. De par son égo incroyablement gros, Vaenys Draknys était persuadé d’être un dieu vivant, étant le descendant d’une race draconique au sang pur.

    « Moi je te vois, Ayshara. J’espère qu’un jour, tu le comprendras. » Murmura le Vosdraak, dans des paroles presque imperceptibles. Ses prunelles d’améthystes restèrent quelques temps sur le visage de la princesse, tandis que sa main se décollait lentement de son front, détaillant le moindre des traits de son visage. Il ne pouvait se le cacher, en la regardant, le cœur de Vaenys avait tendance à s’emballer, sans qu’il ne comprît réellement la raison de cela. Qu’était-ce, au juste ? Il ne le savait pas et, peinait à essayer de le savoir.
    Vaenys n’eut pas de mal à le remarquer, du moment où l’emprise de son sort psychique n’était plus active sur la princesse, alors cette dernière retomba dans un état second, recommençant à délirer. Mais, il n’allait pas y passer toute la nuit, autant se débarrasser de la dealeuse une bonne fois pour toutes.

    Même si l’acquisition de drogue était voulue par Ayshara, ce n’était pas une raison valable pour pardonner celle qui l’avait fournie. Encore moins lorsque ces drogues pouvaient être dangereuses. Pourtant, chacun des domestiques et, surtout ceux proches de la princesse, savait qu’il fallait faire attention. Alors, pourquoi cette « Farah » lui avait-elle apporté ce genre de stupéfiants ? Pauvre folle. Si ça ne tenait qu’à Vaenys, elle serait pendue le soir-même. Mais, malheureusement, le Prince n’était pas le décisionnaire sur ce genre de sujet.

    Vaenys n’attendait que deux petites minutes avant qu’enfin, la folle fît son apparition dans la chambre de la princesse Reikoise. Le regard noir que lui lançait le Vosdraak pouvait sans peine faire comprendre à Farah qu’elle était dans une sale situation. Enfin, ça, c’était seulement si la fouine qu’était Vaenys n’était pas planqué dans le fond de la pièce, à épier le moindre des mouvements que faisait la servante.
    Heureusement pour lui, il était suffisamment proche d’elle et Ayshara pour écouter les moindres paroles qu’elles s’échangèrent. Enfin, pour le moment, la princesse semblait être trop à l’ouest pour dire le moindre mot.

    Discrètement, Farah sortit deux seringues d’une petite sacoche. L’une d’elle était vide et, l’autre, était remplie d’un liquide incolore. Fort heureusement, la servante s’empara de la seringue vide, permettant à Vaenys de ne pas avoir à intervenir tout de suite. Ainsi, il pouvait trouver une bonne raison pour convaincre ses parents de la faire exécuter. Puis, doucement, elle planta la seringue dans le bras de la princesse, puis commença à lui voler son sang de Vosdraak pur.
    « Grâce à vous et à votre sang, princesse, je vais devenir riche. Je n’aurai plus besoin de servir votre famille de Tyran et de persécuteur pour pouvoir subvenir au beso… » Murmura-t-elle, tout doucement, avant de sentir une lame d’ombre lui entailler le bras.
    Par réflexe, elle lâcha la seringue à moitié remplie du sang de la princesse, puis porta ses prunelles en direction de la provenance de la lame.

    Devant ses yeux grands ouverts apparut le Prince Reikois, Vaenys, qui était tapi dans l’ombre depuis le début. Un regard aussi noir que la nuit transperçait la servante, une expression froide, emplie de colère et de mépris, décorait le visage à la beauté surnaturelle du Vosdraak.
    « Farah. Puis-je savoir ce que vous étiez en train de faire à l’instant ? Il ne me semble pas que vous soyez autorisé à prélever le sang des membres de la famille tyrannique, et encore moins les empoisonner. » Déclara le Prince, mirant son interlocutrice d’un regard intense.

    « Non, messire Draknys, ce n’est pas du pois… » Fit-elle, avant d’être de nouveau coupée. Une attaque mentale modérée fut lancée par Vaenys, lui permettant de faire taire une bonne fois pour toutes la servante.

    « Silence, Vermine ! Déjà, je ne comprends pas comment vous avez réussi à faire rentrer de la drogue dans le palais. Soit, vous êtes extrêmement douée, soit les gardes sont tous, sans exception, des incapables, soit vous n’agissez pas seule. Enfin, quoi qu’il en soit, vous n’agirez plus tout court, lorsque le couple royal sera mis au courant de vos agissements. Comment avez-vous pu une seule seconde envisager qu’un tel acte fonctionnerait ? Pauvre sotte. » Cracha le Vosdraak, maintenant son attaque mentale.
    « Garde ! » Hurla-t-il.

    Rapidement, les gardes arrivèrent, s’inclinant devant le prince du Reike.
    « Mettez cette folle dans la geôle la plus sécurisée de toute la capitale. Je ne veux pas qu’elle m’échappe. Et enfin, faites venir le médecin le plus discret présent ici. Dépêchez-vous. » Ordonna-t-il, d’un ton sec. Il ne comptait pas attendre une seule seconde de plus.
    Une fois seul avec la princesse, le prince s’empara de la seringue emplie de sang, puis la garda pour lui. Nul doute que Farah était prête à, soit vendre le sang pur à un vampire ou autre fou buveur de sang, soit maudire la princesse. Ou les deux, peut-être ?

    Cinq minutes plus tard, un médecin arriva. Vaenys le regarda d’un regard lui faisant comprendre qu’il avait plutôt intérêt à trouver une solution.
    « La princesse a été droguée. Faites le nécessaire pour la soigner, dépêchez-vous. » Ordonna le Vosdraak, toujours en parlant froidement.
    « Et pouvez-vous analysé le contenu de cette seringue ? Sauriez-vous me dire s’il s’agit d’un poison puissant, ou d’autre chose ? » Questionna-t-il, attendant une réponse rapidement. Bien évidemment, il avait tendu la seringue qui était déjà remplie avant, pas celle contenant du sang.
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    Ayshara Ryssen
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  • Sam 12 Oct - 12:12

    Se laisser le temps de mûrir... Si seulement Ayshara le pouvait. Ces questionnements continuels qui la tourmentaient étaient parfaitement normaux chez une jeune fille de son âge. Comprendre que d’autres, comme Vaenys, avaient probablement traversé cette phase très inconfortable avant de se forger en tant qu’adulte à part entière. Que ce sentiment d’oppression, cette sensation d’être piégée dans des responsabilités qui lui paraissaient effroyables, faisait partie du processus de développement de soi. La future impératrice ne savait pas encore que cette désagréable impression de désorientation ne définissait pas sa faiblesse, mais plutôt sa croissance.

    Tel un indigène bleu des forêts, il la voyait. Peut-être mieux que quiconque au sein de ce palais, même. Elle aurait voulu tout lui dire. Lui expliquer ses rêves, ses idées pour l’avenir, ses folleries imaginatives. Mais hélas, la belle vosdraak en fut juste physiquement incapable, parce qu'une accablante envie de dormir la cogna aussi lourdement qu'une wyverne s'effondrant en plein vol. À ce stade-là, la quantité de substance ingérée devenait limite nocive pour sa santé – surtout si l'expérience se répétait. Les paupières closes, étendue en étoile sur sa couche royale, la princesse s'abandonna à un sommeil soi-disant réparateur qui la soulagerait (momentanément) de ses tracas, ne se doutant nullement du danger qui oserait bientôt l'approcher. Depuis le début de son adolescence, la descendante des Fondateurs se trouvait particulièrement exposée aux manœuvres louches d'individus mal intentionnés, des gens prêts à risquer gros afin de tirer parti de ses incertitudes. Une âme tiraillée d'un côté par les désirs d'une société reikoise aux mœurs archaïques, puis de l'autre par des ambitions personnelles qui grouillaient farouchement en son sein. Une cible de choix, potentiellement malléable au gré d'un beau parleur. Beaucoup la percevaient ainsi.

    Et Farah était de ceux-là.

    Sous le regard blasé de Bouboule (et d'un prince invisible), la servante ne se gêna pas une seule seconde pour profiter de l'état de vulnérabilité de la petite sœur du chef de la pègre. Deux seringues en main, la dame se prépara à prélever le sang précieux de l'endormie, croyant sans doute que cela la rendrait aisée financièrement en le revendant sur le marché noir. Déjà là, il s'agissait d'un geste complètement stupide de sa part, car celui qui gouvernait les activités illicites sur le territoire reikois n'était nul autre que le grand frère de sa cible. Et jamais il ne tolèrerait impunément qu'on commercialise les fluides de sa cadette d'une telle façon. Mais bon... À l'heure actuelle, ils étaient peu à savoir cette information délicate, et la traitresse procédait sûrement sans connaître la vérité.

    Tandis que la princesse végétait, Farah enfonça doucement la première aiguille dans la veine fine et bleutée qui courait sous la peau ivoire. Le liquide rouge s’écoula lentement à l'intérieur de l'outil, teintant le verre d’un coloris écarlate. Les cils d’Ayshara battirent faiblement, bien que son état comateux l’empêcha d'avoir pleinement conscience de l'abus dont elle était victime. La domestique inséra la seconde seringue, prélevant encore un peu plus de cette essence précieuse. Plus que quelques gouttes, et elle serait riche...

    Ou pas.

    Parce que Vaenys ne laisserait pas faire ça. Rompant son invisibilité, l'héritier de la Couronne surprit la voleuse, visiblement très en colère. Les mains de la femme tremblèrent d'effroi alors qu'elle n'eut guère l'opportunité de se justifier. C'était la fin – pour elle, nonobstant. Le vosdraak appela des gardes qui se précipitèrent dans la chambre, enfonçant presque la porte. Ces derniers - suivant les ordres du prince - n'hésitèrent point à mener la fautive au cachot du château, en attente d'un éventuel jugement, là où elle serait surveillée comme n'importe quelle hors-la-loi. Le crime commis se voulait d'une haute gravité; au Reike, s'attaquer directement à la famille royale était probablement la pire chose. Pour le restant de ses jours, cette femme finirait sûrement esclave dans une mine de sel en plein désert. Ou si elle avait la clémence des Astres, un bourreau la décapiterait simplement. Les autorités de la nation du dragon n'aimaient guère garder des prisonniers... Trop cher, trop encombrant.

    Lorsque Farah fut enfin traînée hors de la pièce, un médecin pointa le bout du nez suite à la demande du manieur des ombres. Inévitablement, ces vas-et-viens au sein du nid douillet de la princesse susciterait quelques commérages parmi les occupants du palais, mais ce n'était pas encore le moment de ce préoccuper de cela. L'intervenant en habit médical salua respectueusement l'homme à la chevelure d'argent et débuta son travail en vérifiant les signes vitaux d'une Ayshara toujours somnolente. Il posa deux doigts sur son pouls et se pencha légèrement pour écouter sa respiration, puis examina ensuite ses pupilles dilatées à cause de la drogue. Constat ? Rien de bien anormal.

    - Rassurez-vous, son Altesse Royale ne semble pas à risque de complications graves pour l’instant. Évidemment, il lui faut du repos, mais elle est hors de danger immédiat. Annonça-t-il finalement, sécurisant ainsi Vaenys. Est-ce… fréquent qu’elle ingère ce genre de chose ? Il n'osa pas prononcer le mot fatidique ou sous-entendre quoi que ce soit de péjoratif qui pourrait être mal interprété par son vis-à-vis. Et de toute manière, il n'existait encore aucune certitude à propos de cette substance qui accablait le corps fragile de la dragonne. Il valait mieux demeurer prudent, et ce, à tous les niveaux.

    Hochant la tête, le docteur accepta d'analyser le sang prélevé. À vrai dire, il n'y avait pas meilleur moyen pour démystifier le tort qui rongeait la jeune femme et trouver de potentiels médicaments qui soulageraient les possibles contre coup qu'elle subirait à son réveil. Il prit délicatement les fioles, examinant le contenu à travers la lumière vacillante de la fenêtre, un air songeur au visage.

    - Dois-je en informer le Roi et la Reine ?

    Après avoir entendu la réponse de l'héritier, l'homme quitta les lieux afin de se rendre à son laboratoire en toute discrétion. Travaillant depuis des décennies au service des monarques, sa fiabilité n'était plus à prouver et le Baron pouvait se fier à son jugement les yeux fermés. Compléter l'analyse sanguine lui prendrait une trentaine de minutes. Et pendant ce laps de temps, Vaenys aurait tout le loisir d'observer sa sœur dormir comme une tombe. Sauf que...

    La forme rondelette du chat obèse s'étira lâchement. L'animal bâilla tapageusement, révélant une langue rose et un ensemble de crocs. Il roula sur son flanc avant de se redresser sur ses pattes courtes. Très clairement, Bouboule n'avait pas l'intention de rester ignoré... Les prunelles paresseuses du félin scrutèrent le périmètre, à la recherche d'une nouvelle source de confort. Ah ! Sa maîtresse était là. Parfait ! Son état léthargique ne représentait qu'une chose pour lui : une invitation royale à réclamer de l'attention. Ou mieux, de la bouffe. D’un bond laborieux et peu gracieux, le p'tit gros sauta sur le lit, son poids provoquant un léger tremblement. Il se fraya un chemin jusqu’au visage d’Ayshara. Puis, d'une lenteur exagérée, il posa son large ventre poilu sur le faciès de la princesse, ronronnant bruyamment. Ses pattes potelées s’appuyèrent sur le front de la belle, tandis que sa queue effleurait son nez en chatouillant délicatement ses narines.

    - ATCHOUM !

    Bouboule ne fit qu’un petit miaulement mécontent et se recoucha au même endroit, désirant fort que sa requête pour une collation soit enfin entendue. Pauvre bête affamée !

    Baron du Crime
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    Vaenys Draknys
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  • Mer 16 Oct - 12:46
    Les prunelles améthyste du Roi de la Pègre Reikoise jonglaient entre sa petite sœur, inconsciente sur son imposant lit, et le médecin qui venait tout juste d’arriver, après que les gardes n’aient emmené la traitresse hors de sa divine vue. Il n’était pas question pour le Prince de laisser la future Reine de son royaume dans une telle situation. Il fallait la soigner et, au plus vite. Même si l’idée d’infliger la pire des sentences à Farah lui traversait l’esprit à chacune des secondes qui s’écoulaient dans le sablier du temps. Plus elles passèrent, plus son regard devenait noir, comme s’il devait sanctionner au plus vite cette femme.

    Celui qui était promis à un avenir radieux sur le trône du Reike fut néanmoins tiré de ses songes par la voix rauque du médecin, qui lui fit savoir que la belle Vosdraak à la chevelure étincelante n’avait aucune séquelle immédiate. Seulement, ce n’était pas les seuls propos qu’il tenait. Il lui demanda également s’il était fréquent que ce genre de chose n’arrive, qu’Ayshara ingère des produits illicites qui, fatalement, provenaient bel et bien de lui-même. Une perception de la chose qui venait directement troubler Vaenys, qui restait de marbre face à la situation, malgré toutes les questions qui commencèrent à éclater dans sa boîte crânienne. Comment une telle situation a bien pu lui échapper ?
    Pour une personne normale, ce genre d’événement aurait remis en cause l’intégralité de son implication dans le royaume souterrain. Mais, Vaenys n’était pas normal.

    « C’est une excellente chose. Je m’assurerai que Son Altesse la Princesse Ayshara Draknys ait tout le repos nécessaire à un rétablissement spontané. » Répondit-il simplement, sa voix, tout comme ses propos, semblait radicale. Il fit quelques pas pour s’approcher d’Ayshara, sans non plus venir s’asseoir directement à côté d’elle.

    Il réfléchissait.

    Était-ce la première fois que sa petite sœur, la chair de sa chair, s’adonnait à ce genre de pratique ? Était-ce la première fois ? Ou non ? Quoi qu’il en soit, cela ne devait surtout pas se reproduire et, Vaenys ferait le nécessaire pour qu’aucune drogue ne pénètre à l’intérieur du palais impérial. Après tout, il était à la fois le Roi de la Pègre et le Prince du Reike, s’il ne pouvait pas empêcher cela, qui le pouvait ?

    « Je l’ignore. J’ose espérer que oui, sinon, je m’occuperai personnellement des gêneurs qui prennent un peu trop de liberté au sein de mon palais. » Fit-il. Et par là, il voulait dire qu’il s’occuperait de mettre à mort ou à l’esclavage tout être travaillant de près avec la future Reine du Reike. S’il ne pouvait pas trouver de coupable, alors ils seraient tous coupables.
    Oui, Vaenys était un être radical, à tel point qu’il n’était certainement pas prêt pour être le Roi d’une telle Nation.

    De ses prunelles améthystes, il observa le médecin durant ses analyses, puis il devint rouge de colère à la prise de parole qui suivit. Il avait l’impression d’être pris pour un enfant immature ne sachant pas assumer de telles responsabilités. Oui, même si le médecin semblait peser chacune de ses paroles, il ne pouvait pas connaître les réactions de son interlocuteur, surtout lorsque ce dernier était imprévisible.

    « En informer le Roi et la Reine ? Vous insinuez que je ne suis pas capable d’assumer ce genre de responsabilité ? Savez-vous au moins à qui vous vous adressez ? Je suis Son Altesse royale, le Prince Vaenys Draknys, descendant de Tensai Draknys. Me prenez-vous pour un enfant ? Voulez-vous subir le même sort que cette stupide servante ? Manquez-moi encore une seule fois de respect et, c’est ce qui vous arrivera, manant. » Cracha-t-il, se retenant de hurler.

    Il se racla un coup la gorge et reprit.

    « Déguerpissez. Et surtout, faites-vous discret si vous ne voulez pas vous retrouver sur la potence. » Conclut-il, laissant le médecin quitter la pièce en toute discrétion.

    De son regard magnifique, le Prince observait avec attention Bouboule, le Félin de la famille Draknys, qui semblait vouloir déranger Ayshara en se couchant sur son visage endormi. Un éternuement, puis Vaenys se questionna. Que devait-il faire de ce chat ? Devait-il s’occuper de lui ? Le nourrir ? Le Caresser ? Le frère d’Ayshara ne s’était jamais occupé de cet animal, il ne lui avait accordé aucune attention. Pour Bouboule, ce grand mâle pâle n’était rien d’autre qu’un être partageant son territoire.

    « Qu’est-ce que tu veux Bouboule ? » Murmura Vaenys, laissant ces quelques mots flotter dans cette atmosphère silencieuse, tamisée des ronronnements de Bouboule qui ne daignait même pas poser ses prunelles paresseuses sur le frère de sa Maîtresse.

    Vaenys posa une main sur lui, mais il s’en fichait.

    Bien.

    Il se mit en marche, cherchant une friandise à lui offrir dans les différents tiroirs qui ornaient les meubles présents dans la chambre de sa sœur. Oui, c’est irrespectueux, et alors ? Après quelques recherches, le Prince du Reike finit par mettre la main sur l’une des friandises de Bouboule et, il lui apporta. Enfin, il n’avait pas grand-pas à faire, étant donné que le petit gros était déjà à ses pieds, le regardant de son regard perçant.
    Le Vosdraak ne chercha pas à faire d’effort et, lentement, il jeta la friandise sur le museau de Bouboule. Ce dernier miaula avant de se baisser pour déguster sa nourriture. Puis, le Roi de la Pègre se pencha et commença à caresser le chat, qui était retourné sur le lit d’Ayshara. Cela était plus que suffisant pour patienter le temps que le médecin revint. Ah, d’ailleurs, le voilà !
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