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Noble de La République
Viktor Volkhard
Messages : 192
crédits : 235
crédits : 235
Info personnage
Race: Humain
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Loyal Mauvais
Rang: B
Un petit contrôle surprise ?
Feat. Ben Le Bouc
- Carnage, sommes-nous véritablement sûrs qu'il s'agisse bien d'un Consul ? C'est vrai, nous n'avons pas vu de près ce médaillon qu'il portait.
- Peu m'importe, qu'il s'agisse d'un Consul ou non, Erwin. Cette personne, qui qu'elle soit, trouvera la mort aujourd'hui. C'est clair ?
- Te sens-tu obligé de mettre fin au jour d'un individu sous prétexte qu'il est une menace pour toi ?
- Oui. Ne sois pas con Erwin, essaie d'utiliser ta tête pour une fois. Et, écoute-moi attentivement. Imagine que cette personne soit véritablement un Consul. Elle est forcément puissante, peut-être même ancrée dans la société. Peut-être même qu'elle est proche de Lyra, dans le cadre du travail, ou personnellement, va savoir. Serais-tu prêt, toi, Erwin Staal, à prendre le risque que Lyra se fasse exécuter de sang-froid parce que tu n'as pas été capable d'éliminer une potentielle menace ?
- Je...
- Réponds-moi honnêtement, Erwin. Es-tu prêt à risquer la vie de Lyra, parce que je cite : Tu es une bonne personne. Serais-tu prêt à vivre avec la mort de ta cousine sur la conscience ? Serais-tu prêt à devenir un paria ? Moi, je ne le suis pas Erwin.
- Non, je ne veux pas, je ne veux pas que Lyra soit en danger. Surtout pas à cause de moi.
- Très bien. Alors, arrête d'être une sale merde, Erwin. Laisse ton humanité de côté pour servir une cause plus noble. Les bons sont les faibles. Et les faibles, finissent tôt ou tard par se faire marcher dessus.
- Bien. Fais ce que tu veux de cette personne, qu'elle soit un Consul ou non. Cependant, retourne auprès de Lyra, t'assurer qu'elle soit bien là. Si la moindre personne la menace, tue-là.
Perdu dans mes pensées, je repris le contrôle de mon corps, marchant, d'un pas tout aussi léger que décousu, jusqu'à un mur fait de pavés de pierres, parfaitement taillés, qui laissait penser que ces tunnels avaient été fondés par un brave homme. M'adossant au mur, doucement, mais sûrement, je laissais le masque s'évaporer dans un nuage de cendres et de poussières, laissant mes prunelles ardentes luire au milieu de toutes ces torches encore parfaitement allumées. Le démon, pour une fois, m'avait laissé reprendre le contrôle de mon corps. Peut-être voulait-il voir si j'avais bien saisi le fond de son discours. Si j'étais apte à laisser mon humanité de côté pour servir une cause plus juste, sa cause. En l'instant, il était encore trop tôt pour que je le susse, mais, ce qui était certain, et que je pouvais admettre haut et fort sans la moindre hésitation, c'était que je ne me laisserais plus vraiment faire. Qu'une part de moi fût bel et bien impactée par le démon. Alors, il était inutile que je continuasse à me battre contre mon destin. Il fallait que je l'acceptât, cette part sombre qui fait de moi un être humain capable de faire des choix, ce qui fait de moi un être vivant libre. C'était donc cela, que Carnage voulait me faire comprendre, au-delà du fait de simplement être son suppôt. J'avais encore ma volonté propre, je n'étais pas obligé d'être bon ou mauvais. Mes prunelles s'éteignirent petit à petit, reprenant leur pourpre d'origine. Les traits de mon visage s'étirèrent légèrement, dessinant un léger sourire sous les balafres qui composaient mon être. Sous ce tunnel vide, j'entendais les pas lourds de la légion qui semblait se diriger vers Ben le Bouc. C'était très certainement Lyra. Naturellement, je pris la route en sa direction.
D'un pas aussi léger que la faible brise du vent peinant à soulever le sable du désert, j'avançais en direction des voix émanant de ma cousine et de Ben. D'un pas aussi décousu qu'imprécis, je titubais, peinant à me battre contre mes démons, pour une raison qui m'était encore, en cet instant, bien obscure. Alors que, doucement, j'arrivasse dans la petite cavité où Lyra, en compagnie de la Dunark Yatji, avait finalement retrouvé Ben Le Bouc. Arrivant auprès de mes trois camarades, les yeux rivés sur moi, j'étirai un large sourire sur les traits meurtris de mon visage. D'un naturel sans pareil, je commençai par pivoter mon visage, de manière à pouvoir ancrer mes prunelles pourpres et perçantes dans les perles aussi noires que la nuit, de ma cousine bien-aimée.Étant moi-même guidé par mon instinct salvateur plutôt que par mes pensées véritables, je cherchais soigneusement les mots à prononcés. Mots qui, finalement, s'échappèrent d'entre mes lèvres avec une grande délicatesse dont je fis rarement preuve en temps normal. Une délicatesse qui, j'en étais certain, ne manquera pas d'étonner Lyra. Mais pourquoi, qu'est-ce qui me poussait à agir de la sorte , Moi-même je ne le savais pas. Cette étrange sensation qui me poussait à vouloir protéger ma cousine, quelqu'en soit le prix.
- Lyra. Je suis heureux, de... de voir que tu es finalement arrivée jusqu'ici, saine et sauve.
Les traites de mon visage se ternirent petit à petit, alors que je laissais ma tête pivoter faiblement en direction de la Dunark. M'approchant lentement de cette dernière, mon visage, sans que je ne pusse le contrôler, afficha une toute autre expression. Comme si, je voulais faire un quelconque mal à cette femme qui, je devais bien le reconnaître, ne me connaissait pas totalement. Et, ceci, était totalement réciproque. Je ne savais pas qui elle était, tout ce que je connaissais d'elle, c'était son nom et son prénom. Valge Yatji. Peut-être mon regard paraissait assassin, je ne le savais pas et, pour dire vrai, je n'en avais réellement rien à foutre.
- Dunark. Ma cousine est pour vous, comme pour moi, une être précieuse. Du moins, je l'espère. Ceci dit, vous êtes l'une de ses secondes, officielle. De ce fait, je ne tolérerai pas qu'il lui arrive quoi que ce soit. Me suis-je bien fait comprendre ?
Doucement, je me rapprochais de la Dunark, ne laissant qu'un faible espace entre nos deux visages. L'elfe à la chevelure cendrée pouvait ressentir la moindre de mes respirations, mon souffle chaud, mélangeant haine et colère et surtout, signifiant la présence de Carnage dans mes paroles. Elle ne bronchait pas, non, elle m'écoutait simplement, elle écoutait ce que j'avais à dire.
- Je n'ai pas d'ordre à vous donner, alors, voyez cela comme une mise en garde. Si, d'aventure, il devait arriver quoi que ce soit à Lyra et, que vous, vous êtes dans les parages. Je vous tiendrai pour responsable et, de ce fait, je vous traquerai et vous donnerai la pire des morts envisageables pour un soldat Reikois.
Attendant une quelconque réponse de la part de la Dunerk, je tournai mon visage lentement vers l'officier impérial au long bouc. Persistant dans cet air que je prenais contre mon gré.
- Racontez donc à madame la Tovyr ce qu'il s'est exactement passé dans ces tunnels, depuis notre arrivée.
CENDRES- Peu m'importe, qu'il s'agisse d'un Consul ou non, Erwin. Cette personne, qui qu'elle soit, trouvera la mort aujourd'hui. C'est clair ?
- Te sens-tu obligé de mettre fin au jour d'un individu sous prétexte qu'il est une menace pour toi ?
- Oui. Ne sois pas con Erwin, essaie d'utiliser ta tête pour une fois. Et, écoute-moi attentivement. Imagine que cette personne soit véritablement un Consul. Elle est forcément puissante, peut-être même ancrée dans la société. Peut-être même qu'elle est proche de Lyra, dans le cadre du travail, ou personnellement, va savoir. Serais-tu prêt, toi, Erwin Staal, à prendre le risque que Lyra se fasse exécuter de sang-froid parce que tu n'as pas été capable d'éliminer une potentielle menace ?
- Je...
- Réponds-moi honnêtement, Erwin. Es-tu prêt à risquer la vie de Lyra, parce que je cite : Tu es une bonne personne. Serais-tu prêt à vivre avec la mort de ta cousine sur la conscience ? Serais-tu prêt à devenir un paria ? Moi, je ne le suis pas Erwin.
- Non, je ne veux pas, je ne veux pas que Lyra soit en danger. Surtout pas à cause de moi.
- Très bien. Alors, arrête d'être une sale merde, Erwin. Laisse ton humanité de côté pour servir une cause plus noble. Les bons sont les faibles. Et les faibles, finissent tôt ou tard par se faire marcher dessus.
- Bien. Fais ce que tu veux de cette personne, qu'elle soit un Consul ou non. Cependant, retourne auprès de Lyra, t'assurer qu'elle soit bien là. Si la moindre personne la menace, tue-là.
Perdu dans mes pensées, je repris le contrôle de mon corps, marchant, d'un pas tout aussi léger que décousu, jusqu'à un mur fait de pavés de pierres, parfaitement taillés, qui laissait penser que ces tunnels avaient été fondés par un brave homme. M'adossant au mur, doucement, mais sûrement, je laissais le masque s'évaporer dans un nuage de cendres et de poussières, laissant mes prunelles ardentes luire au milieu de toutes ces torches encore parfaitement allumées. Le démon, pour une fois, m'avait laissé reprendre le contrôle de mon corps. Peut-être voulait-il voir si j'avais bien saisi le fond de son discours. Si j'étais apte à laisser mon humanité de côté pour servir une cause plus juste, sa cause. En l'instant, il était encore trop tôt pour que je le susse, mais, ce qui était certain, et que je pouvais admettre haut et fort sans la moindre hésitation, c'était que je ne me laisserais plus vraiment faire. Qu'une part de moi fût bel et bien impactée par le démon. Alors, il était inutile que je continuasse à me battre contre mon destin. Il fallait que je l'acceptât, cette part sombre qui fait de moi un être humain capable de faire des choix, ce qui fait de moi un être vivant libre. C'était donc cela, que Carnage voulait me faire comprendre, au-delà du fait de simplement être son suppôt. J'avais encore ma volonté propre, je n'étais pas obligé d'être bon ou mauvais. Mes prunelles s'éteignirent petit à petit, reprenant leur pourpre d'origine. Les traits de mon visage s'étirèrent légèrement, dessinant un léger sourire sous les balafres qui composaient mon être. Sous ce tunnel vide, j'entendais les pas lourds de la légion qui semblait se diriger vers Ben le Bouc. C'était très certainement Lyra. Naturellement, je pris la route en sa direction.
D'un pas aussi léger que la faible brise du vent peinant à soulever le sable du désert, j'avançais en direction des voix émanant de ma cousine et de Ben. D'un pas aussi décousu qu'imprécis, je titubais, peinant à me battre contre mes démons, pour une raison qui m'était encore, en cet instant, bien obscure. Alors que, doucement, j'arrivasse dans la petite cavité où Lyra, en compagnie de la Dunark Yatji, avait finalement retrouvé Ben Le Bouc. Arrivant auprès de mes trois camarades, les yeux rivés sur moi, j'étirai un large sourire sur les traits meurtris de mon visage. D'un naturel sans pareil, je commençai par pivoter mon visage, de manière à pouvoir ancrer mes prunelles pourpres et perçantes dans les perles aussi noires que la nuit, de ma cousine bien-aimée.Étant moi-même guidé par mon instinct salvateur plutôt que par mes pensées véritables, je cherchais soigneusement les mots à prononcés. Mots qui, finalement, s'échappèrent d'entre mes lèvres avec une grande délicatesse dont je fis rarement preuve en temps normal. Une délicatesse qui, j'en étais certain, ne manquera pas d'étonner Lyra. Mais pourquoi, qu'est-ce qui me poussait à agir de la sorte , Moi-même je ne le savais pas. Cette étrange sensation qui me poussait à vouloir protéger ma cousine, quelqu'en soit le prix.
- Lyra. Je suis heureux, de... de voir que tu es finalement arrivée jusqu'ici, saine et sauve.
Les traites de mon visage se ternirent petit à petit, alors que je laissais ma tête pivoter faiblement en direction de la Dunark. M'approchant lentement de cette dernière, mon visage, sans que je ne pusse le contrôler, afficha une toute autre expression. Comme si, je voulais faire un quelconque mal à cette femme qui, je devais bien le reconnaître, ne me connaissait pas totalement. Et, ceci, était totalement réciproque. Je ne savais pas qui elle était, tout ce que je connaissais d'elle, c'était son nom et son prénom. Valge Yatji. Peut-être mon regard paraissait assassin, je ne le savais pas et, pour dire vrai, je n'en avais réellement rien à foutre.
- Dunark. Ma cousine est pour vous, comme pour moi, une être précieuse. Du moins, je l'espère. Ceci dit, vous êtes l'une de ses secondes, officielle. De ce fait, je ne tolérerai pas qu'il lui arrive quoi que ce soit. Me suis-je bien fait comprendre ?
Doucement, je me rapprochais de la Dunark, ne laissant qu'un faible espace entre nos deux visages. L'elfe à la chevelure cendrée pouvait ressentir la moindre de mes respirations, mon souffle chaud, mélangeant haine et colère et surtout, signifiant la présence de Carnage dans mes paroles. Elle ne bronchait pas, non, elle m'écoutait simplement, elle écoutait ce que j'avais à dire.
- Je n'ai pas d'ordre à vous donner, alors, voyez cela comme une mise en garde. Si, d'aventure, il devait arriver quoi que ce soit à Lyra et, que vous, vous êtes dans les parages. Je vous tiendrai pour responsable et, de ce fait, je vous traquerai et vous donnerai la pire des morts envisageables pour un soldat Reikois.
Attendant une quelconque réponse de la part de la Dunerk, je tournai mon visage lentement vers l'officier impérial au long bouc. Persistant dans cet air que je prenais contre mon gré.
- Racontez donc à madame la Tovyr ce qu'il s'est exactement passé dans ces tunnels, depuis notre arrivée.
La Sénéchale
Lyra Leezen
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crédits : 1640
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Info personnage
Race: Humaine
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyal Mauvais
Rang: B - Tovyr
⊰⊱
Une main avertie se referma sur la garde de la dague lancée par Le Bouc. Du premier regard, Lyra reconnu la lame comme appartenant à son cousin. Et comme appelé par ce détail, Erwin fit irruption dans la plus large cavité, peut-être une évacuation d'eau pour les étuves du quartiers des bains. Il afficha un sourire si large que Lyra se demanda s'il n'était pas devenu fou au contact de la fange d'Ikusa, ou s'il était tout simplement idiot, ce à quoi elle était habituée depuis le temps. Ils ne s'étaient pas vu pendant quelques semaines, et le voilà qui souriait béatement en la voyant, comme un chien au retour de son maitre. C'en était si servile que c'en devenait avilissant...
En plus il balbutia en ouvrant la bouche, voilà quelque chose qui allait répandre quelques ragots à son sujet. Peut-être allait-on forcer la Tovyr à se séparer des services de son cousin, lui qui passait par la voie des égouts pour se rendre à la foire de la Lune Rouge au lieu d'emprunter les rues, comme tout le monde. Il fallait reconnaitre que cette histoire était si grotesque que même Lyra commençait à douter des capacités de son cousin. Peut-être que ce Carnage avait fait péricliter son esprit ?
Enfin, lorsqu'il s'adressa à la Dunark, il ne faisait plus aucun doute que quelque chose avait perturbé les pensées d'Erwin. Lui qui d'habitude n'avait d'yeux que pour sa cousine, le voilà qui s'adressait à la menuaille, qui plus est avec un fiel qui ne lui ressemblait pas. La Tovyr était parfaitement sûre la loyauté de la Dunark Valge qui l'encensait dans toutes ses discussions - on l'avait rapporté aux oreilles de la Sénéchale - l'elfe ne représentait donc aucune menace pour la femme aux cheveux d'ébène.
Ah ! Voilà qui était plus clair. Erwin, voyant sa chère cousine débarquer avec une lieutenante, il aurait laissé libre court à sa jalousie, lui qui se voyait comme l'unique bras droit de la Tovyr. Voilà qui était bien puéril, quoique mignon. Lyra le fusilla néanmoins du regard, l'invitant à se montrer plus conciliant avec ses troupes et à rester concentré sur l'affaire qui les avait réunis. Au moins la Dunark fit le plaisir à sa supérieure de ne point réagir, elle qui pourtant avait le sang chaud, optant pour une mine froide et méprisante, les bras croisés dans le dos, ne bronchant pas. Inutile d'enviner la situation.
Il ordonna alors au contrôleur de retracer leur petite aventure ridicule, mais avant que Le Bouc puisse procéder à cela - si seulement il comptait se plier aux ordres de ce freluquet d'Erwin - Lyra décida de mettre les choses au clair, employant un ton qui charriait des glaçons.- Je vous ai envoyé, vous et Erwin, éplucher quelque paperasse, et voilà que je vous retrouve dans les égouts entouré de cadavres de goules, alors vous comprendrez que je m'étonne de la situation. Pour ce qui est de votre accusation envers l'incompétence de la garnison de la ville, ayant manifestement laissé un tel chancre suppurer dans les égouts, vous la reformulerez en personne devant le Tovyr Krondomolt, l'officier en charge de la sécurité d'Ikusa en l'absence du Tovyr Crudelis. Pour ce qui est de ma présence, vous conviendrez qu'elle est bien commode, au vu de la situation. La Dame de Mirrah ne semble pas le moins du monde dérangée par la mission que je vous ai pourtant chargé d'accomplir. Le Coeur sera bien navré d'apprendre que des goules se soient trouvé sur votre passage. Elle renifla. Honnêtement, je ne pensais pas avoir à intervenir, vous perturbez mon emploi du temps chargé et ôtez l'Etat-major de ma présence, tous les deux. Et si vous n'avez aucun ordre à recevoir de ma part, contrôleur, bien que le Coeur vous a demandé de me rendre un service, Erwin n'a aucune excuse. Mais je vous en prie, prenez sa défense si vous le souhaitez. Une ombre passa sur son regard.
La Tovyr était plantée là, campant bien le sol de ses bottes de cavaleries, telle une caryatide des temps anciens. Son regard, plus noir encore que les ombres qui les entourait, fixait le vieil homme.⊰⊱
Tout savoir sur Lyra Leezen
Dynasties & Dystopies
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Thème musical de la Sénéchale
Noble du Reike
Ben le Bouc
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Info personnage
Race: Humain
Vocation: Mage élémentaliste
Alignement: Loyal mauvais
Rang: B - Contrôleur royal
Un petit contrôle surprise ?
Feat. Erwin Staal & Lyra Leezen
Ben le Bouc foudroyait du regard la Tovyr et le second couteau : la première pour son comportement hautain, le second pour avoir osé lui donner un ordre. Un affront méritant une provocation en Holmgang, mais le moment n’était pas du tout indiqué pour cela. Puisque la noble pimbêche avait prit la peine de se déplacer, autant s’en servir pour remettre les points sur les i :
« Voila un point sur lequel nous sommes d’accord, Tovyr : je n’ai aucun ordre à recevoir de vous ! Vous avez peut être sollicité l’aide de l’administration militaire, mais je n’ai aucune compte à vous rendre ! »
Le contrôleur se tourna vers le subordonné de l’officière, et le ton de sa voix se durcit encore plus :
« Vous voulez savoir pourquoi nous nous trouvons dans les égouts ? Pourquoi nous avons dû nous frayer un chemin parmi ces abominations ? Pourquoi votre précieux emploi du temps a été chamboulé ? Demandez-donc à votre cousin, car c’est sa décision d’emprunter les souterrains qui nous a conduit jusqu’ici ! »
Les yeux du logothète au bouc grisonnant étaient maintenant rivés sur l’homme au masque, et la colère pouvait se lire sur son visage creusé.
« Peut être ainsi pourra-t-il enfin se rendre utile ! »
Un dernier commentaire cinglant, faisant office d’avertissement sous entendu : que cet incapable ne s’avise plus jamais de donner un ordre à un officier impérial !
« Voila un point sur lequel nous sommes d’accord, Tovyr : je n’ai aucun ordre à recevoir de vous ! Vous avez peut être sollicité l’aide de l’administration militaire, mais je n’ai aucune compte à vous rendre ! »
Le contrôleur se tourna vers le subordonné de l’officière, et le ton de sa voix se durcit encore plus :
« Vous voulez savoir pourquoi nous nous trouvons dans les égouts ? Pourquoi nous avons dû nous frayer un chemin parmi ces abominations ? Pourquoi votre précieux emploi du temps a été chamboulé ? Demandez-donc à votre cousin, car c’est sa décision d’emprunter les souterrains qui nous a conduit jusqu’ici ! »
Les yeux du logothète au bouc grisonnant étaient maintenant rivés sur l’homme au masque, et la colère pouvait se lire sur son visage creusé.
« Peut être ainsi pourra-t-il enfin se rendre utile ! »
Un dernier commentaire cinglant, faisant office d’avertissement sous entendu : que cet incapable ne s’avise plus jamais de donner un ordre à un officier impérial !
CENDRES
Noble de La République
Viktor Volkhard
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Info personnage
Race: Humain
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Loyal Mauvais
Rang: B
Un petit contrôle surprise ?
Feat. Ben Le Bouc
Un long soupir s’échappa d’entre mes lèvres, tandis que je visse de mes prunelles écarquiller la non-réaction dont faisait preuve la Dunark, qu’étrangement, je ne trouvais pas si mal. Enfin, peu importe la beauté ou non de cette femme, j’allais enfin pouvoir entendre la voix de ma cousine prononcer les faits. Des faits qui, j’en suis certain, allaient être intéressants. Voyant que la Tovyr s’apprêtait à prendre la parole, mon visage pivota légèrement vers cette dernière, détachant mes prunelles pourpres du regard de la Dunark. Ainsi, mon regard se promena quelques secondes sur ma cousine, avant qu’elles ne se stoppassent dans ses perles envoûtantes, aussi noires que les ténèbres de la nuit. Ses lèvres bougeaient d’une manière très harmonieuse, il n’y avait pas le moindre doute là-dessus. Enfin, il fallait déjà que j’arrêtasse de rêvasser quelques secondes et que j’écoute les paroles de ma cousine, puis celles de mon nouvel ami, Ben le Bouc. Et évidemment, je ne m’attendais pas à cela. Elle avait l’air d’en avoir tellement rien à branler que c’en était incroyable.
- Putain, mais Erwin, t’as intérêt à te défendre je te préviens. Sinon, je vais te brûler les deux petites boules insignifiantes qui te servent te couilles et je vais te les faire bouffer. T’as compris ? Tête de con.
- Ça marche.
Après cette prise de paroles qui m’était tout simplement insupportable, ce fut autour de mon cher ami, le meilleur de tous, Ben le Bouc. Allait-il enfin prendre la parole pour dire quelque chose de censé ? Raté. Rien que son regard en disait long sur sa rancœur. Il n’avait pas l’air d’avoir eu une enfance simple, peu importe de quand elle date. Le cadavre ambulant était toujours une personne agréable à écouter, quels qu’en fussent les propos de sa prise de parole. Les prunelles désormais rivées sur le vioque, je regardais attentivement ses lèvres bouger au rythme de ses mots, aussi crus furent-ils. Malgré tout, un léger sourire fleurit sur mon visage marqué par les différentes batailles. Lyra se faisait remettre à sa place et ça, c'était assez rare pour que je savourasse le moment.
- Tu ne trouves pas que ces deux-là feraient un bon couple ? Qui porterait la culotte à ton avis ? Lyra ou Ben ?
- Ta gueule Carnage, laisse-moi écouter.
- T’imagines un gosse entre eux. Quelle horreur. La gueule du machin. Le bébé avec un bouc et les yeux bridés.
- Ferme-là, vraiment.
- Non mais, attends deux…
- TA GUEULE PUTAIN.
Oups, j’ai prononcé, ou plutôt, hurlé cela ? Merde, j’espérais simplement que Ben ne le prît pas juste pour lui. Je n’avais pas envie de me prendre une rafale de vent dans la gueule. Oh, puis merde, je n’avais rien écouté en plus, quelle catastrophe. Merci mon pote, super le démon qui m’emmerde. Mes prunelles d’un pourpre aussi magnifique que le tissu que portait ma cousine jonglèrent entre les trois individus qui étaient face à moi. Tous me fusillaient du regard, alors que je venais de prononcer une insulte à haute voix. La boulette. Je portai mon poing serré jusqu’à ma bouche et raclai une première fois le fond de ma gorge. L’air de rien, je portai mes bras dans mon dos, croisant les mains et, je laissai un léger sourire gêné se dessiner sur mon visage balafré. Les traits de mon visage bougeaient de manière totalement désharmonieuse, accentuant la gêne ressentie.
- Bien sûr. Pourquoi les égouts. C’est très simple, c’était un moyen pour surprendre dame de Mirrah, madame la Tovyr. Vous comprenez ? Et puis, sur le chemin, nous avons croisé ces goules. Je sais avoir désobéi à vos ordres mais, à vrai dire, mon devoir de citoyen du Reike et, de second couteau d’une Tovyr m’oblige à œuvrer pour le bien de notre nation. En fait…
- Erwin, abrège et vas droit au but putain de merde. T’es con ou quoi ?
- Bien sûr, je vais faire ça.
- Et putain, quand tu me parles, dans tes pensées. Bah, ne parle pas à haute voix. Tocard de merde.
- Lyra. La personne invoquant les goules est un Consul. Je n’en ai pas le moindre doute, elle avait le médaillon. Suivant la hiérarchie, j’ai préféré te faire intervenir avant que mon nouvel ami et moi ne fassions une bêtise. Et, comme tu le sais, le Vent recherche activement les Consuls. De ce fait, je me suis dit qu’il était plus pertinent de me lancer dans cette chasse plutôt que d’effectuer un contrôle que nous pourrons facilement remettre à plus tard. Me tenant droit comme un I, je m’inclinai grandement, me retrouvant à angle droit. Je suis désolé Lyra, désolé de t’avoir désobéi.
La situation était, il fallait bien l’admettre, plutôt cocasse.
CENDRES- Putain, mais Erwin, t’as intérêt à te défendre je te préviens. Sinon, je vais te brûler les deux petites boules insignifiantes qui te servent te couilles et je vais te les faire bouffer. T’as compris ? Tête de con.
- Ça marche.
Après cette prise de paroles qui m’était tout simplement insupportable, ce fut autour de mon cher ami, le meilleur de tous, Ben le Bouc. Allait-il enfin prendre la parole pour dire quelque chose de censé ? Raté. Rien que son regard en disait long sur sa rancœur. Il n’avait pas l’air d’avoir eu une enfance simple, peu importe de quand elle date. Le cadavre ambulant était toujours une personne agréable à écouter, quels qu’en fussent les propos de sa prise de parole. Les prunelles désormais rivées sur le vioque, je regardais attentivement ses lèvres bouger au rythme de ses mots, aussi crus furent-ils. Malgré tout, un léger sourire fleurit sur mon visage marqué par les différentes batailles. Lyra se faisait remettre à sa place et ça, c'était assez rare pour que je savourasse le moment.
- Tu ne trouves pas que ces deux-là feraient un bon couple ? Qui porterait la culotte à ton avis ? Lyra ou Ben ?
- Ta gueule Carnage, laisse-moi écouter.
- T’imagines un gosse entre eux. Quelle horreur. La gueule du machin. Le bébé avec un bouc et les yeux bridés.
- Ferme-là, vraiment.
- Non mais, attends deux…
- TA GUEULE PUTAIN.
Oups, j’ai prononcé, ou plutôt, hurlé cela ? Merde, j’espérais simplement que Ben ne le prît pas juste pour lui. Je n’avais pas envie de me prendre une rafale de vent dans la gueule. Oh, puis merde, je n’avais rien écouté en plus, quelle catastrophe. Merci mon pote, super le démon qui m’emmerde. Mes prunelles d’un pourpre aussi magnifique que le tissu que portait ma cousine jonglèrent entre les trois individus qui étaient face à moi. Tous me fusillaient du regard, alors que je venais de prononcer une insulte à haute voix. La boulette. Je portai mon poing serré jusqu’à ma bouche et raclai une première fois le fond de ma gorge. L’air de rien, je portai mes bras dans mon dos, croisant les mains et, je laissai un léger sourire gêné se dessiner sur mon visage balafré. Les traits de mon visage bougeaient de manière totalement désharmonieuse, accentuant la gêne ressentie.
- Bien sûr. Pourquoi les égouts. C’est très simple, c’était un moyen pour surprendre dame de Mirrah, madame la Tovyr. Vous comprenez ? Et puis, sur le chemin, nous avons croisé ces goules. Je sais avoir désobéi à vos ordres mais, à vrai dire, mon devoir de citoyen du Reike et, de second couteau d’une Tovyr m’oblige à œuvrer pour le bien de notre nation. En fait…
- Erwin, abrège et vas droit au but putain de merde. T’es con ou quoi ?
- Bien sûr, je vais faire ça.
- Et putain, quand tu me parles, dans tes pensées. Bah, ne parle pas à haute voix. Tocard de merde.
- Lyra. La personne invoquant les goules est un Consul. Je n’en ai pas le moindre doute, elle avait le médaillon. Suivant la hiérarchie, j’ai préféré te faire intervenir avant que mon nouvel ami et moi ne fassions une bêtise. Et, comme tu le sais, le Vent recherche activement les Consuls. De ce fait, je me suis dit qu’il était plus pertinent de me lancer dans cette chasse plutôt que d’effectuer un contrôle que nous pourrons facilement remettre à plus tard. Me tenant droit comme un I, je m’inclinai grandement, me retrouvant à angle droit. Je suis désolé Lyra, désolé de t’avoir désobéi.
La situation était, il fallait bien l’admettre, plutôt cocasse.
La Sénéchale
Lyra Leezen
Messages : 359
crédits : 1640
crédits : 1640
Info personnage
Race: Humaine
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyal Mauvais
Rang: B - Tovyr
⊰⊱
Entre le contrôleur qui parlait un peu trop fort à son gout et Erwin qui l'appelait par son prénom devant tout le monde, Lyra aurait bien perpétrée un nouveau massacre ici et maintenant si ça n'avait tenu qu'à elle. Elle lui avait pourtant maintes fois répété que lorsqu'elle portait l'armure d'officier, il devait s'en tenir à "Votre Excellence" comme tout le monde, peu importait le lien du sang. Et si l'emportement du contrôleur était toléré au vu de la situation stressante dans laquelle il était fourré - il fallait reconnaitre qu'il n'était pas bâti pour le terrain - lorsqu'Erwin proféra une imprécation brutale, la Dunark Valge et quelques-uns de ses hommes tirèrent leurs épées, prêt à le mettre en pièce pour cet affront. Mais Lyra savait de quoi il retournait, ici elle était la seule à connaitre Carnage et son parasitage intempestif, devinant que l'insulte ne leur était pas destiné à eux. Ainsi, aucun soldat ne se jeta sur son cousin car elle ne fit pas le moindre geste, son immobilisme parfait indiquait qu'il n'y avait pas lieu à la violence. Aucun signe n'était requis, seul son silence suffisait à donner l'ordre de rengainer les glaives.
Un goutte perla d'entre les pierres du plafond, venant s'écraser sur le sol spongieux, son clapotis fut perçut de tous tant le silence de mort qui s'était installé après le compte-rendu d'Erwin était total. Finalement la Tovyr renifla, mettant abruptement fin au silence.- Dans ce cas, le Vent était tout désigné pour se charger d'une telle affaire, pas moi. Mais puisque je suis là, je vais m'en occuper. À ce propos, où est ce sorcier ? Je ne le vois pas. C'était bien évidemment un message subliminal pour leur rappeler qu'ils avaient échoué à l'attraper, Lyra étant forcée de leur mâcher le travail à peine arrivé.
Derrière, un ou deux ricanements se firent entendre, et si le spectacle des goules massacrées en avait impressionné plus d'un, il fallait reconnaitre que les deux bonhommes faisaient bien pâle figure lorsqu'ils se faisaient réprimander de la sorte. Lyra commençait d'ailleurs à apprécier le contrôleur, non pas parce qu'il semblait aussi rigoureux et misanthrope qu'elle, mais bien parce qu'ils s'accordaient sur le fait que prendre par surprise quelqu'un au travers des égouts était quelque peu... excentrique.
Mais c'était là aussi un pan de la personnalité d'Erwin qu'elle appréciait.⊰⊱
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Viktor Volkhard
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Un petit contrôle surprise ?
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Le sorcier, où était-il ? Bah, pas là, ça semblait évident non ? Enfin, je n’allais pas prononcer ces mots à haute voix, ça serait un bon justificatif pour finir au cachot durant les trois prochains jours. Un léger rictus ne manqua cependant pas de s’échapper d’entre mes lèvres, les traits de mon visage marqué par les batailles s’étirant légèrement, dessinant un fin sourire à peine perceptible. Qu’allais-je bien pouvoir répondre à Lyra ? Devais-je lui dire que nous avions laissé filer le sorcier ? C’était un aveu d’échec et, malheureusement, ou bien heureusement, l’échec était une chose que je ne supportais point. Je devais donc choisir méticuleusement les prochains mots qui s’échapperaient d’entre mes lèvres. Laissant mes prunelles pourpres rencontrer les perles nocturnes de Lyra, je pris un air plus que sérieux.
- Le sorcier ? J’étais justement à sa poursuite avant votre arrivée mais, il m’a échappé. Malgré la puissante magie du vent de notre cher contrôleur, le Consul a réussi à se frayer un chemin entre le filet tranchant déployé par Ben. Il semblerait que notre proie soit, elle aussi, capable de déployer une puissante magie du vent. Tout ce que je peux donc vous conseiller, c’est de rester derrière moi, je suis capable de bloquer cette magie avec la mienne. Mon regard sombre se tourna désormais en direction du contrôleur royal, qui lui, ne montrait pas la moindre émotion, si ce n’était un regard assassin. Vous, restez derrière moi. Je pense que votre puissante magie nous sera utile, alors ce n’est pas nécessaire de la déployer pour nous défendre. Bien, allons-y.
Indiquant à Ben de venir à l’avant en ma compagnie, je me mis en marche. Malgré la légèreté de mes pas, flottant presque sur ce dédale souterrain, je ne pus éviter que le moindre bruit s’échappât de notre cavalerie. Lyra ayant eu la bonne idée de ramener toute sa troupe dans les souterrains de la ville. Ma connaissance de ces lieux était bien faible, néanmoins, la personne ayant bâti ces tunnels était la même que celle des tunnels de Kyouji. De ce fait, j’arrivais à retrouver une certaine logique dans les chemins mais, ce qui m’aidait le plus, c’étaient les légères traces de sang que je parvenais à discerner, s’étant faiblement étalées sur les murs et sur le sol rocailleux. Ainsi, en compagnie de Ben, de Lyra et de sa troupe, je pistais le Consul invoquant les goules et maîtrisant la magie du vent. Mes prunelles étaient rivées vers l’avant, alors que, dans un léger chuchotement, je laissais quelques mots s’échapper d’entre mes lèvres.
- Vous savez Ben, j’espère sincèrement que, après cette traque, nous pourrons nous retrouver à l’extérieur pour discuter.
- T’es vraiment un suce boule Erwin, qu’est-ce que tu lui veux à l’autre con ?
- Ferme-là, ça ne te regarde pas
- Erwin, je vais te cramer les couilles sale merdeux.
- Ça marche.
Avec l’intervention de mon démon intérieur, j’avais oublié ce que je voulais demander à Ben. Oh, de toute façon, je n’étais pas certain qu’il acceptât ma demande. Bref, lentement mais sûrement, nous arrivions à notre but. Je levai le bras, indiquant à la Lyra qu’il était temps de se stopper. Naturellement, je laissai mon corps pivoter sans plus attendre, puis, j’avançai en direction de ma chère cousine. Une nouvelle fois, les mots s’échappant d’entre mes lèvres furent légers, flottant doucement dans l’air, dans un chuchotement destiné à ma cousine.
- Dis à tes hommes de rester en arrière et n’amène que la Dunark. Les Consuls sont assez volatils tu le sais et, je n’ai aucune idée de la puissance de notre adversaire. On va continuer à quatre, ce sera plus prudent, crois-moi. Au moins, tes soldats pourront couvrir nos arrières. Ils sont bien trop bruyants pour venir avec nous, comprends bien qu’il faut que nous soyons discrets.
CENDRES- Le sorcier ? J’étais justement à sa poursuite avant votre arrivée mais, il m’a échappé. Malgré la puissante magie du vent de notre cher contrôleur, le Consul a réussi à se frayer un chemin entre le filet tranchant déployé par Ben. Il semblerait que notre proie soit, elle aussi, capable de déployer une puissante magie du vent. Tout ce que je peux donc vous conseiller, c’est de rester derrière moi, je suis capable de bloquer cette magie avec la mienne. Mon regard sombre se tourna désormais en direction du contrôleur royal, qui lui, ne montrait pas la moindre émotion, si ce n’était un regard assassin. Vous, restez derrière moi. Je pense que votre puissante magie nous sera utile, alors ce n’est pas nécessaire de la déployer pour nous défendre. Bien, allons-y.
Indiquant à Ben de venir à l’avant en ma compagnie, je me mis en marche. Malgré la légèreté de mes pas, flottant presque sur ce dédale souterrain, je ne pus éviter que le moindre bruit s’échappât de notre cavalerie. Lyra ayant eu la bonne idée de ramener toute sa troupe dans les souterrains de la ville. Ma connaissance de ces lieux était bien faible, néanmoins, la personne ayant bâti ces tunnels était la même que celle des tunnels de Kyouji. De ce fait, j’arrivais à retrouver une certaine logique dans les chemins mais, ce qui m’aidait le plus, c’étaient les légères traces de sang que je parvenais à discerner, s’étant faiblement étalées sur les murs et sur le sol rocailleux. Ainsi, en compagnie de Ben, de Lyra et de sa troupe, je pistais le Consul invoquant les goules et maîtrisant la magie du vent. Mes prunelles étaient rivées vers l’avant, alors que, dans un léger chuchotement, je laissais quelques mots s’échapper d’entre mes lèvres.
- Vous savez Ben, j’espère sincèrement que, après cette traque, nous pourrons nous retrouver à l’extérieur pour discuter.
- T’es vraiment un suce boule Erwin, qu’est-ce que tu lui veux à l’autre con ?
- Ferme-là, ça ne te regarde pas
- Erwin, je vais te cramer les couilles sale merdeux.
- Ça marche.
Avec l’intervention de mon démon intérieur, j’avais oublié ce que je voulais demander à Ben. Oh, de toute façon, je n’étais pas certain qu’il acceptât ma demande. Bref, lentement mais sûrement, nous arrivions à notre but. Je levai le bras, indiquant à la Lyra qu’il était temps de se stopper. Naturellement, je laissai mon corps pivoter sans plus attendre, puis, j’avançai en direction de ma chère cousine. Une nouvelle fois, les mots s’échappant d’entre mes lèvres furent légers, flottant doucement dans l’air, dans un chuchotement destiné à ma cousine.
- Dis à tes hommes de rester en arrière et n’amène que la Dunark. Les Consuls sont assez volatils tu le sais et, je n’ai aucune idée de la puissance de notre adversaire. On va continuer à quatre, ce sera plus prudent, crois-moi. Au moins, tes soldats pourront couvrir nos arrières. Ils sont bien trop bruyants pour venir avec nous, comprends bien qu’il faut que nous soyons discrets.
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Ben le Bouc
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Un petit contrôle surprise ?
Feat. Erwin Staal & Lyra Leezen
Enfin un peu d’action ! Le groupe avait repris la poursuite de l’intrus, mené par le second couteau qui avait tout d’un coup assumé le commandement des opérations. Un choix plus que discutable, vu les piètres performances martiales de cet énergumène jusqu’à présent. Cet idiot s’était même payé le luxe de donner un nouvel ordre au contrôleur, qui lui avait lancé un regard assassin en réponse. Et le voilà qui murmurait maintenant des inepties, à vouloir discuter une fois la mission terminée. Une telle niaiserie ne pouvait pas rester impunie :
« Mais bien sûr ! Je laisserai de côté toutes les tâches administratives requérant mon arbitrage, ainsi que tous les rapports à préparer pour le Cœur et tous les autres contrôles fiscaux à effectuer, pour que nous puissions discuter ! Concentrez-vous sur la traque de ce Consul plutôt que de raconter des sornettes ! »
Quelques instants plus tard, le pisteur masqué intima à la troupe de s’arrêter, avant d’échanger avec la Tovyr. Ils allaient former un groupe de quatre pour traquer plus efficacement leur cible, ledit groupe comprenant le second couteau, l’officière supérieure et sa subordonnée, ainsi que Ben le Bouc, qui maudissait le jour où il avait rencontré tous ces imbéciles. L’officier impérial avait été témoin de l’espèce de tension qui régnait entre ces trois individus, et il poussa un sifflement désapprobateur.
Cette journée allait de mal en pis !
« Mais bien sûr ! Je laisserai de côté toutes les tâches administratives requérant mon arbitrage, ainsi que tous les rapports à préparer pour le Cœur et tous les autres contrôles fiscaux à effectuer, pour que nous puissions discuter ! Concentrez-vous sur la traque de ce Consul plutôt que de raconter des sornettes ! »
Quelques instants plus tard, le pisteur masqué intima à la troupe de s’arrêter, avant d’échanger avec la Tovyr. Ils allaient former un groupe de quatre pour traquer plus efficacement leur cible, ledit groupe comprenant le second couteau, l’officière supérieure et sa subordonnée, ainsi que Ben le Bouc, qui maudissait le jour où il avait rencontré tous ces imbéciles. L’officier impérial avait été témoin de l’espèce de tension qui régnait entre ces trois individus, et il poussa un sifflement désapprobateur.
Cette journée allait de mal en pis !
CENDRES
La Sénéchale
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⊰⊱
Si ça n'avait tenu qu'à Lyra, elle aurait volontiers laissé le charnier derrière eux, les cadavres de goules auraient surement été grignotés par les miséreux qui se terraient dans les bas-fonds, et comme la goule n'était point comestible et même toxique, ça aurait débarrassé les égouts de quelques parasites qui en seraient morts. Elle avait bien sentit ces petits yeux roublards cachés dans les ombres des conduits les plus exigus, il était de notoriété que les cavités d'évacuations sous la capitale était le refuge de bien des pauvres gens. Il aurait été bien commode que quelques-uns crèvent de cette chair putride. Mais le charnier aurait aussi attiré des rats par centaine, la vermine se serait développé sur les corps en décomposition et cela n'était guère préférable. Lyra se devait de nettoyer après les deux énergumènes, rattraper les bourdes de son cousin. Elle fit une discret signe à ses hommes qui comprirent l'ordre de se débarrasser des charognes de goules. Qu'ils les remontent à la surface et les brûlent.
Il était étonnant de voir Erwin marcher en tête du quatuor, suivit de Ben le Bouc rivant un regard assassin sur lui, puis de sa cousine qui braquait un sombre regard sur Erwin, et enfin la Dunark qui le fusillait du regard. C'était comme si le danger n'était pas devant lui, ce mystérieux consul pouvant se révéler mortel pour lui, mais bien derrière, avec ces trois personnages aux regards carnassiers. Heureusement qu'il n'avait pas d'yeux à l'arrière de la tête bien qu'il avait dû sentir comme une tension électrique dans l'air. Mais Erwin faisait montre d'une telle candeur que l'on pourrait presque croire qu'il ne percevait pas toute cette animosité dirigée contre lui, c'en était presque cocasse.
Le cadre, quant à lui ne l'était guère, cocasse. De la moisissure pendait en chapelure depuis le plafond humide. Des gouttelettes s'écoulaient dans un clapotis constant contre le sol spongieux, les pieds y accrochaient presque. Les aventuriers ne voulaient pas penser à la quantité de déchets qui devaient s'écouler par cette conduite au quotidien. Et si les égouts de la capitale avaient été rénovés voire refaits à de nombreuses reprises depuis leur édification, certains boyaux dataient de plusieurs millénaires. Par chance, ils ne passaient pas sous le quartier des bouchers ni des poissonniers, sans quoi la puanteur et la crasse aurait été tout bonnement insupportable. Visiblement, ils semblaient être sous la rue des étuves, tant il y régnait une chaleur moite et l'eau dégoulinait de toute part.- Continuons, Erwin, les lanternes n'ont pas une durée de vie illimitée, elle renifla, tout comme ma patience. Nouveau regard noir.⊰⊱
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Un petit contrôle surprise ?
Feat. Ben Le Bouc
Sans grande surprise, le vieux rabougri déclina mon invitation aussitôt la demande faite. Est-ce que cela m’étonnait ? Non, pas le moins du monde. C’était dommage à vrai dire, parce que je voulais bien en apprendre un peu plus sur ce contrôleur royal. Enfin, je ne le savais pas vraiment, à vrai dire, mes pensées étaient légèrement chamboulées depuis les quelques minutes qui précédèrent, je ne savais plus réellement ce que je disais, je ne maîtrisais plus les paroles sortant d’entre mes lèvres. Et puis, le vieux bougre avait pleinement raison, il fallait que je me concentre davantage sur la traque du Consul plutôt que sur ma cousine ou sur une éventuelle rencontre avec Ben. Surtout que, ce n’était pas vraiment dans mes habitudes de témoigner de la sympathie pour le client, même si, au fond, il n’était pas mon client, plus un collaborateur forcé, un second couteau lui aussi, celui du Cœur de l’empire.
Quant à Lyra, elle prenait toujours ses airs hautains, ses perles d’un noir profond me menacèrent une nouvelle fois. Aucune expression ne se faisait ressentir, elle ne laissait rien transparaître, elle était très douée, il n’y avait pas l’ombre d’un doute là-dessus. C’était certainement ça qui faisait son charme naturel, une femme forte à la volonté d’acier. Oserais-je lui répondre devant tout le monde ? Évidemment. Passerais-je un mauvais quart d’heure par la suite ? Sans doute. Ainsi, les prunelles rivées dans le regard noir et intense de ma cousine, je ne laissai moi non plus aucune expression transparaître, laissant ces quelques mots s’échapper d’entre mes lèvres.
- Très bien, allons-y, il n’est plus très loin. Une légère pause, alors qu’un léger sourire se dessina sur mon visage. Si ce n’était que ta patience, Lyra.
Je le savais, si elle ne me passait pas un savon tout de suite, ce serait plus tard. Ou alors non, je n’en savais trop rien. En tout cas, je laissai quelques secondes passer, attendant une éventuelle réponse de sa part, réponse à laquelle je ne répondrai bien évidemment pas, puis, je me remis en marche. Guidant mes compagnons de route, nous laissions l’armée derrière nous.
Dans pas aussi léger que le vent, je menais bien rapidement le petit groupe m’accompagnant jusqu’à la cachette du Consul. Cependant, en arrivant dans une planque à l’air sinistre, aussi délabrée que malpropre, nous n’avions remarqué aucune présence. La moisissure régnait d’une main de maître en ces lieux, un petit renfoncement ne faisant pas plus grande surface que dix petits mètres de large et cinq de long, aménagé pour permettre à une personne d’y vivre. Le lieu idéal pour se cacher des forces de l’ordre et autres. Tournant la tête vers ma cousine et le contrôleur, je laissai mes prunelles jongler entre eux-deux, avant de finalement ancrer mon regard dans les perles noires de la Tovyr.
- Il n’y a personne, c’est pas possible. Il doit forcément y avoir un moyen de remonter à la surface non loin. Je marquais une légère pause, réfléchissant promptement à un plan d’action. Soit il est dissimulé quelque part, soit nous avons raté quelque chose. Je plongeais mon regard en direction du contrôleur royal, esquissant un léger sourire. Vous et moi allons chercher plus précisément un éventuel passage secret dans cette cachette. Puis, je dirigeais mon regard vers la Tovyr. Tu devrais rebrousser chemin avec la Dunark, au cas où. Je tendis la dague à ma cousine. Même principe, si je vois un truc, je l’invoque. Si tu vois un truc, et bien, bonne chance à vous. On viendra aussi vite que possible si on entend quoi que ce soit.
CENDRESQuant à Lyra, elle prenait toujours ses airs hautains, ses perles d’un noir profond me menacèrent une nouvelle fois. Aucune expression ne se faisait ressentir, elle ne laissait rien transparaître, elle était très douée, il n’y avait pas l’ombre d’un doute là-dessus. C’était certainement ça qui faisait son charme naturel, une femme forte à la volonté d’acier. Oserais-je lui répondre devant tout le monde ? Évidemment. Passerais-je un mauvais quart d’heure par la suite ? Sans doute. Ainsi, les prunelles rivées dans le regard noir et intense de ma cousine, je ne laissai moi non plus aucune expression transparaître, laissant ces quelques mots s’échapper d’entre mes lèvres.
- Très bien, allons-y, il n’est plus très loin. Une légère pause, alors qu’un léger sourire se dessina sur mon visage. Si ce n’était que ta patience, Lyra.
Je le savais, si elle ne me passait pas un savon tout de suite, ce serait plus tard. Ou alors non, je n’en savais trop rien. En tout cas, je laissai quelques secondes passer, attendant une éventuelle réponse de sa part, réponse à laquelle je ne répondrai bien évidemment pas, puis, je me remis en marche. Guidant mes compagnons de route, nous laissions l’armée derrière nous.
Dans pas aussi léger que le vent, je menais bien rapidement le petit groupe m’accompagnant jusqu’à la cachette du Consul. Cependant, en arrivant dans une planque à l’air sinistre, aussi délabrée que malpropre, nous n’avions remarqué aucune présence. La moisissure régnait d’une main de maître en ces lieux, un petit renfoncement ne faisant pas plus grande surface que dix petits mètres de large et cinq de long, aménagé pour permettre à une personne d’y vivre. Le lieu idéal pour se cacher des forces de l’ordre et autres. Tournant la tête vers ma cousine et le contrôleur, je laissai mes prunelles jongler entre eux-deux, avant de finalement ancrer mon regard dans les perles noires de la Tovyr.
- Il n’y a personne, c’est pas possible. Il doit forcément y avoir un moyen de remonter à la surface non loin. Je marquais une légère pause, réfléchissant promptement à un plan d’action. Soit il est dissimulé quelque part, soit nous avons raté quelque chose. Je plongeais mon regard en direction du contrôleur royal, esquissant un léger sourire. Vous et moi allons chercher plus précisément un éventuel passage secret dans cette cachette. Puis, je dirigeais mon regard vers la Tovyr. Tu devrais rebrousser chemin avec la Dunark, au cas où. Je tendis la dague à ma cousine. Même principe, si je vois un truc, je l’invoque. Si tu vois un truc, et bien, bonne chance à vous. On viendra aussi vite que possible si on entend quoi que ce soit.
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Ben le Bouc
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Un petit contrôle surprise ?
Feat. Erwin Staal & Lyra Leezen
L’officier impérial inspectait la petite pièce du regard. Pour une fois, le second couteau avait raison : Il devait y avoir un passage caché, quelque part. Ce « Consul » ne s’était pas volatilisé d’un simple claquement de doigts ! Et même s’il avait fait appel au mana pour réaliser cette prouesse, on aurait pu retrouver des traces de magie. Dans tous les cas, Ben le Bouc ne ressentait pas d’influence magiques dans les courants d’air aux alentours, ce qui rendait beaucoup plus plausible l’option du passage secret. Par chance, il y avait un moyen très simple de le vérifier, et le contrôleur royal se mit en position, appelant le mana par sa volonté et formant une image dans son esprit.
Une aura. Intangible, et pourtant présente autour du corps. Un espace ou les sens se retrouvaient projetés, si bien que l’on devenait capable de ressentir tout ce qui se trouvait dedans. Un espace pouvant grandir !
Les jambes et le tronc de Ben le Bouc étaient bien droits, comme un i. Ses bras croisés reposaient sur ses pectoraux, mains tendues. D’un geste lent, le logothète au bouc grisonnant déplia ses bras vers le bas, de manière à les placer le long du corps, alors qu’une aura de vent se diffusait depuis son corps. Une aura remplie de courants d’air inoffensifs, mais en mouvement constant, comme s’ils … cherchaient quelque chose. L’aura se diffusa doucement, finissant par englober chaque recoin de la petite pièce, permettant aux courants d’air d’inspecter chaque recoin, chaque crevasse, jusqu’à ce que …
« Là »
Ben le Bouc désignait du doigt l’un des murs de la pièce, où les courants d’air étaient parvenus à passer au travers. Le fameux passage secret ?
Une aura. Intangible, et pourtant présente autour du corps. Un espace ou les sens se retrouvaient projetés, si bien que l’on devenait capable de ressentir tout ce qui se trouvait dedans. Un espace pouvant grandir !
Les jambes et le tronc de Ben le Bouc étaient bien droits, comme un i. Ses bras croisés reposaient sur ses pectoraux, mains tendues. D’un geste lent, le logothète au bouc grisonnant déplia ses bras vers le bas, de manière à les placer le long du corps, alors qu’une aura de vent se diffusait depuis son corps. Une aura remplie de courants d’air inoffensifs, mais en mouvement constant, comme s’ils … cherchaient quelque chose. L’aura se diffusa doucement, finissant par englober chaque recoin de la petite pièce, permettant aux courants d’air d’inspecter chaque recoin, chaque crevasse, jusqu’à ce que …
« Là »
Ben le Bouc désignait du doigt l’un des murs de la pièce, où les courants d’air étaient parvenus à passer au travers. Le fameux passage secret ?
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La Sénéchale
Lyra Leezen
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⊰⊱
Ben le Bouc se révéla l'homme de la situation, alors que Lyra pensait tout simplement que le consul leur avait échappé en se téléportant, le contrôleur révéla un passage secret, corroborant la déduction d'Erwin. Ces deux là formaient déjà un excellent duo, peut-être Lyra le reformerait-elle à l'avenir, ils finiraient bien par s'entendre à merveille si leur tandem se montrait aussi efficace. Le léger courant d'air procura un frisson à la Tovyr qui le sentit passer dans sa chevelure pour caresser son visage, à l'instar de la totalité de leur environnement, jusqu'aux moindres interstices.
Si Ben était un simple gratte-papier, au vu de la fonction qu'il occupait, Lyra devait bien reconnaitre qu'il pouvait se montrer particulièrement utile dans ce genre de situation. Elle esquissa un sourire en coin à l'idée de débusquer le nécromancien, tremblant de peur, caché derrière le mur de briques que Ben pointa du doigts. Sans plus attendre, la Sénéchale fit un pas en avant, incitant ses subordonnés à reculer, et plaqua sa main contre la paroi. Dans une impulsion maitrisée mais fulgurante, elle envoya un puissant choc magique contre les briques qui se fendirent, se désolidarisèrent, pour s'écrouler dans un nuage de poussière.
Dans un élan sadique qui lui était propre, Lyra avait calibré la puissance de son sort de façon à ce qu'une myriade de débris furent projetés en arrière, de manière à ce que si le sorcier se tenait juste derrière, il se prenne de plein fouet les gravats. Mais lorsque la poussière se dissipa, elle ne révéla pas la moindre présence derrière la paroi, il n'y avait tout au plus qu'une petite alcôve avec des étagères brisées sous l'impact. Au sol gisaient quelques pommes de terres germées.
Rien de plus.- Ah Ah Ah Ah ! Quel maigre récompense, allez, je vous laisse ma part du butin ! Votre soit disant consul, vous a glissé entre les doigts, à moins que vous ne l'ayez rêvé ! Bah ! Oubliez de Mirrah, elle ne m'intéresse même plus, je m'en retourne à la surface, cette puanteur commence à m'insupporter. Dunark Valge, appelez vos hommes, on rentre ! Tança âprement la Tovyr.
Elle fit claquer sa cape dans l'air vicié et les talonnettes de ses bottes de cavaleries contre les pavés humides, tournant les talons pour quitter la pièce poussiéreuse. Elle n'avait pas que ça à faire, comme l'avait signalé Ben, tantôt.⊰⊱
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Un petit contrôle surprise ?
Feat. Erwin Staal & Lyra Leezen
La réaction de la Tovyr face à la trouvaille du passage secret fut typique d’une officière de l’armée impériale : utiliser un mana destructeur pour faire une brèche dans le mur, projetant des débris meurtriers sur ce qui se trouvait derrière. Simple, et redoutablement efficace, ce qui indiquait que la « Sénéchale », derrière son nom pompeux, pouvait servir à quelque chose. Malheureusement, personne ne se trouvait sur la trajectoire des projectiles, à part quelques étagères sur lesquelles reposaient divers légumes, le tout pulvérisé par l’impact.
Aucune trace du Consul. La traque s’arrêtait là.
La Tovyr Leezen ne se fit pas prier pour lancer une pique acérée à l’encontre des deux compagnons d’infortune, avant de quitter les lieux avec sa suite, laissant le contrôleur en compagnie du second couteau qui ne cessait d’être une déception sur pattes. Poussant un sifflement désapprobateur, l’officier impérial sortit de l’alcôve secrète, avant de s’adresser une dernière fois à l’homme masqué :
« Votre incompétence aura fait de notre coopération un véritable fiasco. Je ne sais pas par quel miracle la Tovyr Leezen arriver à supporter votre présence, mais cela changera peut-être après mon rapport au Cœur. »
Un dernier regard noir, puis le logothète au bouc grisonnant s’en alla, sans un regard en arrière.
***
Extrait du rapport de Ben le Bouc transmis au Cœur
[…] Outre le ridicule de la situation, je souhaiterais souligner quelques points inquiétants dont j’ai pu être témoin :
Le dénommé Erwin Staal m’ayant servi de guide pendant cette excursion souterraine a, à plusieurs reprises, été incapable de mener à bien des affrontements son mon aide. Celui-ci faisant partie des effectifs de la Tovyr Leezen, je suggère une plainte formelle à la Griffe à son encontre pour mauvais recrutement et manque de force de la part d’un de ses subordonnés.
De plus, celui-ci a commis un affront en donnant, à plusieurs reprises, un ordre à un officier impérial. Je suggère une plainte formelle à la Griffe pour non-respect de la hiérarchie et demande l’exécution sommaire du dénommé Erwin Staal. A titre personnel, je pencherais pour une provocation en Holmgang afin de pouvoir exécuter moi-même la sentence.
Nous avons pu constater la présence de nombreuses goules dans les souterrains d’Ikusa, ainsi que la présence d’un mage hostile nommé « Consul ». Cette situation montre clairement un manque de discipline dans notre armée pour avoir laissé une telle menace s’infiltrer de la sorte jusque dans notre capitale. Puisque la Tovyr Leezen semble être concernée par cette situation, je suggère une plainte formelle à la Griffe à son encontre pour incompétence dans l’exercice de ses fonctions. […]
Aucune trace du Consul. La traque s’arrêtait là.
La Tovyr Leezen ne se fit pas prier pour lancer une pique acérée à l’encontre des deux compagnons d’infortune, avant de quitter les lieux avec sa suite, laissant le contrôleur en compagnie du second couteau qui ne cessait d’être une déception sur pattes. Poussant un sifflement désapprobateur, l’officier impérial sortit de l’alcôve secrète, avant de s’adresser une dernière fois à l’homme masqué :
« Votre incompétence aura fait de notre coopération un véritable fiasco. Je ne sais pas par quel miracle la Tovyr Leezen arriver à supporter votre présence, mais cela changera peut-être après mon rapport au Cœur. »
Un dernier regard noir, puis le logothète au bouc grisonnant s’en alla, sans un regard en arrière.
***
Extrait du rapport de Ben le Bouc transmis au Cœur
[…] Outre le ridicule de la situation, je souhaiterais souligner quelques points inquiétants dont j’ai pu être témoin :
Le dénommé Erwin Staal m’ayant servi de guide pendant cette excursion souterraine a, à plusieurs reprises, été incapable de mener à bien des affrontements son mon aide. Celui-ci faisant partie des effectifs de la Tovyr Leezen, je suggère une plainte formelle à la Griffe à son encontre pour mauvais recrutement et manque de force de la part d’un de ses subordonnés.
De plus, celui-ci a commis un affront en donnant, à plusieurs reprises, un ordre à un officier impérial. Je suggère une plainte formelle à la Griffe pour non-respect de la hiérarchie et demande l’exécution sommaire du dénommé Erwin Staal. A titre personnel, je pencherais pour une provocation en Holmgang afin de pouvoir exécuter moi-même la sentence.
Nous avons pu constater la présence de nombreuses goules dans les souterrains d’Ikusa, ainsi que la présence d’un mage hostile nommé « Consul ». Cette situation montre clairement un manque de discipline dans notre armée pour avoir laissé une telle menace s’infiltrer de la sorte jusque dans notre capitale. Puisque la Tovyr Leezen semble être concernée par cette situation, je suggère une plainte formelle à la Griffe à son encontre pour incompétence dans l’exercice de ses fonctions. […]
CENDRES
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