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Sentinelle Nocturne
Corvus Sanariel
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Info personnage
Race: Vampire
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique Mauvais
Rang: B
Entrevue Sanguinaire
Feat. Isolde Malkyn
Cela faisait quelques jours que le Cœur avait eu son entrevue avec la Griffe. Une entrevue qu’il avait trouvée particulièrement enrichissante sur beaucoup de choses et, il était tout à fait appréciable d’avoir dans ses compères un être qui soit capable de ressentir son instinct. Et encore mieux, qui partage certains de ses points de vue. Mais là n’était pas le sujet. Depuis la fin de cette entrevue, le Grand Argentier du Reike ne pensait qu’à une seule et unique chose : retrouver la jeune étudiante nommée Isolde Malkyn. C’était devenu son obsession, cette jeune femme était devenue le fruit de sa convoitise alors même qu’il ne la connût pas encore.
Enfin, à l’heure actuelle, Corvus Sanariel était le Cœur du Reike, autrement dit, il était le Ministre des Finances. Et l’objet de sa convoitise était une étudiante de Drakstrang, alors autant dire qu’il n’allait pas se comporter de la même manière que devant une dame déjà bien en âge. Car oui, même si son instinct lui dictait certaines actions, il fallait tout de même qu’il parvînt à se contrôler. De ce que lui avait dit la Griffe, Isolde était une étudiante en magie noire à l’université de Drakstrang, sur le campus d’Ikusa. Il n’eut donc aucun mal à la retrouver, elle et son adresse, pour ainsi lui faire parvenir une missive.
Dans cette missive était écrit que Corvus Sanariel, le Ministre des Finances du Reike, souhaitait recevoir Isolde Malkyn, étudiante en magie noire à l’université de Drakstrang, dans son domaine d’Ikusa, afin d’avoir une discussion sur sa collaboration avec l’armée du Reike lors de l’enquête sur les attentats d’Apresol. Ainsi, avec une telle missive, les choses étaient claires et personne ne pouvait lui reprocher de convoquer une inconnue dans sa demeure. Il espérait tout de même que l’étudiante à la chevelure de jais acceptât sa demande avec joie.
Corvus était en plein questionnement sur certaines choses en ce qui concernait la jeune étudiante. Tout d’abord, quelle forme de magie pratiquait-elle ? Car oui, la magie noire était un domaine bien restreint de la magie en général, mais elle était aussi un domaine vaste regroupant certains arcanes ainsi que la corruption. Quel était le domaine de prédilection dont Deydreus parlait ? Était-ce la nécromancie ?
Le vampire savait que beaucoup de personnes n’étaient pas vraiment favorables à cette forme d’art sombre et à son emploi, surtout pas en temps de guerre. Enfin, toutes ces personnes n’étaient rien d’autre que des faibles et des ignorants, tous prêts à crever comme des chiens sans avoir essayé toutes les solutions qui leurs étaient offertes. Avoir dans ses rangs un mage noir manipulant la nécromancie à la perfection était une chose nécessaire selon le vampire. Mais bon, beaucoup ne partageaient hélas pas cet avis. Tout cela pour dire que cela n’étonnerait pas le Cœur qu'Isolde fût une manipulatrice de l’art de la corruption et de la nécromancie.
La seconde chose qu’il voulût savoir en ce qui concernait la jeune étudiante était le goût de son sang. Oui, cela pouvait paraître étrange, mais pour Corvus, c’était quelque chose d’important. Il espérait que la jeune femme aux prunelles émeraudes ait un goût similaire à celui de son ancêtre. Car si Corvus appréciait bien quelque chose chez Ishtari Malkyn, c’était son sang, si délicieux. Peut-être aurait-il alors l’occasion de s’essayer avec celui d’Isolde, mais ce ne serait certainement pas lui qui ferait le premier pas. Encore une fois, il était un Ministre, il fallait rester sage, bien malgré lui.
Une autre des raisons qui l’avait poussé à inviter dame Malkyn jusqu’à chez lui était sa participation à la marche du Vent d’Acier. Comme il le savait, cette expédition était une épreuve bien dangereuse et Isolde allait y participer. Il serait navrant qu’il n’eût pas la chance de rencontrer la descendante de sa bien-aimée alors qu’il l’eût à portée de main. Ce serait tout simplement dramatique pour le Cœur, il s’en retrouverait certainement chagriner. Ainsi, il espérait réellement que la jeune étudiante à la chevelure de jais acceptât son invitation, si bien formulée soit-elle.
En attendant la potentielle venue d’Isolde, le Cœur avait pris place dans son prestigieux bureau, assis sur un fauteuil fait de bois noble et, évidemment, une bouteille de vin à disposition, mais pas que. Sur son bureau, devant lui, était placé un verre rempli d’un liquide pourpre et, ce n’était pas du vin, non, c’était du sang. Le délicieux sang que son ami Alaric avait eu la gentillesse de lui faire parvenir la veille. Il s’agissait de sang humain totalement pur, quel délice. Bien évidemment, il n’en proposerait pas à Isolde, sauf si, il voyait qu’elle en avait envie.
CENDRESEnfin, à l’heure actuelle, Corvus Sanariel était le Cœur du Reike, autrement dit, il était le Ministre des Finances. Et l’objet de sa convoitise était une étudiante de Drakstrang, alors autant dire qu’il n’allait pas se comporter de la même manière que devant une dame déjà bien en âge. Car oui, même si son instinct lui dictait certaines actions, il fallait tout de même qu’il parvînt à se contrôler. De ce que lui avait dit la Griffe, Isolde était une étudiante en magie noire à l’université de Drakstrang, sur le campus d’Ikusa. Il n’eut donc aucun mal à la retrouver, elle et son adresse, pour ainsi lui faire parvenir une missive.
Dans cette missive était écrit que Corvus Sanariel, le Ministre des Finances du Reike, souhaitait recevoir Isolde Malkyn, étudiante en magie noire à l’université de Drakstrang, dans son domaine d’Ikusa, afin d’avoir une discussion sur sa collaboration avec l’armée du Reike lors de l’enquête sur les attentats d’Apresol. Ainsi, avec une telle missive, les choses étaient claires et personne ne pouvait lui reprocher de convoquer une inconnue dans sa demeure. Il espérait tout de même que l’étudiante à la chevelure de jais acceptât sa demande avec joie.
Corvus était en plein questionnement sur certaines choses en ce qui concernait la jeune étudiante. Tout d’abord, quelle forme de magie pratiquait-elle ? Car oui, la magie noire était un domaine bien restreint de la magie en général, mais elle était aussi un domaine vaste regroupant certains arcanes ainsi que la corruption. Quel était le domaine de prédilection dont Deydreus parlait ? Était-ce la nécromancie ?
Le vampire savait que beaucoup de personnes n’étaient pas vraiment favorables à cette forme d’art sombre et à son emploi, surtout pas en temps de guerre. Enfin, toutes ces personnes n’étaient rien d’autre que des faibles et des ignorants, tous prêts à crever comme des chiens sans avoir essayé toutes les solutions qui leurs étaient offertes. Avoir dans ses rangs un mage noir manipulant la nécromancie à la perfection était une chose nécessaire selon le vampire. Mais bon, beaucoup ne partageaient hélas pas cet avis. Tout cela pour dire que cela n’étonnerait pas le Cœur qu'Isolde fût une manipulatrice de l’art de la corruption et de la nécromancie.
La seconde chose qu’il voulût savoir en ce qui concernait la jeune étudiante était le goût de son sang. Oui, cela pouvait paraître étrange, mais pour Corvus, c’était quelque chose d’important. Il espérait que la jeune femme aux prunelles émeraudes ait un goût similaire à celui de son ancêtre. Car si Corvus appréciait bien quelque chose chez Ishtari Malkyn, c’était son sang, si délicieux. Peut-être aurait-il alors l’occasion de s’essayer avec celui d’Isolde, mais ce ne serait certainement pas lui qui ferait le premier pas. Encore une fois, il était un Ministre, il fallait rester sage, bien malgré lui.
Une autre des raisons qui l’avait poussé à inviter dame Malkyn jusqu’à chez lui était sa participation à la marche du Vent d’Acier. Comme il le savait, cette expédition était une épreuve bien dangereuse et Isolde allait y participer. Il serait navrant qu’il n’eût pas la chance de rencontrer la descendante de sa bien-aimée alors qu’il l’eût à portée de main. Ce serait tout simplement dramatique pour le Cœur, il s’en retrouverait certainement chagriner. Ainsi, il espérait réellement que la jeune étudiante à la chevelure de jais acceptât son invitation, si bien formulée soit-elle.
En attendant la potentielle venue d’Isolde, le Cœur avait pris place dans son prestigieux bureau, assis sur un fauteuil fait de bois noble et, évidemment, une bouteille de vin à disposition, mais pas que. Sur son bureau, devant lui, était placé un verre rempli d’un liquide pourpre et, ce n’était pas du vin, non, c’était du sang. Le délicieux sang que son ami Alaric avait eu la gentillesse de lui faire parvenir la veille. Il s’agissait de sang humain totalement pur, quel délice. Bien évidemment, il n’en proposerait pas à Isolde, sauf si, il voyait qu’elle en avait envie.
La Danse-Mort
Isolde Malkyn
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Entrevue sanguinaire
Feat Corvus
Une lettre écrite de la plume du Cœur du Reike parvint dans la chambre d’Isolde. Elle fut surprise d’en lire le contenu. Le ministre des finances souhaitait la rencontrer, afin qu’elle pût lui conter les évènements d’Apresol. La brune avait participé à cette enquête, ayant été témoin de l’attentat perpétré par des hérétiques. Diverses pistes l’avait amenée à user de ses talents en magie noire. Pourtant, la mage restait accompagnée de la Griffe durant toute la durée de ces péripéties. Le chef des Armées avait très certainement rempli un rapport comportant tous les détails de cette affaire. Elle ne comprenait donc pas pourquoi le Cœur voulait entendre de sa bouche les éléments de l’enquête. Ou alors le vampire aux yeux vairons avait trahi sa confiance et mentionné les actes discutables commis par la nécromancienne ? Il avait alors envoyé un autre ministre pour quérir des informations la concernant ? La jeune femme avait tendance à voir d’éventuelles répercussions sur sa personne et analyser la situation de manière pessimiste. Au moins, elle était parée et préparée face au pire des scénarios. Puis, si elle se trompait, au moins sa mauvaise interprétation avait le mérite de la surprendre plus agréablement.
La brune connaissait les aspects les plus sombres des arcanes qu’elle étudiait. Elle les appréhendait afin de s’en servir de manière personnelle, même si elle les mettait également au service de l’Empire, ce n’était pas son objectif premier. Elle prenait garde à ne pas éveiller les soupçons et mener sa barque doucement, comme elle l’entendait. Le but n’était pas d’attirer trop l’attention sur elle. Toutefois, c’était ce qu’il se passait la plupart du temps. La jeune mage au regard émeraude éveillait la curiosité de son entourage. Que l’avis fût positif ou négatif, elle ne laissait pas indifférent.
Et s’il s’agissait de duper un des ministres de l’Empire, il en serait ainsi. Elle ne se laisserait pas prêter de mauvaises intentions qui pouvaient nuire à son image. Elle savait faire semblant, aller dans le sens de son interlocuteur, lui faire penser ce qu’elle voulait. S’il fallait tromper, mentir et même séduire pour parvenir à ses fins, qu’importait. Puis, le jeu en était que plus attrayant ainsi.
Elle avait entendu plusieurs rumeurs sur les individus qui composaient la Main. L’une d’entre elles était que le Cœur partageait la même malédiction que celle de la Griffe. Si elle avait pu le constater pour ce dernier, la brune serait également ravie de le confirmer pour le Grand Argentier.
Pour l’heure, elle se préparait. Puisqu’elle devait se rendre au Manoir du ministre, autant se parer d’une tenue élégante et raffinée. Ainsi, Isolde se vêtit d’un magnifique jupon émeraude, recouvert d’une fine dentelle noire. Ainsi que d’un bustier reprenant les mêmes tons, des manches en dentelle couvrant partiellement sa peau de nacre. Sa tenue fut rehaussée d’une parure émeraude également, comprenant un ras de cou en dentelle et une pierre précieuse, ainsi que des boucles d’oreilles assorties. Elle laissa ses cheveux longs chuter en cascade le long de son dos, avant d’opter pour un maquillage adapté pour la soirée, plutôt sombre tout en restant distingué. Ainsi prête, un somptueux carrosse la déposa devant les grilles du manoir. Ce dernier paraissait grand et plutôt sombre pour le lieu. La bâtisse plaisait à la jeune femme et elle fut séduite un instant par l’idée de vivre dans un tel luxe. Toutefois, elle gardait à l’esprit qu’un tel niveau de vie ne faisait pas partie de ses futurs desseins.
Un homme d’une trentaine d’années vint lui ouvrir la porte. Il était brun, les cheveux assez courts et une barbe taillée, son regard gris semblait dur, bien qu’il l’invitât poliment à entrer.
- « Je vous remercie. »
« Sieur Sanariel va vous recevoir dans quelques instants. Patientez ici pendant que je le préviens de votre arrivée. » Lui dit-il en l’accompagnant dans un petit salon, en face du couloir de l’entrée principale. Cette pièce restait modeste, comparée à l’étendue de la demeure. Mais il apparaissait accueillant et chaleureux. La mage ne prit pas place sur l’un des fauteuils en cuir sombre, bien qu’il semblât fort confortable. Le maître des lieux n’en avait certainement pas pour longtemps avant de la recevoir, comme l’avait stipulé le serviteur du nom de Lysandre.
« Si Madame veut bien me suivre. » Dit-il alors qu’il réapparaissait dans le petit salon.
Isolde s’exécuta silencieusement en suivant le domestique, qui lui ouvrit la porte du bureau. Elle pénétra à l’intérieur, Lysandre sur ses talons, qui fit les présentations.
- « Bonsoir Monsieur le Ministre. » Dit-elle, en s’inclinant légèrement.
La brune n’était pas une grande habituée des formalités mondaines, mais elle savait jouer le jeu lorsque la situation l’exigeait. Et étonnement, ce n’était pas pour lui déplaire. Cela semblait amusant de jouer à la mondaine.
Elle ancra l’émeraude de ses prunelles dans l’acier de son vis-à-vis, en souriant doucement. Elle attendit qu’il formulât les raisons de sa venue en sa demeure, en lui indiquant éventuellement de prendre place face à lui.
CENDRES
Sentinelle Nocturne
Corvus Sanariel
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Entrevue Sanguinaire
Feat. Isolde Malkyn
La porte du majestueux bureau du Cœur s’ouvrit, tandis que la silhouette d’une ravissante femme se dessina face au vampire. Des yeux d’un vert émeraude sublime, une chevelure de jais aussi sombre que la nuit, une peau aussi blanche que belle et quelques taches de rousseur sur le visage. Une remarquable robe arborant un thème sombre et, une émeraude autour du cou, attachée à un ras-le-cou. La jeune étudiante ressemblait énormément à son ancêtre, Ishtari Malkyn, qui était le second amour de Corvus Sanariel. Naturellement, à la vue d’une aussi magnifique création de la nature, le Grand Argentier du Reike esquissa un large sourire, sans en faire trop non plus, il fallait rester droit.
Lysandre, en entrant aux côtés d’Isolde, fit les présentations comme il se devait. Ainsi, ses prunelles perçantes s’ancrèrent dans celles de son lointain oncle. « Messire Sanariel, voici Isolde Malkyn. Elle est ici suite à votre demande. » annonça-t-il, s’inclinant légèrement, puis, il vint se positionner sur le côté de la porte, attendant les ordres de son maître. Suite à cela, le regard du Cœur vint se poster sur la brune, qui, elle aussi, s’inclina légèrement, par politesse certainement. Si elle était bien une descendante d’Ishtari, il savait qu’elle était forcément bien éduquée, ayant probablement grandi dans la bourgeoisie de Kyouji.
Le Cœur se leva de son fauteuil fait de matière noble, afin de saluer dignement son invitée, sans pour autant s’incliner. « Bonsoir, Dame Malkyn. C’est un réel plaisir de voir que vous avez accepté mon invitation. » annonça-t-il, marquant une faible pause. « Je vous en prie, prenez place face à moi, ne restez pas debout. » ajouta-t-il, indiquant le fauteuil se trouvant face à lui d’un geste de la main. Puis, le Grand Argentier reprit place, regardant la belle s’installer face à lui. Elle ressemblait tellement à son ancêtre, Ishtari, c’était tout de même impressionnant à observer. Mais, avant de lui parler de son ancêtre, le Cœur devait tout de même aborder le sujet pour lequel il avait fait venir l’étudiante.
Ces prunelles d’acier s’ancrèrent dans les émeraudes d’Isolde, alors qu’il esquissa un sourire à peine perceptible sur son visage lisse. « Avant de commencer, désirez-vous un rafraîchissement ? J’ai un excellent vin venant de Kyouji. » demanda-t-il, le sourire sur son visage s’étirant quelque peu. Aussitôt, la jeune femme accepta la demande du Grand Argentier. Ainsi, il se saisit d’un splendide verre de cristal puis, il prit la bouteille de vin, versant ce délicieux liquide pourpre dans ce dernier. Avec un nouveau sourire, il plaça délicatement le verre devant son invité. Quant à celui du Cœur, le liquide avait une couleur légèrement différente, ainsi, si Isolde avait l’œil, elle remarquerait bien rapidement qu’il ne s’agissait pas d’un simple vin.
Le regard du Cœur se dirigea sur son neveu, qui était toujours planté là, au pas de la porte. « Lysandre, qu’est-ce que vous faites encore là ? Vous voyez bien que je n’ai plus besoin de vous. » cracha-t-il à son domestique. Il aimait parler de manière plus correcte à ses employés, afin de leur rappeler qu’ils n’étaient rien sans lui. Oui, le vampire avait un égo surdimensionné, cela ne faisait aucun doute, mais, si ses employés ne partaient pas, c’était bien pour une raison, non ? Peut-être appréciaient-ils se faire malmener à longueur de temps. Enfin, pour Lysandre, c’était bien différent. La relation qu’il entretenait avec son bras-droit était bien différente des autres. En même temps, Corvus avait de grands projets pour son lointain neveu.
Le Grand Argentier prit une posture des plus droites sur son fauteuil, puis, il ancra son regard d’acier dans les magnifiques yeux d’Isolde. « Comme je vous l’ai écrit dans la missive que je vous ai fait parvenir, je souhaite vous parler à propos des événements survenus à Apresol. Je n’ai lu le rapport que dans les grandes lignes, de ce fait, je n’ai pas spécialement remarqué tous les détails. Je préfère avoir le témoignage direct des personnes concernées. » annonça-t-il. Il fallait bien avouer que, son collègue de la Main était un excellent combattant, mais, il n’était pas un excellent écrivain, loin de là. Le Cœur avait eu un peu de mal à déchiffrer le rapport complet.
« J’ai également entendu parler d’un domaine dans lequel vous excelliez, puis-je savoir de quoi s’agit-il ? D’après ce que je sais sur vous, vous êtes une brillante étudiante de Drakstrang. En magie noire qui plus est et, croyez-moi, les personnes comme vous ne courent pas les rues. » questionna-t-il, le sourire aux lèvres. Effectivement, les mages noirs n’étaient pas les plus représentatifs des mages du Sekai, ils étaient une denrée rare, alors, le Cœur était tout de même bien heureux de pouvoir s’entretenir avec une telle personne. Il les appréciait fortement. Et, en plus, son interlocutrice était une descendante de sa seconde bien-aimée, il n'avait aucun doute là-dessus.
Attendant les réponses d’Isolde, le Cœur prit une gorgée de son verre, rempli de sang. Il était délicieux, ce sang d’humain. Peut-être que l’étudiante appréciait-elle aussi le sang ? Enfin, il n’allait pas faire ce genre de demande tout de suite, voire pas du tout. Cela dépendait complètement de la suite de cette entrevue, mais, si cela se passait bien, il avait déjà quelques idées de quoi faire avec l’étudiante. Il savait même quel était le prochain sujet qu’il allait aborder avec la belle. « N’hésitez pas à me dire si le vin n’est pas à votre goût, j’ai bien d’autres bouteilles dans ma cave. » Oui, et pas que.
CENDRESLysandre, en entrant aux côtés d’Isolde, fit les présentations comme il se devait. Ainsi, ses prunelles perçantes s’ancrèrent dans celles de son lointain oncle. « Messire Sanariel, voici Isolde Malkyn. Elle est ici suite à votre demande. » annonça-t-il, s’inclinant légèrement, puis, il vint se positionner sur le côté de la porte, attendant les ordres de son maître. Suite à cela, le regard du Cœur vint se poster sur la brune, qui, elle aussi, s’inclina légèrement, par politesse certainement. Si elle était bien une descendante d’Ishtari, il savait qu’elle était forcément bien éduquée, ayant probablement grandi dans la bourgeoisie de Kyouji.
Le Cœur se leva de son fauteuil fait de matière noble, afin de saluer dignement son invitée, sans pour autant s’incliner. « Bonsoir, Dame Malkyn. C’est un réel plaisir de voir que vous avez accepté mon invitation. » annonça-t-il, marquant une faible pause. « Je vous en prie, prenez place face à moi, ne restez pas debout. » ajouta-t-il, indiquant le fauteuil se trouvant face à lui d’un geste de la main. Puis, le Grand Argentier reprit place, regardant la belle s’installer face à lui. Elle ressemblait tellement à son ancêtre, Ishtari, c’était tout de même impressionnant à observer. Mais, avant de lui parler de son ancêtre, le Cœur devait tout de même aborder le sujet pour lequel il avait fait venir l’étudiante.
Ces prunelles d’acier s’ancrèrent dans les émeraudes d’Isolde, alors qu’il esquissa un sourire à peine perceptible sur son visage lisse. « Avant de commencer, désirez-vous un rafraîchissement ? J’ai un excellent vin venant de Kyouji. » demanda-t-il, le sourire sur son visage s’étirant quelque peu. Aussitôt, la jeune femme accepta la demande du Grand Argentier. Ainsi, il se saisit d’un splendide verre de cristal puis, il prit la bouteille de vin, versant ce délicieux liquide pourpre dans ce dernier. Avec un nouveau sourire, il plaça délicatement le verre devant son invité. Quant à celui du Cœur, le liquide avait une couleur légèrement différente, ainsi, si Isolde avait l’œil, elle remarquerait bien rapidement qu’il ne s’agissait pas d’un simple vin.
Le regard du Cœur se dirigea sur son neveu, qui était toujours planté là, au pas de la porte. « Lysandre, qu’est-ce que vous faites encore là ? Vous voyez bien que je n’ai plus besoin de vous. » cracha-t-il à son domestique. Il aimait parler de manière plus correcte à ses employés, afin de leur rappeler qu’ils n’étaient rien sans lui. Oui, le vampire avait un égo surdimensionné, cela ne faisait aucun doute, mais, si ses employés ne partaient pas, c’était bien pour une raison, non ? Peut-être appréciaient-ils se faire malmener à longueur de temps. Enfin, pour Lysandre, c’était bien différent. La relation qu’il entretenait avec son bras-droit était bien différente des autres. En même temps, Corvus avait de grands projets pour son lointain neveu.
Le Grand Argentier prit une posture des plus droites sur son fauteuil, puis, il ancra son regard d’acier dans les magnifiques yeux d’Isolde. « Comme je vous l’ai écrit dans la missive que je vous ai fait parvenir, je souhaite vous parler à propos des événements survenus à Apresol. Je n’ai lu le rapport que dans les grandes lignes, de ce fait, je n’ai pas spécialement remarqué tous les détails. Je préfère avoir le témoignage direct des personnes concernées. » annonça-t-il. Il fallait bien avouer que, son collègue de la Main était un excellent combattant, mais, il n’était pas un excellent écrivain, loin de là. Le Cœur avait eu un peu de mal à déchiffrer le rapport complet.
« J’ai également entendu parler d’un domaine dans lequel vous excelliez, puis-je savoir de quoi s’agit-il ? D’après ce que je sais sur vous, vous êtes une brillante étudiante de Drakstrang. En magie noire qui plus est et, croyez-moi, les personnes comme vous ne courent pas les rues. » questionna-t-il, le sourire aux lèvres. Effectivement, les mages noirs n’étaient pas les plus représentatifs des mages du Sekai, ils étaient une denrée rare, alors, le Cœur était tout de même bien heureux de pouvoir s’entretenir avec une telle personne. Il les appréciait fortement. Et, en plus, son interlocutrice était une descendante de sa seconde bien-aimée, il n'avait aucun doute là-dessus.
Attendant les réponses d’Isolde, le Cœur prit une gorgée de son verre, rempli de sang. Il était délicieux, ce sang d’humain. Peut-être que l’étudiante appréciait-elle aussi le sang ? Enfin, il n’allait pas faire ce genre de demande tout de suite, voire pas du tout. Cela dépendait complètement de la suite de cette entrevue, mais, si cela se passait bien, il avait déjà quelques idées de quoi faire avec l’étudiante. Il savait même quel était le prochain sujet qu’il allait aborder avec la belle. « N’hésitez pas à me dire si le vin n’est pas à votre goût, j’ai bien d’autres bouteilles dans ma cave. » Oui, et pas que.
La Danse-Mort
Isolde Malkyn
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Entrevue sanguinaire
Feat Corvus
Tandis que le ministre des finances se levait pour la saluer, la brune sentit toute la prestance qui se dégageait de cet homme. Un charisme surnaturel émanait de sa personne, sentiment amplifié par l’éclat de ses prunelles. Aussi, par sa stature imposante, il frôlait bien les deux mètres. Ses vêtements sombres étaient soignés, taillés sur mesure et d’un tissu noble. Il s’agissait d’un homme riche et élégant, qui soignait son apparence et cela se voyait. Toutefois, son teint pâle et son visage semblant figé à travers les âges trahissaient sa véritable nature. Non sans évoquer le liquide pourpre qui remplissait son verre de bonne facture. Il ne s’agissait pas de vin, il était bien trop épais pour cela. Les rumeurs ne paraissaient donc pas infondées et il y avait bien deux vampires parmi les individus qui composaient la Main de l’Empire. Amusant.
Il semblait ravi de sa présence, la jeune femme n’y réagit pas. Seulement, elle n’était pas encore habituée à se faire nommer par son nom de famille. Elle avait cette étrange impression que les personnes s’adressaient plutôt à sa génitrice qu’à elle-même.
- « Je vous en prie. Vous pouvez m’appeler Isolde, Monsieur le Ministre. » dit-elle sobrement.
Puis elle prit place sur le fauteuil doté d’une assise en velours et fait d’un bois de qualité, en face de son hôte.
La manière dont il posait son regard sur elle était déconcertante. Il semblait la scruter, la détailler, sans qu’elle ne sût pour quelle raison. Était-il en train de l’analyser afin de trouver une potentielle faille à exploiter ? La mage devait bien choisir ses mots et agir méticuleusement, sans savoir où elle mettait les pieds.
- « Juste un verre. » dit-elle, pensant que l’alcool n’était pas un fidèle partenaire de la lucidité et de la retenue. « Merci, Sieur Sanariel. » formula-t-elle poliment, tandis qu’il versait le liquide pourpre.
Le vin possédait une robe sublime et son parfum exquis enivrait déjà l’étudiante. Cette dernière laissa ses prunelles émeraudes se poser un instant sur le verre sanguinolent de son vis-à-vis. Elle déglutit doucement, troublée par l’envie procurée par ce goût qu’elle connaissait et trouvait savoureux. Elle masqua rapidement cet égarement passager, en portant à ses lèvres son propre verre. Le vin était délicieux, doux comme du velours en bouche, bien que puissant dans ses dernières notes. Toutefois, il ne possédait hélas pas ce goût ferreux caractéristique, qui ne savait que trop bien éveiller l’émoi de la nécromancienne.
Le Cœur semblait traiter durement ses employés. Le serviteur était remercié de manière ferme et sévère. Cela ne dérangeait aucunement la mage, habituée à ressentir un profond dégoût vis-à-vis d’autrui. Elle méprisait la plupart des individus qui foulaient le sol du Sekai. De rares personnes savaient éveiller son intérêt. Pour le reste des individus, ils ne constituaient que des jouets qu’elle pouvait manier à sa guise. Des distractions, rien de plus. Puis, rien qu’à la façon qu’elle avait de déshumaniser et briser son esclave, Isolde paraissait mal placée pour émettre le moindre jugement face aux agissements du vampire.
Celui-ci en vint aux raisons l’ayant poussé à inviter l’étudiante en sa demeure. Il s’agissait de l’attentat d’Apresol comme stipulé dans sa missive, ainsi que son implication dans l’enquête qui avait suivi.
- « Bien entendu, je comprends votre demande, Sieur Sanariel. Cela dit, permettez-moi de vous demander de m’indiquer quels points précis souhaiteriez-vous que j’éclaircisse. » énonça-t-elle dans un très léger sourire. Elle préférait qu’il lui posât des questions précises, dont elle pouvait apporter des réponses ciblées, plutôt que de se perdre en détails dans un récit peu pertinent.
Puis, il évoqua le domaine de prédilection de la brune aux yeux verts. Il était évident qu’elle sortait du lot des étudiants de Drakstrang et ce, pour plusieurs raisons. Les plus évidentes reposaient en effet sur ses facultés dans le maniement des arcanes les plus sombres et les plus secrètes.
- « J’étudie effectivement la magie noire. Et bien que je ne me limite pas à une facette de cette forme de magie, mon domaine d’expertise est la nécromancie. » Affirma-t-elle. « Cette science occulte est souvent blâmée. Mais elle constitue une force non négligeable pour contrer nos ennemis. Je trouve qu’il est sage d’envisager toutes les options possibles lors d’une guerre, Sieur Sanariel. » précisa-t-elle.
Elle demeurait courtoise, tout en affirmant des vérités qu’elle savait controversées au sein de l’Empire. Elle ne comptait évidemment pas entrer dans des confidences personnelles. Elle se contentait de répondre de manière pragmatique aux questions posées, avec un détachement notable.
La mage reprit une gorgée de vin, en même temps que son interlocuteur.
- « Le vin est parfait, Monsieur le Ministre. » dit-elle, en reposant le verre sur la table.
Elle passa doucement le bout de sa langue sur ses lèvres, laissant la gorgée d’alcool glisser dans sa gorge et ressentir son effet subtil et délicat. Puis elle esquissa un sourire en coin, à la vue de la coupe carmine que le vampire portait à ses lèvres. Sur l’instant, elle n’osa pas formuler une parole directe face à ce fait évident. Toutefois, elle espérait que le Cœur en vînt de lui-même à évoquer sa nature inhumaine et son goût prononcé pour le sang. Peut-être que la conversation en deviendrait moins formelle.
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Sentinelle Nocturne
Corvus Sanariel
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Feat. Isolde Malkyn
Le Cœur était véritablement enchanté d’accueillir la jeune étudiante en magie noire au sein de son domaine. Corvus n’était point de ceux qui appréciait user du prénom d’une jeune dame lors de sa première conversation avec cette dernière. Mais, si tel était le désir de l’étudiante, alors, le Ministre s’y conformerait volontiers. Ce dernier ressentait par ailleurs une sensation bien étrange, cette impression indéfinissable qu’il eût, d’avoir toujours connu son interlocutrice alors même qu’ils ne se fussent jamais rencontrés auparavant. Cela était certainement dû au fait que la jeune Isolde ressemblât fortement à sa magnifique ancêtre, Ishtari Malkyn, de qui Corvus était épris. L’une des rares personnes de qui il était tombé amoureux durant plus de deux longs millénaires et quelques siècles de vie sur le Sekai. Le temps parut extrêmement long et, ses passages communs avec ses bien-aimées bien courts, par rapport à sa longue existence.
Ishtari Malkyn… En repensant à cette magnifique créature, Corvus esquissa un doux sourire de satisfaction et de désir, qui s’harmonisait parfaitement avec la pâleur surnaturelle de son visage. Cette femme avait été, pendant longtemps, tout pour le vampire. Il ne jurait que par elle, ce qui, connaissant le chasseur nocturne, pouvait paraître très étonnant. Mais, comme pour tout, il y avait une explication à cela et, cette explication pouvait justifier l’intérêt de Corvus envers Isolde. Corvus s’absenta quelques instants dans ses plus profonds souvenirs, pour se remémorer toutes les bonnes choses qu’Ishtari avait pu lui apporter au cours de leur longue vie commune et secrète. L’apparition d’Ishtari Malkyn devant lui fut comme une révélation dans les sombres dessins qu’il esquissât dans ses pensées, marquées par le désespoir et l’idée de mettre fin à ses jours. Deux millénaires de solitude profonde et de décadence horrifique faisait de sa vie un véritable enfer. Prisonnier de son passé, Corvus observait l’avenir qu’il avait tant désiré, aux côtés de sa femme et de sa fille, convoitant la mort comme une libération. Ishtari lui avait transmis une multitude de savoirs, fondamentaux à sa nouvelle vie de Ministre du Reike. Elle lui avait offert les clés d’une existence à la fois paisible et controversée, l’initiant au plaisir de la souffrance d’autrui, au plaisir des bains de sang, mais aussi au plaisir d’une relation mélangeant la domination et la soumission. Elle lui avait appris tout cela et, ils aimaient pratiquer ces activités ensemble. Les nombreux bains de sang dans les victimes du vampire et, leur relation spéciale que le Cœur n’oublierait jamais. Toutefois, Ishtari était une mortelle et, la maladie de la fièvre noire avait eu raison d’elle. Malgré cela, Corvus choisit de la laisser s’en aller, conservant uniquement de merveilleux souvenirs en sa compagnie. Souvenir que la jeune Isolde lui remémora à l’instant où ses formes radieuses se dessinèrent devant le vampire.
Corvus, après un court moment d’inattention, retrouva rapidement ses esprits. Par chance, il avait gardé sa prestance distinguée et, il espérait que la jeune Isolde n’eût pas remarqué ce léger moment de flottement spirituel. Alors que le Cœur savourait une gorgée du sang exquis, les émeraudes envoûtantes de l’étudiante fixèrent la nappe écarlate qui caressait délicatement le cristal. De ce fait, Corvus remarqua instantanément l’intérêt qu’Isolde portât au liquide carmin et, en tant que vampire, il partageait cette fascination, naturellement. Il ne manquerait pas l’occasion de lui signifier plus tard le contenu de son verre de cristal et, par la même occasion, de lui révéler sa véritable nature de chasseur nocturne.
Bien entendu, Corvus se fichait éperdument des attentats d’Apresol, cela n’avait été qu’un prétexte pour attirer Isolde jusqu’à lui. À la réponse d’Isolde, le Cœur étira un léger sourire sur son lisse visage, puis, il hocha légèrement la tête, indiquant à la nécromancienne qu’elle pût continuer sur sa lancée. Par conséquent, il envisageait de délaisser bien rapidement le sujet d’Apresol, préférant largement en apprendre davantage sur son invitée. Et puis, maintenant que la jeune femme à la chevelure de jais se trouvait en sa compagnie, il n’avait plus aucune raison de continuer sur le sujet futile des attentats et, au pire, si cela l’intéressait, il avait le rapport sous la main. Non, désormais, il était temps de faire plus ample connaissance avec la jeune étudiante.
Au fil de la conversation, lorsque la jeune Isolde aborda le thème de ses études, Corvus fut étonné d’apprendre qu’elle se concentrait principalement sur la nécromancie, un art jusqu’alors inexploré par le vampire. Cette révélation tombait parfaitement bien pour lui, puisqu’il fût animé d’une profonde curiosité. De ce fait, la rencontre avec une nécromancienne lui permettrait d’en apprendre davantage sur les arcanes de cet art occulte. D’autant plus que le vampire prônait l’usage de cette magie noire en temps de guerre, bien que beaucoup ne partageassent pas son point de vue, somme toute pragmatique. En plus, le Cœur comprit bien rapidement, en écoutant le discours de l’étudiante à la chevelure de jais, que cette dernière partageait ses convictions et cela, il l’appréciait grandement.
Corvus scrutait avec une attention toute particulière Isolde, tandis qu’elle savourait une gorgée de ce délicieux vin. Le vampire décortiquait le moindre de ses mouvements et, discernait en elle une grâce et une élégance spécifique aux Malkyn. Durant ce court moment, le Cœur en profita pour prendre la parole, portant ses prunelles perçantes, accompagnées d’un regard dévorant, sur le bijou d’émeraude qu’Isolde portât autour de sa poitrine. Un bijou aussi magnifique que l’étaient ses prunelles envoûtantes. « La nécromancie ? C’est intéressant. Soyez sans crainte, dame Isolde, vous pouvez dire tout ce qui pourrait vous passer par la tête ici. Voyez-vous, je n’y connais pas grand-chose en cet art qu’est la nécromancie, simplement les fondamentaux. Cependant, je soutiens la cause de cet art mal-aimé. Il faut admettre que le réveil des morts en temps de guerre est une option non négligeable et plus qu’utile. Cela permet de préserver un nombre incalculable de vies au prix d’autres. Je trouve cela dommage que tant de personnes voient le mal en cet art mais, ce ne sont que des faibles. Après tout, si l’on les réveille avec la nécromancie, c’est bien parce qu’ils sont morts, alors pourquoi s’en priver ? Parce qu’il ne pourrait pas rejoindre le Soleil, la Lune et les Étoiles, ou que sais-je ? C’est complètement stupide. Si, durant votre expédition, vous avez l’occasion de le faire, faites-le sans la moindre hésitation. L’économie des ressources est très importante en temps de guerre et, cela prime avant tout le reste. » rétorqua-t-il, dessinant un sourire plus que sincère, éclairant son visage d'une pâleur fantomatique. En effet, recourir à la nécromancie offrait la double opportunité d'économiser des ressources et de préserver de nombreuses vies.
Le sourire de Corvus se fut légèrement plus prononcé que le précédent, d’une nuance bien plus marquée, à l’instant où Isolde le nomma en tant que Monsieur le Ministre. Chose qui, bien entendu, ne le dérangeait point. Simplement, même en tant que Ministre, il aimait parfois que ses interlocuteurs le nommassent comme eux souhaitaient être nommés. « Je vous en prie, Isolde, appelez-moi simplement Corvus, si cela ne vous met pas mal à l’aise bien entendu. Il est inutile de faire des courbettes avec moi, simplement parce que je tiens un rôle important au sein de notre merveilleux Empire. » répliqua-t-il, son regard perçant, captant les émeraudes éclatantes de son interlocutrice.
Une fois de plus, l’intérêt d’Isolde fut capturé par la coupe de cristal emplie de ce sang envoûtant et, Corvus put clairement apercevoir l’intense convoitise de la belle à l’égard du liquide écarlate. Dans un geste teinté de provocation, le vampire saisit avec une grande délicatesse le pied du verre de cristal, puis, il le fit légèrement tournoyer, permettant au sang de revêtir intégralement l’intérieur de la coupe d’une robe écarlate et fascinante. Ensuite, le Cœur plongea ses prunelles perçantes dans celles, captivées, d’Isolde, s’assurant de capter son regard. Une fois cela fait, le regard du vampire se métamorphosa, la sclère de ses yeux passant du blanc au noir profond de la nuit et, les iris virant du gris glacial au rouge écarlate du sang. Il révéla ainsi les traits distinctifs de sa véritable nature de vampire.
« Je pense que vous l’aurez deviné par vous-même, et puis, ce n’est nullement un secret mais, je suis bel et bien un vampire, créature de la nuit. Et, le liquide que contient mon verre n’est pas un simple vin. Il s’agit en réalité de sang. Mais cela, je suppose que vous l’avez aussi déduit de vous-même. C’est un sang spécial et, délicieux. » déclara-t-il, esquissant un léger sourire en direction de l’enchanteresse. Avec délicatesse, le vampire disposa le verre de cristal sur la table avant de le glisser doucement vers l’étudiante à la chevelure de jais, le mettant ainsi à sa portée. « J’ai bien remarqué la manière dont vos émeraudes dévorent ce verre. Aimez-vous le sang, Isolde ? » demanda-t-il, son sourire s’élargissant en une expression plus sauvage, son visage indiquant une provocation évidente destinée à la captivante jeune Isolde, aussi magnifique que l’était Ishtari.
CENDRESIshtari Malkyn… En repensant à cette magnifique créature, Corvus esquissa un doux sourire de satisfaction et de désir, qui s’harmonisait parfaitement avec la pâleur surnaturelle de son visage. Cette femme avait été, pendant longtemps, tout pour le vampire. Il ne jurait que par elle, ce qui, connaissant le chasseur nocturne, pouvait paraître très étonnant. Mais, comme pour tout, il y avait une explication à cela et, cette explication pouvait justifier l’intérêt de Corvus envers Isolde. Corvus s’absenta quelques instants dans ses plus profonds souvenirs, pour se remémorer toutes les bonnes choses qu’Ishtari avait pu lui apporter au cours de leur longue vie commune et secrète. L’apparition d’Ishtari Malkyn devant lui fut comme une révélation dans les sombres dessins qu’il esquissât dans ses pensées, marquées par le désespoir et l’idée de mettre fin à ses jours. Deux millénaires de solitude profonde et de décadence horrifique faisait de sa vie un véritable enfer. Prisonnier de son passé, Corvus observait l’avenir qu’il avait tant désiré, aux côtés de sa femme et de sa fille, convoitant la mort comme une libération. Ishtari lui avait transmis une multitude de savoirs, fondamentaux à sa nouvelle vie de Ministre du Reike. Elle lui avait offert les clés d’une existence à la fois paisible et controversée, l’initiant au plaisir de la souffrance d’autrui, au plaisir des bains de sang, mais aussi au plaisir d’une relation mélangeant la domination et la soumission. Elle lui avait appris tout cela et, ils aimaient pratiquer ces activités ensemble. Les nombreux bains de sang dans les victimes du vampire et, leur relation spéciale que le Cœur n’oublierait jamais. Toutefois, Ishtari était une mortelle et, la maladie de la fièvre noire avait eu raison d’elle. Malgré cela, Corvus choisit de la laisser s’en aller, conservant uniquement de merveilleux souvenirs en sa compagnie. Souvenir que la jeune Isolde lui remémora à l’instant où ses formes radieuses se dessinèrent devant le vampire.
Corvus, après un court moment d’inattention, retrouva rapidement ses esprits. Par chance, il avait gardé sa prestance distinguée et, il espérait que la jeune Isolde n’eût pas remarqué ce léger moment de flottement spirituel. Alors que le Cœur savourait une gorgée du sang exquis, les émeraudes envoûtantes de l’étudiante fixèrent la nappe écarlate qui caressait délicatement le cristal. De ce fait, Corvus remarqua instantanément l’intérêt qu’Isolde portât au liquide carmin et, en tant que vampire, il partageait cette fascination, naturellement. Il ne manquerait pas l’occasion de lui signifier plus tard le contenu de son verre de cristal et, par la même occasion, de lui révéler sa véritable nature de chasseur nocturne.
Bien entendu, Corvus se fichait éperdument des attentats d’Apresol, cela n’avait été qu’un prétexte pour attirer Isolde jusqu’à lui. À la réponse d’Isolde, le Cœur étira un léger sourire sur son lisse visage, puis, il hocha légèrement la tête, indiquant à la nécromancienne qu’elle pût continuer sur sa lancée. Par conséquent, il envisageait de délaisser bien rapidement le sujet d’Apresol, préférant largement en apprendre davantage sur son invitée. Et puis, maintenant que la jeune femme à la chevelure de jais se trouvait en sa compagnie, il n’avait plus aucune raison de continuer sur le sujet futile des attentats et, au pire, si cela l’intéressait, il avait le rapport sous la main. Non, désormais, il était temps de faire plus ample connaissance avec la jeune étudiante.
Au fil de la conversation, lorsque la jeune Isolde aborda le thème de ses études, Corvus fut étonné d’apprendre qu’elle se concentrait principalement sur la nécromancie, un art jusqu’alors inexploré par le vampire. Cette révélation tombait parfaitement bien pour lui, puisqu’il fût animé d’une profonde curiosité. De ce fait, la rencontre avec une nécromancienne lui permettrait d’en apprendre davantage sur les arcanes de cet art occulte. D’autant plus que le vampire prônait l’usage de cette magie noire en temps de guerre, bien que beaucoup ne partageassent pas son point de vue, somme toute pragmatique. En plus, le Cœur comprit bien rapidement, en écoutant le discours de l’étudiante à la chevelure de jais, que cette dernière partageait ses convictions et cela, il l’appréciait grandement.
Corvus scrutait avec une attention toute particulière Isolde, tandis qu’elle savourait une gorgée de ce délicieux vin. Le vampire décortiquait le moindre de ses mouvements et, discernait en elle une grâce et une élégance spécifique aux Malkyn. Durant ce court moment, le Cœur en profita pour prendre la parole, portant ses prunelles perçantes, accompagnées d’un regard dévorant, sur le bijou d’émeraude qu’Isolde portât autour de sa poitrine. Un bijou aussi magnifique que l’étaient ses prunelles envoûtantes. « La nécromancie ? C’est intéressant. Soyez sans crainte, dame Isolde, vous pouvez dire tout ce qui pourrait vous passer par la tête ici. Voyez-vous, je n’y connais pas grand-chose en cet art qu’est la nécromancie, simplement les fondamentaux. Cependant, je soutiens la cause de cet art mal-aimé. Il faut admettre que le réveil des morts en temps de guerre est une option non négligeable et plus qu’utile. Cela permet de préserver un nombre incalculable de vies au prix d’autres. Je trouve cela dommage que tant de personnes voient le mal en cet art mais, ce ne sont que des faibles. Après tout, si l’on les réveille avec la nécromancie, c’est bien parce qu’ils sont morts, alors pourquoi s’en priver ? Parce qu’il ne pourrait pas rejoindre le Soleil, la Lune et les Étoiles, ou que sais-je ? C’est complètement stupide. Si, durant votre expédition, vous avez l’occasion de le faire, faites-le sans la moindre hésitation. L’économie des ressources est très importante en temps de guerre et, cela prime avant tout le reste. » rétorqua-t-il, dessinant un sourire plus que sincère, éclairant son visage d'une pâleur fantomatique. En effet, recourir à la nécromancie offrait la double opportunité d'économiser des ressources et de préserver de nombreuses vies.
Le sourire de Corvus se fut légèrement plus prononcé que le précédent, d’une nuance bien plus marquée, à l’instant où Isolde le nomma en tant que Monsieur le Ministre. Chose qui, bien entendu, ne le dérangeait point. Simplement, même en tant que Ministre, il aimait parfois que ses interlocuteurs le nommassent comme eux souhaitaient être nommés. « Je vous en prie, Isolde, appelez-moi simplement Corvus, si cela ne vous met pas mal à l’aise bien entendu. Il est inutile de faire des courbettes avec moi, simplement parce que je tiens un rôle important au sein de notre merveilleux Empire. » répliqua-t-il, son regard perçant, captant les émeraudes éclatantes de son interlocutrice.
Une fois de plus, l’intérêt d’Isolde fut capturé par la coupe de cristal emplie de ce sang envoûtant et, Corvus put clairement apercevoir l’intense convoitise de la belle à l’égard du liquide écarlate. Dans un geste teinté de provocation, le vampire saisit avec une grande délicatesse le pied du verre de cristal, puis, il le fit légèrement tournoyer, permettant au sang de revêtir intégralement l’intérieur de la coupe d’une robe écarlate et fascinante. Ensuite, le Cœur plongea ses prunelles perçantes dans celles, captivées, d’Isolde, s’assurant de capter son regard. Une fois cela fait, le regard du vampire se métamorphosa, la sclère de ses yeux passant du blanc au noir profond de la nuit et, les iris virant du gris glacial au rouge écarlate du sang. Il révéla ainsi les traits distinctifs de sa véritable nature de vampire.
« Je pense que vous l’aurez deviné par vous-même, et puis, ce n’est nullement un secret mais, je suis bel et bien un vampire, créature de la nuit. Et, le liquide que contient mon verre n’est pas un simple vin. Il s’agit en réalité de sang. Mais cela, je suppose que vous l’avez aussi déduit de vous-même. C’est un sang spécial et, délicieux. » déclara-t-il, esquissant un léger sourire en direction de l’enchanteresse. Avec délicatesse, le vampire disposa le verre de cristal sur la table avant de le glisser doucement vers l’étudiante à la chevelure de jais, le mettant ainsi à sa portée. « J’ai bien remarqué la manière dont vos émeraudes dévorent ce verre. Aimez-vous le sang, Isolde ? » demanda-t-il, son sourire s’élargissant en une expression plus sauvage, son visage indiquant une provocation évidente destinée à la captivante jeune Isolde, aussi magnifique que l’était Ishtari.
La Danse-Mort
Isolde Malkyn
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Entrevue sanguinaire
Feat Corvus
Tandis que l’étudiante lui demandait de lui indiquer quels détails il souhaitait qu’elle mît en exergue, le Cœur semblait perdu dans ses pensées. Il ne lui répondit pas de suite et Isolde sentit ce léger moment de flottement se suspendre dans le bureau du ministre. Elle se demandait ce qu’il pouvait bien lui traverser l’esprit et en quoi les évènements d’Apresol l’intriguaient à ce point. À moins que l’objet de ses dérives intérieures ne vînt d’ailleurs. Elle opta pour la deuxième option, alors que son interlocuteur ne prit pas la peine de lui répondre. Il se décida d’évincer totalement l’enquête contre les hérétiques et elle en fut stupéfaite vu qu’il s’agissait de l’objet de sa visite. Pourquoi le ministre des finances l’avait fait venir dans son manoir, en prétextant le rapport et sa participation, alors qu’il évinçait tout bonnement le sujet. Cela n’avait pas le moindre sens et Isolde affichait un air légèrement interloqué.
Elle n’y réagit pas de suite, préférant écouter la suite de son discours. Cela dit, la mage ne se gênerait pas pour le lui faire remarquer. Il désirait en apprendre davantage sur la nécromancie et lui indiquait qu’elle pouvait parler librement en ces lieux. La brune commençait alors à se méfier de son interlocuteur. Il avait l’air d’enquêter sur elle, de la défier en lui posant ce genre de questions. Il semblait vouloir la mettre à l’aise pour la forcer à parler, tout en instaurant un climat tendu afin qu’elle se sentît coincée. Enfin, cela découlait évidemment du ressenti personnel de la jeune femme. Mais elle n’appréciait pas la tournure que prenaient les évènements, tout simplement parce qu’elle détenait cette fâcheuse sensation de ne pas contrôler entièrement la situation. Et bien entendu, elle détestait cela.
- « Je ne dirais pas que les fidèles du Shierak sont stupides, monsieur le ministre. Il existe simplement des formes de magie qui sont éloignées de la vision, parfois étriquée, de certaines personnes. Au-delà de ce fait établi, je peux concevoir que tous ne se montrent pas admiratifs et aptes à manipuler ces arcanes complexes. » Formula-t-elle, de manière toujours courtoise, sans toutefois mâcher ses mots.
Elle inclina ensuite la tête, à la remarque de l’individu au teint pâle, lorsqu’il évoqua son éventuelle utilisation de sa magie pendant l’expédition. Il était donc au courant qu’elle allait y participer. Il s’était très certainement entretenu avec le Chef des Armées et ce dernier lui avait fait part de sa volonté d’entraîner Isolde dans cette périlleuse aventure. Malgré elle, la brune se trouvait à présent contrariée. Elle n’appréciait pas tant que cela que son nom ne sortît ainsi et fît l’objet d’attentions particulières de la part des hautes instances reikoises. Même si le pouvoir l’intéressait d’un côté, elle avait bien envie que l’Empire la laissât mener ses affaires comme elle les entendait de l’autre. Cela la préoccupait de constater que les ministres mettaient un peu trop le nez dans ses occupations.
Elle sentit alors le regard appuyé de l’être énigmatique sur elle. Il détaillait ses formes, avant de revenir ancrer son regard dans le sien. Ou peut-être faisait-elle fausse route et le Grand Argentier possédait d’autres convoitises la concernant… Mais pour quelle raison et pourquoi maintenant, elle l’ignorait. Cette entrevue devenait de plus en plus inquiétante et, il fallait bien l’avouer, un peu grisante. La nécromancienne appréciait les situations cocasses qui dégageaient une aura de mystère.
De plus, il lui souriait et se permettait quelques familiarités. Aussi, elle fut surprise qu’il lui demandât de le nommer par son prénom, en si peu de temps. Elle ne le connaissait en rien, il s’agissait des premières paroles qu’ils échangeaient et elle le trouvait bien entreprenant. Peut-être était-ce un jeu pervers auquel l’homme appréciait s’adonner, en invitant de jeunes étudiantes chez lui et en cherchant à les déstabiliser. Peu importait si cela était réellement le cas. À vrai dire, s’il jouait ainsi, il était tombé peut-être sur plus joueur que lui. Et plus âgé qu’il était, de même qu’il occupait une fonction importante au sein de l’Empire, cela n’empêchait qu’il pouvait s’en brûler les ailes. Isolde ne paraissait pas idiote et naïve et elle connaissait tout des jeux de séduction et de manipulation.
Tandis que les prunelles de la brune se perdaient en cet exquis liquide pourpre, le Cœur cherchait à capter son attention. Elle ancra son regard dans le sien et celui-ci se changea. Il passa au noir et ses iris en rouge sang. Il n’y avait plus de doute, s’il en demeurait, quant à sa malédiction. Isolde étira un léger sourire en coin, à peine perceptible. Elle trouvait cette démonstration amusante et l’audace du vampire distrayante. Il voulait qu’elle fût mise au courant. Il souhaitait lui montrer sa véritable nature. Il le mentionna d’ailleurs directement, en reprenant la parole. Isolde l’écoutait attentivement, d’un calme olympien, ne faisait ressortir aucune émotion.
Lorsque le vampire avança la coupe près d’elle, la provoquant et lui demandant si elle appréciait le goût du sang, Isolde ne répondit rien. Elle retint toutefois l’envie de passer sa langue sur ses lèvres. Elle trouvait le moment plutôt exaltant et si elle écoutait les envies profondes qui naquirent en elle, nul doute qu’elle aurait vidé ce verre jusqu’à la dernière goutte. Mais elle n’en fit rien. Elle s’évertuait au contraire à faire preuve d’un flegme absolu, avant de se lever de sa chaise. Elle marcha lentement, observant de manière distraite et désinvolte la décoration alentour. Avant de s’arrêter et se retourner doucement vers l’être de la nuit.
- « Je ne saisis pas votre question, Corvus, vous m’en voyez navrée. Je suis évidemment étonnée, ce n’est pas tous les jours que j’ai l’occasion de m’entretenir avec un être de votre nature. Sachez que je n’en suis pas offusquée pour autant. Seulement, j’apprécierais que vous explicitiez les raisons de ma venue. Pourquoi m’avez-vous fait venir ici, Corvus ? De la manière dont vous avez balayé les évènements d’Apresol, je n’ai pas de mal à comprendre qu’il ne s’agissait là que d’un prétexte. » déclara-t-elle. Puis, elle reconnaissait ne pas faire preuve de beaucoup de tact face à la position de son interlocuteur. Aussi, elle reprit. « Pardonnez mon manque de retenue, mais je me questionne et j’espérais que vous soyez en mesure d’éclaircir ces points d’ombre. » ajouta-t-elle, en un sourire, qui manquait cela dit volontairement de sincérité.
L’étudiante restait polie, mais pas stupide. Ministre ou pas, il avait décidé de se jouer d’elle. Et tout en restant affable et respectueuse, elle lui faisait comprendre qu’elle ne comptait pas se laisser mener par le bout du nez.
CENDRES
Sentinelle Nocturne
Corvus Sanariel
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Info personnage
Race: Vampire
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique Mauvais
Rang: B
Entrevue Sanguinaire
Feat. Isolde Malkyn
La vision d’Isolde concernant les adeptes du Shierak restait somme toute différente de celle de Corvus. Néanmoins, cela n’empêcha point le vampire de respecter et de comprendre les paroles de l’étudiante en magie noire. En plus de cela, cette dernière était bien au fait que la nécromancie, cet arcane aussi sombre que rare, fût bien trop difficile à comprendre pour quelqu’un de lambda. Un être millénaire tel que le Cœur ne saisissait pas tout concernant cette magie, mais, il souhaitait réellement en apprendre davantage. Il le fit comprendre à son interlocutrice, une nouvelle fois, en laissant les traits de son visage pourtant si lisse, se déformer sous les étirements de ses lèvres, laissant un faible sourire fleurir. « Il est fort dommage que vous ne puissiez, en l’instant, me montrer l’étendue de vos capacités et de vos connaissances concernant cet arcane bien sombre. Effectivement, ce n’est pas le genre de magie que l’on peut pratiquer n’importe comment, hélas. Mais, si l’occasion venait à se présenter un jour, je serais ravi d’avoir une démonstration en plus de quelques explications. » affirma-t-il, concervant ce léger sourire et, le laissant s’atténuer bien rapidement. Effectivement, le vampire, aussi cruel qu’il pût paraître, n’avait pas le moindre cadavre sous la main. Quel dommage.
Les mimiques apparaissant sur le visage aussi pâle que merveilleux d’Isolde laissaient quelques interrogations au vampire. Bien que ce dernier fût capable de discerner plus ou moins facilement les pensées de ses interlocuteurs rien qu’en observant les traits de leurs visages se déformer, il éprouvait un mal conséquent à lire sur celui de l’étudiante en magie noire. Le manque de réponse concernant la dernière question du vampire n’étonnait point ce dernier. À vrai dire, même si, ce dernier espérait véritablement une réponse de la part de son interlocutrice, il fallait bien avouer que ce genre de demande pouvait laisser mal à l’aise. Enfin, il se contenta simplement de persister de son regard écarlate les magnifiques prunelles de la brune, tout en gardant ce léger sourire provocateur en coin de lèvres. Il sentait que l’étudiante en avait envie mais, qu’elle s’y refusa. Un effort notable, il fallait bien l’admettre.
Le vampire, de ses prunelles écarlates et scintillantes, au fond sombre comme la nuit, posa son regard envieux sur la belle étudiante qui était en train de se lever, doucement, de son fauteuil fait de noble bois et de doux velours. La créature nocturne profitait de ce léger moment, décortiquant de ses perles les moindres formes de la jeune femme, qui se dessinait face à lui, accentuée par le noir de sa robe. En cet instant, le vampire ne put qu’admettre que la jeune Malkyn était une être désirable. Persistant de son regard sur la jeune nécromancienne, le Cœur observa la démarche de cette dernière, observant toute la grâce qu’elle répandait méticuleusement dans le moindre de ses mouvements. Lorsque la belle se retourna, elle eût sans nul doute l’occasion de voir que Corvus l’épiait avec envie, peut-être y réagirait-elle, peut-être pas. Mais, le vampire releva légèrement les yeux, de manière à capter le regard de la brune et, de nouveau, il laissa les traits de son lisse visage se déformer doucement, pour laisser un léger sourire se dessiner sur ce dernier.
Corvus le savait, ils n’étaient que très peu de vampires à marcher sur les terres hostiles du Sekai. Il n’avait d’ailleurs, à part la Griffe et l’une de ses servantes, jamais croisé de chasseurs nocturnes, du moins, durant les deux dernières décennies. Le Cœur était ravi de voir la vivacité d’esprit dont faisait preuve la nécromancienne, elle n’était pas dupe, c’était évident. Cette dernière avait bien vite remarqué que les affaires d’Apresol n’étaient pas la véritable raison de sa présence au sein du domaine Sanariel. Mais, pouvait-il seulement lui révéler la véritable raison de cette convocation soudaine ? Bien sûr, dans le pire des cas, elle le prendrait pour un fou et repartirait et, dans le meilleur des cas, elle souhaiterait continuer sur ce sujet.
Le Cœur se pencha légèrement en avant, de manière à ce qu’il pût facilement récupérer son verre empli de ce précieux liquide carmin. Une fois ce dernier en main, il se leva, avec toute la prestance dont il était capable de faire preuve. Se tenant droit, bombe légèrement le torse, le vampire à la longue chevelure de jais s’avança, d’un pas aussi léger que les brises nocturnes du désert, en direction de la magnifique brune aux prunelles émeraudes. Durant ses quelques pas, le vampire laissa ses prunelles écarlates se glisser en direction des émeraudes d’Isolde et, toujours avec ce léger sourire provocateur fleurissant sur son visage lisse, but une gorgée de ce délicieux sang, laissant volontairement le liquide carmin décorer sa lèvre supérieure. Arrivant à quelques centimètres seulement de la nécromancienne, le Cœur passa délicatement sa langue sur sa lèvre, absorbant le sang restant, puis, il plongea intensément ses prunelles écarlates dans le doux regard enchanteur de la brune aux yeux émeraudes. « Effectivement, je vois que vous êtes perspicace, jeune Isolde. Cela ne peut que me rassurer, que l’Université de Drakstrang compte parmi ses éléments, des élèves tels que vous. La vivacité d’esprit peut parfois être manquante chez bien des Reikois, mais, pas chez vous, c’est une certitude. » Le vampire marqua une légère pause, alors que son regard se tourna en direction de la fenêtre, par laquelle il admira avec envie le ciel nocturne et ainsi, l’astre d’argent, qui rayonnait de mille feux. « Que connaissez-vous de vos ancêtres, Isolde ? Le nom de Ishtari Malkyn vous dit quelque chose ? Vous êtes l’une de ses descendantes, j’en ai la certitude car, comme vous, elle possédait ce teint de peau claire, la longue chevelure de jais et, des prunelles émeraudes. De plus, elle agissait toujours avec grâce et élégance, tout comme vous. Je détiens un portrait peint d’Ishtari, peut-être souhaitez-vous le voir, Isolde ? » demanda-t-il, reportant désormais ses prunelles de sang vers Isolde, laissant sur son doux visage, un léger sourire au coin des lèvres.
CENDRESLes mimiques apparaissant sur le visage aussi pâle que merveilleux d’Isolde laissaient quelques interrogations au vampire. Bien que ce dernier fût capable de discerner plus ou moins facilement les pensées de ses interlocuteurs rien qu’en observant les traits de leurs visages se déformer, il éprouvait un mal conséquent à lire sur celui de l’étudiante en magie noire. Le manque de réponse concernant la dernière question du vampire n’étonnait point ce dernier. À vrai dire, même si, ce dernier espérait véritablement une réponse de la part de son interlocutrice, il fallait bien avouer que ce genre de demande pouvait laisser mal à l’aise. Enfin, il se contenta simplement de persister de son regard écarlate les magnifiques prunelles de la brune, tout en gardant ce léger sourire provocateur en coin de lèvres. Il sentait que l’étudiante en avait envie mais, qu’elle s’y refusa. Un effort notable, il fallait bien l’admettre.
Le vampire, de ses prunelles écarlates et scintillantes, au fond sombre comme la nuit, posa son regard envieux sur la belle étudiante qui était en train de se lever, doucement, de son fauteuil fait de noble bois et de doux velours. La créature nocturne profitait de ce léger moment, décortiquant de ses perles les moindres formes de la jeune femme, qui se dessinait face à lui, accentuée par le noir de sa robe. En cet instant, le vampire ne put qu’admettre que la jeune Malkyn était une être désirable. Persistant de son regard sur la jeune nécromancienne, le Cœur observa la démarche de cette dernière, observant toute la grâce qu’elle répandait méticuleusement dans le moindre de ses mouvements. Lorsque la belle se retourna, elle eût sans nul doute l’occasion de voir que Corvus l’épiait avec envie, peut-être y réagirait-elle, peut-être pas. Mais, le vampire releva légèrement les yeux, de manière à capter le regard de la brune et, de nouveau, il laissa les traits de son lisse visage se déformer doucement, pour laisser un léger sourire se dessiner sur ce dernier.
Corvus le savait, ils n’étaient que très peu de vampires à marcher sur les terres hostiles du Sekai. Il n’avait d’ailleurs, à part la Griffe et l’une de ses servantes, jamais croisé de chasseurs nocturnes, du moins, durant les deux dernières décennies. Le Cœur était ravi de voir la vivacité d’esprit dont faisait preuve la nécromancienne, elle n’était pas dupe, c’était évident. Cette dernière avait bien vite remarqué que les affaires d’Apresol n’étaient pas la véritable raison de sa présence au sein du domaine Sanariel. Mais, pouvait-il seulement lui révéler la véritable raison de cette convocation soudaine ? Bien sûr, dans le pire des cas, elle le prendrait pour un fou et repartirait et, dans le meilleur des cas, elle souhaiterait continuer sur ce sujet.
Le Cœur se pencha légèrement en avant, de manière à ce qu’il pût facilement récupérer son verre empli de ce précieux liquide carmin. Une fois ce dernier en main, il se leva, avec toute la prestance dont il était capable de faire preuve. Se tenant droit, bombe légèrement le torse, le vampire à la longue chevelure de jais s’avança, d’un pas aussi léger que les brises nocturnes du désert, en direction de la magnifique brune aux prunelles émeraudes. Durant ses quelques pas, le vampire laissa ses prunelles écarlates se glisser en direction des émeraudes d’Isolde et, toujours avec ce léger sourire provocateur fleurissant sur son visage lisse, but une gorgée de ce délicieux sang, laissant volontairement le liquide carmin décorer sa lèvre supérieure. Arrivant à quelques centimètres seulement de la nécromancienne, le Cœur passa délicatement sa langue sur sa lèvre, absorbant le sang restant, puis, il plongea intensément ses prunelles écarlates dans le doux regard enchanteur de la brune aux yeux émeraudes. « Effectivement, je vois que vous êtes perspicace, jeune Isolde. Cela ne peut que me rassurer, que l’Université de Drakstrang compte parmi ses éléments, des élèves tels que vous. La vivacité d’esprit peut parfois être manquante chez bien des Reikois, mais, pas chez vous, c’est une certitude. » Le vampire marqua une légère pause, alors que son regard se tourna en direction de la fenêtre, par laquelle il admira avec envie le ciel nocturne et ainsi, l’astre d’argent, qui rayonnait de mille feux. « Que connaissez-vous de vos ancêtres, Isolde ? Le nom de Ishtari Malkyn vous dit quelque chose ? Vous êtes l’une de ses descendantes, j’en ai la certitude car, comme vous, elle possédait ce teint de peau claire, la longue chevelure de jais et, des prunelles émeraudes. De plus, elle agissait toujours avec grâce et élégance, tout comme vous. Je détiens un portrait peint d’Ishtari, peut-être souhaitez-vous le voir, Isolde ? » demanda-t-il, reportant désormais ses prunelles de sang vers Isolde, laissant sur son doux visage, un léger sourire au coin des lèvres.
La Danse-Mort
Isolde Malkyn
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Entrevue sanguinaire
Feat Corvus
La manière dont le ministre des finances détaillait la jeune femme la mettait mal à l’aise. Il la fixait avec une grande insistance, il laissait courir son regard écarlate sur ses formes. Le vampire ne se retenait pas, il lui montrait même son impudeur avec provocation. Elle comprenait sa position de chasseur quant à sa nature. Cependant, elle le trouvait bien entreprenant par rapport à son rang. Et bien familier, compte tenu du fait qu’il s’agissait de la première fois qu’ils se rencontraient. La brune comprit rapidement qu’il se passait quelque chose d’anormal. Soit, le Cœur s’avérait être un pervers qui appréciait inviter de jeunes étudiantes en sa demeure, afin de leur faire le coup de l'irrésistible vampire séducteur. Soit, il ne lui disait pas tout. Étrangement, la reikoise penchait plutôt pour la seconde hypothèse. Parce qu’il vantait son intelligence, son sens de la déduction et sa présence d’esprit. Il usait de flatteries afin de la mettre dans sa poche, mais elle n’était pas dupe et elle était décidée à tirer au clair cette affaire.
Le Grand Argentier se décida enfin à évoquer les véritables raisons de la présence de la mage en sa demeure. Cette dernière afficha un intérêt tout particulier à son interlocuteur, lorsque celui-ci évoqua une ancêtre de la famille Malkyn. Elle portait le prénom d’Ishtari, un magnifique prénom, qui sonnait de manière mélodieuse aux oreilles d’Isolde. Effectivement, bien qu’elle ne connût pas l’entièreté de son arbre généalogique, elle savait que cette charmante femme en faisait partie. Cela dit, cela n’expliquait pas ce rapprochement que Corvus tentait de faire entre les deux figures féminines de cette famille.
La nécromancienne n’appréciait pas qu'il tentât de la duper de cette manière, elle aurait apprécié qu’il agît différemment. Ou au moins se montrer franc dès l'arrivée de la mage, plutôt que de jouer avec elle et la mener en bateau depuis le début de cette entrevue. Enfin, même s’il en était venu aux faits. Cela n’expliquait pas véritablement les raisons ayant conduit le vampire à l’inviter dans son manoir.
- « Le nom d’Ishtari ne m’est pas étranger, elle est effectivement mon ancêtre. Et oui, si vous affirmez qu’elle me ressemble, je reste curieuse de l’observer moi-même. » Déclara-t-elle.
Toutefois, il ne devait pas se méprendre. Toute similarité physique possible, elle n’était pas son ancêtre. Il s’agissait de deux femmes bien distinctes, ayant vécu à des époques différentes avec tout ce que cela impliquait. Cela dit, cet aveu n’expliquait toujours pas le reste.
Elle s’apprêtait à l’interroger de nouveau, mais le ministre prit les devants en l’invitant à le suivre afin d’admirer ledit tableau. Elle le suivit sans rechigner et ensemble, ils quittèrent le bureau du Grand Argentier. L’œuvre se trouvait dans la bibliothèque selon ses dires, qui se situait au rez-de-chaussée. Ils descendirent alors les escaliers en silence, la brune n’étant pas d’humeur à converser dans l’immédiat. Elle souhaitait simplement découvrir ce qu’il dissimulait et mettre en lumière son ancêtre.
Tandis qu’elle franchissait le seuil de la porte, elle fut frappée par la majestuosité de la pièce. D’immenses étagères remplies d’ouvrages de toutes sortes. Gardant ses habitudes studieuses et attirée par la connaissance, Isolde se montra fortement intéressée par la collection époustouflante du vampire. Il avait accumulé bon nombre de livres à travers les âges et elle en restait admirative, ce qui eut le mérite d’adoucir quelque peu ses traits. Cependant, elle n’oubliait évidemment pas l’objet de sa venue dans cette salle, aussi splendide fût-elle.
- « Eh bien, où se trouve ce tableau ? » demanda-t-elle, hâtive.
Son hôte la dirigea tout à droite de la pièce afin de lui dévoiler un pan du mur où trônait le portrait de son ancêtre. Elle sût rapidement qu’il s’agissait de celui-ci tant la similitude de ses propres traits paraissait flagrante. À vrai dire, la mage avait l’impression de se contempler dans un miroir et cela était troublant.
- « Je n’imaginais pas qu’Ishtari puisse autant me ressembler, je vous avoue être stupéfaite. » avoua-t-elle, sans décrocher son regard émeraude de la peinture. « Toutefois… J’ai besoin d’explications Corvus. » Dit-elle, tout en consentant à détacher son regard émeraude de l’œuvre, afin de sonder celui de son vis-à-vis. « Vous l’avez donc bien connue, que représentait-elle à vos yeux ? Et pourquoi faites-vous le parallèle avec moi ? »
Les questions de la jeune femme à la longue chevelure d’ébène étaient précises, aussi elle attendait à ce que les réponses du vampire en fussent de même.
CENDRES
Sentinelle Nocturne
Corvus Sanariel
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Info personnage
Race: Vampire
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique Mauvais
Rang: B
Entrevue Sanguinaire
Feat. Isolde Malkyn
Un nouveau sourire s’étira sur le lisse visage du vampire à la peau d’une pâleur surnaturelle, déformant très légèrement les traits de ce dernier. Ses prunelles écarlates, reflétant la couleur de ce liquide qu’il affectionnât tant, le sang, s’écarquillèrent dans une expression malsaine, alors que la jeune Malkyn évoquait le fait qu’elle se souvient du nom d’Ishtari. L’étudiante connaissait un minimum son arbre généalogique et cela, le Cœur le voyait d’un bon œil, cela appuyait le fait qu’elle était particulièrement intelligente et cultivée, tout comme son ancêtre, la bien-aimée de Corvus. Il était également ravi de prendre connaissance de la curiosité dont faisait preuve la belle brune aux yeux émeraudes, concernant Ishtari. Peut-être souhaiterait-elle en apprendre davantage sur cette dernière et cela, le vampire l’espérait sincèrement, puisqu’il eût beaucoup de chose à lui montrer.
Le Cœur laissa ses hématites se diriger vers les émeraudes d’Isolde, laissant un regard persistant, pouvant paraître malsain, persister sur la brune. Laissant une nouvelle fois les traits de son visage se déformer, laissant un doux sourire fleurir sur son visage, le Cœur laissa quelques mots méticuleusement sélectionnés s’échapper d’entre ses douces lèvres, rendues luisantes par l’humidité du sang qu’il vînt de boire, reflétant la lumière de la lune sur ces-dernières. « Bien sûr, je me ferai un plaisir de vous montrer directement la beauté de cette femme. L’artiste ayant peint le tableau était un excellent peintre, l’un des meilleurs du Reike à l’époque. Les détails sont tout bonnement flagrants, croyez-moi, vous serez surprise du rendu. Naturellement, les traits d’Ishtari, votre ancêtre, rendent l’œuvre encore plus sublime. » annonça-t-il, regardant la jeune étudiante avec envie, voyant en elle les reflets de son ancêtre. Les sentiments naissants du vampire étaient certainement l’erreur à ne pas commettre ce soir, pourtant, c’était bien plus fort que lui. Il ne pouvait s’en empêcher, voir en Isolde la ravissante et splendide Ishtari, sa bien-aimée. Il était à deux doigts de sauter à la gorge d’Isolde.
« Si vous le permettez, j’aimerais que vous me suiviez. Le tableau se trouve dans la bibliothèque, au rez-de-chaussée. Je vais prendre les devants afin de vous guider au travers de mon manoir. » ajouta-t-il, détournant directement ses hématites des émeraudes d’Isolde, prenant tout de même le temps d’observer les doux traits du visage de l’étudiante. Cette peau ayant une apparence si douce et, ses taches de rousseur embellissant parfaitement la ravissante jeune femme. Corvus en avait envie, c’était certain. D’un pas léger, il entreprit une longue marche en direction de la bibliothèque, prenant soin de tenir la porte à la jeune femme qui l’honorait de sa présence. Le vampire était réellement ravi d’être accompagné d’une femme si resplendissante qui, venait apporter un peu de chaleur à cette sinistre demeure.
Franchissant le pas de la porte menant directement à la bibliothèque, le Cœur, d’un mouvement fluide et digne de la haute noblesse reikoise, se retourna en direction de la belle, observant l’expression se dessinant sur son doux visage à la vue de l’imposante bibliothèque de son hôte. Cela ne manqua pas de faire fleurir un délicieux sourire sur le visage de Corvus, un sourire malicieux, laissant comprendre que cela l’enchantait. Instantanément, il vit en cette réaction une belle opportunité permettant de garder Isolde un peu plus longtemps dans son manoir et ainsi, profiter plus longuement de ses formes attrayantes. « Le tableau bien sûr, il est à peine plus loin. Suivez-moi encore je vous prie. » rétorqua-t-il, reprenant sa marche, toujours d’un pas léger, presque silencieux.
Enfin, la belle et le vampire arrivèrent devant la majestueuse œuvre représentant trait pour trait la seconde et dernière bien aimée de Corvus, Ishtari Malkyn. Le Cœur ne put qu’être satisfait de la réaction de l’étudiante face à cette œuvre d’art. Effectivement, venant se placer à quelque centimètre derrière Isolde, le vampire pu contempler la ressemblance flagrante entre la jeune femme dont l’image était parfaitement tissée sur la toile du tableau et la magnifique brune qui était juste devant lui. Ne voulant pas non plus la mettre davantage mal à l’aise, le Cœur reprit sa position initiale, aux côtés de la jeune Isolde, écoutant les doux mots s’échappant de ses douces lèvres, si enchanteresse.
Le moment de la question fatidique arriva, Isolde demanda simplement ce que représentait Ishtari aux yeux du vampire. La réponse pouvait paraître simple mais, en réalité, elle ne l’était nullement. Ne sachant pas réellement quoi réponde en l’instant, le Cœur laissa un léger blanc, réfléchissant au mot qu’il devait méticuleusement sélectionner pour ne pas faire d’erreur face à la nécromancienne. Puis, ses prunelles d’un rouge sanguin vinrent se poser avec une grande délicatesse dans les émeraudes envoûtantes de la jeune Malkyn, alors que les traits lisses de son visage s’étirèrent légèrement en un sourire exprimant une grande satisfaction. « Ishtari était une de mes conquêtes. Cependant, elle n’était pas une simple conquête, puisque j’eusse été son amant durant toute sa courte vie. Elle m’a appris bon nombre de choses et de pratiques que je mets encore en œuvre aujourd’hui. Je serais ravi de vous en montrer davantage si, bien entendu, vous me le permettez, Isolde. » annonça-t-il, marquant une légère pause, avant de rapidement reprendre. « Mais avant, si vous le souhaitez, vous pouvez regarder les œuvres que je détiens dans ma bibliothèque. J’en ai quelques-unes traitant de la nécromancie et des arts anciens. D’autres des arcanes sombres. D’autres ne sont que de simples romans mais, j’ai de tous les genres. » ajouta-t-il, à l’intention de la brune, la regardant avec un léger sourire en coin des lèvres.
CENDRESLe Cœur laissa ses hématites se diriger vers les émeraudes d’Isolde, laissant un regard persistant, pouvant paraître malsain, persister sur la brune. Laissant une nouvelle fois les traits de son visage se déformer, laissant un doux sourire fleurir sur son visage, le Cœur laissa quelques mots méticuleusement sélectionnés s’échapper d’entre ses douces lèvres, rendues luisantes par l’humidité du sang qu’il vînt de boire, reflétant la lumière de la lune sur ces-dernières. « Bien sûr, je me ferai un plaisir de vous montrer directement la beauté de cette femme. L’artiste ayant peint le tableau était un excellent peintre, l’un des meilleurs du Reike à l’époque. Les détails sont tout bonnement flagrants, croyez-moi, vous serez surprise du rendu. Naturellement, les traits d’Ishtari, votre ancêtre, rendent l’œuvre encore plus sublime. » annonça-t-il, regardant la jeune étudiante avec envie, voyant en elle les reflets de son ancêtre. Les sentiments naissants du vampire étaient certainement l’erreur à ne pas commettre ce soir, pourtant, c’était bien plus fort que lui. Il ne pouvait s’en empêcher, voir en Isolde la ravissante et splendide Ishtari, sa bien-aimée. Il était à deux doigts de sauter à la gorge d’Isolde.
« Si vous le permettez, j’aimerais que vous me suiviez. Le tableau se trouve dans la bibliothèque, au rez-de-chaussée. Je vais prendre les devants afin de vous guider au travers de mon manoir. » ajouta-t-il, détournant directement ses hématites des émeraudes d’Isolde, prenant tout de même le temps d’observer les doux traits du visage de l’étudiante. Cette peau ayant une apparence si douce et, ses taches de rousseur embellissant parfaitement la ravissante jeune femme. Corvus en avait envie, c’était certain. D’un pas léger, il entreprit une longue marche en direction de la bibliothèque, prenant soin de tenir la porte à la jeune femme qui l’honorait de sa présence. Le vampire était réellement ravi d’être accompagné d’une femme si resplendissante qui, venait apporter un peu de chaleur à cette sinistre demeure.
Franchissant le pas de la porte menant directement à la bibliothèque, le Cœur, d’un mouvement fluide et digne de la haute noblesse reikoise, se retourna en direction de la belle, observant l’expression se dessinant sur son doux visage à la vue de l’imposante bibliothèque de son hôte. Cela ne manqua pas de faire fleurir un délicieux sourire sur le visage de Corvus, un sourire malicieux, laissant comprendre que cela l’enchantait. Instantanément, il vit en cette réaction une belle opportunité permettant de garder Isolde un peu plus longtemps dans son manoir et ainsi, profiter plus longuement de ses formes attrayantes. « Le tableau bien sûr, il est à peine plus loin. Suivez-moi encore je vous prie. » rétorqua-t-il, reprenant sa marche, toujours d’un pas léger, presque silencieux.
Enfin, la belle et le vampire arrivèrent devant la majestueuse œuvre représentant trait pour trait la seconde et dernière bien aimée de Corvus, Ishtari Malkyn. Le Cœur ne put qu’être satisfait de la réaction de l’étudiante face à cette œuvre d’art. Effectivement, venant se placer à quelque centimètre derrière Isolde, le vampire pu contempler la ressemblance flagrante entre la jeune femme dont l’image était parfaitement tissée sur la toile du tableau et la magnifique brune qui était juste devant lui. Ne voulant pas non plus la mettre davantage mal à l’aise, le Cœur reprit sa position initiale, aux côtés de la jeune Isolde, écoutant les doux mots s’échappant de ses douces lèvres, si enchanteresse.
Le moment de la question fatidique arriva, Isolde demanda simplement ce que représentait Ishtari aux yeux du vampire. La réponse pouvait paraître simple mais, en réalité, elle ne l’était nullement. Ne sachant pas réellement quoi réponde en l’instant, le Cœur laissa un léger blanc, réfléchissant au mot qu’il devait méticuleusement sélectionner pour ne pas faire d’erreur face à la nécromancienne. Puis, ses prunelles d’un rouge sanguin vinrent se poser avec une grande délicatesse dans les émeraudes envoûtantes de la jeune Malkyn, alors que les traits lisses de son visage s’étirèrent légèrement en un sourire exprimant une grande satisfaction. « Ishtari était une de mes conquêtes. Cependant, elle n’était pas une simple conquête, puisque j’eusse été son amant durant toute sa courte vie. Elle m’a appris bon nombre de choses et de pratiques que je mets encore en œuvre aujourd’hui. Je serais ravi de vous en montrer davantage si, bien entendu, vous me le permettez, Isolde. » annonça-t-il, marquant une légère pause, avant de rapidement reprendre. « Mais avant, si vous le souhaitez, vous pouvez regarder les œuvres que je détiens dans ma bibliothèque. J’en ai quelques-unes traitant de la nécromancie et des arts anciens. D’autres des arcanes sombres. D’autres ne sont que de simples romans mais, j’ai de tous les genres. » ajouta-t-il, à l’intention de la brune, la regardant avec un léger sourire en coin des lèvres.
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Entrevue sanguinaire
Feat Corvus
L’ancêtre de la jeune femme n’avait donc été que l’amante du vampire, selon ce que lui rapportait Corvus. Elle s’était imaginée éventuellement une romance, étant donné qu’il conservait sur ses murs le portrait de cette femme qui détenait les mêmes traits que la nécromancienne. Pourtant, il n'évoqua qu’un aspect charnel qui laissa Isolde de marbre. Lorsqu’il mentionna certaines pratiques enseignées par Ishtari, elle se demanda de quoi il s’agissait, avant que son attention ne partît vers les paroles suivantes de l’être au teint si pâle. La bibliothèque qu’il possédait l’intéressait davantage, même si les thèmes la surprirent quelque peu.
- « Vous possédez donc des ouvrages traitant de nécromancie. Vous m’en voyez surprise, vu que vous m’aviez appris ne rien connaitre dans ce domaine. Il est regrettable de ne pas mettre ses livres à profit. » dit-elle sournoisement.
Elle ne faisait pas confiance à l’homme qui se tenait face à elle et il ne lui inspirait rien de bon. Soit, il faisait preuve d’une maladresse qui défiait l’entendement, soit tout ceci découlait d’un plan dont elle n’en comprenait pas les tenants et les aboutissants.
La mage se détacha de son vis-à-vis afin de venir arpenter la première allée sur la droite, de cette vaste bibliothèque. L’allée était étroite, le rayonnage fait de bois sombre comportait quelques ornements sculptés, qui donnaient un caractère noble et travaillé au bois. Une tapisserie splendide, teintée de nuances de vermeil, ornait le pan de mur adjacent. Elle représentait une ravissante jeune femme aux cheveux d’or qui jouait de la harpe, accompagnée d’une créature mystique, le pelage immaculé et une corne majestueuse entre les deux yeux. Plusieurs animaux accompagnaient le duo hors du commun, ainsi que de la végétation florissante. Une œuvre magnifique qui sublimait davantage la bibliothèque. Les quelques chandeliers offraient une lumière faible et chaleureuse, qui emplissait la pièce de mystère et donnait l’envie de s’évader dans l’un de ses bouquins. Isolde paraissait émerveillée par ce lieu enchanteur, qui l’inspirait tant il était propice à l’imagination et l’évasion. Les vieux manuscrits et parchemins divers offraient, quant à eux, un délicieux parfum qui évoquait des récits ancestraux épiques. Une connexion avec les souvenirs, une nostalgie étonnante également, d’une époque qu’elle n’avait pas connue. Cela représentait un lien fort entre les récits historiques, l’imaginaire féérique et la situation actuelle. Les livres restaient le fruit d’un travail passé, d’évènements relatés, traces d’une glorieuse histoire. Isolde aspirait à plonger dans les riches puits de savoir qui l’entouraient.
La nécromancienne s’arrêta devant un livre qui retint particulièrement son attention. La couverture était faite de cuir sombre vieilli et de curieux ornements se dessinaient sur celle-ci, représentant des runes et d’autres symboles mystiques. La brune le sortit de l’étagère de bois et elle commença à le feuilleter. Les pages, jaunies par le temps, paraissaient fragiles. Aussi, elle le manipula avec précaution.
- « Un grimoire d’incantations… Dites-moi, invoquez-vous des démons lors de rituels impies ? Ce serait malvenu de la part d’un ministre… » déclara-t-elle, en ricanant.
Elle restait étonnée qu’il pût posséder ce type d’ouvrage, qui traitaient des arcanes obscurs. L’ésotérisme ne faisait pas légion au sein du Reike, loin de là. Certains bouquins pouvaient même avoir leur place dans une aile privée de la grande bibliothèque d’Ikusa. Elle était évidemment consciente des dangers que de tels livres pouvaient représenter, s’ils tombaient dans les mains d’ignares. La magie noire et tout ce qui touchait à l’occulte se devait d’être manipulé avec précaution.
Puis, la mage se dirigea vers le rayonnage opposé, celui qui renfermait les romans. La plupart d’entre eux évoquaient les récits de preux chevaliers. Elle en saisit un au hasard, dans lequel un chevalier s’était épris d’une jeune et vertueuse princesse. Afin de la conquérir, il dut faire face à de nombreuses énigmes et épreuves. Il entreprit cette quête périlleuse faite d’aventures épiques, en affrontant tous les dangers et les divers ennemis qui se mettaient en travers de sa route. Il parvint alors à prouver son amour pur et son dévouement pour l’élue de son cœur.
- « Est-ce que vous appréciez les romans d’amour, Corvus ? Et Ishtari, l’avez-vous seulement aimé ? J’aimerais que vous développiez sur les enseignements dont vous m’avez parlé. » dit-elle, en reportant son regard émeraude vers celui de son vis-à-vis.
Elle appréciait évidemment parcourir les étalages de cette vaste bibliothèque. Mais elle ne comptait pas s’éterniser, surtout sans avoir éclairci les obscurs projets de son hôte la concernant.
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Feat. Isolde Malkyn
Effectivement, les étagères de la bibliothèque de Corvus étaient remplies de divers ouvrages en tout genre et, notamment d’oeuvres traitant de la nécromancie, cet art occulte que Corvus disait ne pas connaître quelques instants plus tôt. Mentait-il ouvertement ? Non, bien évidemment, le vampire était beaucoup de chose mais, certainement pas un menteur sournois. De la nécromancie, le chasseur nocturne ne connaissait que les bases et, bien entendu, les diverses utilisations. Il n’était pas un mage à proprement parler, forcément, il ne maîtrisait pas cette sombre magie, mais il éprouvait tout de même une certaine admiration envers les personnes la manipulant. Les prunelles d’un gris perçant du vampire se dirigèrent vers les émeraudes de la brune, tandis que les traits de son visage se déformaient légères, laissant la satisfaction de Corvus transparaître par un léger sourire. « Effectivement, je ne sais pas comment la maîtriser et, cela ne m’intéresse pas plus que cela. Je suis plutôt un assassin, chassant mes proies en leur sautant à la gorge. À part la magie du sang, je ne maîtrise aucune autre forme de magie ni d’arcane, voyez-vous ? » rétorqua-t-il, gardant son regard ancré dans celui de son interlocutrice, laissant ses prunelles prendre une couleur écarlate. « Pour ce qui est des ouvrages traitant de la nécromancie, je vous en fais cadeau. Ils ne me sont d’aucune utilité, à vrai dire. Et puis, ils seront bien moins poussiéreux entre vos mains, c’est certain. Ainsi, vous pouvez prendre tous ceux que vous désirez. » continua-t-il, laissant son doux sourire disparaître petit-à-petit de son visage à la pâleur surnaturelle.
Naturellement, le vampire suivit la nécromancienne dans les allées de sa grande bibliothèque, gardant ses yeux rivés sur cette dernière, observant avec intention la moindre de ses formes, épiant le moindre de ses gestes. Il en avait envie, il avait envie de se sustenter de ce si délicieux sang qui caractérisait les Malkyn. Oui, il paierait cher pour pouvoir avoir une goutte, juste une goutte. Mais, le Cœur du Reike n’était ni un goujat, ni un porc. Il savait se tenir, surtout en présence d’aussi jolie femme, il serait bien fâcheux d’avoir une mauvaise relation avec la descendante d’Ishtari Malkyn. À la plaisanterie d’Isolde, le vampire laissa un léger ricanement sortir d’entre ses douces lèvres, encore humidifiées par le sang qu’il bût plus tôt. Non, il n’était pas du genre à invoquer des démons, cependant, il rêvait de pouvoir transformer un être humain en vampire. Avait-il déjà une cible en tête ? Évidemment. Une fois la transformation faite, allait-il la dévorer ? Bien évidemment, le sang, bien sûr, mais aussi la chair, cette chair de vampire si précieuse, si délicieuse. Ainsi, il comprendrait son père adoptif et le pourquoi du comment il était lui-même devenu un vampire.
« Effectivement, ce serait bien malvenu de la part d’un ministre, n’est-ce pas ? Ceci dit, cela ne fait que trois petits mois que j’ai accédé au titre de ministre des Finances, Cœur du Reike. J’ai eu une vie avant cela, une vie de plus de 2500 ans. Je vous laisse imaginer toutes les aventures que j’ai pu vivre alors que votre lignée n’existait peut-être même pas. » rétorqua-t-il, ricanant de nouveau, légèrement, avant de reprendre une posture droite et un air bien froid. « D’ailleurs, si vous souhaitez que je vous conte quelques-unes de mes histoires, ou ma transformation en vampire, j’en serais ravi croyez-moi. Cela ne me gêne nullement de parler un peu de mon passé, surtout si je peux apaiser votre curiosité. » ajouta-t-il, laissant encore une fois, un léger sourire fleurir sur son doux visage à la pâleur surnaturelle.
Les pas de la nécromancienne continuèrent, cette dernière déambulant dans l’immensité de la bibliothèque du Cœur. Puis, après une légère lecture d’un roman apprécié par le vampire, une nouvelle question s’échappa d’entre les douces lèvres de la nécromancienne. Corvus aimait-il les romans d’amour ? La réponse n’était pas si évidente que cela. En fait, si, elle l’était, non, il n’aimait pas ça. Il savait que ce n’était que de la fiction, des mensonges. Ou peut-être en était-il jaloux. Et puis, la seconde demande de l’étudiante allait, encore une fois, apporter une réponse bien difficile à formuler. De ce fait, le ministre des Finances du Reike marqua une pause, réfléchissant méticuleusement au mot qu’il choisit. Dirigeant ses douces prunelles sanguines dans les émeraudes de la nécromancienne, le Cœur laissa quelques mots s’échapper d’entre ses douces lèvres, répondant avec la plus grande des sincérités à son interlocutrice. « Les romans d’amour ? Non. Pour dire vrai, je déteste cela. Ce ne sont que des sornettes, des mensonges, de la fiction. Ils sont bons à faire rêver les prudes qui n’osent pas s’aventurer dans le monde réel, voilà tout. » rétorqua-t-il, marquant une légère pause avant de reprendre. « Pour votre seconde question, oui, j’ai été fou amoureux d’Ishtari, à tel point que sa mort m’a déchiré le cœur, réellement. Elle était ma bien-aimée, elle m’a en quelque sorte sauvé la vie au moment où j’étais au bord du gouffre, prêt à me suicider purement et simplement. Suite à ma transformation, j’ai vécu deux mille ans de solitude et de débauche. » ajouta-t-il, marquant une nouvelle fois, une légère pause. « Pour ce qui est des enseignements, chère Isolde, c’est un sujet légèrement délicat à aborder, surtout à ma place de ministre. Mais, soit, je doute que j’aie encore le moindre secret pour la famille impériale. Elle m’a appris à prendre plaisir à voir la souffrance d’autrui, à infliger la souffrance à autrui. Mais aussi, à mener une relation de domination sexuelle, prenant plaisir à infliger la souffrance physique à son partenaire, mais aussi, à subir cette souffrance. J’ai gardé grand nombre d’instruments permettant ce genre de pratique dans mon manoir, si je peux soulager une quelconque curiosité, cela ne me dérange pas de vous les montrer. À condition, bien évidemment, que cela reste entre nous et ne sorte pas de mon domaine. » conclut-il, étirant un léger sourire sur son lisse visage.
CENDRESNaturellement, le vampire suivit la nécromancienne dans les allées de sa grande bibliothèque, gardant ses yeux rivés sur cette dernière, observant avec intention la moindre de ses formes, épiant le moindre de ses gestes. Il en avait envie, il avait envie de se sustenter de ce si délicieux sang qui caractérisait les Malkyn. Oui, il paierait cher pour pouvoir avoir une goutte, juste une goutte. Mais, le Cœur du Reike n’était ni un goujat, ni un porc. Il savait se tenir, surtout en présence d’aussi jolie femme, il serait bien fâcheux d’avoir une mauvaise relation avec la descendante d’Ishtari Malkyn. À la plaisanterie d’Isolde, le vampire laissa un léger ricanement sortir d’entre ses douces lèvres, encore humidifiées par le sang qu’il bût plus tôt. Non, il n’était pas du genre à invoquer des démons, cependant, il rêvait de pouvoir transformer un être humain en vampire. Avait-il déjà une cible en tête ? Évidemment. Une fois la transformation faite, allait-il la dévorer ? Bien évidemment, le sang, bien sûr, mais aussi la chair, cette chair de vampire si précieuse, si délicieuse. Ainsi, il comprendrait son père adoptif et le pourquoi du comment il était lui-même devenu un vampire.
« Effectivement, ce serait bien malvenu de la part d’un ministre, n’est-ce pas ? Ceci dit, cela ne fait que trois petits mois que j’ai accédé au titre de ministre des Finances, Cœur du Reike. J’ai eu une vie avant cela, une vie de plus de 2500 ans. Je vous laisse imaginer toutes les aventures que j’ai pu vivre alors que votre lignée n’existait peut-être même pas. » rétorqua-t-il, ricanant de nouveau, légèrement, avant de reprendre une posture droite et un air bien froid. « D’ailleurs, si vous souhaitez que je vous conte quelques-unes de mes histoires, ou ma transformation en vampire, j’en serais ravi croyez-moi. Cela ne me gêne nullement de parler un peu de mon passé, surtout si je peux apaiser votre curiosité. » ajouta-t-il, laissant encore une fois, un léger sourire fleurir sur son doux visage à la pâleur surnaturelle.
Les pas de la nécromancienne continuèrent, cette dernière déambulant dans l’immensité de la bibliothèque du Cœur. Puis, après une légère lecture d’un roman apprécié par le vampire, une nouvelle question s’échappa d’entre les douces lèvres de la nécromancienne. Corvus aimait-il les romans d’amour ? La réponse n’était pas si évidente que cela. En fait, si, elle l’était, non, il n’aimait pas ça. Il savait que ce n’était que de la fiction, des mensonges. Ou peut-être en était-il jaloux. Et puis, la seconde demande de l’étudiante allait, encore une fois, apporter une réponse bien difficile à formuler. De ce fait, le ministre des Finances du Reike marqua une pause, réfléchissant méticuleusement au mot qu’il choisit. Dirigeant ses douces prunelles sanguines dans les émeraudes de la nécromancienne, le Cœur laissa quelques mots s’échapper d’entre ses douces lèvres, répondant avec la plus grande des sincérités à son interlocutrice. « Les romans d’amour ? Non. Pour dire vrai, je déteste cela. Ce ne sont que des sornettes, des mensonges, de la fiction. Ils sont bons à faire rêver les prudes qui n’osent pas s’aventurer dans le monde réel, voilà tout. » rétorqua-t-il, marquant une légère pause avant de reprendre. « Pour votre seconde question, oui, j’ai été fou amoureux d’Ishtari, à tel point que sa mort m’a déchiré le cœur, réellement. Elle était ma bien-aimée, elle m’a en quelque sorte sauvé la vie au moment où j’étais au bord du gouffre, prêt à me suicider purement et simplement. Suite à ma transformation, j’ai vécu deux mille ans de solitude et de débauche. » ajouta-t-il, marquant une nouvelle fois, une légère pause. « Pour ce qui est des enseignements, chère Isolde, c’est un sujet légèrement délicat à aborder, surtout à ma place de ministre. Mais, soit, je doute que j’aie encore le moindre secret pour la famille impériale. Elle m’a appris à prendre plaisir à voir la souffrance d’autrui, à infliger la souffrance à autrui. Mais aussi, à mener une relation de domination sexuelle, prenant plaisir à infliger la souffrance physique à son partenaire, mais aussi, à subir cette souffrance. J’ai gardé grand nombre d’instruments permettant ce genre de pratique dans mon manoir, si je peux soulager une quelconque curiosité, cela ne me dérange pas de vous les montrer. À condition, bien évidemment, que cela reste entre nous et ne sorte pas de mon domaine. » conclut-il, étirant un léger sourire sur son lisse visage.
La Danse-Mort
Isolde Malkyn
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Entrevue sanguinaire
Feat Corvus
Les paroles du ministre devenaient de plus en plus étranges et étonnantes, il avouait être un assassin et Isolde le regarda avec surprise. En connaissant sa nature, elle savait qu'il restait un chasseur nocturne. Mais de là à lui révéler son appétence pour le crime et les gorges de ses proies… Elle ne répondit rien à ces aveux pour l’instant et elle se contenta de remercier son hôte pour les livres offerts. Après tout, un cadeau précieux ne se refusait pas.
La longévité de l’être de la nuit lui fut révélée et évidemment, il n’avait pas vécu une seule vie, mais plusieurs en traversant ainsi les âges. Vieux de plus de deux millénaires, elle saisissait à présent son drôle de comportement et sa manière d’être. Un individu aussi âgé, ayant connu des époques lointaines, ayant usé et abusé de tout ce que la vie avait à lui offrir… Il ne pouvait que devenir lassé, cherchant d’autres buts et d’autres distractions.
Elle se demandait si elle allait également traverser les périodes de cette manière et comment sa transformation aurait un impact sur son comportement, son attitude et sa manière de percevoir le monde qui l’entourait.
Tandis qu’il lui proposait de lui conter sa propre transformation ou d’autres anecdotes de sa vie passée, Isolde sourit et garda cette idée dans un coin de son esprit. Pour l’heure, ses interrogations restaient ailleurs et elle comptait bien venir à bout de ce mystère avant d’éventuellement passer à autre chose.
- « Je ne me priverais pas de vous interroger, si ma curiosité devenait trop pressante, je vous remercie. » dit-elle, avec une pointe évidente de sarcasme.
Lorsque le Grand Argentier consentit à répondre aux questions de la nécromancienne concernant son ancêtre, Isolde l’écouta attentivement. Il lui offrait une nouvelle fois des réponses surprenantes, se contredisant encore. Il n’appréciait pas les romans d’amour, il trouvait que tout n’était que mensonges et balivernes. Ce qui signifiait qu’il apparaissait comme étant fermé aux sentiments amoureux et tout ce que cela impliquait, au fait de courtiser une demoiselle, de lui offrir son cœur et de souffrir des tourments causés par le refus ou la séparation. Et dans un même temps, il apprenait à la reikoise combien il avait été épris d’Ishtari et le désarroi dans lequel il fut plongé lorsque cette dernière mourut.
- « Tous les romans ne sont pas que de la fiction, Corvus. Et heureusement. Je trouve cela vraiment étonnant que vous possédiez autant d’ouvrages splendides et que vous sembliez les détester. L'un n'empêche pas l’autre, vous pouvez tout à fait apprécier lire un roman et vivre pleinement l’instant présent. »
Enfin, les réflexions de son interlocuteur ne semblaient pas s'accorder avec celles de l'étudiante. Et même si elle lui donnait son avis, elle se moquait qu’il pût camper ou non sur ses positions.
- « Je n’imaginais pas qu’une femme ait pu vous sauver la vie. Vous semblez si froid et terre à terre, si je puis me permettre. J’ai du mal à imaginer votre cœur amoureux. Mais, cela appartient à une autre époque après tout. » formula-t-elle.
Puis, lorsqu’il vint aux enseignements dirigés par son ancêtre, la mage afficha une expression quelque peu outrée, elle ne s'était pas préparée aux déclarations du ministre. Elle resta abasourdie par les paroles qu’elle entendait. Certes, il avait bien fait ce qu’il voulait avec Ishtari, cela ne la regardait pas. Mais de lui en parler de la sorte et encore plus, lui proposer de lui montrer… Elle ne put s’empêcher de rire avant de rétorquer.
- « Vos propos sont absolument déplacés et je comprends sans difficulté les raisons qui vous ont poussé à m’inviter dans votre demeure. Pour autant, même si je les comprends, je ne les tolère pas. Libre à vous d’avoir passé du bon temps avec mon ancêtre… Mais je ne suis pas elle. Je ne suis en rien Ishtari. »
Les mots de la brune étaient sensés et elle ne jouait pas avec son vis-à-vis. Il fallait qu’il comprît qu’il ne pouvait pas s’amuser de la sorte avec elle. Isolde n’était effectivement pas son ancienne amante. Il ne pouvait pas se permettre de faire cet amalgame sous prétexte que les deux femmes partageaient le même sang et les mêmes traits.
- « Vous ne me connaissez en rien… Aussi, je crains de devoir rentrer. Il se fait tard et j’ai de nombreux cours à suivre demain. » dit-elle, en lui rappelant au passage sa condition et l’écart flagrant qui se creusait entre eux.
Il la prenait pour ce qu’elle n’était pas et le regard noir de la nécromancienne ne laissait aucun doute sur ses intentions. Ainsi, elle tourna les talons et s’apprêta à quitter les lieux.
CENDRES
Sentinelle Nocturne
Corvus Sanariel
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Info personnage
Race: Vampire
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique Mauvais
Rang: B
Entrevue Sanguinaire
Feat. Isolde Malkyn
L’étudiante faisait fausse route. Le Cœur ne détestait pas les romans, du moins, pas tous. Il savait apprécier ceux qui étaient écrit par une plume agréable à la lecture et, ce n’était pas le cas de tous. Il fallait bien l’avouer. « Détrompez-vous, chère Isolde. Je ne déteste pas les romans. Je sais en apprécier, certain. Disons que, je préfère les histoires ayant une facette réaliste, possédant un côté dramatique, sans trop d’abus. Je trouve que cela rajoute une magnifique touche à l’écriture. Je suis certain que vous partagez mon avis. Vous le voyez, ma bibliothèque est riche en ouvrages en tous genres, bien évidemment, je ne peux pas tous les aimer mais, sachez que je les ai tous lus. J’ai eu une longue vie, en plus d’être un vampire donc, je n’ai pas ce besoin absurde de dormir. De ce fait, j’ai pu me disperser dans des lectures fortes intéressantes. » rétorqua-t-il, gardant une expression bien froide en réponse à la jeune étudiante. « Mais, sachez que je respecte totalement vos points de vue. Après tout, personne n’a réellement les mêmes passe-temps, même dans la lecture. » ajouta-t-il, laissant finalement un léger sourire fleurir sur son visage à la pâleur surnaturelle.
D’un mouvement de la tête, le Cœur acquiesça les paroles de la jeune étudiante, avant de plonger son regard sanguinaire dans ses magnifiques prunelles émeraudes. Laissant un large sourire se dessiner sur son visage habituellement froid et sans expression. « Bien entendu, ce que vous me dites là ne sont que des compliments. Je ne suis pas du genre à être très émotif et cela, c’est tout à fait compréhensible. Mais oui, j’ai bien été épris de deux femmes lors de ma longue vie. Avec la première, à laquelle j’ai été marié, j’ai eu une ravissante petite fille. Hélas, à cause de ma malédiction, je leur ai survécu. La seconde, c'était tout simplement Ishtari, votre ancêtre. » rétorqua-t-il, marquant une légère pause avant de reprendre. « Croyez-le ou non, mais, l’immortalité n’est en rien une bénédiction, Isolde. Il m’arrive souvent de regretter mon statut de vampire. J’aurais réellement aimé vivre une vie paisible de mortels aux côtés de ma femme et de ma fille, mais mon destin en a décidé autrement. Enfin, je ne vais pas me perdre dans ce genre d’histoire absurde, je ne pense pas qu’elles vous soient très plaisantes de toute façon. » ajouta-t-il, laissant son sourire disparaître dans la pâleur de son visage.
Effectivement, les propos du Cœur étaient tout simplement abjects. Il ne se considérait pas comme un goujat et, en l’instant, il l’avait été. Il le regretta instantanément mais, ses paroles avaient déjà été prononcées. Il espérait tout de même pouvoir rattraper le coup avec Isolde. Elle avait l’air d’être une femme extrêmement intéressante et cultivée, il serait dommage de la laisser partir pour un simple malentendu. Alors que la jeune femme à la chevelure de jais tourna les talons, le vampire tenta de prononcer ces quelques mots pour la retenir. « Je suis véritablement navré de m’être montré si grossier envers vous, Isolde. Je n’aurais pas dû. » une pause, alors qu’un léger soupir s’échappa d’entre ses lèvres. « Croyez-moi, j’ai été grandement perturbé en vous voyant passer le pas de la porte de mon bureau. Vous lui ressemblez tellement que j’ai réellement cru la revoir. Ainsi, j’espère que vous accepterez mes plus plates excuses. » continua-t-il, avançant délicatement pour se positionner devant la mage. Le vampire n’était pas prêt à laisser fuir la jeune nécromancienne, non. Il voulait sincèrement apprendre à la connaître et surtout, il chassa instantanément toutes les pensées obscènes qui étaient nées dans son esprit quelques instants plus tôt.
Il était un ministre désormais et, ce genre de comportement n’était pas digne, surtout pour un représentant du Reike tel que lui. Il fallait à tout prix qu’il corrigeât sa faute envers la jeune Isolde, sinon, son honneur serait bafoué. « Je veux bien vous laisser repartir, si tel est votre désir, chère Isolde. Je ne m’y opposerai pas. Cependant, accepteriez-vous de m’honorer de votre présence encore une petite heure ? J’aimerais sincèrement apprendre à vous connaître, sans arrières pensés obscènes ou malsaines. Vous êtes une descendante de ma bien-aimée Ishtari et, croyez-moi, je ne vous veux aucun mal, vraiment. Si vous le voulez bien, alors nous pouvons aller nous asseoir au cœur de la bibliothèque et, je vous ferai parvenir un rafraîchissement, celui de votre choix bien entendu. Vous pouvez être qui vous le souhaitez ici Isolde, je ne porte aucun jugement et je ne mélange point le travail avec le personnel. Parlez-moi plus en détail d’Isolde Malkyn, je vous prie. » conclut-il, esquissant un léger sourire, gardant tout de même une expression gênée. Il s'écarta du chemin de la jeune étudiante, au cas où celle-ci souhaiterait réellement partir.
CENDRESD’un mouvement de la tête, le Cœur acquiesça les paroles de la jeune étudiante, avant de plonger son regard sanguinaire dans ses magnifiques prunelles émeraudes. Laissant un large sourire se dessiner sur son visage habituellement froid et sans expression. « Bien entendu, ce que vous me dites là ne sont que des compliments. Je ne suis pas du genre à être très émotif et cela, c’est tout à fait compréhensible. Mais oui, j’ai bien été épris de deux femmes lors de ma longue vie. Avec la première, à laquelle j’ai été marié, j’ai eu une ravissante petite fille. Hélas, à cause de ma malédiction, je leur ai survécu. La seconde, c'était tout simplement Ishtari, votre ancêtre. » rétorqua-t-il, marquant une légère pause avant de reprendre. « Croyez-le ou non, mais, l’immortalité n’est en rien une bénédiction, Isolde. Il m’arrive souvent de regretter mon statut de vampire. J’aurais réellement aimé vivre une vie paisible de mortels aux côtés de ma femme et de ma fille, mais mon destin en a décidé autrement. Enfin, je ne vais pas me perdre dans ce genre d’histoire absurde, je ne pense pas qu’elles vous soient très plaisantes de toute façon. » ajouta-t-il, laissant son sourire disparaître dans la pâleur de son visage.
Effectivement, les propos du Cœur étaient tout simplement abjects. Il ne se considérait pas comme un goujat et, en l’instant, il l’avait été. Il le regretta instantanément mais, ses paroles avaient déjà été prononcées. Il espérait tout de même pouvoir rattraper le coup avec Isolde. Elle avait l’air d’être une femme extrêmement intéressante et cultivée, il serait dommage de la laisser partir pour un simple malentendu. Alors que la jeune femme à la chevelure de jais tourna les talons, le vampire tenta de prononcer ces quelques mots pour la retenir. « Je suis véritablement navré de m’être montré si grossier envers vous, Isolde. Je n’aurais pas dû. » une pause, alors qu’un léger soupir s’échappa d’entre ses lèvres. « Croyez-moi, j’ai été grandement perturbé en vous voyant passer le pas de la porte de mon bureau. Vous lui ressemblez tellement que j’ai réellement cru la revoir. Ainsi, j’espère que vous accepterez mes plus plates excuses. » continua-t-il, avançant délicatement pour se positionner devant la mage. Le vampire n’était pas prêt à laisser fuir la jeune nécromancienne, non. Il voulait sincèrement apprendre à la connaître et surtout, il chassa instantanément toutes les pensées obscènes qui étaient nées dans son esprit quelques instants plus tôt.
Il était un ministre désormais et, ce genre de comportement n’était pas digne, surtout pour un représentant du Reike tel que lui. Il fallait à tout prix qu’il corrigeât sa faute envers la jeune Isolde, sinon, son honneur serait bafoué. « Je veux bien vous laisser repartir, si tel est votre désir, chère Isolde. Je ne m’y opposerai pas. Cependant, accepteriez-vous de m’honorer de votre présence encore une petite heure ? J’aimerais sincèrement apprendre à vous connaître, sans arrières pensés obscènes ou malsaines. Vous êtes une descendante de ma bien-aimée Ishtari et, croyez-moi, je ne vous veux aucun mal, vraiment. Si vous le voulez bien, alors nous pouvons aller nous asseoir au cœur de la bibliothèque et, je vous ferai parvenir un rafraîchissement, celui de votre choix bien entendu. Vous pouvez être qui vous le souhaitez ici Isolde, je ne porte aucun jugement et je ne mélange point le travail avec le personnel. Parlez-moi plus en détail d’Isolde Malkyn, je vous prie. » conclut-il, esquissant un léger sourire, gardant tout de même une expression gênée. Il s'écarta du chemin de la jeune étudiante, au cas où celle-ci souhaiterait réellement partir.
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Isolde Malkyn
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Entrevue sanguinaire
Feat Corvus
Le vampire médisait quant à son immortalité. Il était évident que chaque nature possédait son lot d’avantages et d’inconvénients. Cela dit, ne pas devoir porter le fardeau de la vieillesse restait un cadeau précieux. Tant de savoirs accumulés au cours d’une longue expérience. Il était regrettable que le vampire ne les mît pas à profit. Ou alors il était bien trop déshumanisé pour comprendre les ressentis de la jeune femme. Enfin, cette entrevue paraissait de plus en plus étrange et elle préférait partir plutôt que de continuer sur cette voie.
Pourtant, le Cœur semblait en avoir décidé autrement. Il essayait de la retenir, non pas par la force, mais par les mots. Il tentait de rattraper ses actes et se montrer plus compréhensif et avenant. Pour autant, la mage ne parvenait pas à lui accorder sa confiance. Chacun de ses mots paraissait calculé malicieusement. Elle soupira, ne sachant pas tellement sur quel pied danser avec lui. Il avait très mal agi, comme un rustre et se moquant des bonnes manières. Ce n’était pas appréciable quant au rang qu’il occupait.
- « J’accepte vos excuses, mais je ne pardonne pas votre comportement. » dit-elle, en gardant de la distance.
C’était trop facile de s’excuser et reprendre de zéro en faisant comme s’il ne s’était rien passé. Il s’était montré grossier et affreusement maladroit. Il ne pouvait pas se contenter d’inviter une personne chez lui et lui faire des propositions obscènes, comme s’ils étaient proches d’une quelconque manière. Il restait un total inconnu pour Isolde et cette brève rencontre ne lui donnait pas envie de le découvrir davantage.
Il se positionnait devant elle, cherchant à la faire rester. Encore une fois, il usait de sa posture contre elle et elle n’appréciait pas le geste. De toute façon, la jeune femme à la chevelure ébène possédait son caractère, elle pouvait parfois se montrer bornée lorsque la situation n’allait pas dans son sens. Et là, c’était exactement ce qu’il se produisait. Elle ne passait pas un agréable moment, donc elle n’avait pas envie de faire l’effort. Et s’il souhaitait un jour la revoir, ce serait à lui de changer de manière d’approche et de mettre les formes.
- « Je regrette, je préfère que nous en restions là, Corvus. Je vous remercie pour votre hospitalité et vous souhaite une bonne continuation dans votre travail. » dit-elle, en profitant de l’écart que son hôte avait fait pour se déplacer.
Elle se dirigea vers la porte de la demeure, en prenant soin de se retourner. Elle ancra son regard dans celui de son vis-à-vis, qui paraissait gêné de la situation. « Nous aurons peut-être l’occasion de nous revoir dans d’autres circonstances. » Conclut-elle, avant de disparaître dans la nuit. Elle n’était pas en colère, seulement soulagée d’avoir mis fin à ce moment. Elle espérait néanmoins que le vampire comprît le sens de ses mots et de son départ, afin qu’il pût agir sur son comportement. Il lui avait provoqué un sentiment de malaise et elle espérait ne pas être amenée à revoir le ministre prochainement.
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