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    Gazette des cendres
    Été 2024
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  • Lun 1 Mai - 22:28
    Les ferrets de Zeï
    Tour 16


    00h30 - Bureau


    Des aiguilles empoisonnées, il n'en restait que pour une cible avec un peu de chance, mais par chance, le jardin plongé dans l'obscurité nocturne a l'air relativement paisible. Deux jeunes femmes aux cheveux châtain et aux visages aussi identiques que leur robe de chambre bleues, se pressent vers la sortie, s'entre-poussant tout en se reprochant de parler trop fort. Entre la fenêtre et le mur extérieurs, rien de précis. Les formes flous de quelques arbustes devant la haie qui borde le mur afin de rendre le décor moins enfermant sont les seuls reliefs sur la pelouse gelée.

    Des choses imprévues apparaissent distinctement, cependant. Derrière le mur extérieur, des lanternes se balance au rythme des pas qui sont à présent en bordure du manoir. Au moment de passer dans le jardin, du côté de la grille en fer forgé, des éclats d'une voix toute militaire donne des ordres rapides. Les gardes sont là. Verzebel chargée de son étrange paquetage traverse rapidement la zone dégagée jusqu'aux buissons.

    A gauche, à l'opposé de la grille, un homme semble étonné de les voir sortir aussi vite dans un éclat de verre. Un grand homme aux cheveux blancs et aux petites lunettes en demie-lune qui se trouve tout près de la fenêtre de la bibliothèque. Alors que le trio arrive en bas du mur, Nicolas tend un bras ourlé d'obscurité dans leur direction et elles se retrouvent plonger dans une obscurité totale, à l'exception de Capella.

    - Par ici ! Elles sont là !! " appelle la voix sévère du majordome alors que les deux filles crient de terreur, prise entre les fugitives et les représentants de l'ordre. Le chaos des pas de la garde se rapproche à grande vitesse. Il n'y a qu'une poignée de seconde pour les séparer des trois femmes alors que l'ombre qui les entoure essaie de les agripper et de les ralentir par tous les moyens, comme autant de mains et de lianes sorties du néant.

    Depuis leur position, deux archers préparent leurs armes alors qu'une voix féminine lance à son tour.

    - Nous sommes Officiers Républicains !! Au nom de la loi de Justice vous avez ordre de vous rendre !



    HRP

    Vous pouvez sortir du jardin et vous enfuir dans la nuit en romançant la scène comme vous le souhaitez ! (en un ou plusieurs tours à votre convenance)

    Concernant ce que je vous aie envoyé par MP, vous êtes bien sûre libres de l'interpréter à votre manière et d'utiliser le chaos décrit si dessus à votre avantage.

    CENDRES
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    Invité
    Anonymous
  • Mar 2 Mai - 15:30
    Le majordome pointe du doigt Nineveh, Nineveh pointe de ses aiguilles le majordome.

    Le cri de Nicolas signe la curée et la sienne en premier. Une seconde plus tard, ce sont une dizaine d’aiguilles qui le transpercent de part en part en jaillissant des ombres qu’il a lui-même invoqué. Dix reflets de lune sur le métal qui viennent le piquer. L’elfe laisse filtrer une expiration glacée puis un reniflement rageur : ça, c’est pour avoir déshonoré de moitié la glorieuse race elfe. Ensuite : pour les gardes, c’est une poche à munitions qui s’écrase et la médecin a une grimace en constatant qu’elle est à court de projectiles.
    Tant pis pour la riposte. Trop nombreux pour tous les affronter, Nineveh est la première passer de l’autre côté du mur en utilisant sa cape, sa télékinésie et une certaine habitude de franchir les obstacles ainsi que de nouer son hamac aux arbres. Rien de très spectaculaire, surtout lorsqu’elle pose un pied sur le sommet du mur, puis aide les deux autres à le franchir avant de se laisser retomber de l’autre côté tel un sac de patate. Elle s’écrase au sol avec la finesse d’un boulet de prisonnier.
    Au moins, elles sont en vie et dehors, c’est déjà ça.

    En particulier, en sentant le collier contre elle, l’elfe a un sentiment d’accomplissement et de réussite qui la remplit d’énergie. Même si en voyant ses collègues, elle perd vite son éternel sourire : est-ce qu’elle n’était pas en train de faire une grosse bêtise ? De collaborer comme ça avec des inconnus pour voler le bien d’autrui en ayant neutralisé plusieurs personnes avec des aiguilles assommantes ? N’était-ce pas le contraire de tout ce pourquoi elle se bat depuis le début de sa vie ? Pour rendre le monde meilleur, et la voilà devenue une criminelle. Peut-être que...

    « Elles sont là ! » S’énerve l’officier de la garde d’un air courroucé, « elles sont là ! Qu’est-ce que vous attendez ? Attrapez les ! »

    Il va falloir courir.
    Elles sont PRESQUES sorties d’affaire.
    Citoyen du monde
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    Capella Tiamat
    Capella Tiamat
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    Race: Sirène
    Vocation: Mage noir
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    qui suis-je ?:
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  • Mer 3 Mai - 18:16
    Perchée sur l'épaule de Verzebel, elle fait de son mieux pour répartir son poids de façon à ne pas trop la gêner. Il faut dire que les sirènes n'ont pas vraiment l'habitude d'être portées, et l'urgence de la situation ne se prête pas vraiment aux nouvelles expériences. Sa proposition de chanter est vite ravalée : impossible de s'entendre ou de tenir une mélodie dans tout ce chaos. A la place, Capella reste concentrée sur le moment, et s'imprègne de chaque détail qu'elle arrive à percevoir dans la nuit. La position des lanternes, la provenance des voix, l'alerte donnée par ce majordome de misère…

    Elle glousse malicieusement en voyant Nineveh le transformer en oursin, puis se hâte pour passer le muret à son tour. Son regard passe sur les archers, puis sur les hommes au sol. En même temps qu'elle réfléchit, elle prépare ce qui lui reste de mana pour une ultime manœuvre, qui lui permettra de profiter du froid de la nuit et de l'empressement des gardes pour les ralentir. Elle tend la main en direction de l'officier qui braille, et un par un, les pavés du chemin se couvrent de givre, pour former une épaisse couche de verglas entre la justice et les criminelles.

    C'est le bon moment pour mettre les voiles, mais il faut encore assurer leurs arrières face aux archers. Si l'un d'entre eux touche Nineveh, elles pourraient bien y perdre le collier… Qui suffirait largement à compenser tous leurs efforts à lui tout seul. Alors qu'elles courent pour fuir la scène, Capella décide de coller à l'elfe comme son ombre. Peut-être pour la défendre, ou peut-être pour la dépouiller si elle est touchée, allez savoir ?

    - A gauche, y a un raccourci. C'est là où j'avais coincé le fae.

    CENDRES
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Dim 7 Mai - 3:55
    Les liens d'ombre enserrent ses bras comme les lianes obscures qu'elles sont, mais Verzebel se voit plus distraite par l'intervention des forces de l'ordre que par la magie invoquée pour l'arrêter. Ça... elle peut arrêter avec sa propre force, elle se sent tout du moins confiante dans sa capacité à aider les choses. Mais directement être vue et interpellée par des gardes Républicains ? Aie aie aie, il allait bien falloir sortir à tout prix de Courage et espérer qu'elle puisse se dissimuler quelque part, en espérant ne pas avoir fait erreur. Parce que si le point de non-route avait été franchi auparavant, là elle venait de bondir au dessus. Comme elle bondissait de façon plus métaphorique au dessus du mur entre la propriété privé et le reste de la ville.

    La magie était devenue moins forte, merci Nineveh ? Verzebel attendrait d'être hors de "danger", encore que le trio extraordinaire pouvait l'être, avec les circonstances. Elle n'y pensa pas trop, regardant Capella opérer avec sa magie de glace. Bien, de la coopération. Une chacune. Et ce sera au tour de Verzebel en cercle complet après son petit coup de fuite dans le jardin.

    Comme Capella, elle court en restant proche de Nineveh. Une flèche c'est rapide, même pour elle ! Mais elle peut essayer de la défendre contre quelque chose dans le genre. Et écouter les instructions de Capella.

    Ok, à gauche toute !
    Invité
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    Anonymous
  • Mar 9 Mai - 18:05
    Les ferrets de Zeï
    Tour 16


    Dans les rues sombres et obscures de la ville


    Dans l'obscurité froide qui se dissipe avant même que Nicolas touche le sol, les membres de la garde se précipitent en avant. Leurs lanternes brandies bien haut, le plus jeune ne distingua que trop tard le reflet étrange qu'elles produisent sur le sol. La lumière y glisse et y ricoche en reflets d'une pureté pâle. De la glace. Le pavé se dérobe sous les pas du jeune homme qui s'effondre, emportant avec lui plusieurs de ses camarades. Seuls deux rescapés parviennent à s'en tirer sans dommage. Deux drakyn dont les pieds griffus s'enfoncent dans la couche de verglas humide comme autant de crampons écailleux.

    - Halte ! " lance la première des enfants draconiques, son épée et son bouclier brandis. Elle progresse vite mais déjà deux des trois fugitives sont en haut du mur. Ne reste qu'une grande femme aux cheveux pâles que ses complices semblent avoir de la peine à hisser en haut.

    Une première vibration siffle dans la nuit. Une flèche vient d'être décochée. Elle ricoche sur le mur de pierre juste à côté du visage de Capella en train de monter. Verzebel en évite une autre. La main de la haute drakyn se referme sur la cheville de la sirène au moment où elle allait passer de l'autre côté mais un coup de talon en plein nez n'est pas exactement le meilleur des remèdes. Elle lâche prise dans un gargouillis sanglant et les trois femmes retombent dans la rue.

    - Dehors ! Derrière ! Arrêtez les ! Là-bas !

    Les ordres fusent. Les gardes courent. Un sort de foudre. Puis un autre. L'impact des éclairs noircis le pavé et le mur à moins d'un mètre des trois femmes. Une nouvelle flèche siffle et se plante dans l'omoplate de Nineveh au moment où elles s'enfoncent dans un passage à gauche. Par chance, il n'y a pas de chien et les lanternes sont faciles à suivre pour les trois femmes qui évoluent dans l'ombre. Malgré la douleur, elles disparaissent dans les rues obscures de Justice, l'objet de leur larcin alourdissant leurs poches.

    Ce qu'elles ne savaient pas encore c'était que les portraits approximatifs de Capella et Verzebel seraient placardés dans la ville et distribués à chaque caserne de Justice dès le lendemain matin. Une humaine élancée aux courts cheveux blond platines et une jeune guerrière rousse au visage poupin seraient recherchées pendant quelques temps par les autorités et un ordre de comparution serait délivré pour les trainer devant le tribunal ainsi qu'à leur complice inconnue, trop emmitouflée pour qu'on distingue son visage.

    Enfin... C'est une autre histoire.



    HRP

    Merci d'avoir participer à ce scenario ! Very Happy

    Vous avez récupéré le collier et vous fuyez dans la nuit !

    La suite est entièrement entre vos mains.

    Je vous demande de faire au moins un poste de clôture au grenier post-casse pour savoir un peu à quel point vous avez chouré des choses chères, si vous partez en bon terme, si vous partagez effectivement la récompense ou si l'une de vous tente de doubler les autres.

    Mais si vous le désirez, que ce soit à trois ou à deux, vous pouvez faire autant de tours que vous le voulez pour jouer les MP que je vous ai envoyé lors de la découverte du collier. Ces doutes sont les effets d'un enchantement posé sur le collier et il vous suffit de vous en éloigner d'une dizaine de pas pour que la magie se dissipe. A vous de voir si les doutes restent ou non après ça. vous êtes entièrement libre et n'avez pas besoin de MJ pour ça je pense Wink

    Je reste bien sûre à votre disposition !

    CENDRES
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Mar 9 Mai - 22:02
    Flèche, omoplate, connexion.
    Nineveh continue de courir en sentant une douleur foudroyante lui crever le haut du dos, pile au niveau de la scapula droite. L’elfe continue de courir sans vraiment pouvoir balancer le bras indirectement atteint et en respirant comme une truie qui fait un marathon. Elle remercie intérieurement des années de marche à travers tout le continent, sinon elle n’aurait pas eu la force de se traîner à couvert.

    « Juste à côté de l’artère. J’ai de la chance. » Déclare la médecin dans une déformation professionnelle du plus mauvais goût, alors qu’elles rentrent à l’auberge par des chemins détournés.

    En fait, ce n’est pas vraiment le moment pour cela, mais entre le nez qui coule et l’omoplate qui fait de même, Nineveh n’a plus vraiment la tête aux bonnes manières. Elle finit par se moucher dans son manteau, pleine de dépit et de s’en servir comme compresse pour endiguer le saignement. En revenant dans le grenier, elle dépose le collier dans la planque indiquée et s’examine du mieux qu’elle peut dans le miroir : la vache, c’est vraiment moche comme blessure. Rien de mortel, mais ça va piquer pour quelques semaines.
    Elle a une grimace avant d’effleurer du bout des doigts la blessure qui lui arrache un « aïe » sonore. Elle décide d’une main fébrile de se délester de son butin qu’elle pose sur la table, avant de demander l’aide à une des filles pour retirer cette maudite flèche dans le dos. Un instant et un cri douloureux plus tard, elle reprend son souffle avant de se caler contre le mur, un morceau d’étoffe en guise de compresse.

    « Sur la table, j’ai déposé tous les bijoux que j’ai pu embarquer en fouillant la maison. Il y en a pour une coquette somme, rien d’incroyable, mais assez pour bien vivre quelques semaines. »

    Nineveh reprend son souffle, difficile de discuter quand chaque respiration donne mal au dos.

    « C’était un plaisir, je vais attendre que tout le sang coagule, me faire un bandage à peu près propre, puis repartir. » Elle hésite une seconde puis rajoute, « vous connaissez mon nom, vous savez où me trouver si vous avez besoin d’assistance médicale. »

    Elle laisse les filles décider de la suite, mais il est clair que dans une heure, l’elfe sera partie.
    Citoyen du monde
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    Capella Tiamat
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  • Ven 12 Mai - 15:03
    La fuite est un peu plus complexe que prévu : la masse osseuse naturelle des sirènes est bien leur pire faiblesse à la surface, les drakyns sont visiblement tout terrain, et les archers visent très bien dans la nuit. Mais tant bien que mal, les drôles de dames réussissent à semer les forces de l'ordre pour rejoindre leur quartier général. Vu la façon dont les choses se sont passées, Capella prend rapidement la décision de quitter la ville très prochainement - dès qu'elle aura touché sa paie.

    Pendant qu'elle se débarrasse de ses gains sur la même table que Nineveh, elle calcule mentalement la valeur de chaque bijoux. Un petit pactole… mais le collier vaut probablement tout ça et bien plus encore. Ses yeux se perdent dans les métaux précieux alors qu'elle fantasme un scénario où elle aurait tourné les choses à sa faveur, où elle aurait profité de tous les moments de vulnérabilité de l'elfe et de l'humaine pour les mettre à terre et les doubler. Elle jette un regard en coin à Verzebel. Lors de leur rencontre, cette dernière avait particulièrement insisté sur la loyauté (ou plutôt, le manque de) dont les mercenaires faisaient preuve. Ne serait-ce que pour lui prouver qu'elle a tort, à elle et à… peu importe qui les avait embauché, probablement un rival d'Albin aussi riche et bête que lui ; oui, pour prouver qu'elle était bien dotée d'un mental de fer digne d'un tel contrat, Capella se battait sans relâche contre ses pensées intrusives. Non, elle ne trahirait pas ses camarades. Pas cette fois, en tout cas.

    En partie aussi parce qu'entre la paie et le butin amassé, elle avait de quoi financer ses prochains voyages et peut-être même investir un peu ici et là.

    - Je sépare le butin en trois selon la valeur apparente, faites bien attention à pas revendre vos gains n'importe où.

    Elle anticipe également une potentielle protestation de leur petite justicière, et continue avec un sourire. Elle ne s'adresse pas à elle directement, mais pas difficile de deviner de qui elle parle.

    - Si jamais quelqu'un ne veut pas de sa part "parce que c'est de l'argent sale" ou j'sais pas quoi, je la rediviserai en deux pour moi et l'autre.

    Une fois cela dit, la mercenaire commence à réunir ses affaires pour pouvoir quitter la ville aussi rapidement que possible une fois cette affaire conclue. Elle se demande si elle devrait contacter leur employeur pour accélérer les choses - mais comment ? Le bougre l'a tellement peu marquée qu'elle n'a même pas retenu son nom ou son visage. Bah, un riche de plus ou de moins…

    Si ça se trouve, c'était le majordome depuis le début.

    - Je dégage aussi dans pas longtemps. J'ai fait le tour de cette ville, j'vais aller en voir d'autres. Vous pouvez m'envoyer une lettre si vous avez besoin de quelqu'un pour un boulot, mais j'vous préviens, je fais pas de tarif d'ami.

    CENDRES
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