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Le seul bruit qui venait troubler la quiétude de ses songes étaient les sabots des chevaux qui tiraient les carrioles dans un rythme assez lent. Ça faisait deux semaines qu'ils descendaient vers le sud, a un rythme plus ou moins effréné. Il avait traversé quasiment la totalité du Reike, de haut en bas, en s’arrêtant dans chaque village, en interrogeant le plus de personne possible.
Le plan avait été fructueux. Il avait retrouvé la trace des mercenaires en une poignée de jours. Il avait suffit d'utiliser sa magie d'illusion, pour faire naître des craintes ou des désirs en fonction de la personne interrogé, et il avait réussit petit a petit a mettre le doigt sur le trajet que les ravisseurs d'Hava avait prit. Il avait craint que ce soit beaucoup plus long que ça.
Le dernier village avant Kyouji, il avait entendu la destination des hommes. Visiblement, au cœur d'une nuit de fete, l'un d'eux avait lâché a haute voix que la destination etait Liberty, la ville de République. Alors forcément, pour Aryan, c’était désormais sa destination.
C'etait donc dans cette ville qu'il arrivait, porte de sortie du desert, lieu de repos pour nombres de marchand, ou il avait passé de nombreuses nuits a écrire a la lumiere de la lune. Mais pas le temps de s'arreter, il avait décidé de couper court a toute attente et de continuer vers la foret.
Cependant, alors qu'il passait la tête dehors, une boutique l'intrigua. Il était en marge de la ville, et se souvint l'avoir déjà remarqué sans jamais vouloir pénétrer a l'intérieur. Par manque de besoin, sans doute, vu qu'il savait l'endroit être une forge. Ce n’était pas difficile de s'en souvenir, c’était vraiment un lieu qui ressortait du reste de l'endroit. Le reste des commerces étaient plutôt a l'intérieur.
Mais contrairement a ses autres passages, cette fois, il était curieux. Il allait droit vers un potentiel danger, face a des hommes assez talentueux et équipés pour parvenir a capturer un démon aussi agile et libre que Cornue. Il était encore étonné qu'elle se soit faite attrapé. Transformés en souris, elle aurait pu disparaître comme par enchantement comme quasiment n'importe quel animal. Mais eux, avaient réussis. Il ne pouvait pas les sous-estimer.
Il sauta de la carriole, et laissa Serpent disparaître dans l'obscurité de la pièce mouvante, pour être libre de ses moyens. Il attrapa sa canne, pouvant s'étirer en un bâton au besoin, et dont il ne s’était absolument jamais servit pour se battre. De ses trois ans de vie, il n'avait jamais bléssé physiquement quelqu'un. Quand aux blessures potentielles qu'il pouvait infliger a un esprit, c’était un details...
Il approcha de la porte, posant les yeux sur l'enclume, et tapa le métal du bout du bâton. Bonne qualité. Rien qu'a ça, il pouvait se douter que le lieu ne faisait pas des armes de pacotilles. Il n'hésita pas beaucoup plus et tapa a nouveau, cette fois la porte, trois coups, avec son bâton, avant de pousser le panneau le laissant pénétrer a l'intérieur.
- Bonjour.
Sa voix habituellement douce coupa court les quelques coups de marteaux qui étaient en train de fendre les flammes et l'acier d'une nouvelle arme. Il s’était douté qu'au vu de l'heure, le propriétaire serait sans doute au travail, mais sans doute pas qu'il le serait au milieu de la pièce. Il faisait chaud a l'intérieur, et ça ne devait pas donner envie a beaucoup de passer trop de temps la. Le désert était assez chaud comme ça.
- …
Il ne fit pas de commentaire, ne s'adressa pas au nain. Il alla plutôt jusqu'au râtelier d'armes le plus proche histoire de jeter un œil. Il n’était pas un expert en armes, mais il savait reconnaître une belle forme et un bon métal. C’était la moindre des choses, dans une profession ou ile tait censé donner des conseils. Personne n'aurait pu le prendre au sérieux si il n'y connaissait rien. Et puis, il etait curieux, et lisait beaucoup.
- C'est vous qui forgez tout ça ? Pas d'achats extérieur et de revente ?
Il avait dit ça a l'attention du nain, sans se retourner, et sans vérifier que ce dernier était a l'écoute. Il passa le doigt sur un pommeau sans rien ajouter, continuant son observation.
Le plan avait été fructueux. Il avait retrouvé la trace des mercenaires en une poignée de jours. Il avait suffit d'utiliser sa magie d'illusion, pour faire naître des craintes ou des désirs en fonction de la personne interrogé, et il avait réussit petit a petit a mettre le doigt sur le trajet que les ravisseurs d'Hava avait prit. Il avait craint que ce soit beaucoup plus long que ça.
Le dernier village avant Kyouji, il avait entendu la destination des hommes. Visiblement, au cœur d'une nuit de fete, l'un d'eux avait lâché a haute voix que la destination etait Liberty, la ville de République. Alors forcément, pour Aryan, c’était désormais sa destination.
C'etait donc dans cette ville qu'il arrivait, porte de sortie du desert, lieu de repos pour nombres de marchand, ou il avait passé de nombreuses nuits a écrire a la lumiere de la lune. Mais pas le temps de s'arreter, il avait décidé de couper court a toute attente et de continuer vers la foret.
Cependant, alors qu'il passait la tête dehors, une boutique l'intrigua. Il était en marge de la ville, et se souvint l'avoir déjà remarqué sans jamais vouloir pénétrer a l'intérieur. Par manque de besoin, sans doute, vu qu'il savait l'endroit être une forge. Ce n’était pas difficile de s'en souvenir, c’était vraiment un lieu qui ressortait du reste de l'endroit. Le reste des commerces étaient plutôt a l'intérieur.
Mais contrairement a ses autres passages, cette fois, il était curieux. Il allait droit vers un potentiel danger, face a des hommes assez talentueux et équipés pour parvenir a capturer un démon aussi agile et libre que Cornue. Il était encore étonné qu'elle se soit faite attrapé. Transformés en souris, elle aurait pu disparaître comme par enchantement comme quasiment n'importe quel animal. Mais eux, avaient réussis. Il ne pouvait pas les sous-estimer.
Il sauta de la carriole, et laissa Serpent disparaître dans l'obscurité de la pièce mouvante, pour être libre de ses moyens. Il attrapa sa canne, pouvant s'étirer en un bâton au besoin, et dont il ne s’était absolument jamais servit pour se battre. De ses trois ans de vie, il n'avait jamais bléssé physiquement quelqu'un. Quand aux blessures potentielles qu'il pouvait infliger a un esprit, c’était un details...
Il approcha de la porte, posant les yeux sur l'enclume, et tapa le métal du bout du bâton. Bonne qualité. Rien qu'a ça, il pouvait se douter que le lieu ne faisait pas des armes de pacotilles. Il n'hésita pas beaucoup plus et tapa a nouveau, cette fois la porte, trois coups, avec son bâton, avant de pousser le panneau le laissant pénétrer a l'intérieur.
- Bonjour.
Sa voix habituellement douce coupa court les quelques coups de marteaux qui étaient en train de fendre les flammes et l'acier d'une nouvelle arme. Il s’était douté qu'au vu de l'heure, le propriétaire serait sans doute au travail, mais sans doute pas qu'il le serait au milieu de la pièce. Il faisait chaud a l'intérieur, et ça ne devait pas donner envie a beaucoup de passer trop de temps la. Le désert était assez chaud comme ça.
- …
Il ne fit pas de commentaire, ne s'adressa pas au nain. Il alla plutôt jusqu'au râtelier d'armes le plus proche histoire de jeter un œil. Il n’était pas un expert en armes, mais il savait reconnaître une belle forme et un bon métal. C’était la moindre des choses, dans une profession ou ile tait censé donner des conseils. Personne n'aurait pu le prendre au sérieux si il n'y connaissait rien. Et puis, il etait curieux, et lisait beaucoup.
- C'est vous qui forgez tout ça ? Pas d'achats extérieur et de revente ?
Il avait dit ça a l'attention du nain, sans se retourner, et sans vérifier que ce dernier était a l'écoute. Il passa le doigt sur un pommeau sans rien ajouter, continuant son observation.
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Certains dirons que j’suis lent, d’autre feignant. Mais tout ces connards ne savent pas ç’que c’est que de créer de véritables armes dignes de fendre la lumière ou de fracasser les montagnes. Ils sont juste là à critiquer que j’fais qu’une arme par jour au plus rapide alors que certains forgerons font dans la douzaine d’épée en une demi-journée. Mais j’suis pas une poule pondeuse bonne à faire des bébés difformes qui se brisent après un seul coup moi !
Une arme c’est comme s’occuper d’un enfant, si on veut pas qu’il finisse par manger son propre caca, on en prend soin avec du temps et patience. Bon moi j’aime pas les gosses, mais vous avez compris l’idée quoi !
Tout ça pour dire quoi au fond ? Bah que ça fait 4 jours que j’suis en train de peaufiner une épée bâtarde avec un alliage d’acier maison, secret de fabrication, et que c’est pas le moment de venir me les briser. Dommage, comme le destin me déteste il a décidé que j’verrais personne pendant une semaine SAUF le jour où j’veux vraiment plus que tout voir personne ! Faut vraiment que j’fasse mettre un verrou sur cette foutue porte !
Et en plus dans mon malheur, qui c’est qui vient briser mon osmose ? Une jolie gueule imberbe qui a les mains plus immaculées que le bébé venant de sortir du fondement d’sa mère ! Il va vouloir quoi celui-là ? Un service de table ? Une monture de monocle ? Nan mieux ! Un stylo stylisé !
- Bonjour.
Au moins il a appris à saluer celui-là c’est déjà ça. Par contre s’il pense que j’vais lui répondre alors que j’fignole la pointe de la lame… J’ai pas qu’ça à foutre que d’échanger des politesses !
- C'est vous qui forgez tout ça ? Pas d'achats extérieur et de revente ?
J’arrête d’un coup d’abraser ma lame, le regarde droit dans ses yeux…
- Ça à l’air d’être fait par le boulanger peut être ? Pourquoi j’irais acheter à des amateurs ce que je peux faire en bien mieux ? Et non non, j’revends rien, tout ça c’est pour faire un musée, mais il me manque une pièce pour terminer mon exposition, le squelette d’une personne qui posait des questions à la con !
Je reprends ensuite mon morceau d’abrasif et reprend là où j’en étais.
- Sinon il est là juste pour remettre son intelligence en question ou il a l’intention d’acheter ou commander quelque chose ?
Bon ! Finissons cette lame !
Une arme c’est comme s’occuper d’un enfant, si on veut pas qu’il finisse par manger son propre caca, on en prend soin avec du temps et patience. Bon moi j’aime pas les gosses, mais vous avez compris l’idée quoi !
Tout ça pour dire quoi au fond ? Bah que ça fait 4 jours que j’suis en train de peaufiner une épée bâtarde avec un alliage d’acier maison, secret de fabrication, et que c’est pas le moment de venir me les briser. Dommage, comme le destin me déteste il a décidé que j’verrais personne pendant une semaine SAUF le jour où j’veux vraiment plus que tout voir personne ! Faut vraiment que j’fasse mettre un verrou sur cette foutue porte !
Et en plus dans mon malheur, qui c’est qui vient briser mon osmose ? Une jolie gueule imberbe qui a les mains plus immaculées que le bébé venant de sortir du fondement d’sa mère ! Il va vouloir quoi celui-là ? Un service de table ? Une monture de monocle ? Nan mieux ! Un stylo stylisé !
- Bonjour.
Au moins il a appris à saluer celui-là c’est déjà ça. Par contre s’il pense que j’vais lui répondre alors que j’fignole la pointe de la lame… J’ai pas qu’ça à foutre que d’échanger des politesses !
- C'est vous qui forgez tout ça ? Pas d'achats extérieur et de revente ?
J’arrête d’un coup d’abraser ma lame, le regarde droit dans ses yeux…
- Ça à l’air d’être fait par le boulanger peut être ? Pourquoi j’irais acheter à des amateurs ce que je peux faire en bien mieux ? Et non non, j’revends rien, tout ça c’est pour faire un musée, mais il me manque une pièce pour terminer mon exposition, le squelette d’une personne qui posait des questions à la con !
Je reprends ensuite mon morceau d’abrasif et reprend là où j’en étais.
- Sinon il est là juste pour remettre son intelligence en question ou il a l’intention d’acheter ou commander quelque chose ?
Bon ! Finissons cette lame !
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- Je suppose que non.
Réponse simple a une remarque acerbe, bourrue, mais dont l'ange ne sembla pas ressentir la moindre véritable animosité. Il manque un peu de savoir vivre mais il n’était pas très étonné par cet état de fait. C’était fréquent avec les membres de sa race, cette façon de répondre un peu agressivement. Il était visiblement occupé, et il avait dérangé, c’était sa faute donc.
- Mais j'ai déjà entendu un boulanger dire qu'un forgeron pourrait faire de bonnes baguettes.
Il avait aidé d'ailleurs quelques reconversions professionnelles, mais celle ci etait quand meme assez compliqué. Les yeux toujours sur les armes, il entendait le rythme du travail du nain dans son dos. Ce dernier le bouscula a nouveau verbalement et Aryan sourit très légérement, simplement, sans répondre trop vite.
- Hum...c'est une bonne question.
Lui qui n'aimait pas vraiment prendre part a des conflits, n’était jamais entré dans une boutique d'arme ou une forge en tant qu'acheteur, c’était souvent plutôt l'inverse. Son arme était un cadeau qu'il avait gardé car il l'appréciait. Sa forme, sa praticité, son esthétisme.
Il se détourna du râtelier, approchant du nain, ou plutot, de son œuvre. Il n'avait pas l'air le moins du monde déstabilisé par l'attitude du barbu qui était toujours concentré sur son œuvre. En tout cas, pas assez pour éviter de venir observer la lame en cours et de se pencher un peu en face de lui, étudiant la pièce.
- ...Trois jours ?
Il ne pouvait s'en empêcher, d'expertiser et d’être curieux sur tous ce qu'il voyait. Il n’était pas loin du compte, mais pas aussi expert que son homologue de petite taille qui aurait sans doute réussit a être encore plus précis. Ses yeux d'argents faisaient le tour de l'arme de mort, comme on observait une peinture.
- C'est une commande, ou un passe temps ?
Il etait curieux de savoir si le nain etait du genre a improviser des œuvres, ou si il répétait un cahier des charges reçu en avance. La deuxième etait une certitude, mais si la première était également exacte, cela pouvait faire passer un simple forgeron comme maître. Forger c’était une chose, imaginer, c’était au delà. C’était une forme d'art.
- Je suis venu sans but. Un combat m'attends, mais je ne suis pas guerrier. Quel œuvre utiliseriez vous, maître nain, pour tuer un homme ?
La première chose qui viendrait a l'idée du marchant, serait une bonne indication. Par un expert en la matière, il était certain que la première idée serait aussitôt d'un intérêt important pour la suite de ses recherches. Et puis, si il ne restait pas sur le sujet des armes, l'autre allait vraiment s'énerver et le foutre a la porte.
Réponse simple a une remarque acerbe, bourrue, mais dont l'ange ne sembla pas ressentir la moindre véritable animosité. Il manque un peu de savoir vivre mais il n’était pas très étonné par cet état de fait. C’était fréquent avec les membres de sa race, cette façon de répondre un peu agressivement. Il était visiblement occupé, et il avait dérangé, c’était sa faute donc.
- Mais j'ai déjà entendu un boulanger dire qu'un forgeron pourrait faire de bonnes baguettes.
Il avait aidé d'ailleurs quelques reconversions professionnelles, mais celle ci etait quand meme assez compliqué. Les yeux toujours sur les armes, il entendait le rythme du travail du nain dans son dos. Ce dernier le bouscula a nouveau verbalement et Aryan sourit très légérement, simplement, sans répondre trop vite.
- Hum...c'est une bonne question.
Lui qui n'aimait pas vraiment prendre part a des conflits, n’était jamais entré dans une boutique d'arme ou une forge en tant qu'acheteur, c’était souvent plutôt l'inverse. Son arme était un cadeau qu'il avait gardé car il l'appréciait. Sa forme, sa praticité, son esthétisme.
Il se détourna du râtelier, approchant du nain, ou plutot, de son œuvre. Il n'avait pas l'air le moins du monde déstabilisé par l'attitude du barbu qui était toujours concentré sur son œuvre. En tout cas, pas assez pour éviter de venir observer la lame en cours et de se pencher un peu en face de lui, étudiant la pièce.
- ...Trois jours ?
Il ne pouvait s'en empêcher, d'expertiser et d’être curieux sur tous ce qu'il voyait. Il n’était pas loin du compte, mais pas aussi expert que son homologue de petite taille qui aurait sans doute réussit a être encore plus précis. Ses yeux d'argents faisaient le tour de l'arme de mort, comme on observait une peinture.
- C'est une commande, ou un passe temps ?
Il etait curieux de savoir si le nain etait du genre a improviser des œuvres, ou si il répétait un cahier des charges reçu en avance. La deuxième etait une certitude, mais si la première était également exacte, cela pouvait faire passer un simple forgeron comme maître. Forger c’était une chose, imaginer, c’était au delà. C’était une forme d'art.
- Je suis venu sans but. Un combat m'attends, mais je ne suis pas guerrier. Quel œuvre utiliseriez vous, maître nain, pour tuer un homme ?
La première chose qui viendrait a l'idée du marchant, serait une bonne indication. Par un expert en la matière, il était certain que la première idée serait aussitôt d'un intérêt important pour la suite de ses recherches. Et puis, si il ne restait pas sur le sujet des armes, l'autre allait vraiment s'énerver et le foutre a la porte.
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