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  • Lun 3 Avr - 17:17
    « Putain de... ! »

    L'autre allait s'éloigner, et peut être qu'elle allait enfin pouvoir profiter de sa tranquillité. C'etait fini, elle allait jouer, puis Elia pourrait disparaître dans la nature, comme elle faisait toujours. Mais l'autre en avait décidé autrement, avec son air de gars qui se croyait vraiment impressionnant et charmeur.

    « Tu ne charme personne, idiot, tu es ridicule ».

    Elle s’était un peu recroquevillé sur elle même, espérant passer inaperçue, mais déjà on s’était retourné pour la regarder. Ceux qui n'avaient pas encore vu que l'actrice de la pièce etait dans les gradins ne pouvaient désormais plus la manquer. Il y eu plusieurs eclat de voix, et d'applaudissement.

    - Ah...ahah...euh...

    Elle n’était pas gênée, et pourtant c’était ce qu'il transparaissait. Elle tait en colère que ce....gars, lui parle ainsi comme si ils étaient amis. Il se prenait pour qui ? Il la prenait pour quoi ? Et comment elle pouvait partir a présent ? Tous le monde l'observer.

    - Euh..d'accord, je suppose ? Je vais...je vais y réfléchir.

    A la premiere occasion elle allait partir oui. Dés que l'attention serait retourné sur le spectacle. Oh, et l'autre etait toujours la aussi. Comment ça un texte préparé. Non, il n'y avait pas de jeu, elle voulait vraiment absolument en finir le plus rapidement possible. Alors elle lui fit un nouveau sourire.

    - Nous nous reverrons tout a l'heure alors.

    Mince, pourquoi avait elle dit ça ? A présent, elle ne pouvait plus du tout s'en aller sans culpabiliser. Pas devant un visage qui avait l'air content de cette idée. Bon, bon, elle pouvait faire un effort et aller saluer les gens dans les coulisses. En plus, peut etre qu'une troupe de théatre itinérant pouvait savoir des choses qui etaient bonnes a savoir. Son but etait aussi de se faire des contacts, non ?

    - Et euh..oubliez votre tartine, j'ai déjà mangé.

    « Aller, pars par pitié, quo'on enchaîne et que les gens cesses de me dévisager comme si je venais de leur voler quelque chose d'extraordinaire. »
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  • Lun 3 Avr - 23:25
    L'imbécile en question se tourna subitement vers l'arrière avant de redisparaitre  de  la vue des spectateurs , probablement pour aller se laver le torse. Coupant net les deux femmes dans leur échange, a voix du narrateur annonca en fanfare la fin de l'entracte dans cinq minutes. →Ŀ y eu un brouhaha, les regards envieux et les murmure entourant Elia. Et les trois coups annoncèrent enfin l'acte trois.

    ....

    Changement de décor.Jaillissant de derrière un pan de mur,  courant comme elle le pouvait en tentant de ne pas marcher sur sa robe pour ne pas s'étaler au sol, la jeune fille déboucha  dans ce qui avait dû être une rue du centre-ville. Mais, à présent, tout était méconnaissable. Partout, on voyait des combats, soutenus par la bande sonore parfaitement synchronisée. De surprise, elle fit quelques pas en arrière... Et se cogna dans quelque chose... Se retournant, elle réalisa que c'était quelqu'un... Et pas n'importe qui.

    Le soldat la regardait, l'impassibilité totale se lisant dans ses prunelles d'encre.

    - Que... Que faites-vous là ?

    Sa lettre lui revint en mémoire. Finalement, elle espérait qu'il ne l'aie pas lue.

    -Cassius, répond t'il succinctement en réponse à son regret exprimé par écrité Oui, il l'avait lu

    Elle fit d'abord une moue confuse, puis, lorsqu'elle réalisa, elle sembla vouloir disparaître dans un trou de souris avant de se tourner subitement vers le public, brisant le quatrième mur.

    - Non, c'est pas vrai... Je... Ne peux plus lui faire face...

    Et elle se détourna, prête à repartir vers le lieu qu'elle voulait justement fuir. D'ailleurs, quel était ce lieu ? Devant, elle voulait fuir. Derrière, elle voulait fuir aussi. Le son d'un cor de bataille ébranla la cité soudainement en une plainte lugubre annonciateur de mort qui fit lever la tête du soldat

    -Vous n'êtes pas en sécurité ici... Vous êtes certaines de votre choix? Vous condamnez votre peuple à mort par votre fuite.  

    - Et également en restant là-bas. Je n'ai aucun choix positif. Je... Je ne sais plus quoi faire...

    Une tristesse infinie parue dans les prunelles noires.

    -Vous le saviez? Je dois vous di...

    Elle leva les yeux vers lui, l'interrompant dans sa question :
       
    - Pardon ? Qu'est-ce que je savais ? Pour vous dire la vérité, jusqu'à ce que vous arriviez en fanfare (vous auriez pu toquer, d'ailleurs), j'ignorais tout de la situation actuelle. On m'a toujours gardée comme une poupée, tout juste bonne à paraître en société sans avoir la moindre influence. Mais je pensais qu'un jour, je pourrais tout changer. Visiblement, j'avais tort... Et à présent... Je ne peux plus rien faire. Si vous saviez combien je me hais... Tenez, si j'allais voir ces soldats, je n'aurais pas à les supplier pour qu'ils m'aident à en finir. Et pour mon peuple... Est-il seulement toujours là ?

    -L'influence, vous l'aviez le jour ou vous avez dit à votre père d'écrire une lettre de refus grossière à votre voisin. Il savait la réputation de mon peuple. Nous n'avons pas bâti notre légende en donnant des roses.  Nous, Guerriers maudits,  qui pataugeons dans le sang... N'avez vous point entendu parler des royaumes rasés de nous avoir menacés? Avez vous seulement porté attention ou vous étiez trop occupée à ne rien faire dans votre tour d'ivoire? Nous ne prenos pas un non couplé de menaces pour une réponse Et vous avez attaqué notre orgeuil personnel. Si ce n'était que cela... Nous ne faisons pas la guerre par plaisir, mais par devoir.   Les complots politiques, très peu pour nous.

    Ses prunelles brillèrent de colère et de défi alors qu'elle lançait :
       
    - Parce que vous, vous accepteriez une vie invivable, juste pour lui faire plaisir ?! Je ne dis pas que je suis parfaite, loin de là. Mais je sais ce à quoi je ne pourrais pas survivre. L'accepter ou le refuser, de toutes façons, le résultat sera le même. Je ne vivrai pas longtemps, je le sais. Oserais-je même dire que les miens étaient condamnés dès le jour du sacre de votre empereur !

    Les traits de l’homme se durcirent et il pinca les lèvres, l'éclairage lui donnant soudainement un air plus grand, plus sombre et menacant.
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  • Mar 4 Avr - 11:56
    Elle avait hurlé sa rage avec les derniers mots, puis, sans lui laisser le temps de régir, elle reprit sa course, droit vers le champ de bataille. Mourir en tentant de protéger ce qu'il lui restait d'honneur et de peuple, cela lui semblait la fin la plus positive à laquelle elle pensait pouvoir prétendre.

    Cassius lui tourna subitement le dos, et tomba dans le noir coté jardin de la scène tandis que coté cour, quatre soldats en armures noires ensanglantées surgirent, épées et lances au point. Sans discourir, ils se lancèrent à l'assault de la princesse sans se poser de question, attentant à sa vie en une chorégraphie aussi époustoufante que surréaliste dans laquelle elle perdit bien un jupon ou deux en se dégageant d'un coup d'arme.

    Mais cela lui importait peu. Il y avait plus important. Certes, elle appelait la mort de ses voeux, mais il ne serait pas dit qu'elle abandonnerait sans (tenter de) combattre. Néanmoins, elle n'avait ni arme, ni connaissance martiale. Alors, tout cela se poursuivit en danse improvisée. L'était-elle réellement ? Jamais le public ne le saurait.. Au moment ou elle allais finir transpercée cependant, une lance apparue, traversant deux guerriers d'un coup. Apparut enuite Cassius, en simple chemise blanche, qui engagea  un autre genre de chorégraphie enlevante, usant du décor à son avantage pour tenir ses adversaires en respect. Arrachant même un éventail placé par là pour prendre le dessus dans une danse martiale aussi aérienne qu'éblouissante dont la difficulté d'exécution ne paraissait nullement. Ainsi, en blanc, et en noir, le soldat vola au secours dela belle, recevant quelques coups sur ses bracelets de forces, un ''entaillant'' la chemise qui se teinta aussitôt du même carmin que ses cheveux.

    Ce ne fut qu'une fois le dernier adversaire tombé que Cassius tituba, blessé. Il était un guerrier, certes, mais pas invincible.

    Immédiatement alertée, Mathilde oublia tout, sa situation déplorable, son peuple qui appelait à l'aide, les soldats qui menaçaient de la tuer. Seule comptait la santé de cet homme. Arrivée à son chevet, elle hésita un moment, puis :
       
    - Désolée.

    Et, après avoir prononcé ce simple mot, d'un coup sec, elle lui arracha sa chemise, dévoilant le torse nu et finement musclé de la bête de scène qu'Elia avait pu admirer de près (quoique était-il si musclé ou était-ce le maquillage de scène ?), sur lequel était ''tatoué'' le symbole Reikois fortement modifié pour l'occasion, histoire de ne pas se faire accuser de contrefaçon.   Elle en fit un garrot qu'elle plaça au niveau de la blessure. Puis elle paniqua. Que devait-elle faire ? Elle n'était pas médecin, mais même dans l'optique où elle le serait, elle ne disposait d'aucun matériel... Ni d'aucun allié dans les environs.

    - Oh, mais pourquoi a-t-il fallu que vous vouliez me sauver, imbécile ?

    La dureté de ses mots était démentie par le désespoir facile à déceler dans sa voix.

    - La question est plutôt pourquoi pas ? Ca va, mais nous devons bouger... Et vous, pourquoi me soigner ? Vous pouvez partir quand bon vous semble... Je ne suis pas en état de vous poursuivre.

    - Je... Je...

    Elle fit une pause, le temps de trouver ses mots... Avant de faire diversion :
       
    - Mais vous avez raison. Vous pouvez vous déplacer ?

    - Oui...

    Disant ces mots, elle passa l'un des bras de l'homme autour de ses propres épaules pour le soutenir alors qu'elle se relevait, prête à partir.

    - Rappelez-moi de vous apprendre à vous battre... Vous êtes pitoyable sur un champ de bataille.
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    Invité
    Anonymous
  • Mar 4 Avr - 18:04

    Ils entrèrent sur scène tant bien que mal, la demoiselle peinant visiblement sous le poids qu'elle traînait. Etait-ce un poids mort ? À en juger par son acharnement, elle ne le croyait pas... Ou ne le voulait pas. Du moins, pas tant qu'elle n'avait pas trouvé de lieu sûr.

    - Rha, qu'est-il advenu de ce pays ? Ce n'est plus le mien, je ne reconnais rien... Mais je crois qu'il y avait une grotte, par là... Quand j'étais enfant. Elle est probablement masquée par la végétation, maintenant.

    Ce serait parfait. Alors, avec une vigueur renouvelée, elle avança comme elle le pouvait vers cette fameuse grotte, s'accrochant à son précieux fardeau.

    -Arrêtez... On doit rentrer... Je vous en prie.

    Demanda pour la énième fois l'homme qui avait une pâleur cadavérique maintenant.

    -Pour arrêter... Je dois...

    - Vous devez vous reposer, oui. Mais pas avant de s'assurer que vous n'allez pas vous faire tuer entre-temps. Courage, plus que quelques mètres.

    Et elle continuait à le traîner, déterminée.

    -Non c'est pas ce que vous...

    Au sol, tomba une bague qui roula aux pieds de la jeune femme, ébouissant l'assistance de ses riches reflets dorés. . Sous le coup de la surprise, elle s'arrêta et le lâcha. Le laissant s'avachir à l'entrée de la grotte avec une grimace douloureuse.

    -C'est pas..

    - Qu'est-ce que j'ai essayé de vous dire plus tôt...

    Se penchant, elle ramassa la chevalière impériale qu'elle examina en la levant bien haut pour que tous puisse la voir, et rebaissa son regard sur l'homme que la princesse observa, semblant ne plus voir la même personne, alors qu'elle reculait.

    - Dites-moi que je me trompe !

    -Non... et rien n'est ce qu'il semble... Je n'ai pas tué vos parents... Et pas le choix, elle... vous aurait tué et pris votre place...

    -... Elle ?

    Le regard noir qu'il lui porta était éloquent alors qu'il lui révéla le secret de polichinelle le mieux gardé de la cours de son père.

    -Elle, votre pseudo servante, votre demi-soeur. Je ne suis pas friand des secrets ni des machinations... Mais je n'ai pas eu le choix... Mon Ombre...

    Elle ne dit rien, mais dans sa posture, on la sentait prête à bondir à la moindre erreur.

    - Oui ? Vous n'aimez pas les secrets ? Allez-y, alors, déballez tout. De quelle ombre parlez-vous ? Et vous croyez pouvoir insulter mes proches impunément ?!
    -Vos parents étaient déjà morts... Les seuls... cadavres... sur les piques sont les supporteurs de votre soeur. Elle.... voulu la guerre. Pour je ne sais quele raison. Vous ne vous souvenez pas de moi surement... Vous étiez jeune la seule fois que je vous ai rendu visite.
    - Oui, bien sûr, je vous comprends... Dit t'elle d'un ton acide.

    Puis elle explosa, dévoilant que sa phrase précédente n'était que de l'ironie , arpentant en long, large et en travers l'entièreté de la sène, occupant l'espace de son indignation la plus profonde tandis que le blessé semblait se ratatiner sous la sacro sainte colère parfaitement justifié. Est ce que c'était possible une situation semblable? Assurément pas. Était t'il possible pour un empereur de se maintenir au pouvoir en étant aussi con? C'est une question qui se posait ...

    - Vous ne connaissez personne, ici ! Vous êtes un envahisseur, rien de plus. Alors, à présent, du balais !

    -C'est ce que vous dites...

    Tenta t'il de se défendre, mais elle le coupa abruptement de nouveau, n'étant pas attentive du tout à sa personne d'ailleurs, elle commença à s'éloigner, ne semblant plus s'intéresser à lui, avant de regarder par-dessus son épaule, comme prise d'une illumination soudaine :

    - Ah, et aussi, j'en ai assez des mensonges. Si j'avais vraiment une soeur, je le saurais. Et de toutes façons, elle ne serait pas réduite à l'état de servante. Si vous voulez mentir, trouvez quelque chose de mieux.

    Il toussa avec un demi sourire, Inspirant bruyamment sa blessure potentiellement mortelle, les guerriers dans la salle le savaient.

    -Rentrez, mais faites attention à vous. ... la dague cachée dans ma botte pour vous défendre. Je vous dit..... qu'elle veut marié mon double aujourd'hui et a signé un arrêté.... C'est elle qui a tué vos parents. Allez y. Laissez-moi. .....
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    Invité
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  • Mar 4 Avr - 18:57
    Elle hésita.

    - Je ne comprends pas. J'étais prête à vous aider. Pourquoi faire tout votre possible pour que je change d'avis ?

    Il tourna la tête. Il y eut un moment de pause. Dans la pièce originelle, il y avait tout un monologue pompeux sur l'amour au premier regard d'une fiancée d'un mariage arrangé quand ils avaient encore la couche aux fesses. Monologue escamoté plus ou moins habilement après une prise de bec monumentale entre le protagoniste masculin et le directeur , le premier trouvant ca dégoulinant et le second la trouvant essentielle.... Bon, revenons à la pièce, voulez-vous ?

    Il se racla la gorge et se retint de cracher comme un vulgaire soldat.

    - Parce que nul ne devrait se marier pour un royaume, mais chacun devrait pouvoir choisir selon son coeur.... Et il fallait débusquer les conspirateurs, sauver les apparences, pour votre royaume. Votre soeur m'a écrit sous le sceau de votre père, ne sachant pas que ce dernier m'avait demandé de l'aide moins de deux jours avant, craignant pour sa vie.  Je n'ai pas les détails...

    Non, il n'allait quand meme pas lui dire qu'il l'aimait, franchement.... C'était infiniement complexe comme situation et chaque spectateur était libre d'interpréter cet élément comme il le souhaitait.

    -Allez, prenez votre dague, rendez-moi ma chevalière et allez défendre votre royaume...

    Elle secoua la tête et tapa du pied, en vraie princesse qu'elle était.

    - C'est trop facile. Vous ne vous débarrasserez pas de moi avant que j'aie absolument tout compris... D'ailleurs, je vous rappelle vos propres mots : "vous êtes pitoyable sur un champ de bataille"... Il faudrait savoir ce que vous pensez. Et quant à votre histoire de mariage... Quand est-ce que c'est devenu un sujet ? Il y a plus important que ça.

    Il la regarda, un peu de rouge sur le coin de la bouche et les yeux bien grands, ébahi.

    - On ne vous a pas enseigné la politique, mademoiselle ?

    - Peut-être que je n'y prêtais pas attention ? C'est si ennuyant, toutes ces leçons... Eh mais pourquoi je me confie ?!

    La lumière s'éteignit juste à temps pour que le public ne remarque pas Cassius qui retenait un fou rire malvenu, la lumière se braquant sur Mathilde.

    - Qu'est-ce qu'il croit ? Que je vais tomber dans ses bras juste parce que Monsieur se dit prêt à me dévoiler la vérité ? Quelle vérité, d'ailleurs ? Si je suis vraiment honnête, je ne sais plus que croire... Dois-je écouter mon coeur ou m'acharner à faire mon devoir pour un peuple qui n'existe plus ? Et que dire de Kaera ? Tout ce que je connais depuis mon enfance serait-il faux, en réalité ? D'un autre côté... Je ne peux me fier à personne d'autre. Il n'y a que lui. Mais qu'en serait-il de ma réputation si je cèdais ? Après tout, s'il s'est inventé un personnage, ce n'est sûrement pas pour rien. Oh, pitié, voilà que je crois ses histoires, maintenant.

    Elle marqua une pause, avant de reprendre, après avoir jeté un coup d'oeil à l'homme immobile derrière elle.

    - Et si... Et si je lui laissais une chance ? Mais cela voudrait dire tout abandonner. Oh, s'il existe un dieu quelque part, c'est le moment de me faire signe ! Que dois-je faire ?

    Elle écarta les bras, brisant le quatrième mur.

    - Vous, mon peuple !!!! Que dois-je faire ?

    Puis elle montra l'homme, avachi et immobile.

    - Si je le tue, cela mettra-t-il fin à la guerre? Si je le laisse mourir comme cela, il aura une chance de s'en sortir, mais cela changera-t-il le funeste destin de ma contrée ? Serais-je vraiment capable de tuer un homme de sang-froid ?

    Dans un bruissement de jupes déchirées, elle alla côté cour.

    [color:051f=cc6633]- Est-ce vraiment comme il le dit ? Et si c'est vrai, ne devrais-je pas plutôt acheter la paix en le ramenant vers les siens ?

    Se triturant les cheveux, les petites ailes de sa tête s'agitant sous l'indécision comme si elle se tordrait les doigts d'angoisse, elle pursuivit.

    - Dans tous les cas, je ne peux aller voir le général de mes armées... Je ne le connais même pas. Oh, mais pourquoi n'ai-je pas écouté mes cours de politiqueeee !!!???? geinit-elle, en pleine crise de panique.

    Puis, se tournant vers le public, elle implora :

    - Dites-moi, mon peuple !!! Dites-moi que faire, moi, simple princesse de pacotille qui tente, pour la première fois de sa vie, d'influencer son propre destin et le vôtre !!! Que dois-je faire ?
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Mer 5 Avr - 17:47
    Elle s’était un peu perdue dans le scénario et tout lui paraissait affreusement alambiqué. Les scènes de combat étaient un peu trop statique, malgré que plusieurs acteurs avaient définitivement une technique accomplit, mais d'autres faisaient simplement semblant en arriere plan. Elle aurait pu leur donner des leçons, ca aurait pu avoir encore plus d'allure.

    Mais elle se rendit compte que cela devait etre elle, le problème. En tournant le visage, elle s'aperçut que l'auditoire etait pendu aux lèvres des deux acteurs principaux, les yeux suivant avec ardeur les mouvements des combattants. Ici, un homme silencieux et ébahit, la, une jeune femme geignant devant la violence des échanges.

    Elle eu la sensation de voir un peu les ficelles de plusieurs événements récents ayant eu lieu dans l'Empire, et se demanda si une pièce pareille serait au goût de leur très cher Roi. Peut etre qu'ils le faisaient de façon discrète pour ne pas être décelés.

    En revanche, elle trouva assez romantique l'histoire d'amour impossible qui s’était mise en place. Dommage que ce soit un homme, il allait sans doute la trahir a terme. Il n'avait déjà pas l'air d’être très fidele, et donnait l'impression d'etre a deux doigts de changer son fusil d'épaule a chaque secondes. Un Reikois classique, en somme.

    Enfin, la jeune femme vint implorer des conseils du public. Ce dernier sembla, en parti, prit de court, restant silencieux. Mais plusieurs dans l'assistance avait l'air déjà plus habitué, et se leverent.

    - Le royaume avant tout, sauvez les vôtres !

    - L'amour, pensez a vous, vous êtes encore jeune !

    Un véritable débat d'opinion dont l'espionne se garda bien d'intégrer. Mais elle se prit au jeu, en se demandant ce qu'elle ferait, si demain on lui demandait de choisir entre l'amour et le devoir. Elle avait été entrainé pour protéger l'empire, mais Aurilia avait su l'ame évasive, avide de liberté de sa fille adoptive. Un jour ou l'autre, elle serait dans l'obligation de faire des choix.

    Elle resta interdite, glissant sur le banc pour etre plus a l'extrémité et pouvoir parti si jamais soudainement quelque chose arrivait. Elle etait entrainé pour penser aux pires choses possibles, et elle n'aurait pas été étonné d'une déscente de soldat Reikois, ou bien d'un affrontement dans les tribunes en fonction de la décision prise par l'actrice.

    Les Reikois restaient un peu sauvage dans leur façon d'etre aprés tout.
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Mer 26 Avr - 23:36
    Les deux acteurs sur la scène se regardent, interdit.... Bon, ce n'est ni la fin A' B ou D qui s'applique... ŀa moitié veulent sa mort, ce que l'autre moitié refuse et, dans un cas comme dans l'autre, il risque d'y avoir émeute.... Réfléchissons rapidement à une facon de s'en sortir... Et Halewyn réfléchis vite. Très vite...

    *ok la bande.... * Résonne une voix dans l'esprit de Kilanna et de quatre autres membres de la troupe* L'usurpatrice et ses soldats sur la scène,... Je serai votre prisonnier... on improvisera. Jouons nos personnages et tout ira. *

    Rapidement, la troupe se remit en place, espérant que le public n'y avait vu que du feu. Alors que la traîtresse exposait à grands renforts dramatiques son plan de trahison qui impliquait le mariage forcé de l'empereur blessé en échange de sa vie,
    . profitant de sa distraction arrogante, Mathilde, le bijou bien en main, fuya par un trou de souris du decor, se hâtant de nouveau vers le champ de bataille. Décidément, elle n'avait jamais autant couru...

    Changement de scène.

    Lorsqu'elle rejoignit enfin les troupes ennemies, elle trouva tous les soldats, sans exception, en train de se détendre autour d’une partie d’osselets. Se méprenant sur son identité, chacun y alla de son petit commentaire, semblerent soutenir qu'elle avait mis du temps à se décider, mais qu’elle pouvait toujours venir s’amuser aux osselets avec eux.. excédée, elle se planta devant le chef du groupe, chevalière bien en vue :

    - Cessez donc votre bavardage. Si vous êtes encore un minimum loyaux, aidez-moi à sauver votre maître !

    - Tout doux, gamine. Qui nous dit que ce n'est pas une tentative de manipulation ? Est-ce que ce n'est pas un piège, qui nous attend là-bas ?

    Un rire gras collectif salua la répartie
    Elle n'en croyait pas ses oreilles. Pensait-il vraiment qu'elle avait le temps de jouer les fourbes ?

    - Si vous, vous refusez de me suivre, soit. Y en a-t-il un seul parmi vous qui soit réellement loyal à son maître ??

    Une voix hors champ résonna, ébranlant les murs et faisant vibrer les sièges.

    -Quelle est toute cette agitation!?

    dans une emphase dramatique, le drakyn personnifiant l’Empereur apparu de nouveau, commandant le respect et le silence de ses soldats qui lui laissent le chemin. Le contrate de taille entre le Drakyn et la jeune hybride était impressionnant. Il s'arrêta devant la jeune femme qui avait bien piètre mine de ses aventures. L'étonnement se lisait sur ses traites burinés avant que sa voix de tonnerre ne se fasse entendre de nouveau.

    -Princesse?

    Ainsi, ça y était. Il était temps d'apprendre la vérité. Qui était le vrai ? Son regard finit par se porter sur le bijou... Et elle sut. Jamais il ne ferait dans les grands doigts du colosse lui faisant face et de plus ce dernier ne portait aucxune chevalière. Fixant sur le (faux ?) empereur un regard de défi, elle lui montra sa preuve :

    - Pouvez-vous m'expliquer cela ? Ce n'est pas vous qui me l'avez confiée, n'est-ce pas ? Et pourtant, oh surprise ! Que vois-je dessus ? Les armoiries de votre Empire !

    Le grand battoir se tendit pour qu'elle y mette le bijou avant qu,il ne l'examine en le montrant à toute l'assistance.

    -Si vous étiez restée dans votre tour d'ivoire tout se serait bien passé. Vous vous êtes enfuie et l'avez mis en danger.. Le regard du faux empereur se posa sur la jeune femme. -- Je lui avais dit que ca ne marcherait pas cette fois ci pourtant. Ou es t'il.?.. Dans quoi est il encore fourré?

    Pardon ? Il ne cherchait même pas à mentir ? Elle fut prise de court et ne répondit donc pas tout de suite. Mais elle ne devait pas perdre son avantage : elle disposait d'une information de plus que lui. Il fallait en faire bon usage.

    - Quelque chose me dit que vous n'êtes pas là personne à qui je devrais le dire. Pourquoi avoir pris sa place ? Vous comprendrez, j'espère, que vous n'avez maintenant plus aucune chance d'avoir ma confiance...

    Comme s'il l'avait déjà eue, cette chance... Le regard féroce et purement Reikois qu'il lui retourna fit fondre quelques femmes aux premiers rangs.

    -Moi, je suis son homme lige.... Dit il comme si ca expliquait tout. Les gars... On détruit tout jusqu'à ce qu'on le trouve... Et si il est mort, on se met à détruire tout le reste et le monde avec.

    - Pourquoi avoir pris sa place, alors ?

    Une fois la réponse obtenue, elle prendrait une décision, elle s'en fit la promesse. Dans un silence de mort, deux soldats donnèrent une lance énorme et un bouclier massif au guerrier titanesque

    - Par stratégie et reconnaissance. Cassius est mon souverain. Nous sommes frères... Mieux vaut donc moi que lui... Tassez vous.

    Il cogna violemment de la lance sur le bouclier, Repris par les autres soldats. La guerre était réellement sur le point d'éclater.
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  • Dim 30 Avr - 17:53
    Le moment était donc venu de se décider. Elle hésitait. La moindre erreur pouvait se révéler fatale. Mais s'il parlait de stratégie...

    - Bien. Je vais donc vous mener à lui... Si vous me promettez de faire cesser tout cela et de lâcher votre arme.

    Elle jouait le tout pour le tout. À présent, soit elle perdait tout, sa vie comprise, soit elle pouvait négocier un semblant de paix. Et la survie de Cassius, si elle ne l'avait pas fait attendre trop longtemps.

    Le drakyn la regarda, lance sur l'épaule. La lumière changea, l'ombre de l'homme surplombant la princesse d'une facon angoissante. Une autre lumière s'éleva depuis la demoiselle, entrant en concurrence avec l'ombre qui la recouvrait, lui donnant enfin sa juste place. Un duel de regards et de volontés transposé par les effets spéciaux

    - Posez les armes, fınit par dire le colosse. On est à vos ordres. Mais si notre Empereur meurt, votre tête sera la première à rouler même si ca sera la dernière chose que je ferai. Les gars? En route. Thane, reconnaissance, Jérôme, tu fermes la marche.

    Elle hocha la tête. À présent, ça y était, son destin avait été choisi. Que ce soit une bonne ou une mauvaise décision, elle ne pouvait plus revenir en arrière. Le groupe se hâta donc vers les coulisses, la lumière s'éteignant derrière eux.

    Quelques minutes plus tard, le temps de faire le tour de la scène côté coulisses et de changer de décor, ils revinrent du côté opposé. Ils avaient eu aussi le temps de discuter un peu entre eux, pour un résultat qui paraissait de prime abord tout sauf convaincant. Eh bien, comme on dit, bonheur et vacances!!!

    Quand le rideau s'ouvrit à nouveau, les spectateurs pouvaient sans mal reconnaître le décor établi plus tôt. La grotte où elle l'avait laissé avec la traîtresse. Là était leur destination. Là devrait être l'empereur ou, du moins, un début de piste...

    Mais il était là, inconscient sur une roche, proprement bandé et parfaitement visible. Manifestement, c'était un piège. Les soldats arrêtèrent à la limite de la scène, nerveux et regardant partout tandis que l'homme-lige et Mathilde s'avancaient, le colosse était nerveux et, dans son dos, fit un signes aux soldats qui se retirèrent sans un bruit. Sans plus se soucier des hommes, la princesse se hâta vers Cassius et, alors qu'elle lui remettait sa chevalière, lui soutenant la tête, elle déclara :

    [color=#cc6633]- Excusez-moi pour le retard. Voici l'aide que je vous ai trouvée.ssius, mou comme une guenille, se laissa faire, mais lutta... Les yeux papillonèrent avant que les iris ne se dévoilent. Il essaya de parler....

    [color=cyan]-P.... P.... Poi... poison, pas mortel.... P...p....piège... Gus... Barre...


    Laissant tomber son bouclier , le colosse s'approcha pour prendre son souverain sur l'épaule.

    Elle avait gardé la main de l'empereur dans la sienne, mais fut bien obligée de la lâcher lorsque son protégé improvisé s'envola vers le ciel. Alors, elle médita sur ses paroles, prenant le public à témoin :

    - Un piège ? Pourquoi nous piéger ? Qui était visé par le piège, d'ailleurs ? Moi ou cet homme ? Et pourquoi ? Et qui nous en voudrait ? Gus ? Barre ? Je n'y comprends rien...

    Puis elle s'adressa aux coulisses :

    - Mais s'il y a quoi que ce soit que je doive faire, alors venez ! Dites-le-moi ! Négocions ! Cessez de vous cacher !

    Un rire féminin, démoniaque, retentit au travers de la scène, se répercutant dans les gradins et faisant vibrer les tympans. Interrompant net Gus dans sa prise de possession de l'empereur, qu'il redéposa avant de reprendre son bouclier pour se placer entre les deux jeunes gens et le rire, plantant violemment sa targe dans le sol, lance pointée.

    Et apparut sur la scène, embijoutée à outrance, la suivante suivie d'une femme encapuchonnée.

    - Bénir mon trône de ton sang me plairait assez, soeurette. N'as tu point écouté plus tôt?

    Elle ne pouvait y croire. Ainsi, c'était vrai. Mais même ainsi, même en pensant à l'avertissement, elle ne pouvait toujours pas croire à une telle trahison.

    - J'avais foi en toi. Si c'était un trône que tu voulais, pourquoi ne pas simplement me l'avoir dit ? On aurait pu trouver un arrangement. J'aurais même pu te laisser ma place. Mais tu me montres ton vrai visage... Crois-tu vraiment que quiconque accepterait de servir quelqu'un qui a tué pour atteindre son statut ? Je veux dire, oh, bien sûr, ils t'obéiront, mais simplement par peur. Ce n'est pas honorable. Je suis déçue, sache-le. Mais je crois encore qu'on peut s'en sortir autrement. Viens, discutons.

    Son adversaire fit la moue, ignorant les ombres qui passèrent, fugaces, en arrière-plan. L'ombre chinoise de quelqu'un qui se faisait égorger passa.

    - Tu parles toujours trop, c'est d'un ennui... Lui, il a tué pour son trône. Et lui, il le sert comme un bon toutou, répondit la brune en pointant un doigt dédaigneux vers Gus qui grondait tout bas, ajoutant de la tension dramatique. Je veux le tien, je veux le sien aussi... Et ils seront bénis de votre sang. Toi maintenant, lui après le mariage. Vous m'avez presque eue, Empereur. J'ai réellement cru que votre faire-valoir était vous. Dommage, j'aurais préféré votre prête-nom... Mais je suis lasse de discussions, vous êtes tombés directement dans le panneau... Et toi.

    Elle pointa Gus qui se campa solidement sur ses appuis, derrière le rempart de son bouclier.

    -Tu es mignon, tu sera mon chien de guerre.

    -Dans tes cauchemars... Protesta l'intéressé, féroce.

    La princesse laissa échapper un ricanement :

    - Je parle peut-être beaucoup, mais je constate que toi aussi. Si tu voulais vraiment en finir, je ne serais plus là pour te parler. Et qu'es-ce qui t'empêche d'épouser celui qui te plaît vraiment ? Je peux te laisser mon trône, si c'est ce que tu veux. En échange, tu nous laisses partir.

    -Puisque c'est si gentiment demandé, dıt-elle en dégainant une épée de sous ses jupes. Maxi mon coeur, tue-les... Lentement... La fille est à moi.

    L'individu se redressa, la cape tomba, révélant un être étrange. Un humain certes, mais aussi grand et musculeux que le drakyn. Dans ses mains, deux épées longues. Le combat final, titanesque, débuta tandis que derrière, d'autres silhouettes se faisaient égorger . L'usurpatrice s'avanca, quant à elle, vers Mathilde, bien décidée à en finir, un sourire victorieux plaqué sur les lèvres. La princesse n'avait jamais reçu aucun entrainement militaire. Une épée vola et se planta dans le décor, à trente centimètres de la tête d'un technicien en coulisses, qui en hurla malgré lui de surprise, donnant le signal aux autres acteurs de se pointer sur scène pour se tataner allègrement. Les hommes et deux femmes ''s'entretuaient'' de chaque côté de la scène, ajoutant à l'urgence du décor, Cassius glissa de son rocher, tombant hors de vue du public qui ne le regardait déjà plus du tout.

    Mathilde, de son côté, se lança dans une scène des plus ridicules, alternant entre fuite et négociation ratée avec son agresseuse. Elles devinrent rapidement une partie chaotique du décor vivant, courant sur tout l'espace, dérangeant le plus possible les autres acteurs dont le point de mire étaient les deux titans au centre. Derrière son rocher, hors de vue du public, Haewyn coordonnait mentalement tout ce beau monde. Par l'expérience acquise en tant que Spectre, iel donna un réalisme saisissant à cette scène décidée à l'arrache entre deux changements de décor.

    Le bouclier factice de Gus devrait être rempacé, ça, c'était certain, le mercenaire trouvé à l'arrache n'y allant vraiment pas de main morte. Se laissant emballer d'ailleurs, il passa bien près d'étêter l'acteur, Halewyn lui envoyant une attaque mentale qui fit dévier le coup... Cependant, la coulisse de sang sur la joue de l'acteur fut bien réelle... Tout comme sa colère. Avant de faire ce métier, il était mercenaire, comme la bonne majorité des Drakyns de ce monde. Aussi en oublia-t-il la pièce, prit son bouclier et fit un superbe plaqué, accompagné d'un rugissement féroce, à son adversaire qu'il assomma à demi et dont il entreprit de défoncer proprement et réellement la gueule à coup de battoir, causant un flottement parmis les autres acteurs qui arrêtèrent de se battre, tous yeux et incertains. Magnifique, de l'extérieur, cela passait pour l'armée du vaincu qui arrêtait de se battre après la défaite de leur chef...

    Se traînant hors de son couvert en jouant le plus parfait blessé, le démon alla toucher son partenaire de scène, lui intimant de s'immobiliser, en même temps que les autres, ramenant l'attention du côté des jeunes femmes.

    - Arrête de bouger ! S'irrita l'usurpatrice.

    - Tu es folle, rétorqua sa (peut-être ?) future (?) victime. Je t'offre ma place, c'est ce que tu voulais, non ? Cesse donc ces bêtises ! Va vivre ta vie et laisse les autres en paix.

    Parler, c'était en fait tout ce qu'elle savait faire. Et c'était donc ainsi qu'elle s'en sortirait... Ou mourrait.

    L’impensable se produisit alors. La poursuivante trébucha sur Cassius qui eut un léger cri de douleur. Putain, si elle lui avait cassé une côte, il la tuerait iel-même, pensa Halewyn. L’actrice s’étala de tout son long, et l’épée glissa hors de vue.

    Oubliant que sa propre vie était en danger, Mathilde se rua sur Cassius. Mais ce fut Kilanna qui, à voix basse, s'enquit :

    - ça va ?

    Après tout, les voir se parler à voix basse donnerait probablement du grain à moudre au public. Ce n'était pas hors personnage. Il lui fit signe, le spectacle devait continuer. Elle se remit donc rapidement dans son rôle alors qu'elle se relevait, toisant son ancienne agresseuse qui essayait de quitter la scène en rampant :

    - Je pourrais faire tant de choses... Je pourrais aller récupérer ton épée et la plonger dans ton coeur. Je pourrais te faire subir le sort que tu me réservais. D'autant plus que tu m'as menacée, soit. Mais il est impardonnable que tu aies blessé Cassius encore plus qu'il ne l'est déjà. J'ai toutes les raisons de te tuer. Mais je préfère simplement te bannir. Sors d'ici et ne reviens jamais. Si quiconque te revoit... Plus rien ne me retiendra de te faire exécuter.

    *ok la scène finale de la B. En position*

    La femme au sol dardait un regard furieux sur la princesse et pourtant, elle ne pipa mot. Elle resta là, à attendre que Mathilde s’éloigne et, surtout, lui tourne le dos, pour extirper une dague de sa botte en même temps que Cassius se relevait en usant de l’épée qui avait glissé à sa portée. Lui voyait le drame qui se présentait. L’usurpatrice avait déjà fait la moitié du chemin, arme bien levée et visible du public, quand Cassius s’avanca en titubant, dépassant Mathilde.

    La lame courte s’enfonça dans son épaule au moment où la vilaine s’immobilisait, une lame plantée dans le ventre. Ils se regardèrent, elle avec haine, l’Empereur avec lassitude, jusqu’à ce qu’elle glisse dramatiquement au sol.

    Cassius tituba, pris de vertiges.

    Tous les acteurs présents sur scène s'immobilisèrent pendant que le rideau tombait. Enfin, c'était terminé. Il restait à se mettre en place pour saluer le public, puis ils pourraient enfin en finir.
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  • Jeu 4 Mai - 20:24
    Peu importe qui etait pour quoi, et quel coté le public avait soutenu durant le dernier acte, tous le monde se leva pour applaudir, lancer des viva, et des cris de joies. Visiblement ça avait vraiment marché. L'émotion était palpable, aussi bien sur le visage des personnes présentes dans le public, de tous age, que sur celui des acteurs qui semblaient avoir donnés de leur personnes.

    L'histoire, le message, la performance, tout ça était soudainement secondaire aux yeux de la Reikoise qui se leva en observant, son expression changeant légèrement. Le plus important, c’était la passion, l'envie, le don de soi même, le travail, l'effort. Ça, c’était des choses que l'espionne respectait au plus haut point. Le talent n'avait aucun intérêt sans l'effort. C’était la que la valeur des gens se révéler. C’était la qu'elle pouvait apprécier quelqu'un.

    Alors comme le reste de la foule, elle commença a taper dans ses mains en souriant, sincèrement cette fois. Elle avait même un peu oubliée la pièce, ses themes, ses rebondissements, pour simplement voir le global qui l'avait émulé, au fond. Voir ce genre d'histoire autrement que dans un livre, c’était une expérience, inconnue qui plus est pour elle, jusque la.

    Elle resta bien droite, un long moment, alors que le reste des spectateurs commençaient a évacuer les gradins, pour reprendre leur vie. Reprendre le petit festival qui animait cette ville frontalière du Reike et de la République. Elle avait bien envie d'aller attraper une sucrerie maintenant, mais il fallait bien passer par la case coulisse, comme elle l'avait promit.

    - C'est par la...

    Il faisait entièrement nuit maintenant, bien que cela ne lui pose pas le moindre problème, vu qu'elle voyait comme en plein jour. Elle reprit le chemin qu'elle avait traversé durant l'entracte, la ou elle s'etait faite renversé, la ou la jeune actrice l'avait invité, aprés l'avoir poursuivie. Il n'y avait plus grand monde et elle passait clairement incognito.

    - Si je me pointe comme ça, ils vont se demander qui je suis...mais si je me barre, on va me prendre pour une lache, et tous le monde a vu mon visage...quelle galere...bon.

    Elle grimpa avec souplesse les quelques marches qui la firet passer de l'autre coté de la scene de fortune qui avait été montée pour le spectacle, et se retrouva a coté de plusieurs acteurs peu vetue, en train de se changer.

    - Oh, euh, pardon.

    Elle rougit légérement et s'eclipsa plus loin, rapidement, pour atteindre la zone ou on commençait a tirer les décors pour les charger sur des chariots. Le temps etait déjà a la préparation de la prochaine représentation du lendemain. Peut etre a l'autre bout de la ville. Peut etre meme dans un village ou au bord d'une route.

    Elle ne savait pas trop quoi faire, du coup, la, au milieu des travailleurs qui l'ignoraient un peu, plongés dans leur tache. Elle soupira, et commença a songer a partir. C'etait peut etre juste un coup de com, aprés tout.
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  • Mar 9 Mai - 13:02
    -Mademoiselle!!!!

    S'exclama une voix de soupir dans son dos, Haewyn apparaissant en pantalon et torse nu, bataillant pour mettre une gsimple chemise blanche d'une facon incoroyablement dynamique et classieusement ridicule. Ouioui, ca existe!!!! Pendant quelques longues secondes on ne vit plus son visae d'ailleurs, juste son torse et ses abdominaux avant qu'il ne réémerge avec un air particulièrement réjouit.

    Je suis ra-vie que vous ayiez accepté mon invitation. Vous aviez l'air tellement ... Effrayée étant le mot exact mais il ne le lui dira pas non? Dċalée aussi le ferait, mais ca lui semble archi grossier. préoccupée.   Oui, voilà. c'est quand même bien trouvé. Sans le maquillage de scène, les traits de l'acteur paraissent plus doux, ingenrable et magnifique. ŀes deux prunelles noires en amandes la fixe d'ailleurs amicalement, la grande bouche fixée en un sourire indéchiffrable. .

    J'espère que nous avons réussis à vous dérider. Mais suis je bête!!! Evidemment que nous avons réussis, sinon vous vous seriez évadée en catimini n'est ce pas?


    Puis il lève le ton en regardant la porte d'une loge tout près.

    Kiki chérie!!!! Réjouit toi, elle est venue dire bonjour!!!! Tu as à boire? Elle peut visiter ta loge?

    Et reportant son attention sur Elia

    Je suggère la sienne parce qu'elle est la mieux rangée et je ne veux pas te rendre inconfortable
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  • Jeu 18 Mai - 10:34
    Il était à présent temps de retourner aux loges pour abandonner leurs rôles et reprendre qui ils étaient en réalité. C'était terminé. Kilanna ne put dissimuler son soulagement. Être le centre de l'attention, ce n'était décidemment pas pour elle. Mais elle n'avait plus le choix. Elle avait rejoint la troupe, elle se devait donc de lui rester fidèle. Et puis, elle s'était trouvé une famille en ses membres...

    Elle venait de terminer de se changer, l'esprit dans le vide, lorsqu'une voix bien connue l'apostropha. Elle n'eut pas le temps de réfléchir, son corps régit tout seul alors qu'elle surgissait d'un coup pour aller pointer un doigt accusateur sur l'auteur de ce surnom ridicule :

    - TOI ! Ne m'appelle plus JAMAIS comme ça, compris ?! Et puis, je ne suis pas ta chérie, non mais !

    Ce ne fut qu'à ce moment qu'elle remarqua la présence de leur invitée. Ah. Gênée, elle détourna le regard. Elle n'aurait pas dû réagir de manière aussi impulsive sans d'abord étudier le terrain.

    - Hum... Désolée.

    Evidemment, elle s'excusait auprès de l'étrangère. Elle pensait encore chacun des mots qu'elle avait adressés à son ami. Et elle ne les regrettait pas le moins du monde. Elle connaissait son caractère taquin, mais il devait aussi apprendre que certaines limites ne devaient pas être franchies. D'un autre côté... Peut-être sa réaction était-elle exactement ce qu'il avait recherché... Ce ne serait pas la première fois qu'elle entrerait dans son jeu en tentant d'en sortir.

    Néanmoins, elle devait donc jouer les hôtes ?

    - Honnêtement, Hale, tu serais sûrement plus doué que moi pour ça... Et puis, c'est toi qui l'as invitée.

    Il lui faudrait apprendre à se tenir à ses engagements, ou à ne pas en prendre s'il n'était pas certain de pouvoir les tenir, à l'avenir. Elle s'en fit la promesse, elle lui donnerait des leçons de savoir-vivre. Quelle ironie. Elle, enseigner les bonnes manières ? Elle n'était clairement pas la mieux placée pour ça. Mais peu importait, on verrait cela plus tard. Reportant son attention vers la demoiselle, avec un soupir, elle lui lança :

    - Enfin, puisqu'on me refourge les invités des autres, venez, je vais vous faire visiter. Mais c'est vrai, avant tout, est-ce que je peux vous offrir quelque chose ?

    Non, elle ne l'emmènerait pas dans sa loge. Car si elle avait eu le temps de se changer, elle n'avait pas pu ranger. Elle n'était pas encore prête à quitter les lieux. Et quelque chose lui disait qu'elle mettrait un moment avant d'être prête.
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  • Sam 20 Mai - 21:44
    A défaut d’être beau, au moins il était athlétique. Un corps de quelqu'un qui s’entraîne. Mais ce n'etait pas si étonnant, dans la mesure ou il était censé jouer quelqu'un d'aussi actif. Un guerrier, un soldat. C’était peut être pour cette raison qu'il avait été prit, dans tous les cas. Elle fixa la chemise pendant la minute qu'il prit a s'en sortir et a revenir respirer a la surface, avec un air a la fois étonné et un peu blasé. Au moins il avait le mérite de venir la sortir de son embarra.

    - Hein ? Visiter la...oh je, je voulais juste vous remercier, je ne vais pas rester longtemps.

    Elle avait l'impression d'etre une fan projetée au milieu d'un monde dont elle revait mais qu'elle ne voulait pas déranger. Et la réalité, c’était qu'ils devaient penser a la même chose. A la base elle avait juste voulu voir une pièce pour la première fois. Si a chaque fois c'etait pour finir dans les loges, elle ne reviendrait pas de sitot, c'etait trop génant.

    Elle se retourna en sursautant, entendant la tornade arriver avant qu'elle ne soit vraiment la. La jeune femme semblait furax, et Elia pouvait comprendre. Se retrouver au quotidien avec ce type avait sans doute le don d'agacer grandement. Elle baissa les yeux, pour leur laisser l'intimité de regler leur soucis entre eux. Elle n'allait pas s'y immiscer.

    - Oh euh...

    On lui proposait encore a boire, mais cette façon de se renvoyer la balle l'un a l'autre lui donnait vraiment l'impression d’être une intruse, et de déranger tous le monde. Elle détestait ça, cette impression d’être de trop. Elle secoua la tête finalement, en reculant.

    - Je vois bien que vous êtes occupés après une telle représentation. C’était euh...c’était sympa d'ailleurs.

    Au moins, en disant ça, elle se retrouvait entre le « super » et le « m'ouais ». C’était le plus simple. Parce qu'elle n'avait pas détesté, et avait grandement apprécié l'investissement des acteurs, sans pour autant avoir l'impression que ca allait reste un souvenir impérissable.

    - Je voulais juste savoir, enfin...je me demandais si vous faisiez ça depuis longtemps. C’était très agréable a regarder, très fluide. Et vous aviez une intensité admirable. J'ai été impressionné.

    Elle fit un nouveau pas en arriere, constatant qu'autour d'eux, ca avait commencé a se dispercé. Le décors etait rangés, et chaque membre de la troupe avait regagné sa propre loge improvisé afin de pouvoir se changer, et peut etre sortir boire et manger avant de reprendre la route vers le prochain lieu de représentation.

    - Aprés tout ça, vous meritez bien de vous reposer alors, je ne vais pas m'attarder, et je vous remercie encore pour l'invitation.

    Voila, comme ça au moins, elle n'aurait pas l'impression d'etre un poids qu'ils se tiraient les uns les autres de maniere trop vocal pour essayer de la mettre un poil plus a l'aise.
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  • Dim 21 Mai - 13:57
    Soudainement, tout autour du démon, l'athmosphère se calma. Les sons semblèrent diminuer d'intensité, tandis que les prunelles noires, de velours, se posaient chaleureusement ur la visiteuse. Encore une fois, selon Halewyn, il y avait un certain décalage entre l'être et le paraitre qui la rendait infiniement plus intéressante. Sa curiosité était piquée tant la visiteuse était tout en contraste. un peu comme une crèeme glacée sur laquelle nous aurions versé un expresso bien chaud.

    Divine gourmandise s'il en est. Quoiqu'il en soit, cette mortelle a attiré l'oeil de iel succube qui a bien l'intention d'assouvir un jour ou l'autre sa curiosité. Et si vous êtes en train de vous faire des idées, Halewyn vous détrompe tout de suite. C'est au niveau cérébral uniquement qu'elle l'intéresse, l'intriguant depuis leur rencontre fracassante. Elia est une énigme mortelle à décortiquer.

    Ne t'en fais pas pour nous, nous sommes toujours à nous chamailler.Je crois que c'est commun à toutes les troupes ce genre de chamailleries. Dit iel avec un calme exemplaire, la voix jouant une mélodie naturelle au rythme des mots qui dansaient sur les lèvres pleines de la belle bouche. Si je vous ai invitée, c'était pour faire amende honorable. Je déteste laisser une impression détestable aux gens et j'ai bien conscience que parfois mon enthousiasme naturel est fort déstabilisant. Si vous l'agréez, dame, peut-être pourrions nous refaire connaissance convenablement et dans les règles de l'art et ce sans qu'aucune tartine au miel ne soit sacrifiée dans le processus?

    Galamment, sans baise main parce que le démon pressent que sa vis à vis ne sera pas à l'aise, iel se présente en inclinant le corp fort masculinement en respectant parfaitement les usages comme le ferait un gentleman.  

    -Je suis Halewyn Giovinetta Sampiero, pour vous servir. Je vous présente  Kilanna.
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  • Sam 27 Mai - 12:10
    Il faudrait qu'elle pense à le remercier. Malgré ses défauts, le démon savait récupérer les situations. Piteuse, elle se contenta de hocher la tête pour marquer son accord avec ses excuses. Elle prit la suite pour les présentations :

    - Kilanna Launi, oui. Et... Je suis désolée, j'aurais dû me douter que vous viendriez. Encore désolée de vous avoir imposé cette scène.

    Elle pouvait peut-être en profiter pour répondre au sujet de la pièce, aux questions que son compagnon avait complètement ignorées ?

    - Je vous remercie pour ces compliments... Personnellement, c'était ma toute première représentation. Mais... Hale, ce n'est pas ta première fois, hein ? Ne mens pas.

    Elle ne pourrait pas croire qu'il ait aussi peu d'expérience qu'elle, après ce qu'elle avait vu. Non seulement il avait sauvé la pièce avec ses talents d'improvisation et de coordination, mais il ne fallait pas oublier non plus que c'était grâce à lui qu'elle avait intégré la troupe... Tout cela était impossible sans entraînement.
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  • Dim 28 Mai - 14:41
    Elle sentit aisément la sensation autour de l'homme, et elle ne pu masquer un petit pas en arrière, sécurité minimale que son instinct lui disait d'avoir. Ce type la n’était pas normal, ça c’était désormais une certitude. Il avait beau faire la belle gueule et être aimable, ça allait être compliqué de ne pas se mefier, mais d'un autre coté, il n'etait pas du tout obligé de faire cet effort...et il avait l'air de bonne foi...plus ou moins.

    - Bon je...hum...je suppose que je peux rester un peu plus.

    Elle n'avait rien d'autre a faire spécialement, et plus l'heure avançait, moins elle aurait a voir dans la soirée. Tant pis pour le festival, elle aurait sans doute d'autre occasion dans sa vie...si le roux en face d'elle n’était pas un dangereux psychopathe qui avait prévu de la laisser dans un fossé après la soirée. Avec son horrible acolyte a l'apparence doucereuse juste derrière.

    - Et bien...Enchanté alors, je suis Elia S...juste Elia, ce sera suffisant.

    Il suffisait que quelqu'un connaisse ce nom d'Ikusa et elle en avait pour une soirée de remontrance avec Zephyr pour lui dire de ne pas tout prendre a la légère. Bah, ce n'etait qu'un nom et ils n'avaient pas vraiment l'air de venir d'ici. Elle tourna la tête vers Kilanna, un peu surprise par ce qu'elle venait de dire.

    - Vraiment, votre première fois ? J'aurais pas pu dire, c’était bien.

    Elle comprenait mieux désormais les petites différences qu'elle avait sentit au fil des échanges. Elle tourna a nouveau la tete vers lui, et fut un peu songeuse. Elle n'avait pas eu l'impression d'une gigantesque pratique, d'une habitude franche de tenir la scène. Plutôt....quelque chose qu'il faisait naturellement. Il n'avait pas eu les mêmes réflexes que les autres acteurs. En quelque sorte, il était naturellement plus doué qu'eux.

    - ...Vous aussi non ? Vous ne faite pas ça depuis longtemps, je me trompe ?

    Elle le fixa un bref instant, l’atmosphère autour de la jeune femme répondant a celle que le démon avait transmise précédemment. Il n’était pas le seul a avoir une bonne vision des choses, une bonne compréhension. Elle se détendit finalement, néanmoins, et sourit aux deux.

    - Merci en tout cas, c’était une belle représentation. Ça donne envie de voir d'autres spectacles pour être honnête.

    Ça, c’était un petit mensonge, mais elle n'allait pas dire que le spectacle ne l'avait que moyennement convaincue. Ce n’était cependant par leur faute a eux, ils avaient été bons. C’était plutôt l'histoire en elle même. Et visiblement, il avait déjà improvisé pour sauver les meubles.

    - Je suppose que la troupe doit régulièrement se produire, vous allez continuer, mademoiselle ? Puisque vous me dites que c’était la première fois, ca vous a plu ?

    Elle ne lui demanda pas a lui, il avait l'air comme un poisson dans l'eau. Autour, ils étaient désormais quasiment seul. Une partie de la troupe etait sorti aprés avoir fini de ranger. Elia hésita encore un peu, puis songea que finalement, elle pouvait lier ce qu'elle avait voulue faire a la base, avec ça.

    - ...Il y a un festival a Kyouji, je crois qu'il y a des stands de nourritures diverses dans la grande rue, et des musiciens. Je comptais aller y faire un tour...

    Donc si ils voulaient venir avec elle, ca pouvait permettre aux deux de pouvoir « s'excuser » comme ils avaient l'air de vouloir le faire. Bien qu'elle n'avait pas l'impression qu'ils lui doivent grand chose...
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