

Citoyen de La République
Eloise Natsk

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crédits : 810
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Il faut savoir reconnaître quand on a tort, à chaque nuit que je passe chez moi c’est un constat que je me fais. C’est sans le moindre souci que je dors dans mon bureau à Magic, il y a des soucis mais en tout cas ce ne sont pas les miens, cependant, force est de constater que le repos n’est pas le même chez soi. Dans un vrai lit. Et avec un vrai repas. C’est vrai ça maintenant que j’y pense elle est passée cette nuit. L’une de ses fameuses visites improvisées. Il faut d’ailleurs bien lui accorder un réel talent à toujours savoir où je me trouve. La seule constance dans mes habitudes de vie privée vient bien de l’inconstance de mon rythme personnel. Et malgré ça elle frappe toujours à la bonne porte du premier coup. En l'occurrence elle ne frappe pas vraiment à la porte. Elle se contente surtout de l’ouvrir, avec ou sans mon accord. Rien de choquant finalement, elle sait bien qu’en dépit de tout ce que je pourrais dire, tout ce que je pourrais faire, elle serait toujours la bienvenue.
Comme cette nuit. Yeux clos je m’étire en baillant. C’est une journée libre, aucune raison de ne pas rester encore un peu au lit. Ou beaucoup. J’ai dû pas mal bouger dans mon sommeil par contre, c’est rare que je ne me cogne pas les mains contre les murs en m’étirant. Et le matelas m’a l’air plus mou que d’habitude. Je devais vraiment être proche de l’épuisement total hier soir. Les derniers jours ont été compliqués en même temps et le sommeil n’a pas vraiment suivi. Voyons le côté positif, ça fait très longtemps que mon lit ne m’avait pas semblé aussi confortable. J’ai presque l’impression de dormir sur mon oreiller, la sensation est identique. Sauf qu’il me faudrait soit un très grand coussin soit être vraiment ridiculement petite pour que ça arrive.
Bon, qu’est-ce que je fais de ma journée ? Étendue sur le dos, je cligne plusieurs fois des yeux avant de réussir à les ouvrir. La lumière du soleil est bien agressive pour les pauvres dormeurs. Le regard fixé sur le plafond, mes pensées voguent vers la suite de la journée. Je n’aime pas cette idée, mais je pense que pour une fois je vais accepter de prendre une petite pause et ne pas penser au travail ou à tout ce qui s’en approche. Tout comme je reconnais sans soucis avoir tort quand je dis que je dors aussi bien à l’université que chez moi, je reconnais aussi avoir besoin d’une journée un peu plus tranquille. Idéalement surement plus d’une mais on ne va pas trop en demander non plus. Et je ne suis de toute façon pas faite pour prendre du repos. De nouveau je baille et après étiré mes bras derrière ma tête je les fais retomber dans le lit.
Le contact me fait sursauter. Apparemment il y a quelqu’un avec moi. Si elle est venue hier soir, dans l’état de fatigue dans lequel j’étais il est bien possible que je l’ai prise en otage en m’endormant. Bien fait pour elle. C’est ça de vouloir prendre soin de moi. J’espère ne pas l’avoir réveillée en lui faisant tomber mon bras dessus.
En tournant la tête dans sa direction, je réalise enfin le souci, la raison de cette impression de dormir dans mon oreiller. Qu’est-ce qu’il s’est passé ? La pièce, mon appartement est immense… Et ce n’est pas lui qui est soudainement plus grand mais bien nous, elle aussi, je le constate la que je la regarde enfin, qui somme petites. Toutes petites. “Gabriel…” On se concentre, la situation est surprenante, un peu impressionnante, mais on essaye de ne pas céder à la panique. Ce serait le meilleur moyen d’empirer tout ça. Dans un premier temps, la réveiller, ensuite on prend le temps d’en discuter. Elle n’a très certainement aucune idée du pourquoi mais sait-on jamais… Je pose mon doigt sur son nez avant d’appuyer doucement. “Gabriel… Il faut qu’on parle.”
Comme cette nuit. Yeux clos je m’étire en baillant. C’est une journée libre, aucune raison de ne pas rester encore un peu au lit. Ou beaucoup. J’ai dû pas mal bouger dans mon sommeil par contre, c’est rare que je ne me cogne pas les mains contre les murs en m’étirant. Et le matelas m’a l’air plus mou que d’habitude. Je devais vraiment être proche de l’épuisement total hier soir. Les derniers jours ont été compliqués en même temps et le sommeil n’a pas vraiment suivi. Voyons le côté positif, ça fait très longtemps que mon lit ne m’avait pas semblé aussi confortable. J’ai presque l’impression de dormir sur mon oreiller, la sensation est identique. Sauf qu’il me faudrait soit un très grand coussin soit être vraiment ridiculement petite pour que ça arrive.
Bon, qu’est-ce que je fais de ma journée ? Étendue sur le dos, je cligne plusieurs fois des yeux avant de réussir à les ouvrir. La lumière du soleil est bien agressive pour les pauvres dormeurs. Le regard fixé sur le plafond, mes pensées voguent vers la suite de la journée. Je n’aime pas cette idée, mais je pense que pour une fois je vais accepter de prendre une petite pause et ne pas penser au travail ou à tout ce qui s’en approche. Tout comme je reconnais sans soucis avoir tort quand je dis que je dors aussi bien à l’université que chez moi, je reconnais aussi avoir besoin d’une journée un peu plus tranquille. Idéalement surement plus d’une mais on ne va pas trop en demander non plus. Et je ne suis de toute façon pas faite pour prendre du repos. De nouveau je baille et après étiré mes bras derrière ma tête je les fais retomber dans le lit.
Le contact me fait sursauter. Apparemment il y a quelqu’un avec moi. Si elle est venue hier soir, dans l’état de fatigue dans lequel j’étais il est bien possible que je l’ai prise en otage en m’endormant. Bien fait pour elle. C’est ça de vouloir prendre soin de moi. J’espère ne pas l’avoir réveillée en lui faisant tomber mon bras dessus.
En tournant la tête dans sa direction, je réalise enfin le souci, la raison de cette impression de dormir dans mon oreiller. Qu’est-ce qu’il s’est passé ? La pièce, mon appartement est immense… Et ce n’est pas lui qui est soudainement plus grand mais bien nous, elle aussi, je le constate la que je la regarde enfin, qui somme petites. Toutes petites. “Gabriel…” On se concentre, la situation est surprenante, un peu impressionnante, mais on essaye de ne pas céder à la panique. Ce serait le meilleur moyen d’empirer tout ça. Dans un premier temps, la réveiller, ensuite on prend le temps d’en discuter. Elle n’a très certainement aucune idée du pourquoi mais sait-on jamais… Je pose mon doigt sur son nez avant d’appuyer doucement. “Gabriel… Il faut qu’on parle.”
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