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Noble de La République
Maria Donovan

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Ils iraient à pied ? Bien. Elle ne savait pas si cela l'arrangeait ou pas : d'un côté, elle aimait marcher, mais de l'autre, s'y rendre à pied signifierait s'afficher aux côtés de cet homme à la vue de tous. Serait-elle acceptée ? Que ferait-elle dans le cas contraire ? Elle ne pourrait tout de même pas provoquer un déluge ! Enfin, elle en avait les capacités, mais pas vraiment l'envie...
Dans tous les cas, il ne lui laissa pas le choix en l'entraînant à sa suite. Ses réserves s'évanouirent rapidement dans les airs lorsqu'elle s'aperçut que les marchands du quartier des épices ne la voyaient pas comme une républicaine, mais simplement comme une potentielle nouvelle cliente comme une autre. Elle s'autorisa donc à s'amuser en goûtant ce qu'on lui offrait. Elle fit même quelques achats. Peut-être pourrait-elle en profiter pour s'essayer à la cuisine, une fois rentrée ? Après tout, elle avait choisi tout cela elle-même, ce qu'elle en tirerait, même sans expérience, ne pourrait pas être mauvais, n'est-ce pas ?
Néanmoins, elle ne peut s'empêcher de se sentir mieux lorsque les gardes les laissèrent, une fois arrivés à la réserve. Si elle en croyait les informations obtenues jusque-là, cet endroit était donc sûr ? À en juger par les gardes à l'entrée, le contraire aurait été étonnant, après tout.
Le moins qu'on puisse dire, c'était que son compagnon savait où il allait. Elle dut hâter le pas pour ne pas le perdre. Le commentaire qu'il lui fit face à l'animal le fit monter dans son estime. Même si elle n'avait jamais eu d'animal, elle savait qu'ils méritaient le respect, au même titre que les humains.
Elle sursauta lorsque la viande disparut dans les airs, puis dans le gosier de l'animal. Décidemment, pour son premier contact inter-espèces, elle aurait pu choisir un partenaire d'expérience à sa taille... Enfin. Elle ferait avec ce qu'on lui donnait.
- Je vais devoir être honnête, je n'ai jamais vraiment côtoyé d'animal... Mais je veux bien tenter.
Elle récupéra donc un autre morceau de viande et répéta de son mieux le geste de l'humain. Avant qu'elle n'aie pu s'en rendre compte, sa main était vide, à tel point qu'elle se demanda si elle avait vraiment pris la nourriture. Néanmoins, lorsqu'elle leva les yeux, l'air satisfait de l'animal lui prouva le contraire, tout en lui arrachant un sourire. Elle commençait à comprendre pourquoi tant de monde aimait s'entourer d'animaux... Peut-être pourrait-elle même finir par en faire partie. Après une hésitation, elle s'approcha, veillant bien à surveiller l'animal. S'il ne lui montrait aucune hostilité jusque-là, elle effleurerait les plumes à son tour. S'il montrait le moindre signe de méfiance entre-temps, elle s'arrêterait et reprendrait sa place initiale.
Ce fut ce moment que choisit Tagar pour lui proposer... Un vol ?
- Tu crois... Qu'il l'acceptera ?
Comme pour détendre l'atmosphère, ou simplement pour combler un oubli, l'humain répondit alors à sa question précédente. Elle ne put retenir un petit rire :
- Le Coeur ? Voilà qui est très romantique !
Elle l'observa, anxieuse malgré elle. Comment prendrait-il ce commentaire ? Dans sa tête, il n'y avait aucun sous-entendu. Mais maintenant qu'elle l'avait prononcé, elle commençait à voir les autres sens qui pourraient lui être prêtés. Elle espérait simplement qu'il ne le prendrait pas mal.
Dans tous les cas, il ne lui laissa pas le choix en l'entraînant à sa suite. Ses réserves s'évanouirent rapidement dans les airs lorsqu'elle s'aperçut que les marchands du quartier des épices ne la voyaient pas comme une républicaine, mais simplement comme une potentielle nouvelle cliente comme une autre. Elle s'autorisa donc à s'amuser en goûtant ce qu'on lui offrait. Elle fit même quelques achats. Peut-être pourrait-elle en profiter pour s'essayer à la cuisine, une fois rentrée ? Après tout, elle avait choisi tout cela elle-même, ce qu'elle en tirerait, même sans expérience, ne pourrait pas être mauvais, n'est-ce pas ?
Néanmoins, elle ne peut s'empêcher de se sentir mieux lorsque les gardes les laissèrent, une fois arrivés à la réserve. Si elle en croyait les informations obtenues jusque-là, cet endroit était donc sûr ? À en juger par les gardes à l'entrée, le contraire aurait été étonnant, après tout.
Le moins qu'on puisse dire, c'était que son compagnon savait où il allait. Elle dut hâter le pas pour ne pas le perdre. Le commentaire qu'il lui fit face à l'animal le fit monter dans son estime. Même si elle n'avait jamais eu d'animal, elle savait qu'ils méritaient le respect, au même titre que les humains.
Elle sursauta lorsque la viande disparut dans les airs, puis dans le gosier de l'animal. Décidemment, pour son premier contact inter-espèces, elle aurait pu choisir un partenaire d'expérience à sa taille... Enfin. Elle ferait avec ce qu'on lui donnait.
- Je vais devoir être honnête, je n'ai jamais vraiment côtoyé d'animal... Mais je veux bien tenter.
Elle récupéra donc un autre morceau de viande et répéta de son mieux le geste de l'humain. Avant qu'elle n'aie pu s'en rendre compte, sa main était vide, à tel point qu'elle se demanda si elle avait vraiment pris la nourriture. Néanmoins, lorsqu'elle leva les yeux, l'air satisfait de l'animal lui prouva le contraire, tout en lui arrachant un sourire. Elle commençait à comprendre pourquoi tant de monde aimait s'entourer d'animaux... Peut-être pourrait-elle même finir par en faire partie. Après une hésitation, elle s'approcha, veillant bien à surveiller l'animal. S'il ne lui montrait aucune hostilité jusque-là, elle effleurerait les plumes à son tour. S'il montrait le moindre signe de méfiance entre-temps, elle s'arrêterait et reprendrait sa place initiale.
Ce fut ce moment que choisit Tagar pour lui proposer... Un vol ?
- Tu crois... Qu'il l'acceptera ?
Comme pour détendre l'atmosphère, ou simplement pour combler un oubli, l'humain répondit alors à sa question précédente. Elle ne put retenir un petit rire :
- Le Coeur ? Voilà qui est très romantique !
Elle l'observa, anxieuse malgré elle. Comment prendrait-il ce commentaire ? Dans sa tête, il n'y avait aucun sous-entendu. Mais maintenant qu'elle l'avait prononcé, elle commençait à voir les autres sens qui pourraient lui être prêtés. Elle espérait simplement qu'il ne le prendrait pas mal.



Noble du Reike
Tagar Reys

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crédits : 1857
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Info personnage
Race: Humain
Vocation: Mage Elementiste
Alignement: Loyal Neutre
Rang: B - Coeur
Maria semble à l’aise avec l’animal ce qui est une bonne chose et quand elle me demande si la créature acceptera de nous convoyer tous les deux, je lui réponds en souriant :
Bien sûr, nul être, humain comme griffon n’est insensible à ton charme.
En plus, il semble l’apprécier, car il se laisse caresser sans aucun problème, alors qu’il m’a fallu de nombreuses séances pour arriver aux mêmes résultats. Un de ces jours, il faudra vraiment que j’apprenne le sort pour discuter avec eux. Pour le moment, ce n’est pas la priorité, mais je le note dans un coin de ma tête.
Le nom de mon métier ne semble pas l’impressionner et j’ai droit à une remarque à laquelle je ne m’attendais pas, je lui indique donc :
Je pense que cette expression vient du fait que l’argent irrigue le Reike comme le cœur irrigue le corps humain, mais je suis content que ce surnom te plaise.
Tout en parlant, j’ai donné sa pitance à Vaillant et celui-ci semble de très bonne humeur. Il semble même impatient de prendre l’air, car il piaffe dans son enclos, une sorte de couverture l’empêchant de déployer ses ailes pour ne pas se blesser. Je peux donc proposer à Maria :
Nous allons mettre nos tenues de vol, car il fait assez froid en haut et va falloir des vêtements résistants, ensuite, je lui poserai sa double selle et nous pourrons aller au terrain de vol. Si tu veux bien me suivre, les vestiaires sont là-bas.
À l’entrée du bâtiment, il y a le magasinier et je lui demande deux tenues, ne me trompant pas sur les mesures de la jeune femme, ayant eu l’habitude depuis tout jeune d’accompagner Mère faire les magasins. Une fois entré, je me rends compte qu’il va y avoir un problème et je lui dis :
Nous sommes seuls ici, mais les vestiaires sont mixtes. Je te propose de t'attendre à l’extérieur et une fois terminé, ce sera mon tour, est-ce que cela te convient ?
Si elle accepte mon plan, nous ferons ainsi.
Bien sûr, nul être, humain comme griffon n’est insensible à ton charme.
En plus, il semble l’apprécier, car il se laisse caresser sans aucun problème, alors qu’il m’a fallu de nombreuses séances pour arriver aux mêmes résultats. Un de ces jours, il faudra vraiment que j’apprenne le sort pour discuter avec eux. Pour le moment, ce n’est pas la priorité, mais je le note dans un coin de ma tête.
Le nom de mon métier ne semble pas l’impressionner et j’ai droit à une remarque à laquelle je ne m’attendais pas, je lui indique donc :
Je pense que cette expression vient du fait que l’argent irrigue le Reike comme le cœur irrigue le corps humain, mais je suis content que ce surnom te plaise.
Tout en parlant, j’ai donné sa pitance à Vaillant et celui-ci semble de très bonne humeur. Il semble même impatient de prendre l’air, car il piaffe dans son enclos, une sorte de couverture l’empêchant de déployer ses ailes pour ne pas se blesser. Je peux donc proposer à Maria :
Nous allons mettre nos tenues de vol, car il fait assez froid en haut et va falloir des vêtements résistants, ensuite, je lui poserai sa double selle et nous pourrons aller au terrain de vol. Si tu veux bien me suivre, les vestiaires sont là-bas.
À l’entrée du bâtiment, il y a le magasinier et je lui demande deux tenues, ne me trompant pas sur les mesures de la jeune femme, ayant eu l’habitude depuis tout jeune d’accompagner Mère faire les magasins. Une fois entré, je me rends compte qu’il va y avoir un problème et je lui dis :
Nous sommes seuls ici, mais les vestiaires sont mixtes. Je te propose de t'attendre à l’extérieur et une fois terminé, ce sera mon tour, est-ce que cela te convient ?
Si elle accepte mon plan, nous ferons ainsi.

Noble de La République
Maria Donovan

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Son charme, vraiment à toute épreuve ? Elle rougit.
- Tu me flattes...
Au sujet de son métier, il lui répondit d'un ton beaucoup plus terre-à-terre que sa propre remarque précédente. Certes, il s'agissait d'une métaphore, mais elle préférait largement son image. Néanmoins, elle n'insista pas. Au lieu de cela, elle préféra continuer à doucement lisser les plumes de leur grand ami. Jusqu'à ce qu'il lui indique qu'il fallait se couvrir. Ah bon ?
- Mais je ne suis pas frileuse...
Pourtant, elle le suivit. Si les conventions voulaient qu'ils se changent, soit, ils se changeraient. Elle fut agréablement surprise qu'il ait immédiatement deviné la bonne taille pour sa tenue. Elle attendit qu'ils se soient éloignés pour lui faire remarquer :
- Je ne t'ai jamais donné mes mensurations... Et pourtant, tu sembles avoir vu juste. Impressionnant !
Oh tiens, elle avait réussi à le tutoyer. Peut-être l'influence du fait que lui la tutoyait depuis déjà un moment ? Ou qu'elle se sentait prête à accepter leur proximité. Car elle existait, non ? Il la sortit de ses pensées en lui annonçant qu'ils devraient passer chacun leur tour. Cela la surprit un peu. N'y avait-il pas plusieurs vestiraires dans ce bâtiment ? Dans le doute, elle décida de poser la question :
- N'y en a-t-il qu'un seul ? Si nous sommes seuls, je suis sûre qu'il y aurait moyen de se changer en même temps, sans pour autant porter atteinte à nos pudeurs respectives.
- Tu me flattes...
Au sujet de son métier, il lui répondit d'un ton beaucoup plus terre-à-terre que sa propre remarque précédente. Certes, il s'agissait d'une métaphore, mais elle préférait largement son image. Néanmoins, elle n'insista pas. Au lieu de cela, elle préféra continuer à doucement lisser les plumes de leur grand ami. Jusqu'à ce qu'il lui indique qu'il fallait se couvrir. Ah bon ?
- Mais je ne suis pas frileuse...
Pourtant, elle le suivit. Si les conventions voulaient qu'ils se changent, soit, ils se changeraient. Elle fut agréablement surprise qu'il ait immédiatement deviné la bonne taille pour sa tenue. Elle attendit qu'ils se soient éloignés pour lui faire remarquer :
- Je ne t'ai jamais donné mes mensurations... Et pourtant, tu sembles avoir vu juste. Impressionnant !
Oh tiens, elle avait réussi à le tutoyer. Peut-être l'influence du fait que lui la tutoyait depuis déjà un moment ? Ou qu'elle se sentait prête à accepter leur proximité. Car elle existait, non ? Il la sortit de ses pensées en lui annonçant qu'ils devraient passer chacun leur tour. Cela la surprit un peu. N'y avait-il pas plusieurs vestiraires dans ce bâtiment ? Dans le doute, elle décida de poser la question :
- N'y en a-t-il qu'un seul ? Si nous sommes seuls, je suis sûre qu'il y aurait moyen de se changer en même temps, sans pour autant porter atteinte à nos pudeurs respectives.



Noble du Reike
Tagar Reys

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Race: Humain
Vocation: Mage Elementiste
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J’ai droit à un compliment de la part de mon invité et je lui dis avec un grand sourire :
Depuis que je suis en âge de marché, j’ai toujours accompagné Mère et ses amies faire les magasins. Je suis maintenant rodé et j’avoue que j’aime également être bien vêtu.
Cela se voit dans ma mise, bien habillé sans être trop tape à l’œil ou vulgaire. Des tissus de qualité supérieur, une coupe parfaitement taillée et des couleurs assez sobre, comment le bleu foncé, le vert clair ou foncé et le noir, selon la mode du moment, c’est ma manière de me vêtir. D’ailleurs, si cela ne dérange par Maria que nous partagions la même pièce, je prends un bout de la salle, lui tournant le dos pour respecter son intimité et je lui annonce, tout en me déshabillant :
Ici, les femmes qui ont fait le choix des armes sont traitées comme les hommes et nous n’avons pas de problème avec la pudeur. Nous avons même des bains mixtes, ou les hommes et les femmes se baignent ensemble sans aucun problème.
Je ne sais pas si Maria est particulièrement prude, mais sa première réponse me fait penser que non. Je résiste à l’envie de jeter un regard dans sa direction, pour la voir en petite tenue, elle m’a confiance et ce ne serait pas raisonnable.
Je m’habille donc rapidement avec la tenue en cuir, doublé de fourrure, y compris le casque, les gants et les bottes. Avant de me retourner, je demande à la jeune femme :
Tout va bien ? De mon côté, j’ai terminé. Je me retourne, dès que tu es prête.
Je ne veux pas la prendre par surprise, enfin, je veux dire la surprendre, bref, vous m’avez compris.
Depuis que je suis en âge de marché, j’ai toujours accompagné Mère et ses amies faire les magasins. Je suis maintenant rodé et j’avoue que j’aime également être bien vêtu.
Cela se voit dans ma mise, bien habillé sans être trop tape à l’œil ou vulgaire. Des tissus de qualité supérieur, une coupe parfaitement taillée et des couleurs assez sobre, comment le bleu foncé, le vert clair ou foncé et le noir, selon la mode du moment, c’est ma manière de me vêtir. D’ailleurs, si cela ne dérange par Maria que nous partagions la même pièce, je prends un bout de la salle, lui tournant le dos pour respecter son intimité et je lui annonce, tout en me déshabillant :
Ici, les femmes qui ont fait le choix des armes sont traitées comme les hommes et nous n’avons pas de problème avec la pudeur. Nous avons même des bains mixtes, ou les hommes et les femmes se baignent ensemble sans aucun problème.
Je ne sais pas si Maria est particulièrement prude, mais sa première réponse me fait penser que non. Je résiste à l’envie de jeter un regard dans sa direction, pour la voir en petite tenue, elle m’a confiance et ce ne serait pas raisonnable.
Je m’habille donc rapidement avec la tenue en cuir, doublé de fourrure, y compris le casque, les gants et les bottes. Avant de me retourner, je demande à la jeune femme :
Tout va bien ? De mon côté, j’ai terminé. Je me retourne, dès que tu es prête.
Je ne veux pas la prendre par surprise, enfin, je veux dire la surprendre, bref, vous m’avez compris.

Noble de La République
Maria Donovan

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Elle rit. Ainsi, elle avait droit à une femme coincée dans un corps d'homme ? Ou simplement à un homme qui se moquait des stéréotypes. Autant dire qu'elle préférait cette vision. Alors, elle choisit de croire à celle-ci. Néanmoins, elle ne put retenir une plaisanterie :
- Alors, j'imagine que Monsieur s'entend mieux avec les femmes, non ?
Néanmoins, ce qui suivit ne lui donna plus envie de rire. Attendez. Ils allaient vraiment partager une pièce ? Elle voulut le retenir, mais il avait déjà rejoint un coin. Alors, elle se détourna. Intérieurement, elle le maudissait de la forcer à se changer dans la même pièce que lui. Elle le maudissait aussi de ne pas avoir été assez claire. En effet, en suggérant de se changer en même temps, elle sous-entendait qu'ils le feraient dans des pièces différentes ! Quelle idiote...
Sa tête resta emplie de pensées dans le même style, jusqu'à ce que l'homme lui annonce qu'il était prêt. Elle n'avait même pas commencé à se déshabiller. Alors, elle répondit, décidant de ne pas quitter le mur des yeux avant de se décider.
- Tu le peux, je n'ai toujours rien fait. Je... Je voulais dire qu'on aurait pu avoir chacun sa pièce pour se changer... Désolée.
Elle avait trouvé un banc, s'y était assise, la tenue de vol serrée contre elle, n'osant ni se changer, ni se retourner. Elle avait fait une bêtise qu'elle n'assumait pas.
- Alors, j'imagine que Monsieur s'entend mieux avec les femmes, non ?
Néanmoins, ce qui suivit ne lui donna plus envie de rire. Attendez. Ils allaient vraiment partager une pièce ? Elle voulut le retenir, mais il avait déjà rejoint un coin. Alors, elle se détourna. Intérieurement, elle le maudissait de la forcer à se changer dans la même pièce que lui. Elle le maudissait aussi de ne pas avoir été assez claire. En effet, en suggérant de se changer en même temps, elle sous-entendait qu'ils le feraient dans des pièces différentes ! Quelle idiote...
Sa tête resta emplie de pensées dans le même style, jusqu'à ce que l'homme lui annonce qu'il était prêt. Elle n'avait même pas commencé à se déshabiller. Alors, elle répondit, décidant de ne pas quitter le mur des yeux avant de se décider.
- Tu le peux, je n'ai toujours rien fait. Je... Je voulais dire qu'on aurait pu avoir chacun sa pièce pour se changer... Désolée.
Elle avait trouvé un banc, s'y était assise, la tenue de vol serrée contre elle, n'osant ni se changer, ni se retourner. Elle avait fait une bêtise qu'elle n'assumait pas.



Noble du Reike
Tagar Reys

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Vocation: Mage Elementiste
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Oups, j’ai fait une erreur d’interprétation, première à chose à faire, m’excuser :
Je te demande pardon, j’avais cru que tu voulais que l’on se change en même temps et dans la même pièce.
Je me retourne et je ne peux m’empêcher de rire, voyant son air gêné et je lui dis, d’une voix douce :
C’est ma faute, je vais te laisser toute la pièce maintenant et t’attendre à l’extérieur, cela vaudra mieux.
Finalement, l'elfe est vraiment très prude, comme la plupart des Républicaines que j’ai rencontrées d’ailleurs. Je me demande si c’est un trait de culture ou si j’ai juste eu ce manque de chance. Toutes les Reikoize que j’ai rencontrés fréquentaient les bains mixtes, sans aucun problème. Bref, je me retire de la salle et je l’attends à l’extérieur, répondant à sa question à travers la porte :
Je m’entends mieux avec les femmes, tu as tout à fait raison. Notamment, car je n’aime pas la violence, contrairement à la majorité des hommes Reikois qui sont tous des guerriers dans l’âme, même les magiciens. J’ai rencontré un jour, un mage du feu, lors de mon service militaire, qui était tellement pressé de combattre, qu’il a mal maitrisé son sort et brûlé la tente du commandant, sur le coup, ce n’était pas drôle, mais maintenant cela fait une bonne histoire à raconter.
Comme notre quiproquo, qui était assez marrant quand on y pense. En-tout-cas, je reste juste au niveau de la porte, afin de m’assurer qu’elle puisse se changer tranquillement, la pièce n’ayant pas de verrou. D’ailleurs, les vêtements que j’ai enlevés sont posés soigneusement sur une patère accrochée au mur, il n’y a pas de voleur d’habit dans les troupes Reikoize.
Dès qu’elle aura terminé et ouvert la porte, nous pourrons aller nous occuper de Vaillant.
Je te demande pardon, j’avais cru que tu voulais que l’on se change en même temps et dans la même pièce.
Je me retourne et je ne peux m’empêcher de rire, voyant son air gêné et je lui dis, d’une voix douce :
C’est ma faute, je vais te laisser toute la pièce maintenant et t’attendre à l’extérieur, cela vaudra mieux.
Finalement, l'elfe est vraiment très prude, comme la plupart des Républicaines que j’ai rencontrées d’ailleurs. Je me demande si c’est un trait de culture ou si j’ai juste eu ce manque de chance. Toutes les Reikoize que j’ai rencontrés fréquentaient les bains mixtes, sans aucun problème. Bref, je me retire de la salle et je l’attends à l’extérieur, répondant à sa question à travers la porte :
Je m’entends mieux avec les femmes, tu as tout à fait raison. Notamment, car je n’aime pas la violence, contrairement à la majorité des hommes Reikois qui sont tous des guerriers dans l’âme, même les magiciens. J’ai rencontré un jour, un mage du feu, lors de mon service militaire, qui était tellement pressé de combattre, qu’il a mal maitrisé son sort et brûlé la tente du commandant, sur le coup, ce n’était pas drôle, mais maintenant cela fait une bonne histoire à raconter.
Comme notre quiproquo, qui était assez marrant quand on y pense. En-tout-cas, je reste juste au niveau de la porte, afin de m’assurer qu’elle puisse se changer tranquillement, la pièce n’ayant pas de verrou. D’ailleurs, les vêtements que j’ai enlevés sont posés soigneusement sur une patère accrochée au mur, il n’y a pas de voleur d’habit dans les troupes Reikoize.
Dès qu’elle aura terminé et ouvert la porte, nous pourrons aller nous occuper de Vaillant.

Noble de La République
Maria Donovan

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Oui, elle savait bien ce qu'il avait compris. Mais au moins, il s'excusait. Elle pourrait donc lui pardonner. Enfin... Pourquoi riait-il ? Vexée, elle préféra ne rien dire, mais l'observa néanmoins quitter les lieux. Une fois qu'elle se fut assurée qu'il était bien sorti, elle se dépêcha de se changer. Après tout, c'était elle qui avait vanté les mérites de la rapidité, il ne manquerait plus qu'elle prenne son temps !
Elle écoutait son anecdote dans le même temps. Il avait raison, cette histoire la fit rire, bien qu'elle s'en veuille immédiatement. Mais peu importait. Lorsqu'elle le rejoignit, ce fut sincèrement qu'elle répondit :
- Dans ce cas, j'ai de la chance d'être tombée sur toi.
Elle lui reprit alors la main pour l'accompagner vers l'enclos, convaincu que, comme auparavant, il ne refuserait pas. Et puis, elle ne pouvait s'empêcher de sentir qu'elle devait se faire pardonner. Après tout, quoi qu'il dise, c'était sa faute. C'était elle qui avait mal formulé son idée. Elle était donc l'unique fautive.
Elle écoutait son anecdote dans le même temps. Il avait raison, cette histoire la fit rire, bien qu'elle s'en veuille immédiatement. Mais peu importait. Lorsqu'elle le rejoignit, ce fut sincèrement qu'elle répondit :
- Dans ce cas, j'ai de la chance d'être tombée sur toi.
Elle lui reprit alors la main pour l'accompagner vers l'enclos, convaincu que, comme auparavant, il ne refuserait pas. Et puis, elle ne pouvait s'empêcher de sentir qu'elle devait se faire pardonner. Après tout, quoi qu'il dise, c'était sa faute. C'était elle qui avait mal formulé son idée. Elle était donc l'unique fautive.



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Tagar Reys

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La jeune femme sort de la pièce de bien meilleure humeur quand elle sort et me reprends même la main pendant que nous rejoignons l’enclos. Je ne peux m’empêcher de lui dire :
Cette tenue te va très bien.
Il est vrai que le vêtement est vraiment proche de la peau et met son corps en valeur. Elle me dit qu’elle a de la chance et je lui annonce en souriant :
C’est moi qui ai eu de la chance de perdre contre toi. Sans ma défaite, je ne t’aurais pas connu et je remercie les astres depuis une semaine de t’avoir rencontré.
Je suis sincère dans mes paroles, mais je n’ai pas le temps d’en dire plus, car nous sommes arrivés à destination. J’ai maintenant une certaine habitude et j’arrive rapidement à enlever la couverture, mettre la double selle et j’en profite pour expliquer à Maria le système de harnais et de fixation afin de ne pas tomber.
Il ne reste plus qu’à rejoindre la piste d’envol qui est simplement une grande arène en sable, avec suffisamment de place pour que Vaillant ait la place pour déployer ses ailes. La bête semble être heureuse de rejoindre les cieux et nous n’avons plus qu’à monter sur la selle, je tends d’ailleurs la main à la jolie blonde pour l’aider.
Une fois bien installer, je serre les jambes, donnant le signal à l’être ailé défier la gravité. Le griffon bat l’air de ses ailes puissantes et bientôt, je vois le sol de plus en plus bas. Il ne nous faut que quelques minutes pour rejoindre les nuages et je me tourne vers la jeune femme, pour lui demander avec un grand sourire :
Alors, comment tu te sens ?
Moi, je suis bien, très bien, j’adore voler, j’ai l’impression d’être libre, et que le paysage que je vois n’est qu’un immense tapis de sable, avec juste des bâtiments, comme si un enfant avait jeté ses cubes de bois en peu partout.
Cette tenue te va très bien.
Il est vrai que le vêtement est vraiment proche de la peau et met son corps en valeur. Elle me dit qu’elle a de la chance et je lui annonce en souriant :
C’est moi qui ai eu de la chance de perdre contre toi. Sans ma défaite, je ne t’aurais pas connu et je remercie les astres depuis une semaine de t’avoir rencontré.
Je suis sincère dans mes paroles, mais je n’ai pas le temps d’en dire plus, car nous sommes arrivés à destination. J’ai maintenant une certaine habitude et j’arrive rapidement à enlever la couverture, mettre la double selle et j’en profite pour expliquer à Maria le système de harnais et de fixation afin de ne pas tomber.
Il ne reste plus qu’à rejoindre la piste d’envol qui est simplement une grande arène en sable, avec suffisamment de place pour que Vaillant ait la place pour déployer ses ailes. La bête semble être heureuse de rejoindre les cieux et nous n’avons plus qu’à monter sur la selle, je tends d’ailleurs la main à la jolie blonde pour l’aider.
Une fois bien installer, je serre les jambes, donnant le signal à l’être ailé défier la gravité. Le griffon bat l’air de ses ailes puissantes et bientôt, je vois le sol de plus en plus bas. Il ne nous faut que quelques minutes pour rejoindre les nuages et je me tourne vers la jeune femme, pour lui demander avec un grand sourire :
Alors, comment tu te sens ?
Moi, je suis bien, très bien, j’adore voler, j’ai l’impression d’être libre, et que le paysage que je vois n’est qu’un immense tapis de sable, avec juste des bâtiments, comme si un enfant avait jeté ses cubes de bois en peu partout.

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Maria Donovan

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Un nouveau compliment. Finalement, peut-être qu'elle pourrait finir par apprendre à les accepter. En tous cas, c'est ce qu'elle fit, y répondant par un petit sourire. Néanmoins, elle ne put retenir une question, alors qu'elle prenait la pose pour se mettre en valeur :
- Laquelle préfères-tu ? Celle-ci ou celle avec laquelle je suis venue ?
Mais pourquoi lui demandait-elle ce genre de chose ? Ce n'était pas comme si sa réponse, quelle qu'elle soit, pourrait changer quoi que ce soit. Enfin... S'il disait la préférer maintenant, elle tiendrait probablement sa revanche sur son frère, même si elle savait qu'il ne voulait que l'aider. Autrement... Sa vie ne changerait pas. Elle ne connaîtrait même pas mieux cet humain, puisqu'il ne s'agissait plus de ses goûts en général...
Puis il la complimenta encore... Mais de manière bien plus intense que précédemment. Et elle pouvait sentir sa sincérité. Elle cherchait encore quoi répondre, lorsqu'elle réalisa que l'enclos se trouvait bien proche... Bientôt, ils devraient se séparer pour que l'humain puisse préparer l'animal. Alors, elle serra sa main un peu plus fort, parlant sans réfléchir :
- C'est réciproque.
Puis elle accorda une attention extrême aux enseignements qui lui furent prodigués, pour s'éviter de penser à autre chose. Elle le savait, si elle laissait ses pensées vagabonder, elle risquait de le regretter. Lorsqu'il fallut monter, elle perdit ce qui lui restait d'assurance. Elle qui n'avait jamais approché d'animal en avait encore moins monté. Elle ne savait même pas monter à cheval, alors à griffon... Par conséquent, dès que l'homme prit place devant elle, elle s'accrocha à lui. Alors qu'ils prenaient de la hauteur, elle ferma les yeux. Avait-elle le vertige ? Elle le saurait très vite.
Lorsque la question survint, elle se força à ouvrir les yeux. Lorsqu'elle regarda en bas, elle reporta vite son regard droit devant elle. Si elle tombait de cette hauteur, elle ne pourrait pas espérer en survivre...
Dans tous les cas, il fallait répondre.
- Hum... Honnêtement, je ne sais pas. C'est haut...
Elle avait l'impression de parler comme une enfant.
- Laquelle préfères-tu ? Celle-ci ou celle avec laquelle je suis venue ?
Mais pourquoi lui demandait-elle ce genre de chose ? Ce n'était pas comme si sa réponse, quelle qu'elle soit, pourrait changer quoi que ce soit. Enfin... S'il disait la préférer maintenant, elle tiendrait probablement sa revanche sur son frère, même si elle savait qu'il ne voulait que l'aider. Autrement... Sa vie ne changerait pas. Elle ne connaîtrait même pas mieux cet humain, puisqu'il ne s'agissait plus de ses goûts en général...
Puis il la complimenta encore... Mais de manière bien plus intense que précédemment. Et elle pouvait sentir sa sincérité. Elle cherchait encore quoi répondre, lorsqu'elle réalisa que l'enclos se trouvait bien proche... Bientôt, ils devraient se séparer pour que l'humain puisse préparer l'animal. Alors, elle serra sa main un peu plus fort, parlant sans réfléchir :
- C'est réciproque.
Puis elle accorda une attention extrême aux enseignements qui lui furent prodigués, pour s'éviter de penser à autre chose. Elle le savait, si elle laissait ses pensées vagabonder, elle risquait de le regretter. Lorsqu'il fallut monter, elle perdit ce qui lui restait d'assurance. Elle qui n'avait jamais approché d'animal en avait encore moins monté. Elle ne savait même pas monter à cheval, alors à griffon... Par conséquent, dès que l'homme prit place devant elle, elle s'accrocha à lui. Alors qu'ils prenaient de la hauteur, elle ferma les yeux. Avait-elle le vertige ? Elle le saurait très vite.
Lorsque la question survint, elle se força à ouvrir les yeux. Lorsqu'elle regarda en bas, elle reporta vite son regard droit devant elle. Si elle tombait de cette hauteur, elle ne pourrait pas espérer en survivre...
Dans tous les cas, il fallait répondre.
- Hum... Honnêtement, je ne sais pas. C'est haut...
Elle avait l'impression de parler comme une enfant.



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Tagar Reys

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Nous sommes immobiles dans les cieux et je sens au ton de ma passagère, qu’elle n’est pas rassuré, je me tourne complètement vers elle, je lui caresse gentiment la joue, à travers mon gant et je lui dis avec un sourire rassurant :
Tout va bien, nous allons rester ici jusqu’à ce que tu te sentes mieux. Pas de cabrioles ou de looping pour aujourd’hui, juste, toit, moi, le griffon et l’immensité des cieux.
Voilà, j’espère qu’elle ira mieux et je continue, essayant de la distraire pour qu’elle oublie son appréhension :
Les deux tenues sont très différentes et me plaisent toutes les deux. Ici, on peut oublier les conventions, que je suis Rekois et que tu es Républicaine, nous sommes juste deux êtres qui nous nous entendons bien et qui veulent passer du temps ensemble.
Pour moi, cela commence à être plus. Je souhaite qu’elle soit bien plus qu’une amie et alors que je pensais que mon cœur était définitivement gelé, suite à ma déception amoureuse, il bat encore plus fort qu’avant. Est-ce parce que je veux croire à l’amour ? C’est de la folie bien sûr, vu les relations entre nos deux nations, mais après tout, rien ne l’interdit. Je connais quelques couples qui ont réussi à perdurer ainsi, pas beaucoup certes, mais ce n’est pas impossible.
Je regarde la jolie blonde dans les yeux et j’essaie de connaître ses sentiments envers moi. Est-ce qu’elle me voit comme un simple copain ? C’est difficile à dire, je ne sais pas si je lui plais ou si pour elle, il s’agit juste d’un flirt sans conséquence. C’est à ce moment que j’aimerais être aussi sûr de moi que Zaïn, lui, il lui aurait dit des mots doux, embrassé et bim, elle aurait succombé à son charme en moins de deux secondes. Pour moi, c’est plus difficile et je lui demande timidement :
Veux-tu redescendre ?
Oui, je suis nul en drague.
Tout va bien, nous allons rester ici jusqu’à ce que tu te sentes mieux. Pas de cabrioles ou de looping pour aujourd’hui, juste, toit, moi, le griffon et l’immensité des cieux.
Voilà, j’espère qu’elle ira mieux et je continue, essayant de la distraire pour qu’elle oublie son appréhension :
Les deux tenues sont très différentes et me plaisent toutes les deux. Ici, on peut oublier les conventions, que je suis Rekois et que tu es Républicaine, nous sommes juste deux êtres qui nous nous entendons bien et qui veulent passer du temps ensemble.
Pour moi, cela commence à être plus. Je souhaite qu’elle soit bien plus qu’une amie et alors que je pensais que mon cœur était définitivement gelé, suite à ma déception amoureuse, il bat encore plus fort qu’avant. Est-ce parce que je veux croire à l’amour ? C’est de la folie bien sûr, vu les relations entre nos deux nations, mais après tout, rien ne l’interdit. Je connais quelques couples qui ont réussi à perdurer ainsi, pas beaucoup certes, mais ce n’est pas impossible.
Je regarde la jolie blonde dans les yeux et j’essaie de connaître ses sentiments envers moi. Est-ce qu’elle me voit comme un simple copain ? C’est difficile à dire, je ne sais pas si je lui plais ou si pour elle, il s’agit juste d’un flirt sans conséquence. C’est à ce moment que j’aimerais être aussi sûr de moi que Zaïn, lui, il lui aurait dit des mots doux, embrassé et bim, elle aurait succombé à son charme en moins de deux secondes. Pour moi, c’est plus difficile et je lui demande timidement :
Veux-tu redescendre ?
Oui, je suis nul en drague.

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Maria Donovan

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Ce nouveau contact la fit sursauter alors qu'elle sentait qu'elle s'empourprait à nouveau. Il devenait entreprenant... Néamoins, elle se contenta de poser sa main sur la sienne, l'invitant à la laisser là où elle se trouvait. Puis, tentant visiblement de la rassurer, il énonça leur solitude, ici, dans le ciel. Ce qui lui fit rouvrir les yeux. C'était vrai. Elle l'avait, à présent, son moment à deux ! Bon, concrètement, ils étaient plutôt trois, mais elle ne voyait aucun inconvénient à la présence du griffon. Lui ne les dérangerait pas comme les humains croisés au cours de cette journée.
Puis, sans la laisser répondre, il poursuivit. Oublier les conventions ? Dans ce cas, elle pouvait en rajouter un peu, elle aussi.
- Alors, pas de titre non plus. Juste Tagar et Maria. Pas de ministre ou je ne sais quoi. Soyons juste... Nous-mêmes.
Être soi-même... L'occasion était parfaite. Etait-ce le moment d'être honnête ? Aussi bien avec lui qu'avec elle-même ? Après tout, le cadre était idéal, ici, personne ne pourrait venir les déranger. Qui savait si une telle occasion viendrait à se représenter à l'avenir ? Lorsqu'il planta son regard dans le sien, elle ne put s'en détacher. Elle voulait pouvoir continuer à voir ces yeux pour longtemps... Oserait-elle dire pour toujours ? Décidemment, il ne servait plus à rien de tenter de le nier. Son frère avait raison. Elle était amoureuse. Et si, dans le ciel, les frontières n'existaient plus, elle n'avait rien à craindre. C'était décidé, elle allait...
C'est alors qu'il brisa tout le courage qu'elle venait de rassembler. Il voulait descendre ? Alors, il s'était déjà lassé ? Elle détourna le regard. Ou alors... Son ton n'était pas celui de quelqu'un qui s'impatientait ou s'agaçait. Lui avait-elle fait croire qu'elle voulait le repousser ou quelque chose comme cela ? Ou elle s'imaginait encore des scénarios, ce ne serait pas la première fois. Elle décida néanmoins que son scénario était réel. Et si tel n'était pas le cas... Cette situation n'arriverait pas. Elle croyait au destin. Et elle était persuadée qu'en ce moment précis, il lui faisait signe.
Alors, elle prit les deux mains de l'humain, sur lequel elle fixa un regard intense :
- Pourquoi est-ce que je voudrais quitter mon rêve ? Je ne redescendrai pas. Sauf si toi ou Vaillant en décidez autrement.
Puis elle prit le temps de reprendre sa respiration. Puis elle se lança.
- Dis... est-ce que tu te sentirais prêt à recommencer ? Ecrire une nouvelle histoire...
Ses mains se crispèrent sur celles de son compagnon de vol, alors qu'elle priait. Elle priait pour qu'il comprenne son sous-entendu et, surtout, pour qu'il ne la rejette pas. Elle ne s'en relèverait pas.
Puis, sans la laisser répondre, il poursuivit. Oublier les conventions ? Dans ce cas, elle pouvait en rajouter un peu, elle aussi.
- Alors, pas de titre non plus. Juste Tagar et Maria. Pas de ministre ou je ne sais quoi. Soyons juste... Nous-mêmes.
Être soi-même... L'occasion était parfaite. Etait-ce le moment d'être honnête ? Aussi bien avec lui qu'avec elle-même ? Après tout, le cadre était idéal, ici, personne ne pourrait venir les déranger. Qui savait si une telle occasion viendrait à se représenter à l'avenir ? Lorsqu'il planta son regard dans le sien, elle ne put s'en détacher. Elle voulait pouvoir continuer à voir ces yeux pour longtemps... Oserait-elle dire pour toujours ? Décidemment, il ne servait plus à rien de tenter de le nier. Son frère avait raison. Elle était amoureuse. Et si, dans le ciel, les frontières n'existaient plus, elle n'avait rien à craindre. C'était décidé, elle allait...
C'est alors qu'il brisa tout le courage qu'elle venait de rassembler. Il voulait descendre ? Alors, il s'était déjà lassé ? Elle détourna le regard. Ou alors... Son ton n'était pas celui de quelqu'un qui s'impatientait ou s'agaçait. Lui avait-elle fait croire qu'elle voulait le repousser ou quelque chose comme cela ? Ou elle s'imaginait encore des scénarios, ce ne serait pas la première fois. Elle décida néanmoins que son scénario était réel. Et si tel n'était pas le cas... Cette situation n'arriverait pas. Elle croyait au destin. Et elle était persuadée qu'en ce moment précis, il lui faisait signe.
Alors, elle prit les deux mains de l'humain, sur lequel elle fixa un regard intense :
- Pourquoi est-ce que je voudrais quitter mon rêve ? Je ne redescendrai pas. Sauf si toi ou Vaillant en décidez autrement.
Puis elle prit le temps de reprendre sa respiration. Puis elle se lança.
- Dis... est-ce que tu te sentirais prêt à recommencer ? Ecrire une nouvelle histoire...
Ses mains se crispèrent sur celles de son compagnon de vol, alors qu'elle priait. Elle priait pour qu'il comprenne son sous-entendu et, surtout, pour qu'il ne la rejette pas. Elle ne s'en relèverait pas.



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Tagar Reys

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La jeune femme, loin de me repousser accepte que je lui touche la joue et que nous soyons juste nous-mêmes. Je vois avec plaisir qu’elle maintenant facilement à me tutoyer et quand elle me prend les deux mains, mon cœur cesse de battre pendant une seconde. Même si on me donnait tout l’or du monde, je ne pourrais détacher mes yeux des siens, elle me pose ensuite une question, qui me pousse à réfléchir quelques secondes.
Cette jeune et jolie elfe, ayant à la fois la beauté, l’intelligence, le talent et la richesse me propose de recommencer ? Je suppose qu’elle veut dire me fiancer à nouveau ! Pourtant, c’est une Républicaine et je suis un Reikois. Un peu intimidé, je décide d’abord de répondre à côté :
Techniquement, je n’ai rien commencé, avec personne, je suis toujours…
Je m’arrête juste avant de prononcer le mot tabou. Même si c’est vrai que je suis toujours vierge, ce n’est clairement pas le moment d’aborder ce sujet. Je me reprends avec difficulté, j’ai d’un coup la gorge sèche, mais je ne peux pas me dérober, alors, prenant ses mains et mon courage à deux mains, je lui indique :
Je souhaite que tu restes à mes côtés. La vérité, c’est que je voulais te le dire depuis longtemps, mais je n’osais pas croire qu’une femme aussi exceptionnelle que moi, puisse s’intéresser à un homme comme moi.
Oui, je me rabaisse, sûrement un reste de mon éducation, quand on vit dans l’ombre d’un géant qui était mon père et une mère possessive. Pourtant, cette fois-ci, je n’abandonne pas et je continue :
Je suis prêt à écrire une histoire avec toi, que l’on continue à apprendre à se connaître, que l’on partage des moments ensemble et si tu veux toujours de moi, aller ensemble, devant l’autel.
Voilà, c’est dit.
Cette jeune et jolie elfe, ayant à la fois la beauté, l’intelligence, le talent et la richesse me propose de recommencer ? Je suppose qu’elle veut dire me fiancer à nouveau ! Pourtant, c’est une Républicaine et je suis un Reikois. Un peu intimidé, je décide d’abord de répondre à côté :
Techniquement, je n’ai rien commencé, avec personne, je suis toujours…
Je m’arrête juste avant de prononcer le mot tabou. Même si c’est vrai que je suis toujours vierge, ce n’est clairement pas le moment d’aborder ce sujet. Je me reprends avec difficulté, j’ai d’un coup la gorge sèche, mais je ne peux pas me dérober, alors, prenant ses mains et mon courage à deux mains, je lui indique :
Je souhaite que tu restes à mes côtés. La vérité, c’est que je voulais te le dire depuis longtemps, mais je n’osais pas croire qu’une femme aussi exceptionnelle que moi, puisse s’intéresser à un homme comme moi.
Oui, je me rabaisse, sûrement un reste de mon éducation, quand on vit dans l’ombre d’un géant qui était mon père et une mère possessive. Pourtant, cette fois-ci, je n’abandonne pas et je continue :
Je suis prêt à écrire une histoire avec toi, que l’on continue à apprendre à se connaître, que l’on partage des moments ensemble et si tu veux toujours de moi, aller ensemble, devant l’autel.
Voilà, c’est dit.

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Il n'avait rien commencé ? Et elle, elle ne connaissait rien de plus faux ! En effet, même s'il n'avait pas été jusqu'au mariage, il avait toujours plus d'expérience qu'elle en matière d'amour. Elle, elle ne le connaissait qu'à travers des récits et ses rêves.. Autrement dit, c'était une vision idéalisée, dont elle avait consience qu'elle n'était pas réelle... Mais elle devait néanmoins s'inspirer de la réalité, non ? Sans quoi, ces récits ne pourraient pas exister. Leur but était de rendre encore plus beau quelque chose qui existait bel et bien, après tout. Alors, elle le lui dit.
- Si, tu as commencé. Tu as eu une relation. Et c'est suffisant.
Il serait également temps de cesser d'en parler. Outre le fait qu'elle craignait de lui faire mal en lui rappelant sans cesse cet échec, il était désormais temps de se concentrer sur le futur, et de cesser de ruminer le passé.
Le voilà qui reprenait la parole, se dévalorisant et la plaçant sur un piédestal. Non, tout cela ne reflétait pas la réalité !
- Non, ce n'est pas...
Il l'interrompit. Peut-être craignait-il de perdre son courage s'il se permettait une pause. Et cela, elle pouvait le comprendre. Néanmoins, ce qu'il déclara la laissa un instant sans voix, rougissant brusquement. Elle détourna alors le regard. Au moins, il était sérieux, il fallait le lui reconnaître. Mais parler de mariage, aussi tôt...
- Je... Hum...
Echec. Elle se racla la gorge. Puis, posant doucement ses mains sur les épaules de l'homme, prenant une grande inspiration, elle débita d'un coup :
- Je t'aime, Tagar.
Voilà, ça, c'était dit. La suite serait plus facile.
- Mais même ainsi, c'est trop tôt pour parler de mariage, ne crois-tu pas ? Comment peux-tu être sûre que je suis vraiment celle qu'il te faut ? Apprenons d'abord à nous connaître. Et puis, c'est un peu étrange de parler de mariage alors que nous ne formons pas officiellement un couple, non ?
Ce fut à ce moment que le vent souffle d'un coup plus fort, emmêlant les cheveux de la demoiselle et arrachant le casque de l'homme. Elle rit.
- On dirait que le destin nous envoie encore un signe. Il est temps de remédier au plus immédiat des problèmes.
Elle hésita, puis, s'armant de tout le courage qu'elle put rassembler, les joues toujours rosées, elle vint poser ses lèvres sur celles de l'homme. Voilà qui scellerait leur accord. À condition qu'il ne la repousse pas. Ce qui la détruirait bien plus que ce qu'il penserait probablement, elle qui n'avait jamais été aussi proche de qui que ce soit, qui avait attendu le bon moment. Avait-elle eu raison de penser que maintenant était ce bon moment ?
- Si, tu as commencé. Tu as eu une relation. Et c'est suffisant.
Il serait également temps de cesser d'en parler. Outre le fait qu'elle craignait de lui faire mal en lui rappelant sans cesse cet échec, il était désormais temps de se concentrer sur le futur, et de cesser de ruminer le passé.
Le voilà qui reprenait la parole, se dévalorisant et la plaçant sur un piédestal. Non, tout cela ne reflétait pas la réalité !
- Non, ce n'est pas...
Il l'interrompit. Peut-être craignait-il de perdre son courage s'il se permettait une pause. Et cela, elle pouvait le comprendre. Néanmoins, ce qu'il déclara la laissa un instant sans voix, rougissant brusquement. Elle détourna alors le regard. Au moins, il était sérieux, il fallait le lui reconnaître. Mais parler de mariage, aussi tôt...
- Je... Hum...
Echec. Elle se racla la gorge. Puis, posant doucement ses mains sur les épaules de l'homme, prenant une grande inspiration, elle débita d'un coup :
- Je t'aime, Tagar.
Voilà, ça, c'était dit. La suite serait plus facile.
- Mais même ainsi, c'est trop tôt pour parler de mariage, ne crois-tu pas ? Comment peux-tu être sûre que je suis vraiment celle qu'il te faut ? Apprenons d'abord à nous connaître. Et puis, c'est un peu étrange de parler de mariage alors que nous ne formons pas officiellement un couple, non ?
Ce fut à ce moment que le vent souffle d'un coup plus fort, emmêlant les cheveux de la demoiselle et arrachant le casque de l'homme. Elle rit.
- On dirait que le destin nous envoie encore un signe. Il est temps de remédier au plus immédiat des problèmes.
Elle hésita, puis, s'armant de tout le courage qu'elle put rassembler, les joues toujours rosées, elle vint poser ses lèvres sur celles de l'homme. Voilà qui scellerait leur accord. À condition qu'il ne la repousse pas. Ce qui la détruirait bien plus que ce qu'il penserait probablement, elle qui n'avait jamais été aussi proche de qui que ce soit, qui avait attendu le bon moment. Avait-elle eu raison de penser que maintenant était ce bon moment ?



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La jeune femme me détrompe, en indiquant que j’ai déjà eu une relation et donc plus d’expérience qu’elle. Bien sûr, je ne connais pas encore son âge, mais je suis surpris qu’une aussi jolie elfe n’est pas eux de nombreux courtisans. Mais je ne suis pas au bout de mes surprises car elle m’indique qu’elle m’aime ! J’ai beau fouiller dans ma mémoire, c’est la première fois qu’une personne me dit une telle chose, cela me fait bien sûr énormément plaisir et je commence à rougir.
Pourtant, c’est loin d’être fini, car lorsque mon casque s’envol, elle m’embrasse. J’ai d’un coup très chaud alors que je devrais être gelé, littéralement. Je mets quelques secondes à m’en remettre, puis je lui dis, la regardant droit dans les yeux :
Je t’aime, Maria.
Voilà, c’est la première fois que je le dis également et cela me fait à la fois bizarre, mais également, c’est venu naturellement. J’ai un sourire jusqu’aux oreilles malgré le froid mordant et je lui annonce :
Je me suis un peut-être un peu trop emballé, mais c’est ce que je ressens. Nous prendrons tout le temps qu’il te faudra, mais je sais que tu es celle que les astres m’ont destinée. Quant au fait d’être en couple, je peux déclarer officiellement, avec ton accord, que nous le sommes.
Oui, un simple baiser suffit pour cela. Mais le vent commence à être très mordant et j’indique à la jeune femme, toujours avec un grand sourire :
Tiens-toi à moi, nous allons nous poser, je voulais te montrer un endroit.
Guidant le griffon, nous descendons jusqu’à une minuscule oasis, coincée entre les montagnes, elle n’est accessible que par la voix des airs et je pense être le seul à en connaître son existence. Il y a quelques palmiers, une source d’eau qui jaillit à l’air libre et de l’herbe sur une centaine de mètres carrés. Cela fait très un lieu hors du temps et j’aide la jeune femme à descendre, lui précisant :
Bienvenue dans mon jardin secret.
Pourtant, c’est loin d’être fini, car lorsque mon casque s’envol, elle m’embrasse. J’ai d’un coup très chaud alors que je devrais être gelé, littéralement. Je mets quelques secondes à m’en remettre, puis je lui dis, la regardant droit dans les yeux :
Je t’aime, Maria.
Voilà, c’est la première fois que je le dis également et cela me fait à la fois bizarre, mais également, c’est venu naturellement. J’ai un sourire jusqu’aux oreilles malgré le froid mordant et je lui annonce :
Je me suis un peut-être un peu trop emballé, mais c’est ce que je ressens. Nous prendrons tout le temps qu’il te faudra, mais je sais que tu es celle que les astres m’ont destinée. Quant au fait d’être en couple, je peux déclarer officiellement, avec ton accord, que nous le sommes.
Oui, un simple baiser suffit pour cela. Mais le vent commence à être très mordant et j’indique à la jeune femme, toujours avec un grand sourire :
Tiens-toi à moi, nous allons nous poser, je voulais te montrer un endroit.
Guidant le griffon, nous descendons jusqu’à une minuscule oasis, coincée entre les montagnes, elle n’est accessible que par la voix des airs et je pense être le seul à en connaître son existence. Il y a quelques palmiers, une source d’eau qui jaillit à l’air libre et de l’herbe sur une centaine de mètres carrés. Cela fait très un lieu hors du temps et j’aide la jeune femme à descendre, lui précisant :
Bienvenue dans mon jardin secret.

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Maria Donovan

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Ces simples mots, qu'elle avait prononcés la première, mais qui sonnaient à la fois comme une confirmation et une promesse, lui firent chaud au coeur. Elle ne put faire autrement que lui rendre son sourire. Ce n'était pas exactement comme elle l'avait imaginé, mais elle pouvait affirmer que c'était beaucoup mieux. Ici, seuls au milieu des cieux, ils s'ouvraient leurs coeurs. Et cela faisait un bien fou. Elle rit à sa remarque, puis reprit un ton plus sérieux lorsqu'elle parla de leur avenir :
- Il faudrait plutôt que ce soit toi qui me donnes tes délais. Qu'est-ce qui te semblerait convenable ? J'ai peur de prendre trop de temps, parce que je vivrai plus longtemps...
D'un coup, elle s'arrêta. Elle venait de réaliser que cela voudrait dire qu'elle le verrait probablement mourir. Etait-ce donc une bonne idée de s'engager ? D'avancer vers une douleur certaine ? D'un autre côté... Peut-être pourrait-elle apprendre une magie pour lui permettre de vivre plus longtemps, avant l'échéance ? Des potions existaient peut-être aussi. Ce serait plus simple que d'apprendre toute une nouvelle magie juste pour s'en servir une fois. Ou si elle pouvait lui transmettre sa propre longévité...
Il serait toujours temps d'y penser plus tard. Pour l'instant, l'heure était à la joie. Inconsciemment, elle l'avait serré contre elle. Ce ne fut qu'à ce moment qu'elle le réalisa et le relâcha doucement. Elle hocha la tête :
- En effet. Je n'embrasse pas n'importe qui... Personne, en fait, avant toi. Et personne après toi non plus. Mes lèvres ne sont qu'à toi.
Elle rit à sa formulation. N'en faisait-elle pas trop ? Probablement que si. Mais elle s'en moquait. Elle avait trouvé son homme, voilà qui était plus important que tout. Même ses parents n'arriveraient pas à se dresser en travers de leur chemin. Et s'ils menaçaient de la déshériter, elle accepterait volontiers. Aucun prix ne serait trop cher à payer pour rester à ses côtés.
Lorsqu'il lui demanda de s'accrocher, taquine, elle en profita pour l'enlacer. Mais son étreinte se resserra bien vite lorsqu'ils se remirent en mouvement. Où allaient-ils ? Néanmoins, très vite, avant même d'atterrir, elle vit l'endroit indiqué. Il la fascinait déjà. De toutes façons, l'eau était un bon moyen d'attirer son attention, l'homme l'avait visiblement compris. Une fois au sol, elle promena donc un regard fasciné à la ronde. Et lorsqu'il exprima que c'était son lieu à lui, elle en fut touchée. C'était un immense signe de confiance. Et elle n'osait pas avancer, de peur de détruire le rêve. Alors, elle laissa plutôt échapper un murmure :
- C'est magnifique...
- Il faudrait plutôt que ce soit toi qui me donnes tes délais. Qu'est-ce qui te semblerait convenable ? J'ai peur de prendre trop de temps, parce que je vivrai plus longtemps...
D'un coup, elle s'arrêta. Elle venait de réaliser que cela voudrait dire qu'elle le verrait probablement mourir. Etait-ce donc une bonne idée de s'engager ? D'avancer vers une douleur certaine ? D'un autre côté... Peut-être pourrait-elle apprendre une magie pour lui permettre de vivre plus longtemps, avant l'échéance ? Des potions existaient peut-être aussi. Ce serait plus simple que d'apprendre toute une nouvelle magie juste pour s'en servir une fois. Ou si elle pouvait lui transmettre sa propre longévité...
Il serait toujours temps d'y penser plus tard. Pour l'instant, l'heure était à la joie. Inconsciemment, elle l'avait serré contre elle. Ce ne fut qu'à ce moment qu'elle le réalisa et le relâcha doucement. Elle hocha la tête :
- En effet. Je n'embrasse pas n'importe qui... Personne, en fait, avant toi. Et personne après toi non plus. Mes lèvres ne sont qu'à toi.
Elle rit à sa formulation. N'en faisait-elle pas trop ? Probablement que si. Mais elle s'en moquait. Elle avait trouvé son homme, voilà qui était plus important que tout. Même ses parents n'arriveraient pas à se dresser en travers de leur chemin. Et s'ils menaçaient de la déshériter, elle accepterait volontiers. Aucun prix ne serait trop cher à payer pour rester à ses côtés.
Lorsqu'il lui demanda de s'accrocher, taquine, elle en profita pour l'enlacer. Mais son étreinte se resserra bien vite lorsqu'ils se remirent en mouvement. Où allaient-ils ? Néanmoins, très vite, avant même d'atterrir, elle vit l'endroit indiqué. Il la fascinait déjà. De toutes façons, l'eau était un bon moyen d'attirer son attention, l'homme l'avait visiblement compris. Une fois au sol, elle promena donc un regard fasciné à la ronde. Et lorsqu'il exprima que c'était son lieu à lui, elle en fut touchée. C'était un immense signe de confiance. Et elle n'osait pas avancer, de peur de détruire le rêve. Alors, elle laissa plutôt échapper un murmure :
- C'est magnifique...


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