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  • Ven 29 Sep - 18:58
    Un oeil bleu-gris observait le départ du carrosse matinal. Celui-ci avait pris un peu de retard, suite à un petit souci de fer d'un des pégases. Une fois que le cocher s'était assuré que tout irait pour le mieux, il avait claqué la langue pour que les chevaux aux ailes puissantes se mettent en branle. Certains renâclaient, impatients de prendre la voie des airs. Sans doute qu'une bonne ration d'avoine les attendaient dans leurs boxes, là-haut, à l'Université de Magic. Ou peut-être que la nervosité des passagers provoquée par le bref retard avaient fini par les affecter. 

    De son regard réduit, Altarus assista au gracieux décollage de l'attelage, qui tractait tout en douceur le carrosse, vers la voie des airs. Les muscles pectoraux et d'épaules roulaient avec puissance sous la robe éclatante de chacun des animaux ailés. Un instant, le vieil homme se demandait quelles émotions prenaient les passagers quand ils sillonnaient les airs pour rejoindre la prestigieuse et imposante université qui trônait sur le Pinacle d'Argent. Personnellement, lui, il ne douterait pas d'avoir le vertige ou de se sentir réellement mal. La mer était son environnement depuis toujours. Monter au sommet d'un mât n'était rien en termes de hauteur. Et encore, le mât était rattaché au pont et à l'intérieur de la coque du navire. C'était tangible, palpable alors que là... Déjà que de voyager à bord d'un véhicule tracté par voie terrestre n'était pas confortable, limite à lui donner la nausée... Alors faire l'ascension là-haut. Chose certaine était, la vue devait être exceptionnelle une fois qu'on atteignit l'altitude du promontoire. Contempler l'entièreté de Liberty devait être époustouflant.... pour qui était et aimait la République. Rien qu'à l'idée de voir le monde entier vu du ciel rembrunit quelque peu le Capitaine. Il n'était pas là pour apprécier la splendeur pittoresque en calèche volante. Il était là, espérant avoir une petite chance d'entrevue avec une éminente personne de l'Université, qui avait apporté des renforts républicains lors de l'attaque pirate à Kaizoku. 

    Il avait écrit un parchemin pour solliciter une demande d'entrevue avec une personne au rang prestigieux, quelques jours plus tôt. On pourrait même dire qu'il avait eu l'audace de cette approche, alors qu'à la base, lui, n'est qu'un simple armateur natif de Kaizoku, cachant ses autres activités aux yeux de la République. Et là, aujourd'hui, il était en plein cœur de la République, dans son centre palpitant de ses pouvoirs décisionnels et de ses enseignements. 

    Spoiler:

    Il ne pouvait que patienter, restant dans l'expectative d'avoir une réponse écrite, ou de voir en vis-à-vis Dorylis de Rockrave en personne. Une légère brise souleva les pans de son long manteau noir. Il haussa des épaules pour le remettre un peu en place. Sa coupe et robuste, renforcée à hauteur des épaules pour les rendre plus carrés et apporter un semblant d'autorité, affiche son statut de capitaine. Quelques entrelacs brodés finement sur les manches et sur les bords droits intérieurs rajoutaient une petite touche bourgeoisie. Quitte à être à Liberty, sur la Grande Place, autant éviter de s'afficher comme un mendiant ; ce qui était réprimandé qui plus était. 

    D'un léger soupir, pour faire passer le temps, il jeta son dévolu sur ce qui ressemblait plus à un salon de thé qu'à une taverne de quartier. Au moins pourra-t-il savourer un bon thé et non pas de l'infusion à moitié coupé à l'eau. Tiens, en songeant à Magic, il n'oubliait pas qu'il y avait une autre personne qu'il ne refuserait pas de voir : Archibald Eledani. Il n'avait pas cherché à questionner les citoyens des environs ou bien encore des étudiants pour savoir s'il enseignait en ce moment à Magic. Allez, demain, il cherchera à apprendre sa présence ou non d'un étudiant du coin. Un homme de son envergure ne pouvait pas vraiment se louper.
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    Archibald Eledani
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  • Sam 30 Sep - 3:34
    Bien loin de la moindre information concernant cette entrevue, Archibald marchait dans la rue d'un air las. Il y avait du monde en cette petite fin d’après-midi, dans la rue, et il essayait tant bien que mal d'avancer sans devoir piétiner pour éviter des badauds. Avec sa haute stature, et son manteau sombre assez bien brodé qui tombait sur ses épaules, il attirait assez aisément les regards, bien mal gré. Il n'avait pas eu le choix de porter sa belle cape.

    - Je t'en donnerais moi, de la prestance...

    C'etait ce que sa blondinette de secrétaire lui avait dit la veille en le voyant sortir avec sa redingote grise mal découpé qu'il avait porté durant tout ses voyages. Comme d'habitude sa voix un peu porté sur les notes graves etaient montées dans les aigues pour le reprendre sur sa tenue vestimentaire qui ne sied pas a un homme de son grade et de sa stature. Comme si quiconque en avait la moindre idée en le croisant ainsi ? Dans son accoutrement préférée, il passait simplement pour un travailleur de la terre bien battit. Ce qu'il visait peut être, d'ailleurs.

    Il n'etait pas revenu de Melorn depuis longtemps, mais il regrettait la quiétude de ses rues le soir. La belle boutique de fleur qu'il n'avait pas visité assez longuement, les longues conversations avec la localité. La différence. A Liberty, tout etait trop...banal, pour lui qui avait vécu une trentaine d'années sur ces pavés. Il aspirait trop a la nouveauté pour ne pas se sentir un peu ennuyé par la routine qui s'installait dés qu'il rentrait.

    - Peut etre par la...

    Il tourna dans une rue, esquivant une petite bande d'enfants qui devait sans aucun doute ne pas avoir beaucoup de liens avec leurs parents au vu de l'etat dans lequel ils etaient, pour se retrouver dans un quartier un peu moins calme, un peu plus vivant, plus pauvres aussi, forcément. La il se sentait déjà mieux. Même si son niveau de vie était désormais dans les plus élevés de la ville, bien loin de sa situation de naissance, il n'oubliait pas d’où il venait.

    La rue en question était un peu moins large, et ça sentait légèrement plus mauvais, mais ca puait encore et surtout la vie. Il y avait des réfugiés ici et la, assit par terre, profitant des flaques d'eaux de la dernière averse pour passer une journée inconfortable composé de faim, et d'humidité. Les choses ne changeaient pas beaucoup de ce coté non plus, et bientôt la direction de la ville allait définitivement devoir statuer sur ce qu'ils voulaient faire d'eux. Ça faisait plus d'un an maintenant, et la situation n'avait pas l'air de beaucoup évoluer de ce coté. Mais ce n'etait pas son boulot.

    Son boulot a lui, c’était d'aller voir des gens, de discuter, d'apprendre a connaître l'autre. Et un peu après, la partie qui l’intéressait moins, de convaincre la dites personnes que la République c’était super, et qu'il aurait raison d'en faire partie. Il n'avait jamais vraiment prit d'angle très extrême, car pour lui, son travail était plutôt dans une optique d'harmonie entre les peuples que de domination. Mais ils n’étaient pas tous de cet avis, et le sénat aurait vu d'un bon œil la disparition de l'Empereur Reikois, de sa femme, et d'une annexion pure et simple. Comme si c’était aussi simple...

    Perdu dans ses pensées, il s'aperçut qu'il avait quitté la rue pour se retrouver dans une espèce de chemin de traverse, bordant une partie de la ville un peu entre deux styles et niveau de richesse, ou des tavernes et des petites boutiques paisibles se battaient les passants au gré de serveur ou de restaurateur dans la rue, ou bien simplement d'une porte ouverte, comme une invitation. Il se faufila a l'intérieur d'un petit salon, alors que dehors, le temps commençait a se gater.

    - Il manquerait plus qu'il pleuve, je vais revenir avec ma tenue de ceremonie ruiné, et j'aurais tous gagner. Foutu temps....

    Il maugréa sans vraiment regarder autour de lui, et prit place sur une chaise proche de la fenetre, dos a la salle en grande partie, distrait encore une fois par ses pensées, qui allaient et venait.

    Il ne manquerait plus que Lyla le retrouve maintenant...il n'avait, plus que tout, pas envie de travailler le moins du monde...
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    Dorylis de Rockraven
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  • Mer 11 Oct - 21:56
    Kaizoku avait été un événement particulièrement traumatisant pour de nombreux citoyens, pour les soldats républicains aussi mais les dignitaires présents n'avaient pas non plus été exemptés de trauma. La situation avait été assez terrible pour rester graver dans les chairs comme les esprits.

    Quand elle avait reçu cette missive elle l'avait lu plusieurs fois car elle se demandait si c'était vraiment une requête sincère ou pas et si elle avait des moyens de sonder les âmes et les cœurs de ses interlocuteurs, elle ne pouvait strictement rien faire face à un parchemin. Elle connaissait bien l'établissement cité par son interlocuteur et elle avait envoyé un émissaire relativement pour s'enquérir de ce client qui souhaitait la rencontrer, et rien de particulier de prime abord et le nom n'était pas fiché non plus en faisant de rapides recherches, soit c'était un malfrat de haut vol soit quelqu'un de normal. Aussi avait-elle décidé d'accepter cette entrevue, elle cherchait des informations de son côté et il semblait que certains rapports n'étaient pas accessibles, ce qui signifiait qu'au dessus d'elle on avait donné des ordres pour que certaines informations, certaines expériences ne soient accessibles par personne et cela la contrariait.

    Elle avait donc obtenu une description de son "homme" et avait décidé de s'y rendre en plein jour. Vêtue d'une tenue officielle, drapée de son aura et de son rôle elle avançait vers la place principale de Liberty avec quatre gardes en sa compagnie.

    Tenue officielle:

    Cette journée d'été s'annonçait morne cependant et le temps était des plus maussade. Une journée parfaite pour une discussion sur de fâcheux événements assez récents pour qu'aucun détail encore ne puisse être oublié ou omis. Elle fendait la foule d'un pas décidé précédé par deux hommes. Elle observait le ciel tout en marchant, dans quelques minutes la pluie tomberait tomberait et rafraichirait l'atmosphère sans souci et l'ambiance.

    Arrivée sur la grand place elle se demanda si le capitaine serait dans son hôtel particulier ou pas. Elle ne voulait cependant pas s'y rendre sans savoir si il y était vraiment aussi décida-t-elle d'entrer dans un des salons de thé renommé de la grand place. Elle envoya un de ses hommes dans l'hôtel particulier du Capitaine pour faire passer le message qu'elle attendrait une heure dans le salon de thé et qu'ensuite elle repartirait. Elle aurait pu prévenir avant cela allait de soit mais... cela avait un côté amusant de tenter le sort et de voir à quel point l'homme voulait la rencontrer et se tenait disponible pour l'éventualité ou elle viendrait et répondrait donc positivement.

    Entrée dans le salon de thé elle balaya la pièce du regard pour en juger et jauger les clients. Allait elle demander une pièce particulière? Elle hésitait pour le coup car l'atmosphère du lieu était des plus agréables. Elle stoppa son regard sur une silhouette pensive qui semblait observer l'extérieur, le regard dans le vague. La silhouette lui paraissait connue, elle l'avait déjà vu assurément, mais pas cotoyé sinon elle saurait de suite de qui il s'agissait. Elle fronça les sourcils et sentit sa peau qui tirait, satanées blessures non encore guéries et qu'elle se refusait à cacher. On la regardait, on le faisait toujours de part son rôle, son poste mais les brûlures non encore guéries totalement attiraient encore plus le regard mais elle en était fière, elle avait fait son devoir envers sa Nation et recommencerait si la situation se représentait.

    Elle n'était pas sûre d'elle et ne voulait pas s'imposer pour l'heure aussi choisit-elle une table à l'écart mais lui permettant de voir l'homme dont elle cherchait l'identité et l'entrée si jamais le Capitaine la rejoignait. Un garde restait à la porte et deux autres non loin d'elle tandis que le dernier restait dehors. En théorie elle ne craignait rien mais... on n'était plus certain de rien en ce monde.

    Elle avait commandé du thé au jasmin et des mignardises sucrées en attendant la suite des événements du jour, curieuse de voir comment la journée allait s'agencer.


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    Altarus Aearon
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  • Sam 21 Oct - 10:53
    Le demi-elfe resserra le haut de son long manteau. Le vent avait l'air de vouloir s'amuser avec lui en s'engouffrant à l'intérieur de celui-ci pour apporter son froid humide. Altarus leva le nez vers le ciel, décryptant les nuages qui s'alourdissaient au fur et à mesure que les courants aériens les poussaient. Même s'il n'était pas en mer, le mauvais temps se percevait de la même façon. L'humidité montait, le vent se fortifiait... Une forte précipitation ne tardera pas à tomber. Il y avait une différence notable néanmoins sur la lecture visuelle de la météo, après des années d'expérience en mer... Le borgne ne sentait pas les embruns marins, ne voyait pas les mouettes pester dans les vents croissant en puissance... Ici, ça puait la ville, la forte concentration d'habitants, des effluves de terriens préférant vivre les uns sur les autres, durant une bonne partie de leur existence. Altarus n'enviait guère ce genre de vie, même si on trouvait tout à disposition, avec facilité et aisance. Rien ne valait l'air salin, la fraîcheur des matinées au milieu de rien, entourée que de la mer seule, à la surface miroitante face aux premières lueurs de l'aube. De toute façon, il n'était que de passage, le temps de mener ses recherches. 

    Bien décidé à ne pas se prendre l'averse toute proche, il pressa le pas vers le salon de thé, stoppant un instant son approche en apercevant un garde à l'entrée de celui-ci. À voir sa livrée, ce n'était pas n'importe quel garde. Se pourrait-il que la personne qu'il espérait croiser était présente dans cet établissement ? Le hasard se moquerait-il de lui ? Il reprit sa marche, pour s'en approcher et franchir le pas de la porte. 

    L'intérieur invitait à la sérénité, malgré les poutres solides en chêne noir qui détonait un peu de la robustesse du bâtiment. Elles soutenaient un plafond blanchi à la chaux, d'où se dessinait un genre de jardin stylisé, offrant variétés de fleurs peintes dans des couleurs chatoyantes. Le regard du Capitaine aurait pu s'y attarder, pour s'amuser à suivre les entrelacs émeraude de ces plantes peintes. Son œil bleu-gris s'était déjà fixé sur une personne. On ne pouvait pas ne pas la remarquer. Flanquée de deux gardes de la même livrée que le premier qui stationnait à l'extérieur, elle arborait une magnifique tenue officielle, qui n'empêchait pas de voir les stigmates des combats qu'elle avait eus à mener sur Kaizoku. Aux yeux du marin, elle ne cherchait pas à les cacher, comme pour marquer fièrement ce qu'elle était capable de faire, malgré le port des atours nobliautes. Il y avait là un message muet, que le Capitaine comprit sans aucun mal. 

    Dans ses premières réflexions, il avait été un peu étonné de la trouver là. Au vu de sa position, elle devait avoir mené sa petite enquête sur sa personne, attendant ici le résultat de certaines de ses recherches. Ce n'était qu'hypothèses, mais pas dénué de logique. Dame de Rockraven n'était pas n'importe qui en même temps. D'ailleurs, le coeur du demi-elfe s'était un peu accéléré à la perspective de cette rencontre un peu hors des clous.  Etait-ce de la crainte qui l'envahissait ? Chassant cette impression, il prit le temps d'étudier les lieux. Quelques clients étaient présents en plus de la haute dignitaire. Une large carrure attira son attention. Bien que l'individu lui faisait dos, il n'eut guère de doute. Il y avait peu d'hommes avec cette largeur d'épaules si singulière. Clairement, le hasard se moquait de lui. Tantôt, il pensait au professeur et voilà qu'il était présent, lui aussi, dans ce salon de thé. Il avait l'air maussade. En même temps, il tombait averse maintenant, de quoi vous miner le moral quand on n'appréciait guère cette morosité grisâtre. Altarus regrettait que les circonstances ne permettent pas de le saluer en premier. Connaissant Archibald, il serait capable de venir les rejoindre... Après tout, n'était-il pas de Magic aussi ? Il devait connaître la grande mécène, qu'il n'avait pas encore vu entrer. 

    En songeant à elle, il était temps de se rapprocher de sa personne et de la saluer comme il se devait. Elle s'était donnée la peine de se déplacer, il ne pouvait manquer de courtoisie à son égard. Veillant à demeurer à une distance respectable pour ne pas rendre les gardes nerveux, il s'inclina comme tout noble républicain était capable de le faire pour se présenter devant une grande dame, même s'il n'était pas républicain... 

    ''Dame Dorylis de Rockraven, c'est un honneur de vous rencontrer en personne. J'espère que ma venue totalement fortuite n'est pas malvenue. Si tel est le cas, je puis patienter que de meilleures circonstances se présentent pour mieux aborder le point que j'ai abordé dans la missive... "

    Le ton de sa voix était posé et calme, exprimant tout le respect qui était dû au rang de Dorylis. Il comprendrait si cette rencontre liée au hasard n'était pas des plus adéquates pour aborder du sujet de Kaizoku. Si jamais la jeune femme venait à avoir des doutes sur lui, Archibald pourrait l'aider à contrecarrer cela. A peine le professeur retrouverait le vieux forban qu'il manquera peut-être de se retrouver embarquer dans l'histoire


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    Dorylis de Rockraven
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  • Lun 23 Oct - 16:57
    L'attente était un domaine tout relatif quand on avait une vie longue de centaines d'années.

    Assise dans ce salon de thé parfaitement sécurisé ce qui rassurait ses gardes, elle avait reçu son thé au jasmin, il était parfaitement odorant et embaumait l'air délicatement autour d'elle. Les mignardises qui les accompagnaient étaient délicieusement gourmandes elles aussi et elle en avait mangé une avec un plaisir évident.

    Bien que paraissant distraite par des pensées abstraites ou profondes, elle observait la taverne, attendant la venue de son interlocuteur du jour. Par chance elle n'eut pas à attendre longtemps, celui qu'on lui avait dressé un portrait fidèle venait de pousser la porte de l'établissement. Un métisse avec un certain charisme, il avait en lui une assurance lui venait de ses gênes elfiques probablement et en même temps elle percevait une touche d'appréhension marquée par un geste d'hésitation.

    Sa tasse en main elle attendit. Alors qu'il s'approchait d'elle, elle leva la tasse vers elle et souffla dessus doucement avant d'y tremper ses lèvres et en boire une gorgée. Reposant la tasse dans la soucoupe qu'elle tenait de l'autre main elle laissa un sourire avenant se poser sur son visage, montrant ainsi qu'elle avait bien vu son "entretien" du jour s'avancer vers elle.

    Il exécuta un salut parfaitement soigné, respectueux. Elle posa sa tasse et joignit ses deux mains sur la table avant de répondre d'un hochement de tête pour le saluer à son tour.

    - C'est un plaisir partagé que de faire votre connaissance Capitaine Aearon.

    Elle laissa quelques secondes , le silence emplissant la table.

    - Allons prenez place, vous êtes celui que j'attendais et pour qui j'ai arpenté les rues de la ville sous la pluie. Vous avez attisé ma curiosité en parlant de Kaizoku et des événements qui s'y sont déroulés. Vous avez nommé des noms qui sont restés... seulement dans l'esprit des présents, les rapports les ayant... occultés. Alors installez vous je vous prie et dites moi ce que vous souhaitez boire, je ne me vois pas consommer mon thé sans vous proposer de m'accompagner d'une manière ou d'une autre.

    Elle leva une main et fit un simple geste, habituée à être obéi en toute circonstance ou tout lieu finalement. Le tenancier avait compris à son entrée que cette cliente ne serait pas comme les autres. A peine eut-elle fait son geste que la jeune serveuse rejoignit la table, inquiète à l'idée de commettre un impair, soucieuse de bien faire son travail aussi.

    Elle attendait maintenant qu'il prenne place en face d'elle, son regard parfois se posait toujours sur celui dont elle était certaine de l'avoir déjà croisé mais sans pouvoir réellement mettre un nom dessus et que c'était frustrant pour une personne aimant à tout contrôler ou se targuant de toujours être prête, infaillible presque. Hélas ses derniers temps n'étaient que trop la preuve du contraire à ses yeux.

    Etrangement les gens des tables voisines changèrent de place, incités poliment mais fermement par les gardes à laisser du vide autour de la Ministre.

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  • Jeu 26 Oct - 10:37
    Dorylis l'invita à prendre place. D'un léger hochement, il la remercia et prit donc place à sa table. Après qu'elle eut confirmé qu'elle l'attendait effectivement, la curiosité piquée par le contenu de sa missive, il ne fut guère surpris d'entendre en retour que les rapports républicains s'étaient montrés assez... évasifs sur bien des points de ce tout ce qui s'était passé. La République se targuait tellement de son efficacité administrative pourtant…

    Elle leva une main, pour faire venir la serveuse, qui avait déjà la mine intimidée, comme redoutant de faire le moindre faux pas à l'égard de cette cliente d'un rang hors norme pour le modeste et sympathique établissement. 

    Altarus tourna son visage vers la jeune fille, demandant poliment une boisson chaude. 

    " Une infusion de thym melornien, avec un peu d'écorce de citron... et ce sera parfait pour moi, tout en vous remerciant d'avance. "

    Il remarqua le regard que porta de temps à autre la mécène vers Archibald, qui avait toujours le dos tourné, le regard tourné vers la fenêtre, à contempler le temps maussade. Elle paraissait attendre quelque chose de lui. Cela viendra sans doute en tout voulu. Il n'abordera pas ce point pour le moment. Ce qui nota avec plus d'importance à son esprit vu le changement de tables des clients les plus proches d'eux. C'était mieux ainsi. 

    Le temps que son breuvage parfumé soit préparé et lui soit apporté, il put commencer à apporter quelques éléments de réponse à la Ministre. 

    ''Ma Dame..."commençait d'une voix suffisamment basse pour ne pas être capté par les clients éloignés à d'autres tables, mais suffisamment forte pour être parfaitement audible de son interlocutrice. "... Je ne suis guère surpris que les rapports narrant les faits de l'attaque de Kaizoku, puis du terrible désastre qui la détruisit, ne soient guère complets, puisque vous venez de dire qu'ils ont été... occultés pour certains noms... ce qui me conforte sur le fait que l'assaut pirate n'était qu'une façade. Je partais au début de cette hypothèse avant d'avoir quelques éléments qui confortèrent mes doutes. Et si je souhaitais converser avec vous, c'est comme moi, vous avez combattu là-bas. "

    Il se tut quelques instants. Quand il reprendra la parole, il sera sur un terrain d'incertitude de comment les choses se présenteront pour lui. Dorylis servait la République, elle avait combattu contre les forces pirates. Comment prendra-t-elle l'affaire quand il lui dévoilera plus de détails ? 

    ''J'étais présent... dans la flotte de l'Amiral Beros, entraîné comme bon nombre de mes pairs à la certitude de libérer Kaizoku de l'emprise République. J'ai vite compris à quel point j'étais naïf... Quand une vieille Sœur-de-Côte s'est présentée durant une confrontation navale. Sa présence, ses paroles… ont mis à mal ce que je croyais juste en participant à l'assaut... "

    Il la revoyait, imposant des ordres qu'il n'aurait jamais cru entendre... C'était à ce moment-là qu'il avait commencé à douter de la voie qu'il avait prise. 

    ''Avec l'aide de Républicains et d'alliés, elle a été tuée. Elle se surnommait la Princesse de Carreau... À partir de ce moment, j'ai pris parti de… préserver la vie de mes amis et de mes alliés, peu importait leur bannière durant cette offensive "

    Trahison serait le terme le plus exact, songea-t-il, se retenant de déglutir. 

    ''Avant l'éruption de l'Héphaïs, certains de mes connaissances ont eu en prise avec une autre sorcière. De ce que je sais là, je l'ai eu de la bouche de l'une d'elles, qui a été épargnée. La Sorcière Brune était son nom, de ce que j'ai pu entendre... Cette scélérate aurait affirmé que jamais l'Amiral Beros aurait entrepris d'attaquer la République pour reprendre l'île, s'il n'avait pas eu l'assurance de la présence de puissants alliés à ses côtés et d'une trahison armée au sein même de la République... A-t-il été fait mention dans les rapports que des Républicains se sont retournés contre leurs pairs ? "

    Poser cette question ne coûtait rien. Ce qu'il en entendrait comme réponse, dépendra de ce que la Ministre concéderait à lui révéler, ou pas, et surtout, si elle en avait connaissance.  

    ''Mon amie a évoqué un nom aussi... Anadéïa. Cette personne avait beau faire jeu égal avec Neera Storm, elle n’est que la plus faible de nous quatre....et il y a eu la mention d'une Assemblée... "

    Il se tut. La serveuse arriva avec l'infusion. Une odeur forte et parfumée l'invitait déjà à goûter ce breuvage réconfortant. Une fois la jeune fille partit, il avait rapproché sa main droite de la hanse de la tasse fumante

    "J'avoue que ces données sont fragmentaires... mais à vos oreilles, auront peut-être bien plus de valeurs... Comme dit précédemment, Kaizoku a été un désastre provoqué pour un plan à plus grande échelle, au prix de bien des vies, au prix d'une île entière. ". On sentait dans sa voix, que cela l'avait affecté, et qu'il peinait à dissimuler cela. ''Et moi, je veux savoir pourquoi... "


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    Archibald Eledani
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  • Mar 31 Oct - 20:01
    Il y avait du mouvement dans son dos, mais son attitude mausade l'empecha de retourner son attention sur les événements qui se déroulaient dans la taverne. Il s'en moquait un peu, tant il s'ennuyait. Le silence amene le silence, et a vrai dire, il n'y avait pas grand chose pour le motiver dans ces cas la. Il rêvait de ses voyages, de ses rencontres. Et d'une certaine personne en particulier qu'il n'avait toujours pas revu depuis son retour. Ca viendrait.

    Un coin de son esprit nota cependant qu'un certain calme, quasiment total, avait prit place dans la taverne pourtant animé quand il etait arrivé une heure plus tôt. Il sentit plusieurs personnes se rapprocher de lui. Pour s'éloigner du groupe centrale, mais aussi parce que sa large carrure etait, dans un sens, plutôt rassurant vis a vis de tous les hommes d'armes. Ils n'auraient de toute façon pas pu faire grand chose contre sa magie, mais ça, ses nouveaux voisins de tablée ne pouvaient pas le savoir.

    - C'est une honte monsieur. Qu'on vienne ainsi nous forcer a nous déplacer, en plein milieu de la journée dans notre taverne habituelle...nous sommes la tous les jour vous savez ! C'est nous qui participons a faire tourner la boutique.

    Il hocha distraitement la tete en reprenant une gorgée de son thé. Ah, rien a voir avec celui que son amie Dahlia lui avait servit dans sa boutique. C’était d'un banal...tout était banal en Republique. Sauf quelque nouvelles rencontres, comme la jeune Rim, qui avait admirablement stimulé son sejour dans les iles. Il aurait bien envoyé une missive pour lui proposer un diner, il ne l'avait pas revu depuis et....

    -  ?

    Il tourna légèrement l'oreille. Un nom venait d'attirer son attention plus que le reste. Si il n'écoutait pas spécialement derriere lui, le silence avait provoqué que ces quelques syllabes dont il etait d'ailleurs en train de songer plus tot, avait capté son subconscient pour le faire revenir sur la terre ferme. Il se retourna franchement, et lâcha un « oooh » de surprise. De bonne surprise. Mais qui etait donc la, en train de converser entourer d'une bande de gardes a la mine renfrogné ?

    - Par ma barbe !

    Il s’était exclamé a voix haute et se leva, tout sourire. Le garde le plus proche fit un pas en avant, avant de pâlir légèrement en constatant que le gars qui venait de se lever faisait deux fois sa largeur d'épaules, et que malgré son grand sourire, une aura étrange s'échappait de lui. Le garde avait assez de savoir en détection magique pour deviner qu'il allait avoir des soucis. Archibald lui fit un sourire, le prit par l'épaule, et l'écarta. Il avait l'air de les contraires, et n’était pas agressif. Leur boulot n’était pas non plus de fracasser toute les personnes qu'ils rencontraient. Encore plus dans un espace aussi confiné. Mais il attendit qu'elle dise un mot, avant de s'approcher...en l'ignorant un peu.

    - Altarus ! Mon ami. Si on m'avait dit que votre navire allait vous mener dans ce salon de thé, et bien croyez moi que j'aurais réservé une table a l'avance !

    Il lui tandit la main avec en train pour la serrer avec la poigne qui le caractérisait. Le capitaine avait changé, perdu un peu de sa superbe. Et si il n'avait pas entendu la conversation, ca avait l'air, dans tous les cas, plus que serieux. Enfin, la curiosité commençait a s'emparer de lui. Il se retourna enfin vers la ministre, qu'il avait bien entendu reconnu aussitôt. Mais si il fallait bien ne pas s'attendre a quelque chose avec lui, c'etait qu'il respecte une sorte de protocole pour son titre ou son poste. Il n'en avait rien a faire. Ils etaient tous égaux. Tous humains ici.

    - Madame de Rockraven, c'est la première fois que nous nous rencontrons je crois. Je suis Archibald Eledani. Quel plaisir de voir que vous avez d'aussi belles connaissances que ce cher capitaine.

    Il s'inclina légèrement devant elle, en restant bien loin de ce que l'étiquette aurait probablement du demander. Il attrapa plutôt une chaise en poussant un peu gentiment un garde, l'observant soudainement durement.

    - Il faudrait dix gars comme nous pour causer des soucis a la ministre. Alors sortez un peu prendre l'air voulez vous ? Vous gênez les gens qui mettent leur salaire dans un thé, après une semaine de labeur.

    Il n'avait rien contre eux, ils faisaient leurs boulots, mais il etait bon parfois de laisser comprendre qu'il y avait des lieux pour tout. Et celui ci n'etait pas endroit a repousser les gens contre les murs. Pas en sa présence. Il laissa les gardes bouger ou non, et retourna la chaise a l'envers, y tombant assit a califourchon, s'appuyant sur le dossier. Il avait retrouvé son entrain. Fini l'air maussade de la pluie.

    - Permettez que je m'introduise dans votre conversation. Je serais sage comme une image, vous me connaissez capitaine. Et je suis interessé par les tenant et aboutissant de votre présence ici. Faites comme si je n'etait pas la.

    Difficile quand il etait aussi large d'épaules que les deux autres reunis. Un vrai physique de paysan...
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  • Ven 3 Nov - 11:12
    Ce capitaine n'était pas un rustre dénué d'éducation, déjà il savait visiblement écrire c'était une première preuve et qu'il connaisse les infusions spécifiques de Melorn dénotait un raffinement peu coutumier chez les gens du commun, personnage étonnant et donc intéressant aux yeux de la Rockraven.

    Il se lança finalement dans ses explications et dévoilait des informations des plus précieuses, il était donc présent là bas en tant que frère de la côte et avait fini par changer de camp en faisant preuve d'humanité tout simplement, homme fascinant que voilà pour l'humaniste idéaliste qu'était la ministre. Elle le laissa parler et se présenter avant de l'arrêter assez rapidement et de parler sur un ton doux, invitant à la confidence probablement mais surtout à la discrétion quand à leur entretien.

    - Comprenez que de mon côté je suis ici en tant que femme de la république qui a pris part au combat à Kaizoku.

    Moyen aussi d'assurer qu'elle ne trahirait nul secret d'état mais n'aborderait que ce qu'elle avait vu et vécu, celle qui l'avait nommée à son poste n'avait aucune confiance en elle, elle l'avait toujours su et cela ne la dérangeait pas. Elle servait de devanture pour ceux ayant des idéaux similaires à l'élémentaire, des humanistes, elle montrait un aspect social aux yeux du monde mais cela permettait aussi à la Sénatrice d'avoir accès à des ressources et des travaux d'importance pour préparer demain, la Goldheart ne pouvait pas être indéboulonnable, il y avait forcément des Senateurs ou Sénatrices capables de gagner une élection face à elle et ce fiasco à Kaizoku était peut-être la meilleure chance pour ses opposants d'aller de l'avant.

    - Nous nous rejoignons cher Capitaine sur un point évident, nulle attaque même bien orchestrée contre les navires présents en Kaizoku avaient une chance de changer l'allégeance, forcée, de l'ile à la République. Un combat perdu n'est rien, la flotte républicaine était loin de l'ile, mais cette attaque avait visiblement un tout autre but et des nombreux événements fâcheux se sont déroulés ce jour là.

    Par réflexe, son doigt glissa sur sa joue encore marquée par les cicatrices provoquées par les flammes destructrices de l'étrange petite salamandre vindicative, d'ici quelques semaines il n'y aurait plus aucune trace mais pour l'heure sa chair était encore marquée par les affres des combats menés.

    - De mon point de vue cette étrange bataille a eu plusieurs conséquences. Déjà nous avons perdu un officier de grand renom, la perte de Fieracier est un vrai coup dur pour la République à mon sens, tout comme la perte de Beros en est un pour les frères de la côte. Nous avons assisté à l'avènement officiel d'un troisième parti qui n'a envie de soutenir aucun des deux premiers mais qui a su s'immiscer partout et tisser sa toile dans l'ombre, notre ennemi commun doit être source d'entente pour l'avenir, cette Assemblée doit être démantelée et ses buts compris car pour l'heure hormis semer le chaos, rien ne me parait visible.

    C'est sur ces mots qu'arrive celui dont la silhouette m'interpellait depuis mon entrée dans l'auberge. Un humain, sans tact apparent, désinvolte, à l'aise, qui ne s'effraie pas le moins du monde de la présence de la ministre et de celle de ses gardes. Il agit comme si il était en terrain connu et conquis, amusant en un sens.

    Il se présente et la compréhension se fait, elle sait ou et quand elle l'a croisé, entraperçu, sans avoir réellement présenté en effet. Il semble connaître le capitaine et cela est des plus intéressants, un troisième avis qui sait, une personne à observer pour savoir si le capitaine joue la comédie?

    - Ravie de faire officiellement votre connaissance Sire Eledani. Nous n'avons fait que nous croiser depuis ma prise de poste. Quand à mes gardes, ils sont là pour montrer qu'il reste un semblant d'ordre et de respect de celui-ci, que la République n'est pas prête à sombrer pour d'obscures raisons. Je ne peux vous accorder ce que vous demandez, ils vont rester à faire le pied de grue comme le veut leur fonction. Et ne croyez pas que je crains quoi que ce soit de vous ou d'autres personnes, la bataille de Kaizoku aura eu le mérite de me faire me souvenir que ma lignée fut celle de vaillants combattants aux côtés de Dangshuang et que je me dois de les honorer, d'être digne de leur héritage.

    Cela n'avait pas forcément de sens pour les autres mais pour elle c'était primordial. Elle avait oublié la puissance de sa race, mais ne referait plus la même erreur. D'un geste de la main, elle l'invita à les rejoindre.

    - Je vous accorde cependant la chance de venir deviser avec nous. Un regard et avis extérieur peut aider à avoir des questionnements objectifs qu'on ne peut produire en étant parti prenante. N'hésitez pas à commander ce que vous souhaitez. Vous pourrez aussi nous dire ce qu'il se dit dans les milieux diplomatiques, ce que les autres nations ou cités états pensent ou chuchotent.

    Autant glâner le plus grand nombre d'informations non? Souriante elle prit son thé et en bu quelques gorgées avant de prendre une nouvelle mignardise, temps pris aussi pour réfléchir à comment reprendre et poursuivre la conversation.

    - Vous l'avez dit et noté cette Assemblée semble dirigée par des femmes uniquement, point intéressant. Nous avons eu la chance de voir des reines et princesses sur place. Mais y a t il une autre femme au dessus? Est-ce une alliance de puissances diverses, une entente? Dur de le dire à l'heure actuelle. Je vais parler de ce que j'ai vu et vécu uniquement à savoir que je suis arrivée sur les quais en compagnie d'un bataillon de la huitième légion. Nous avons affronté celle qui se faisait appeler la Princesse de coeur et elle secondait la Dame de Coeur, Anadéïa. Anadéïa est sortie vivante de ce combat mais je ne sais pas pourquoi car j'ai du aller affronter un démon aux innombrables yeux qui voulait rayer le port de sa magie de lumière. Mais avant cela avec le lieutenant Noirvitrail nous avons réussi à ... stopper la princesse de coeur en l'enfermant dans une prison de sable vitrifié, vivante ou pas je n'en sais rien.

    Elle avait entamé les conversations, à eux de livrer des choses importantes, rien de secret, ceux présents sur les quais avaient vu eux aussi les combats.

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  • Sam 11 Nov - 11:09
    L'exclamation d'Archibald fut des plus audible. En même temps, dans ce petit et charmant salon de thé, où l'influence n'était pas énorme, qui s'était vu réduite par la présence des gardes intimidants de la Grande Mécène, on ne pouvait guère louper la forte voix enjouée de l'humain. Altarus avait tourné sa tête dans sa direction, ne manquant aucun instant de son approche. Voir comment il écarta le garde qui s'était placé devant lui manqua de lui arracher un léger rictus amusé à la commissure de ses lèvres. Toujours déterminé à atteindre son objectif, peu importait ce qu'il croisait sur sa route, songea le vieil homme. 

    Il prit la main tendue pour la serrer, sans aucun apriori. Dans un sens, il était ravi de voir qu'Archibald avait fini par quitter son coin de morosité, même s'il aurait préféré le croiser dans d'autres circonstances. Était-il vraiment judicieux qu'il vienne se joindre à leur table, alors que la conversation se portait sur une affaire des plus sérieuses. Il ne voudrait pas qu'il se retrouve pris dans un engrenage dangereux... Dangereux. Il s'arrêta sur ce songe quelques secondes. En se remémorant leur rencontre, qu'est-ce que les risques pour un tel homme ? 

    ''Sir Archibald. C'est un plaisir de vous revoir. J'aurais dû vous prévenir par missive, de mon intention de venir au sein de Liberty. Le hasard a permis de compenser mon omission, il semblerait. "

    Après s'être présenté dans de dignes convenances auprès de la jeune femme, Archibald se permit de prendre une chaise pour prendre place à la petite table. Encore une fois, il dut gentiment pousser un garde qui essayait, tant bien que mal, s'assurer son devoir, juste en jouant de sa présence physique. Face à sa large carrure, le malheureux ne pouvait faire grand-chose, et ne manqua pas de serrer les lèvres face à la réplique qu'il se prit. Il le foudroya froidement du regard, prêt à réagir à la moindre injonction de la Ministre. 

    Archibald l'ignora avec superbe, désireux de participer à sa façon à la conversation. 

    "Sir Archibald aurait eu tout le loisir de provoquer mon arrestation s'il l'avait ardemment souhaité. Si je suis ici, c'est indéniable, il est… sage comme une image"dit-il pour confirmer les dires du Professeur, en portant la tasse de thé délicieusement fumante à ses lèvres, après l'avoir saisi par la hanse quelques secondes avant. Ainsi, put-il dissimuler un début de sourire plus effectif. Archibald, s'il l'avait réellement voulu, aurait autant pu le dénoncer aux forces républicaines. 

    Le breuvage, chaud et parfumé, fut un véritable plaisir à savourer. Il en ferma même la paupière, comme pour se couper du reste du monde et apprécier chaque note aromatisée. Après quoi, il reposa délicatement la tasse pour revenir au sérieux de la conversation. La Grande Mécène avait permis à Archibald de demeurer avec eux et d'apporter de son savoir, s'il avait quelques informations à révéler de son côté. Tout était bon à prendre et à entendre dans cette sordide machination.

    ''Ma Dame, je ne pourrai vous reprocher d'avoir servi la cause de la République lors de cet offensif. Chacun de nous défend des causes que nous croyons justes… Pour ma part, que je croyais justifié, avant de me raccrocher à mes convictions et mes valeurs. Et je comprends parfaitement qu'il y a des éléments que vous ne pourrez en aucun cas me confier, pour la sécurité même de la République. "

    Il s'était légèrement rembruni, regrettant encore d'avoir fait de tels choix. Mais de ces choix, il avait pu sauver quelques vies... Il savait que certains actes provoquaient des conséquentes, bénéfiques comme dramatique. Il devrait porter encore à réflexion ce qui s'était passé. Le fait d'être ici était déjà un pas en avant de fait, non ?  Puis, en écoutant la jeune Mécène, il était rassuré qu'elle puisse le rejoindre au point central qui les réunissait tous les deux, à savoir ce qui avait réellement provoqué tout ce drame. L'avènement d'un autre parti qui avait bousculé et détruit les deux autres, après les avoir bien manipulés. Bien des personnes avaient perdu la vie, ou blessé... Il lorgna quelques secondes les cicatrices qui marquaient la joue de son interlocutrice.

    ''Cette Assemblée dispose de personnes puissantes, magiquement parlant, de ce que nous avons pu, chacun de notre côté, pu constater et affronter. Et qui ont su demeurer dans l'ombre, dans la discrétion jusqu'à se dévoiler à Kaizoku... Vous dites avoir réussi à emprisonner la princesse de cœur ? Quand nous avons affronté, mes amis et moi, la princesse de carreau, elle était très tenace, capable d'encaisser des attaques à un point que je ne croyais guère possible. "

    Il regarda alors Archibald, qui était Professeur, qui enseignait à Magic. Il l'interrogeait du regard, comme pour avoir une confirmation que cela était malgré tout possible et surtout... courant. Lui-même usait de la magie, mais pas à un niveau capable de cataclysme. 

    "Je ne serais donc pas surpris que sa consœur, la Princesse de Cœur, ait pu demeurer en vie... et qu'elle soit emprisonnée par la République, quelque part, loin des personnes cherchant la véritable raison de l'attaque de Kaizoku... Si elle est encore en vie, qui sait ce qu'elle pourrait apporter comme éléments de réponses…  "

    Il resta quelques secondes silencieux. Rockhaven ne lui offrira pas des informations recherchées... pour peu qu'elle puisse en avoir. À ses dires, elle ne pouvait confirmer si la princesse de cœur était encore en vie et prisonnière.  

    "L'Amiral Beros et le Général Fieracier étaient des figures de proue importantes, capable d'unifier leurs hommes pour avoir des troupes solides et déterminées. Ils auraient été capables de faire cause commune pour affronter un puissant ennemi en commun. Les faire se confronter à Kaizoku était peut-être un objectif visé pour éviter que cela ne se produise et devienne une force supplémentaire contre l'Assemblée... Cette Assemblée qui a visiblement ses racines bien ancrées au sein des hautes Sphères, tout en ne se dévoilant pas. La trahison de bien des soldats républicains, se retournant contre leurs propres frères d'armes, pourrait prouver qu'il y a déjà une main mise sur les forces militaires. Reste à voir à quel niveau... Et au niveau politique aussi... "

    La corruption au sein des politiciens de la république n'était pas un secret, pour personne. Mais cela, par respect pour la Grande Mécène, il n'en souffla mot. 

    ''Si je puis me permettre cette interrogation, qui est exactement la dénommée Anadéïa ?"

    Quant au démon aux multiples yeux qu'elle évoqua, il comprit maintenant mieux les faits extraordinaires dont il avait été témoin. 

    "C'était donc un démon... Étrangement, je ne le vois pas lié à l'Assemblée. Au vu des dégâts qu'il a engendrés, il aurait été capable de détruire Kaizolu à lui tout seul... Sans doute qu'il s'était retrouvé là de manière impromptue... ou avec un autre objectif sans lien avec ce que nous avons subi..."

    Il entoura la hanse de sa tasse de thé de son index. Puis, doucement, il souleva la tasse dans le but d'en boire une nouvelle gorgée. Il était devenu très songeur. 

    "Après tout ce qui s'est tramé à Kaizoku, je ne saurai dire combien il reste de véritables frères ou soeur de Côte. Il n'en restait guère après... l'invasion républicaine. Et après ce coup destructeur, qui suivrait encore un survivant de cette confrérie, si je puis me permettre de la nommer ainsi...."

    Lui-même s'était senti trahi, même s'il n'avait réellement suivi ou adhéré à certains de ces "chefs". Bon nombre d'entre eux jouaient d'autorité grâce à la grandeur de leur flotte pirate ou de la richesse qu'ils étalaient, quitte à s'affronter de temps à autre eux autre pour asseoir leur puissance. Il y en avait bien un ou deux qui avaient eu les mêmes convictions qu'Altarus. Mais qu'en restait-il maintenant ? 

    ''Les éminents dirigeants et politiciens qui visaient leur total anéantissement seront ravis du résultat, à n'en point douter, avant de se préparer à subir l'effet de vague que l'affaiblissement de la République aura vu naître de cette catastrophe. Il y a forcément quelques-uns qui sont à la botte de l'Assemblée.... et qui attendent de se repaître des prochains bouleversements intérieurs... "

    Il reposa sa tasse, avant de demander. 

    [b]''Je ne suis qu'un pirate, un homme qui navigue sur les mers depuis plus deux siècles. Mais je suis aussi un homme qui désire la vérité sur tout cela, qui souhaite faire payer le prix de l'infamie à celles et ceux qui ont provoqué la destruction de Kaizoku. J'aimerais être de ceux qui veulent apporter la lumière à tout cela et empêcher qu'un autre chaos se déverse sur la République, pour préserver la vie des gens que je côtoie, de mes amis, de mes alliés… D'empêcher que les membres de cette Assemblée n'atteignent leurs desseins... 



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