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Noble du Reike
Alaric Nordan

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L'humain, la tête couverte de sa capuche, bailla à s'en décrocher la mâchoire. Allez plus que quelques heures à tenir avant d'une petite halte pour se reposer. En même temps, quelle idée il avait encore eue cette fois de partir ainsi. Les festivités du Jour de la Force s'étaient à peine terminées, qu'il était déjà en route vers Kyouji. Dire qu'il était venu en tant que FMR, en renfort pour ce jour exceptionnel. Contrairement à d'autres, il n'avait pas eu la chance d'être spectateur dans les gradins des arènes. De ce qui s'était passé sur les sables, il n'en avait eu que des échos, des détails ou des résumés plus ou moins croustillants. Mais voilà, lui, il n'avait rien vu, et c'est cela qui le dégoûtait un peu. La moitié qu'il avait pu entendre venait de certains soldats en permission. Quelle injustice vraiment. Lui, il était venu en renforts, pour apporter ses compétences en cas de soucis majeurs durant le Jour de la Force et des soldats EN PERMISSION avaient pu assister à la splendeur des affrontements dans l'arène ! Il en pesta là maintenant, pendant qu'il resserra un peu plus la cape autour de lui. Il allait faire glacial cette nuit. Quelle déveine, vraiment ! Il avait répondu à ses devoirs comme FMR, venant directement de Kyouji pour apporter son savoir-faire en cas de coup dur. Et il n'avait pas pu avoir un moment, même pas quelques heures, pour profiter des fêtes du coin... À croire que tous les Reikois n'étaient pas logés à la même enseigne. Il se consolerait juste sur son dévouement... c'était mieux que rien. Mais quand même, ne serait-ce qu'un quartier libre bordel ! Il avait entendu parler de la présence de Républicains. Il n'aurait pas été contre d'un peu de dialogue avec ces… visiteurs. Tout était bon à prendre, même dans des échanges avec des non-Reikois. Et puis certains Républicains étaient... intéressants, voir drôles. Bah, ce n'était que partie remise. Il en croisera bien assez tôt.
Petite-Baie fit vrombir ses naseaux, en sentant l'agacement de son cavalier. L'humain lui flatta l'encolure, avant de jeter un regard vers le reste de la caravane. Celle-ci voyageait majoritairement de nuit, pour s'épargner de la chaleur durant les longues journées à marcher sur le sable ardent du désert. C'était un choix, mais les haltes étaient savamment faites dans des oasis, pour profiter de la fraîcheur de ces dernières, le temps de se reposer avant la nuit suivante. Rha bon sang, voilà qu'il bâilla encore. Diantre, il ne dirait pas non pour se coucher là maintenant. S'il n'avait pas eu des obligations à Kyouji, il serait parti avec une autre caravane.
Sa jument fit un léger petit bond vertical. Alaric jura quand il manqua de perdre l'équilibre sur sa selle.
''Mais qu'est-ce que tu fiches ! "maugréa-t-il. AH, il comprit pourquoi. Il n'avait pas vu que la Caravane avait accéléré sa marche et Petite-Baie l'avait secoué, n'aimant pas être à la traîne. Il serra les jambes pour ordonner à sa petite monture de prendre le trot. Il ne faudrait pas se perdre stupidement dans le désert, parce qu'il flânait dans ses pensées.....
Petite-Baie fit vrombir ses naseaux, en sentant l'agacement de son cavalier. L'humain lui flatta l'encolure, avant de jeter un regard vers le reste de la caravane. Celle-ci voyageait majoritairement de nuit, pour s'épargner de la chaleur durant les longues journées à marcher sur le sable ardent du désert. C'était un choix, mais les haltes étaient savamment faites dans des oasis, pour profiter de la fraîcheur de ces dernières, le temps de se reposer avant la nuit suivante. Rha bon sang, voilà qu'il bâilla encore. Diantre, il ne dirait pas non pour se coucher là maintenant. S'il n'avait pas eu des obligations à Kyouji, il serait parti avec une autre caravane.
Sa jument fit un léger petit bond vertical. Alaric jura quand il manqua de perdre l'équilibre sur sa selle.
''Mais qu'est-ce que tu fiches ! "maugréa-t-il. AH, il comprit pourquoi. Il n'avait pas vu que la Caravane avait accéléré sa marche et Petite-Baie l'avait secoué, n'aimant pas être à la traîne. Il serra les jambes pour ordonner à sa petite monture de prendre le trot. Il ne faudrait pas se perdre stupidement dans le désert, parce qu'il flânait dans ses pensées.....

Affilié au Reike
Kassandra Whype

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Info personnage
Race: Humaine
Vocation: Mage élémentaliste
Alignement: Chaotique Neutre
Rang: D
Après mon rapide séjour à Taisen à l’occasion du Jour de la Force, dont je ne voulais désormais plus entendre parler, je décidais de quitter la cité afin de retourner à la capitale, remontée comme rarement auparavant. Après mon entrevue avec la reine quelques semaines plus tôt, je m’étais finalement décidée à accorder un peu de foi envers le gouvernement du Reike. Toutefois, en ayant vu les atrocités commises dans l’arène au nom du trône et de sa soi-disant justice, je ne pouvais plus rester les bras croisés et j’étais désormais bien décidée à remonter les bretelles de cette noblesse mal lunée.
Pour ne pas manquer à mes habitudes, et comme j’avais pris la route sur un coup de tête, j’étais partie à pied, en ligne droite et sans avoir fait le plein de vivres et de fournitures. Rien d’étonnant alors à ce que je me fasse rapidement rattraper par la nuit et bloquer en plein désert par le froid et la fatigue. Après encore quelques kilomètres, mon entêtement fut vaincu et je me retrouvais contrainte de monter un campement improvisé non loin de la route, à l’abri des dunes.
J’avais étalé mes affaires un peu partout sur le sol et je m’échinais à allumer un feu quand une envie pressente surpassa le besoin de chaleur. Après avoir trouvé un buisson décharné où faire pudiquement mes besoins, comme si je m’attendais à croiser du monde, je défaisais ma tenue avant de m’accroupir derrière mon abri de fortune. Je venais tout juste de “commencer” quand, provenant du chemin de l’autre côté du monticule sablonneux, me parvinrent les échos étouffés de conversations et le clapotement caractéristique de sabots sur la roche et le sable. Une caravane était sans doute en train de passer à proximité.
L’idée de me joindre à eux afin de faciliter mon voyage ne fit qu’un tour dans ma maigre cervelle. En plus du confort et de la sécurité qu’offrait ce genre de convoi, je pourrais peut-être me faire quelques sous en vendant mes services de garde du corps le temps du trajet jusqu’à Ikusa ! (Kass’ ne s’est pas encore rendue compte avec la nuit qu’elle s’est trompée de direction). Interrompant mes petites affaires, je rassemblais à la hâte mon bazar que j’enfournais dans un sac avant d’attraper ma lance et de me lancer à leur poursuite.
J’arrivais sur la route, débraillée et haletante, seulement pour constater que ladite caravane venait de me passer sous le nez. J’avais beau maugréer et leur jeter des insultes en agitant ma lance, ils étaient déjà trop loin pour pouvoir, ou bien seulement vouloir, s’arrêter et m’attendre. Toutefois, d’autres bruits de sabots derrière-moi me laissèrent supposer que des retardataires étaient en route et qu’il me restait un espoir de me greffer à la petite cohorte. Le cavalier se rapprochant inexorablement, j’attirais son attention par de larges mouvements de bras avant de l’aborder tandis qu’il arrivait à mon niveau.
“ Bonsoir l’ami, navrée de te déranger de la sorte mais… ”
Je rattrapais de justesse mes cuissardes avant qu’elles ne tombent au sol, manquant de peu de me retrouver cul-nul en pleine discussion.
“ ... Hem… Se pourrait-il que tu fasses partie de la caravane qui vient de passer ? “
Je plantais ma lance dans le sol afin de fixer correctement entre elles les différentes parties de mon armure.
“ J’aurais pas dit non à un peu de compagnie jusqu’à ma destination… sans vouloir m’imposer bien sûr ! Hahaha ! ”
Pour ne pas manquer à mes habitudes, et comme j’avais pris la route sur un coup de tête, j’étais partie à pied, en ligne droite et sans avoir fait le plein de vivres et de fournitures. Rien d’étonnant alors à ce que je me fasse rapidement rattraper par la nuit et bloquer en plein désert par le froid et la fatigue. Après encore quelques kilomètres, mon entêtement fut vaincu et je me retrouvais contrainte de monter un campement improvisé non loin de la route, à l’abri des dunes.
J’avais étalé mes affaires un peu partout sur le sol et je m’échinais à allumer un feu quand une envie pressente surpassa le besoin de chaleur. Après avoir trouvé un buisson décharné où faire pudiquement mes besoins, comme si je m’attendais à croiser du monde, je défaisais ma tenue avant de m’accroupir derrière mon abri de fortune. Je venais tout juste de “commencer” quand, provenant du chemin de l’autre côté du monticule sablonneux, me parvinrent les échos étouffés de conversations et le clapotement caractéristique de sabots sur la roche et le sable. Une caravane était sans doute en train de passer à proximité.
L’idée de me joindre à eux afin de faciliter mon voyage ne fit qu’un tour dans ma maigre cervelle. En plus du confort et de la sécurité qu’offrait ce genre de convoi, je pourrais peut-être me faire quelques sous en vendant mes services de garde du corps le temps du trajet jusqu’à Ikusa ! (Kass’ ne s’est pas encore rendue compte avec la nuit qu’elle s’est trompée de direction). Interrompant mes petites affaires, je rassemblais à la hâte mon bazar que j’enfournais dans un sac avant d’attraper ma lance et de me lancer à leur poursuite.
J’arrivais sur la route, débraillée et haletante, seulement pour constater que ladite caravane venait de me passer sous le nez. J’avais beau maugréer et leur jeter des insultes en agitant ma lance, ils étaient déjà trop loin pour pouvoir, ou bien seulement vouloir, s’arrêter et m’attendre. Toutefois, d’autres bruits de sabots derrière-moi me laissèrent supposer que des retardataires étaient en route et qu’il me restait un espoir de me greffer à la petite cohorte. Le cavalier se rapprochant inexorablement, j’attirais son attention par de larges mouvements de bras avant de l’aborder tandis qu’il arrivait à mon niveau.
“ Bonsoir l’ami, navrée de te déranger de la sorte mais… ”
Je rattrapais de justesse mes cuissardes avant qu’elles ne tombent au sol, manquant de peu de me retrouver cul-nul en pleine discussion.
“ ... Hem… Se pourrait-il que tu fasses partie de la caravane qui vient de passer ? “
Je plantais ma lance dans le sol afin de fixer correctement entre elles les différentes parties de mon armure.
“ J’aurais pas dit non à un peu de compagnie jusqu’à ma destination… sans vouloir m’imposer bien sûr ! Hahaha ! ”

Noble du Reike
Alaric Nordan

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Alaric n'eut qu'à s'enfoncer dans sa selle, son dos légèrement reculé pour n'avoir qu'à légèrement tirer sur les rênes. La jument comprit l'ordre et ralentit son trot. Elle ronfla des naseaux devant le petit imprévu que son cavalier ; et elle, bien entendu, avaient aperçu sur la route. On ne pouvait pas louper l'individu qui gesticulait de ses bras bien levés vers les cieux étoilés. Alaric avait eu un instant de méfiance à l'égard de la personne, pensant d'abord à une tentative stupide de brigands du désert pour le détrousser. Ils auraient privilégié la caravane de ce fait, qui était plus loin, plutôt de s'en prendre à un voyageur à la traîne. Sauf si la personne qui attirait son attention voulait agir seul ; ce qui serait encore plus stupide. Donc, comme lui, cet inconnu, ou plutôt cette inconnue, était en voyage, elle aussi... Mais seule, sans monture... s'était-elle perdue ? Ou attaquée ?
Il s'arrêta donc devant elle, Petite-Baie haussant une ou deux fois sa tête verticalement pour marquer son impatience de rejoindre la Caravane. Son cavalier la flatta à l'encolure pour la faire patienter, tout en gardant ses yeux bruns dardés sur la jeune femme. Voir ses cuissardes manquer de tomber à terre manqua de le faire rire. L'avait-il dérangé en pleine… ben oui, il n'y a pas de commodités dans le désert, donc aisé de comprendre que... Bon, il songea à autre chose hein !
"Bonsoir Voyageuse". répondit-il sur un ton qu'il espérait sérieux, pour épargner l'amusement qui avait manqué de le saisir. "Je suis bien de cette Caravane, en effet. J'avoue avoir trainassé, perdu dans mes pensées. Je cherchais à la rattraper d'ailleurs. La Chance est avec toi. De mon retard, tu trouves de la compagnie sur ton chemin. "
Il la détailla de la taille au pied. Avec sa lance, son armure... elle avait tout d'une rude guerrière. Ce ne serait pas surprenant qu'elle disposait même de capacités pour affronter le Désert de la sorte, toute seule et en toute témérité. Mais elle ne semblait pas avoir beaucoup de ressources pour tenir face à l'implacable soleil qui se lèvera dans quelques heures.
"En parlant de destination, il serait même plus sûr que tu voyages avec la caravane, ce sera plus sûr ainsi jusqu'à Kyouji. Les caravaniers ne voyagent que de nuit, mais ils connaissent de bonnes haltes pour échapper aux morsures du soleil. D'ailleurs, si ce n'est pas indiscret, cela t'arrive de voyager seule ? Ou alors, tu t'es faite attaquer et tu as été séparée de ton groupe ? Si tu as quelques blessures, je puis te soigner si tu le souhaites. "
Il s'arrêta donc devant elle, Petite-Baie haussant une ou deux fois sa tête verticalement pour marquer son impatience de rejoindre la Caravane. Son cavalier la flatta à l'encolure pour la faire patienter, tout en gardant ses yeux bruns dardés sur la jeune femme. Voir ses cuissardes manquer de tomber à terre manqua de le faire rire. L'avait-il dérangé en pleine… ben oui, il n'y a pas de commodités dans le désert, donc aisé de comprendre que... Bon, il songea à autre chose hein !
"Bonsoir Voyageuse". répondit-il sur un ton qu'il espérait sérieux, pour épargner l'amusement qui avait manqué de le saisir. "Je suis bien de cette Caravane, en effet. J'avoue avoir trainassé, perdu dans mes pensées. Je cherchais à la rattraper d'ailleurs. La Chance est avec toi. De mon retard, tu trouves de la compagnie sur ton chemin. "
Il la détailla de la taille au pied. Avec sa lance, son armure... elle avait tout d'une rude guerrière. Ce ne serait pas surprenant qu'elle disposait même de capacités pour affronter le Désert de la sorte, toute seule et en toute témérité. Mais elle ne semblait pas avoir beaucoup de ressources pour tenir face à l'implacable soleil qui se lèvera dans quelques heures.
"En parlant de destination, il serait même plus sûr que tu voyages avec la caravane, ce sera plus sûr ainsi jusqu'à Kyouji. Les caravaniers ne voyagent que de nuit, mais ils connaissent de bonnes haltes pour échapper aux morsures du soleil. D'ailleurs, si ce n'est pas indiscret, cela t'arrive de voyager seule ? Ou alors, tu t'es faite attaquer et tu as été séparée de ton groupe ? Si tu as quelques blessures, je puis te soigner si tu le souhaites. "
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