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  • Lun 6 Mai - 20:29
    image rp

    Des agneaux au milieu des Loups

    Le temps, habituellement aride et sec, avait cédé la place à une fine pluie rafraîchissante. Il est si rare qu’il pleuve dans le désert que cette sensation est gravée dans ma mémoire… Ou bien est-ce la suite de cette soirée qui l’a véritablement marquée ?

    Je me vois encore impressionnée par la beauté de ce manoir pendant que je suis poussée à deux doigts de trébucher dans ses marches qui n’en finissent pas.

    Tout le bâtiment est de pierre blanche, de grandes fenêtres laissent la lumière intérieure s’étendre sur le parvis, permettant d’apercevoir d’un coup d’œil les mondanités si déroulant. C’est la réalité qui me rattrapera quand je me rends compte dans quel genre de soirée je suis forcée de l’accompagner.

    Le parvis vite traversé, je suis éblouie par la lumière en entrant dans cette salle de balle. Il me faut quelques minutes avant que mes yeux s’y habitue et que je puisse enfin comprendre quel sera mon rôle.

    C’est une sensation étrange que de se dire que je n’ai pas plus de valeurs qu’un objet d’apparat. Objet d’apparat qui a, lui-même, moins de valeur que l’un des nombreux bijoux de ses grandes dames qui gloussent, ici et là, pour attirer l’attention de la gent masculine.

    J’ai le ventre noué, la gorge sèche et, par je ne sais quel miracle, ma bile reste bien sage au fond de mon estomac. Probablement la menace de se prendre une raclé si j’ai le malheur de lui faire honte.

    Il m’a habillé, il m’a embellit, il a fait en sorte que son jouet soit bien plus que présentable.

    Je dois être désirable.

    Vêtue d'une robe noire à corset qui laisse peu de place à l'imagination, agrémentée d'un collier orné de roses brodées et de quelques bijoux, mes lèvres sont teintes de rouge et le contour de mes yeux est peint en noir.

    Je suis un agneau au milieu des loups.

    La salle est grande, des lustres imposants pendent du plafond apportant toute la lumière et au-dessus sont peint des motifs divers et variés sur lesquels je n’ai pas le temps de m’attarder au risque de perdre mon poupetier.

    Il marche d’un pas rapide, saluant, au passage, ses connaissances à qui il me présente comme on présenterait une marchandise. Quelques mains viennent même se poser, tâter serait plus juste, pour jauger des dires de mon propriétaire. Même si j’ai quelques mouvements de recule, je suis vite rattrapée par sa main qui se pose fermement sur mon épaule en signe de représailles.

    J’étouffe intérieurement. Ce monde, cette foule, me fait tourner la tête et la souillure qui s’en dégage me heurte de tous les côtés.

    Je suis une poupée de porcelaine dans les mains de gens aux intentions malsaines.

    Nous finissons enfin par nous arrêter près d’une des tables du banquet. Non pas pour une faim qui se serait réveillée, mais visiblement pour lui permettre d’engager la conversation avec un autre noble.

    Levant légèrement les yeux pour observer son interlocuteur, je remarque qu’il est accompagné d’un homme qui semble partager, d’une certaine manière, la même situation. Son visage attire mon attention, même si je n’arrive pas à me rappeler dans quelle circonstance je l’aurais déjà croisé.

    Pousser par une main, je suis forcée de m’en approcher sans savoir ce qu’on attend de moi et comme si on me rangeait à côté d’un autre jouet.

    - Je.. Enchantée… ?



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  • Jeu 9 Mai - 22:40
    - Vous semblez contrarié, maître.

    Depuis leurs quartiers éloignés de la foule, le gladiateur conversait librement avec son propriétaire, l’austère et richissime Sau’inn ibn Tel’emon. L’homme rachitique, vêtu de soieries blanches et aux doigts garnis de chevalières en or balaya gracieusement l’air de ses cinq doigts, avant d’en chasser un visiteur inopportun fait de chitine et d’ailes membraneuses. A cette vue, la main du gladiateur fendit l’air, attrapa l’intru et l’écrasa dans sa main, avant qu’il ne se tourne vers l’une des innombrables parvenues qui étaient là pour le chouchouter et, dans ses moments de solitude, le soulager.

    Un drap fin vint épouser sa main, nettoya sa paume de l’ichor verdâtre qui la souillait et celle qui le tenait s’éloigna aussi rapidement qu’elle était venue. Chassée par un soupir agacé de l’homme rachitique aux traits aussi profonds que les pentes dévalant les dunes du grand désert Taisenois.

    - C’est ce marché a viande qui me fatigues, gladiateur.

    Et il n’en disait pas plus, oui, bien que ces bals eussent pour but de divertir et rassembler en un seul endroit la haute société du cœur martial de l’empire, c’était surtout une occasion pour les parvenus, jeunes nobles et officiers prometteurs de se mettre en valeur. D’exposer leurs pouvoir, d’être abjects dans leurs richesses et avant tout, de bien se faire voir.

    Certains venaient avec un sous-fifre aussi loyal qu’un chien battu, d’autres avec de vieux sages qui géraient l’intendance de leurs terres ou de leurs entreprises, certains venaient simplement avec une cohorte d’esclaves. Puis, il y avait ceux comme Sau’inn, qui n’étaient accompagné que du joyau de leurs couronnes dans un élan d’humilité qui n’avait pour but que de grandir l’image que la noblesse se faisaient d’eux.

    Et quel joyaux, Tulkas était au sommet de sa carrière de gladiateur. Invaincu, champion incontesté de l’arène de Taisen, frère d’armes du boucher favori de l’arène et coqueluche du public, il avait tout pour plaire.

    Pour l’occasion, il avait revêtu une version plus « décorée » de sa tenue habituelle d’arène. Un pagne pourpre et brodé d’or qui recouvrait ses cuisses, un épais ceinturon en or qui couvrait son nombril, dont la partie centrale représentait un visage stylisé de cyclope grimaçant. Son torse, nu, avais été huilé. Son bras droit, recouvert d’une manique d’acier décorée d’or, se terminant en un gantelet stylisé représentant la gueule d’un lion. Sur sa tête, un épais heaume de mirmillon d’acier avec lui aussi ses accents d’ors et une crête décorée de plumes de chimère. Ses tibias, eux, étaient revêtus de grèves en or, représentant des figures mythologiques du Reike qui se battaient contre des adversaires innommables.

    Personne n’avait osé le toucher, pourtant, sa présence avait eu un certain effet. Être une célébrité avait son avantage, attirait un certain entourage. Les femmes commentaient sur son apparence, les hommes buvaient les paroles de son laniste qui racontait les derniers faits d’armes du tueur de monstres. En vérité, la soirée s’avérait bien plus tolérable pour Tulkas qui, excédé, ne faisait que poser. Uniquement présent pour embellir et grandir Sau’inn.

    Les visages venaient et allaient, sans attirer l’attention du gladiateur. Jusqu’à ce qu’un homme ne passe et s’adresse au maître sans lui porter la moindre attention. Les deux étaient-ils amis ? Ou du moins, des connaissances ? Le gladiateur l’ignorait, le casque tourné un instant vers l’échange avant que deux cornes de rubis n’attirent son regard. L’homme était accompagné d’une jeune femme qui, à en juger ses airs, n’était pas à sa place. Ou plutôt, ne voulait pas être là où elle était. Le sang lointain des dragons coulait dans ses veines, à en juger les cornes et les longues oreilles agrémentées de bijoux. Sa chevelure de feu se reflétait dans ses yeux, les écailles qui recouvraient ses épaules étaient fines et l’espace d’un instant, le gladiateur fantasma la texture de ces derniers sur la pulpe de ses doigts.

    Mais quelque chose le dérangeait, le dégoûtait. Elle détestait sa situation, ça se lisait sur son visage et dans le moindre de ses gestes. Et pourtant, elle était résignée à sa situation. Suivant comme une ombre l’homme qui la possédait. C'était sa nature, elle était comme lui esclave, il en était persuadé, alors pourquoi haïr sa position ? Quand elle prit place à ses côtés, il marqua un temps d’arrêt à l’observer quand elle leva le bec vers lui, pour le saluer.

    - Salutation. Avait-il répondu doucement. Je suis le Lion de Taisen, qui êtes-vous ? Et qui est votre maître qui parles au miens comme un vieil ami ?



    [flash-back] Des agneaux au milieu des Loups [Tulkas] Signature-coeur
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  • Jeu 16 Mai - 0:35
    image rp

    Des agneaux au milieu des Loups

    Évidement, où avais-je la tête ? Qui d’autre qu’un gladiateur pourrait porter une tel panoplie et être couvert d’huile à un bal. Et par-dessus le marché, j’ai, ni plus ni moins, que le chouchou des Taisenois devant moi. Combien aurait vendu père et mère pour se retrouver, l’espace de quelques minutes, à ma place ? Pour autant, si on enlève tout l’or, ça n’est rien de plus qu’un jouet. Un petit chien bien dressé et, s’est bien connu, tant qu’il gagne, il sera chouchouté et aimé de son maître.

    Je roule mes yeux d’ambre à l’énoncé de son titre que je trouve pompeux, même si mérité. Ça n’a jamais vraiment été ma tasse de thé d’avoir à passer des heures, assise sous un soleil de plomb à regarder deux clébards se battre. Ceci-dit, j’admets, volontiers, que je n’aimerais pas me retrouver en tête-à-tête contre l’un d’eux. C’est du spectacle, mais les combats sont bien réels, le sang qui coule l’est aussi.

    Observant, ici et là, les quelques pintades endiamantées qui me fustige du regard d’être trop proche de leur coqueluche, je lui réponds sur un ton nonchalant :

    - Et bien, Lion de Taisen, je suis la poupée de porcelaine de Medeve Halba. C’est un éminent professeur de l’université de Drakstrang.

    Du moins, c’est ce que j’entends qu’il se murmure dans les couloirs. Du haut de ses deux mètres quarante, il est très bien bâtie ; l’armée l’a forgé et ça se voit. Une chevelure blanche et des yeux bleus presque blancs sur un visage à l’expression sévère. Le tout encadré par une paire de cornes ivoire. Il est beau, il plaît, mais la plupart ne connaisse que la surface.

    - Pour simplifier, vous pouvez m’appeler Vanay.

    Et j’enchaîne sur une petite révérence dans sa direction, la tête courbé sobrement vers l’avant, j’attrape un bord de ma robe entre mon pouce et mon index, fléchissant légèrement les genoux avant de reprendre ma position initiale, le ton de ma voix devenant plus amicale :

    - Au vu des nombreux regards que je perçois, vous êtes visiblement très apprécié.

    Je glisse mes doigts dans ma chevelure pour la remettre en place avant de lui lancer un faux sourire niais. Je préfère paraître pour plus bêtes que je ne le suis et faire croire que je n’ai aucune idée de qui il peut bien être.

    - Je vous prie de bien vouloir pardonner ma sottise. Avec un tel titre, j’imagine que vous avez dû accomplir bon nombre d’exploits. Mais je n’ai aucune idée desquels.

    Si écouter son récit peut m’éviter d’être la potentielle proie de certains participants dont je perçois le regard sur ma peau, alors je suis prête à jouer la gentille petite poupée obéissante. Jusqu’à une certaine limite… La soirée ne fait que commencer et l’alcool est encore loin d’avoir fait son œuvre.

    - je serais toutefois ravi de vous entendre me les compter.

    Pour un humain, sa taille reste impressionnante. Je le dépasse tout juste et ma carrure fait pâle figure à côté de la sienne. Intérieurement, je maudis ma génétique ; parmi les grands je fais partie des plus petits. Qui aurait cru qu’une Drakyn puisse faire presque la même taille d’un humain.

    Mon regard va se poser discrètement sur le propriétaire du gladiateur. Il est si maigrelet que j’ai du mal à me dire qu’il puisse avoir, sous ses ordres, un balèze comme la célébrité que j’ai à côté de moi et un Drakyns comme Medeve qui lui porte autant de respect. Dans quel monde un gringalet peut-il avoir autant de pouvoir ? Mais j’oublie que le pouvoir n’est qu’une question de relations et d’argent. Plus on en a, plus on est respecter… Et craint.

    Je n’ai qu’un souhait pour le moment, que cette soirée se termine rapidement… Et surtout sans encombre.



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  • Jeu 16 Mai - 13:38
    - « Poupée de porcelaine » ?

    L’expression du Lion, dissimulée derrière son heaume passa de la surprise à la moquerie. Ses épaules secouées par un rire guttural qu’il empêchait de passer la lisière de ses lèvres. Beaucoup de choses s’expliquèrent soudainement en entendant ce surnom. Ces vêtements qui ne laissaient rien à l’imagination et lui donnaient cet air de coureuse de remparts gracieuse. Une courtisane, voilà ce qu’elle était tout au plus, sans valeur aucune autre que l’étroitesse de ses cuisses et l’étau de sa gorge.

    Le casque du gladiateur tressaillit en instant alors qu’un seul grincement étrange de deux rochers qui se broyaient sortait de sa gorge. Avant qu’il n’inspire et se redresse la tête pour l’observer. De toutes les servitudes, il savait que la sienne était la plus douce et que celle de la Drakyn qu’il observait à travers les trous de son casque pouvait être la pire. Sans un mot, il l’observa, se régala de cette gêne et de cet inconfort qu’il voyait sur elle avant de tourner le casque vers le maître du Jouet qui s’adressait au sien. Un grand professeur de Drakstrang, qui assouvissait sa luxure avec une esclave qui portait le sang des dragons. Un homme avec des goûts particuliers, une honte pour les valeurs martiales et d’honneur de l’école des dragons.

    - Un bout de gras blanc.

    Lâchait-il finalement avant de retourner son attention vers elle.

    - Un bout de gras blanc, qu’on laisse tomber de l’assiette pour nourrir les chiens quand ils sont loyaux et fidèle.

    Lui qui était né esclave, et vivait pourtant dans un faste que la majorité des serfs du Reike ne pouvaient qu’imaginer dans leurs songes, l’observait sans qu’elle ne puisse sonder son visage et sa cruauté qui le caractérisait tant à l’époque. A cette époque où les hommes le voyaient comme un dieu et où les femmes se jetaient à ses pieds.

    - Je n’envie guère ton sort, Vanay, poupée de chair. Répondit-il en retournant son attention vers l’avant, reprenant son rôle d’embellissement. Tu as beau en avoir les atours et l’éducation, tu ne seras jamais rien de plus que ce que tu es maintenant aux yeux de ton maître.

    Il secoua la tête, après tout, qui était-il lui, l’Ebed, pour critiquer l’usage d’un de ses pairs ? Redressant la tête il inspira un peu. Ignorant le passage soudain d’une troupe de ces fameuses coqueluches qui s’arrêtaient à sa hauteur pour toucher sa chair, tâter la musculature de ses cuisses et poser leurs mains sur ses bras. Cela faisait parti de ce jeu immonde auxquels la haute société Taisenoise, rongée jusqu’à la moëlle par l’excès, s’adonnait avec plaisir.

    - Qu’as-tu fait pour mériter pareil sort ? Tes parents t’ont-ils vendu pour éponger une dette ? As-tu commis un crime ? Es-tu née pour servir comme moi ?

    Le lion redressa la tête, bomba le torse un instant en se complaisant dans ce qu’il considérait être sa supériorité. Il était difficile de suivre le fil de ses pensées, son visage toujours dissimulé par le heaume. Il pivota à peine la tête derrière son heaume pour observer leurs maîtres qui continuaient de converser. Peut-être demandait-il l’organisation de jeux d’anniversaires ? Une mise en scène peut-êre, à en juger les regards que le maître libidineux envoyait à sa propriété, peut-être qu’elle-même allait y participer.

    - Je ne raconte mes histoires que par le fil de mon épée et que je ne ponctue que de la pointe de ma lance, « Poupée de porcelaine ». Répondait-il finalement à son questionnement. Je prends la vie, pour amuser le peuple qui souhaite voir le sang couler, je lui montre des sommets qu’il ne pourra jamais atteindre. A leurs yeux, je suis l’homme qui a vaincu un géant armé uniquement d’une dague, le héros du peuple de Taisen.

    Il inspira un peu, comme transporté plus loin par le cri d’une foule en liesse qui l’aimait pour ce qu’il leurs donnait. Fermant les yeux, le gladiateur soupira et tourna enfin sa tête vers elle.

    - Mais avant tout, la propriété de Sau'inn. Enfin, a ton avis, qu’est-ce que ton maître veut au miens ?


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